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C’est le QUAD, La France, qui voit un contrat de 90 milliards de dollars australiens (56
milliards d'euros) échapper à son industrie navale, a aussitôt fustigé une "décision
regrettable" et "contraire à la lettre et à l'esprit de la coopération qui prévalait entre la
France et l'Australie"
4-QUAND LES TALIBANS ONT FUIENT LE POUVOIR ET QUAND LES USA ONT ILS QUITTENT
L’AFGHANISTAN
Les Taliban ont pris possession de Kaboul, dimanche 15 août 2021 ils l’avaient perdu en 2001.
Le Monde, associé au sein d’un consortium à seize autres rédactions, a eu accès à environ
50 000 numéros de téléphone – partagés par l’organisation Forbidden Stories et Amnesty
International – de cibles potentielles d’un puissant logiciel espion de l’entreprise israélienne
NSO Group, baptisé « Pegasus », pour le compte d’une dizaine de gouvernements.
6- NECROLOGIE
AMADOU GON COULIBALY : Né : 10 février 1959, Abidjan Décès : 8 juillet 2020, Abidjan
ABDELAZIZ BOUTLEFIKA : Né : 2 mars 1937, Oujda, Maroc Décédé : 17 septembre 2021, Zeralda,
Algérie
IDRISS DEBY : Né : 18 juin 1952, Berdoba, Tchad Décès : 19 avril 2021, Nokou, Tchad
ANGELA MERKEL : ANGELA DOROTHEA MERKEL MdB est une femme politique allemande qui est
chancelière d'Allemagne depuis 2005. Elle a été chef de l'opposition de 2002 à 2005 et chef de
l'Union chrétienne-démocrate de 2000 à 2018. Membre de la CDU, Merkel est la première femme
chancelière d'Allemagne.
2 septembre 2021 Le potentiel du gisement que vient de découvrir le groupe italien dirigé par
Claudio Descalzi ENI est considérable : compris entre 1,5 et 2 milliards de barils de brut, il ouvre des
perspectives prometteuses à Abidjan.
-C'est une seconde découverte qui vient confirmer le potentiel des côtes ivoiriennes. Elle permet à ce
vaste gisement dénommé « Baleine », de passer de deux milliards à 2,5 milliards de barils de pétrole
brut, et de 2 400 à 3 300 milliards de pieds de cubes de gaz naturel. La part de l'État ivoirien sur les
bénéfices sera de 52 % contre 48 % pour la société italienne.
- Découverte du champ "Espoir" au large de Jacqueville par le groupe PPCO en 1979, AGIP, SEDCO et
PETROCI.
10-SCANDALE
Le 24 février, la Russie met en œuvre une invasion complète de l'Ukraine, marquant une escalade
majeure de la crise russo-ukrainienne en cours depuis 2014. La campagne avait été précédée d'un
renforcement militaire russe prolongé (depuis début 2021), ainsi que de nombreuses demandes
russes de mesures de sécurité et d'interdictions légales contre l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN1.
Le 10 novembre 2021, les États-Unis signalent un mouvement inhabituel de troupes russes près des
frontières de l'Ukraine2. Le 28 novembre, l'Ukraine signale une accumulation de 92 000 soldats russes
à ses frontières.
Le 7 décembre, le président américain Joe Biden met en garde Poutine contre « des mesures
économiques et autres fortes » si la Russie attaque l'Ukraine.
Le 17 décembre, Poutine propose des limites aux activités de l'OTAN en Europe de l'Est, comme
l'interdiction à l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN, qui sont rejetées.
Le 17 janvier 2022, les troupes russes commencent à arriver en Biélorussie, alliée de la Russie,
pour des exercices militaires.
Le 19 janvier, les États-Unis accordent à l'Ukraine 200 millions de dollars d'aide à la sécurité.
Le 24 janvier, l'OTAN met des troupes en attente.
Le 25 janvier, des exercices russes impliquant 6 000 soldats et 60 avions à réaction ont lieu en
Russie près de l'Ukraine et de la Crimée.
Le 10 février, la Russie et la Biélorussie entament dix jours de manœuvres militaires.
Le 17 février, les combats s'intensifient dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine.
Abidjan, le 11 mai 2022- L’organisation par la Côte d’Ivoire de la 15ème Conférence des Parties sur la
désertification et la sécheresse (COP15) à Abidjan, du 09 au 20 mai 2022, constitue le prolongement
d’un engagement constant du pays dans la recherche de solutions contre la dégradation des sols.
La COP 15, évènement historique qui accueille plus de 5 000 participants issus de 197 pays, sera
marquée par deux grands sommets. Notamment, le sommet des Chefs d’État et le sommet dit "Une
seule planète". Le Président de la République, Alassane Ouattara a présenté à ses pairs et invités
"L’initiative d’Abidjan" appelée "Abidjan Legacy Program". "L’initiative d’Abidjan", de quoi s’agit-il ?
L’initiative d’Abidjan est une réponse de la Côte d’Ivoire à la problématique abordée par la Cop 15.
Elle a pour objectif de mobiliser entre 600 millions et 1 milliard de dollars auprès des bailleurs de
fonds, lors de la Cop 15, pour restaurer les terres dégradées et augmenter durablement la
production agricole en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030-2050.
Car, selon les experts du système des Nations Unies, ce sont environ 60% du territoire ivoirien et près
de 100% de la partie Nord du pays qui sont affectés par la problématique des terres dégradées. Cette
situation qui affecte la productivité et la fertilité de ces sols, menace fortement la sécurité
alimentaire du territoire national. Pourtant, l’agriculture constitue un pilier majeur de l’économie de
la Côte d’Ivoire et représente près du quart (1/4) du Produit intérieur brut (PIB) et plus de 75% des
exportations. Elle est le principal moyen de subsistance de 2/3 des ménages en Côte d’Ivoire et
emploie près de 70% de la population active.
