Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
JOFFREY FERIEL
Année 2013
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 2 sur 81
SOMMAIRE
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 3 sur 81
IMMUNOLOGIE ............................................................................................................................ 57
MALADIES AUTO-IMMUNES ............................................................................................................................................... 57
INFECTIOLOGIE............................................................................................................................. 58
INFECTIONS URINAIRES ...................................................................................................................................................... 58
INFECTIONS DU SNC ........................................................................................................................................................... 61
INFECTIONS ORL ET BRONCHO-PULMONAIRES ................................................................................................................. 64
DIARRHEES INFECTIEUSES .................................................................................................................................................. 69
INFECTIONS GENITALES ...................................................................................................................................................... 72
INFECTIONS MATERNO-FOETALES ..................................................................................................................................... 73
INFECTIONS DES SEREUSES ................................................................................................................................................ 74
SEPTICEMIE - ENDOCARDITE .............................................................................................................................................. 75
PALUDISME......................................................................................................................................................................... 77
VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE ...................................................................................................................... 79
Remarque : Ce document est distribué gratuitement aux personnes concernées. J’espère qu’il pourra aider les
internes de niveau 1 dans l’interprétation des bilans biologiques réalisés en garde afin de prendre la meilleure
décision possible. Si vous appréciez ce document n’hésitez pas à le partager à vos co-internes. Si vous avez des
suggestions ou que vous trouvez une erreur, vous pouvez me contacter par mail : joffrey.feriel@laposte.net
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 4 sur 81
Si vous avez des suggestions ou que vous trouvez une erreur, vous pouvez me
VALIDATION BIOLOGIQUE
GLIMS
IDENTIFIANT
Dans « 1 » (Recherche ID) = Liste des dossiers classés dans l’ordre (On
er
peut limiter la recherche en allant dans option puis taper les 1 chiffres)
Consulter un résultat
Dans « 3 » (Recherche une demande) = Utiliser NIP ou Nom du patient (Δ
Parfois plusieurs NIP pour 1 patient)
Cliquer sur « options » dans la liste des dossiers → « Reçu depuis » (trier
Trier dossiers patients par date) ou « discipline » (trier par spécialité ; noter « ? » pour tout
afficher)
Dans « 2 » (Saisie de demande)
Code barre ou taper NIP du patient (Si inexistant → Taper nom + prénom
Enregistrer un examen + date de naissance + sexe puis « Inser » pour le créer)
Aller dans « examen » et cocher l’icône en haut à droite
Coller étiquette sur tube et feuille de demande
Tél au service pour demander renseignements ou nouveau prélèvement
Non conformité
NCA (NC d’accueil) ou NCT (NC technique) = Milieu → motif → Examen
« ini » (blanc) = non validé / « prt » (bleu) = partiellement validé / « cmp »
(vert) = complet
Etat d’un dossier
Dossiers urgents écrits en rouge (si examen enregistré manuellement,
dans « examen » changer N par E puis appliquer)
Démarrer → … → « validation biologique » ou « alerte dossiers du jour »
(liste des dossiers non validés) / Sélectionner dossier → « 11 »
Etat d’une valeur : vert = validé / bleu = non validé / écrit en rouge =
pathologique
Valider tout = Icône en bas / Valider partiellement = sélectionner –
désélectionner tous (« 4 et 5 ») / « espace » pour sélectionner la valeur →
Validation biologique clic droit + valider
Dévalider = Noter « ? » sur la valeur
Commentaire = double clic sur la valeur (double clic pour utiliser un
code ; F6 pour lire en détail un com)
Passer d’un dossier à l’autre = « 6, 7, 8 et 9 »
Rafraichir un dossier = « F5 »
Qui a validé ? = clic droit sur la valeur → « Journal »
Résultats = Sélectionner dossier → « 14 » → clic droit sur « courrier » →
« générer » → double clic dans la case imprimante puis sélectionner →
Imprimer
« OK » → « Générer »
Etiquettes = Sélectionner dossier → Clic droit → Ré éditer étiquettes
Dans « 2 » (Saisie de demande) puis « Supplém. » puis écrire dans
Infos cliniques
« commentaire objet »
« 16 » = Voir les ATCD (dans option, ATCD global ou ciblé)
ATCD Graphique des ATCD d’un item = clic droit sur la valeur → « historique »
→ « graphique »
« 10 » = voir le compte rendu
« 13 » = redimensionner les fenêtres
Divers
« 15 » = voir la feuille de demande scannée
Compteur de C (Dans SNEP) = Clic droit puis « compteur »
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 5 sur 81
VALIDATION BIOLOGIQUE
ASPECTS ANALYTIQUES
1. Indices sériques
HEMOLYSE ICTERE LIPEMIE
Hémolyse si Hb > 60 g/L (+++ Ictère si BiliT > 50 µmol/L Sérum clair impossible si TG >
si > 500 g/L) Annuler Créat (JAFFE) si biliT 3 g/L
