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LE PACTOLE DE REBEUSSE LA FACE CACHEE DE L’AIDSBERG

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Je dédie ce livret

A mon fils AL JAYLANI ALAIN PHILIPP DIOP, qui a été une source d’inspiration très forte pour
cette phase du dossier.
Nous sommes tous responsables, de l’héritage et de la qualité de la République, que nous devons
léguer aux sénégalais de demain.
A mon grand Père John Nicolas SOCK et à son unique frère l’Abbé Pierre SOCK.
Pour que nul n’en ignore il y a eu des Panafricanistes et des Résistants à l’occupation et à la
domination coloniale au sein du clergé sénégalais.
L’Abbé, était un grand ami des Présidents Mamadou Dia (Sénégal) et Ahmadou Sekou Touré
(Guinée). Ils ont tous les trois payé au prix fort leur patriotisme et la défense réelle des intérêts des
africains.

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INTRODUCTION

En 2000, un citoyen sénégalais a fini de mettre au point un remède naturel à base de plantes contre le
sida et son virus le HIV.

Dès le début de l’année 2002, la ministre de la santé du Sénégal, le Professeur Eva Marie COLL
SECK a été saisie, par un de ses anciens professeurs à la faculté de médecine de l’UCAD (Université
Cheikh Anta DIOP), qui lui a servi un dossier, contenant des résultats de diagnostic cliniques et
biologiques de patients ayant suivi cette cure. C’est durant cette même année que je fus saisi, en ma
qualité de Juriste-Conseil, spécialisé dans le management d’affaires dans les P.E.D (Pays en Voie de
Développement).

Je recommandais, donc à l’inventeur de ne pas révéler mon existence et d’attendre le feed-back de


Madame le ministre de la santé.

Celle–ci autorisa des essais précliniques à la faculté de pharmacie de l’UCAD, au département de la


pharmacognosie afin de vérifier la toxicité de la cure. Avec de bons résultats du département de la
pharmacie, elle a autorisé des essais cliniques au CHU de Fann, dans le service des maladies
infectieuses, durant les mois de juillet et Aout 2002.

Les résultats qui furent bloqués jusqu’au 20 Novembre 2002, ont permis au ministère de la santé, de
proposer une deuxième série d’essais sur une centaine de personnes, sans contrat aucun. Je restais
toujours dans l’ombre; personne ne savait que l’inventeur avait un conseiller, le ministre et son
équipe continuait de penser que l’analphabète est toujours bête. J’étais contre ces nouveaux essais
qui ne cherchaient en réalité qu’à percer le secret du nom des plantes.

Devant ce danger je rédigeais en 2003 un document intitulé: « Ce que le Sénégal risque de perdre »
qui a été remis à la Primature, à la Présidence, au journaliste Latif COULIBALY et à la famille
biologique d’Abdoulaye WADE (feu Moustapha WADE).

Le 23 février 2004, l’Union Européenne à travers une forte délégation conduite par le commissaire
européen, le français Phillip BUSQUIN a lancé à Dakar : « le plus grand programme de santé au
monde » dixit Monsieur Busquin. Ce programme était intitulé EDCTP (European and Developping
Countries Clinical Trials Partnership) : en français « Accord de partenariat entre les pays européens
et en développement sur les essais cliniques ».

Ce programme visait les essais cliniques effectués dans les P.E.D, de phase II et III, et pesait trois
cent quatre vingt trois (383) milliards de francs CFA, six cent (600) millions d’euros.

Les 26 et 27 février 2004, la France emboîta le pas à l’UE, avec une très forte délégation pour lancer
le programme : « Alliance France – Sénégal Contre le Sida ». La métropole française s’était vidée

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du jet set de ses centres de recherches. Tous les dirigeants de l’IRD, l’ANRS, CNRS, INSERM,
Institut Pasteur, hôpital Bichat de Paris étaient dans la capitale de la Téranga : Dakar.

Le 27 février 2004, au soir, je lançais un communiqué de Presse pour annoncer la relation entre cette
déferlante européenne et un remède contre le sida découvert par un sénégalais. J’annonçais par la
même occasion la sortie prochaine d’un livre : « Le sida vaincu. La face cachée de la grande
découverte sénégalaise ». Je venais de rendre publique mon existence et mon travail dans ce dossier
complexe.

Durant le mois de mars 2004, le livre a été publié à Dakar.

Ce livre, a eu pour conséquence de démanteler le plus grand complot que notre pays ait connu. En
2009 la mise à jour de ce livre a été publiée à Abidjan : « Le sida vaincu. La vérité en marche ».

Ce document que vous êtes en train de lire, intitulé « Le Pactole de Rebeuss. La face cachée de
l’AIDSBERG » est une adaptation du livre, pour faire ressortir la relation entre « les fameux fonds
politiques » détenus par Idrissa SECK (premier ministre 4 novembre 2002- 21 avril 2004) et ce
remède qui menace la plus grande industrie du monde qui pèse quatre cent ( 400) milliards d’euros
par an.

Le sida cause près de huit mille (8.000) morts par jour, depuis 1981 il y a plus de vingt huit (28)
millions de morts ; chaque jour il y a sept mille quatre cent (7400) nouveaux cas dans le monde.

Les 2/3 de ces cas sont localisés en Afrique sub saharienne.

L’impact économique est tel que Samir GHABI de Jeune Afrique soutenait que l’Afrique du Sud, la
première puissance du continent, n’aura pas le potentiel démographique nécessaire pour soutenir son
taux de croissance économique qui était l’équivalent de celui du Brésil en 2002.

Contrairement au Brésil qui verra son PIB atteindre en 2050, 6074 milliards de dollars US, celui de
l’Afrique du Sud atteindra 174 milliards de dollars US.

La population Brésilienne qui était de 177 millions de personnes en 2002, atteindra 250 millions de
personnes en 2050. La République Sud Africaine qui comptait 44 millions de personnes en 2002
atteindra 47 millions d’habitants en 2050.

Dans sept (7) pays de l’Afrique australe, l’espérance de vie est passée sous la barre des quarante ans
à cause du sida.

