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2ème année du baccalauréat

Série: Sciences Expérimentales


Filières: PC - SVT

L .S .M

MATHÉMATIQUES
Résumés et Examens

Prof: Mohamed LAKHDAR


2ème BAC Fonctions Numériques Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Rappel (1/2)

Limites des fonctions de référence


§
• lim x n = 0 • lim x n = +∞ • lim x n =
+∞ si n est pair
x →0 x →+∞
x →−∞ −∞ si n est impair
§
1 1 1 +∞ si n est pair
• lim =0 • lim+ = +∞ • lim− =
x →±∞ xn x →0 xn x →0 xn −∞ si n est impair
p p
• lim+ x =0 • lim x = +∞
x →0 x →+∞

1 1
• lim p = +∞ • lim p = 0
x →0+ x x →+∞ x

Limites des fonctions usuelles


• la limite d’une fonction polynômiale en un nombre a est l’image de a par cette fonction.

• la limite d’une fonction rationnelle en un nombre a de son domaine de définition est l’image de a par cette fonction.

L .S .M
• la limite en ±∞ d’une fonction polynômiale est celle de son terme de plus haut degré.

• la limite en ±∞ d’une fonction rationnelle est celle du quotient de ses termes de plus haut degré.
Æ
• lim f = +∞ ⇒ lim f = +∞
Æ p
• lim f = l ¾ 0 ⇒ lim f = l

• la limite de sin, cos ou tan en un nombre a de son domaine de définition est l’image de a par cette fonction.

• Les fonctions sin, cos et tan n’admettent pas de limite en ±∞.

sin(x ) tan(x ) 1 − cos(x ) 1


• lim =1 • lim =1 • lim =
x →0 x x →0 x x →0 x2 2
Opérations sur les limites

lim f l l l +∞ −∞ +∞

lim g l′ +∞ −∞ +∞ −∞ −∞

lim f + g l + l′ +∞ −∞ +∞ −∞ F. I.

lim f l l >0 l >0 l <0 l <0 +∞ +∞ −∞ 0

lim g l′ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ −∞ −∞ ±∞

lim f × g l × l′ +∞ −∞ −∞ +∞ +∞ −∞ +∞ F. I.

+∞ +∞ −∞ −∞
lim f l l +∞ +∞ −∞ −∞ 0 ±∞
l >0 l >0 l <0 l<0

lim g l ′ 6= 0 ±∞ l >0 l <0 l >0 l <0 0+ 0− 0+ 0− 0 ±∞

f l
lim 0 +∞ −∞ −∞ +∞ +∞ −∞ −∞ +∞ F. I. F. I.
g l′

2
2ème BAC Fonctions Numériques Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Rappel (2/2)

Tableaux de signes
−b
x −∞ +∞
• a
ax + b signe de − a 0 signe de a
p p
−b − ∆ −b + ∆
• Si ∆ = b2 − 4ac > 0, alors ax 2 + bx + c admet deux racines et :
2a 2a
x −∞ x1 x2 +∞
2
ax + bx + c signe de a 0 signe de − a 0 signe de a

−b
• Si ∆ = b2 − 4ac = 0, alors ax 2 + bx + c admet une seule racine :
2a
x −∞ x0 +∞
2
ax + bx + c signe de a 0 signe de a

L .S .M
• Si ∆ = b2 − 4ac < 0, alors ax 2 + bx + c n’a pas de racine réelle:
x −∞ +∞
2
ax + bx + c signe de a

Positions relatives de deux courbes Extremums d’une fonction


• Si f (x ) ¾ g (x ) pour tout x de I, alors x a
(C f ) se situe au-dessus de (Cg ) sur I. g ′ (x ) + 0 −
g (a)
• Si f (x ) ¶ g (x ) pour tout x de I, alors g (x )
(C f ) se situe en-dessous de (Cg ) sur I.

• Si f (x ) ¾ ax + b pour tout x de I, alors ⇒ g (a) est le maximum de g sur I


(C f ) se situe au-dessus de (∆) : y = ax + b sur I. ⇒ (∀x ∈ I) : g (x ) ¶ g (a)
x a
• Si f (x ) ¶ ax + b pour tout x de I, alors g ′ (x ) − 0 +
(C f ) se situe en-dessous de (∆) : y = ax + b sur I.
g (x )
• Si f (x ) ¾ 0 pour tout x de I, alors
g (a)
(C f ) se situe au-dessus de l’axe des abscisses sur I.
⇒ g (a) est le minimum de g sur I
• Si f (x ) ¶ 0 pour tout x de I, alors ⇒ (∀x ∈ I) : g (x ) ¾ g (a)
(C f ) se situe en-dessous de l’axe des abscisses sur I.
Opérations sur les dérivées
Dérivées usuelles
• (scalaire) (k.g )′ = k.g ′ (k ∈ R)

• (k) = 0 (k ∈ R)

• (somme) (g + h) = g ′ + h′
• (x )′ = 1
• (produit) (g × h)′ = g ′ × h + g × h′
• (k x )′ = k (k ∈ R)
 ‹′
g g ′ × h − g × h′
• (x n )′ = n.x n−1 (n ∈ N∗ ) • (quotient) =
 ‹′ h h2
1 1
• =−
x x2 • (puissance) (g n )′ = n.g ′ .g n−1 (n ∈ Z∗ )
p ′ 1  ′
1 g′
• x = p • (inverse) =−
2 x g g2
• (sin(x ))′ = cos(x )
p ′ g′
′ • (racine carrée) g = p
• (cos(x )) = − sin(x ) 2 g
1
• (tan(x ))′ = = 1 + tan2 (x ) • (composée) (g (ax + b))′ = a × g ′ (ax + b)
cos2 (x )

3
2ème BAC Continuité d’une fonction Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/1)

Continuité en un point Image d’un intervalle par une fonction continue et


strictement monotone
• On dit que la fonction f est continue en a
si lim f (x ) = f (a)
x →a
conditions l’image de l’intervalle I
• On dit que la fonction f est continue à droite en a
si lim+ f (x ) = f (a)
x →a
f ([a; b]) = [ f (a); f (b)]
• On dit que la fonction f est continue à gauche en a
si lim− f (x ) = f (a) f est continue
h h
x →a f ([a; b[) = f (a); lim f (x )
et strictement x →b−
croissante sur
Continuité sur un intervalle i h
l’intervalle I
f (]a; +∞[) = lim+ f (x ); lim f (x )
• Les fonctions polynomiales, les fonctions sin et cos x →a x →+∞

sont continues sur R. i i


f (] − ∞; b]) = lim f (x ); f (b)
• une fonction rationnelle est continue sur tout inter- x →−∞

L .S .M
valle inclus dans son domaine de définition.
p
n f ([a; b]) = [ f (b); f (a)]
• La fonction x 7→ x est continue sur [0; +∞[.

• Si f est continue sur l’intervalle I f est continue i i


et strictement f ([a; b[) = lim f (x ); f (a)
alors k. f est continue sur l’intervalle I (k ∈ R) x →b−
décroissante
• Si f et g sont continues sur l’intervalle I sur l’intervalle i h
I f (]a; +∞[) = lim f (x ); lim+ f (x )
alors f + g et f × g sont continues sur l’intervalle I x →+∞ x →a

§
g est continue sur l’intervalle I h h
• Si f (] − ∞; b]) = f (b); lim f (x )
(∀x ∈ I) g (x ) 6= 0 x →−∞

1
alors est continue sur l’intervalle I
g Fonction réciproque
§
g est continue sur l’intervalle I • Si f est continue et strictement monotone sur I
• Si alors f admet une fonction réciproque f −1 définie sur
(∀x ∈ I) g (x ) ¾ 0
l’intervalle J = f (I)
p
alors g est continue sur l’intervalle I
• (∀x ∈ J ),(∀y ∈ I) : f −1 (x ) = y ⇔ f (y) = x .
Théorème des valeurs intermédiaires et corollaires
§ • Pour tout x ∈ I on a: f −1 ( f (x )) = x
f est continue sur le segment [a; b]
• Si
k est compris entre f (a) et f (b) • Pour tout x ∈ J on a: f ( f −1 (x )) = x .
alors l’équation f (x ) = k admet au moins une solu-
tion dans [a; b] • La fonction f −1 est continue et strictement monotone
§ sur l’intervalle J et a le même sens de variation que f
f est continue sur le segment [a; b] sur I.
• Si
f (a) × f (b) < 0
alors l’équation f (x ) = 0 admet au moins une solu- • Les courbes (C f ) et (C f −1 ) sont symétriques par rap-
tion dans ]a; b[ port à la droite d’équation y = x dans un repère or-
( thonormé.
f est continue sur le segment [a; b]
• Si f est strictement monotone sur [a; b] Fonction racine d’ordre n - Puissance rationnelle
f (a) × f (b) < 0 p
Soit n de N∗ \ {1}. La fonction x 7→ x est la fonc-
n
alors l’équation f (x ) = 0 admet une solution unique
dans ]a; b[ tion réciproque de la fonction définie sur [0; +∞[ par:
( x 7→ x n .
f est continue sur un intervalle I p
n
• Si f est strictement monotone sur I • lim x = +∞
x →+∞
k ∈ f (I)
alors l’équation f (x ) = k admet une solution unique • Soient x de R∗+ , m ∈ Z∗ et n ∈ N∗ .
m p
n
dans I On note x n = x m .

4
2ème BAC Étude de fonctions Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/2)

Dérivabilité en un point dérivation et continuité


• On dit que f est dérivable en a • Si la fonction f est dérivable en un point a,
f (x ) − f (a) alors f est continue en a.
si (∃l ∈ R); lim =l.
x →a x −a • Si la fonction f est dérivable sur un intervalle I,

Le nombre l est noté f (a).
alors f est continue sur I.
• On dit que f est dérivable à droite en a
f (x ) − f (a) Dérivabilité sur un intervalle
si (∃l ∈ R); lim+ = l.
x →a x −a • Les fonctions polynomiales, les fonctions sin et cos

Le nombre l est noté fd (a) sont dérivables sur R.
• On dit que f est dérivable à gauche en a • une fonction rationnelle est dérivable sur tout inter-
f (x ) − f (a)
si (∃l ∈ R); lim− = l. valle inclus dans son domaine de définition.
x →a x −a p
Le nombre l est noté fg′ (a) n
• La fonction x 7→ x est dérivable sur ]0; +∞[.
• 
f est dérivable en a si et seulement si • Si g est dérivable sur l’intervalle I

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 f est dérivable à droite en a alors α.g et g n sont dérivables sur l’intervalle I
f est dérivable à gauche en a
 f ′ (a) = f ′ (a) • Si h et g sont dérivables sur l’intervalle I
d g
alors h + g et h × g sont dérivables sur l’intervalle I
§
Dérivabilité et Interprétation géométrique h et g sont dérivables sur l’intervalle I
• Si
(∀x ∈ I) g (x ) 6= 0
• Si f est dérivable en a, alors la courbe de f admet
1 h
une tangente de coefficient directeur f ′ (a) au point alors et sont dérivables sur l’intervalle I
d’abscisse a. g g
La tangente à la courbe de f au point d’abscisse a ad- §
g est dérivable sur l’intervalle I
met pour équation: y = f ′ (a)(x − a) + f (a) • Si
h est dérivable sur l’intervalle g (I)
alors h ◦ g est dérivable sur l’intervalle I
• Si f est dérivable à droite en a, alors la courbe de
f admet une demi-tangente de coefficient directeur §
g est dérivable sur l’intervalle I
fd′ (a) au point d’abscisse a. • Si
(∀x ∈ I) g (x ) > 0
p
• Si f est dérivable à gauche en a, alors la courbe de alors n g est dérivable sur l’intervalle I
f admet une demi-tangente de coefficient directeur §
g est dérivable sur l’intervalle I
fg′ (a) au point d’abscisse a. • Si
(∀x ∈ I) g ′ (x ) 6= 0
f (x ) − f (a) alors g −1 est dérivable sur l’intervalle g (I)
• Si lim± = 0 , alors la courbe de f admet
x →a x −a
une tangente ( ou une demi-tangente ) horizontale au Dérivée de la racine nième
point d’abscisse a.
p
n
′ 1
• x = p
• Si f est dérivable à droite et à gauche en a tel que n
n( x )n−1
fd′ (a) 6= fg′ (a), alors la courbe de f admet un point p ′ g′
anguleux d’abscisse a. • n
g = p
n( n g )n−1
f (x ) − f (a)
• Si lim = ±∞ , alors la courbe de f
x →a± x −a Dérivée de la composée
admet une demi-tangente verticale au point d’abscisse
a. • (g (h(x )))′ = h′ (x ) × g ′ (h(x ))

Approximation affine Dérivée de la réciproque


• Si la fonction f est dérivable en un point a, alors
′ 1
g :7→ f ′ (a)(x − a) + f (a) est appelée l’approximation • g −1 (x ) =
affine de f au voisinage de a. g ′ (g −1 (x ))
−1 ′
 1
• Pour un x très proche de a, on a f (x ) ≈ g (x ) • g (g (y)) =
g ′ (y)

5
2ème BAC Étude de fonctions Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (2/2)

Branches infinies d’une courbe


lim f (x ) = ±∞ (C f ) admet une asymptote verti-
x →a cale d’équation x = a

(C f ) admet une asymptote hori-


lim f (x ) = a zontale d’équation y = a au voisi-
x →+∞
nage +∞

(C f ) admet une asymptote


lim f (x ) − (ax + b) = 0 oblique d’équation y = ax + b au
x →+∞
voisinage +∞

lim f (x ) − ax = b
x →+∞
f (x )
lim = a 6= 0
x →+∞ x (C f ) admet une branche

L .S .M
lim f (x ) − ax = ±∞ parabolique de direction asympto-
x →+∞ tique la droite d’équation y = ax
au voisinage +∞

lim f (x ) = ±∞ (C f ) admet une branche


x →+∞
f (x ) parabolique de direction asymp-
lim =0
x →+∞ x totique l’axe des abscisses au
voisinage +∞

(C f ) admet une branche


f (x ) parabolique de direction asymp-
lim = ±∞
x →+∞ x totique l’axe des ordonnées au
voisinage +∞

Axe de symétrie - Centre de symétrie Variations d’une fonction



• La droite d’équation x = a est un axe de symétrie de • Si f (x ) ¾ 0 pour tout x de I,
la courbe (C f ) si et seulement si alors f est croissante sur l’intervalle I.
(∀x ∈ D f ) : 2a − x ∈ D f et f (2a − x ) = f (x ) ;
• Si f ′ (x ) ¶ 0 pour tout x de I,
• Le point de couple de coordonnées (a; b) est un cen- alors f est décroissante sur l’intervalle I.
tre de symétrie de la courbe (C f ) si et seulement si
• Si f ′ (x ) > 0 pour tout x de I,
(∀x ∈ D f ) : 2a − x ∈ D f et f (2a − x ) = 2b − f (x ) ;
alors f est strictement croissante sur l’intervalle I.

Fonction paire - Fonction impaire • Si f ′ (x ) < 0 pour tout x de I,


• On dit que la fonction f est paire si: alors f est strictement décroissante sur l’intervalle I.
(∀x ∈ D f ) : −x ∈ D f et f (−x ) = f (x ) ; • Si f ′ (x ) = 0 pour tout x de I,
(C f ) est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées alors f est constante sur l’intervalle I.
• On dit que la fonction f est impaire si:
(∀x ∈ D f ) : −x ∈ D f et f (−x ) = − f (x ) ; Concavité de la courbe d’une fonction
(C f ) est symétrique par rapport à l’origine du repère ′′
• Si f (x ) ¾ 0 pour tout x de I,
alors (C f ) est convexe sur l’intervalle I.
Fonction périodique ( (C f ) se situe au-dessus de ses tangentes )
Soit T de R+ . On dit que la fonction f est T-périodique • Si f ′′ (x ) ¶ 0 pour tout x de I,
si (∀x ∈ D f ) : x + T ∈ D f et f (x + T ) = f (x ). alors (C f ) est concave sur l’intervalle I.
T est appelée la période de f . ( (C f ) se situe en-dessous de ses tangentes )
Pour tracer la représentation graphique d’une fonction
T-périodique, il suffit de construire la courbe sur un in- • Si f ′′ s’annule et change de signe en a,
tervalle de longueur T puis de translater autant de fois alors (C f ) admet un point d’inflexion A(a; f (a)).
que nécessaire. ( (C f ) change de concavité en A )

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2ème BAC Fonctions Logarithmiques Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/1)

Définition de la fonction ln Graphe de la fonction ln


La fonction logarithme népérien ln est la primitive,
qui s’annule en 1, de la fonction définie sur ]0; +∞[
1
par x 7→ . (Cln )
x
b b


Propriétés de la fonction ln j−

Ob i b
• ln(1) = 0 ; ln(e) = 1 ; ln(e r ) = r (r ∈ Q∗ ) e ≈ 2, 7
• La fonction ln est continue et dérivable sur ]0; +∞[.

x
=
• (∀x ∈ R∗+ ) (∀y ∈ R∗+ ) : x < y ⇔ ln(x ) < ln(y)

y
• (∀x ∈ R∗+ ) (∀y ∈ R∗+ ) : x = y ⇔ ln(x ) = ln(y)

• Tableau de signes:
x 0 1 +∞

L .S .M
ln(x ) − 0 +
Définition et propriétés de la fonction loga
Propriétés algébriques de la fonction ln Soit a de R∗+ \ {1}.
Pour tout x et y de ]0; +∞[, on a: • La fonction logarithme de base a est la fonction
ln(x )
• ln(x y) = ln(x ) + ln(y) définie sur ]0; +∞[ par: loga (x ) = .
  ln(a)
x
• ln = ln(x ) − ln(y) • La fonction log10 s’appelle fonction logarithme déci-
y
mal et notée log.
 ‹
1
• ln = − ln(x ) • loga (1) = 0 et loga (a) = 1
x
1
p  1 • (∀x ∈ R∗+ ) : log′a (x ) =
• ln x = ln(x ) x ln a
2
• ln (x r ) = r ln(x ) (r ∈ Q∗ ) Propriétés algébriques de la fonction loga
Pour tout x et y de ]0; +∞[, on a:
Limites usuelles de la fonction ln
• lim ln(x ) = +∞ • loga (x y) = loga (x ) + loga (y)
x →+∞
 
x
ln(x ) • loga = loga (x ) − loga (y)
• lim =0 (n ∈ N∗ ) y
x →+∞ xn
 ‹
• lim ln(x ) = −∞ 1
x →0+ • loga = − loga (x )
x
• lim x n ln(x ) = 0 (n ∈ N∗ ) p  1
x →0+
• loga x = ln(x )
2
ln(x )
• lim =1 • loga (x r ) = r loga (x ) (r ∈ Q∗ )
x →1 x −1
ln(x + 1)
• lim =1
x →0 x