↑ K, ASAT, LDH et Mg (com si > 80 (Créat enz) Interférence avec les dosages
+ ; annuler si ++ ou +++) Annuler Héparinémie et AT3 immunologiques
↓ TCA (du aux phospholipides si BiliT > 120 (Ajout TCA) Hyponatréime en
Annuler Hb (colorimétrie) si potentiométrie indirecte
; annuler si ++ ou +++)
BiliT > 300 (Turbidimétrie) (dilution analytique)
2. Autres
PRELEVEMENT DILUE (Ex. Prélèvement trop près d’une perf)
Signes de dilution (↓ Hb, Ht, Prot, Na) + Allongement TCA et TQ + ↓ fibrinogène ± ↑ Glc, K et Alb
Vérifier Hb et Na avec GDS si possible (pb si ≠ > 3)
Annuler résultat + com (Prélèvement trop près d’une perf, un nouveau prélèvement est souhaitable)
Δ Hémodilution fréquente en post op et CEC
PRELEVEMENT COAGULE
Petit caillot → PLQ très ↓ + TP élevée (env 120s) et TCA très court (env 23s)
Gros caillot → Toute la NFS est trs ↓ + TP très bas (env 10%) et TCA très long (env 120s) + Fibrinogène très bas
Transvaser dans un autre tube et vérifier si caillot à l’écoulement et dans le bouchon
Annuler Hémostase ± NFS avec com (prélèvement coagulé, un nouveau prélèvement est souhaitable)
Δ Test de coagulation raccourcie si prélèvement difficile ou garrot trop serré
ERREUR DE TUBE
Iono sur tube EDTA →
K ≈ 10 + Chélation des ions divalents (Ca et Mg ≈ 0) + PAL effondrée (Cofacteur = Mg)
Annuler Iono avec com (Prélèvement sur tube EDTA, un nouveau prélèvement est souhaitable)
Hémostase sur tube hépariné →
Allongement du TCA
Vérifier si patient traité par héparine ou pb de tube (on peut faire un TT qui sera allongé en cas de souillure à
l’héparine) ; Com (Prélèvement sur tube hépariné, un nouveau prélèvement est souhaitable)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 6 sur 81
Séparation en fonction
du volume et de
Présence – Absence de Réticulocytes et PLQ
l’intensité de la
OPTIQUE Idem impédance
fluorescence (qté
réticulée (Fort chevauchement GR et Ret si crise
+ réticulocytes et IPF% drépanocytaire)
(CANAL d’ARN)
Déplacement vers le bas des GR → Microcytose
(= plaquettes réticulés)
RET) Utilisé si de
Chevauchement GR et PLQ → Microcytes /
chevauchement en
MacroPLQ / Schizocytes
impédance ou
réticulocytes
HB Dosage par photométrie Interférence avec la lactescence et l’ictère (dépisté par ↑ CCMH)
GLOBULES ROUGES PLAQUETTES
CCMH ELEVEE (Alarme « Turb/HGB interf ? ») COMPTAGE DES PLAQUETTES
Peut être du à ↑ Hb (Lactescence) ou ↓ Ht (agglutinines froides) Estimation sur lame = Observer en x 100 dans une zone de densité moyenne et
Chez le NN (< 1 mois) → compter sur 10 champs (ex. 5 PLQ/champs ≈ 50 G/L)
Faire Ht centrifugée puis entrer résultat dans GLIMS (+ annuler GR, VGM…) Comptage en C de Mallassez (méthode de référence) = Homogénéiser tube →
Homogénéiser tube → Prélever avec un capillaire → Obstruer une extrémité avec Prélever avec un capillaire puis laisser reposer qq min dans un ependorff (lyse des
pate à modeler → Centrifuger (pate à l’ext) → Evaluer résultat avec cercle gradué GR) → Déposer lamelle sur Cellule de mesure humidifiée → Déposer 1 goutte par
Chez l’adulte → capillaire entre cellule et lamelles → Observer 10 carrés (5/10 carrés ≈ 50 G/L)
CCMH > 40 = Agglutination de GR+++
CCMH entre 36 et 40 = AGREGATS PLAQUETTAIRES
Agglutinines froides (Gri < Gro) / Lactescence (Gri = Gro) Commentaire = Plaquettes vérifiés sur lame / Absence ou présence d’agrégats
Ré analyse après tube à 37° pdt 30 min plaquettaires
Visible sur le canal DIFF, IMI et PLQ en impédance.
VALIDATION DES GR Vérifier sur lames →
VGM très stable sur qq jours (Légère ↑ [< 110 fl] en cas d’hyper réticulocytose) Activation de l’hémostase 1aire (ex. prélèvement difficile) = Agrégats de ≠ tailles +
Hb ≈ 1/3 ht Plaquettes N
Estimation de la qté de schizocytes = Observer en x 100 dans une zone de densité Tube EDTA (re dosage sur tube citraté) = Agrégats de grandes tailles sans
moyenne (≈ 100 hématies) et compter sur 10 champs (ex. 40 donne 4%) Plaquettes seules
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 7 sur 81
Lyse des GB (sauf PnB) puis Permet la numération des GB et la différenciation des
CANAL GB - séparation en fonction du PnB
GB et PnB volume et de la structure du
Baso noyau Ligne ondulée s’étendant des GB vers le haut →
Micelles lipidiques (ex. Perf d’intralipides)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 8 sur 81
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 9 sur 81
Méthodes colorimétriques (ex. vert de bromocresol) + Photométrie (Complexe =
Méthodes immunologiques + précise (Interférence avec
Albumine 600 nm) [60%] < 20 (enfant)
l’hémolyse en colorimétrie)
Immunoturbidimétrie (30%) et immunonéphélémétrie (10%)
Bandelettes réactives basées sur l’erreur de pH du aux protéines (Alcalinisation des Bandelettes réactives = Faux + si urines alcalines, sang,
urines) phénothiazines / Ne détecte pas protéinurie de Bence-Jones
Protéinurie > 3 g/L
Méthode colorimétrique (Rouge de Pyrogallol) + Photométrie (complexe bleue = Méthode colorimétrique = Limite de linéarité à 2g/L (dilution
600 nm) manuelle au-delà)
LDH Méthode enzymatique (Pyruvate) + Photométrie (NAD = 340 nm) LDH ↑ en cas d’hémolyse 2xN
Transamina Le sérum décanté peut être conservée 24h max à +4°
Méthode enzymatique (ASP ou ALA) + Photométrie (NAD = 340 nm) Forte ↑
ses ASAT ↑ en cas d’hémolyse
PAL Méthode enzymatique (Nitro-4-Phényl-P) + Photométrie (Nitrophénol = 405 nm) A jeun de préférence pour éviter la part intestinale de la PAL
Méthode enzymatique (Dérivé avec gpt γ-glutamyl et glycylglycine) + Photométrie
GGT
(Para-nitro aniline = 405 nm)
Photométrie (454 nm) au point isosbestique des formes C et L
Bili T et C > 250 chez le NN
Méthode chimique (diazocopulation de la bilirubine)
Acide Méthode enzymatique (Uricase) + Réaction de Trender + Photométrie (Quinone Forte ↑ chez F.