L’initiative d’Abidjan est l’occasion pour la Côte d’Ivoire et l’ensemble des pays de sensibiliser aux
solutions et à la nécessité de réhabiliter les terres dégradées. Elle permettra de soutenir la durabilité
environnementale des principales chaînes d’approvisionnements de produits de base tout en
protégeant et en restaurant les forêts et les terres, en promouvant les moyens de subsistance des
agriculteurs et en améliorant la résilience des communautés face au changement climatique.
La désertification menacerait 40 % des terres émergées. C’est le sujet de la COP15 qui se déroule
depuis le 9 mai à Abidjan. La COP désertification est une petite sœur de la COP climat, et le principe
est le même : essayer de se mettre d’accord, entre les 195 pays de la Convention des Nations Unies,
sur des objectifs et des moyens concrets pour lutter contre la dégradation et la mort des
sols. Comment relever ce défi ? Avec quels moyens, quels acteurs ?LA GRANDE MURAILLE VERTE par
exemple, projet pour le Sahara et le Sahel, est une initiative qui gagne un certain consensus
scientifique. Le concept consiste à replanter des arbres et à créer une mosaïque d’écosystèmes verts
et productifs sur une distance de plus de 7000 kilomètres. Il s'agit d'occuper le sol d'une manière qui
permette de réhabiliter l'écosystème et d'assurer un bien-être socioéconomique dans cette région
d'Afrique très appauvrie.
Les négociateurs de 196 pays sont réunis jusqu’au 20 mai dans la capitale ivoirienne pour la COP 15.
Cette conférence onusienne consacrée à la désertification doit fixer des objectifs ambitieux en
matière de lutte contre la dégradation des terres, un fléau qui touche en premier lieu le continent
africain.
De son côté, la Côte d’Ivoire a présenté “l’Initiative d’Abidjan”, un programme sur cinq ans disposant
d’un budget de 1,5 milliard de dollars pour restaurer “les écosystèmes forestiers dégradés” et
promouvoir “des approches de gestion durable des sols“.
La Banque africaine de développement et l'Union européenne font partie des principaux bailleurs. Il
s'agit notamment de restaurer 20 % du couvert forestier ivoirien d’ici la fin de la décennie.
Cette COP sera également l’occasion de se pencher sur l’avancement de la “Grande Muraille verte”,
projet panafricain emblématique de lutte contre la désertification qui doit s’étendre sur 8 000 km, du
Sénégal à l’Éthiopie.
17-LES STADES
Les « gilets jaunes » est un mouvement social et populaire spontané, apparu en France en octobre
2018. Ne sur les réseaux sociaux, le mouvement s’est initialement construit en réaction a la hausse
des taxes sur les carburants. Rapidement, les gilets jaunes deviennent le symptôme d’un mal-être
social plus profond, en particulier cristallise autour du pouvoir d'achat et du sentiment
d'incompréhension de la part de l'exécutif. Chaque samedi, depuis le 17 novembre 2018, des
milliers de personnes se donnent rendez-vous pour faire entendre leurs revendications. En
province et a paris, les manifestations prennent de l’ampleur et deviennent de plus en plus
violentes. D’ailleurs, depuis le début du mouvement, plusieurs personnes ont perdu la vie et on
dénombre plus d’un millier de blesses.
21- ACTUALITE DU MOMENT
le conseil des ministres du cames a tenu, du 26 au 27 mai 2022 a l'hôtel fleuve Congo, a Kinshasa en
république démocratique du Congo, sa 39e session le nouveau président est Konate Souleymane
-le 22/5/2022 le seul ivoirien a avoir remporte l’étalon de YENNEGA au FESPACO FADIKA KRAMO
LANCINA est décède
-l’union du fleuve Mano est compose DU LIBERIA, LA GUINEE, LA SIRALEONE, ET LA COTE D’IVOIRE
-PATRICE LUMUBA fut assassine a LUMUBACHI par les belge en le 17 juin 1961
-la FINLANDE et la SUEDE demande leurs adhésion a l’OTAN le 21 mai 21 mai 2022
-le 17juin 1961 assassinat de patrice Lumumba a lumubachi au Congo par les belges la Belgique a
restitue, lundi 20 juin 2022, a la république démocratique du Congo.
- la France restituera début novembre, 26 œuvres d’art pillées au palais d’Abomey au XIXe siècle. ce
retour au bénin avait été promis par le chef de l’état et permis par une loi votée fin 2020 toutes ces
pièces ont été volées lors de la mise a sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales du général
Dodds en 1892, avant l’envoi en exil en Martinique puis en Algérie du roi Béhanzin.
-visite d’état du président ivoirien du 20 au 24 juillet 2022 en Afrique sud le PR a été reçu a union
building le palais sud africain par le PR CYRIL RAMAPHOSA
-selon le dernier recensement de la population de 2022 la population de la cote d’ivoire est estime a
prés de 29 ,389.150 habitants. la tranche de moins de 35 ans représente 75,6% de la population. un
potentiel humain a mettre a profit pour la transformation. « les personnes de nationalité ivoirienne
se chiffrent a 22.840.169 personnes, soit 78%, et 6.435.835 personnes de nationalité non ivoirienne,
soit 22%. Pour un nombre total de ménages ordinaires de 5.616.487 correspondants a une taille
moyenne de 5,2 personnes par ménage
-premier sommet Russie-Afrique à Sotchi ces 23 et 24 octobre 2019 était de marquer officiellement
le retour de Moscou sur le continent africain. Au programme, pléthore de dirigeants africains, un
discours très volontariste du président russe et, surtout, une belle occasion pour la Russie d'exposer
l'un des domaines dans lesquels elle excelle : l'armement.
-le 30/07/2022 a eu lieu la pose de la première pierre de la construction du chu d’ABOBO.
-Thomas d'Aquin Ouattara est le 1er chef d’état majeur de cote d’ivoire poste qu'il occupera jusqu'en
1974. Il a été nommé général en août 1966
-Le secrétaire d'Etat américain ANTONY BLINKEN est arrivé dimanche en Afrique du sud, selon le
ministère sud-africain des Affaires étrangères, avant de se rendre en République démocratique du
Congo et au Rwanda, une tournée africaine pour contrecarrer l'influence diplomatique russe.
