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1- OU ET QUAND A EU LIEU LE 27EME CONGRES INTERNATIONAL DE L’UNION POSTALE

UNIVERSELLE UPU ? QUEL A ETE LE THEME ?


Le 27ème congre de l’UPU a eu lieu du 9 au 27 Aout 2021 à Abidjan, il avait pour thème : la
digitalisation et la numérisation des services postaux.

2- OU ET QUAND C’EST TENU LA 48EME JOURNEE INTERNATIONALE DU TOURISME ?

Du 27 au 28 septembre 2021 a Abidjan.

3- COMMENT CE NOMME L’ALLIANCE INDOPACIFIQUE ENTRE LES USA, L’AUSTRALIE, LE JAPON


ET LA GRAND BRETAGNE ? ET COMBIEN VA COUTER LA PERTE DE CE CONTRAT DE 12 SOUS-
MARINS A L’INDUSTRIE NAVALE FRANÇAISE

C’est le QUAD, La France, qui voit un contrat de 90 milliards de dollars australiens (56
milliards d'euros) échapper à son industrie navale, a aussitôt fustigé une "décision
regrettable" et "contraire à la lettre et à l'esprit de la coopération qui prévalait entre la
France et l'Australie"

4-QUAND LES TALIBANS ONT FUIENT LE POUVOIR ET QUAND LES USA ONT ILS QUITTENT
L’AFGHANISTAN

Les Taliban ont pris possession de Kaboul, dimanche 15 août 2021 ils l’avaient perdu en 2001.

5-UNE SOCIETE ISRAELIENNE EST A LA BASE DU PLUS GRAND SCANDALE D’ESPIONNAGE


MONDIAL DE 2021. QUEL EST LE NOM DE CETTE SOCIETE, ET LE NOM DU LOGICIEL ESPION ?

Le Monde, associé au sein d’un consortium à seize autres rédactions, a eu accès à environ
50 000 numéros de téléphone – partagés par l’organisation Forbidden Stories et Amnesty
International – de cibles potentielles d’un puissant logiciel espion de l’entreprise israélienne
NSO Group, baptisé « Pegasus », pour le compte d’une dizaine de gouvernements.

6- NECROLOGIE

HAMED BAKAYOKO : mort le 10 Mars 2021 a l’âge de 56 ans

AMADOU GON COULIBALY : Né : 10 février 1959, Abidjan Décès : 8 juillet 2020, Abidjan

CHARLES KONAN BANNY : Né : 11 novembre 1942, Divo

Décès : 10 septembre 2021, Hôpital Américain de Paris, Neuilly-sur-Seine, France

ABDELAZIZ BOUTLEFIKA : Né : 2 mars 1937, Oujda, Maroc Décédé : 17 septembre 2021, Zeralda,
Algérie
IDRISS DEBY : Né : 18 juin 1952, Berdoba, Tchad Décès : 19 avril 2021, Nokou, Tchad

MARIE-ROSE GUIRAUD : Né : 10 septembre 1944, Kouably Décédé : 20 avril

Mort de BERNARD TAPIS à 78 ans le 4/10/2021

7- QUAND ANGELA MERKEL DEVIENT –ELLE GRANDE CHANCELIERE

ANGELA MERKEL : ANGELA DOROTHEA MERKEL MdB est une femme politique allemande qui est
chancelière d'Allemagne depuis 2005. Elle a été chef de l'opposition de 2002 à 2005 et chef de
l'Union chrétienne-démocrate de 2000 à 2018. Membre de la CDU, Merkel est la première femme
chancelière d'Allemagne.

Né : 17 juillet 1954 (âge 67 ans), Hambourg, Allemagne

8 -EN QUELLE ANNEE LA GRANDE BRETAGNE EST ELLE SORTIE DE EU ?

Le 31 janvier 2020 à minuit.

9 -QUAND ET OU UN GISEMENT DE PETROLE A ETE DECOUVERT EN COTE D’IVOIRE ?

2 septembre 2021 Le potentiel du gisement que vient de découvrir le groupe italien dirigé par
Claudio Descalzi ENI est considérable : compris entre 1,5 et 2 milliards de barils de brut, il ouvre des
perspectives prometteuses à Abidjan.

-C'est une seconde découverte qui vient confirmer le potentiel des côtes ivoiriennes. Elle permet à ce
vaste gisement dénommé « Baleine », de passer de deux milliards à 2,5 milliards de barils de pétrole
brut, et de 2 400 à 3 300 milliards de pieds de cubes de gaz naturel. La part de l'État ivoirien sur les
bénéfices sera de 52 % contre 48 % pour la société italienne.

- Découverte du premier gisement d'hydrocarbures offshore, dénommé Bélier en 1974.

- Découverte du champ gazier "Foxtrot" dans le bloc B1 en 1981

- Découverte du champ "Espoir" au large de Jacqueville par le groupe PPCO en 1979, AGIP, SEDCO et
PETROCI.

10-SCANDALE

scandale d’évasion fixe cal Pandora papers le 04/10/21

11-QUAND A EU LIEU LA PANNE MONDIALE CHEZ FACEBOOK, INSTAGRAM, WHATSAPP ET


MESSENGER
Une panne générale affecte les réseaux sociaux , qui dépendent de Facebook ce lundi 4 octobre
2021, depuis le début de soirée. Les réseaux sociaux Facebook et Instagram ainsi que les messageries
WhatsApp et Messenger sont concernés.

12- La guerre du Donbass

La guerre du Donbass est une guerre hybride actuellement en cours, opposant le


gouvernement ukrainien à des séparatistes pro-russes et à la Russie, ayant commencé en 2014 dans
le cadre du conflit russo-ukrainien et se déroulant dans l'Est de l'Ukraine (Ukraine orientale),
principalement au Donbass.

13-LA CRISE RUSSO UKRAINIENNE

Le 24 février, la Russie met en œuvre une invasion complète de l'Ukraine, marquant une escalade
majeure de la crise russo-ukrainienne en cours depuis 2014. La campagne avait été précédée d'un
renforcement militaire russe prolongé (depuis début 2021), ainsi que de nombreuses demandes
russes de mesures de sécurité et d'interdictions légales contre l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN1.

Le 10 novembre 2021, les États-Unis signalent un mouvement inhabituel de troupes russes près des
frontières de l'Ukraine2. Le 28 novembre, l'Ukraine signale une accumulation de 92 000 soldats russes
à ses frontières.

 Le 7 décembre, le président américain Joe Biden met en garde Poutine contre « des mesures
économiques et autres fortes » si la Russie attaque l'Ukraine.
 Le 17 décembre, Poutine propose des limites aux activités de l'OTAN en Europe de l'Est, comme
l'interdiction à l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN, qui sont rejetées.
 Le 17 janvier 2022, les troupes russes commencent à arriver en Biélorussie, alliée de la Russie,
pour des exercices militaires.
 Le 19 janvier, les États-Unis accordent à l'Ukraine 200 millions de dollars d'aide à la sécurité.
 Le 24 janvier, l'OTAN met des troupes en attente.
 Le 25 janvier, des exercices russes impliquant 6 000 soldats et 60 avions à réaction ont lieu en
Russie près de l'Ukraine et de la Crimée.
 Le 10 février, la Russie et la Biélorussie entament dix jours de manœuvres militaires.
 Le 17 février, les combats s'intensifient dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine.

14-LE DISCOUR DE DU PR SUR L’ETAT DE LA NATION

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est adressé au Parlement réuni en


Congrès, ce mardi 19 avril 2022, à la Fondation Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour la Recherche de la
Paix de Yamoussoukro, conformément à la Constitution du 08 Novembre 2016.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a annoncé devant les Sénateurs et les Députés, la nomination de M.
KONE TIEMOKO MEYLIET, en qualité de Vice-président de la République de Côte d’Ivoire. Poste resté
vacant depuis le 14 juillet 2020.

15-LA COP 15 A ABIDJAN

Abidjan, le 11 mai 2022- L’organisation par la Côte d’Ivoire de la 15ème Conférence des Parties sur la
désertification et la sécheresse (COP15) à Abidjan, du 09 au 20 mai 2022, constitue le prolongement
d’un engagement constant du pays dans la recherche de solutions contre la dégradation des sols.
La COP 15, évènement historique qui accueille plus de 5 000 participants issus de 197 pays, sera
marquée par deux grands sommets. Notamment, le sommet des Chefs d’État et le sommet dit "Une
seule planète". Le Président de la République, Alassane Ouattara a présenté à ses pairs et invités
"L’initiative d’Abidjan" appelée "Abidjan Legacy Program". "L’initiative d’Abidjan", de quoi s’agit-il ?
L’initiative d’Abidjan est une réponse de la Côte d’Ivoire à la problématique abordée par la Cop 15.

Elle a pour objectif de mobiliser entre 600 millions et 1 milliard de dollars auprès des bailleurs de
fonds, lors de la Cop 15, pour restaurer les terres dégradées et augmenter durablement la
production agricole en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030-2050.