urique imine = 505 nm) enceinte
Eviter l’exercice physique intense avant le prélèvement (↑
CPK Méthode enzymatique (Créatine-P) + Photométrie (340 nm) faussement le résultat) Forte ↑
CPK ↑ en cas d’hémolyse
Lipase Méthode enzymatique (AG et Colipase) + Photométrie (Méthylrésofurine = 570 nm) >3xN
Amylase Méthode enzymatique (CNPG3) + Photométrie (Nitrophénol = 405 nm)
Méthode colorimétrique (libération du fer de la transferrine → Réduction →
Fer Fer ↑ en cas d’hémolyse
formation d’un chélate coloré) + Photométrie (ex. 562 nm avec la ferrozine)
Transférine Immunonéphélémétrie ou immunoturbidimétrie CST = Fer sérique / (25 x Transférine)
Dosage du HDL avec une estérase spécifique des HDL
Méthode enzymatique (Ch estérase et oxydase) + Réaction de Trender +
Cholestérol Dosage du LDL après inhibition sélective des non LDL (Dérivés
Photométrie (Quinone imine = 505 nm)
glucidiques + Mg)
Méthode enzymatique (Transformation en Glycérol puis glycérol kinase et glycérol Attention aux fausses hyperTG du aux ↑du glycérol (Aspect
TG > 10
oxydase) + Réaction de Trender + Photométrie (Quinone imine = 505 nm) limpide impossible si TG > 3g/L)
PCT Ac hétérophiles (= Ac humains capable de réagir avec des Ac > 0.5
animaux entrant dans la composition de certains réactifs ; ↑
BNP ou ↓ du résultat) (TT échantillon possible) Forte ↑
Troponine Méthodes immunologiques (ex. ELISA en sandwich) Effet crochet (= Chute paradoxale du signal mesuré en > 0.15
présence d’une forte [c] d’Ag)
Β-HCG Interférence avec la fibrine et les débris cellulaires Δ anormale
(recentrifuger en cas de doute) pour la troponine
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 10 sur 81
HEMOSTASE
PRE ANALYTIQUE
Garrot → 1 min max car hémoconcentration ou ↑ activité fibrinolytique
Contamination par l’héparine → Ne pas prélever après tube hépariné / Ne pas
PRELEVEMENT
prélever du même coté que la seringue électrique d’injection d’héparine
Bien mélanger → Evite la formation de caillots
% de Remplissage → Conforme si > 90% (acceptable si > 80%)
REMPLISSAGE Rapport 1/9 → Si Ht < 35% ou > 55%, rendre le résultat sous réserve (utiliser tube
dans les quels la qté d’anticoagulant a été modifié)
TA → Conservation pdt 2h avant centrifugation ou 4h si centrifugé
Congélation → Conservation à -29° pdt 2 sem et à -70° pdt 6 mois (congélation et
décongélation rapide)
CONSERVATION
Facteurs sensible à la température →
Froid (4°) = → TQ par activation du FVII (surtout si femme sous TT hormonal)
Chaleur = F5 et F8 très labile (résultat OK si analyse F5 < 4h et F8 < 2H à TA)
Hémolyse → ↓ TCA (du aux phospholipides) ; Prélèvement de contrôle
ASPECT
Lipémie → Interférence avec les dosages immuno ; prélèvement de contrôle
Pour les prélèvements dilués et coagulés, voir la 1ère page
ANALYTIQUE
Définition → Temps de formation d’un caillot de fibrine d’un plasma déplaquetté et
décalcifié en en ajoutant des Facteurs de contact (kaolin, phospholipide).
TCA Etudie la voie intrinsèque → F communs (Fibri, 2, 5 et 10) + F8, F9, F11 et F12.
Test dépendant du réactif utilisé (déficit, recherche d’Ac ou suivi d’un TT par
héparine)
Définition → Temps de formation d’un caillot de fibrine d’un plasma déplaquetté et
TQ (TP) décalcifié en ajoutant de la thromboplastine calcique (TQ en sec et TP en %)
Etudie la voie extrinsèque → Facteurs communs (Fibri, 2, 5 et 10) + F7.