Dérivée Logarithmique
1
• (∀x ∈]0; +∞[) : (ln x )′ =
x
• g est une fonction dérivable sur un intervalle I.
g ′ (x )
(∀x ∈ I) : (ln |g (x )|)′ =
g (x )

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2ème BAC Fonctions Exponentielles Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/1)

Définition de la fonction exp Graphes des fonctions ln et exp


La fonction exponentielle népérienne exp est la fonction
réciproque de la fonction logarithme népérien.
On note: (∀x ∈ R) exp(x ) = e x

Propriétés de la fonction exp (Cexp )


e b

• (∀x ∈ R); (∀y ∈ R∗+ ) : e x = y ⇔ x = ln(y)


(Cln )
• (∀x ∈ R) : ln(e x ) = x
b b


• (∀x ∈ R∗+ ) : e ln(x ) = x j−

Ob i b
• La fonction exp est continue et dérivable sur R. e ≈ 2, 7
x y
• (∀x ∈ R) (∀x ∈ R) : x < y ⇔e <e

x
=
• (∀x ∈ R) (∀x ∈ R) : x = y ⇔ ex = ey

L .S .M
y
• (∀x ∈ R) : ex > 0

Propriétés algébriques de la fonction exp


Pour tout x et y de R:
Définition et propriétés de expa
• e x +y = e x × e y
ex Soit a de R∗+ \ {1}.
• e x −y =
ey • La fonction exponentielle de base a, notée expa est la
1 fonction réciproque de la fonction loga .
• e −x =
ex • (∀x ∈ R)(∀y ∈ R∗+ ) : expa (x ) = y ⇔ x = loga (y)
x p
• e 2 = ex
• (∀x ∈ R) : expa (x ) = a x = e x ln a
• e r x = (e x ) r (r ∈ Q∗ )
• (∀x ∈ R) : (a x )′ = a x ln a

Limites usuelles de la fonction exp • (∀x ∈ R); (∀y ∈ R∗+ ) : 10 x = y ⇔ x = log(y)


• lim e x = +∞
x →+∞ Propriétés algébriques de la fonction expa
ex Pour tout x et y de R:
• lim = +∞ (n ∈ N∗ )
x →+∞ xn
• a x +y = a x × a y
• lim e x = 0
x →−∞ ax
• a x −y =
• lim x n e x = 0 (n ∈ N∗ ) ay
x →−∞
1
ex − 1 • a −x =
• lim =1 ax
x →0 x x p
• a 2 = ax
Dérivée de la fonction exp
• a r x = (a x ) r (r ∈ Q∗ )
• (∀x ∈ R) : (e x )′ = e x

• g est une fonction dérivable sur un intervalle I.


′
(∀x ∈ I) : e g (x ) = g ′ (x ).e g (x )

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2ème BAC Calcul Intégral Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/1)

Primitive d’une fonction Linéarité et relation de Chasles


• On dit que F est une fonction primitive de f sur un Z b Z b
intervalle I si (∀x ∈ I) F ′ (x ) = f (x ) • k.g (x )d x = k. g (x )d x où k ∈ R
a a
• Si f est continue sur un intervalle I, alors: Z b Z b Z b
f admet une fonction primitive sur I. • (g (x )+ h(x ))d x = g (x )d x + h(x )d x
a a a
Intégrale d’une fonction continue sur un segment
• Relation
Z b de Chasles:
Z c Z b
Soit F est une primitive d’une fonction continue f
sur le segment [a; b]. L’intégrale de f sur [a; b] est: g (x )d x = g (x )d x + g (x )d x
Z b a a c

f (x )d x = [F (x )]ab = F (b) − F (a)


a Intégrale et ordre
Si (∀x ∈ [a; b]) : f (x ) ¾ g (x )
Règles du calcul intégral Z b Z b
alors f (x ) d x ¾ g (x ) d x ; a<b

L .S .M
Z b • ˜b
1
x r dx = x r +1 ; r 6= −1 a a
r +1 a
Z ab
1 b Valeur moyenne d’une fonction
• ˜
1
dx = −
x2 x a f est une fonction continue sur le segment [a; b].
Z ab
1  p b
p dx = 2 x a
Z b
x 1
Z ab • Le réel f (x )d x est appelé la valeur
b−a a
sin x d x = [− cos x ]ab moyenne de f sur [a; b].
Z ab
cos x d x = [sin x ]ab • Il existe au moins un élément c de [a; b] tel que:
Z b
Z ab 1
f (c) = f (x )d x .
(1 + tan2 x ) d x = [tan x ]ab b−a a
Z ab
1 Aire d’un domaine du plan
d x = [ln |x |]ab
x −
→ −

Za b
x b
• Dans un repère orthogonal (O; i ; j ),
e dx = [e x ]a −
→ − →
l’unité d’aire est: k i k.k j k
Z ab • ˜b
1
g ′ (x ).g r (x ) d x = g r +1 (x ) ; r 6= −1 • L’aire du domaine du plan, délimité par la courbe
r +1 a (C f ), l’axe des abscisses et les deux droites
Z ab ′  b
g (x ) 1 d’équations x = a et x = b où a < b, est égale
dx = − Z b
a g 2 (x ) g (x ) a
Z b ′
g (x ) ” Æ —b à: | f (x )| d x en unité d’aire.
p d x = 2 g (x ) a
a
g (x )
Z ab • ˜b • L’aire du domaine du plan, délimité par la courbe
1
g ′ (ax + b) d x = g (ax + b) (C f ), la courbe (Cg ) et les deux droites d’équations
a a x = a et x = b où a < b, est égale à:
Z ab ′
g (x ) Z b
d x = [ln |g (x )|]ab
g (x ) | f (x ) − g (x )| d x en unité d’aire.
Z ab a
 b
g ′ (x )e g (x ) d x = e g (x ) a
a Volume d’un solide de révolution

→ − → − →
Technique d’intégration par parties • Dans un repère orthogonal (O; i ; j ; k ),

→ − → − →
Si g et h sont deux fonctions dérivables sur [a; b] l’unité de volume est: k i k.k j k.k k k
telles que leurs dérivées g ′ et h′ sont continues sur • Le volume du solide de révolution, engendré par
[a; b], alors on a la formule d’intégration par parties: la rotation de la courbe de la restriction de f sur
Z b Z b
le segment [a; b] autour de l’axe des abscisses (un
g ′ (x )h(x )d x = [g (x )h(x )]ab − g (x )h′ (x )d x Z b
a a
tour complet), est égal à: π( f (x ))2 d x en
a
unité de volume.

9
2ème BAC Équations Différentielles Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Feuille d’exercices (1/1)

L’équation différentielle y ′ = a y + b
• Soit a ∈ R.
Les solutions de l’équation différentielle y ′ = a y sont les fonctions numériques définies sur R par:
x 7→ ke ax où k ∈ R.

• Soient a ∈ R∗ et b ∈ R.
Les solutions de l’équation différentielle y ′ = a y + b sont les fonctions numériques définies sur R par:
b
x 7→ ke ax − où k ∈ R.
a

L’équation différentielle y ′′ + a y ′ + by = 0
Soient a et b de R.
On considère l’équation différentielle (E) : y ′′ + a y ′ + by = 0 et son équation caractéristique r 2 + ar + b = 0.

• Si l’équation caractéristique de (E) admet deux solutions réelles r1 et r2 , alors les solutions de (E) sont les fonctions

L .S .M
numériques définies sur R par:
x 7→ αe r1 x + β e r2 x où α ∈ R et β ∈ R.

• Si l’équation caractéristique de (E) admet une solution unique réelle r0 , alors les solutions de (E) sont les fonctions
numériques définies sur R par:
x 7→ (αx + β )e r0 x où α ∈ R et β ∈ R.

• Si l’équation caractéristique de (E) admet deux solutions complexes p + iq et p − iq , alors les solutions de (E)
sont les fonctions numériques définies sur R par:
x 7→ e p x (α cos(q x ) + β sin(q x )) où α ∈ R et β ∈ R.

10
2ème BAC Suites Numériques Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/1)

Suites: majorées - minorées - bornées Limite de la suite (a n )n¾0 où a ∈ R


• La suite (Un )n¾n0 est majorée par le nombre M, si • lim a n = +∞ si a>1
n→+∞
(∀n ¾ n0 ) : Un ¶ M
• lim a n = 0 si −1 < a < 1
• La suite (Un )n¾n0 est minorée par le nombre m, si n→+∞

(∀n ¾ n0 ) : Un ¾ m • lim a n = 1 si a=1


n→+∞
• La suite (Un )n¾n0 est bornée, si (Un )n¾n0 est majorée
et minorée. • (a n )n¾0 n’admet pas de limite si a ¶ −1

Monotonie d’une suite Convergence des suites


• On dit qu’une suite (Un )n¾n0 est croissante, si • On dit que la suite (Un ) est convergente, si (Un ) ad-
(∀n ¾ n0 ) : Un+1 ¾ Un met une limite et sa limite est un nombre réel.

• On dit qu’une suite (Un )n¾n0 est décroissante, si • On dit que la suite (Un ) est divergente, si (Un ) n’est
(∀n ¾ n0 ) : Un+1 ¶ Un pas convergente.

L .S .M
• On dit qu’une suite (Un )n¾n0 est stationnaire, si
Limite et ordre
(∀n ¾ n0 ) : Un+1 = Un
• Si (Un )n¾n0 est une suite convergente telle que
Suites arithmétiques (∀n ¾ n0 ) : Un > α où α ∈ R, alors lim Un ¾ α
n→+∞

• On dit que la suite (Un )n¾n0 est arithmétique de raison • Si (Un )n¾n0 et (Vn )n¾n0 sont convergentes telles que
r , si (∀n ¾ n0 ) : Un+1 = Un + r (∀n ¾ n0 ) : Un > Vn , alors lim Un ¾ lim Vn
n→+∞ n→+∞
• Si (Un )n¾n0 une suite arithmétique de raison r , alors
Un = U p + r (n − p) avec p ¾ n0 Critères de convergence

• Si (Un )n¾n0 une suite arithmétique, alors : • Une suite croissante et majorée est convergente.
U p + Un
U p + U p+1 + · · · + Un = (n − p + 1) × • Une suite décroissante et minorée est convergente.
2 
(∀n ¾ n0 ) : | Un − l |¶ Vn
• lim Vn = 0 ⇒ lim Un = l
Suites géométriques n→+∞
n→+∞

• On dit que la suite (Un )n¾n0 est géométrique de raison 


(∀n ¾ n0 ) : Wn ¶ Un ¶ Vn
q , si (∀n ¾ n0 ) : Un+1 = q .Un • lim Vn = lim Wn = l ⇒ lim Un = l
n→+∞
n→+∞ n→+∞
• Si (Un )n¾n0 une suite géométrique de raison q , alors: 
Un = U p .q n−p avec p ¾ n0 (∀n ¾ n0 ) : Un ¶ Vn
• lim Vn = −∞ ⇒ lim Un = −∞
n→+∞
n→+∞
• Si (Un )n¾n0 une suite géométrique de raison q 6= 1,

q n−p+1 − 1 (∀n ¾ n0 ) : Un ¾ Vn
alors: U p + U p+1 + · · · + Un = U p × • ⇒ lim Un = +∞
q −1 lim Vn = +∞ n→+∞
n→+∞

Limites usuelles La suite (Un ) telle que Un = f (Vn )


p ∗
• lim n = +∞ (p ∈ N ) • Si (Vn )n¾n0 est une suite convergente telle que
n→+∞
p lim Vn = l et (Un )n¾n0 est une suite telle que
• lim n = +∞ n→+∞
n→+∞ Un = f (Vn ) avec f une fonction continue en l, alors
(Un )n¾n0 est convergente et lim Un = f (l) .
• q
lim n = +∞ (q ∈ Q∗+ ). n→+∞
n→+∞

1 La suite (Un ) telle que Un+1 = f (Un )


• lim =0 (p ∈ N∗ )
n→+∞ np
• Si f est une fonction continue sur un intervalle I telle
1 que f (I) ⊂ I et (Un ) est une suite convergente
• lim p = 0
n→+∞ n définie par Un+1 = f (Un ) et Un0 ∈ I , alors la limite
de la suite (Un ) est solution de l’équation f (x ) = x .
• lim n q = 0 (q ∈ Q∗− ).
n→+∞

11
2ème BAC Nombres Complexes Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/2)
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé Argument d’un nombre complexe non nul
direct (O; −

u ;−

v)
• Argument de z l’affixe du point M est:
Forme algébrique d’un nombre complexe −−→
ar g (z) ≡ (−

u ; OM) [2π]
• Si z un nombre complexe alors l’écriture z = x + i y
où x et y de R est appelée la forme algébrique de z −→
• (−→
u ; AB) ≡ ar g (zB − zA ) [2π]
• x = Re(z) et y = I m(z)  ‹
−→ −→ zD − zC
• ( AB; C D) ≡ ar g [2π]
• z = z ′ ⇔ ( Re(z) = Re(z ′ ) et I m(z) = I m(z ′ ) ) zB − zA
• ar g (−z) ≡ π + ar g (z) [2π]
Opérations sur les affixes

−→ • ar g z ≡ −ar g (z) [2π]
• zB − zA est l’affixe du vecteur AB
zB + zA • ar g (z) ≡ 0 [π] ⇐⇒ z ∈ R∗+
• est l’affixe du milieu du segment [AB]
2 π
• ar g (z) ≡ [2π] ⇐⇒ z ∈ i R∗+
2

L .S .M
→ −→′

w + z w ′ est l’affixe du vecteur w + w
• z−→ −→
• ar g (z) ≡ π [2π] ⇐⇒ z ∈ R∗−
• k.z−→ −
→ où k ∈ R
w est l’affixe du vecteur k. w π
• ar g (z) ≡ − [2π] ⇐⇒ z ∈ i R∗−
2
Points alignés - Points cocycliques
• ar g (zz ′ ) ≡ ar g (z) + ar g (z ′ ) [2π]
zC − zA
• (A, B et C alignés) ⇔ ∈R
 ‹
1
zB − zA • ar g ≡ −ar g (z) [2π]
z
zD − zA zB − zC  ′‹
• (A, B, C et D cocycliques) ⇔ × ∈R z
zB − zA zD − zC • ar g ≡ ar g (z ′ ) − ar g (z) [2π]
z
Conjugué d’un nombre complexe • ar g (z n ) ≡ n × ar g (z) [2π]
• z = Re(z) − i I m(z)
Forme trigonométrique d’un nombre complexe

• z=z • z.z ′ = z.z ′ • Si r = |z| et ar g (z) ≡ θ [2π] , alors:


z = r (cos θ + i sin θ )
• z.z = Re 2 (z) + I m 2 (z) est une forme trigonométrique de z
• z + z′ = z + z′
• z + z = 2Re(z) • Si ar g (z) ≡ θ [2π] , alors:
p
• zp = z Re(z) I m(z)
• z − z = 2i I m(z) cos(θ ) = et sin(θ ) =
|z| |z|
• z ∈ i R ⇔ z = −z  ‹
z z • z = z ′ ⇔ ( |z| = |z ′ | et ar g (z) ≡ ar g (z ′ ) [2π] )
• =
• z∈R⇔z=z z′ z′
Rappels: calcul trigonométrique
Module d’un nombre complexe
p  ‹  ‹
Æ Æ 1 3 π π
• le module de z est |z| = Re 2 (z) + I m 2 (z) = z.z • +i = cos + i sin
2 2 3 3
• |z M | = OM et |z M − z N | = N M p p  ‹  ‹
2 2 π π
• +i = cos + i sin
• z = | − z| = |z| 2 2 4 4
p  ‹  ‹
• |z| = 0 ⇐⇒ z = 0; 3 1 π π
• + i = cos + i sin
2 2 6 6
• |z.z ′ | = |z|.|z ′ |
• cos(θ ) − i sin(θ ) = cos(−θ ) + i sin(−θ )
• |z n | = |z|n
• − cos(θ ) + i sin(θ ) = cos(π − θ ) + i sin(π − θ )
• |z + z ′ | ¶ |z| + |z ′ |
• − cos(θ ) − i sin(θ ) = cos(θ ± π) + i sin(θ ± π)
z′ |z ′ |
• = π  π 
z |z| • sin(θ ) + i cos(θ ) = cos − θ + i sin −θ
2 2

12
2ème BAC Nombres Complexes Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (2/2)

Équations du second degré dans C Triangles


• Soit a un nombre réel non nul. • AB = AC
,→ Le triangle ABC est isocèle de sommet A
• Si a > 0 alors: p p  ‹
z2 = a ⇔ z = a ou z=− a −→ −→ π
• AB; AC ≡ ± [2π]
2
• Si a < 0 alors: p p ,→ Le triangle ABC est rectangle en A
z 2 = a ⇔ z = i −a ou z = −i −a (
AB = AC
• On considère dans C l’équation az 2 + bz + c = 0 où
 ‹
• −→ −→ π
AB; AC ≡ ± [2π]
a, b et c de R et a 6= 0. Soit ∆ son discriminant. 2
Si ∆ < 0, alors l’équation p admet deux solutions
p com- ,→ Le triangle ABC est isocèle rectangle en A
−b + i −∆ −b − i −∆ (
plexes conjuguées: et . AB = AC
2a 2a •

−→ −→
‹
π
AB; AC ≡ ± [2π]
Forme exponentielle d’un nombre complexe non 3
,→ Le triangle ABC est équilatéral.