Face à ce constat, en l’an deux de l’alternance démocratique au Sénégal qui correspond à l’an deux
du vingt et unième siècle, les autorités sénégalaises au plus haut niveau avaient entre leurs mains, la
solution contre ce fléau qui menace l’existence même de l’Afrique.

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Que s’est-il passé ?

Madame le ministre de la santé, le Professeur Eva Marie COLL SECK qui a dirigé l’ONUSIDA de
1991 à 2001, a reçu les résultats de ces essais de juillet et Aout 2002.

Le 04 Novembre 2002, Idrissa SECK remplace Mame Madior BOYE à la primature.

Le 20 Novembre 2002, les résultats des essais cliniques ont été remis à l’inventeur.

Si ce dossier avait été géré « en bon père de famille », le Sénégal serait aujourd’hui un pays émergent
et le sida serait, juste un mauvais souvenir.

Mais ce que nous notons c’est qu’en 2007, le Sénégal était le septième pays le plus pauvre du
continent et le dix septième le plus pauvre du monde, ne dépassant que les pays en guerre ou en crise
grave.

Mais paradoxalement, dans ce pays, il est devenu démodé et désuet de parler de millions en référence
monétaire, on y parle que de milliards.

Et jamais dans l’histoire d’un pays africain, il n y a eu autant de scandales financiers en si peu de
temps qu’au Sénégal post alternance.

Parmi les scandales financiers, celui qui nous intéresse présentement est celui qui oppose, monsieur
Abdoulaye WADE à monsieur Idrissa SECK.

Noter bien la nuance, je n’ai pas dit : le Président de la République et son ex premier ministre, mais
Abdoulaye WADE et Idrissa SECK.

Dans ce scandale, Idrissa SECK, fut limogé au mois de mars 2004, puis arrêté et incarcéré à la MAC
(Maison d’Arrêt et Correctionnel) de Rebeuss durant le mois de juillet 2005.

Au mois de septembre 2005, en pleine canicule, dans une prison infestée du pire des prédateurs, les
moustiques, Idrissa SECK fit des aveux de taille : « Les chèques que j’ai ont un propriétaire connu
qui sera connu de tous le moment venu ».

La presse, informée par Monsieur Amath DANSOKHO par voie de point de presse, a relayé à la une
le 6 septembre 2005 en titrant en substance : « Idrissa SECK avoue les véritables raisons de sa
brouille avec WADE ». Les juges n’ont pas pris en considérant ces aveux, certainement, parce que
celui qui a mis Monsieur SECK en prison connaît très bien l’identité du propriétaire de ce fonds. Ce
qui l’intéresse c’est de récupérer ce pactole que détient le prisonnier.

Au mois de janvier 2006, auditionné par les juges de la Haute Cour de la Justice, Idrissa SECK
donna un nom à ce pactole : « les fonds politiques ». Il révéla par la même occasion, qu’une partie
de ce butin était logée dans des comptes en France et au Sénégal (CBAO, SGBS) et que le garde du

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corps de Karim WADE a retiré cinq milliards en une semaine et cinq cent millions pour le compte
du secrétariat général de la présidence (Abdoulaye BALDE).

Au mois de novembre 2006, encore auditionné devant les juges de la H.C.J, Idrissa SECK a révélé
que ces milliards provenaient d’une collecte internationale pour alimenter les fonds politiques dont il
avait la garde.

Au jour d’aujourd’hui personne n’a pu dire l’origine exacte de ce pactole. Ce qui est sûr, c’est que
l’origine n’est certainement pas les chantiers de Thiès. Non seulement il y a eu non lieu, mais selon
un document brandit par le Président en personne (Me El Hadji DIOUF), Monsieur SECK s’était
engagé à rembourser quarante (40) milliards de FCFA.

Si Idrissa SECK s’engage à rembourser, un montant équivalent au chantier de Thiès, cela prouve que
l’argent n’a pas pour origine lesdits travaux, dont on sait que dix milliards dus à JLS (Bara TALL),
ne sont toujours pas payés.

Cela nous amène à la brèche ouvert sur Bara TALL propriétaire de JLS, une compagnie qu’il a
acheté et qui concurrence des multinationales comme fougerole.

D’où viennent les milliards de Bara TALL?

Comment un entrepreneur peut préfinancer des travaux publics à hauteur de plus de dix milliards,
réaliser des travaux de qualité à bas prix et se voire refuser tout paiement et pire, finir en prison ?

Comment se fait-il qu’aucune banque n’ait interpellé l’Etat pour lui demander de payer à JLS ces
milliards ?

D’où viennent les milliards de JLS ?

Est-ce que la famille de WADE aurait découvert que Bara TALL, ce milliardaire sorti de nulle part,
thièssois comme Idrissa SECK, recyclerait une partie du « pactole de Rebeuss » entre les mains du
maire de Thiès ?

Dix (10) milliards c’est le montant du capital des principales banques du Sénégal.

Avant d’aborder le corps de la présentation, nous allons ouvrir une parenthèse pour faire le point sur
la qualification de fonds politiques.

Certaines interventions et écrits au Sénégal ont voulu assimiler les fonds politiques, aux fonds secrets
ou spéciaux.

Pour comprendre les fonds spéciaux ou secrets, nous allons nous baser sur la législation française,
car celle-ci est la mère de la législation sénégalaise.

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La bibliographie pour cette rubrique que j’ai utilisée, c’est :

1. le livre de René Dossière : « l’argent caché de l’Elysée »

2. Des articles de Jacques Buisson et Xavier Cabannes (les petites affiches 2001 pp 15-22)

3. Revue : Droit et Défense 2002 n°1 pp 34 – 35

L’exploitation de ces ressources bibliographiques nous permet de diviser l’étude de ces fonds
politiques en deux périodes : avant et après 2001.

Avant 2001, le Président de la République et les ministres bénéficiaient d’une enveloppe financière
en provenance directe de la banque de France. Cette enveloppe de liquide qui est un complément de
rémunération, n’était pas déclaré.

Après 2001, cette enveloppe est déclarée, sauf pour les fonds alloués à la D.S.T (Direction de la
Surveillance du Territoire) et à la D.C.R.I (Direction Centrale des Renseignements Internes).