L’initiative d’Abidjan devrait donc contribuer à un changement structurel de l’économie agricole


ivoirienne et à la croissance économique, tout en réduisant les niveaux de pauvreté dans les zones
rurales. L’initiative d’Abidjan vise à l’accroissement exponentiel de la production agricole (rente et
vivrier) durable à l’échelle de la Côte d’Ivoire et de la sous-région, tout en préservant les fonctions
éco systémiques des sols et autres facteurs de production. Le but de l’initiative est d’améliorer la
fertilité des sols et la production agricole, débloquer le potentiel économique des sols de notre pays
et aboutir à la création d’emplois pour les jeunes, l’amélioration des revenus pour les femmes qui
produisent près de 80% du vivrier, mais qui ne gagnent pas grand-chose, et la redistribution de la
richesse dans les zones rurales où l’on observe des niveaux de pauvreté surprenants.

Car, selon les experts du système des Nations Unies, ce sont environ 60% du territoire ivoirien et près
de 100% de la partie Nord du pays qui sont affectés par la problématique des terres dégradées. Cette
situation qui affecte la productivité et la fertilité de ces sols, menace fortement la sécurité
alimentaire du territoire national. Pourtant, l’agriculture constitue un pilier majeur de l’économie de
la Côte d’Ivoire et représente près du quart (1/4) du Produit intérieur brut (PIB) et plus de 75% des
exportations. Elle est le principal moyen de subsistance de 2/3 des ménages en Côte d’Ivoire et
emploie près de 70% de la population active.

L’initiative d’Abidjan est l’occasion pour la Côte d’Ivoire et l’ensemble des pays de sensibiliser aux
solutions et à la nécessité de réhabiliter les terres dégradées. Elle permettra de soutenir la durabilité
environnementale des principales chaînes d’approvisionnements de produits de base tout en
protégeant et en restaurant les forêts et les terres, en promouvant les moyens de subsistance des
agriculteurs et en améliorant la résilience des communautés face au changement climatique.

16 la grande muraille verte

La désertification menacerait 40 % des terres émergées. C’est le sujet de la COP15 qui se déroule
depuis le 9 mai à Abidjan. La COP désertification est une petite sœur de la COP climat, et le principe
est le même : essayer de se mettre d’accord, entre les 195 pays de la Convention des Nations Unies,
sur des objectifs et des moyens concrets pour lutter contre la dégradation et la mort des
sols. Comment relever ce défi ? Avec quels moyens, quels acteurs ?LA GRANDE MURAILLE VERTE par
exemple, projet pour le Sahara et le Sahel, est une initiative qui gagne un certain consensus
scientifique. Le concept consiste à replanter des arbres et à créer une mosaïque d’écosystèmes verts
et productifs sur une distance de plus de 7000 kilomètres. Il s'agit d'occuper le sol d'une manière qui
permette de réhabiliter l'écosystème et d'assurer un bien-être socioéconomique dans cette région
d'Afrique très appauvrie.

Les négociateurs de 196 pays sont réunis jusqu’au 20 mai dans la capitale ivoirienne pour la COP 15.
Cette conférence onusienne consacrée à la désertification doit fixer des objectifs ambitieux en
matière de lutte contre la dégradation des terres, un fléau qui touche en premier lieu le continent
africain.

La “Grande Muraille verte” en question

De son côté, la Côte d’Ivoire a présenté “l’Initiative d’Abidjan”, un programme sur cinq ans disposant
d’un budget de 1,5 milliard de dollars pour restaurer “les écosystèmes forestiers dégradés” et
promouvoir “des approches de gestion durable des sols“.

La Banque africaine de développement et l'Union européenne font partie des principaux bailleurs. Il
s'agit notamment de restaurer 20 % du couvert forestier ivoirien d’ici la fin de la décennie.

Cette COP sera également l’occasion de se pencher sur l’avancement de la “Grande Muraille verte”,
projet panafricain emblématique de lutte contre la désertification qui doit s’étendre sur 8 000 km, du
Sénégal à l’Éthiopie.

17-LES STADES

LE STADE OLYMPIQUE D'EBIMPE. 60.000 PLACES. ...


LE STADE FELIX HOUPHOUËT BOIGNY (FELICIA), 45.000 PLACES. (ABIDJAN)
LE STADE OLYMPIQUE DE YAMOUSSOUKRO, 20.000 PLACES.
LE STADE DE LA PAIX DE BOUAKE, 40.000 PLACES. ...
LE STADE DE KORGOHO 20.000 PLACES.
.STADE DE SAN- PEDRO, VILLE: SAN-PEDRO, CAPACITE: 20.000 PLACES

20- LES « GILETS JAUNES »

Les « gilets jaunes » est un mouvement social et populaire spontané, apparu en France en octobre
2018. Ne sur les réseaux sociaux, le mouvement s’est initialement construit en réaction a la hausse
des taxes sur les carburants. Rapidement, les gilets jaunes deviennent le symptôme d’un mal-être
social plus profond, en particulier cristallise autour du pouvoir d'achat et du sentiment
d'incompréhension de la part de l'exécutif. Chaque samedi, depuis le 17 novembre 2018, des
milliers de personnes se donnent rendez-vous pour faire entendre leurs revendications. En
province et a paris, les manifestations prennent de l’ampleur et deviennent de plus en plus
violentes. D’ailleurs, depuis le début du mouvement, plusieurs personnes ont perdu la vie et on
dénombre plus d’un millier de blesses.
21- ACTUALITE DU MOMENT

-CAMES (CREER EN 1968 A CONNU 6 SECRETAIRES GENERAUX) - CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE


POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR.SON 5EME SG ETAIT MOUSTAPHA SALL 2000-2011 LE 1ERE SG
CE NOMMAIT PR JOSEPH KI-ZERBO SON SIEGE EST A OUAGADOUGOU.SA CONVENTION A ETE SIGNEE
LE 26 AVRIL 1972 A LOME

le conseil des ministres du cames a tenu, du 26 au 27 mai 2022 a l'hôtel fleuve Congo, a Kinshasa en
république démocratique du Congo, sa 39e session le nouveau président est Konate Souleymane

-le groupe français Auchan s’installe en cote d’ivoire le 15 juin 2022

-le burkinabé FRANCIS KERE a remporté le prix international d’architecture

-le 22/5/2022 le seul ivoirien a avoir remporte l’étalon de YENNEGA au FESPACO FADIKA KRAMO
LANCINA est décède

-JAMS KAGANBI 1ere africain a avoir gravi le mont verste

-retour de DJIDJI AYOKWE le tambour parlant EBRIE revient au pays

-59eme forum économique de Davos le 25/4/2022

-le nouveau gouvernement français est compose de 29 membre

-l’union du fleuve Mano est compose DU LIBERIA, LA GUINEE, LA SIRALEONE, ET LA COTE D’IVOIRE

-PATRICE LUMUBA fut assassine a LUMUBACHI par les belge en le 17 juin 1961

-le 21/05/2022 la Finlande et la suède demande leurs adhésion a l’OTAN

-retrait de barkhane du mali le retrait définit pour 20 /05/2022

-l’inauguration du stade ABOULAYE WADE DE DIAMNLAMDIO le

-le nouveau gouverneur de la BCEAO ce nomme JEAN CLAUDE KASSI BROU.

-la FINLANDE et la SUEDE demande leurs adhésion a l’OTAN le 21 mai 21 mai 2022

-le 17juin 1961 assassinat de patrice Lumumba a lumubachi au Congo par les belges la Belgique a
restitue, lundi 20 juin 2022, a la république démocratique du Congo.

- la France restituera début novembre, 26 œuvres d’art pillées au palais d’Abomey au XIXe siècle. ce
retour au bénin avait été promis par le chef de l’état et permis par une loi votée fin 2020 toutes ces
pièces ont été volées lors de la mise a sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales du général
Dodds en 1892, avant l’envoi en exil en Martinique puis en Algérie du roi Béhanzin.

-visite d’état du président ivoirien du 20 au 24 juillet 2022 en Afrique sud le PR a été reçu a union
building le palais sud africain par le PR CYRIL RAMAPHOSA
-selon le dernier recensement de la population de 2022 la population de la cote d’ivoire est estime a
prés de 29 ,389.150 habitants. la tranche de moins de 35 ans représente 75,6% de la population. un
potentiel humain a mettre a profit pour la transformation. « les personnes de nationalité ivoirienne
se chiffrent a 22.840.169 personnes, soit 78%, et 6.435.835 personnes de nationalité non ivoirienne,
soit 22%. Pour un nombre total de ménages ordinaires de 5.616.487 correspondants a une taille
moyenne de 5,2 personnes par ménage

-le vice –président de la cote d’ivoire est TIMOKO MEYLIET KONE

-premier sommet Russie-Afrique à Sotchi ces 23 et 24 octobre 2019 était de marquer officiellement
le retour de Moscou sur le continent africain. Au programme, pléthore de dirigeants africains, un
discours très volontariste du président russe et, surtout, une belle occasion pour la Russie d'exposer
l'un des domaines dans lesquels elle excelle : l'armement.
-le 30/07/2022 a eu lieu la pose de la première pierre de la construction du chu d’ABOBO.