Cette visite intervient peu après la tournée africaine du ministre des Affaires étrangères russe
SERGUEÏ LAVROV, qui s'est rendu en juillet au Congo-Brazzaville, en Egypte, en Ethiopie et en
Ouganda.
Au même moment, le président français EMMANUEL MACRON se rendait, lui, au Bénin, au
Cameroun et en Guinée-Bissau.
-BRICS, aux côtés du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine
-le10/07/2022 arrestation des soldats ivoiriens au mali
-l’EFA (école des force armées) est remplace par l’AFA (académie des force armée) avec une direction
centrale et deux écoles le 02/07/2022
- le 13/ 06/2022 ouvertures de L’AFRIQUE CEO suivit du BUSINESS FORUM UA-UE a eu lieu a Abidjan
et forum le 16/07/2022.
-Djidji Ayokwe : qui veut dire ''Panthère-lion'' est un tambour mythique des Ebrié (Bidjan ?), peuples de
la Côte d'Ivoire. Il a été confisqué par les colons français en 1916 et gardé au Musée du Quai-
Branly à Paris1. Il émet des sons variés utilisés pour transmettre des messages entre localités,
villages près d'Abidjan. Il a été un outil de communication très utile à la résistance contre les
colons.
L'instrument est destiné à transmettre des indications ou des ordres à caractères politiques ou
économiques. Selon la tradition orale des Tchaman du Goto Bidjan, en 1916, l'administrateur des colonies
Simon reçoit l'ordre du gouvernement général de "pacifier" le pays qui - à maintes reprises - résiste aux
autorités françaises d'occupation.
Il organise des expéditions punitives contre les villages "rebelles". À chaque opération, les troupes
coloniales et ses milices locales découvrent que les Bidjan sont informés des opérations et unis pour
défendre le village attaqué.
Le rôle du tambour Djidji Ayokwe dans la résistance des Tchaman est plus tard découvert. Simon organise
en 1916 une expédition punitive contre Adjamé, lieu où est entreposé le Djidji Ayokwe. Avertis, les
Tchaman défendent leur bien. Cependant, mieux armés, recevant du renfort du camp des gardes d'Abidjan,
les militaires de Simon enlèvent le tambour et coupent ainsi la communication des peuples résistants. Il
réalise par la suite la « pacification » des villages soumis. Par la suite, les clans (Mando) se soumettent à
l'autorité d'occupation.
Expropriation
Il fait partie des objets qui devraient être restitués à la suite du rapport Savoy – Sarr. La Côte d'Ivoire avait
demandé la restitution de 148 objets
Description et caractéristiques
Le Djidji Ayôkwé est un tambour sculpté en bois, en pièce unique de 3,31 mètres de long pesant
430 kilogrammes12.
Il a une fente longitudinale située sur la caisse de résonance cylindrique monoxyle, prolongée, de part et
d'autre, par deux planches de longueur inégale ; l'une sert d'appui à une sculpture représentant un léopard
s'élançant vers le bord de la caisse de résonance. Des visages sont sculptés en bas relief sur les
extrémités du tambour. Le fond e la caisse est divisé en deux sections d'épaisseurs différentes. Les parois
du corps de l'instrument sont ornées de motifs géométriques peints 13.
Le chiffre 04 revient à plusieurs reprises dans la sculpture. Ce chiffre renvoie aux quatre villages bidjan,
notamment Bidjanté (actuel Attécoubé), Bidjandjèmin (actuel Adjamé), Cocody-village et Bidjan-Santé qui
font la commune d'Abidjan14.
En tout, 852 militaires - 850 soldats et deux gendarmes - déployés dans le cadre de la
Mission des Nations unies au Mali (Minusma) ont été faits chevaliers de l'Ordre
national ivoirien lors d'une cérémonie "particulière et chargée de symbole", selon le
chef d'état-major, Lassina Doumbia.
La Côte d'Ivoire "mettra toujours tout en œuvre pour leur garantir protection et
sécurité, surtout lorsqu'aucun acte délictueux n'a été commis", a-t-il martelé.
Arrêtés le 10 juillet à Bamako, ces soldats étaient accusés par le Mali d'être
des "mercenaires".
La Côte d'Ivoire a toujours affirmé qu'ils étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre
d'opérations de soutien logistique à la Minusma. En novembre, elle a annoncé le
retrait progressif de ses troupes au sein de la Minusma d'ici août 2023.
870 soldats ivoiriens sont actuellement déployés dans ce cadre, 650 à Tombouctou
(nord-ouest) et 220 à Mopti (centre), selon un responsable de la communication de
l'armée ivoirienne.
Après des mois de tensions croissantes entre la Côte d'Ivoire et le Mali, en particulier
au moment de l'arrestation des soldats, le président ivoirien Alassane Ouattara a
déclaré le jour de leur retour "maintenant que cette crise est derrière nous, nous
pourrons reprendre des relations normales avec le pays frère qu'est le Mali, qui a
besoin de nous et dont nous avons besoin également".
Après avoir poussé vers la sortie l'ancien allié français, qui a achevé son retrait du
Mali en août 2022, les colonels au pouvoir à Bamako s'en sont pris plusieurs fois
oralement à la Minusma, déployée depuis 2013, dont le mandat a encore été
renouvelé en juin pour un an.
Le Président de la République est le Chef de l’Etat. Il incarne l’unité nationale. Il veille au respect de la
Constitution. Il assure la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du
territoire et du respect des engagements internationaux.
Il est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une fois. Il choisit un Vice-Président de
la République, qui est élu en même temps que lui.
En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission ou empêchement absolu du
Président de la République, le Vice-Président de la République devient, de plein droit, Président de la
République. Avant son entrée en fonction, il prête serment devant le Conseil constitutionnel, réuni en audience
solennelle.