L .S .M
nul
Soit z de C∗ de module r et d’argument θ . Quadrilatères
On note cos θ + i sin θ = e iθ .
−→ −→ −→ −→ −→
z = r e iθ est appelée une forme exponentielle de z. • AB = DC ou AB + AD = AC
Soit θ et θ ′ de R et soit n ∈ N. On a: ,→ ABC D est un parallélogramme.
§
′ ′ ABC D un parallélogramme
• e iθ = 1 • e i(θ +θ ) = e iθ e iθ •
AB = AD
• ar g (e iθ ) ≡ θ [2π] ′
• e i(θ −θ ) =
e iθ ,→ ABC D est un losange.
e iθ ′ (
• e iθ = e −iθ ABC D un parallélogramme
 ‹
1 • −→ −→ π
• −e iθ = e i(θ +π) • e −iθ = AB; AD ≡ ± [2π]
e iθ 2
,→ ABC D est un rectangle.
• Formule de Moivre: (e iθ )n = e inθ 
ABC D un parallélogramme
(cos θ + i sin θ )n = cos(nθ ) + i sin(nθ ) 

AB = AD
•  ‹
• Formules d’Euler:  −→ −→ π
 AB; AD ≡ ± [2π]
e iθ + e −iθ e iθ − e −iθ 2
cos θ = ; sin θ =
2 2i ,→ ABC D est un carré.
−→ −→
• AB = k C D
Translation - Homothétie - Rotation
,→ ABC D est un trapèze.
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé
−→  −→ −→
direct (O; −

u ; v ). Soient M et M ′ des points d’affixes AB = k C D

respectives z et z ′ . AD = BC
• Soit t la translation de vecteur −

u (a). On a:
,→ ABC D est un trapèze isocèle.

−−−→′ −


−→ −→
M = t (M) ⇔ M M = u  AB = k C D
z′ = z + a
 ‹
⇔ • −→ −→ π
 AB; AD ≡ ± [2π]
• Soit h l’homothétie de centre Ω(ω) et de rapport k. 2
On a:
,→ ABC D est un trapèze rectangle.
−−→′ −−→
M ′ = h(M) ⇔ ΩM = k ΩM
Ensemble de points
⇔ z ′ − ω = k(z − ω)
• L’ensemble des points M du plan tels que AM = BM
 Ω(ω) et d’angle θ . On a:
• Soit R la rotation de centre est la médiatrice du segment [AB].
 ΩM = ΩM
 
M ′ = R(M) ⇔ −−→ −−→′ • L’ensemble des points M du plan tels que AM = r
 ΩM; ΩM ≡ θ [2π] est le cercle de centre A et de rayon r .
⇔ z ′ − ω = e iθ (z − ω) • L’ensemble des points M du plan tels que AM ¶ r
est le disque de centre A et de rayon r .

13
2ème BAC Géométrie dans l’espace Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/2)
L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct Produit vectoriel

→ − → − →
(O; i ; j ; k ) . Le produit vectoriel de −

u et −
→v dans cet ordre est le
Propriétés du produit scalaire −
→ −

vecteur u ∧ v défini par:
• −

u ⊥−

v ⇐⇒ −

u .−

v =0 • Si −

u et −

v sont colinéaires, alors: −

u ∧−
→ −

v = 0.
• −

u .−

v =−

v .−

u • Si −

u et −

v ne sont pas colinéaires, alors:
• −

u .(−

v +−

w) = −

u .−

v +−

u .−

w – (−
→u ∧− →
v)⊥− →
u et (−→
u ∧− →
v)⊥− →
v

→ −
→ −→ −→
• (α−

u ).−

v = α(−

u .−

v)=−

u .(α−

v) – ( u ; v ; u ∧ v ) est une base directe

• k−

u k = 0 ⇐⇒ −
→ −

u = 0 – k−

u ∧−

v k = k−

u k.k−

v k.| sin(−

u ;−

v )|

• −

u .−

v = k−

u k.k−

v k. cos(−

u ;−

v) Propriétés du produit vectoriel

• −

v ∧−

u = −(−

u ∧−

v)
Expression analytique du produit scalaire

L .S .M

→ • k(−

u ∧−

v ) = (k −

u )∧−

v)=−

u ∧ (k −

v)
Si −

u (x ; y; z) et v (x ′ ; y ′ ; z ′ ) alors:

→ • −

u ∧ (−

v +−

w) = −

u ∧−

v +−

u ∧−

w
u .−

v = x x ′ + y y ′ + zz ′
• (−

v +−

w)∧−

u =−

v ∧−

u +−

w ∧−

u
Plan défini par un point et un vecteur normal
Coordonnées du produit vectoriel
• Si (P) est le plan passant par le point A et de vecteur
−→
x′
! !
normal n , alors: x


−−→ On considère les vecteurs: −

u y et v y′ .


M(x ; y; z) ∈ (P) ⇔ n .AM = 0 z z′
′ ′

→ y y −
→ x x −
→ x x′ −

u ∧−→v = i − j + k
• Si (P) : ax + by + c z + d = 0 , alors: z z′ z z′ y y′


n (a; b; c) est un vecteur normal à (P).
Applications du produit vectoriel
Distance d’un point à un plan
1 −→ −→
La distance du point A(x A ; yA ; zA ) au plan (P) • L’aire du triangle ABC est: AABC = kAB ∧ AC k .
2
d’équation ax + by + c z + d = 0 est:
−→ −→
• Le vecteur AB ∧ AC est un vecteur normal au plan
|a.x A + b.yA + c.zA + d| (ABC ).
d(A; (P)) = p
a 2 + b2 + c 2 −→ −→ −−→
M ∈ (ABC ) ⇔ ( AB ∧ AC ).AM = 0
Étude analytique de la sphère

→ −→
• La sphère de centre Ω et de rayon R est l’ensemble • Soit n et n ′ des vecteurs normaux respectifs aux
des points M de l’espace vérifiant ΩM = R. plans (P) et (P ′ ).
→ −
− → − →
• Si (S) est la sphère de centre Ω(a; b; c) et de rayon – Si n ∧ n ′ = 0 , alors (P) et (P ′ ) sont paral-
R, alors : lèles.
−→ − → −

– Une représentation paramétrique – Si n ∧ n ′ 6= 0 , alors (P) et (P ′ ) sont
de la sphère (S) est: sécants suivant une droite (D) de vecteur di-
 −

 x = a + R sin φ cos θ recteur −

n ∧ n′ .
y = b + R sin φ sin θ (θ ; φ) ∈ R2
 z = c + R cos φ • Si (D) une droite passant par A et de vecteur di-
recteur −→
u , alors la distance du point M à la droite
– Une équation cartésienne de la sphère (S) est: (D) est:
(x − a)2 + (y − b)2 + (z − c)2 = R2
−−→ →
kAM ∧ −uk
• Si (S) est la sphère de diamètre [AB], alors d(M; (D)) = −

kuk
−−→ −−→
M(x ; y; z) ∈ (S) ⇔ AM.BM = 0

14
2ème BAC Géométrie dans l’espace Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (2/2)

Représentation paramétrique d’une droite Positions Relatives d’une sphère et une droite
une représentation paramétrique de la droite (D) pas- Soit (S) la sphère de centre Ω et de rayon R.
sant par A(x A ; yA ; zA ) et de vecteur directeur −

u (a; b; c)
(
x = x A + at • Si d(Ω; (D)) > R alors la droite (D) est extérieure
est y = yA + bt (t ∈ R) à la sphère (S).
z = zA + c t • Si d(Ω; (D)) = R alors la droite (D) est tangente
à la sphère (S) en un point.
Positions Relatives d’une sphère et un plan
• Si d(Ω; (D)) < R alors la droite (D) perce à la
• d(Ω; (P)) < R sphère (S) en deux points.
Le Plan (P) coupe la sphère (S) suivant un cercle (C )
Si d = d(Ω; (P)) et r est le rayon du cercle (C ), alors:
p Positions Relatives de deux plans
r 2 + d 2 = R2 Donc r = R2 − d 2
Le centre H du cercle (C ) est l’intersection de (P) et la (P) un plan de vecteur normal −
→n


droite passant par Ω et perpendiculaire à (P). (P ) un plan de vecteur normal n ′

L .S .M
→ −
− → − →
• n ∧ n ′ = 0 si et seulement si (P) // (P ′ )

→ − →
• −→
b

(P) (C )
H
n ∧ n ′ 6= 0 si et seulement si

(P) et (P ) sont sécants suivant une droite.
b R

Positions Relatives de deux droites
(D) une droite de vecteur directeur −
→u
(S) −

(D) (D ) une droite de vecteur directeur u ′


→ − →
• −

u ∧ u ′ = 0 si et seulement si (D) // (D ′ )
• d(Ω; (P)) = R
Le Plan (P) est tangent à la sphère (S) en un point H −
→ − →
• −→
u ∧ u ′ 6= 0 si et seulement si
Le point de contact H est l’intersection de (P) et la ′
(D) et (D ) sont soit sécants en un point soit non
droite passant par Ω et perpendiculaire à (P).
coplanaires.
b

(P) H Positions Relatives d’une droite et un plan

(D) une droite de vecteur directeur −



u


(P) un plan de vecteur normal n
R


• −

b
Ω u . n = 0 si et seulement si (D) // (P)


• −→
u . n 6= 0 si et seulement si
(S)
(D) (D) perce (P) en un point.

Orthogonalité
• d(Ω; (P)) > R
Le Plan (P) est extérieur à la sphère (S). (P) un plan de vecteur normal −→n ;


(P ) un plan de vecteur normal n ′ ;

(P)
(D) une droite de vecteur directeur −→
u ;


(D ) une droite de vecteur directeur u ′

−→
• −

n . n ′ = 0 si et seulement si (P) ⊥ (P ′ )
R −→
• −→
b
Ω u . u ′ = 0 si et seulement si (D) ⊥ (D ′ )
( pas nécessairement perpendiculaires )
−→ − →
• −

(S)
u ∧ n = 0 si et seulement si (D) ⊥ (P)

15
2ème BAC Calcul de Probabilités Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT Résumé (1/1)

Principe fondamentale du dénombrement Épreuves indépendantes


Une situation de dénombrement nécessitant p choix où Dans une expérience formée de deux épreuves indépen-
le choix C1 peut produire n1 résultats possibles, dantes E1 et E2 , si A est un événement lié à E1 et B est
le choix C2 peut produire n2 résultats possibles, un événement lié E2 , alors: p(A ∩ B) = p(A) × p(B)
···
et le choix C p peut produire n p résultats possibles, Formule des probabilités totales
peut se faire de n1 × n2 × · · · × n p manières différentes.
Si 0 < p(A) < 1, alors la probabilité d’un événement B
Techniques du dénombrement est: p(B) = p(B ∩ A) + p(B ∩ €A) Š
= p(A) × pA (B) + p A × pA (B)
Modèle Règle Type
de dénombrement de calcul de tirage
choix p
Épreuves répétées
Cn simultané
sans ordre Soit A un événement de probabilité p dans une épreuve
choix aléatoire. Si on répète cette épreuve n fois de façons
p successif
avec ordre An indépendantes, alors la probabilité que A soit réalisé ex-

L .S .M
sans remise
sans répétition actement k fois est: Cnk p k (1 − p)n−k .
choix
successif
avec ordre np Variable aléatoire - Loi de probabilité
avec remise
avec répétition
• Toute fonction X définie de Ω vers R est appelée une
variable aléatoire sur Ω
Probabilité d’un événement
• Une probabilité sur Ω = {x 1 ; · · · ; x n }, l’univers d’une • Le support de X est l’ensemble X(Ω)
expérience aléatoire, est une fonction p qui lie à tout • On note (X = a) l’événement {ω ∈ Ω/X(ω) = a}
X n
{x i } un nombre pi de [0; 1] tel que pi = 1.
• L’ensemble des couples (x i ; p(X = x i )) est appelé la
i=1
loi de probabilité de X
• La probabilité d’un événement A, noté p(A), est la
somme des probabilités des événements élémentaires Espérance - Variance - Écart-type
constituant A.
€ Š • L’espérance mathématique de X est:
n
• 0 ¶ p(A) ¶ 1 • p A = 1 − p(A) X
E(X) = x i .p(X = x i )
• p(Ω) = 1 • p(∅) = 0 i=1

• p(A ∪ B) = p(A) + p(B) − p(A ∩ B) • La variance mathématique de X est:


Xn

• Dans le cas d’équiprobabilité ( les probabilités des V(X) = (x i − E(X))2 .p(X = x i )


i=1
événements élémentaires sont égales ), la probabilité
Formule de Koenig: V(X) = E(X 2 ) − (E(X))2
C ar d(A) n
d’un événement A est: p(A) = . X
C ar d(Ω) où E(X 2 ) = x i2 .p(X = x i ).
i=1

Probabilité conditionnelle Æ
• L’écart-type de X est : σ(X) = V(x ).
A et B sont deux événements tel que p(A) 6= 0.
La probabilité de B sachant que A est réalisé est:
La loi binomiale
p(A ∩ B)
p(B/A) = pA (B) = . Soit p la probabilité d’un événement A dans une épreuve
p(A)
aléatoire. On répète cette épreuve n fois de façon in-
dépendante.
Indépendance de deux événements
Deux événements A et B de Ω sont dits indépendants • La loi de probabilité de la variable aléatoire X qui
si: p(A ∩ B) = p(A) × p(B) ou pA (B) = p(B) ou compte le nombre de fois où A se réalise est appelée
pB (A) = p(A) . la loi binomiale de paramètres n et p.

• X(Ω) = {0; 1; · · · ; n}
Formule des probabilités composées
• (∀k ∈ X(Ω)) : p(X = k) = Cnk p k (1 − p)n−k
Si A et B sont deux événements tel que p(A) 6= 0, alors:
p(A ∩ B) = p(A) × pA (B) • E(X) = n p et V(X) = n p(1 − p)

16
2ème BAC Session Normale1 2015 Prof. Mohamed Lakhdar
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Exercice 1 : ( 3 points )

→ − → − →
On considère, dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (0; i ; j ; k ), les points A(2; 1; 0) et B(−4; 1; 0) .
→ −
− → − → − →
0.5 [1] Soit (P) le plan passant par le point A et de vecteur normal u = i + j − k .
Montrer que x + y − z − 3 = 0 est une équation cartésienne du plan (P).
−−→ −−→
0.75 [2] Soit (S) l’ensemble des points M de l’espace vérifiant la relation M A. M B = 0 .
Montrer que (S) est la sphère de centre le point Ω(−1; 1; 0) et de rayon 3.
0.5 [3] (a) Calculer la distance du point Ω au plan (P), puis en déduire que (P) coupe (S) suivant un cercle (C ).
0.5 (b) Montrer que le centre du cercle (C ) est le point H (0; 2; −1) .
−−→ −→ − → −
→ −

L .S .M
0.75 [4] Montrer que OH ∧ OB = i + 4 j + 8 k , puis en déduire l’aire du triangle OH B.

Exercice 2 : ( 3 points )
p p
Partie I: On considère le nombre complexe a tel que a = 2 + 2 + i 2 .
Ç p
0.5 [1] Montrer que le module du nombre complexe a est 2 2 + 2 .
 ‹
π π
0.25 [2] Vérifier que a = 2 1 + cos + 2i sin .
4 4
0.25 [3] (a) En linéarisant cos2 θ , où θ est un nombre réel, montrer que 1 + cos 2θ = 2 cos2 θ .
2 π π π
0.5 (b) Montrer que a = 4 cos + 4i cos sin . ( On rappelle que sin 2θ = 2 sin θ cos θ )
 8 8 ‹ 8
π π π
0.5 (c) Montrer que 4 cos cos + i sin est une forme trigonométrique du nombre a,
8  8 84
Ç p
puis montrer que a 4 = 2 2 + 2 i .

Partie II: On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (0; −

e1 ; −

e2 ), les points Ω et A
p p p π
d’affixes respectives ω et a où ω = 2 et a = 2 + 2 + i 2 et R la rotation de centre Ω et d’angle .
2
0.5 [1] Montrer que l’affixe b du point B l’image du point A par la rotation R est 2i.
0.5 [2] Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z tel que |z − 2i| = 2 .
L .S .M

Exercice 3 : ( 3 points )
Une urne U1 contient 7 boules: quatre boules rouges et trois boules vertes ( indiscernables au toucher )
et une urne U2 contient 5 boules: trois boules rouges et deux boules vertes ( indiscernables au toucher )

R V V V R
L’urne U1 L’urne U2

R V R R R R V

2 [1] On considère l’expérience suivantes: On tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne U1 .
Soit A l’événement: " Obtenir une boule rouge et deux boules vertes "
et B l’événement: " Obtenir trois boules de même couleur "
12 1
Montrer que p(A) = et p(B) = .
35 7
1 [2] On considère l’expérience suivantes:
On tire au hasard et simultanément deux boules de U1 puis on tire au hasard une boule de U2 .
Soit C l’événement: " Obtenir trois boules rouges "
6
Montrer que p(C ) =
35

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Problème : ( 11 points )
1
On considère la fonction numérique f de la variable réelle x telle que: f (x ) =
x (1 − ln x )
−→ − →
et (C f ) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (0; i ; j ). ( unité : 2cm )
Partie I:
0.5 [1] Montrer que D f =]0; e[∪]e; +∞[ est l’ensemble de définition de f .
0.75 [2] (a) Calculer lim f (x ) et lim f (x ) et interpréter géométriquement les deux résultats trouvés.
x →e x →e
x >e x <e
0.5 (b) Calculer la limite lim f (x ) , puis en déduire que la courbe (C f ) admet une asymptote au voisinage de
x →+∞
+∞ à déterminer.

L .S .M
0.5 (c) Montrer que lim f (x ) = +∞ puis interpréter géométriquement le résultat.
x →0
x >0
( pour calculer la limite, remarquer que x (1 − ln x ) = x − x ln x )
ln x
0.75 [3] (a) Montrer que f ′ (x ) = pour tout x de D f .
x 2 (1 − ln x )2
1 (b) Montrer que f est décroissante sur l’intervalle ]0; 1] et croissante sur chacun des intervalles [1; e[ et ]e; +∞[.
0.25 (c) Dresser le tableau de variation de la fonction f sur D f .