-indépendance de cote d’ivoire le 07 aout 2022 a vu la présence du PR du LIBERIA GEORGE WEAH et


du PR de GUINEE BISSAU UMARO SISSOCO UMBALO

-Thomas d'Aquin Ouattara est le 1er chef d’état majeur de cote d’ivoire poste qu'il occupera jusqu'en
1974. Il a été nommé général en août 1966

-assassinat de l’ex premier ministre japonais SHINZO ABE le 08/07 /2022.

-démission du 1er ministre britannique BORIS JOHNSON 07/07/2022

-le 08/07 /2022 .BLAISE COMPAORE se rend a u BF

-le 14 juillet le PR rencontre ces prédécesseurs à la présidence

-Le secrétaire d'Etat américain ANTONY BLINKEN est arrivé dimanche en Afrique du sud, selon le
ministère sud-africain des Affaires étrangères, avant de se rendre en République démocratique du
Congo et au Rwanda, une tournée africaine pour contrecarrer l'influence diplomatique russe.
Cette visite intervient peu après la tournée africaine du ministre des Affaires étrangères russe
SERGUEÏ LAVROV, qui s'est rendu en juillet au Congo-Brazzaville, en Egypte, en Ethiopie et en
Ouganda.
Au même moment, le président français EMMANUEL MACRON se rendait, lui, au Bénin, au
Cameroun et en Guinée-Bissau.
-BRICS, aux côtés du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine
-le10/07/2022 arrestation des soldats ivoiriens au mali

-OMAR ALIOUNE TOURE est le nouveau secrétaire de la commissionne de la CEDEAO 04/07/2022

-l’EFA (école des force armées) est remplace par l’AFA (académie des force armée) avec une direction
centrale et deux écoles le 02/07/2022

-le 27/06/2022 a été inaugure la centrale d’AZITO

-le 23 juin 2022 MOUHAMED BAZOU (Niger) a visite notre pays


-mort d’YVE COPAIN celui qui a de couver le squelette de Lucie en Ethiopie le 23 juin 2022

- le 13/ 06/2022 ouvertures de L’AFRIQUE CEO suivit du BUSINESS FORUM UA-UE a eu lieu a Abidjan
et forum le 16/07/2022.

-Djidji Ayokwe : qui veut dire ''Panthère-lion'' est un tambour mythique des Ebrié (Bidjan ?), peuples de
la Côte d'Ivoire. Il a été confisqué par les colons français en 1916 et gardé au Musée du Quai-
Branly à Paris1. Il émet des sons variés utilisés pour transmettre des messages entre localités,
villages près d'Abidjan. Il a été un outil de communication très utile à la résistance contre les
colons.

L'instrument est destiné à transmettre des indications ou des ordres à caractères politiques ou
économiques. Selon la tradition orale des Tchaman du Goto Bidjan, en 1916, l'administrateur des colonies
Simon reçoit l'ordre du gouvernement général de "pacifier" le pays qui - à maintes reprises - résiste aux
autorités françaises d'occupation.
Il organise des expéditions punitives contre les villages "rebelles". À chaque opération, les troupes
coloniales et ses milices locales découvrent que les Bidjan sont informés des opérations et unis pour
défendre le village attaqué.
Le rôle du tambour Djidji Ayokwe dans la résistance des Tchaman est plus tard découvert. Simon organise
en 1916 une expédition punitive contre Adjamé, lieu où est entreposé le Djidji Ayokwe. Avertis, les
Tchaman défendent leur bien. Cependant, mieux armés, recevant du renfort du camp des gardes d'Abidjan,
les militaires de Simon enlèvent le tambour et coupent ainsi la communication des peuples résistants. Il
réalise par la suite la « pacification » des villages soumis. Par la suite, les clans (Mando) se soumettent à
l'autorité d'occupation.

Expropriation

Il fait partie des objets qui devraient être restitués à la suite du rapport Savoy – Sarr. La Côte d'Ivoire avait
demandé la restitution de 148 objets

Description et caractéristiques
Le Djidji Ayôkwé est un tambour sculpté en bois, en pièce unique de 3,31 mètres de long pesant
430 kilogrammes12.
Il a une fente longitudinale située sur la caisse de résonance cylindrique monoxyle, prolongée, de part et
d'autre, par deux planches de longueur inégale ; l'une sert d'appui à une sculpture représentant un léopard
s'élançant vers le bord de la caisse de résonance. Des visages sont sculptés en bas relief sur les
extrémités du tambour. Le fond e la caisse est divisé en deux sections d'épaisseurs différentes. Les parois
du corps de l'instrument sont ornées de motifs géométriques peints 13.
Le chiffre 04 revient à plusieurs reprises dans la sculpture. Ce chiffre renvoie aux quatre villages bidjan,
notamment Bidjanté (actuel Attécoubé), Bidjandjèmin (actuel Adjamé), Cocody-village et Bidjan-Santé qui
font la commune d'Abidjan14.

Les 49 soldats ivoiriens arrêtés en juillet au Mali et graciés en


janvier ont été décorés ce 24 janvier par le chef d'état-major de
l'armée ivoirienne. La Côte d'Ivoire a toujours soutenu qu'ils étaient
en mission pour l'ONU. Le gouvernement ivoirien a annoncé en
novembre le retrait progressif de ses troupes au sein de la Minusma
d'ici août 2023.
Rentrés et accueillis comme des héros le 8 janvier, les 49 soldats ivoiriens incarcérés depuis
le 10 juillet au Mali font partie des 850 hommes de l’armée ivoirienne qui ont été décorés par
l’État ivoirien.

En tout, 852 militaires - 850 soldats et deux gendarmes - déployés dans le cadre de la
Mission des Nations unies au Mali (Minusma) ont été faits chevaliers de l'Ordre
national ivoirien lors d'une cérémonie "particulière et chargée de symbole", selon le
chef d'état-major, Lassina Doumbia.

"Cette présence a contribué à garantir la sécurité de nos frontières" a-t-il poursuivi,


déplorant toutefois "un épisode malencontreux", en référence à l'arrestation des 49
soldats.

La Côte d'Ivoire "mettra toujours tout en œuvre pour leur garantir protection et
sécurité, surtout lorsqu'aucun acte délictueux n'a été commis", a-t-il martelé.

Arrêtés le 10 juillet à Bamako, ces soldats étaient accusés par le Mali d'être
des "mercenaires".

Ils avaient été condamnés le 30 décembre à 20 ans de réclusion criminelle par un


tribunal de Bamako. Trois femmes soldats, libérées en septembre avaient été
condamnées à la peine de mort par contumace.

Tous avaient été déclarés coupables d'"attentat et complot contre le gouvernement",


"atteinte à la sûreté extérieure de l'État", "détention, port et transport d'armes et de
munitions de guerre (...) ayant pour but de troubler l'ordre public par l'intimidation ou
la terreur".

De son côté, la CEDEAO a décidé de ne pas sanctionner le gouvernement malien.

La Côte d'Ivoire a toujours affirmé qu'ils étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre
d'opérations de soutien logistique à la Minusma. En novembre, elle a annoncé le
retrait progressif de ses troupes au sein de la Minusma d'ici août 2023.

870 soldats ivoiriens sont actuellement déployés dans ce cadre, 650 à Tombouctou
(nord-ouest) et 220 à Mopti (centre), selon un responsable de la communication de
l'armée ivoirienne.

Après des mois de tensions croissantes entre la Côte d'Ivoire et le Mali, en particulier
au moment de l'arrestation des soldats, le président ivoirien Alassane Ouattara a
déclaré le jour de leur retour "maintenant que cette crise est derrière nous, nous
pourrons reprendre des relations normales avec le pays frère qu'est le Mali, qui a
besoin de nous et dont nous avons besoin également".

Après avoir poussé vers la sortie l'ancien allié français, qui a achevé son retrait du
Mali en août 2022, les colonels au pouvoir à Bamako s'en sont pris plusieurs fois
oralement à la Minusma, déployée depuis 2013, dont le mandat a encore été
renouvelé en juin pour un an.

soldats intervenaient sur un site géré non pas par la mission


onusienne, mais par son contingent allemand et par la société
privée Sahel aviation service (SAS).