Suspicion d’Héparine ou afibrinogènémie - dysfibrinogénémie → Temps de thrombine et de Reptilase
Suspicion d’Ac circulants → Test (M + T) et calcul de l’indice de Rosner
IR = (TCA mélange - TCA témoin) / TCA patient
Suspicion de Sd des antiphospholides → Test après ajout de phospholipides en excès
Définition → Temps de formation d’un caillot de fibrine d’un plasma déplaquetté et
TT décalcifié en présence d’une quantité standard de thrombine dilué et de Calcium
Exploration d’une ↑ du TP-TCA → Présence d’héparine / Hypo ou dys Fibri
Définition → Temps de coagulation à 37° d’unplasma dilué, déplaquetté et
DOSAGE FIBRINOGENE
décalcifié, en présence de thrombine concentré (résultat inversement % à la qté de
(CHRONOMETRIQUE)
Fibrinogène)
Définition → Temps de coagulation (TP ou TCA suivant le cas) d’un système où tous
DOSAGE FACTEURS les facteurs sont présents en excès sauf le facteur à doser qui est apportée par le
(CHRONOMETRIQUE) plasma à tester
Explore les facteurs du TP (2, 5, 7 + 10) et du TCA (8, 9, 11 et 12)
DOSAGE FACTEURS
Dosage colorimétrique (Para-nitro aniline = 405 nm)
(CHROMOGENIQUE)
La prescription de D-dimère doit être accompagnée du motif de la demande pour
adaptation du test effectué par le labo.
Diagnostic de CIVD → Dosage semi quantitatif par agglutination de particules de
D-DIMERES
latex (ex. D-DI TEST)
Exclusion de MTEV → Test quantitatif très sensible (méthodes immuno
enzymatique)
But → Exploration globale des fonctions plaquettaires in vitro sur sang total
Principe → Détermine le temps d’occlusion d’une membrane recouverte de
PFA 100
collagène (en présence d’épinéphrine ou d’ADP) dans un flux standardisé
Ininterprétable si PLQ < 50 G/L et/ou Ht < 27%
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 11 sur 81
INFECTIOLOGIE
CELLULE DE MALASSEZ
1 Cellule = 100 carrés = 1 mm3
Num GR – GB (Δ GR rétracté ≈ GB « vide »)
Compter GB et BR sur 2 bords par carré
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 12 sur 81
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 13 sur 81
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 14 sur 81
BIOCHIMIE
SYNDROME INFLAMMATOIRE
1. GENERALITES
DEFINITION PROTEINES DE L’INFLAMMATION
Causes → Infectieuse / Immunitaire / Tumorale / PRI + → CRP / Orosmucoide / Haptoglobine / PCT /
Traumatique / Grands brulés… Ferritine / Fibrinogène / F8
Signes cliniques → Locaux (Douleur, chaleur, PRI - → Albumine et pré-albumine (↓ de synthèse) /
rougeur et oedèmes) / Généraux (Fièvre) Transferrine (↑ dégradation)
VS NFS EPS
Mauvais marqueur (↑ tardive et normalisation Hyperleucocytose à PNN ± signes ↓ Albumine
en plusieurs semaines) d’activation (Granules toxiques, ↑ α1 (OROSO) et α2 (HAPTO) ± γ
hypolobés, vacuoles, corps de
↑ en cas d’inflammation, anémie, Ig monoclonale Döhle)
(Ig polyclonal en cas d’infection)
circulante, grossesse, Héparine… Anémie normocytaire au début puis Β stable (↓ Transferrine ; ↑ C3)
↓ en cas de polyglobulie, corticoïdes… progressivement microcytaire
Délai 6h 24h
3. PROCALCITONINE (PCT)
GENERALITES INTERPRETATION er
Faux + → NN au 1 jours de vie (≈ 20
Definition → Pro < 0,1 ng/mL → Normal ng/mL à 24h et VN à 48h) / Premiers
hormone de la Entre 0,1 et 0,5 ng/mL → jours chez le polytraumatisé et le
calcitonine (hypoCa) Risque faible de Sepsis ou de grand brûlé / Hypersensibilité aux
sécrété par les cellules C choc septique (Ne permet pas médocs / IRen sévère et hémodyalisés
de la thyroïde. d’exclure une infection (≈ 1 ng/mL)
Cinétique → Détectable systémique naissante ou Faux - → Infections localisées ou vu
avant la CRP (4h) / Pic à localisée) trop précocement / Infections à
14h / ↓ plus rapidement > 2 ng/mL → Risque élevée de bactéries intraC (ex. Brucellose) / ATB
que la CRP (T1/2 = 24h) sepsis ou choc septique sévère au moment du dosage
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 15 sur 81
BIOCHIMIE
TROUBLES ACIDO-BASIQUES
1. Généralités
REGULATION DU PH VUE D’ENSEMBLE
Court terme → Tampons intracellulaires Trouble métabolique → Modif de HCO3-
(H2CO3/HCO3-) et extracellulaires (Hb). compensé rapidement par les poumons
Moyen terme → Régulation pulmonaire+++ Trouble respiratoire → Modif de pCO2 compensé
Long terme → Régulation rénale+++ lentement par les reins
Trouble compensé → pH normal (pCO2 et HCO3-
varient dans le même sens)
TROU ANIONIQUE Trouble mixte si pCO2 et HCO3- normaux
TA plasmatique →
[Na + K] – [Cl + CO2t] (N = 16 4 mmol/L) GAZ DU SANG
TA augmenté = Prot ↑ / Acidose métabolique Artériel Veineux
TA diminué = Prot ↓ / Erreur analytique Aspect Rouge Noir
TA Urinaire → [Na + K] – [Cl] (N > 40 mmol/L) PaO2 80 - 100 ≈ 40
SaO2 97 - 100 ≈ 80
EVALUATION DE L’OXYGENATION Seringue sans bulle d’air (sinon PO2 ; PCO2 )
PaO2 → Légère ↓ si sujet âgé ou haute altitude / Analyse rapide (< 30 min) et seringue dans la
IRes sévère si < 55 / > 100 si oxygénothérapie glace (sinon pH et PO2 ; PCO2 )
SaO2 → Effondrement SaO2 quand PaO2 < 50 A interpréter avec T° patient et oxygénothérapie
2. Etiologies
CAUSES D’ACIDOSE METABOLIQUE CAUSES D’ACIDOSE RESPIRATOIRE
TAP ↑ (surcharge endogène) → Acidose Hypercapnie aigue → Obstruction des voies
lactique (ex. hypoxie tissulaire) / Acido-cétose aériennes / Encombrement bronchique (ex.