Partie II: Soit g la fonction numérique définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par: g (x ) = 1 − x 2 (1 − ln x )
et soit (Cg ) la courbe représentative de la fonction g dans un repère orthonormé. ( Voir figure )

2
(Cg )

1 ⊃

0 1 2 3
L .S .M

0.5 [1] (a) Déterminer graphiquement le nombre de solutions de l’équation (E) suivante g (x ) = 0 , x ∈]0; +∞[
x 2, 1 2, 2 2, 3 2, 4
0.5 (b) On donne le tableau des valeurs suivant:
g (x ) −0, 14 −0, 02 0, 12 0, 28
Montrer que l’équation (E) admet une solution α tel que 2, 2 < α < 2, 3 .
g (x )
0.25 [2] (a) Vérifier que f (x ) − x = pour tout x de D f .
x (1 − ln x )
0.5 (b) Montrer que la droite (∆) d’équation y = x coupe la courbe (C f ) aux deux points d’abscisses 1 et α.
0.5 [3] (a) Déterminer, à partir de (Cg ), le signe de la fonction g sur l’intervalle [1; α]
et montrer que f (x ) − x ¶ 0 pour tout x de [1; α].

→ −→
1.25 (b) Construire, dans le même repère (0; i ; j ), la droite (∆) et la courbe (C f ).
1
Z pe
1 1 x
0.75 [4] (a) Montrer que d x = ln 2 . ( remarquer que = )
1 x (1 − ln x ) x (1 − ln x ) 1 − ln x
0.75 (b) Calculer, en cm 2 , l’aire du domaine du plan délimité par la courbe (C f ), la droite (∆) et les droites d’équations
p
x = 1 et x = e.

Partie III: On considère la suite numérique (un ) définie par: u0 = 2 et un+1 = f (un ) pour tout n de N.
0.5 [1] Montrer par récurrence que 1 ¶ u n ¶ α pour tout n de N.
0.5 [2] Montrer que la suite (u n ) est décroissante. ( on peut utiliser la question II:[2](c) )
0.75 [3] En déduire que la suite (u n ) est convergente et déterminer sa limite.

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Exercice 1 : ( 3 points )

→ − → − →
On considère, dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O, i ; j ; k ), le plan (P) d’équation:
p
x + y + z + 4 = 0 et la sphère (S) de centre Ω(1; −1; −1) et de rayon 3.
0.75 [1] (a) Calculer la distance d(Ω; (P)) et en déduire que le plan (P) est tangent à la sphère (S).
0.5 (b) Vérifier que H (0; −2; −2) est le point de contact entre le plan (P) et la sphère (S).

[2] On considère les deux points A(2; 1; 1) et B(1; 0; 1) .


−→ −→ − → − → − →
0.75 (a) Vérifier que OA ∧ OB = i − j − k et en déduire que x − y − z = 0 est une équation cartésienne du plan
(OAB).
0.5 (b) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (∆) passant par Ω et orthogonale au plan (OAB).

L .S .M
0.5 (c) Déterminer le triplet des coordonnées de chacun des points d’intersection de la droite (∆) et la sphère (S).

Exercice 2 : ( 3 points )

0.75 [1] Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes C, l’équation: z 2 + 10z + 26 = 0

→ −

[2] On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; e1 ; e2 ), les points A, B, C et Ω
d’affixes respectives a, b, c et ω telles que a = −2 + 2i , b = −5 + i , c = −5 − i et ω = −3.
b−ω
0.5 (a) Montrer que =i .
a−ω
0.5 (b) En déduire la nature du triangle ΩAB.


[3] Soit le point D, l’image du point C par la translation T de vecteur u d’affixe 6 + 4i.
0.5 (a) Montrer que l’affixe d du point D est 1 + 3i.
b−d
0.75 (b) Montrer que = 2 et en déduire que le point A est le milieu du segment [BD].
a−d
Exercice 3 : ( 3 points )
Une urne contient 8 boules: trois boules rouges, trois boules vertes et deux boules blanches.
Les boules sont indiscernables au toucher.
On tire au hasard, successivement et sans remise, deux boules de l’urne.
1.5 [1] On considère l’événement A suivant: " Obtenir au moins une boule blanche "
L .S .M

et l’événement B suivant: " Obtenir deux boules de même couleur ".


13 1
Montrer que p(A) = et que p(B) = .
28 4
[2] Soit X la variable aléatoire qui associe à chaque issue le nombre de boules blanches tirées.
1
0.5 (a) Montrer que p(X = 2) = .
28
1 (b) Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X
et calculer l’espérance mathématique E(X).

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Problème : ( 11 points )
Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur R par: g (x ) = e x − 2x
0.75 [1] Calculer g ′ (x ) pour tout x de R, puis en déduire que g est décroissante sur l’intervalle ]− ∞; ln 2] et croissante
sur l’intervalle [ln 2; +∞[.
0.5 [2] Vérifier que g (ln 2) = 2(1 − ln 2) , puis déterminer le signe de g (ln 2).
0.5 [3] En déduire que g (x ) > 0 pour tout x de R.
x
Partie II: On considère la fonction numérique f définie sur R par: f (x ) =
e x − 2x

→ − →
et soit (C ) la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O; i ; j ). (L’unité: 1 cm).

L .S .M
1
1 [1] (a) Montrer que lim f (x ) = 0 et que lim f (x ) = − .
x →+∞
 x ‹ x →−∞ 2
e
( Remarquer que e x − 2x = x −2 pour tout x de R∗ . )
x
0.5 (b) Interpréter géométriquement chacun des deux résultats précédents.
(1 − x )e x
0.75 [2] (a) Montrer que f ′ (x ) = pour tout x de R.
(e x − 2x )2
0.75 (b) Étudier le signe de f ′ (x ) sur R, puis dresser le tableau de variations de la fonction f sur R.
0.25 (c) Montrer que y = x est une équation de la droite (T ) la tangente à la courbe (C ) au point O origine du
repère.
−→ −→
1 [3] Construire, dans le même repère (O; i ; j ), la droite (T ) et la courbe (C ).
1
On prend ≈ 1, 4 et on admet que la courbe (C ) a deux points d’inflexion: l’abscisse de l’un d’eux
e−2
3
appartient à l’intervalle ]0; 1[ et l’autre est supérieur à .
2
x 1
0.75 [4] (a) Montrer que x e −x ¶ ¶ pour tout x de l’intervalle [0; +∞[.
e x − 2x e −2
Z1
2
0.75 (b) À l’aide d’une intégration par parties, montrer que: x e −x d x = 1 −
0 e
0.5 (c) Soit en cm 2 , A(E) l’aire du domaine du plan délimité par la courbe (C ), l’axe des abscisses et les deux droites
L .S .M

d’équations x = 0 et x = 1.
2 1
Montrer que 1 − ¶ A(E) ¶ .
e e−2
Partie III: Soit h la fonction numérique définie sur l’intervalle ] − ∞; 0] par: h(x ) = f (x )
−1
0.5 [1] Montrer que la fonction h admet une fonction réciproque h définie sur un intervalle J que l’on précisera.

→ − →
0.5 [2] Construire, dans le même repère (O; i ; j ), la courbe (Ch−1 ) représentative de la fonction h−1 .

Partie IV: Soit (un ) la suite numérique définie par: u0 = −2 et un+1 = h(un ) pour tout n de N
0.5 [1] Montrer par récurrence que un ¶ 0 pour tout n de N.
0.75 [2] Montrer que la suite (u n ) est croissante.
( On peut remarquer graphiquement que h(x ) ¾ x pour tout x de l’intervalle ] − ∞; 0]. )
0.75 [3] En déduire que la suite (u n ) est convergente et déterminer sa limite.

20
2ème BAC Session Rattrapage 2015 Prof. Mohamed Lakhdar
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Exercice 1 : ( 3 points )
2
On considère la suite numérique (un ) définie par: u0 = 4 et un+1 = un + 3 pour tout n de N
5
0.5 [1] (a) Montrer par récurrence que un < 5 pour tout n de N.
3
0.75 (b) Vérifier que un+1 − un = (5 − un ) pour tout n de N, puis en déduire que (un ) est croissante.
5
0.25 (c) Déduire que la suite (u n ) est convergente.

[2] Soit (vn ) la suite numérique telle que vn = 5 − un


pour tout n de N.
2
0.75 (a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique de raison , puis écrire vn en fonction de n.
 ‹n 5

L .S .M
2
0.75 (b) En déduire que u n = 5 − pour tout n de N et calculer la limite de la suite (un ).
5
Exercice 2 : ( 3 points )
−→ − → − →
On considère, dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O, i ; j ; k ), le plan (P) d’équation:
2x − z − 2 = 0 et la sphère (S) d’équation x 2 + y 2 + z 2 + 2x − 2z − 7 = 0.
1 [1] Montrer que le centre de la sphère (S) est le point Ω(−1; 0; 1) et que son rayon est 3.
0.5 [2] (a) Calculer la distance du point Ω au plan (P).
0.5 (b) En déduire que le plan (P) coupe la sphère (S) suivant un cercle (Γ ).
1 [3] Montrer que le rayon du cercle (Γ ) est égal à 2 et déterminer le triplet des coordonnées du point H centre du
cercle (Γ ).
Exercice 3 : ( 3 points )

0.75 [1] (a) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes C, l’équation: z 2 − 8z + 32 = 0
0.75 (b) On considère le nombre complexe a tel que a = 4 + 4i.
Écrire le nombre complexe a sous la forme trigonométrique, puis déduire que a 12 est nombre réel négatif.

→ −

[2] On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ), les points A, B et C
d’affixes respectives a, b et c telles que: a = 4 + 4i , b = 2 + 3i et c = 3 + 4i
Soit z l’affixe d’un
′ ′ π
point M du plan et z l’affixe du point M image du point M par la rotation R de centre C et d’angle .
2
L .S .M

0.5 (a) Montrer que z ′ = i z + 7 + i.


0.5 (b) Vérifier que d, l’affixe du point D image du point A par la rotation R, est égale à 3 + 5i.
0.5 (c) Montrer que l’ensemble des points M d’affixe z telles que:
|z − 3 − 5i| = |z − 4 − 4i| est la droite (BC ).
Exercice 4 : ( 3 points )
Une urne contient 5 jetons: deux jetons blancs, deux jetons verts et un jeton rouge.
Les jetons sont indiscernables au toucher.
On tire au hasard, successivement et avec remise, trois jetons de l’urne.
1 [1] Soit A l’événement: " les trois jetons tirés sont de même couleur ".
17
Montrer que p(A) = .
125
2 [2] Soit X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le nombre de jetons blancs tirés.
Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X.

21
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Exercice 5 : ( 8 points )
Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par: g (x ) = 1 − x + x ln x

0.5 [1] (a) Montrer que g (x ) = ln x pour tout x de l’intervalle ]0; +∞[.
0.5 (b) Montrer que g est décroissante sur l’intervalle ]0; 1] et croissante sur l’intervalle [1; +∞[.
0.75 [2] Calculer g (1) et en déduire que g (x ) ¾ 0 pour tout x de ]0; +∞[.
1 2 ln x
Partie II: On considère la fonction numérique f définie sur ]0; +∞[ par: f (x ) = 3 − −
x 2 x
−→ −→
Soit (C ) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O; i ; j ). (L’unité: 1 cm)
0.75 [1] Montrer que lim f (x ) = −∞ et interpréter géométriquement le résultat.

L .S .M
x →0
x >0
3x 2 − 1 − 2x ln x
( pour calculer la limite, remarquer que f (x ) = pour tout x de l’intervalle ]0; +∞[ )
x2
0.75 [2] Montrer que lim f (x ) = 3 et en déduire la nature de la branche infinie de la courbe (C ) au voisinage de
x →+∞
+∞.
2g (x )
0.75 [3] (a) Montrer que f ′ (x ) = pour tout x de l’intervalle ]0; +∞[.
x3
0.25 (b) Interpréter géométriquement le résultat f ′ (1) = 0.
0.5 (c) Montrer que la fonction f est croissante sur l’intervalle ]0; +∞[.

→ − →
0.75 [4] Construire, dans le repère (O; i ; j ), la courbe (C ). On admet que la courbe (C ) possède deux points
d’inflexion, l’abscisse de l’un d’eux est 1 et l’abscisse de l’autre est compris entre 2 et 2, 5. On prend f (0, 3) = 0.
Ze
2 ln x
0.5 [5] (a) Montrer que dx = 1 .
1 x
0.75 (b) Calculer en cm 2 , l’aire du domaine plan délimité par la courbe (C ), l’axe des abscisses et les deux droites
d’équations x = 1 et x = e.

1 ln (x 2 )
[6] Soit h la fonction numérique définie sur R∗ par: h(x ) = 3 − −
x2 |x |
0.75 (a) Montrer que la fonction h est paire et que h(x ) = f (x ) pour tout x de l’intervalle ]0; +∞[.

→ −

0.5 (b) Construire, dans le même repère (O; i ; j ), la courbe (C ′ ) représentative de la fonction h.
L .S .M

22
2ème BAC Session Normale 2016 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (1/2)

Exercice 1 : ( 3 points )
3 + un
On considère la suite numérique (un ) définie par: u0 = 2 et un+1 = pour tout n de N.
5 − un
4(un − 3)
0.75 [1] Vérifier que u n+1 − 3 = pour tout n de N, puis montrer par récurrence que un < 3 pour tout n
2 + (3 − un )
de N.
un − 1
[2] Soit (vn ) la suite numérique définie par: vn = pour tout n de N
3 − un
 ‹n
1 1
0.75 (a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique de raison , puis déduire que vn = pour tout n de N.

L .S .M
2 2
1 + 3vn
0.5 (b) Montrer que u n = pour tout n de N, puis écrire un en fonction de n.
1 + vn
0.5 (c) Déterminer la limite de la suite (u n ).

Exercice 2 : ( 3 points )

→ − → − →
On considère, dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O, i ; j ; k ), les points A(2; 1; 3) , B(3; 1; 1)
et C (2; 2; 1) et la sphère (S) d’équation: x 2 + y 2 + z 2 − 2x + 2y − 34 = 0 .
−→ −→ −
→ → −
− →
0.5 [1] (a) Montrer que: AB ∧ AC = 2 i + 2 j + k .
0.5 (b) Montrer que 2x + 2y + z − 9 = 0 est une équation cartésienne du plan (ABC ).
0.5 [2] (a) Montrer que le centre de la sphère (S) est le point Ω(1; −1; 0) et que son rayon est 6.
0.5 (b) Montrer que d(Ω; (ABC )) = 3 et en déduire que le plan (ABC ) coupe la sphère (S) suivant un cercle (Γ ).
0.5 [3] (a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (∆) passant par le point Ω et orthogonale au plan
(ABC ).
0.5 (b) Montrer que le centre du cercle (Γ ) est le point B.

Exercice 3 : ( 3 points )

0.75 [1] Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes C, l’équation: z 2 − 4z + 29 = 0



→ −

[2] On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (O; e1 ; e2 ), les points Ω, A et B d’affixes
L .S .M

respectives ω, a et b tels que ω = 2 + 5i , a = 5 + 2i et b = 5 + 8i .


0.75 (a) Soit u le nombre complexe tel que u = b−ω .
π
Vérifier que u = 3 + 3i, puis montrer que ar g u ≡ [2π] .
4
0.25 (b) Déterminer un argument du nombre complexe u le conjugué du nombre complexe u.
 ‹
b−ω π
0.75 (c) Vérifier que a − ω = u , puis en déduire que ΩA = ΩB et que ar g ≡ [2π] .
a−ω 2
π
0.5 (d) On considère la rotation R de centre Ω et d’angle .
2
Déterminer l’image du point A par la rotation R.
Exercice 4 : ( 3 points )
Une urne contient 10 boules indiscernables au toucher, quatre rouges et six vertes.
On considère l’expérience suivante: « On tire au hasard et simultanément deux boules de l’urne. »
1 [1] Soit A l’événement: " Les deux boules tirées sont rouges "
2
Montrer que p(A) = .
15
[2] Soit X la variable aléatoire qui associe chaque tirage au nombre de boules rouges restantes dans l’urne après le
tirage des deux boules.
0.5 (a) Montrer que l’ensemble des valeurs que prend la variable aléatoire X est {2; 3; 4}.
8
1.5 (b) Montrer que p(X = 3) = puis déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X.
15

23
2ème BAC Session Normale 2016 Prof. Mohamed Lakhdar
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Problème : ( 8 points )
On considère la fonction numérique f définie sur R par: f (x ) = 2x − 2 + e 2x − 4e x

→ − →
et soit (C f ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). (L’unité : 1 cm)
Partie I:
0.25 [1] (a) Montrer que lim f (x ) = −∞ .
x →−∞
0.5 (b) Montrer que la droite (D) d’équation y = 2x − 2 est asymptote à la courbe (C f ) au voisinage de −∞.
0.5 [2] (a) Montrer que lim f (x ) = +∞ .
x →+∞
f (x )
0.5 (b) Montrer que lim = +∞ , puis interpréter géométriquement le résultat.
x →+∞ x

L .S .M
′ 2
0.5 [3] (a) Montrer que f (x ) = 2 (e x − 1) pour tout x de R.
0.25 (b) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur R. ( Remarquer que f ′ (0) = 0 )
0.75 (c) Montrer qu’il existe un unique nombre réel α de l’intervalle ]1; ln 4[ tel que f (α) = 0.
0.5 [4] (a) Montrer que la courbe (C f ) se trouve au dessus de la droite (D) sur l’intervalle ] ln 4; +∞[ et au dessous
de la droite (D) sur l’intervalle ] − ∞; ln 4[.
0.5 (b) Montrer que la courbe (C f ) admet un unique point d’inflexion de couple de coordonnées (0; −5).

→ − →
0.75 (c) Construire la droite (D) et la courbe (C f ) dans le même repère (O; i ; j ).
( On prend ln 4 ≈ 1, 4 et α ≈ 1, 3 )
Z ln 4
 9
0.5 [5] (a) Montrer que e 2x − 4e x d x = − .
0 2
0.5 (b) Calculer en cm 2 , l’aire du domaine plan délimité par la courbe (C f ), la droite (D), l’axe des ordonnées et la
droite d’équation x = ln 4.

Partie II:
0.5 [1] (a) Résoudre l’équation différentielle (E) : y ′′ − 3y ′ + 2y = 0.
0.5 (b) Déterminer la solution g de l’équation (E) qui vérifie les deux conditions g (0) = −3 et g ′ (0) = −2 .