"L’hyper présidence n’a pas de limite budgétaire.

Nicolas Sarkozy a d’ailleurs pris le contrôle des fonds secrets alloués au ministère de l’intérieur et du
budget « Michèle Alliot-Marie, Eric Woerth ».

C’est d’ailleurs avec ces fonds que des armes ont été achetées par le Président français et parachutées
à Bengazi pour armer les rebelles libyens.

Vous voyez bien donc que les fonds politiques sont l’apanage des puissances économiques qui
disposent de banques centrales qui battent monnaie et pas des monnaies de singe, mais des devises
qui circulent librement dans le monde entier.

Vous voyez bien qu’on ne peut pas parler de fonds spéciaux pour des pays pauvres très endettés
(P.P.T.E), qui n’ont aucun contrôle sur leur économie, qui ont des populations au bord de l’inanition,
qui ne mangent pas à leur faim, qui n’ont pas accès à des infrastructures sanitaires de bases, qui
vivent dans la misère, sous le seuil de pauvreté en résumé.

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Un pays qui reçoit des subsides et dons des pays riches, ne peut pas avoir de fonds secrets, ceux –ci
proviennent de banques centrales en interne, donc l’origine est étatique et surtout pas d’une collecte
internationale.

Idrissa SECK a parlé de fonds politiques, c’est clair : c’est un fonds (argent) destiné à la caisse d’un
parti politique afin de permettre la conquête du pouvoir, ou la conservation et la transmission interne
du pouvoir pour le parti qui dirige le pays.

Pour comprendre la nature de ces fonds il faut se placer dans le contexte de l’époque.

La Haute de Cour de Justice (HCJ) est une juridiction ad hoc, composée de députés et de juges pour
instruire et juger des cas où le président ou ses ministres sont impliqués dans des faits de nature à
constituer des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions.

Idrissa SECK pour disqualifier les juges de la H.C.J. a qualifié ces fonds de politiques : ce sont des
fonds collectés à l’international et destinés aux caisses d’un parti politique. Un parti politique est une
association privée de personne. Donc les juges de la H.C.J., selon la stratégie de défense adoptée par
Idrissa SECK, ne sont pas compétents pour enquêter sur des fonds collectés par des membres d’une
association privée et destinés à leurs caisses.

C’est donc la problématique de financement des parties politiques.

Les fonds spéciaux ou secrets qui ont une origine étatique et interne n’ont rien à voir avec les fonds
politiques d’Idrissa SECK qui proviennent d’une collecte internationale occulte.

Fermant cette parenthèse des fonds politiques, nous allons aborder cette présentation en suivant une
chronologie basée sur des faits.

Certains faits, lorsqu’ils sont pris isolément, ne peuvent pas révéler la vraie information, mais
lorsqu’un observateur averti, les réunit autour d’une matrice, cela peut donner la conclusion
suivante : « Le pactole de Rebeusse, provient d’une collecte effectuée par une organisation
criminelle, utilisant un remède que le monde recherche, mais qui menace un marché de quatre cent
(400) milliards d’euros par an »

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PRESENTATION DE LA MATRICE

1. En 2001, le Professeur Eva Marie COLL SECK est devenue ministre de la santé au Sénégal.
Le Professeur SECK est une infectiologue, virologue, spécialisée dans le sida et qui a dirigé
l’organisation mondiale contre le sida (ONUSIDA) pendant dix ans. Elle a plus de cent
cinquante (150) publications à son actif.

2. En janvier 2002 : Elle fut saisie par un de ses anciens professeurs qui a un cabinet médical et
qui a suivi des patients sidatiques et séropositifs au HIV qui ont suivi la cure naturelle contre
le sida.

3. Le 31 Mai 2002 : Le Sénégal bat la France en match d’ouverture du mondial 2002 de foot. La
France était championne du monde. C’est «Le Sénégal qui gagne »

4. En juillet et Août 2002, Le Pr Eva COLL SECK a autorisé des essais pré cliniques et
cliniques au CHU de Fann

5. De juillet à Octobre 2002, l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), organisme


français (ex ORSTOM), a procédé à des investigations sur les malades des essais et chez
l’inventeur. Ils ont récupéré des informations capitales sur ce remède. Sauf le nom des
plantes.

6. Le 04 novembre 2002, Idrissa SECK a remplacé Mame Madior BOYE à la primature.

7. Le 20 Novembre 2002, les résultats des essais cliniques ont été partiellement remis à
l’inventeur et une deuxième série d’essai a été proposée.

8. Le 12 Février 2003, le quotidien français « Le parisien » titre à la une « Enfin, un vaccin


contre le sida ! ». Ce qui avait surpris le monde scientifique, d’une part parce que, ces essais
n’étaient pas connus et d’autre part ce vaccin venait de l’ANRS (Agence Nationale de
Recherche contre le Sida), organisme publique français et non pas de l’industrie
pharmaceutique.

9. Avril 2003, un comité d’éthique a été constitué, il fut hébergé par le conseil national de
recherche en santé du Sénégal.

10. Avril – juillet 2003, j’ai (Jack DIOP) produit un document intitulé : « Ce que le Sénégal
risque de perdre ». Ce document a fait l’objet de saisine du premier ministre par l’entremise
de Monsieur Mbaye COULIBALY, conseiller à la primature. Mbaye COULIBALY, c’est la
personne qui avait le plus souffert, parmi les proches de l’ex PM, lors de l’arrestation
d’Idrissa SECK. Il fut incarcéré avec son mentor.

Après la primature le document a été remis, à Monsieur Latif COULIBALY


(journaliste d’investigation), puis à Madame BALDE, pour son mari secrétaire général de la
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présidence et enfin à la famille biologique du Président de la République (feu El Hadji
Moustapha WADE).