Les fonctions du nouveau Président cessent à l’expiration du mandat présidentiel en cours. Le Président de la
République est le détenteur exclusif du pouvoir exécutif. Il détermine et conduit la politique de la Nation. Il
assure l’exécution des lois et des décisions de justice. Il prend les règlements applicables à l’ensemble du
territoire de la République. Il a le droit de faire grâce.
Le Président de la République est le Chef de l’Administration et il nomme aux emplois civils et militaires. Il est
le Chef suprême Armées. Il préside les Conseils, les Comités de Défense et de Sécurité.
Il accrédite les Ambassadeurs et les Envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères et des
organisations internationales. Les Ambassadeurs et les Envoyés extraordinaires sont accrédités auprès de lui.
Il nomme le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il met fin à ses fonctions. Sur propositions du Premier
Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et détermine leurs attributions. Il met fin à leurs
fonctions dans les mêmes conditions.Il préside le Conseil des Ministres.
Le Président de la République a l’initiative des lois concurremment avec les membres du Parlement. Il assure
la promulgation des lois dans les trente jours qui suivent la transmission qui lui est faite de la loi définitivement
adoptée. Ce délai est réduit à cinq jours en cas d’urgence. Il peut, avant l’exécution de ces délais, demander
au Parlement une seconde délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette seconde
délibération ne peut être refusée. Il peut également, dans les mêmes délais, demander et obtenir, de plein
droit, que cette délibération
n’ait lieu que lors d’une session suivant celle au cours de laquelle le texte a été adopté en première lecture. Le
vote pour cette seconde délibération est acquis à la majorité absolue des membres du Parlement en fonction.
Le Président de la République, après consultation du Congrès, peut soumettre au référendum tout texte ou
toute question qui lui paraît devoir exiger la consultation directe du peuple. Lorsque le référendum a conclu à
l’adoption du texte, il le promulgue dans les délais prévus à l’article 74, alinéa 2.
Le Président de la République peut, par décret, déléguer certains de ses pouvoirs au Vice-Président de la
République, au Premier Ministre et aux autres membres du Gouvernement.
Il peut, par décret, déléguer certains de ses pouvoirs au Premier Ministre ou au membre du Gouvernement qui
assure l’intérim de celui-ci. Cette délégation de pouvoir doit être limitée dans le temps et porter sur une matière
ou un objet précis.
L’Assemblée Nationale comprend un bureau, des Commissions Techniques et des Groupes Parlementaires.
Il comprend :
- 1 Président
- 12 Vice-Présidents
- 24 Secrétaires
- 2 Questeurs
Le Président est élu pour toute la durée de la législature
Les autres membres du bureau sont renouvelés chaque année.
Il y en a quatre
L’Assemblée Nationale peut aussi créer des commissions spéciales pour un objet déterminé. Elles cessent
d’exister à la fin de leur mission.
Chaque commission comprend:
- 1 Président
- 1 Vice-Président
- 1 Rapporteur Général
- 1 Rapporteur Général Adjoint
- 2 Secrétaires.
3° Les Groupes Parlementaires
- Les Députés peuvent s’organiser en groupes par affinités politiques.
Le Groupe ne peut être reconnu comme administrativement constitué que s’il compte au moins huit membres.
Un député peut s’apparenter à un Groupe sans y adhérer.
Nul ne peut appartenir à plusieurs groupes à la fois.
FONCTIONNEMENT
Les projets de loi, les propositions de loi et les propositions de résolution sont inscrits et numérotés dans
l’ordre de leur arrivée sur un rôle général portant mention de la suite qui leur a été donnée.
Les projets et propositions de loi qui ne sont pas du domaine de la loi sont déclarés irrecevables par le
Président de l’Assemblée Nationale après avis de la conférence des Présidents ou à la demande du Président
de la République.
• Président nommé par le Président de la République pour une durée de six ans renouvelable une seule
fois;
• De deux Vice présidents nommés pour une durée de six ans non renouvelable ;
• Des anciens Présidents de la République
• De six conseillers nommés pour une durée de six ans non renouvelable.
Attributions
Election du Président de la République
Le Conseil Constitutionnel contrôle la régularité de la présentation des candidatures, l’éligibilité des
candidats, le déroulement du scrutin et le dépouillement des votes en ce qui concerne l’élection du
Président de la République.
Référendum
Il veille à la régularité des opérations de référendum et en proclame les résultats.
Contrôle de constitutionnalité
Le Conseil Constitutionnel vérifie la conformité des engagements internationaux et des lois organiques à
la constitution.
Les projets de lois et les propositions de lois peuvent être soumis pour avis au Conseil Constitutionnel.
Saisine
Les règles varient suivant qu’il s’agit d’élection, de contrôle de constitutionnalité ou de vacance de la
présidence de la République.
En matière électorale
Lorsqu’il s’agit de contestations relatives à l’élection du Président de la République (présentation de
candidature, éligibilité, dépouillement du scrutin), la saisine du Conseil Constitutionnel est ouverte aux
candidats.
S’agissant de l’élection des députés, il faut distinguer trois hypothèses :
Fonctionnement
Le Conseil Constitutionnel se réunit sur convocation de son Président ou en cas d’empêchement sur la
convocation de son suppléant. Les décisions et avis sont rendus par cinq membres au moins et sont
adoptés à la majorité des membres présents.
En cas de partage, la voix du Président est prépondérante.
6- Cour de cassation 5 (CAMARA NANABA CHANTAL)
7- Conseil d’Etat (PATRICE YAO KOUAKOU)
8- La cour suprême (RENE FRANCOIS APHING KOUASSI)
Les juridictions :
Il existe des juridictions du premier et du second degré, une Cour Suprême et une Haute Cour de Justice.
Ce sont celles qui connaissent en premier lieu des litiges. Il s’agit des Tribunaux de Première Instance et des sections
détachées.
Les Tribunaux de Première Instance :
Il y en a 7, répartis entre les plus grandes villes : Abidjan, Abengourou, Bouaké, Daloa, Gagnoa, Korhogo et Man.