[2] Soit h la fonction numérique définie sur l’intervalle ] ln 4; +∞[ par: h(x ) = ln e 2x − 4e x

0.75 (a) Montrer que la fonction h admet une fonction réciproque h−1 et que h−1 est définie sur R.
′
L .S .M

0.75 (b) Vérifier que h(ln 5) = ln 5 puis déterminer h−1 (ln 5).

24
2ème BAC Session Rattrapage 2016 Prof. Mohamed Lakhdar
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Exercice 1 : ( 3 points )
1 15
On considère la suite numérique (un ) définie par: u0 = 2 et un+1 = un + pour tout n de N.
16 16
0.5 [1] (a) Montrer par récurrence que u n > 1 pour tout n de N.
15
0.5 (b) Vérifier que un+1 − un = − (un − 1) pour tout n de N, puis montrer que (un ) est décroissante.
16
0.25 (c) En déduire que la suite (u n ) est convergente.

[2] Soit (vn ) une suite numérique telle que vn = un − 1 pour tout n de N.
1
1 (a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique de raison , et exprimer vn en fonction de n.
 ‹n 16

L .S .M
1
0.75 (b) Montrer que u n = 1 + pour tout n de N, puis déterminer la limite de la suite (un ).
16
Exercice 2 : ( 3 points )

→ −→ − →
On considère, dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O, i ; j ; k ), les deux points A(1; 3; 4) et
B(0; 1; 2).
−→ −→ −
→ → −
− →
0.5 [1] (a) Montrer que: OA ∧ OB = 2 i − 2 j + k
0.5 (b) Montrer que 2x − 2y + z = 0 est une équation cartésienne du plan (OAB).
0.5 [2] Soit la sphère (S) d’équation: x 2 + y 2 + z 2 − 6x + 6y − 6z + 2 = 0 .
Montrer que le centre de la sphère (S) est le point Ω(3; −3; 3) et que son rayon est 5.
0.75 [3] (a) Montrer que le plan (OAB) est tangent à la sphère (S).
0.75 (b) Déterminer le triplet des coordonnées de H , le point de contact du plan (OAB) et de la sphère (S).

Exercice 3 : ( 3 points )

0.75 [1] Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes C l’équation: z 2 − 8z + 41 = 0



→ −

[2] On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (O; u ; v ), les points A, B, C et Ω d’affixes
respectives a, b, c et ω telles que: a = 4 + 5i , b = 3 + 4i , c = 6 + 7i et ω = 4 + 7i .
c−b
0.75 (a) Calculer et déduire que les points A, B et C sont alignés.
a−b
L .S .M

′ ′
0.75 (b) Soit z l’affixe d’un point M du plan et z l’affixe du point M l’image de M par la rotation R de centre Ω et
π
d’angle − . Montrer que z ′ = −i z − 3 + 11i .
2
a−ω
0.75 (c) Déterminer l’image du point C par la rotation R, puis donner une forme trigonométrique du nombre .
c−ω
Exercice 4 : ( 3 points )
Une urne contient 10 boules indiscernables au toucher, portant les nombres: 1; 2; 2; 3; 3; 3; 4; 4; 4; 4.
On considère l’expérience suivante: « On tire au hasard, successivement et sans remise, deux boules de l’urne. »
1 [1] Soit A l’événement: " Obtenir deux boules portant des nombres pairs "
1
Montrer que p(A) = .
3
2 [2] On répète l’expérience précédente trois fois, en remettant à chaque fois les boules tirées dans l’urne.
Soit X la variable aléatoire qui associe chaque issue au nombre de fois où l’événement A se réalise.
4
Montrer que p(X = 1) = puis déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X.
9

25
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Problème : ( 8 points )
2
Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur ]0; +∞[ par: g (x ) = − 1 + 2 ln x
x
Le tableau ci-dessous est le tableau de variations de la fonction g sur l’intervalle ]0; +∞[.

x 0 1 +∞

g (x ) − 0 +
+∞ +∞

g (x )

L .S .M
g (1)
0.25 [1] Calculer g (1).
0.75 [2] Déduire à partir du tableau que: g (x ) > 0 pour tout x de ]0; +∞[.

Partie II: On considère la fonction numérique f définie sur ]0; +∞[ par: f (x ) = 3 − 3x + 2(x + 1) ln x

→ −→
Soit (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). (L’unité: 2 cm)
0.75 [1] Montrer que lim f (x ) = −∞ et donner une interprétation géométrique de ce résultat.
x →0
x >0
0.5 [2] (a) Montrer que lim f (x ) = +∞ .
x →+∞ •  ‹ ˜
3 1
( Pour calculer la limite, on peut remarquer que: f (x ) = x −3+2 1+ ln x )
x x
0.5 (b) Montrer que la courbe (C ) admet une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées au voisinage de
+∞.
0.75 [3] (a) Montrer que f ′ (x ) = g (x ) pour tout x de ]0; +∞[.
0.75 (b) En déduire que la fonction f est croissante sur ]0; +∞[, puis dresser son tableau de variations.
0.5 [4] (a) Montrer que I(1; 0) est un point d’inflexion de la courbe (C ).
0.25 (b) Montrer que y = x − 1 est une équation cartésienne de (T ) la droite tangente à la courbe (C ) au point
I.

→ −→
0.75 (c) Construire, dans le même repère (O; i ; j ), la droite (T ) et la courbe (C ).
Z 2
x
L .S .M

7
0.5 [5] (a) Montrer que 1+ dx = .
1 2 4
Z2
7
0.75 (b) À l’aide d’une intégration par parties, montrer que: (x + 1) ln x d x = 4 ln 2 −
1 4
0.5 (c) Calculer, en cm 2 , l’aire du domaine du plan délimité par la courbe (C ), l’axe des abscisses, et les deux droites
d’équations x = 1 et x = 2 .
3
0.5 [6] Résoudre graphiquement l’inéquation: (x + 1) ln x ¾ (x − 1) ; x ∈]0; +∞[
2

26
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Exercice 1 : ( 3 points )

→ −→ − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ), on considère le plan (P) passant par le point
p
A(0; 1; 1) et dont −

u (1; 0; −1) est un vecteur normal et la sphère (S) de centre le point Ω(0; 1; −1) et de rayon 2.
0.5 [1] (a) Montrer que x − z + 1 = 0 est une équation cartésienne du plan (P).
0.75 (b) Montrer que le plan (P) est tangent à la sphère (S) et vérifier que B(−1; 1; 0) est le point de contact.
0.25 [2] (a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (∆) passant par le point A et orthogonale au plan
(P).
0.75 (b) Montrer que la droite (∆) est tangente à la sphère (S) au point C (1; 1; 0).
−→ −→ −

0.75 [3] Montrer que OC ∧ OB = 2 k et en déduire l’aire du triangle OC B.

L .S .M
Exercice 2 : ( 3 points )

Une urne contient huit boules indiscernables au toucher portant cha-


0 2 2 2
cune un nombre comme indiqué sur la figure ci-contre.
On tire au hasard, simultanément, trois boules de l’urne.
0 1 2 4

1.5 [1] Soit A l’événement: « Parmi les trois boules tirées, aucune boule ne porte le nombre 0 »,
et soit B l’événement: « Le produit des nombres portés par les trois boules tirées est égal à 8 ».
5 1
Montrer que p(A) = et que p(B) = .
14 7
[2] Soit X la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le produit des nombres portés par les trois boules tirées.
3
0.5 (a) Montrer que p(X = 16) = .
28
1 (b) Le tableau ci-dessous concerne la loi de probabilité de la variable aléatoire X.

xi 0 4 8 16
3
p(X = x i )
28
L .S .M

Recopier sur votre copie et compléter le tableau en justifiant chaque réponse.


Exercice 3 : ( 3 points )
p p €p Š
On considère les nombres complexes a et b tels que: a = 3+i et b= 3−1+ 3+1 i .
0.25 [1] (a) Vérifier que b = (1 + i)a .
p 5π
0.5 (b) En déduire que |b| = 2 2 et que ar g b ≡ [2π] .
p 12 p
5π 6− 2
0.5 (c) En déduire, de ce qui précède, que cos = .
12 4

→ −
[2] Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ).

p
On considère les points A et B d’affixes respectives a et b et le point C d’affixe c telle que c = −1 + i 3 .
 ‹
−→ −→ π
0.75 (a) Vérifier que c = ia et en déduire que OA = OC et que OA, OC ≡ [2π] .
2
−→
0.5 (b) Montrer que le point B est l’image du point A par la translation de vecteur OC .
0.5 (c) En déduire que le quadrilatère OABC est un carré.

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Problème : ( 11 points )
Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par: g (x ) = x 2 + x − 2 + 2 ln x
0.25 [1] Vérifier que g (1) = 0 .
1 [2] À partir du tableau de variations de la fonction g ci-dessous:

x 0 +∞

g (x ) +
+∞

g (x )

L .S .M
−∞
Montrer que g (x ) ¶ 0 pour tout x appartenant à l’intervalle ]0; 1]
et que g (x ) ¾ 0 pour tout x appartenant à l’intervalle [1; +∞[.
 ‹
2
Partie II: On considère la fonction numérique f définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par: f (x ) = x + 1 − ln x
x

→ − →
Soit (C ) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O; i ; j ). (l’unité : 1 cm )
0.5 [1] Montrer que lim f (x ) = +∞ et interpréter géométriquement le résultat.
x →0
x >0
0.25 [2] (a) Montrer que lim f (x ) = +∞
x →+∞
0.75 (b) Montrer que la courbe (C ) admet au voisinage de +∞ une branche parabolique de direction asymptotique
celle de la droite (D) d’équation y = x .
g (x )
1 [3] (a) Montrer que f ′ (x ) = pour tout x appartenant à l’intervalle ]0; +∞[.
x2
0.75 (b) Montrer que f est décroissante sur l’intervalle ]0; 1] et croissante sur l’intervalle [1; +∞[.
0.25 (c) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur l’intervalle ]0; +∞[.
 ‹
2
0.5 [4] (a) Résoudre dans l’intervalle ]0; +∞[ l’équation 1− ln x = 0 .
x
0.5 (b) En déduire que la courbe (C ) coupe la droite (D) en deux points dont on déterminera les coordonnées.
L .S .M

0.75 (c) Montrer que f (x ) ¶ x pour tout x appartenant à l’intervalle [1; 2] et en déduire la position relative de
la courbe (C ) et de la droite (D) sur l’intervalle [1; 2].

→ −→
1 [5] Construire , dans le même repère (O; i ; j ), la droite (D) et la courbe (C ).
( On admettra que la courbe (C ) possède un seul point d’inflexion dont l’abscisse est comprise entre 2, 4 et 2, 5
)
Z2
ln x 1
0.5 [6] (a) Montrer que d x = (ln 2)2 .
1 x 2
2
0.25 (b) Montrer que la fonction H : x 7→ 2 ln x − x est une fonction primitive de la fonction h : x 7→ − 1 sur
x
l’intervalle ]0; +∞[.
Z 2 ‹
2
0.5 (c) Montrer, à l’aide d’une intégration par parties, que: − 1 ln x d x = (1 − ln 2)2
1 x
0.5 (d) Calculer, en cm 2 , l’aire du domaine plan délimité par la courbe (C ), la droite (D) et les droites d’équations
x = 1 et x = 2.
p
Partie III: On considère la suite numérique (un ) définie par: u0 = 3 et un+1 = f (un ) pour tout entier
naturel n.
0.5 [1] Montrer par récurrence que 1 ¶ un ¶ 2 pour tout entier naturel n.
0.5 [2] Montrer que la suite (u n ) est décroissante. (On pourra utiliser le résultat de la question II-4-(c))
0.75 [3] En déduire que la suite (u n ) est convergente et déterminer sa limite.

28
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Exercice 1 : ( 3 points )

→ −→ −→
L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ).
On considère la sphère (S) d’équation x 2 + y 2 + z 2 − 2x − 2y − 2z − 1 = 0 et le plan (P) d’équation y − z = 0 .
0.5 [1] (a) Montrer que le centre de la sphère (S) est le point Ω(1; 1; 1) et que son rayon est 2.
0.5 (b) Calculer d(Ω; (P)) et en déduire que le plan (P) coupe la sphère (S) suivant un cercle (C ).
0.5 (c) Déterminer le centre et le rayon du cercle (C ).

[2] Soit (∆) la droite passant par le point A(1; −2; 2) et orthogonale au plan (P).
0.25


(a) Montrer que u (0; 1; −1) est un vecteur directeur de la droite (∆).
−→ − p
0.75
→ −

(b) Montrer que kΩA ∧ u k = 2k u k et en déduire que la droite (∆) coupe la sphère (S) en deux points.

L .S .M
0.5 (c) Déterminer le triplet des coordonnées de chacun des points d’intersection de la droite (∆) et de la sphère
(S).
Exercice 2 : ( 3 points )

Une urne contient dix boules indiscernables au toucher:


cinq boules blanches, trois boules rouges et deux boules vertes. V R R B B
( Voir la figure ci-contre )
On tire au hasard, simultanément, quatre boules de l’urne. V R B B B

1.5 [1] On considère l’événement A: " Parmi les quatre boules tirées, il y a une seule boule verte ",
et soit B l’événement: " Parmi les quatre boules tirées, il y a exactement trois boules de même couleur ".
8 19
Montrer que p(A) = et que p(B) = .
15 70
[2] Soit X la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le nombre de boules vertes tirées.
2
0.5 (a) Montrer que p(X = 2) = .
15
4
1 (b) Déterminer la loi de probabilité de X et montrer que l’espérance mathématique E(X) est égale à .
5
Exercice 3 : ( 3 points )
L .S .M

0.75 [1] Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes C, l’équation z 2 + 4z + 8 = 0


→ −
− →
[2] On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ), les points A, B et C
d’affixes respectives a, b et c telles que: a = −2 + 2i , b = 4 − 4i et c = 4 + 8i .
0.5 (a) Soit z l’affixe d’un point M du plan et z ′ l’affixe du point M ′ image de M par la rotation R de centre A et
π
d’angle − . Montrer que z ′ = −i z − 4 .
2
0.75 (b) Vérifier que le point B est l’image du point C par la rotation R et en déduire la nature du triangle ABC .

[3] Soit ω l’affixe du point Ω le milieu du segment [BC ].


0.5 (a) Montrer que |c − ω| = 6 .
0.5 (b) Montrer que l’ensemble des points M d’affixe z telles que: |z − ω| = 6 est le cercle circonscrit au triangle
ABC .
Exercice 4 : ( 2,5 points )
1
On considère la suite numérique (un ) définie par: u0 = 17 et un+1 = un + 12 pour tout n de N.
4
0.5 [1] (a) Montrer par récurrence que un > 16 pour tout n de N.
0.5 (b) Montrer que la suite (u n ) est décroissante et en déduire qu’elle est convergente.

[2] Soit (vn ) la suite numérique telle que vn = un − 16 pour tout n de N.


0.5 (a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique.
 ‹n
1
0.5 (b) En déduire que un = 16 + pour tout n de N, puis déterminer la limite de la suite (un ).
4
0.5 (c) Déterminer la plus petite valeur du nombre entier naturel n pour laquelle u n < 16, 0001 .

29
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PC - SVT page (2/2)

Problème : ( 8,5 points )


Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur R par: g (x ) = 1 − (x + 1)2 e x .
0.25 [1] Vérifier que g (0) = 0 .
1 [2] À partir de la représentation graphique (Cg ) de la fonction g ( voir la figure ci-dessous ):

b
b
1

0 b

−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3

L .S .M
−1

(Cg )
−2

Montrer que g (x ) ¾ 0 pour tout x appartenant à l’intervalle ] − ∞; 0]


et que g (x ) ¶ 0 pour tout x appartenant à l’intervalle [0; +∞[.

Partie II: On considère la fonction numérique f définie sur R par:



f (x ) = x + 1 − x 2 + 1 e x


→ − →
Soit (C f ) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O; i ; j ). (l’unité : 2 cm )
 x x 2
0.75 [1] (a) Vérifier que f (x ) = x +1−4 e 2 −e x pour tout x de R, puis en déduire que lim f (x ) = −∞ .
2 x →−∞
0.5 (b) Calculer lim [ f (x ) − (x + 1)] et en déduire que la droite (D) d’équation y = x + 1 est asymptote à
x →−∞
la courbe (C f ) au voisinage de −∞.
0.25 (c) Montrer que la courbe (C f ) se trouve au-dessous de la droite (D).
0.5 [2] (a) Montrer que lim f (x ) = −∞ .
x →+∞ •  ‹ ˜
1 1
( On peut écrire f (x ) sous la forme x 1 + − x + ex )
x x
L .S .M

0.25 (b) Montrer que la courbe (C f ) admet au voisinage de +∞, une branche parabolique de direction asymptotique
à préciser.
0.75 [3] (a) Montrer que f ′ (x ) = g (x ) pour tout x de R.
0.75 (b) Montrer que la fonction f est croissante sur ] − ∞; 0] et décroissante sur [0; +∞[, puis dresser le tableau
de variations de la fonction f sur R.
0.75 (c) Montrer que la courbe (C f ) possède deux points d’inflexion d’abscisses −3 et −1.
−→ −→
1 [4] Construire, dans le même repère (O; i ; j ), la droite (D) et la courbe (C f ).
( On prend f (−3) ≈ −2, 5 et f (−1) ≈ −0, 75 )
x x
0.5 [5] (a) Vérifier que H : x 7→ (x − 1)e est une fonction primitive de la fonction h : x 7→ x e sur R, puis montrer
Z0
2
que x ex d x = − 1 .
−1 e
Z0  ‹
2
0.75 (b) À l’aide d’une intégration par parties, montrer que: (x 2 + 1)e x d x = 3 1 −
−1 e
0.5 (c) Calculer, en cm 2 , l’aire du domaine plan délimité par la courbe (C f ), la droite (D), l’axe des ordonnées et
la droite d’équation x = −1.