11. Août 2003, Eva Marie COLL SECK fut limogée

12. Septembre 2003 : A la 58ème session extraordinaire de l’Assemblée Générale des Nations
Unies, le Président WADE dans son discours fustigeait la situation suivante : « Les
médicaments sont au Nord alors que les malades sont au Sud »

13. Le 11 Novembre 2003 : Le journal sénégalais « Le Quotidien » publie à la une, un dossier qui
met en relation le limogeage de Eva COLL SECK avec l’existence d’un remède contre le
sida découvert par un sénégalais et qui a fait l’objet d’essais cliniques en 2002.

14. Le 23 février 2004 : L’Union Européenne envoie une forte délégation à Dakar conduite par le
commissaire Philippe BUSQUIN pour lancer le programme EDCTP (European and
Developping Countries Clinicals Trials partnership), en français : Accord de partenariat entre
les pays européens et les pays en développement sur les essais cliniques. Dixit Monsieur
BUSQUIN, c’est le plus grand programme de santé au monde avec six cent (600) millions
d’euros – trois cent quatre vingt trois (383) milliards de FCFA. Ce partenariat ne concernait
que les essais cliniques de phase II et III.

15. Les 26 et 27 février 2004 : Tous les Big Boss des instituts de recherche français étaient à
Dakar ; la métropole s’était vidée de la crème de ses scientifiques. Les dirigeants de l’Institut
Pasteur, de l’IRD, de l’ANRS, du CNRS, de l’INSERM 88, de l’Hôpital Bichat : ils étaient
tous dans la capitale de la Téranga. La France venait de lancer l’Alliance France – Sénégal
contre le SIDA.

16. Les 27 et 28 Février 2004 : Communiqué de presse de Jack DIOP mettant en relation
l’existence d’un remède contre le HIV découvert par un Sénégalais et la déferlante
européenne à Dakar. Le communiqué annonçait la sortie prochaine d’un livre : « Le sida
vaincu. La face cachée de la grande découverte sénégalaise ». Les médias avaient bien relayé
le 28 février avec des unes.

17. Mars 2004 Publication du livre par le cabinet Jack Consulting, puis annulation du défilé de
Thiès le 4.4.4. (4 avril 2004).

18. Le 19 avril 2004 : Point d’achèvement Initiative PPTE (Pays Pauvre Très Endetté), le Sénégal
qui a rejoint les PPTE en 2001 avait été rejeté en 2002 (premier point d’achèvement).

19. Le 21 avril 2004: limogeage d’Idrissa SECK

20. Le 22 avril 2004 : Le président WADE signe un courrier où il nous félicite pour cette
découverte et nous accorde une audience.
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21. Le 21 juin 2004 : Le Président WADE nous reçoit en présence de son D.C, Monsieur Kader
SOW, du Président de l’Assemblée Nationale Pape DIOP, de son conseiller scientifique
Monsieur Bassirou MBACKE. Il proposa de créer « l’équipe de Dakar » composée des
doyens de faculté et des ministres de la santé et de la recherche scientifique.

22. Le 28 Juin 2004 : Alliance Sénégal- Maroc. Le Président de la République co-préside avec
Son Excellence le Roi Mohamed VI, la pose de la première pierre d’un laboratoire
pharmaceutique qui devrait être construite par le Royaume chérifien. WADE mettait en
pratique les menaces conférées lors de la 58ème session de l’A.G des Nations Unies : dixit
« Les malades sont au sud et les médicaments sont au Nord, il faut que cela change »

23. Le 30 juin 2004 : Le Club de Paris annonce que le Sénégal a franchit le point d’achèvement
et annule l’intégralité de la dette du Sénégal, cinq cent trente six (536) millions de dollars US.
Le Sénégal devient le premier pays des PPTE à recevoir une annulation intégrale de la dette,
alors qu’il est le dernier arrivé. Le club de Paris regroupe les pays riches qui prêtent aux pays
pauvres du monde. Ces pays hébergent les BIG TEN : les dix premiers laboratoires
pharmaceutiques du monde. En 2002, dans le classement FMI pour une annulation partielle,
le Sénégal occupait l’avant dernière place devant le Honduras. La France, qui a supportait la
plus grande part, avait lancé en 2002, les C2D (Contrat de Désendettement Développement),
une annulation partielle pour des pays africains, le Sénégal n’en faisait pas partie.

24. Le 22 juillet 2004 : le budget du PDIS 2 (Programme de Développement Intégré de la Santé)


est annoncé pour sept cent vingt deux 722 milliards de FCFA, financé notamment par les
USA.

25. Le 17 Août 2004 : Jack DIOP, conseil de l’inventeur, a constaté que WADE lui a servi une
usine à gaz. Il signe un accord avec l’Afrique du Sud IKSSA (Indegenous Knowledge System
of South Africa). L’accord comportait deux axes, des essais sur le remède d’une part et la
construction d’une unité africaine de recherche et de production de médicaments qui
regrouperait tous les pays du continent.

26. Le 17 Août 2004, le Président WADE, qui a reçu une copie du protocole a annulé son voyage
pour ses vacances aux USA. C’est la RTS (Radio Télévisons du Sénégal) qui l’annonce dans
l’édition de 20 h : le Président reporte ses vacances à cause des criquets pèlerins. Je pense que
le chef des criquets pèlerins s’appelait Jack DIOP.

27. Le 24 Août 2004, Jack DIOP envoie un communiqué à la presse pour annoncer la convention
cadre avec la R.S.A (République Sud africaine).

28. Le 25 Août 2004 : Cet accord fit la chronique de l’actualité et l’ambassade de la R.S.A
(République Sud africaine) fut prise d’assaut par la presse. Ce fut une Crise (Sénégal –
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R.S.A) de la bouche même de son Excellence William MOKOU. Le Quotidien titre à la une
« Ce que le Sénégal perd. L’Afrique du Sud s’empare du remède » ; à 10 heures il n y avait
plus de journal. La même édition fut rééditée le lendemain, cela ne s’est jamais produit.

29. Le 3 septembre 2004 : Son Excellence Thabo MBEKI et Son Excellence Frederick De
CLERC, le Docteur Wally SEROTE, patron d’IKSSA et une forte délégation arrivent à
Dakar. Tout un symbole ! Avec la qualité de cette délégation qui comprenait un Président en
exercice (noir) et un ancien Président (blanc), celui-là même qui a mis fin à l’apartheid, cela
ne fut pas médiatisé. Ce n’était pas la diplomatie de GADIO qui les avait fait venir mais celle
de Jack DIOP.