Ils comprennent un siège, dirigé par un Président assisté de Vice-Présidents, Juges, Juges d’Instruction, Juges des
Enfants et Juges des Tutelles, ainsi qu’un Parquet placé sous l’autorité d’un Procureur de la République secondé par
des Procureurs de la République Adjoints et des Substituts du Procureur de la République.
Les sections détachées :
Ce sont de petites unités juridictionnelles, créées dans des agglomérations de dimensions modestes, pour rapprocher la
justice des justiciables.
Elles fonctionnent avec un ou deux Magistrats, compétents en toutes matières, et relèvent de l’autorité administrative
des Tribunaux de Première Instance dont elles ne sont que des démembrements.
Il existe actuellement vingt cinq sections détachées, réparties ainsi qu’il suit :
Sections rattachées au Tribunal d’Abidjan : Aboisso, Adzopé, Agboville, Dabou, Grand-Bassam, Tiassalé.
Sections rattachées au Tribunal de Bouaké : Bongouanou, Dimbokro, Katiola, M’Bahiakro, Toumodi.
Sections rattachées au Tribunal de Daloa : Bouaflé, Sassandra, Soubré, Tabou.
Sections rattachées au Tribunal de Man : Danané, Séguéla, Touba.
Sections rattachées au Tribunal de Korhogo : Boundiali, Odienné.
Sections rattachées au Tribunal d’Abengourou : Bongounou, Bouna.
Sections rattachées au Tribunal de Gagnoa : Divo, Oumé, Lakota.
La Cour Suprême
La chambre judiciaire connaît des pourvois en cassation formés contre les décisions juridictionnelles rendues en dernier
ressort. La Chambre Administrative connaît des pourvois en cassation contre les décisions rendues en dernier ressort
dans les procédures où une personne morale de droit public est partie, et des recours en annulation pour excès de
pouvoir formés contre les décisions des autorités administratives.
Le personnel judiciaire
1 - Les Magistrats :
Il y a les Magistrats du siège et les Magistrats du Parquet, tels qu’énumérés ci-dessous.
Les Magistrats du siège bénéficient de l’indépendance et de l’inamovibilité. Leur carrière et leur discipline sont gérées
par le Conseil Supérieur de la Magistrature.
Les Magistrats du Parquet sont soumis à la subordination hiérarchique. Leur carrière et leur discipline dépendent du
Ministre de la Justice.
2 - Les Avocats :
Ils exercent une profession libérale, sont librement choisis par leurs clients qui payent leurs prestations, et sont
indépendants à l’égard de toutes formes de pouvoirs.
Ils ont le monopole de la plaidoirie, de la postulation, de la représentation des sociétés devant la Cour d’Appel et de la
représentation de toutes les parties devant la Cour Suprême.
3 - Les Greffiers :
Ils sont chargés d’assister le juge dans toutes ses activités professionnelles, de conserver les originaux des décisions
appelés "minutes" et d’en délivrer des copies dites "grosses".
5 - Les notaires :
Ce sont des Officiers Publics institués pour recevoir les actes et contrats auxquels les parties doivent ou veulent
conférer l’authenticité, et pour en assurer la date, en conserver le dépôt et en délivrer des grosses, expéditions et
copies.
A défaut de notaire, ces fonctions reviennent au Greffier en chef du Tribunal.
Haute juridiction financière chargée du contrôle des finances publiques, la Cour des comptes est
créée par la Constitution du 1er août 2000. Installée officiellement le 09 janvier 2018, elle est actuellement régie par la
loi organique n° 2018-979 du 27 décembre 2018 déterminant ses attributions, sa composition, son organisation et son
fonctionnement. La Constitution du 08 novembre 2016 confère à la Cour des comptes le double statut de juridiction
suprême de contrôle des finances publiques et d’Institution de la République.
La Cour des comptes juge les comptes des comptables publics, les comptes des comptables de fait et les fautes de
gestion. Elle contrôle la gestion des services de l’Etat, des établissements publics nationaux et des collectivités
territoriales. Elle contrôle également la gestion de tout organisme ou association qui bénéficie d’un concours financier de
l’Etat, ainsi que de tout organisme bénéficiant du concours financier des entreprises publiques et de leurs filiales. Elle
assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et dans les domaines
relevant de sa compétence.
La Cour des comptes reçoit la déclaration authentique de patrimoine du Président de la République, du Vice-président
et des membres de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance lors de leur entrée en fonction et à la fin de celle-ci.
la Médiation c’est l’action d’intervenir entre deux ou plusieurs personnes, deux ou plusieurs parties en
conflit, pour faciliter un accord. La Médiation est donc un mode alternatif de règlement des conflits, qui vise à trouver
une solution acceptée, voire négociée par les parties, en présence d’un tiers impartial et indépendant qu’est le
Médiateur, plutôt qu’imposée par le juge. La Médiation est facultative, gratuite et requiert l’accord libre et exprès des
parties en conflit, qui acceptent ainsi de s’engager de bonne foi dans la recherche de ce qui peut leur permettre, avec
l’aide du Médiateur, de réparer une injustice et de rétablir dans l’équité, une nouvelle relation entre elles
ARTICLE 116
Le Médiateur de la République est nommé par le Président de la République, pour un mandat de six ans non
renouvelable, après avis du Président de l’Assemblée Nationale Il peut être mis fin à ses fonctions avant l’expiration de
ce délai, en cas d’empêchement constaté par le Conseil Constitutionnel saisi par le Président de la République
ARTICLE 117
Le Médiateur de la République ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou
des actes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Les fonctions du Médiateur de la République sont incompatibles
avec l’exercice de toute fonction politique, de tout autre emploi public et de toute activité professionnelle
ARTICLE 118
Les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Médiateur de la République sont fixés par une loi organique.
Le Médiateur
Qui est- il?
Chargé d’aider à résoudre principalement les litiges entre le citoyen et l’administration, le Médiateur de la République est
une autorité indépendante, qui ne reçoit d’instructions d’aucune autre autorité. Il ne dépend ni de l’administration ni du
gouvernement.