Les institutions de l’etat de cote d’ivoire

1 –la présidence de la republique (alassane ouattara)

Le Président de la République est le Chef de l’Etat. Il incarne l’unité nationale. Il veille au respect de la
Constitution. Il assure la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du
territoire et du respect des engagements internationaux.
Il est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une fois. Il choisit un Vice-Président de
la République, qui est élu en même temps que lui.
En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission ou empêchement absolu du
Président de la République, le Vice-Président de la République devient, de plein droit, Président de la
République. Avant son entrée en fonction, il prête serment devant le Conseil constitutionnel, réuni en audience
solennelle.
Les fonctions du nouveau Président cessent à l’expiration du mandat présidentiel en cours. Le Président de la
République est le détenteur exclusif du pouvoir exécutif. Il détermine et conduit la politique de la Nation. Il
assure l’exécution des lois et des décisions de justice. Il prend les règlements applicables à l’ensemble du
territoire de la République. Il a le droit de faire grâce.
Le Président de la République est le Chef de l’Administration et il nomme aux emplois civils et militaires. Il est
le Chef suprême Armées. Il préside les Conseils, les Comités de Défense et de Sécurité.

Il accrédite les Ambassadeurs et les Envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères et des
organisations internationales. Les Ambassadeurs et les Envoyés extraordinaires sont accrédités auprès de lui.
Il nomme le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il met fin à ses fonctions. Sur propositions du Premier
Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et détermine leurs attributions. Il met fin à leurs
fonctions dans les mêmes conditions.Il préside le Conseil des Ministres.
Le Président de la République a l’initiative des lois concurremment avec les membres du Parlement. Il assure
la promulgation des lois dans les trente jours qui suivent la transmission qui lui est faite de la loi définitivement
adoptée. Ce délai est réduit à cinq jours en cas d’urgence. Il peut, avant l’exécution de ces délais, demander
au Parlement une seconde délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette seconde
délibération ne peut être refusée. Il peut également, dans les mêmes délais, demander et obtenir, de plein
droit, que cette délibération
n’ait lieu que lors d’une session suivant celle au cours de laquelle le texte a été adopté en première lecture. Le
vote pour cette seconde délibération est acquis à la majorité absolue des membres du Parlement en fonction.

Le Président de la République, après consultation du Congrès, peut soumettre au référendum tout texte ou
toute question qui lui paraît devoir exiger la consultation directe du peuple. Lorsque le référendum a conclu à
l’adoption du texte, il le promulgue dans les délais prévus à l’article 74, alinéa 2.

Le Président de la République peut, par décret, déléguer certains de ses pouvoirs au Vice-Président de la
République, au Premier Ministre et aux autres membres du Gouvernement.

Il peut, par décret, déléguer certains de ses pouvoirs au Premier Ministre ou au membre du Gouvernement qui
assure l’intérim de celui-ci. Cette délégation de pouvoir doit être limitée dans le temps et porter sur une matière
ou un objet précis.

2- la primature (PATRICK JEROME ACHI)

3-l’assemble national (ADAMA BICTOGO)


Le parlement est constitué d’une chambre unique dite Assemblée Nationale dont les membres, qui portent le
titre de députés, sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct.

L’Assemblée Nationale comprend un bureau, des Commissions Techniques et des Groupes Parlementaires.

1° Le Bureau de l’Assemblée Nationale

Il comprend :
- 1 Président
- 12 Vice-Présidents
- 24 Secrétaires
- 2 Questeurs
Le Président est élu pour toute la durée de la législature
Les autres membres du bureau sont renouvelés chaque année.

2° Les Commissions Techniques

Il y en a quatre

La commission des Affaires Générales et institutionnelles


Matières de compétence : Intérieur, Fonction Publique, Information, Défense Nationale , Justice, Législation,
Contrôle Constitutionnel, Règlement et Immunités.

La commission des Affaires Économiques et Financières


Finances, Affaires Économiques, Plan Domaine, Mines, Travaux Publics, Transports, P et T, transmissions,
Habitat, Urbanisme, Aéronautique, Agriculture, Eaux et Forêts, Élevage, Chasse et Pêche.

La commission des Affaires Sociales et Culturelles


Enseignement, Jeunesse et Sports, Santé Publique et Population, Travail et Affaires Sociales.

La commission des Relations Extérieures


Relations interparlementaires, coopération internationale, Affaires étrangères et conférences internationales.

L’Assemblée Nationale peut aussi créer des commissions spéciales pour un objet déterminé. Elles cessent
d’exister à la fin de leur mission.
Chaque commission comprend:
- 1 Président
- 1 Vice-Président
- 1 Rapporteur Général
- 1 Rapporteur Général Adjoint
- 2 Secrétaires.
3° Les Groupes Parlementaires
- Les Députés peuvent s’organiser en groupes par affinités politiques.

Le Groupe ne peut être reconnu comme administrativement constitué que s’il compte au moins huit membres.
Un député peut s’apparenter à un Groupe sans y adhérer.
Nul ne peut appartenir à plusieurs groupes à la fois.
FONCTIONNEMENT

Les projets de loi, les propositions de loi et les propositions de résolution sont inscrits et numérotés dans
l’ordre de leur arrivée sur un rôle général portant mention de la suite qui leur a été donnée.
Les projets et propositions de loi qui ne sont pas du domaine de la loi sont déclarés irrecevables par le
Président de l’Assemblée Nationale après avis de la conférence des Présidents ou à la demande du Président
de la République.

4- Le sénat (JEANNOT AHOUSSOU KOUADIO)


5- Conseil constitutionnel (MAMADOU KONE)

Le Conseil Constitutionnel se compose d’un :

• Président nommé par le Président de la République pour une durée de six ans renouvelable une seule
fois;
• De deux Vice présidents nommés pour une durée de six ans non renouvelable ;
• Des anciens Présidents de la République
• De six conseillers nommés pour une durée de six ans non renouvelable.

Attributions
Election du Président de la République
Le Conseil Constitutionnel contrôle la régularité de la présentation des candidatures, l’éligibilité des
candidats, le déroulement du scrutin et le dépouillement des votes en ce qui concerne l’élection du
Président de la République.

Election des députés à l’Assemblée Nationale


Il statue sur la régularité de la présentation des candidatures, sur l’éligibilité des candidats et sur la
validité des élections législatives.
Vacance de la Présidence de la République
Le Conseil Constitutionnel constate la vacance de la Présidence de la République.

Référendum
Il veille à la régularité des opérations de référendum et en proclame les résultats.
Contrôle de constitutionnalité

Le Conseil Constitutionnel vérifie la conformité des engagements internationaux et des lois organiques à
la constitution.
Les projets de lois et les propositions de lois peuvent être soumis pour avis au Conseil Constitutionnel.

Saisine
Les règles varient suivant qu’il s’agit d’élection, de contrôle de constitutionnalité ou de vacance de la
présidence de la République.
En matière électorale
Lorsqu’il s’agit de contestations relatives à l’élection du Président de la République (présentation de
candidature, éligibilité, dépouillement du scrutin), la saisine du Conseil Constitutionnel est ouverte aux
candidats.
S’agissant de l’élection des députés, il faut distinguer trois hypothèses :

• Eligibilité : la saisine appartient à la commission de vérification des candidatures ou à tout électeur.


• Rejet de candidature par la commission de vérification des candidatures :
• La saisine est ouverte au candidat ou au Parti politique l’ayant parrainé.
• Election : saisine ouverte à tout candidat ou liste de candidats.
• En matière de contrôle de constitutionnalité
En cette matière, le Conseil Constitutionnel peut être saisi par:
- Le Président de la République ;
- Le Président de l’Assemblée Nationale
- Un quart au moins des députés dans certains cas

Fonctionnement
Le Conseil Constitutionnel se réunit sur convocation de son Président ou en cas d’empêchement sur la
convocation de son suppléant. Les décisions et avis sont rendus par cinq membres au moins et sont
adoptés à la majorité des membres présents.
En cas de partage, la voix du Président est prépondérante.
6- Cour de cassation 5 (CAMARA NANABA CHANTAL)
7- Conseil d’Etat (PATRICE YAO KOUAKOU)
8- La cour suprême (RENE FRANCOIS APHING KOUASSI)

La justice est rendue dans les juridictions par un personnel varié.

Les juridictions :

Il existe des juridictions du premier et du second degré, une Cour Suprême et une Haute Cour de Justice.