30. Le 4 Novembre 2004 : Madame le ministre des affaires étrangères, la très influente
Nkosazana DLAMINI ZUMA ex épouse du président ZUMA, se rend à Dakar. Après avoir
visité le CHU de Fann et l’UCAD, Madame Nkosazana DLAMINI ZUMA signe un accord
mixte bilatéral avec son homologue GADIO.

31. Le 22 Novembre 2004 : La France contre attaque en envoyant son ministre de la santé
Philippe Douste BLAZZY pour proposer au Sénégal la construction gratuite d’un laboratoire
pharmaceutique qui produit des ARV génériques sous licence offerte par le pays de Jacques
CHIRAC. Vous comprenez mieux pourquoi la France utilise toute sa diplomatie silencieuse
pour que DLAMINI ZUMA ne remplace pas Jean PING à la tête de l’U.A.

32. Décembre 2004 : Le ministre sud africain des services secrets, « un blanc tout blanc »
emboita le pas à Madame ZUMA. L’Afrique du Sud venait apporter son aide pour la
sauvegarde des intérêts liés à ce remède attendu par tout le continent. Les enjeux étaient
énormes et ce remède menaçait les intérêts des BIG PHARMA. Ces menaces étaient avérées
et le premier réseau d’espionnage qui a été démantelé dès 2004 avait à sa tête, Idrissa SECK
lui-même. Lors de son limogeage en avril 2004, un réseau d’écoute téléphonique logé sur
l’avenue Georges Pompidou avait été démantelé. Lors du procès (2011) des employés de ce
réseau d’espionnage (Messieurs LÔ et GBODOSSOU), leur avocat, Maître Cledor Ciré LY
dira dans sa plaidoirie : « L’affaire Idrissa SECK s’est éteinte, c’est pour cela qu’on ne
connaîtra pas les vrais commanditaires de ce réseau d’espionnage »

33. Le 5 janvier 2005 : WADE annonce les couleurs dans Jeune Afrique, la traque contre Idrissa
SECK est ouverte.

34. Mars 2005 : Docteur Ibra NDOYE du CNLS (conseil national de lutte contre le sida) appelle
l’inventeur pour le féliciter et lui dire que cette découverte est pour toute l’Afrique.

35. Le 13 juillet 2005 : Au CICES de Dakar, le Président WADE ouvre les hostilités en
annonçant les poursuites contre Idrissa SECK en évoquant les chantiers de Thiès.
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36. Le 14 juillet 2005 : Réplique de Idrissa SECK avec un enregistrement sur CD : « Les grands
bandits ont un code d’honneur, ils ne se battent qu’au moment du partage du butin. Jamais
avant ! » Extrait de Lui et Moi, Cd 1 d’Idrissa Seck diffusé le jour de son arrestation par la
Dic.

37. 16- 25 juillet 2005 : Ousmane NGOM (ministre de l’intérieur de l’époque) ouvre le bal, la
D.I.C (Division des Investigations Criminelles) convoque, le procureur dépose Idrissa SECK
à la MAC de Rebeuss.

38. Le 6 septembre 2005 : En pleine canicule et livré aux pires des prédateurs, les moustiques,
Idrissa SECK craque devant le doyen Amath DANSOKHO. Les aveux de Idrissa SECK
sont énormes : « Je n’ai pris aucun sou du Sénégal, cet argent a un propriétaire connu qui sera
connu de tous le moment venu »

39. Septembre 2005 : Festivité du 20ème anniversaire de l’U.A à Syrte (Lybie), discours de Thabo
MBEKI : Il n ya pas de vraie solidarité entre les pays africains

Discours de WADE : Est-ce que la R.S.A aide les autres pays africains pauvres avec son or et
son diamant ?

40. Le 30 Novembre 2005 : Philippe Douste BLAZZY revient au Sénégal avec la casquette de
ministre des affaires étrangères. Il visita la maison médicale de WASSADOU, au Sénégal
Oriental, en compagnie de Madame Viviane WADE.

41. Janvier 2006 : Idrissa SECK, auditionné devant les juges de la HCJ, fait des révélations sur
l’argent qu’il détient, il lève un coin de voile : Une partie de cet argent était logé dans des
comptes à la SGBS, à la CBAO, et en France. Le garde du corps de Karim WADE (fils du
président) a retiré cinq (5) chèques de un milliard en une semaine ; en tout cinq (5) milliards
de francs CFA. Il a aussi retiré cinq cent (500) millions de francs CFA pour le compte du
secrétaire général de la présidence (Abdoulaye BALDE).

42. Février 2006 : Libération de Idrissa SECK par un non lieu partiel à l’issue du fameux
« protocole de Rebeuss ».

43. 4 avril 2006 : En marge des festivités de la fête de l’indépendance, Idrissa Seck annonce sa
candidature aux présidentielles de 2007 et annonce la naissance d’un parti : Rewmi.

44. Novembre 2006 : Idrissa SECK est à nouveau auditionné par les juges de la HCJ, il répète
devant la presse ce qu’il a dit aux juges :

Oui j’ai pris de l’argent, mais ce sont des fonds politiques dont j’avais la garde et qui
proviennent d’une collecte internationale.

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45. Le 30 novembre 2006 : La banque mondiale met en œuvre l’initiative multilatérale pour
l’allégement de la dette (IDA). C’est l’intégralité de la dette multilatérale du Sénégal qui fut
annulée, un total de deux milliards de dollars US.

46. Le 22 janvier 2007 : Après une audience de quatre heures qu'il accorde à Seck en compagnie
de Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, porte-parole du Khalife général des Tidjanes de
Tivaouane, Abdoulaye Wade déclare que « Seck a accepté de réintégrer le Parti démocratique
sénégalais. Cette rencontre est appelée par la presse : « Audience de midi ».