(ex. DID) / IRen / Intoxication (ex. Methanol) Pneumopathie) / Morphine et hypnotique.
TAP N (Acidose hyperchlorémique) → Pertes Hypercapnie chronique → BPCO / Fibrose
digestives de HCO3- (ex. diarrhée ; TAU < 0) / pulmonaire / Apnée du sommeil
Acidose tubulaire rénale (0 < TAU < 40)
CAUSES D’ALACALOSE RESPIRATOIRE
CAUSES D’ALCALOSE METABOLIQUE Hypocapnie aigue → Anémie sévère / Anxiété /
TA ou N → Diurétiques / Perte digestive de HCl Douleur / Œdème et embolie pulmonaire.
(vomissement) / Sd de Burnett. PCO2 très basse (< 15) → Crise de panique+++
HTA et Chlorurie > 20 mmol/24h → Hypocapnie chronique → Haute altitude / IHC
Hyperaldostéronisme et hypercorticisme.
3. Diagnostic
Acidose métabolique Acidose respiratoire Alcalose métabolique Alcalose respiratoire
Clinik
Signes de l’étiologie Signes de l’étiologie Signes de l’étiologie Signes de l’étiologie
Polypnée ample Tachypnée et cyanose Respi superficielle Céphalées et vertiges
pH < 7,35 et ↑ K (sauf diarrhée) pH > 7,45 et ↓ K
Bio HCO3- < 23 mmol/L pCO2 > 45 mm Hg HCO3- > 27 mmol/L pCO2 < 35 mm Hg
Compensation par le Compensation rénale Compensation par le Compensation rénale
poumon = ↓pCO2 = ↑ HCO3- poumon = ↑pCO2 = ↓ HCO3-
4. Traitement
Acidose métabolique Alcalose métabolique Acidose respiratoire Alcalose respiratoire
TRT étiologique TRT étiologique TRT étiologique
Pas de TRT pour les cas
Apport de HCO3- per os ou IV ↑ sécrétion rénale de Arrêt des sédatifs / simples (anxiolytiques)
suivant la gravité. HCO3- par DIAMOX Oxygénothérapie
MEMO
Diagnostic d’une acidose Métabolique → M donc ↓ HCO3- et ↓ PCO2
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 16 sur 81
BIOCHIMIE
DYSNATREMIE
1. Généralités
OSMOLARITE SIADH (sd de sécrétion inappropriée de l’ADH)
Formule 2Na + Glycémie + Urée Critère diagnostic Hyponatrémie + Osm
Trou osmolaire = Osm calculée < Osm mesurée (ex. urinaire > Osm plasmatique + Natriurèse > 20
intoxication à l’éthanol) mmol/24h + fonctions rénale et surrénalienne N
FAUSSE HYPONATREMIE Causes Pulmonaire (ex. Pneumonie) /
Si hyperGlc → Hyperosm (Nacor = Na+(Glc – 5)/3) Cérébrale (ex. encéphalite) / Tumorale /
Lactescence (hyperTG) → Erreur analytique Iatrogène (ex. ATD) / Autres (ex. hypothyroidie)
2. Etiologies
CAUSES DE DESHYDRATATION CAUSES D’HYPERHYDRATATION
Pertes extra-rénales (Diurèse ↓) → Communes →
Vomissement / diarrhée / sueur / fièvre / IRen aigue et chronique
hyperventilation Perf iso-osm (HEC seul), hyper-osm (HEC +
Pertes rénales (Diurèse N ou ↑) → Diurétiques DIC) ou hypo-osm (HEC + HIC)
/ Polyurie osmotique (diabète sucré) HEC → IC Congestive / Dénutrition / IHC
↓ des apports (Oligurie) → Sujets âgés / (Cirrhose+++) / Sd néphrotique
Nourrisson / Dysphagie / Coma HIC → Potomanie (conso compulsive d’eau)
3. Diagnostic
DEC DIC HEC HIC
Pli cutané persistant Soif impérieuse Œdèmes Nausées, vomissement
Clinik Hypotonie des globes Sécheresse de la périphériques Dégout de l’eau
oculaires cavité buccale Prise de poids Céphalées
HypoTA Perte de poids HTA possible Œdème cérébral
Bio ↑ Hématocrite ↑ Na et Cl ↓ Hématocrite ↓ Na et Cl
↑ Protéines Hyper osmolarité ↓ Protéines Hypo osmolarité
4. Traitement
DESHYDRATATION HYPERHYDRATATION
TRT étiologique+++ TRT étiologique+++
TRT symptomatique → TRT symptomatique → Restriction hydrique ± Diurétique
Réhydratation per os ou IV selon la (Furosémide) / Si hypoNa sévère, sérum salé hypertonique
gravité (PLASMION en cas de choc) avec modif de 2 à 4 mmol/L de Na en 2 à 4h (12 mmol/L
max en 12h sinon risque de myélinolyse centropontine)
MEMO
DEC et HEC → Modification de l’hEmatocrite / DIC et HIC → Modification des Ions (Na et Cl)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 17 sur 81
BIOCHIMIE
DYSKALIEMIE
1. Généralités
FAUSSE HYPERKALIEMIE
Légère hyperK → Hémolyse du à un garrot trop serré, un tube qui a traîné, un tube hépariné sans gel…
Forte hyperK → Hémolyse importante ou contamination par EDTA (Ca ≈ 0 mmol/L)
2. Etiologies
CAUSES D’HYPOKALIEMIE CAUSES D’HYPERKALIEMIE
Excès d’élimination → Diarrhée et vomissement / Déficit d’élimination → IRen / Insuffisance
Hypercorticisme ou hyperaldostéronisme / surrénale / Diurétique épargneur potassique /
Diurétique de l’anse ou thiazidique. Acidose tubulaire distale.