Les Juridictions du Premier Degré

Ce sont celles qui connaissent en premier lieu des litiges. Il s’agit des Tribunaux de Première Instance et des sections
détachées.
Les Tribunaux de Première Instance :
Il y en a 7, répartis entre les plus grandes villes : Abidjan, Abengourou, Bouaké, Daloa, Gagnoa, Korhogo et Man.
Ils comprennent un siège, dirigé par un Président assisté de Vice-Présidents, Juges, Juges d’Instruction, Juges des
Enfants et Juges des Tutelles, ainsi qu’un Parquet placé sous l’autorité d’un Procureur de la République secondé par
des Procureurs de la République Adjoints et des Substituts du Procureur de la République.
Les sections détachées :
Ce sont de petites unités juridictionnelles, créées dans des agglomérations de dimensions modestes, pour rapprocher la
justice des justiciables.
Elles fonctionnent avec un ou deux Magistrats, compétents en toutes matières, et relèvent de l’autorité administrative
des Tribunaux de Première Instance dont elles ne sont que des démembrements.
Il existe actuellement vingt cinq sections détachées, réparties ainsi qu’il suit :
Sections rattachées au Tribunal d’Abidjan : Aboisso, Adzopé, Agboville, Dabou, Grand-Bassam, Tiassalé.
Sections rattachées au Tribunal de Bouaké : Bongouanou, Dimbokro, Katiola, M’Bahiakro, Toumodi.
Sections rattachées au Tribunal de Daloa : Bouaflé, Sassandra, Soubré, Tabou.
Sections rattachées au Tribunal de Man : Danané, Séguéla, Touba.
Sections rattachées au Tribunal de Korhogo : Boundiali, Odienné.
Sections rattachées au Tribunal d’Abengourou : Bongounou, Bouna.
Sections rattachées au Tribunal de Gagnoa : Divo, Oumé, Lakota.

Les juridictions du Second degré :

Ce sont les Cours d’Appel. Il en existe trois : Abidjan, Bouaké et Daloa.


Le ressort de la Cour d’Appel d’Abidjan couvre les Tribunaux de Première Instance d’Abidjan et d’Abengourou, ainsi que
leurs sections détachées.
Celui de la Cour d’Appel de Bouaké englobe des Tribunaux de Bouaké et Korhogo, et leurs sections détachées.
Quant à la Cour d’Appel de Daloa, elle couvre les Tribunaux de Première Instance de Daloa, Man et Gagnoa, ainsi que
leurs sections détachées.
Les Cours d’Appel connaissent des recours exercés contre les décisions rendues par les Tribunaux de Première
Instance et leurs sections détachées.
Chaque Cour d’Appel est composée d’un siège et d’un Parquet Général.
Le siège, placé sous l’autorité d’un Premier Président, est subdivisé en chambres dirigées chacune par un Président de
chambre assisté de Conseillers.
Le Parquet Général est dirigé par un Procureur Général ayant sous ses ordres des Avocats Généraux et des Substituts
Généraux.

La Cour Suprême

Il en existe une seule, ayant son siège à Abidjan.


Elle connaît des recours exercés contre les arrêts rendus par les Cours d’Appels, ou contre les jugements rendus en
dernier ressort par les Tribunaux de Première Instance ou leurs sections. La Cour Suprême est composée d’un siège,
d’un Parquet Général et d’un Secrétariat Général. Le siège, placé sous l’autorité du Président, est subdivisé en trois
chambres : Judiciaire, Administrative et des comptes.

La chambre judiciaire connaît des pourvois en cassation formés contre les décisions juridictionnelles rendues en dernier
ressort. La Chambre Administrative connaît des pourvois en cassation contre les décisions rendues en dernier ressort
dans les procédures où une personne morale de droit public est partie, et des recours en annulation pour excès de
pouvoir formés contre les décisions des autorités administratives.

La Chambre des Comptes contrôle la gestion des comptables publics du Trésor.


Chaque chambre est dirigée par un Président, Vice-Président de la Cour Suprême, assisté de Conseillers.
Quant à la Chambre des Comptes, elle comprend, en plus, des Conseillers référendaires et des Auditeurs.
Le Parquet Général près la Cour Suprême est dirigé par un Procureur Général ayant sous ses ordres trois premiers
Avocats Généraux et des Avocats Généraux.
Le Secrétariat Général, qui coordonne au plan administratif les activités de la Cour Suprême, comprend un Secrétaire
Général, un Secrétaire Général Adjoint, des Secrétaires de Chambre et un Secrétaire Adjoint de chambre.

La Haute Cour de Justice :

Loi N° 59-230 du 07 novembre 1959.


La Haute Cour de Justice comprend sept juges titulaires et cinq juges suppléants, tous députés, élus par leurs pairs
pour siéger dans cette juridiction.
Les fonctions du Ministère Public y sont assurées par le Procureur Général près la Cour d’Appel, assisté de l’Avocat
Général le plus ancien.
La Haute Cour de Justice est compétente pour :
Connaître des faits de haute trahison commis par le Président de la République;
Connaître des crimes ou délits commis par les membres du Gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions, à
l’exception des crimes et délits contre la sûreté de l’Etat ainsi que des crimes et délits connexes.

Le personnel judiciaire

Il comprend les Magistrats, Avocats, Greffiers, Huissiers, Notaires et Commissaires Priseurs.

1 - Les Magistrats :
Il y a les Magistrats du siège et les Magistrats du Parquet, tels qu’énumérés ci-dessous.
Les Magistrats du siège bénéficient de l’indépendance et de l’inamovibilité. Leur carrière et leur discipline sont gérées
par le Conseil Supérieur de la Magistrature.
Les Magistrats du Parquet sont soumis à la subordination hiérarchique. Leur carrière et leur discipline dépendent du
Ministre de la Justice.

2 - Les Avocats :
Ils exercent une profession libérale, sont librement choisis par leurs clients qui payent leurs prestations, et sont
indépendants à l’égard de toutes formes de pouvoirs.
Ils ont le monopole de la plaidoirie, de la postulation, de la représentation des sociétés devant la Cour d’Appel et de la
représentation de toutes les parties devant la Cour Suprême.

3 - Les Greffiers :
Ils sont chargés d’assister le juge dans toutes ses activités professionnelles, de conserver les originaux des décisions
appelés "minutes" et d’en délivrer des copies dites "grosses".

4 - Les Huissiers de Justice :


Nommés par arrêté du Ministre de la Justice, ils sont chargés de :
Signifier ou notifier les exploits ou les acte s;
Mettre à exécution les décisions de justice, actes ou titre en forme exécutoire ;
Procéder au recouvrement amiable des créances ;
Procéder aux ventes aux enchères en l’absence de Commissaire-Priseur ;
Procéder à des constatations matérielles ;
Ils peuvent à titre complémentaire, être nommés administrateurs d’immeubles.

5 - Les notaires :
Ce sont des Officiers Publics institués pour recevoir les actes et contrats auxquels les parties doivent ou veulent
conférer l’authenticité, et pour en assurer la date, en conserver le dépôt et en délivrer des grosses, expéditions et
copies.
A défaut de notaire, ces fonctions reviennent au Greffier en chef du Tribunal.

6 - Les Commissaires priseurs :


Officiers ministériels nommés par arrêté du Ministre de la Justice ils sont chargés :
A titre principal :
De l’estimation et la vente publique aux enchères des meubles, effets mobiliers corporels et fonds de commerce.
De l’inventaire en vue d’une vente ou pas.
A titre secondaire, ils peuvent être :
Administrateur d’immeubles ;
Agent d’Assurance
Chargé d’un enseignement

9- La cour de compte (KAVALY DIOMANDE)

Haute juridiction financière chargée du contrôle des finances publiques, la Cour des comptes est
créée par la Constitution du 1er août 2000. Installée officiellement le 09 janvier 2018, elle est actuellement régie par la
loi organique n° 2018-979 du 27 décembre 2018 déterminant ses attributions, sa composition, son organisation et son
fonctionnement. La Constitution du 08 novembre 2016 confère à la Cour des comptes le double statut de juridiction
suprême de contrôle des finances publiques et d’Institution de la République.

La Cour des comptes juge les comptes des comptables publics, les comptes des comptables de fait et les fautes de
gestion. Elle contrôle la gestion des services de l’Etat, des établissements publics nationaux et des collectivités
territoriales. Elle contrôle également la gestion de tout organisme ou association qui bénéficie d’un concours financier de
l’Etat, ainsi que de tout organisme bénéficiant du concours financier des entreprises publiques et de leurs filiales. Elle
assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et dans les domaines
relevant de sa compétence.
La Cour des comptes reçoit la déclaration authentique de patrimoine du Président de la République, du Vice-président
et des membres de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance lors de leur entrée en fonction et à la fin de celle-ci.