47. Le 22 janvier 2007 : Le Dr Maodo Seck, adjoint au maire Ndeye Maguette Dièye (Sicap Fann
Point E) et proche de Idrissa Seck m’appela au téléphone, juste lorsque la radio annonçait la
fin de l’audience de midi et la sortie d’Idrissa Seck du palais. Bonjour Jack, Idrissa est
disposé à te rencontrer. A sa convenance, lui avais-je répondu. Il ne m’a plus rappelé.

48. Elections Présidentielles 2007 : Idrissa SECK se lance dans une communication basée sur
une stratégie de victimisation qui utilise un slogan à la mode « la dévolution monarchique du
pouvoir ». Il soutient que le Président WADE veut faire la promotion de son fils. Les
sénégalais tombent dans le piège et cela a été facilité par le fait que tout le monde voyait que
le dossier des chantiers de Thiès était vide.

49. Le 4 Novembre 2009 : Retrouvaille entre Wade et Idy à Thiès : Tollé au sein de la presse.

50. Le 19 Novembre 2009 : Le journaliste Cheikh Fadel BARRO, très courageux et


probablement meutri par ce qui était en train de se passer signe un article : « Le prix des
retrouvailles des bandits » publié à la « gazette ».

Extraits de l’article de Fadel BARRO : « Un butin évalué en moyenne à plus de 60 milliards de


FCfa, dont Wade réclamait publiquement la restitution par son ancien premier qui l’aurait
planqué à New York et ailleurs dans le monde. On se souvient du fameux discours du président
de la République une semaine après le premier tour du scrutin de 2007, quand Wade, comme
un animal enragé exigeait de son « fils », la restitution intégrale du butin avant toute
négociation.

Il s’était placé dans une posture pitoyable face aux caméras de la télévision nationale, pour
lancer son appel qui sonnait comme un terrible aveu de culpabilité pour les deux hommes qui
se sont réconciliés à Thiès. Les Sénégalais tenus en haleine pendant des années pour une
affaire purement privée et interne au Pds ont constaté, ce mercredi 4 novembre, avec
effarement et honte ce qui est aujourd’hui présenté comme une réconciliation politique. Si elle
peut être considérée comme telle, on peut dire qu’elle n’a été possible que grâce à un
arrangement financier négocié depuis des années par « des bandits » qui ont enfin trouvé les

14
moyens de calmer les appétits et les boulimies d’argent des uns et des autres, après le terrible
orage provoqué « par le partage du butin ».

Je veux tout juste préciser que ce pactole dépasse de très loin ces soixante ou quatre vingt
milliards de francs CFA annoncés.

51. Le 21 Novembre 2009 : Je publie à Abidjan la mise à jour du livre : « Le sida vaincu. La
vérité en marche », ce livre mettait en lumière comment ce remède a été utilisé pour amasser
le « pactole de Rebeusse ». Ce livre fut distribué au Sénégal à un réseau de personnalité
stratégique, dont tous les directeurs de publication des différentes maisons de presse. Le
Président Wade a reçu son exemplaire.

15
CONCLUSION

Nous ne pouvons pas construire une Afrique forte, sans des états africains (ou un Etat fédéral)
développés capables de prendre en charge les besoins les plus élémentaires : loger, nourrir, soigner,
éduquer. Ces besoins élémentaires ne peuvent se réaliser que dans le cadre d’un Etat disposant
d’infrastructures modernes, d’une capacité énergétique capable de soutenir une production sans
laquelle, il ne peut y avoir d’emploi. Cela est très possible en Afrique.

Mais cela ne pourra se réaliser que lorsque nous aurons des dirigeants disposant d’un sens profond de
l’Etat, de la morale, de l’éthique et de l’honneur.

La misère africaine ; est-ce vraiment la faute du blanc ?

Ce sont nos dirigeants eux-mêmes qui vont proposer des deals. Il ne peut y avoir de corrupteurs
sans corrompus.

Commençons par assainir l’Afrique de ses « Présidents et dirigeants toxiques », après cela vous
comprendrez que l’Afrique est le vrai relai de la croissance mondial et vous comprendrez que ceux
qui disent que l’Afrique est maudite, vous mentent.

Si la terre africaine est stérile et pauvre, alors d’où viennent le fer, le cuivre, le zinc, la bauxite et la
cobalt de la Guinée, le platine, le manganèse du Gabon, le chrome, l’aluminium, l’étain, l’uranium,
le mercure du Zaire et du Niger; mais aussi qu’en est il de ses métaux rares tels que le germanium,
l’iridium, le palladium, l’or, le coltan, mais enfin d’où nous viennent le café, le cacao, l’hévéa,
l’anacarde, le coton, l’ananas, la banane, pour finir où se trouve ce que les américains nomment “le
nouveau golfe pétrolier” ?

16
ANNEXE

SAISINE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE,

Du 23/02/2012 sous le numéro 2964

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Monsieur le Procureur de la République du Sénégal
Tribunal de Grande Instance de Dakar

Dakar, le 08 février 2012

Objet : Demande d’ouverture d’une information judiciaire sur des faits de nature à constituer des
crimes et délits

Monsieur le Procureur

En ma qualité de conseil d’un citoyen sénégalais qui a découvert un remède naturel contre le sida et
son virus le VIH en 2000, j’ai effectué des investigations afin de mieux cerner ce dossier.

Les premières informations reçues de 2002 à 2003, m’ont permis d’appréhender les enjeux autour de
cette découverte. L’option de la publication d’un livre a été retenue.

Durant le mois de mars 2004, j’ai publié à Dakar : «Le sida vaincu. La face cachée de la grande
découverte sénégalaise».

La seconde édition de ce livre, qui est une mise à jour de la première, a été publiée à Abidjan durant
le mois d’octobre 2009 : «Le sida vaincu. La vérité en marche ».

Il est classiquement admis, dans les législations de quasiment tous les pays du monde, que si, dans
l’exercice d’une quelconque activité, une personne est amenée à détenir des informations sur des
faits susceptibles de constituer des infractions aux lois, celle-ci doit en informer les autorités
compétentes.

En ce qui me concerne, je ne compte pas déroger à cette règle universelle, surtout, vu les enjeux des
informations qui ont été portées en ma connaissance.