Carence d’apport → Anorexie mentale. Excès d’apport → IRen et alimentation riche en
Transfert intra cellulaire → Alcalose / Insuline potassium / Perfusions
(dont nutrition parentérale riche en glucose Transfert extra cellulaire → Destruction cellulaire
entrainant ↑ insuline) / β2-mimétiques (Hémolyse, IDM, rhabdomyolyse et Sd de lyse
tumoral) / Acidose / Insulinopénie.
Δ Origine rénale si kaliurèse > 20 mmol/24h et extra rénale si kaliurèse < 20 mmol/24h
3. Diagnostic
Hypokaliémie Hyperkaliémie
Signes cardiaques → Troubles du rythme ventriculaire Signes cardiaques → Troubles du rythme (pouvant
Signes musculaires → Myasthénie / Crampes aller jusqu’à la fibrillation auriculaire)
Signes digestifs → Constipation Signes neurologiques → Paralysie débutant aux
membres inférieurs et d’évolution ascendante.
4. Traitement
HYPOKALIEMIE HYPERKALIEMIE
TRT étiologique+++ TRT étiologique+++
En l’absence de signes de gravité → Si K < 6 mmol/L →
Supplément potassique per os (ex. DIFFU K) ↓ de l’absorption = ex. résine échangeuse
Aliments riches en K (fruits secs, bananes…) d’ions (ex. kayexalate).
En présence de signes de gravité → KCl IV (sans ↑ de l’élimination = ex. diurétique de l’anse
dépasser 4g/L) Si K > 6 mmol/L ou ECG pathologique → Idem +
Gluconate de Ca IV ( hyperexcitabilité
cardiaque) et insuline IV (transfert intra
cellulaire du K)
MEMO
Hyperkaliémie → AciDOSE (car dose ≈ ↑) / Hypokaliémie → AlcaLOSE (≈ K loose)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 18 sur 81
BIOCHIMIE
DYSCALCEMIE
1. Généralités
ELIMINER UNE FAUSSE HYPER - HYPO CALCEMIE
La protidémie (Albumine ±Ig monoclonale) : L’équilibre acido-basique :
Ca ionisé ↑ si acidose aigue / CaT si acidose chronique
2. Etiologies
CAUSES D’HYPOCALCEMIE CAUSES D’HYPERCALCEMIE
PTH 1-84 basse → PTH 1-84 basse →
Hypoparathyroidie (Mg N et P ↑) = Iatrogènes = Ca / Vit D et Vit A / Diurétique
Congénitale (parfois associé au Sd de Di- thiazidique / Lithium…
Georges) / Acquis (Thyroidectomie, Auto Ac Sd paranéoplasique (PTH rP ↑)
antiparathyroide…) Δ PTHrp présent chez 50 à 80% des sujets sains
Carence en Mg (Mg ↓) Autres → Métastase osseuse d’un cancer
PTH 1-84 élevée → ostéophile (ex. poumons) / Myélome multiple
Carence en vit D (Vit D ↓et P ↓) = Apport / Hyperthyroïdie / Sarcoïdose…
insuffisant / Malabsorption / Faible exposition PTH 1-84 élevée →
aux UV / Iatrogène (Fl, St, Al et tétracycline) Hyperparathyroidie primitive (P ↓ avec ↓ du
Altération du métabolisme de la vit D = IRen TRP et donc Pu ↑) = Adénome parathyroidien
chronique (Cl creat ↓) / Anticonvulsivants (ex. (85%) / Hyperplasie parathyroïdienne (15%)
phénytoine, phénobarbital…). Sd de Marx = Maladie héréditaire associant
Pseudo-hypoparathyroidie = Maladies hypercalcémie et hypocalciurie (mutation du
héréditaires (type 1 et 2) rCa empêchant la régulation de la PTH) /
Lyse tumorale ou rhabdomyolyse (car ↑ P) Asymptomatique+++
ORIENTATION DIAGNOSTIQUE DEVANT UNE DYSMAGNESEMIE
↓ Mg → Causes digestives (diarrhée ou vomissement) / Carence d’apport (Alcoolisme ou patient hospitalisé +++) /
Transfert intraC (Insulinothérapie IV ou perf de Glc) / Pertes rénales iatrogènes (diurétiques, gentamycine,
Amphotéricine B, cyclosporine…)
↑ Mg → IRen aigue ou chronique / Apport excessif de Mg per os ou IV
3. Diagnostic
Hypocalcémie Hypercalcémie
Signes neuro-musculaires → Paresthésie / Crampes / Signes généraux → Asthénie et dépression
Signes de Chvotek / Signes de Trousseau… Signes digestifs → Constipation et douleurs abdominales
Signes CV → TDR (allongement de l’espace QT) Signes rénaux → Sd polyuro-dypsique / Déshydratation /
Crise de tétanie → Contractures importantes / Lithiase rénale / IRen
hyperventilation / laryngospasme / Convulsions... Signes CV → Tachycardie / TDR
4. Traitement
HYPOCALCEMIE HYPERCALCEMIE
TRT étiologique+++ TRT étiologique+++
Communs → Corriger tout déficit en Mg associé. Communs → Arrêt des médicaments hyperCa et
Si tétanie → BZD d’action rapide (ex. Diazépam). régime pauvre en Ca / Arrêt des digitaliques
Hypocalcémie aigue → Gluconate de Ca en IVL + Si Ca < 3 mmol/L → Réhydratation per os.