10- La mediature de la republique (ADAMA TOUNGRANA)

la Médiation c’est l’action d’intervenir entre deux ou plusieurs personnes, deux ou plusieurs parties en
conflit, pour faciliter un accord. La Médiation est donc un mode alternatif de règlement des conflits, qui vise à trouver
une solution acceptée, voire négociée par les parties, en présence d’un tiers impartial et indépendant qu’est le
Médiateur, plutôt qu’imposée par le juge. La Médiation est facultative, gratuite et requiert l’accord libre et exprès des
parties en conflit, qui acceptent ainsi de s’engager de bonne foi dans la recherche de ce qui peut leur permettre, avec
l’aide du Médiateur, de réparer une injustice et de rétablir dans l’équité, une nouvelle relation entre elles
ARTICLE 116
Le Médiateur de la République est nommé par le Président de la République, pour un mandat de six ans non
renouvelable, après avis du Président de l’Assemblée Nationale Il peut être mis fin à ses fonctions avant l’expiration de
ce délai, en cas d’empêchement constaté par le Conseil Constitutionnel saisi par le Président de la République
ARTICLE 117
Le Médiateur de la République ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou
des actes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Les fonctions du Médiateur de la République sont incompatibles
avec l’exercice de toute fonction politique, de tout autre emploi public et de toute activité professionnelle
ARTICLE 118
Les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Médiateur de la République sont fixés par une loi organique.
Le Médiateur
Qui est- il?
Chargé d’aider à résoudre principalement les litiges entre le citoyen et l’administration, le Médiateur de la République est
une autorité indépendante, qui ne reçoit d’instructions d’aucune autre autorité. Il ne dépend ni de l’administration ni du
gouvernement.

Que peut- il pour vous?


Le Médiateur de la République a pour mission de rechercher un règlement amiable des différends entre les administrés
et les administrations de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics ou de tout autre organisme
investi d’une mission de service public (organismes sociaux, entreprises publiques, etc...) Les litiges peuvent être des
actes ou omissions de l’administration publique qui violent les droits ou portent atteinte aux intérêts du citoyen protégé
par la loi. Il a compétence pour examiner également les litiges opposant deux personnes physiques ou morales entres
elles ou les litiges opposant les communautés urbaines, villageoises ou toute autre entité. Il n’interfère pas dans le
déroulement d’une procédure juridictionnelle Il ne remet pas en cause le bien-fondé d’une décision de justice.

Qui peut avoir recours à lui?


Toute personne physique ou morale résidant sur le territoire ou en dehors du territoire, quel que soient sa nationalité et
son âge peut saisir le Médiateur directement ou indirectement par tout moyen.

Comment le saisir?
La réclamation est adressée directement au Bureau du Médiateur de la République. La réclamation peut aussi être
adressée aux Médiateurs Régionaux au nombre de trois actuellement; deux pour la Région des Lagunes installés à
Abidjan et un pour la Région du Zanzan établi à Bondoukou. Mais attention: avant de saisir le Médiateur de la
République, il est indispensable que le requérant ait effectué une première démarche auprès de l’administration en
cause (demandes d’explications ou contestation de la décision) et que le désaccord persiste. Le requérant doit
constituer un dossier complet, comportant un exposé du litige et toutes les pièces concernant l’affaire.

Comment agit-il?
Il règle au cas par cas les réclamations qui lui sont adressées. Après avoir vérifié que l’affaire est recevable et relève de
sa compétence, le Médiateur de la République procède à un examen quant au fond du dossier. Le Médiateur analyse le
conflit, fait des investigations et propose des solutions; bref il tente de réconcilier le plaignant et l’administration
requérant doit constituer un dossier complet, comportant un exposé du litige et toutes les pièces concernant l’affaire

Avis et recours?
Dans leur application, certaines dispositions législatives ou réglementaires peuvent aboutir à des situations inéquitables.
Pour y remédier, le Médiateur de la République peut proposer aux pouvoirs publics une réforme des textes afin d’éviter
que ces situations se reproduisent. Ce faisant le Médiateur de la République développe une action de prévention des
litiges. A titre exceptionnel, le Médiateur de la République a la faculté de demander à l’administration de revenir sur sa
décision quand celle-ci, bien que conforme à la loi ou au règlement, entraîne des conséquences qu’il estime
insupportables ou inéquitables pour le réclamant; il adresse alors à l’organisme concerné une recommandation en
équité.

Action en justice
Le Médiateur de la République ne peut pas intervenir dans une procédure engagée devant une juridiction, ni remettre en
cause le bien-fondé d’une décision juridictionnelle, mais peut faire des recommandations en équité à l’organisme mis en
cause. Le Médiateur de la République peut également adresser une injonction à l’administration lorsqu’elle refuse
d’exécuter une décision de justice rendue au profit du requérant.

Devoir de l’administration
Les Ministres et toutes autorités publiques doivent faciliter la tâche du Médiateur de la République. Ils doivent autoriser
les agents placés sous leur autorité à répondre aux questions et éventuellement aux convocations du Médiateur de la
République. Ils doivent autoriser les corps de contrôle à accomplir les vérifications et enquêtes demandées par le
Médiateur de la République. Les agents et les corps de contrôle doivent répondre ou déférer à la demande du Médiateur
de la République. Les Présidents de la Cour Suprême et de la chambre des Comptes font, sur la demande du Médiateur
de la République, procéder à toute étude

11- La grande chancelliere de lordre national (HENRIETTE RODR DACRI DIABATE)

Organisation et Composition de l’ordre

L’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, distinction honorifique la plus élevée de l’Etat, est destiné à
récompenser le mérite personnel et les services rendus à la Nation.

Le président de la République est le chef souverain et le grand maître de l’Ordre. Il accède de plein droit à la dignité de
grand-croix.
Le grand chancelier est nommé par décret du chef de l’Etat qui le choisit parmi les grands-croix ou les grands officiers
de l’Ordre national.
Les fonctions de grand chancelier sont incompatibles avec celles de membres du Gouvernement ou avec le mandat de
député de l’Assemblée nationale.
Les membres de l’ordre sont nommés à vie. Le chef de l’Etat procède à toutes les nominations et promotions après avis
du conseil de l’Ordre. Les étrangers peuvent être membres de l’Ordre.

Administration De L’ordre

L’administration de l’Ordre national est assurée sous la haute autorité du Président de la République, par le grand
chancelier assisté du conseil de l’Ordre. Le conseil de l’Ordre est composé comme suit :

• Le grand chancelier, président


• Huit membres désignés par décret pris en conseil des ministres dont quatre au moins décorés de la croix de
commandeur.

Le conseil de l’Ordre est désigné pour quatre ans et renouvelé par moitié tous les deux ans. Les membres sortants
peuvent être renommés. Lors des renouvellements, les membres sortants sont désignés par le sort.
Les fonctions de membre du conseil de l’Ordre sont incompatibles avec celles de membre du Gouvernement ou de
député de l’Assemblée nationale.
Le grand chancelier est dépositaire du sceau de l’Ordre.

1 - Les attributions du grand chancelier

Les attributions du grand chancelier sont les suivantes :


• Il préside le conseil de l’ordre
• Il prépare les rapports, projets de décrets, règlements et décisions relatifs à l’Ordre et les soumet directement au
Président de la République
• Il vise tous décrets et règlements relatifs à l’Ordre
• Il présente au Président de la République les candidats proposés par les ministres, par d’autres personnes ou par lui
même pour les nominations ou promotions.
• Il réunit le conseil de l’Ordre chaque fois qu’il le juge nécessaire et au moins deux fois par an à l’approche des époques
de nominations et promotions.
Le grand chancelier dirige et surveille toutes les parties de l’administration de l’Ordre.
Il prépare le budget annuel et le soumet à l’approbation du Président de la République pour être annexé au budget de la
Présidence de la République et des services rattachés.
Il dispose du Secrétariat administratif de la grande chancellerie pour l’administration de l’Ordre et la gestion des recettes
et des dépenses de son budget. Ce Secrétariat est placé sous la direction du secrétaire général de la grande
chancellerie nommé par décret du Président de la République et chargé de suppléer le grand chancelier en cas
d’absence.
Le grand chancelier et le conseil de l’Ordre veillent à l’observation des statuts et règlements de l’Ordre et, d’une façon
générale, à sa bonne marche et à la bonne tenue de ses membres.

2 - Les attributions du personnel de la grande chancellerie

L’administration centrale de la grande chancellerie est dirigée, sous la haute autorité du grand chancelier, par un
Secrétaire général, assisté du personnel du secrétariat : commis aux écritures, dactylographes, huissiers, conducteurs
d’auto et du personnel de surveillance et d’entretien. Le Secrétaire général assume :

• Le secrétariat du conseil de l’Ordre


• Le fonctionnement de l’administration centrale de la Grande chancellerie y compris le service du matériel, du bâtiment
et des approvisionnements divers notamment en décorations, brevets, etc.

Le Secrétaire général de la Grande chancellerie de l’ordre national est nommé par décret du Président de la
République. Il supplée le Grand chancelier en cas d’absence.
Il a dans ses fonctions essentielles :
• L’établissement des projets de répartition des contingents annuels de décorations d’après les instructions du Grand
chancelier
• La préparation des projets de décrets de nomination et de promotion dans l’ordre national et d’arrêtés au titre de la
médaille du Mérite
• L’établissement du budget de l’ordre, sa gestion et sa liquidation
• La préparation des projets de règlements concernant l’ordre national et la médaille du Mérite suivant les instructions du
Grand chancelier
• La préparation des décisions relatives aux mesures de disciplines à prendre envers les membres de l’Ordre en vue de
leur présentation au conseil de l’Ordre par le Grand chancelier
• La préparation des décisions du Grand chancelier sur toutes les questions qui relèvent de ses attributions
• La garde et le service du Sceau de la Grande chancellerie.