30
2ème BAC Session Normale 2018 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (1/2)

Exercice 1 : ( 3 points )

→ − → − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ), on considère les points:
A(0; −2; −2) , B(1; −2; −4) et C (−3; −1; 2) .
−→ −→ −
→ −
→ −

1 [1] Montrer que AB ∧ AC = 2 i + 2 j + k , puis en déduire que l’équation 2x + 2y + z + 6 = 0 est une équation
cartésienne du plan (ABC ).
2 2 2
0.5 [2] Soit (S) la sphère d’équation x + y + z −2x −2z −23 = 0 . Vérifier que le centre de la sphère (S) est Ω(1; 0; 1)
et que son rayon est R = 5.
(
x = 1 + 2t

L .S .M
0.25 [3] (a) Vérifier que y = 2t (t ∈ R) est une représentation paramétrique de la droite (∆) passant par
z =1+t
Ω et orthogonale au plan (ABC ).
0.5 (b) Déterminer les coordonnées de H point d’intersection de la droite (∆) et du plan (ABC ).

0.75 [4] Vérifier que d(Ω; (ABC )) = 3 , puis montrer que le plan (ABC ) coupe la sphère (S) suivant un cercle de rayon
4 et de centre à déterminer.
Exercice 2 : ( 3 points )

0.75 [1] Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation: 2z 2 + 2z + 5 = 0



→ −

[2] Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct (O; u ; v ), on considère R la rotation de centre O

et d’angle .
3
p
1 3
0.25 (a) Écrire, sous la forme trigonométrique, le nombre complexe d = − + i
2 2
1 3
0.5 (b) Soient le point A d’affixe a = − + i et B l’image de A par la rotation R. Soit b l’affixe du point B.
2 2
Montrer que b = d.a .
−→
L .S .M

[3] Soient t la translation de vecteur OA, le point C l’image de B par t et c l’affixe du point C .
 p 
1 3
0.75 (a) Vérifier que c = b + a , puis en déduire que c = a + i . ( on pourra utiliser la question 2 − (b).)
2 2
 ‹
c
0.75 (b) Déterminer ar g , puis en déduire que le triangle OAC est un triangle équilatéral.
a
Exercice 3 : ( 3 points )
Une urne contient 9 boules indiscernables au toucher: cinq boules rouges portant les nombres 2; 2; 2; 1; 1 et quatre
boules blanches portant les nombres 2; 2; 2; 1.
On considère l’expérience suivante: On tire au hasard, simultanément, 3 boules de l’urne.
Soient les événement: A: " Les trois boules tirées ont la même couleur ", B: " Les trois boules tirées portent le même
nombre " et C : " Les trois boules tirées ont la même couleur et portent le même nombre "
1 1 1
1.5 [1] Montrer que: p(A) = , p(B) = et p(C ) = .
6 4 42
[2] On répète l’expérience précédente 3 fois, en remettant les trois boules tirées dans l’urne après chaque tirage.
On considère la variable aléatoire X qui est égale au nombre de réalisation de l’événement A.

0.5 (a) Déterminer les deux paramètres de la variable aléatoire binomiale X.


25
1 (b) Montrer que: p(X = 1) = et calculer p(X = 2) .
72

31
2ème BAC Session Normale 2018 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (2/2)

Problème : ( 11 points )
Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur R comme suit: g (x ) = e x − x 2 + 3x − 1
Le tableau ci-dessous représente le tableau de variations de la fonction g .
x −∞ +∞
g ′ (x ) +
+∞
g (x )

−∞

L .S .M
0.25 [1] Vérifier que g (0) = 0 .

0.5 [2] Déterminer le signe de g (x ) sur chacun des intervalles ] − ∞; 0] et [0; +∞[.

Partie II: Soient f la fonction numérique définie sur R comme suit: f (x ) = (x 2 − x )e −x + x


−→ − →
Soit (C ) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( L’unité : 1 cm )
x2 x
0.5 [1] (a) Vérifier que f (x ) = − + x pour tout x de R, puis montrer que lim f (x ) = +∞ .
ex ex x →+∞

0.75 (b) Calculer lim ( f (x ) − x ) , puis en déduire que la courbe (C ) admet une asymptote (D) au voisinage de
x →+∞
+∞ d’équation y = x .
x 2 − x + x ex
0.5 (c) Vérifier que f (x ) = pour tout x de R, puis calculer lim f (x ) .
ex x →−∞

f (x )
0.5 (d) Montrer que lim = −∞ , puis interpréter géométriquement le résultat.
x →−∞ x
0.25 [2] (a) Vérifier que f (x ) − x et x 2 − x ont le même signe, pour tout x de R.
(b) En déduire que (C ) est au dessus de (D) sur chacun des intervalles ] − ∞; 0] et [1; +∞[ et en dessous de
0.5 (D) sur l’intervalle [0; 1].

0.75 [3] (a) Montrer que, pour tout x de R, on a: f ′ (x ) = g (x )e −x .


L .S .M

0.5 (b) En déduire que f est décroissante sur ] − ∞; 0] et croissante sur [0; +∞[.
0.25 (c) Dresser le tableau de variations de la fonction f .

0.25 [4] (a) Vérifier que f ′′ (x ) = (x 2 − 5x + 4)e −x pour tout x de R.


0.5 (b) En déduire que la courbe (C ) admet deux points d’inflexion d’abscisses respectives 1 et 4.

→ −

1 [5] Construire (D) et (C ) dans le même repère (O; i ; j ). ( On prend f (4) ≃ 4.2 )

0.5 [6] (a) Montrer que la fonction H : x 7→ (x 2 +2x +2)e −x est une fonction primitive de la fonction h : x 7→ −x 2 e −x
Z 1
2e − 5
sur R, puis en déduire que x 2 e −x d x = .
0 e
Z 1
e −2
0.75 (b) À l’aide d’une intégration par parties, montrer que: x e −x d x = .
0 e
2
0.75 (c) Calculer, en cm , l’aire du domaine plan délimité par (C ), (D) et les deux droites d’équations x = 0 et x = 1.

1
Partie III: Soit la suite numérique (un ) définie comme suit: u0 = et un+1 = f (un ) pour tout n de N
2
0.75 [1] Montrer que 0 ¶ u n ¶ 1 , pour tout n de N. ( On pourra utiliser le résultat de la question I I − 3 − b )

0.5 [2] Montrer que la suite (u n ) est décroissante.

0.75 [3] En déduire que (u n ) est convergente et déterminer sa limite.

32
2ème BAC Session Rattrapage 2018 Prof. Mohamed Lakhdar
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Exercice 1 : ( 3 points )
−→ −→ − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ), on considère la sphère (S) de centre Ω(2; 1; 2)
et de rayon 3 et le plan (P) passant par le point A(−1; 0; 3) et de vecteur normal −

u (4; 0; −3).
0.5 [1] Montrer que l’équation de la sphère (S) est: x 2 + y 2 + z 2 − 4x − 2y − 4z = 0 .
0.5 [2] Vérifier qu’une équation cartésienne du plan (P) est: 4x − 3z + 13 = 0 .
(
x = 2 + 4t
0.5 [3] (a) Vérifier que y =1 (t ∈ R) est une représentation paramétrique de la droite (∆) passant par
z = 2 − 3t
Ω et orthogonale au plan (P).

L .S .M
0.5 (b) Déterminer les coordonnées du point H l’intersection de la droite (∆) et du plan (P).
0.25 [4] (a) Calculer d(Ω; (P)) .
0.75 (b) Montrer que le plan (P) est tangent à la sphère (S) en un point à déterminer.

Exercice 2 : ( 3 points )
p
0.75 [1] Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation: z 2 − 2 2z + 4 = 0

→ −

[2] Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct (O; u ; v ), on considère le point A d’affixe:
p π
a= 2(1 − i) et R la rotation de centre O et d’angle .
3
0.25 (a) Écrire, sous la forme trigonométrique, le nombre a .
  ‹  ‹‹
π π
0.5 (b) Vérifier que l’affixe du point B l’image du point A par la rotation R est: b = 2 cos + i sin .
12 12
p
2 2
0.5 [3] (a) On considère le point C d’affixe c = 1 + i . Montrer que b − c = 2 3 .
−→
0.5 (b) Soient t la translation de vecteur OC et le point D l’image de B par la translation t .
Montrer que OD = |b + c| .
p
0.5 (c) En déduire que OD × BC = 2 3 .

Exercice 3 : ( 3 points )
Une urne contient 12 boules, indiscernables au toucher, distribuées comme suit: 3 boules rouges portant chacune le
nombre 1, 3 boules rouges portant chacune le nombre 2 et 6 boules vertes portant chacune le nombre 2.
L .S .M

On tire au hasard, simultanément, deux boules de l’urne et on considère les événements suivant:
A: " Obtenir deux boules portant le même nombre ", B: " Obtenir deux boules de couleurs différentes "
et C : " Obtenir deux boules portant deux nombres dont la somme est 3 ".
13 6
1.5 [1] Montrer que: p(A) = et p(B) = et calculer p(C ) .
22 11
3
0.5 [2] (a) Montrer que p(A ∩ B) = .
11
0.5 (b) Est ce que les événements A et B sont indépendants? Justifier votre réponse.
0.5 (c) Sachant que l’événement B est réalisé, calculer la probabilité d’obtenir deux boules portant le même nombre.

Exercice 4 : ( 2 points )

0.5 [1] (a) Montrer que la fonction H : x 7→ x e x est une fonction primitive de la fonction h : x 7→ (x + 1)e x sur R.
Z 1
0.5 (b) En déduire que (x + 1)e x d x = e .
0
Z 1
1 [2] À l’aide d’une intégration par parties, calculer (x 2 + 2x − 1)e x d x .
0

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Problème : ( 9 points )
Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur l’intervalle ]0; +∞[ comme suit: g (x ) = x 3 − 1 − 2 ln2 x + 2 ln x
Le tableau ci-dessous est le tableau de variations de la fonction g sur l’intervalle ]0; +∞[.
x 0 +∞
g ′ (x ) +
+∞
g (x )

−∞

L .S .M
0.25 [1] Calculer g (1) .
0.5 [2] À partir de ce tableau, déterminer le signe de g (x ) sur chacun des intervalles ]0; 1] et [1; +∞[.
 ‹
1 1 ln x 2
Partie II: On considère la fonction numérique f définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par: f (x ) = x − + +
2 2x 2 x
−→ −→
Soit (C ) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O; i ; j ).
0.5 [1] (a) Vérifier que lim f (x ) = +∞ .
x →+∞
1
0.5 (b) Montrer que la droite (D) d’équation y = x − est asymptote à la courbe (C ) au voisinage de +∞.
2
0.25 (c) Déterminer la position relative de la droite (D) et de la courbe (C ).
0.75 [2] Montrer que lim f (x ) = +∞ et interpréter géométriquement le résultat.
x →0
x >0

′ g (x )
1 [3] (a) Montrer que f (x ) = , pour tout x de ]0; +∞[.
x3
0.5 (b) Montrer que f est décroissante sur l’intervalle ]0; 1] et croissante sur l’intervalle [1; +∞[.
0.5 (c) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur l’intervalle [1; +∞[.

→ − →
1 [4] Construire, dans le repère (O; i ; j ), la droite (D) et la courbe (C ).
( L’unité : 1 cm )

Partie III:
L .S .M

On considère la fonction numérique h définie sur ]0; +∞[ par: h(x ) = f (x ) − x


0.25 [1] (a) Vérifier que h(1) = 0 .
3
+
(Ch )
2 +

1 +

−1 0 1 2 3 4 5
+ + + + + + +
−1
y=
+ 2
−1

0.75 (b) Dans la figure ci-dessus, (Ch ) est la représentation graphique de la fonction h. Déterminer le signe de h(x )
sur chacun des intervalles ]0; 1] et [1; +∞[, puis en déduire que pour tout x de [1; +∞[, on a f (x ) ¶ x .

[2] On considère la suite numérique (u n ) définie comme suit: u 0 = e et un+1 = f (un ) pour tout n de N
0.75 (a) Montrer, par récurrence, que 1 ¶ u n ¶ e , pour tout n de N.
0.75 (b) Montrer que la suite (u n ) est décroissante. ( On pourra utiliser le résultat de la question I I I − 1 − b )
0.75 (c) En déduire que la suite (u n ) est convergente, puis déterminer sa limite.

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Exercice 1 : ( 3 points )

→ − → − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ), on considère les points:
A(1; −1; −1) , B(0; −2; 1) et C (1; −2; 0) .
−→ −→ − → − → − →
0.75 [1] (a) Montrer que AB ∧ AC = i + j + k .
0.5 (b) En déduire que x + y + z + 1 = 0 est une équation cartésienne du plan (ABC ).
0.75 [2] Soit (S) la sphère d’équation x 2 + y 2 + z 2 − 4x + 2y − 2z + 1 = 0 .
p
Montrer que le centre de la sphère (S) est le point Ω(2; −1; 1) et que son rayon est R = 5.
0.5 [3] (a) Calculer d(Ω; (ABC )) la distance de Ω au plan (ABC ).
0.5 (b) En déduire que le plan (ABC ) coupe la sphère (S) suivant un cercle (Γ ).

L .S .M
( la détermination du centre et du rayon de (Γ ) n’est pas demandée )
Exercice 2 : ( 3 points )

2
0.75 [1] Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes C, l’équation: z − 2z + 4 = 0 .
→ −
− →
[2] Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ), on considère les points A , B , C et D
p p p
d’affixes respectives a = 1 − i 3 , b = 2 + 2i , c = 3 + i et d = −2 + 2 3
p
0.5 (a) Vérifier que a − d = − 3(c − d) .
0.25 (b) En déduire que les points A , C et D sont alignés.
−π
0.5 [3] Soit z l’affixe d’un point M et z ′ l’affixe du point M ′ l’image de M par la rotation R de centre O et d’angle .
3
1
Vérifier que z ′ = az .
2
[4] Soit H l’image du point B par la rotation R, h son affixe et P le point d’affixe p tel que p = a − c .
0.5 (a) Vérifier que h = i p .
0.5 (b) Montrer que le triangle OH P est rectangle isocèle en O.

Exercice 3 : ( 3 points )
Une urne contient dix boules: tris boules vertes, six boules rouges et une boule noire, indiscernables au toucher.
On tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne.
L .S .M

Soient les événements suivants:


A : " obtenir trois boules vertes "
B : " obtenir trois boules de même couleur "
C : " obtenir au moins deux boules de même couleur "
1 7
2 [1] Montrer que p(A) = et p(B) =
120 40
1 [2] Calculer p(C ) .

35
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Problème : ( 11 points )
1 1
Partie I: Soit f la fonction numérique définie sur ]0; +∞[ par: f (x ) = x + − ln x + (ln x )2
2 2

→ − →
et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( l’unité : 1 cm )
0.5 [1] Calculer lim f (x ) , puis interpréter le résultat géométriquement.
x →0//x >0
 ‹
1 1
0.25 [2] (a) Vérifier que pour tout x de ]0; +∞[, f (x ) = x + + ln x − 1 ln x .
2 2
0.5 (b) En déduire que lim f (x ) = +∞ .
x →+∞
 p 2
(ln x )2 ln x (ln x )2

L .S .M
0.5 (c) Montrer que pour tout x de ]0; +∞[, =4 p , puis en déduire que lim =0.
x x x →+∞ x
0.75 (d) Montrer que (C ) admet au voisinage de +∞ une branche parabolique de direction asymptotique la droite
(∆) d’équation y = x .
0.5 [3] (a) Vérifier que pour tout x de ]0; 1], (x − 1) + ln x ¶ 0 et que pour tout x de [1; +∞[, (x − 1) + ln x ¾ 0 .
x − 1 + ln x
1 (b) Montrer que pour tout x de ]0; +∞[, f ′ (x ) = .
x
0.5 (c) Dresser le tableau de variations de la fonction f .
2 − ln x
0.5 [4] (a) Montrer que f ′′ (x ) = pour tout x de ]0; +∞[.
x2
0.5 (b) En déduire que (C ) admet un point d’inflexion dont on déterminera les coordonnées.
1
0.5 [5] (a) Montrer que pour tout x de ]0; +∞[, f (x ) − x = (ln x − 1)2
2
et déduire la position relative de (C ) et (∆).

→ −→
1 (b) Construire (∆) et (C ) dans le même repère (O; i ; j ).
0.5 [6] (a) Montrer que la fonction H : x 7→ x ln x − x est une primitive de la fonction h : x 7→ ln x sur ]0; +∞[.
Ze
0.75 (b) À l’aide d’une intégration par parties, montrer que (ln x )2 d x = e − 2 .
1
2
0.5 (c) Calculer en cm l’aire du domaine de plan délimité par (C ), (∆) et les droites d’équations x = 1 et x = e.

Partie II: Soit (un ) la suite numérique définie par: u0 = 1 et un+1 = f (un ) pour tout n de N
L .S .M

0.5 [1] (a) Montrer par récurrence que 1 ¶ u n ¶ e , pour tout n de N.


0.5 (b) Montrer que la suite (u n ) est croissante.
0.5 (c) En déduire que la suite (u n ) est convergente.
0.75 [2] Calculer la limite de la suite (u n ).

36
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PC - SVT page (1/2)

Exercice 1 : ( 3 points )

→ −→ − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ), on considère les points A(1; 2; 2) , B(3; −1; 6)
et C (1; 1; 3) .
−→ −→ − → −
→ −

0.75 [1] (a) Vérifier que AB ∧ AC = i − 2 j − 2 k .
0.5 (b) En déduire que x − 2y − 2z + 7 = 0 est une équation cartésienne du plan (ABC ).
−−→ −−→
0.75 [2] On considère les deux points E(5; 1; 4) et F (−1; 1; 12) et (S) l’ensemble des points M vérifiant M E. M F = 0 .
Montrer que l’ensemble (S) est une sphère de centre Ω(2; 1; 8) et de rayon R = 5.
0.5 [3] (a) Calculer d(Ω; (ABC )) la distance de Ω au plan (ABC ).
0.5 (b) En déduire que le plan (ABC ) coupe la sphère (S) suivant un cercle (Γ ) de rayon r = 4.