vit D à forte dose per os. Si Ca > 3 mmol/L →Réhydratation IV par sérum
Hypocalcémie persistante → Supplémentation salé isotonique / Biphosphonate IV (ex.
en Ca per os ± vit D si déficit associé / Bonne Palmidronate) / Diurèse forcée par LASILIX (après
exposition au soleil correction de la Déshydratation)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 19 sur 81
BIOCHIMIE
INSUFFISANCE RENALE AIGUE
1. Généralités
DEFINITION CLASSIFICATION
Altération rapide de la fonction rénale avec ↓ des IRA fonctionnelle (40%) → Iren pré rénale
fonctions excrétrices du rein. IRA obstructive (30%) → IRen post rénale
5% des IRen aigue évoluent vers la chronicité. IRA organique (30%)
2. Etiologies
IRen aigue fonctionnelle IRen aigue obstructive
DEC et hémorragie Lithiase urinaire
Hypovolémie efficace → Sd néphrotique / IC / IHC Adénome de la prostate
Médicaments → Diurétiques / AINS / IEC Fibrose rétro péritonéale
Infection → Glomérulonéphrite
Médicaments → AINS /
Pyélonéphrite
Sd hémolytique et
Aminoside / Produit de extra-capillaire →
urémique (SHU)
contraste iodé / Ciclosporine… aigue GNRP pauci-immun+++ /
Allergie →
Maladie des emboles
GNRP avec dépôt d’Ac
Myélome → Précipitation de de cholestérol
Pénicilline / AINS linéaire ou granuleux
chaine légère d’Ig Occlusion artérielle
Rhabdomyolyse → Myoglobine Maladie AI → Glomérulonéphrite
et veineuse (IEC et
LED, sarcoidose endo-capillaire → Sd
Hémolyse → Hémoglobine Thrombose)
néphrétique aigue
Δ Les AINS entrainent une néphropathie tubulo-interstitielle avec une composante fonctionnelle
3. Diagnostic
INTERPRETATION D’UNE MODIF DE L’UREE OU LA CREATININE
↑ Urée → IRen / DEC / Hypercatabolisme azoté ↓ Urée → IHC sévère / Hypocatabolisme azoté
(Régime hyperprotéiné, jeûne, inflammation) (alimentation pauvre en prot)
↑ Créatinine → IRen ↓ Créatinine → Masse musculaire faible
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 20 sur 81
≠ Marqueurs →
Protéinurie post-rénale = Ajout de prot de haut PM au niveau de la vessie ou uretères (α2m)
Protéinurie tubulaire = ↓ réabsorption tubulaire de prot de bas PM (β2m)
Protéinurie glomérulaire = Alb > 85% (sélective) / Alb < 85% + IgG + transférine... (non sélectif)
Atteinte vasculaire
SHU Maladie des embols de cholestérol
Enfant+++ Patient athéromateux+++
Du à EHEC O157 :H7 ou shigella dysenteriae Livedo, orteil nécrosé, douleur abdominale et HTA
Anémie hémolytique mécanique, Thrombopénie et Hyperéosinophilie, ↓ complément et Sd inflammatoire
Diarrhée sanglante CI aux anticoagulants et aux gestes invasif sur l’aorte.
CI aux anti-diarrhéiques et au ATB.
Atteinte glomérulaire
GNRP avec dépôt GNRP avec dépôt
Sd néphrétique aigue GNRP pauci-immun
linéaire d’Ac granuleux d’Ac
Protéinurie et hématurie.
PBR puis analyse au MO et en immunofluorescence
Enfant+++ Pas de dépôt d’Ac
Fixation du sérum C1q si LED
Du a SGA souche A12 ↑ C-ANCA si
Ac anti-MBG Dépôt d’IgA si purpura
Intervalle libre de qq sem granulomatose de Sd de Good-Pasture rhumatoïde ou maladie de
ou Néphropathie Berger (post infectieux sans
HTA et œdèmes Wegener
intervalle libre)
des anti-MBG
↓ C3, C4 et CH50 ↑ P-ANCA si GN
Dépôt d’IgG et IgM si
↑ ASLO nécrosante
Cryoglobulinémie
4. Traitement
TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
Arrêt du médicament, ATB si infection…
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Hospitalisation / Arrêt des médicaments néphrotoxiques et adapter la poso des médicaments à élimination rénale
/ Hydratation ± Furosémide IV ou per os si surcharge hydrosodée / Correction d’une HTA / Bicarbonate de Na IV si
acidose métabolique / Supprimer les apports potassiques si hyperkaliémie.