Comment le saisir?
La réclamation est adressée directement au Bureau du Médiateur de la République. La réclamation peut aussi être
adressée aux Médiateurs Régionaux au nombre de trois actuellement; deux pour la Région des Lagunes installés à
Abidjan et un pour la Région du Zanzan établi à Bondoukou. Mais attention: avant de saisir le Médiateur de la
République, il est indispensable que le requérant ait effectué une première démarche auprès de l’administration en
cause (demandes d’explications ou contestation de la décision) et que le désaccord persiste. Le requérant doit
constituer un dossier complet, comportant un exposé du litige et toutes les pièces concernant l’affaire.
Comment agit-il?
Il règle au cas par cas les réclamations qui lui sont adressées. Après avoir vérifié que l’affaire est recevable et relève de
sa compétence, le Médiateur de la République procède à un examen quant au fond du dossier. Le Médiateur analyse le
conflit, fait des investigations et propose des solutions; bref il tente de réconcilier le plaignant et l’administration
requérant doit constituer un dossier complet, comportant un exposé du litige et toutes les pièces concernant l’affaire
Avis et recours?
Dans leur application, certaines dispositions législatives ou réglementaires peuvent aboutir à des situations inéquitables.
Pour y remédier, le Médiateur de la République peut proposer aux pouvoirs publics une réforme des textes afin d’éviter
que ces situations se reproduisent. Ce faisant le Médiateur de la République développe une action de prévention des
litiges. A titre exceptionnel, le Médiateur de la République a la faculté de demander à l’administration de revenir sur sa
décision quand celle-ci, bien que conforme à la loi ou au règlement, entraîne des conséquences qu’il estime
insupportables ou inéquitables pour le réclamant; il adresse alors à l’organisme concerné une recommandation en
équité.
Action en justice
Le Médiateur de la République ne peut pas intervenir dans une procédure engagée devant une juridiction, ni remettre en
cause le bien-fondé d’une décision juridictionnelle, mais peut faire des recommandations en équité à l’organisme mis en
cause. Le Médiateur de la République peut également adresser une injonction à l’administration lorsqu’elle refuse
d’exécuter une décision de justice rendue au profit du requérant.
Devoir de l’administration
Les Ministres et toutes autorités publiques doivent faciliter la tâche du Médiateur de la République. Ils doivent autoriser
les agents placés sous leur autorité à répondre aux questions et éventuellement aux convocations du Médiateur de la
République. Ils doivent autoriser les corps de contrôle à accomplir les vérifications et enquêtes demandées par le
Médiateur de la République. Les agents et les corps de contrôle doivent répondre ou déférer à la demande du Médiateur
de la République. Les Présidents de la Cour Suprême et de la chambre des Comptes font, sur la demande du Médiateur
de la République, procéder à toute étude
L’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, distinction honorifique la plus élevée de l’Etat, est destiné à
récompenser le mérite personnel et les services rendus à la Nation.
Le président de la République est le chef souverain et le grand maître de l’Ordre. Il accède de plein droit à la dignité de
grand-croix.
Le grand chancelier est nommé par décret du chef de l’Etat qui le choisit parmi les grands-croix ou les grands officiers
de l’Ordre national.
Les fonctions de grand chancelier sont incompatibles avec celles de membres du Gouvernement ou avec le mandat de
député de l’Assemblée nationale.
Les membres de l’ordre sont nommés à vie. Le chef de l’Etat procède à toutes les nominations et promotions après avis
du conseil de l’Ordre. Les étrangers peuvent être membres de l’Ordre.
Administration De L’ordre
L’administration de l’Ordre national est assurée sous la haute autorité du Président de la République, par le grand
chancelier assisté du conseil de l’Ordre. Le conseil de l’Ordre est composé comme suit :
Le conseil de l’Ordre est désigné pour quatre ans et renouvelé par moitié tous les deux ans. Les membres sortants
peuvent être renommés. Lors des renouvellements, les membres sortants sont désignés par le sort.
Les fonctions de membre du conseil de l’Ordre sont incompatibles avec celles de membre du Gouvernement ou de
député de l’Assemblée nationale.
Le grand chancelier est dépositaire du sceau de l’Ordre.
L’administration centrale de la grande chancellerie est dirigée, sous la haute autorité du grand chancelier, par un
Secrétaire général, assisté du personnel du secrétariat : commis aux écritures, dactylographes, huissiers, conducteurs
d’auto et du personnel de surveillance et d’entretien. Le Secrétaire général assume :
Le Secrétaire général de la Grande chancellerie de l’ordre national est nommé par décret du Président de la
République. Il supplée le Grand chancelier en cas d’absence.
Il a dans ses fonctions essentielles :
• L’établissement des projets de répartition des contingents annuels de décorations d’après les instructions du Grand
chancelier
• La préparation des projets de décrets de nomination et de promotion dans l’ordre national et d’arrêtés au titre de la
médaille du Mérite
• L’établissement du budget de l’ordre, sa gestion et sa liquidation
• La préparation des projets de règlements concernant l’ordre national et la médaille du Mérite suivant les instructions du
Grand chancelier
• La préparation des décisions relatives aux mesures de disciplines à prendre envers les membres de l’Ordre en vue de
leur présentation au conseil de l’Ordre par le Grand chancelier
• La préparation des décisions du Grand chancelier sur toutes les questions qui relèvent de ses attributions
• La garde et le service du Sceau de la Grande chancellerie.
Le Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel donne son avis sur les projets de lois,
d’ordonnances ou de décrets ainsi que les propositions de lois qui lui sont soumis.
Les projets de lois de programme à caractère économique, Social, Environnemental et Culturel lui sont soumis pour
avis.