L .S .M
Exercice 2 : ( 3 points )

0.75 [1] (a) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes C, l’équation: z 2 − 3z + 3 = 0 .
p
3 3
0.5 (b) On pose a = + i . Écrire a sous une forme trigonométrique.
2 2
p
2
0.5 [2] On considère le nombre complexe b = (1 + i) . Vérifier que b2 = i .
2
 ‹  ‹
π π
0.5 [3] On pose h = cos + i sin . Montrer que h4 + 1 = a .
12 12
→ −
− →
[4] Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ), on considère le point B d’affixe b et
π
la rotation R de centre O et d’angle .
2
0.5 (a) Soit c l’affixe du point C image du point B par la rotation R. Montrer que c = i b .
0.25 (b) En déduire la nature du triangle OBC .

Exercice 3 : ( 3 points )
Une urne contient une boule rouge, deux boules blanches et trois boules noires indiscernables au toucher.
On tire au hasard successivement et avec remise trois boules de l’urne.
Soient les événements suivants:
A : " les trois boules tirées ont la même couleur "
L .S .M

B : " il n’y a aucune boule blanche parmi les boules tirées "
C : " il y a exactement deux boules blanches parmi les boules tirées "
1 8
2 [1] Montrer que p(A) = et p(B) =
6 27
1 [2] Calculer p(C ) .

37
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Problème : ( 11 points )
 ‹
x − 2 2 x −4
Partie I: Soit f la fonction numérique définie sur R∗ par: f (x ) = 2 + 8 e
x

→ −→
et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( l’unité : 1 cm )
0.5 [1] (a) Vérifier que lim f (x ) = 2 et interpréter le résultat géométriquement.
x →−∞
0.5 (b) Vérifier que lim f (x ) = +∞ et interpréter le résultat géométriquement.
x →0
0.5 [2] (a) Calculer lim f (x ) .
x →+∞
0.5 (b) Montrer que la courbe (C ) admet une branche parabolique de direction asymptotique l’axe des ordonnées
au voisinage de +∞.

L .S .M
8(x − 2)(x 2 − 2x + 4)e x −4
0.75 [3] (a) Montrer que f ′ (x ) = pour tout x de R∗ .
x3
0.25 (b) Vérifier que pour tout x de R, x 2 − 2x + 4 > 0 .
0.75 (c) Montrer que la fonction f est strictement décroissante sur l’intervalle ]0; 2[ et strictement croissante sur
chacun des intervalles ] − ∞; 0[ et ]2; +∞[.
0.5 (d) Dresser le tableau de variation de f sur R∗ .

→ − →
1 [4] Construire la courbe (C ) dans le repère (O; i ; j ).
1 x −4 x − 1 x −4
0.5 [5] (a) Vérifier que la fonction H : x 7→ e est une fonction primitive de la fonction h : x 7→ e sur
x x2
l’intervalle [2; 4].
x −4 (x − 1) x −4
0.25 (b) Vérifier que f (x ) = 2 + 8e − 32 e pour tout x de R∗ .
x2
Z4
0.5 (c) Calculer l’intégrale e x −4 d x .
2
0.75 (d) Calculer en cm 2 l’aire du domaine du plan délimité par la courbe (C ), l’axe des abscisses et les droites
d’équations x = 2 et x = 4.

Partie II:

[1] On considère la fonction numérique g définie sur [2; 4] par: g (x ) = 8(x − 2)e x −4 − x 2 .
L .S .M

0.25 (a) Calculer g (4) .


2 x −4
0.5 (b) Vérifier que pour tout x de [2; 4], g (x ) = −(x − 4) e + x 2 (e x −4 − 1) .
0.5 (c) Vérifier que pour tout x de [2; 4], e x −4 − 1 ¶ 0 , puis en déduire que pour tout x de [2; 4], g (x ) ¶ 0 .
 ‹
x −2
0.5 [2] (a) Vérifier que pour tout x de [2; 4], f (x ) − x = g (x ) .
x
0.25 (b) En déduire que pour tout x de [2; 4], f (x ) ¶ x .

[3] Soit (u n ) la suite numérique définie par: u 0 = 3 et u n+1 = f (u n ) pour tout n de N


0.5 (a) Montrer par récurrence que 2 ¶ u n ¶ 4 pour tout n de N.
0.5 (b) Déterminer la monotonie de la suite (u n ) et en déduire qu’elle est convergente.
0.75 (c) Calculer la limite de la suite (u n ).

38
2ème BAC Session Normale 2020 Prof. Mohamed Lakhdar
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Exercice 1 : ( 4 points )
3 2un
Soit (un ) la suite numérique définie par: u0 = et un+1 = pour tout n de N.
2 2un + 5
0.25 [1] Calculer u 1 .
0.5 [2] Montrer par récurrence que pour tout n de N, u n > 0 .
 ‹n
2 3 2
1 [3] (a) Montrer que 0 < u n+1 ¶ un pour tout n de N, puis en déduire que 0 < un ¶ pour tout n de N.
5 2 5
0.5 (b) Calculer la limite lim u n .

4un
[4] On considère (vn ) la suite numérique définie par: vn = pour tout n de N.

L .S .M
2un + 3
2
0.75 (a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique de raison .
5
1 (b) Déterminer vn en fonction de n, puis en déduire u n en fonction de n pour tout n de N.

Exercice 2 : ( 5 points )

€p p Š
[1] On considère dans l’ensemble des nombres complexes C l’équation: (E) : z 2 − 2 2+ 6 z + 16 = 0 .
€p p Š2
0.5 (a) Vérifier que le discriminant de l’équation (E) est ∆ = −4 6− 2 .
1 (b) En déduire les deux solutions de (E).
€p p Š €p p Š p p p
[2] On considère les nombres complexes: a = 6+ 2 +i 6 − 2 , b = 1 + i 3 et c = 2 + i 2 .
0.75 (a) Vérifier que bc = a et en déduire que ac = 4b .
0.5 (b) Écrire les deux nombres complexes b et c sous forme trigonométrique.
  ‹  ‹‹
π π
0.5 (c) En déduire que a = 4 cos + i sin .
12 12

→ −

[3] Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ), on considère les points B , C et D
4
d’affixes respectives b , c et d où d = a .
Soit z l’affixe d’un point M du plan et z ′ l’affixe du point M ′ image du point M par la rotation R de centre O et
π
L .S .M

d’angle .
12
1
0.5 (a) Vérifier que z ′ = az .
4
0.25 (b) Déterminer l’image du point C par la rotation R.
0.25 (c) Déterminer la nature du triangle OBC .
4
0.75 (d) Montrer que a = 128b et en déduire que les points O , B et D sont alignés.

Exercice 3 : ( 4 points )
p
On considère la fonction numérique g définie sur ]0; +∞[ par: g (x ) = 2 x − 2 − ln x .
p
x −1
0.5 [1] (a) Montrer que pour tout x de l’intervalle ]0; +∞[, g ′ (x ) = .
x
0.5 (b) Montrer que la fonction g est croissante sur l’intervalle [1; +∞[.
p p p
0.5 (c) En déduire que pour tout x de l’intervalle [1; +∞[, 0 ¶ ln x ¶ 2 x . ( Remarquer que 2 x − 1 ¶ 2 x )
(ln x )3 8 (ln x )3
1 (d) Montrer que pour tout x de l’intervalle [1; +∞[, 0 ¶ ¶ p , puis en déduire la limite lim .
x2 x x →+∞ x2
 ‹
4p
0.75 [2] (a) Montrer que la fonction G définie par G(x ) = x −1 + x − ln x est une fonction primitive de la
3
fonction g sur ]0; +∞[.
Z4
0.75 (b) Calculer l’intégrale g (x ) d x .
1

39
2ème BAC Session Normale 2020 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (2/2)

Problème : ( 7 points )
5 1 
On considère la fonction numérique f définie sur R par: f (x ) = −x + − e x −2 e x −2 − 4
2 2

→ −→
et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( unité : 2 cm )
0.5 [1] Montrer que lim f (x ) = +∞ et que lim f (x ) = −∞ .
x →−∞ x →+∞
5
0.5 [2] (a) Démontrer que la droite (∆) d’équation y = −x + est asymptote à la courbe (C ) au voisinage de −∞.
2
0.75 (b) Résoudre l’équation e x −2 − 4 = 0 puis montrer que la courbe (C ) se situe au-dessus de (∆) sur l’intervalle
] − ∞; 2 + ln 4] et en-dessous de (∆) sur l’intervalle [2 + ln 4; +∞[.

L .S .M
f (x )
0.5 [3] Montrer que lim = −∞ puis interpréter le résultat géométriquement.
x →+∞ x
′ x −2
2
0.5 [4] (a) Montrer que pour tout x de R: f (x ) = − e −1 .
0.25 (b) Dresser le tableau de variations de la fonction f .
0.75 [5] Calculer f ′′ (x ) pour tout x de R, puis montrer que A(2; 2) est un point d’inflexion de la courbe (C ).
0.5 [6] Montrer que l’équation f (x ) = 0 admet une solution unique α tel que 2 + ln 3 < α < 2 + ln 4 .

→ −

1 [7] Construire (∆) et (C ) dans le même repère (O; i ; j ). ( On prend ln 2 ≈ 0, 7 et ln 3 ≈ 1, 1 )
0.5 [8] (a) Montrer que la fonction f admet une fonction réciproque f −1 définie sur R.

→ −

0.75 (b) Construire dans le même repère (O; i ; j ) la courbe représentative de la fonction f −1 .
( Remarquer que (∆) est perpendiculaire à la première bissectrice du repère )
0.5 (c) Calculer ( f −1 )′ (2 − ln 3) . ( Remarquer que f −1 (2 − ln 3) = 2 + ln 3 )
L .S .M

40
2ème BAC Session Rattrapage 2020 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (1/2)

Exercice 1 : ( 2 points )
3un − 8
Soit la suite numérique (un ) définie par: u0 = 1 et un+1 = pour tout n de N.
2un − 5
0.5 [1] Montrer que u n < 2 pour tout n de N.

un − 3
[2] On pose vn = pour tout n de N.
un − 2
0.5 (a) Montrer que (vn ) est une suite arithmétique de raison 2.
0.75 (b) Écrire vn en fonction de n et en déduire u n en fonction de n.
0.25 (c) Calculer la limite de la suite (u n ).

L .S .M
Exercice 2 : ( 5 points )
p
0.75 [1] Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes C l’équation: z 2 − 2z + 1 = 0 .
p p
2 2
[2] On pose a = + i.
2 2
0.75 (a) Écrire a sous forme trigonométrique et en déduire que a 2020 est un nombre réel.
π π
0.5 (b) Soit le nombre complexe b = cos + i sin . Montrer que b2 = a .
8 8
→ −
− →
[3] Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ), on considère les points A ; B et C
d’affixes respectifs: a ; b et c où c = 1.
π
Soit R la rotation de centre O et d’angle et qui transforme le point M d’affixe z au point M ′ d’affixe z ′ .
8
0.25 (a) Vérifier que z ′ = bz .
0.5 (b) Déterminer l’image du point C par la rotation R et montrer que le point A est l’image du point B par la
rotation R.
0.75 [4] (a) Montrer que |a − b| = |b − c| et en déduire la nature du triangle ABC .
Ú
−→ −→
0.5 (b) Déterminer une mesure de l’angle orienté ( BA; BC ).


[5] On considère T la translation de vecteur u et soit D l’image du point A par la translation T .
L .S .M

2
0.25 (a) Vérifier que l’affixe du point D est le nombre complexe b + 1 .
b2 + 1
0.75 (b) Montrer que = b + b et en déduire que les points O , B et D sont alignés.
b
Exercice 3 : ( 4 points )
On considère la fonction numérique u définie sur R par: u(x ) = e x − 2x + 2 − 3e −x .
(e x − 1)2 + 2
0.5 [1] (a) Montrer que pour tout x de R: u ′ (x ) = .
ex
0.25 (b) Dresser le tableau de variations de la fonction u. ( Calcul des limites n’est pas demandé )
0.5 (c) En déduire le signe de la fonction u sur R. ( Remarquer que u(0) = 0 )

[2] Soit la fonction v définie sur R par: v(x ) = e 2x − 2x e x + 2e x − 3 .


0.5 (a) Vérifier que v(x ) = e x u(x ) pour tout x de R.
0.5 (b) En déduire le signe de la fonction v sur R.
1
0.5 [3] (a) Montrer que la fonction w définie par: w (x ) = e 2x + (4 − 2x )e x − 3x est une fonction primitive de la
2
fonction v sur R.
Z 2
0.5 (b) Calculer l’intégrale v(x ) d x .
0
9
0.75 (c) Montrer que est la valeur minimale absolue de la fonction w sur R.
2

41
2ème BAC Session Rattrapage 2020 Prof. Mohamed Lakhdar
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Problème : ( 9 points )
1
Partie I: Soit g la fonction numérique définie sur ]0; +∞[ par: g (x ) = e 1−x + −2
x
0.5 [1] Montrer que ∀x ∈]0; +∞[ , g ′ (x ) < 0
0.5 [2] En déduire le tableau de signe de g (x ) sur l’intervalle ]0; +∞[. ( Remarquer que g (1) = 0 )

Partie II: On considère la fonction numérique f définie sur ]0; +∞[ par: f (x ) = (1 − x )e 1−x − x 2 + 5x − 3 − 2 ln x

→ −

et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( unité : 2 cm )
0.5 [1] Montrer que lim f (x ) = +∞ puis interpréter le résultat géométriquement.
x →0+

L .S .M
0.5 [2] (a) Montrer que lim f (x ) = −∞
x →+∞
f (x )
0.75 (b) Montrer que lim = −∞ puis interpréter le résultat géométriquement.
x →+∞x

1 [3] (a) Montrer que f (x ) = (x − 2)g (x ) pour tout x de ]0; +∞[.
0.75 (b) Montrer que la fonction f est décroissante sur ]0; 1] et sur [2; +∞[ et qu’elle est croissante sur [1; 2].
0.25 (c) Dresser le tableau de variations de f sur l’intervalle ]0; +∞[. ( On admet que f (2) ≈ 1, 25 )
0.5 [4] Sachant que f (3) ≈ 0, 5 et f (4) ≈ −1, 9 , démontrer que l’équation f (x ) = 0 admet une solution unique
dans l’intervalle ]3; 4[.

→ −

1 [5] Construire la courbe (C ) dans le repère (O; i ; j ).

Partie III: On pose h(x ) = f (x ) − x pour tout x de l’intervalle [1; 2].


0.5 [1] (a) À partir du tableau de variations de la fonction h ci-dessous, montrer que f (x ) ¶ x pour tout x de
l’intervalle [1; 2].
x 1 2
0
h(x )

h(2)
L .S .M

0.25 (b) Montrer que 1 est l’unique solution de l’équation f (x ) = x sur l’intervalle [1; 2].

[2] Soit la suite numérique (u n ) définie par: u 0 = 2 et u n+1 = f (u n ) pour tout n de N.


0.75 (a) Montrer par récurrence que pour tout n de N, 1 ¶ u n ¶ 2 .
0.5 (b) Montrer que la suite (u n ) est décroissante.
0.75 (c) En déduire que la suite (u n ) est convergente, puis calculer lim un .
n→+∞

42
2ème BAC Session Normale 2021 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (1/2)

Exercice 1 : ( 2 points )

2x
0.5 [1] (a) Résoudre, dans R, l’équation: e − 4e x + 3 = 0 .
0.5 (b) Résoudre, dans R, l’inéquation: e 2x − 4e x + 3 ¶ 0 .
e 2x − 4e x + 3
0.5 (c) Calculer lim .
x →0 e 2x − 1
2x x
0.5 [2] Montrer que l’équation e + e + 4x = 0 admet une solution dans l’intervalle [−1; 0].

Exercice 2 : ( 4 points )
1 un
Soit (un ) la suite numérique définie par: u0 = et un+1 = pour tout n de N.

L .S .M
2 3 − 2un
0.25 [1] Calculer u 1 .
1
0.5 [2] Montrer par récurrence que pour tout n de N, 0 < u n ¶ .
2
un+1 1
0.5 [3] (a) Montrer que pour tout n de N, .

un 2
0.5 (b) En déduire la monotonie de la suite (un ).
 ‹n+1
1
0.75 [4] (a) Montrer que pour tout n de N, 0 < un ¶ ; puis calculer la limite de la suite (un ).
2
0.5 (b) On pose vn = ln(3 − 2un ) pour tout n de N; calculer lim vn .
n→+∞
 ‹
1 1
0.5 [5] (a) Vérifier que pour tout n de N, −1=3 − 1 ; puis calculer la limite de la suite (un ).
un+1 un
0.5 (b) En déduire un en fonction de n pour tout n de N.
Exercice 3 : ( 5 points )
p
2
0.75 [1] Résoudre dans l’ensemble C des nombres complexes, l’équation: z − 3z + 1 = 0 .
p
π
3 3
[2] Soient les nombres a = e i 6 et b = +i .
2 2
0.25 (a) Écrire a sous forme algébrique.
L .S .M

p
0.5 (b) Vérifier que ab = 3


Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; −

u ; v ), on considère les points A, B et C
d’affixes respectives a, b et a.
0.5 [3] Montrer que le point B est l’image du point A par une homothétie h de centre O dont on déterminera le rapport.
π
[4] Soient z l’affixe d’un point M et z ′ l’affixe du point z ′ image de M par la rotation R de centre A et d’angle .
2
0.5 (a) Écrire z ′ en fonction de z et a.
0.25 (b) Soit d l’affixe du point D image de C par la rotation R. Montrer que d = a + 1 .
0.5 (c) Soit I le point d’affixe le nombre 1. Montrer que AD I O est un losange.
p
3−1
0.75 [5] (a) Vérifier que d − b = (1 − i) ; en déduire un argument du nombre d − b.
2
0.5 (b) Écrire le nombre 1 − b sous forme trigonométrique.
Ú

→ −→
0.5 (c) Déduire une mesure de l’angle orienté ( BI; BD) .