12- Le conseil economique sociale et environnemental (Dr AKA AOUELE)

Le Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel donne son avis sur les projets de lois,
d’ordonnances ou de décrets ainsi que les propositions de lois qui lui sont soumis.
Les projets de lois de programme à caractère économique, Social, Environnemental et Culturel lui sont soumis pour
avis.
Le Président de la République peut consulter le Conseil Economique, Social, environnemental et Culturel sur tout
problème à caractère économique, social, environnemental et culturel
13- La commission independante electorale (IBRAHIM COULIBALY-KUIBERT)

En 2016, la nouvelle Constitution en a fait mention en son article 51 alinéa 3 en disposant que « la
Commission indépendante chargée de l’organisation du référendum, des élections présidentielle, législatives et locales,
dans les conditions prévues par la loi, est une Autorité administrative indépendante. Une loi détermine ses attributions,
son mode d’organisation et de fonctionnement ».

La Commission Electorale Indépendante comprend une Commission centrale et des Commissions locales.

Les textes en vigueur que sont la loi sur la CEI et le Règlement intérieur de l’Institution déterminent aussi bien les
attributions des membres des différents organes de la CEI que leur fonctionnement.

14- La haute autorite de la bonne gouvernance (N’GOLO FATOGOMA COULIBALY)

La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance fait partie des instruments mis en place par le
gouvernement dans le cadre de son plan national de lutte contre la corruption. Elle a été créée par l’ordonnance n°2013-
660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. La Haute
Autorité pour la Bonne Gouvernance est une autorité administrative indépendante, dotée de la personnalité morale et de
l’autonomie financière. Elle est placée sous l’autorité du Président de la République. Elle a compétence sur toute
l’étendue du territoire nationale.

15- L’inspection generale d’Etat (AHOUA N’DOLI THEOPHILE)

’Inspecteur Général d’Etat :


Dirige, anime et coordonne les activités de l’IGE ;
Organise les services, prépare et exécute toutes les mesures nécessaires au fonctionnement de l’IGE ;
Répartit les missions entre les services, procède à la désignation des Inspecteurs d’Etat devant les accomplir, planifie
celles devant faire l’objet de tournées annuelles ;
Décide en cas de besoin, de recourir aux prestations de services extérieurs et conclut les contrats y affairant ;
Centralise tous les travaux effectués par les Inspecteur d’Etat, reçoit et analyse les rapports de missions qu’il appuie
d’une note de synthèse ;
S’assure des suites réservées aux conclusions des contrôles effectués ;
Etablit le rapport annuel de l’IGE ;
Peut donner délégation de signature au Secrétaire général qui assure son intérim en cas d’absence ;
La programmation des travaux, la coordination et la répartition des missions font l’objet d’une concertation au sein d’un
Comité de Coordination placé sous l’autorité de l’Inspecteur Général d’Etat et auquel participent tous les chefs de
départements.
L’Inspecteur Général d’Etat est administrateur des crédits budgétaires et de tous les moyens financiers mis à la
disposition de l’IGE. Il peut déléguer sa signature au Secrétaire Général.

Le Secrétaire Général :
Assiste l’Inspecteur Général d’Etat dans l’exercice de ses missions ;
Prépare, sous la direction de l’Inspecteur Général d’Etat, les programmes et rapports d’activité ;
Supervise sous la direction de l’Inspecteur Général d’Etat, le service administratif et financier ainsi que celui de la
documentation ;
Effectue à la demande de l’Inspecteur Général d’Etat, des missions particulières d’inspection, de contrôle, d’audit ou de
documentation.

REALISATION DES MISSIONS

Saisine

L’IGE est saisie à titre principal :


Par le Président de la République et le Premier Ministre ;
Elle peut également être saisie :
Par les membres du Gouvernement ;
Par les institutions, les services publics et parapublics ;
Par les particuliers et les associations de la société civile.
Dans ces cas de saisine, l’IGE informe le Président de la République.
L’IGE dispose de la capacité d’auto-saisine.
Dans ce cas elle est tenue d’avoir un ordre de mission délivré par le Président de la République.

Exécution

Les missions d’inspection confiées à l’Inspecteur Général d’Etat sont réalisées par les Inspecteurs d’Etat assistés de
Contrôleurs d’Etat.
L’Inspecteur Général d’Etat peut si la nature des missions confiées aux Inspecteurs d’Etat l’exige, demander le concours
d’experts ou de consultants relevant des services ou organismes publics ou cabinet privés. Ces experts et consultants
sont recrutés conformément à la réglementation en vigueur.

RAPPORT DE MISSION ET RAPPORT ANNUEL

Pouvoir des Inspecteurs d’Etat

Dans le cadre de leurs missions d’inspection, l’Inspecteur Général d’Etat, le Secrétaire Général, les Inspecteurs d’Etat et
les Contrôleurs d’Etat ont tous pouvoirs d’investigation, d’information et d’interpellation.
A ce titre, ils peuvent recourir à toutes les sources d’information et de documentation, se faire communiquer tous les
dossiers et registres de correspondance, toutes pièces administratives, comptables et financières et généralement tous
documents qu’ils jugent nécessaires à l’accomplissement de leur mission.
Aucun renseignement ne peut leur être refusé, même par les organismes privés dans le cadre de relations avec les
agents ou organismes contrôlés.
Ils sont indépendants vis-à-vis des administrations, services et organismes qu’ils inspectent et libres dans l’appréciation
des faits qu’ils examinent et des conclusions qu’ils en tirent.
Lorsqu’il ressort des constatations faites au cours d’une mission que des irrégularités graves nécessitant des mesures
urgentes ont été commises, l’Inspecteur d’Etat fait prendre des mesures conservatoires et propose aux autorités
compétentes les sanctions administratives adéquates.
En cas de déficit de caisse, de faux en écriture ou de toutes autres malversations supposées, les Inspecteurs d’Etat
peuvent saisir la comptabilité et les pièces justificatives contre reçu ou apposer des scellés tout en fermant
provisoirement la main du comptable ou du responsable de caisse. Ils avisent immédiatement l’Inspecteur Général
d’Etat, qui informe le Président de la République, le Premier Ministre ou les Ministres compétents.

Obligations des Inspecteurs d’Etat

Nonobstant les dispositions ci-dessus, les Inspecteurs d’Etat ne peuvent s’immiscer dans la gestion courante des
administrations, services ou organismes contrôlés.
Ils ne peuvent se substituer aux autorités compétentes pour diriger, empêcher ou suspendre une opération.
Ils se bornent à rappeler les lois, ordonnances, décrets, règlements et instructions dont ils ont à surveiller l’exécution et
à provoquer sur les faits et les actes qu’ils constatent, des explications qui doivent leur être fournies, soit oralement, soit
par écrit s’ils en font la demande.
Les Inspecteurs d’Etat et les experts ou consultants sont tenus, à l’occasion de leurs missions, à un strict devoir de
respect du caractère confidentiel des informations recueillies.
Plus généralement, les Inspecteurs d’Etat sont tenus de se conformer, en toutes circonstances, aux règles
déontologiques qui leur impose une obligation d’impartialité, d’objectivité, d’intégrité et de confidentialité.

Droits des personnes contrôlées

Les droits des personnes relevant des administrations, services, organismes soumis aux missions de l’IGE sont ceux du
Statut Général de la Fonction Publique s’ils sont fonctionnaires ou assimilés et pou les autres, ceux de leur statut
particulier. En l’absence de dispositions statutaires spécifiques, les droits des personnes contrôlées sont régis par le
droit commun.

Obligations des personnes contrôlées

Toute personne exerçant une activité dans les services, organismes et sociétés visés à l’article 7 ci-dessus, à quelque
niveau qu’elle se situe, est tenue de fournir les renseignements, informations et pièces de toute nature demandées et
déférer à la réquisition des Inspecteurs d’Etat, sous peine de sanctions prévues par les textes statutaires le concernant.
Pendant la durée de la mission, les personnels du secteur inspecté ne peuvent s’absenter de leur poste qu’avec une
autorisation écrite de l’Autorité Supérieure dont ils dépendent, visée par l’Inspecteur d’Etat.
Toute entrave, tout refus de collaborer, tout renseignement inexact et, plus généralement, toute négligence de nature à
empêcher, gêner ou ralentir la mission des Inspecteurs d’Etat, constitue une faute professionnelle pouvant entraîner
pour son auteur l’application des sanctions prévues par les textes statutaires le concernant. S’il s’agit d’un agent d’une
société ou organisme privé soumis au contrôle de l’Etat, sa faute ou sa carence peut entraîner des sanctions prévues
par la réglementation en vigueur en la matière.