Le Président de la République peut consulter le Conseil Economique, Social, environnemental et Culturel sur tout
problème à caractère économique, social, environnemental et culturel
13- La commission independante electorale (IBRAHIM COULIBALY-KUIBERT)
En 2016, la nouvelle Constitution en a fait mention en son article 51 alinéa 3 en disposant que « la
Commission indépendante chargée de l’organisation du référendum, des élections présidentielle, législatives et locales,
dans les conditions prévues par la loi, est une Autorité administrative indépendante. Une loi détermine ses attributions,
son mode d’organisation et de fonctionnement ».
La Commission Electorale Indépendante comprend une Commission centrale et des Commissions locales.
Les textes en vigueur que sont la loi sur la CEI et le Règlement intérieur de l’Institution déterminent aussi bien les
attributions des membres des différents organes de la CEI que leur fonctionnement.
La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance fait partie des instruments mis en place par le
gouvernement dans le cadre de son plan national de lutte contre la corruption. Elle a été créée par l’ordonnance n°2013-
660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. La Haute
Autorité pour la Bonne Gouvernance est une autorité administrative indépendante, dotée de la personnalité morale et de
l’autonomie financière. Elle est placée sous l’autorité du Président de la République. Elle a compétence sur toute
l’étendue du territoire nationale.
Le Secrétaire Général :
Assiste l’Inspecteur Général d’Etat dans l’exercice de ses missions ;
Prépare, sous la direction de l’Inspecteur Général d’Etat, les programmes et rapports d’activité ;
Supervise sous la direction de l’Inspecteur Général d’Etat, le service administratif et financier ainsi que celui de la
documentation ;
Effectue à la demande de l’Inspecteur Général d’Etat, des missions particulières d’inspection, de contrôle, d’audit ou de
documentation.
Saisine
Exécution
Les missions d’inspection confiées à l’Inspecteur Général d’Etat sont réalisées par les Inspecteurs d’Etat assistés de
Contrôleurs d’Etat.
L’Inspecteur Général d’Etat peut si la nature des missions confiées aux Inspecteurs d’Etat l’exige, demander le concours
d’experts ou de consultants relevant des services ou organismes publics ou cabinet privés. Ces experts et consultants
sont recrutés conformément à la réglementation en vigueur.
Dans le cadre de leurs missions d’inspection, l’Inspecteur Général d’Etat, le Secrétaire Général, les Inspecteurs d’Etat et
les Contrôleurs d’Etat ont tous pouvoirs d’investigation, d’information et d’interpellation.
A ce titre, ils peuvent recourir à toutes les sources d’information et de documentation, se faire communiquer tous les
dossiers et registres de correspondance, toutes pièces administratives, comptables et financières et généralement tous
documents qu’ils jugent nécessaires à l’accomplissement de leur mission.
Aucun renseignement ne peut leur être refusé, même par les organismes privés dans le cadre de relations avec les
agents ou organismes contrôlés.
Ils sont indépendants vis-à-vis des administrations, services et organismes qu’ils inspectent et libres dans l’appréciation
des faits qu’ils examinent et des conclusions qu’ils en tirent.
Lorsqu’il ressort des constatations faites au cours d’une mission que des irrégularités graves nécessitant des mesures
urgentes ont été commises, l’Inspecteur d’Etat fait prendre des mesures conservatoires et propose aux autorités
compétentes les sanctions administratives adéquates.
En cas de déficit de caisse, de faux en écriture ou de toutes autres malversations supposées, les Inspecteurs d’Etat
peuvent saisir la comptabilité et les pièces justificatives contre reçu ou apposer des scellés tout en fermant
provisoirement la main du comptable ou du responsable de caisse. Ils avisent immédiatement l’Inspecteur Général
d’Etat, qui informe le Président de la République, le Premier Ministre ou les Ministres compétents.
Nonobstant les dispositions ci-dessus, les Inspecteurs d’Etat ne peuvent s’immiscer dans la gestion courante des
administrations, services ou organismes contrôlés.
Ils ne peuvent se substituer aux autorités compétentes pour diriger, empêcher ou suspendre une opération.
Ils se bornent à rappeler les lois, ordonnances, décrets, règlements et instructions dont ils ont à surveiller l’exécution et
à provoquer sur les faits et les actes qu’ils constatent, des explications qui doivent leur être fournies, soit oralement, soit
par écrit s’ils en font la demande.
Les Inspecteurs d’Etat et les experts ou consultants sont tenus, à l’occasion de leurs missions, à un strict devoir de
respect du caractère confidentiel des informations recueillies.
Plus généralement, les Inspecteurs d’Etat sont tenus de se conformer, en toutes circonstances, aux règles
déontologiques qui leur impose une obligation d’impartialité, d’objectivité, d’intégrité et de confidentialité.
Les droits des personnes relevant des administrations, services, organismes soumis aux missions de l’IGE sont ceux du
Statut Général de la Fonction Publique s’ils sont fonctionnaires ou assimilés et pou les autres, ceux de leur statut
particulier. En l’absence de dispositions statutaires spécifiques, les droits des personnes contrôlées sont régis par le
droit commun.
Toute personne exerçant une activité dans les services, organismes et sociétés visés à l’article 7 ci-dessus, à quelque
niveau qu’elle se situe, est tenue de fournir les renseignements, informations et pièces de toute nature demandées et
déférer à la réquisition des Inspecteurs d’Etat, sous peine de sanctions prévues par les textes statutaires le concernant.
Pendant la durée de la mission, les personnels du secteur inspecté ne peuvent s’absenter de leur poste qu’avec une
autorisation écrite de l’Autorité Supérieure dont ils dépendent, visée par l’Inspecteur d’Etat.
Toute entrave, tout refus de collaborer, tout renseignement inexact et, plus généralement, toute négligence de nature à
empêcher, gêner ou ralentir la mission des Inspecteurs d’Etat, constitue une faute professionnelle pouvant entraîner
pour son auteur l’application des sanctions prévues par les textes statutaires le concernant. S’il s’agit d’un agent d’une
société ou organisme privé soumis au contrôle de l’Etat, sa faute ou sa carence peut entraîner des sanctions prévues
par la réglementation en vigueur en la matière.