L’exploitation et la synthèse des informations reçues, dans le dossier du remède sénégalais, me


permettent de soutenir la thèse suivante :

1. Un citoyen sénégalais a fait une découverte à gros enjeux : un remède contre le Sida et son
virus, qui pèsent des milliards d’euros par an.

2. En juillet et Août 2002, Madame le ministre Eva Marie COLL SECK, qui a été saisie en
janvier 2002, avait organisé des essais précliniques et cliniques au CHU de Fann, sous la
Direction des Professeurs BASSENE et SOW.

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3. Le 04 Novembre 2002, Monsieur Idrissa SECK remplace Madame Mame Madior BOYE à
la Primature.

4. Le 20 Novembre 2002, les résultats scientifiques, cliniques, biologiques et toxiques, ont été
publiés.

5. Madame Eva Marie COLL SECK qui n’était pas ministre d’Etat a saisi son supérieur
hiérarchique, donc, le chef du gouvernement.

6. Monsieur Idrissa SECK, voulant profiter personnellement de ce remède a « fabriqué » son


propre inventeur. Et il a ainsi contrôlé ce dossier en haut lieu.

7. Avec ce faux inventeur et les résultats obtenus en phase préclinique au département de la


pharmacognosie et en phase clinique à la Clinique Iba Mar DIOP du CHU Fann, il a utilisé
ce dossier en destination de plusieurs cibles, notamment pour collecter des fonds.

8. Il faut savoir que le Sénégal est réputé pour la qualité de ses chercheurs et praticiens
médicaux et surtout de sa Faculté de Médecine. Madame le ministre COLL SECK,
infectiologue et virologue, spécialiste du sida, venait de diriger l’ONUSIDA de 1991 à 2001,
(Afrique Caraïbe, Asie, Amérique Latine, Europe centrale et orientale), elle a plus de 150
publications à son actif. Le premier scientifique au monde qui a décrit le HIV2 est un
sénégalais qui dirige le laboratoire de virologie de l’HALD et notre Faculté de médecine fait
partie des meilleures au monde.

9. Ce dossier a donc permis à Monsieur SECK de collecter des milliards en provenance de deux
cibles :

• Ceux qui voient leurs produits et marchés, menacés par ce remède


• Ceux qui souhaitent profiter de ce remède pour en acquérir des avantages stratégiques
et financiers
Ces deux cibles sont concentrées dans les pays développés et utilisent ce qu’on appelle
l’intelligence économique, elles fonctionnent aussi par le canal de l’espionnage économique
et industriel. Ces cibles sont financées en grande partie par ce que les occidentaux appellent
les fonds secrets. Maintenant ce sont ces fonds secrets qui ont financé une grande partie des
« fonds politiques » d’Idrissa SECK et de ses complices. Ce sont des fonds collectés pour le
compte d’un parti politique qui, elle, est une association privée de personnes.

L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées de collecte, de


traitement (d'analyse), de diffusion et de protection de l'information utile aux acteurs
économiques d’une puissance industrielle et économique. On peut y ajouter les actions
d'influence et de notoriété : c’est cette dernière action qui a bloqué l’Afrique du Sud qui avait

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répondu positivement à la construction d’une unité africaine de production de médicament
basée sur ce remède. Après la visite historique de deux Présidents de la République Sud
Africaine (R.S.A) en 2004, suivie de celle de la puissante ministre des affaires étrangères
Nkossazana Dlamini ZUMA, la France a envoyé son ministre de la santé Philippe Douste
BLAZZY pour proposer au Sénégal la construction d’un laboratoire pharmaceutique qui
allait produire des ARV génériques sous licence offerte gratuitement par le pays de
CHIRAC.

Les spécialistes du domaine résument l'intelligence économique en un triptyque : veille


(acquérir l'information stratégique pertinente), protection des informations (ne pas laisser
connaître ses informations sensibles) et influence (propager une information ou des normes
de comportement et d'interprétation qui favorisent sa stratégie).

Dans le principal pays qui est au centre de ces cibles, il y a la France. Dans ce pays,
l’intelligence économique est entre les mains de la Direction Centrale du Renseignement
Intérieur (D.C.R.I). L’IRD est un organe central de collecte d’informations stratégiques pour
le compte de la DCRI.

La Direction de la Surveillance du Territoire (D.S.T) était un service de renseignements du


ministère de l'Intérieur français, au sein de la Direction Générale de la Police Nationale, chargé
historiquement du contre-espionnage, qui a certes diminué, depuis la disparition du Bloc
Soviétique. Il faut y ajouter la protection du patrimoine économique et scientifique français.

Le 1er juillet 2008, la DST a fusionné avec la Direction centrale des Renseignements généraux (
RG) au sein d'une nouvelle direction qui a pris le nom de : Direction centrale du renseignement
intérieur (D.C.R.I).

10. Pour arriver à ses fins, et fournir des informations à ces cibles, Idrissa SECK avait mis en
place un réseau d’espionnage qui avait son QG sur l’avenue Georges Pompidou et qui a
d’ailleurs été démantelé au lendemain de son limogeage à la Primature. En plus d’Idrissa
SECK, le cerveau de ce réseau, les personnes mises en cause pour espionnage en complicité
avec des américains et arrêtées à l’époque s’appellent, Demba Lahat LÔ et Eric
GBODOSSOU. L’avocat de ces derniers Maître Clédor Ciré LY dira d’ailleurs lors de ses
plaidoiries avant le délibéré du 16 novembre 2011 : « L’affaire Idrissa SECK s’est éteinte.
C’est pourquoi, les véritables responsables de ce réseau d’espionnage ne seront jamais
poursuivis. »

11. Le commanditaire principal de ce réseau d’espionnage était Idrissa SECK en personne et


l’objectif était de percer le secret du nom des plantes utilisées en vue de s’enrichir illicitement

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en intelligence avec ses cibles. Il avait déjà fabriqué son faux inventeur, il ne restait que les
noms exacts des plantes.

12. Il est judicieux d’imaginer ce qu’il serait advenu de l’inventeur et de moi-même s’il avait
réussi à connaître le nom des plantes.