43
2ème BAC Session Normale 2021 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (2/2)

Problème : ( 9 points )
Partie I: Soit la fonction f définie sur [0; +∞[ par: f (0) = 0 et f (x ) = 2x ln x − 2x si x > 0

→ −→
et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( unité : 1 cm )
0.5 [1] Montrer que f est continue à droite au point 0.
0.5 [2] (a) Calculer lim f (x ) .
x →+∞
f (x )
0.5 (b) Calculer lim puis interpréter géométriquement le résultat.
x →+∞ x
f (x )
0.75 [3] (a) Calculer lim et interpréter géométriquement le résultat.
x →0+ x

L .S .M

0.5 (b) Calculer f (x ) pour tout x de ]0; +∞[.
0.5 (c) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur [0; +∞[.
0.5 [4] (a) Résoudre dans l’intervalle ]0; +∞[ les équations f (x ) = 0 et f (x ) = x .
3

→ −→
1 (b) Construire la courbe (C ) dans le repère (O; i ; j ). ( On prend e 2 ≈ 4.5 )
Ze
1 + e2
0.5 [5] (a) En utilisant une intégration par parties, montrer que x ln x d x = .
1 4
Ze
0.5 (b) En déduire: f (x ) d x .
1
0.25 [6] (a) Déterminer le minimum de f sur ]0; +∞[.
x −1
0.5 (b) En déduire que pour tout x de ]0; +∞[, ln x ¾ .
x
[7] Soit g la restriction de la fonction f à l’intervalle [1; +∞[.
−1
0.5 (a) Montrer que la fonction g admet une fonction réciproque g définie sur un intervalle J qu’on déterminera.
−→ −→
0.75 (b) Construire dans le même repère (O; i ; j ) la courbe représentative de la fonction g −1 .
§
h(x ) = x 3 + 3x ;x ¶0
[8] On considère la fonction h définie sur R par .
h(x ) = 2x ln x − 2x ; x > 0
0.5 (a) Étudier la continuité de h au point 0.
0.5 (b) Étudier la dérivabilité de la fonction h à gauche au point 0, puis interpréter géométriquement le résultat.
L .S .M

0.25 (c) La fonction h est-elle dérivable au point 0? Justifier.

44
2ème BAC Session Rattrapage 2021 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (1/2)

Exercice 1 : ( 4 points )
1 1 + un
Soit (un ) la suite numérique définie par: u0 = et un+1 = pour tout n de N.
3 3 − un
0.5 [1] Montrer que pour tout n de N, 0 < u n < 1 .
(un − 1)2
0.5 [2] (a) Montrer que pour tout n de N, u n+1 − u n = .
3 − un
0.5 (b) Montrer que la suite (u n ) est convergente.

1
[3] On pose vn = pour tout n de N.
1 − un

L .S .M
0.75 (a) Montrer que (vn ) est une suite arithmétique et déterminer sa raison et son premier terme.
n+1
0.75 (b) Déterminer vn en fonction de n et en déduire que u n = , pour tout n de N.
n+3
0.5 (c) Calculer la limite de la suite (u n ).
1011
0.5 [4] À partir de quelle valeur de n, a-t-on u n ¾ ?
1012
Exercice 2 : ( 5 points )

0.75 [1] Résoudre dans l’ensemble C des nombres complexes l’équation z 2 − 6z + 13 = 0 .


→ −
− →
[2] Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; u ; v ), on considère les points A, B et C
d’affixes respectives a, b et c telles que a = 3 + 2i , b = 3 − 2i et c = −1 − 2i .
c−b
0.5 (a) Écrire sous forme trigonométrique.
a−b
0.5 (b) En déduire la nature du triangle ABC .
π
[3] Soit R la rotation de centre B et d’angle . Soit M un point du plan d’affixe z et le point M ′ d’affixe z ′ l’image
2
de M par R et soit D le point d’affixe d = −3 − 4i .
0.5 (a) Écrire z ′ en fonction de z.
0.25 (b) Vérifier que C est l’image de A par R.
0.5 [4] (a) Montrer que les points A, C et D sont alignés.
L .S .M

0.5 (b) Déterminer le rapport de l’homothétie h de centre C qui transforme A en D.


0.5 (c) Déterminer l’affixe m du point E pour que le quadrilatère BC DE soit un parallélogramme.
d−a
0.5 [5] (a) Montrer que est un nombre réel.
m−b
0.5 (b) En déduire que le quadrilatère ABED est un trapèze isocèle.
Exercice 3 : ( 3 points )
On considère la fonction numérique h définie sur ]0; +∞[ par: h(x ) = x + ln x .
0.5 [1] Montrer que la fonction h est strictement croissante sur ]0; +∞[.
0.5 [2] Déterminer h(]0; +∞[) .
0.5 [3] (a) En déduire que l’équation h(x ) = 0 admet une solution unique α sur ]0; +∞[.
0.5 (b) Montrer que 0 < α < 1 .
 ‹
1 1
0.5 [4] (a) Vérifier que h =α+ .
ၠ‹ α
1
0.5 (b) En déduire que h >2.
α

45
2ème BAC Session Rattrapage 2021 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (2/2)

Problème : ( 8 points )
Soit f la fonction numérique définie sur R par: f (x ) = 2 − x e −x +1

→ − →
et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( unité : 1 cm )
0.5 [1] Calculer lim f (x ) et interpréter le résultat géométriquement.
x →+∞
0.5 [2] (a) Calculer lim f (x ) .
x →−∞
f (x )
0.75 (b) Montrer que lim = −∞ et interpréter le résultat géométriquement.
x →−∞ x
0.75 [3] (a) Montrer que pour tout x de R, f ′ (x ) = (x − 1)e −x +1 .
0.5 (b) Dresser le tableau de variations de la fonction f .

L .S .M
0.5 [4] (a) Calculer f ′′ (x ) pour tout x de R.
0.5 (b) Montrer que la courbe (C ) admet un point d’inflexion d’abscisse 2.

→ − →
1 [5] Construire la courbe (C ) dans le repère (O; i ; j ). ( On prend f (2) ≈ 1, 25 )
0.5 [6] Déterminer la valeur minimale de la fonction f et en déduire que pour tout x de R, e x −1 ¾ x .
Z 2
0.5 [7] (a) En utilisant une intégration par parties, calculer x e −x d x .
0
Z 2
0.5 (b) En déduire que f (x ) d x = 4 − e + 3e −1 .
0

[8] Soit g la restriction de f à l’intervalle ] − ∞; 1].


0.5 (a) Montrer que g admet une fonction réciproque g −1 définie sur un intervalle J à déterminer.

→ −

0.75 (b) Construire la courbe représentative de g −1 dans le même repère (O; i ; j ).
g −1 (x )
0.25 (c) À partie de la courbe représentative de g −1 , déterminer lim .
x →+∞ x
L .S .M

46
2ème BAC Session Normale 2022 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (1/2)

Exercice 1 : ( 3 points )

→ −→ − →
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ), on considère les points A(0; 1; 1) , B(1; 2; 0) et
C (−1; 1; 2).
−→ −→ − → − →
0.5 [1] (a) Montrer que AB ∧ AC = i + k .
0.25 (b) En déduire que x + z − 1 = 0 est une équation cartésienne du plan (ABC ).
p
0.5 [2] Soit (S) la sphère de centre le point Ω(1; 1; 2) et de rayon R = 2.
Déterminer une équation de la sphère (S).
0.5 [3] Montrer que le plan (ABC ) est tangent à la sphère (S) au point A.

L .S .M
[4] On considère la droite (∆) passant par le point C et perpendiculaire au plan (ABC ).
0.25 (a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (∆).
0.5 (b) Montrer que (∆) est tangente à la sphère (S) au un point D dont on déterminera les coordonnées.
−→ −
→ −

0.5 (c) Calculer le produit scalaire AC .( i + k ) , puis en déduire la distance d(A; (∆)) .

Exercice 2 : ( 3 points )
p


Dans le plan complexe rapportép à un repère orthonormé (O; −→
u ; v ), on considère le point A d’affixe ZA = −1 − i 3,
−→
le point B d’affixe ZB = −1 + i 3 et la translation t de vecteur OA.
0.5 [1] Prouver que l’affixe du point D image du point B par la translation t est d = −2.

0.5 [2] On considère la rotation R de centre D et d’angle . Montrer que l’affixe du point C image du point B par la
3
rotation R est c = −4.
b−c
0.5 [3] (a) Écrire le nombre sous forme trigonométrique.
a−c
 ‹2
b−c c−d
0.5 (b) En déduire que = .
a−c b−d
[4] Soient (Γ ) le cercle de centre D et de rayon 2 , (Γ ′ ) le cercle de centre O et de rayon 4 et M un point d’affixe z
appartenant aux deux cercles (Γ ) et (Γ ′ ).
0.25 (a) Vérifier que |z + 2| = 2 .
0.5 (b) Prouver que z + z = −8 ( Remarque que |z| = 4 ).
L .S .M

0.25 (c) En déduire que les cercles (Γ ) et (Γ ′ ) se coupent en un point unique qu’on déterminera.

Exercice 3 : ( 3 points )
Une urne contient dix boules: trois boules blanches, trois boules vertes et quatre boule rouges indiscernables au
toucher. On tire au hasard simultanément trois boules de l’urne.
1
0.75 [1] Montrer que p(A) = ; où A est l’événement " N’obtenir aucune boule rouge "
6
0.75 [2] Calculer p(B) ; où B est l’événement " Obtenir trois boules blanches ou trois boules vertes "
1
0.75 [3] Montrer que p(C ) = ; où C est l’événement " Obtenir exactement une boule rouge "
2
0.75 [4] Calculer p(D) ; où D est l’événement " Obtenir au moins deux boules rouges "

Exercice 4 : ( 2,5 points )


On considère la fonction h définie sur R par h(x ) = (x + 1)e x
Z 0
x
0.75 [1] (a) Vérifier que x 7→ x e est une primitive de la fonction h sur R; puis calculer I = h(x )d x
−1
Z 0
0.75 (b) À l’aide d’une intégration par parties, calculer J = (x + 1)2 e x d x
−1
′′ ′
0.5 [2] (a) Résoudre l’équation différentielle (E) : y − 2y + y = 0
0.5 (b) Montrer que la fonction h est la solution de (E) qui vérifie les conditions h(0) = 1 et h′ (0) = 2.

47
2ème BAC Session Normale 2022 Prof. Mohamed Lakhdar
PC - SVT page (2/2)

Problème : ( 8,5 points )


€ x Š2
On considère la fonction numérique f définie sur R par f (x ) = x e 2 − 1 .

→ − →
Soit (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( unité : 1 cm )
0.5 [1] Calculer lim f (x ) et lim f (x ) .
x →+∞ x →−∞

f (x )
0.5 [2] Calculer lim et interpréter géométriquement le résultat.
x →+∞ x
0.5 [3] (a) Montrer que la droite (∆) d’équation y = x est asymptote à la courbe (C ) au voisinage de −∞.
0.75 (b) Étudier le signe de ( f (x ) − x ) pour tout x de R et en déduire la position relative de

L .S .M
la courbe (C ) et la droite (∆).
€ x Š2 x € x Š
0.5 [4] (a) Montrer que f ′ (x ) = e 2 − 1 + x e 2 e 2 − 1 pour tout x de R.
€ x Š
0.5 (b) Vérifier que x e 2 − 1 ¾ 0 pour tout x de R, puis en déduire le signe de la fonction dérivée f ′ sur R.
0.25 (c) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur R.
1 x x
0.5 [5] (a) Montrer que f ′′ (x ) = e 2 g (x ) où g (x ) = (2x + 4)e 2 − x − 4 pour tout x de R.
2
0.5 (b) À partir de la courbe ci-dessous de la fonction g , déterminer le signe de g (x ) sur R.
( Remarque: g (α) = 0 )

(Cg )

α 0 1
L .S .M

0.5 (c) Étudier la concavité de la courbe (C ) et déterminer les abscisses des deux points d’inflexion.

→ −

1 [6] Construire la courbe (C ) dans le repère (O; i ; j ). ( On prend: ln(4) ≈ 1, 4 , α ≈ −4, 5 et f (α) ≈ −3, 5 )
0.5 [7] (a) Montrer que la fonction f admet une fonction réciproque f −1 définie sur R.
′
0.25 (b) Calculer f −1 (ln 4)

[8] Soit (u n ) la suite numérique définie par u 0 = 1 et u n+1 = f (u n ) pour tout n de N.


0.5 (a) Montrer par récurrence que 0 < u n < ln 4 pour tout n de N.
0.5 (b) Montrer que la suite (u n ) est décroissante.
0.25 (c) En déduire que la suite (u n ) est convergente.
0.5 (d) Calculer la limite de la suite (u n ).

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Exercice 1 : (2,5 points)


p p
2 2− 2
Soit (un ) la suite numérique définie par: u0 = 2 et un+1 = un + pour tout n de N.
2 2
0.5 [1] (a) Montrer que pour tout n de N, u n > 1 .
p
2− 2
0.75 (b) Montrer que pour tout n de N, u n+1 − u n = (un − 1) et déduire que la suite (un ) est décroissante
2
et convergente.
[2] On pose pour tout n de N, vn = un − 1 .
0.5 (a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique et déterminer sa raison et son premier terme.
0.5 (b) Écrire u n en fonction de n, puis déduire la limite de la suite (u n ).
0.25 (c) Calculer la somme S = u 0 + u 1 + · · · + u 2021

L .S .M
Exercice 2 : (3 points)

→ − → −→
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O; i ; j ; k ), on considère les points A(1; −1; 1) et B(5; 1; −3).
Soit (S) la sphère de centre Ω(3; 0; −1) et de rayon R = 3 et (∆) la droite passant par le point A et de vecteur directeur


u (2; −2; 1) .
0.25 [1] (a) Calculer la distance ΩA
0.5 (b) Montrer que les droites (∆) et (ΩA) sont perpendiculaires.
0.25 (c) Déduire la position relative de la droite (∆) et la sphère (S).
0.5 [2] Soit le point Ma (2a − 3; 3 − 2a; a − 1) où a ∈ R.
−−→
Montrer que AMa = (a − 2)− →
u et déduire que Ma ∈ (∆) pour tout a de R.
0.5 [3] (a) Vérifier que 2x − 2y + z − 9a + 13 = 0 est une équation du plan (Pa ) passant par Ma et perpendiculaire à
la droite (∆).
0.5 (b) Montrer que d(Ω; (Pa )) = |3a − 6| .
0.5 (c) Déterminer les deux valeurs de a pour lesquelles le plan (Pa ) est tangent à la sphère (S).
Exercice 3 : (3 points)
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; − →u ;−→
v ), on considère les points A, B et C d’affixes
respectives ZA = 1 + 5i , ZB = 1 − 5i et ZC = 5 − 3i .
0.25 [1] Déterminer le nombre complexe ZD affixe du point D milieu du segment [AC ].
1
0.5 [2] Soit h l’homothétie de centre A et de rapport .
2
L .S .M

Déterminer le nombre complexe ZE affixe du point E l’image de B par h.


−π
0.5 [3] On considère la rotation R de centre C et d’angle . Déterminer l’image de B par R.
2
[4] Soit F le point d’affixe ZF = −1 + i .
ZD − ZA ZF − ZE
0.25 (a) Vérifier que × = −1
ZF − ZA ZD − ZE
−→ −→ −→ −→
0.5 (b) En déduire que ( AF; AD) + ( ED; E F ) ≡ π [2π]
ZE − ZF
0.5 (c) Déterminer la forme trigonométrique du nombre et déduire la nature du triangle AE F .
ZA − ZF
0.5 (d) Déduire que les points A , D , E et F appartiennent à un cercle dont on déterminera un diamètre.
Exercice 4 : (3 points)
Une urne contient trois boules blanches, quatre boules rouges et cinq boules vertes, indiscernables au toucher.
On tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne.
[1] On considère les événements suivants:
A: " Obtenir exactement deux boules rouges " et B: " Obtenir exactement une boule verte "
12 21
0.75 (a) Montrer que p(A) = et p(A) = .
55 44
0.75 (b) Calculer p(A/B) : la probabilité de l’événement A sachant que l’événement B est réalisé.
Les événements A et B sont-ils indépendants?
[2] Soit la variable aléatoire X qui associe à chaque tirage le nombre de boules vertes tirées
1 (a) Déterminer la loi de probabilité de X.
0.5 (b) Calculer la probabilité d’obtenir au moins deux boules vertes.

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Problème : (8,5 points)


§
f (x ) = x 4 (ln x − 1)2 ; x > 0
Soit f la fonction numérique définie sur [0; +∞[ par:
f (0) = 0

→ − →
et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O; i ; j ). ( unité : 1 cm )
0.75 [1] Calculer lim f (x ) puis déterminer la branche infinie de (C ) au voisinage de +∞.
x →+∞
0.5 [2] (a) Montrer que f est continue à droite en 0.
0.5 (b) Étudier la dérivabilité de f à droite en 0, puis interpréter le résultat géométriquement.
0.75 [3] (a) Montrer que f ′ (x ) = 2x 3 (ln x − 1)(2 ln x − 1) pour tout x de l’intervalle ]0; +∞[.
0.5 (b) Dresser le tableau de variations de f .

L .S .M
′′ 2 ′′
0.5 [4] (a) Sachant que f (x ) = 2x (6 ln x − 5) ln x pour tout x de l’intervalle ]0; +∞[, étudier le signe de f (x )
sur ]0; +∞[.
0.5 (b) Déduire que la courbe (C ) admet deux points d’inflexion dont on déterminera les abscisses.

→ −→ p
1 [5] (a) Construire la courbe (C ) dans le repère (O; i ; j ). ( On prend e ≈ 1, 6 et e 2 ≈ 7, 2 )
0.5 (b) En utilisant la courbe (C ), déterminer le nombre de solutions de l’équation x 2 (ln x − 1) = −1 .

[6] On considère la fonction g définie sur R par g (x ) = f (|x |) .


0.5 (a) Montrer que la fonction g est paire.

→ −

0.5 (b) Construire (Cg ) la courbe représentative de g dans le même repère (O; i ; j ).
Z e
6 − e5
0.5 [7] (a) On pose I = x 4 (ln x − 1)d x , en utilisant une intégration par parties, montrer que: I = .
1 25
0.5 (b) On considère la fonction h définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par: h(x ) = x 5 (ln x − 1)2 .
Vérifier que h′ (x ) = 5 f (x ) + 2x 4 (ln x − 1)
Ze
1 2
0.5 (c) Déduire que f (x )d x = − − I
1 5 5
0.5 (d) Calculer l’aire du domaine plan délimité par la courbe (C ), l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 1
et x = e.
L .S .M

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