Rapport de mission
A l’occasion de chaque mission, il est dressé un rapport par l’Inspecteur d’Etat. Le rapport contient, outre l’analyse et les
conclusions tirées de constatations faites, tous autres éléments propres à éclairer l’affaire traitée notamment, les pièces
justificatives des recettes et des dépenses, les procès verbaux d’audition.
Le rapport de mission rédigé par un Inspecteur d’Etat est remis à l’Inspecteur Général d’Etat qui le communique pour
réponse aux responsables des services, établissements, entreprises, collectivités territoriales ou organismes vérifiés et
aux fonctionnaires ou agents mis en cause, avec copie aux autorités hiérarchiques ou de tutelle.
Les Responsables des services, établissements, entreprises, collectivités ou organismes vérifiés doivent impérativement
répondre par écrit, dans un délai d’un mois au maximum à compter de la date de notification, aux observations
formulées dans le rapport de mission de l’IGE ; les agents dont la responsabilité personnelle est mise en cause doivent
se justifier dans un délai fixé par l’autorité hiérarchique.
Si aucune réponse n’est produite dans le délai imparti, les résultats fournis par les vérifications sont consignés par
l’Inspecteur Général d’Etat dans un rapport définitif adressé par lui au Président de la République.
Rapport annuel
Il est adressé, à la fin de chaque année, un rapport sur le fonctionnement de l’IGE.
Le rapport annuel rend compte des missions effectuées, notamment l’évaluation du fonctionnement des services
publics, les performances de ces services et contient toutes mesures propres à améliorer d’une part, le fonctionnement
des services inspectés et d’autre part, les programmes exécutés par les autorités publiques.
Le rapport annuel contiendra une rubrique spéciale consacrée aux plaintes, avis et pétitions des particuliers et des
associations de la société civile et la manière dont ces plaintes, avis et pétitions ont été traités.
Le rapport annuel est adressé au Président de la République qui le fait publier au Journal Officiel de la République de
Côte d’Ivoire.
LES ORGANES
L’IGE comprend l’Inspecteur Général d’Etat, le Secrétaire Général, 17 Inspecteurs d’Etat et 7 Contrôleurs d’Etat, tous
nommés par décret.
L’Inspection Générale d’Etat est dirigée par un Inspecteur Général d’Etat.
Le rang de l’Inspecteur Général d’Etat est fixé par décret de nomination.
Le Secrétaire Général a rang de Directeur Général d’Administration Central.
Les Inspecteurs d’Etat ont rang de Directeur Général Adjoint d’Administration Centrale.
Les Contrôleurs d’Etat ont rang de Directeur d’Administration Centrale.
Les noms et les qualités des membres de l’IGE apparaissent dans l’organigramme.
LES DEPARTEMENTS
L’IGE comporte 4 départements, un service administratif et financier et un service de la documentation et des archives.
Les départements de l’IGE sont les suivants :
Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption, l’IGE est habilitée à entreprendre toute investigation en
direction des personnes physiques et morales de droit privé.
1.2 Veille au respect des principes d’égalité, de neutralité, de continuité des services
publics, de l’accessibilité au service public, du droit à l’information des usagers du service public, de la transparence et
au respect des procédures contradictoires et de tous les autres droits des citoyens ;
1.3 Contrôle et évalue la mise en œuvre des plans et politiques initiés par le
Gouvernement, les ministères ainsi que tous les organismes publics et parapublics ;
1.4 Contrôle l’utilisation optimale des ressources ;
1.5 Contrôle la gestion optimale du patrimoine et du portefeuille de l’Etat
1.6 Vérifie l’existence et la bonne tenue des instruments de gestion administrative et
comptable ;
1.7 Procède ou fait procéder à la réalisation des audits opérationnels ou financiers des
services publics et parapublics ;
3. Au titre de sa mission de coordination et d’appui méthodologique aux structures de contrôle et d’inspection, l’IGE :
3.1 Assure un appui méthodologique et technique aux instances de contrôle et
d’inspection des Ministères et autres services publics et parapublics ;
3.2 Reçoit les programmes et rapports d’activités et rapports d’inspection des structures de contrôle et d’inspection des
ministères et autres services publics et parapublics ;
En vue de l’accomplissement de ses missions, l’IGE est tenue informée des orientations générales de la politique du
Gouvernement dans tous les secteurs de la vie publique. A ce titre :
- Elle peut être associée aux travaux des commissions nationales, interministérielles ou administratives, des comités et
groupes de travail ;
- Elle est destinataire de copies des attestations des conseils des ministres et de tous textes législatifs et réglementaires
;
- Elle est également destinataire de tous rapports établis par l’Inspection Générale des Finances et les Inspections des
ministères ou par tout organisme public ou privé agissant pour le compte de l’administration, des établissements publics
nationaux, des sociétés d’Etat ou des collectivités territoriales.
L’action de l’IGE s’étend :
Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption, l’IGE est habilitée à entreprendre toute investigation en
direction des personnes physiques et morales de droit privé.
3.2 Reçoit les programmes et rapports d’activités et rapports d’inspection des structures de contrôle et d’inspection des
ministères et autres services publics et parapublics ;
En vue de l’accomplissement de ses missions, l’IGE est tenue informée des orientations générales de la politique du
Gouvernement dans tous les secteurs de la vie publique. A ce titre :
- Elle peut être associée aux travaux des commissions nationales, interministérielles ou administratives, des comités et
groupes de travail ;
- Elle est destinataire de copies des attestations des conseils des ministres et de tous textes législatifs et réglementaires
;
- Elle est également destinataire de tous rapports établis par l’Inspection Générale des Finances et les Inspections des
ministères ou par tout organisme public ou privé agissant pour le compte de l’administration, des établissements publics
nationaux, des sociétés d’Etat ou des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption, l’IGE est habilitée à entreprendre toute investigation en
direction des personnes physiques et morales de droit privé.
16- La chambre des rois et chef traditionnel (DESIRE AMON PAUL TANOE)