ELEMENTS D’INFORMATIONS A AJOUTER A CETTE SAISINE

En Septembre 2005, alors qu’il était en prison, Idrissa SECK s’est ouvert à Monsieur Amath
DANSOKHO en faisant des aveux sur les vraies raisons de sa brouille avec WADE. Ces aveux ont
fait la une de la presse, le mardi 6 septembre 2005, dans les principales éditions, dont
« l’Observateur et Walf ».

« Idrissa SECK avoue les véritables raisons de sa brouille avec WADE ».

Dixit, Idrissa SECK : « Je n’ai pris aucun sou du Sénégal, ce sont des chèques qui ont un propriétaire
connu et qui sera connu de tous le moment venu. »

En janvier 2006, Idrissa SECK, qui répondait devant les juges de la Haute Cour de Justice, a évoqué
des comptes abritant une partie de cet argent localisé à la CBAO, SGBS et en France. Il rajoute que
Monsieur Victor KANTOUSSAN, garde rapproché de Karim WADE a retiré des chèques d’un
montant total de cinq milliards et demie (5.500.000.000) de FCFA en une semaine.

En novembre 2006, Monsieur SECK répondait encore aux juges de la Haute Cour de Justice. Il
révéla qu’il détient de l’argent, mais que ce sont des fonds politiques dont il a la garde et qui
proviennent d’une collecte internationale.

En mars 2004, après avoir reçu le livre : « le sida vaincu », Monsieur Bassirou MBACKE Conseiller
scientifique du Président de la République, qui était chargé du dossier me reçut.

Monsieur MBACKE à moi : Etes vous sûr Monsieur DIOP que le Président n’a jamais reçu
l’inventeur ?

Moi : Le président ne l’a jamais reçu, j’en suis sûr.

Lui : Alors il va falloir protéger le président.

Lui : Monsieur DIOP, attendez-vous à une autre version servie par une haute autorité.

Monsieur le Procureur, le reste des informations se trouve dans le livre que j’ai publié dont un
exemplaire est joint à cette saisine.

Personnellement, je suis convaincu que les milliards qui sont entre les mains d’Idrissa SECK sont le
fruit d’une collecte effectuée par une organisation criminelle, qui a utilisé un remède qui menace un
marché de quatre cent (400) Milliards d’euros, mais qui doit sauver des millions de personnes et
surtout l’Afrique.
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Ce sont ces milliards qui lui ont aussi permis de se placer deuxième en 2007, en finançant une
campagne de communication basée sur une stratégie de victimisation utilisant un slogan à la mode
« dévolution monarchique du pouvoir ».

On se dirige vers les élections de 2012 et il faut que les prétendants à la magistrature suprême soient
des personnes qui ont un sens profond de l’Etat, de la Justice, de l’Ethique, de l’Honneur et de la
Morale. Cette saisine n’a rien à voir avec les chantiers de Thiès, et heureusement que cela a aboutit à
un non lieu ; mais il est question de la vraie origine des fonds que détiennent Idrissa SECK et pour
lesquels il a fait des aveux clairs en 2005 et relayés par la presse. Nous sommes en 2012, Idrissa
SECK n’est jamais revenu sur ces aveux qu’il a réitérés durant le mois de novembre 2006 : « Si les
juges ou l’Assemblée Nationale me demandaient clairement, d’où viennent ces milliards, je vais le
dire »

Pour les poursuites éventuelles, il faudra faire la distinction entre Idrissa SECK personne privée
(TGI) et le chef du gouvernement (HCJ).

Idrissa SECK personne privée et ses complices

Pour disqualifier les juges de la HCJ, il a dit qu’il détient des fonds politiques qu’il a collectés : cela
veut dire que c’est une affaire privée. Un parti politique est une association privée de personnes.

Les fonds ont donc été collectés en sa qualité de membre privé de ladite association pour alimenter le
trésor de guerre de celle-ci, qui facilitera la conservation et/ou la transmission interne du pouvoir.
C’est d’ailleurs pourquoi il dira qu’il est actionnaire majoritaire du PDS, pour légitimer le refus de
rendre cet argent à Monsieur WADE.

Eventuelles poursuites pour : escroquerie, association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux

Idrissa SECK chef du Gouvernement et complices

La santé publique appartient à l’Etat, le sida est un problème de santé publique et des droits
fondamentaux de l’homme. Un chef du gouvernement a été saisi d’un remède contre le sida avec
tous ses enjeux économiques, humains et sociaux. Il a étouffé et détourné l’affaire à son profit
personnel, au profit de ses complices mais aussi au profit de l’étranger.

Poursuites éventuelles : Haute trahison, violation grave des droits de l’homme, espionnage et
enrichissement illicite.

PIECES JOINTES :
1. Livre : « Le Sida vaincu. La vérité en marche »
Edition : Abidjan octobre 2009
Auteur : Jack DIOP

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2. Version texte : « Le Pactole de Rebeuss. La Face cachée de l’AIDSBERG » tirée du film du
même nom, qui est une adaptation du livre : « Le sida vaincu ».
Auteur et réalisateur : Jack DIOP
LES TEMOINS :

Maître Ousmane NGOM

Monsieur Victor KANTOUSSAN

Maître Bassirou MBACKE

Maître Cheikh Tidiane SY

Maître Abdoulaye WADE

Docteur Maodo SECK

Monsieur Latif COULIBALY

Monsieur Sidy KOUNTA

Monsieur Mbaye KOULIBALY

Monsieur Amath DANSOKHO

Maître El Hadji DIOUF

Monsieur Cheikh Tidiane GADIO

Monsieur et Madame Abdoulaye BALDE

Monsieur Soro DIOP

Professeur Eva Coll SECK

Monsieur Pape DIOP

Monsieur Kader SOW

Le Colonel DRAME et son équipe de la Direction de la Recherche Scientifique

Autres…..

Recevez Monsieur le Procureur, mes sincères considérations, en espérant que ce dossier des « fonds
politiques » détenus par Idrissa SECK sera vidé une fois pour toutes et que la justice ira jusqu’au
bout afin que le Sénégal puisse repartir sur de nouvelles bases très solides.

Jack DIOP

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