RAPPORT DE MISSION ET RAPPORT ANNUEL

Rapport de mission

A l’occasion de chaque mission, il est dressé un rapport par l’Inspecteur d’Etat. Le rapport contient, outre l’analyse et les
conclusions tirées de constatations faites, tous autres éléments propres à éclairer l’affaire traitée notamment, les pièces
justificatives des recettes et des dépenses, les procès verbaux d’audition.
Le rapport de mission rédigé par un Inspecteur d’Etat est remis à l’Inspecteur Général d’Etat qui le communique pour
réponse aux responsables des services, établissements, entreprises, collectivités territoriales ou organismes vérifiés et
aux fonctionnaires ou agents mis en cause, avec copie aux autorités hiérarchiques ou de tutelle.
Les Responsables des services, établissements, entreprises, collectivités ou organismes vérifiés doivent impérativement
répondre par écrit, dans un délai d’un mois au maximum à compter de la date de notification, aux observations
formulées dans le rapport de mission de l’IGE ; les agents dont la responsabilité personnelle est mise en cause doivent
se justifier dans un délai fixé par l’autorité hiérarchique.
Si aucune réponse n’est produite dans le délai imparti, les résultats fournis par les vérifications sont consignés par
l’Inspecteur Général d’Etat dans un rapport définitif adressé par lui au Président de la République.
Rapport annuel
Il est adressé, à la fin de chaque année, un rapport sur le fonctionnement de l’IGE.
Le rapport annuel rend compte des missions effectuées, notamment l’évaluation du fonctionnement des services
publics, les performances de ces services et contient toutes mesures propres à améliorer d’une part, le fonctionnement
des services inspectés et d’autre part, les programmes exécutés par les autorités publiques.
Le rapport annuel contiendra une rubrique spéciale consacrée aux plaintes, avis et pétitions des particuliers et des
associations de la société civile et la manière dont ces plaintes, avis et pétitions ont été traités.
Le rapport annuel est adressé au Président de la République qui le fait publier au Journal Officiel de la République de
Côte d’Ivoire.

ORGANISATION DE L’INSPECTION GENERALE

LES ORGANES

L’IGE comprend l’Inspecteur Général d’Etat, le Secrétaire Général, 17 Inspecteurs d’Etat et 7 Contrôleurs d’Etat, tous
nommés par décret.
L’Inspection Générale d’Etat est dirigée par un Inspecteur Général d’Etat.
Le rang de l’Inspecteur Général d’Etat est fixé par décret de nomination.
Le Secrétaire Général a rang de Directeur Général d’Administration Central.
Les Inspecteurs d’Etat ont rang de Directeur Général Adjoint d’Administration Centrale.
Les Contrôleurs d’Etat ont rang de Directeur d’Administration Centrale.
Les noms et les qualités des membres de l’IGE apparaissent dans l’organigramme.

LES DEPARTEMENTS

L’IGE comporte 4 départements, un service administratif et financier et un service de la documentation et des archives.
Les départements de l’IGE sont les suivants :

- Le département des affaires administratives et juridiques ;

- Le département des affaires économiques et financières ;

- Le département des affaires générales ;

- Le département de l’information, de la formation et de l’assistance.


Chaque département est placé sous l’autorité d’un Inspecteur d’Etat nommé par le Président de la République sur
proposition de l’Inspecteur Général d’Etat. Le Chef de département assure la direction des missions confiées aux
Inspecteurs d’Etat membres du service.

LES MISSIONS DE L’INSPECTION GENERALE

L’IGE est chargée :


- D’une mission de contrôle, d’inspection et de promotion de la bonne gouvernance de l’ensemble des services publics
et parapublics et des sociétés à participation financière publique ;

1. Au titre de sa mission de contrôle, d’inspection et de promotion de la bonne gouvernance, l’IGE :


1.1 Veille à l’application effective des lois, ordonnances, décrets, actes et instructions
réglementaires ainsi qu’à l’exécution des directives gouvernementales régissant le fonctionnement des :

- Administrations centrales et services extérieurs des ministères ;

- Etablissements publics nationaux ;

- Sociétés d’Etat et sociétés à participation financière publique ;

- Concessionnaires de service public ;

- Collectivités locales et leurs établissements publics ;

-Organismes publics et parapublics ;

- Services administratifs et financiers des ministères de la défense et de la justice.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption, l’IGE est habilitée à entreprendre toute investigation en
direction des personnes physiques et morales de droit privé.

1.2 Veille au respect des principes d’égalité, de neutralité, de continuité des services
publics, de l’accessibilité au service public, du droit à l’information des usagers du service public, de la transparence et
au respect des procédures contradictoires et de tous les autres droits des citoyens ;
1.3 Contrôle et évalue la mise en œuvre des plans et politiques initiés par le
Gouvernement, les ministères ainsi que tous les organismes publics et parapublics ;
1.4 Contrôle l’utilisation optimale des ressources ;
1.5 Contrôle la gestion optimale du patrimoine et du portefeuille de l’Etat
1.6 Vérifie l’existence et la bonne tenue des instruments de gestion administrative et
comptable ;
1.7 Procède ou fait procéder à la réalisation des audits opérationnels ou financiers des
services publics et parapublics ;

- D’une mission d’études, de conseil et d’assistance aux services administratifs et financiers ;


2. Au titre de sa mission d’études, de conseil et d’assistance aux services administratifs et financiers, l’IGE :
2.1 Formule toute proposition visant à améliorer la qualité et le fonctionnement des
services de l’Etat et de tous les organismes relevant du secteur parapublic et à améliorer la formation professionnelle ;
2.2 Veille au bon fonctionnement et à l’amélioration des systèmes d’information de
gestion administrative et financière des services publics et parapublics.

3. Au titre de sa mission de coordination et d’appui méthodologique aux structures de contrôle et d’inspection, l’IGE :
3.1 Assure un appui méthodologique et technique aux instances de contrôle et
d’inspection des Ministères et autres services publics et parapublics ;

3.2 Reçoit les programmes et rapports d’activités et rapports d’inspection des structures de contrôle et d’inspection des
ministères et autres services publics et parapublics ;
En vue de l’accomplissement de ses missions, l’IGE est tenue informée des orientations générales de la politique du
Gouvernement dans tous les secteurs de la vie publique. A ce titre :

- Elle peut être associée aux travaux des commissions nationales, interministérielles ou administratives, des comités et
groupes de travail ;

- Elle est destinataire de copies des attestations des conseils des ministres et de tous textes législatifs et réglementaires
;

- Elle est également destinataire de tous rapports établis par l’Inspection Générale des Finances et les Inspections des
ministères ou par tout organisme public ou privé agissant pour le compte de l’administration, des établissements publics
nationaux, des sociétés d’Etat ou des collectivités territoriales.
L’action de l’IGE s’étend :

1. Aux administrations centrales et services extérieurs des ministères ;

2. Aux établissements publics nationaux ;

3. Aux sociétés d’Etat ;

4. Aux personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de l’Etat ;

5. Aux concessionnaires de service public ;

6. Aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics ;

7. Aux organismes publics et parapublics ;

8. Aux services administratifs et financiers des ministères de la défense et de la justice.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption, l’IGE est habilitée à entreprendre toute investigation en
direction des personnes physiques et morales de droit privé.

- D’une mission de coordination et d’appui méthodologique aux structures de contrôle et d’inspection.

3.1 Assure un appui méthodologique et technique aux instances de contrôle et


d’inspection des Ministères et autres services publics et parapublics ;

3.2 Reçoit les programmes et rapports d’activités et rapports d’inspection des structures de contrôle et d’inspection des
ministères et autres services publics et parapublics ;

En vue de l’accomplissement de ses missions, l’IGE est tenue informée des orientations générales de la politique du
Gouvernement dans tous les secteurs de la vie publique. A ce titre :

- Elle peut être associée aux travaux des commissions nationales, interministérielles ou administratives, des comités et
groupes de travail ;

- Elle est destinataire de copies des attestations des conseils des ministres et de tous textes législatifs et réglementaires
;

- Elle est également destinataire de tous rapports établis par l’Inspection Générale des Finances et les Inspections des
ministères ou par tout organisme public ou privé agissant pour le compte de l’administration, des établissements publics
nationaux, des sociétés d’Etat ou des collectivités territoriales.

L’action de l’IGE s’étend :


1. Aux administrations centrales et services extérieurs des ministères ;
2. Aux établissements publics nationaux ;
3. Aux sociétés d’Etat ;
4. Aux personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de l’Etat ;
5. Aux concessionnaires de service public ;
6. Aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics ;
7. Aux organismes publics et parapublics ;
8. Aux services administratifs et financiers des ministères de la défense et de la justice.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption, l’IGE est habilitée à entreprendre toute investigation en
direction des personnes physiques et morales de droit privé.

16- La chambre des rois et chef traditionnel (DESIRE AMON PAUL TANOE)

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