Epuration extra-rénale (ex. hémodialyse) → Indiqué si créat > 1000 µmol/L, pH < 7,2 ou hyperK > 6 mmol/L
AVANT DIALYSE APRES DIALYSE
Potassium Env. 6 Env. 4
Créatinine Valeur divisée par 2
Urée Valeur divisée par 3
MEMO
Etiologies des IRen aigues →
Una/Uk < 1 si cause Fonctionnelle ou > 1 si cause Organique « F avant O »
NTA ≈ Toxiques+++ (ex. aminoside)
NIA ≈ Infection et Hypersensibilité+++
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 21 sur 81
BIOCHIMIE
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
1. Généralités
DEFINITION CLAIRANCE A LA CREATININE
Dégradation irréversible de la fonction rénale, Formule de Cockroft →
secondaire à des lésions du parenchyme rénal. (x 1,23 chez l’homme et 1,04 chez la femme)
On parle d’IRen chronique si IRen > 3 mois. Sous estimation chez le sujet âgé - dénutri et
ETIOLOGIES sur estimation chez l’obèse
Chez l’adulte → HTA > Diabète > Néphrite > Formule MDRD+++ → Formule complexe tenant
Polykystose rénale AD compte du sexe, race, technique et fonction rénale
Chez l’enfant → Uropathie malformative > Si Formule de Cockroft inapplicable →
Néphropathie glomérulaire Age > 75 ans, obèse, IHC et dénutrition
Formule générale :
MARQUEURS SPECIFIQUES
Formule de Schwartz (chez l’enfant) →
Dosage de la cystatine C (k x taille)/Créatinine
Débutante Modéré Sévère Terminale
Cl (ml/min) 60-90 3 -60 15-30 < 15
2. Diagnostic
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE MORPHOLOGIE DES REINS
↑ Urée et créatinine plasmatique. Dédifférenciation cortico-médullaire
Hyperhydratation global et U Na/K > 1 Taille des reins ↓ (sauf polykystose rénale AD,
Acidose métabolique à TAP peu ↑ (↓ excrétion amylose et diabète).
rénale de H+ et acides organiques) et hyperK Reins disharmonieux si néphropathie des
Anémie (par ↓ de la sécrétion de l’EPO) analgésiques et pyélonéphrite chronique.
Trouble de l’hémostase primaire Kystes multiples à l’échographie (également au
HypoCa (↓ synthèse vit D + ↓ Abs intestinale de niveau d’autres organes) si polykystose rénale
Ca + précipitation avec P en excès) avec hyper
parathyroïdie 2aire (→ ostéodystrophie rénale)
Hyperglycémie, hyperTG, HTA et ↑ uricémie…
3. Traitement
TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
Arrêt du médicament, équilibrer un diabète…
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Arrêt des médicaments néphrotoxiques et adapter la poso des médicaments à élimination rénale
Vaccination contre le VHB
TRT des FDR CV → Arrêt du tabac / Perte de poids / TRT de HLP, diabète et HTA (ex. IEC).
Diététique → Régime peu sodé si HTA / Bicarbonate de sodium en poudre si HCO3- < 20 mmol/L.
Supplémentation → Ca + Vit D en prévention de l’ostéodystrophie rénale / Fer (EPO si échec) si anémie
Si IRen terminale → Epuration extra-rénale (3 séances d’hémodialyse de 6h/sem) / Transplantation rénale
Mesures pour ralentir la progression de l’IRen → Lutte contre les infections urinaires, l’hypoperfusion rénale (ex.
DEC) et la présence d’un obstacle (ex. lithiase urinaire).
MEMO
TRT → Arrêt des médicaments néphortoxiques / Vaccination contre le VHB / Supplémentation en Ca +
Vit D / Diététique / Epuration extra-rénale si IRen terminale / TRT des FDR CV / Lutte contre les
facteurs de Gravité / Hb (TRT de l’anémie) « ABCDEFGH »
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 22 sur 81
BIOCHIMIE
SYNDROME NEPHROTIQUE
1. Généralités
PRIMITIFS PHYSIOPATHOLOGIE
Enfant (90%) → Idiopathique+++ ↑ de la perméabilité glomérulaire aux protéines
Adulte (60%) → Idiopathique / Glomérulopathie entrainant une protéinurie massive.
extra-membraneuse ou membrano-proliférative ↓ de la pression oncotique (œdèmes).
↓ de taux Ig (↑ infections).
SECONDAIRES
↑ de la synthèse des protéines hépatiques
Maladies de système → Diabète / LED / Amylose
Prot de la coagulation (thrombo-embolies)
Infections → GNA post streptococcique / VIH… LDLc (Hypercholestérolémie)
Tumeurs → Hémopathies / Cancer bronchique…
Médicaments → AINS…
2. Diagnostic
DIAGNOSTIC COMPLICATIONS
Signes communs → Œdèmes (parties déclines et Aigues → IRen aigue / Thrombose veineuse et
paupières+++) et prise de poids + Protéinurie > artérielle (↓ AT et Prot S) / Surdosage
3g/24h + Hypoprotidémie < 60 g/l. médicamenteux (↑ de la fraction libre) / ↑ des
Sd néphrotique impur → Protéinurie ± HTA, LDLc
IRAO et hématurie. Chroniques → Infections / IRen chronique /
Electrophorèse des protéines sériques → ↓ Dénutrition / Retard de croissance.
Alb et γ / ↑ α2 (LDLc et HAPTO)
Electrophorèse des protéines urinaires → BIOPSIE RENALE
SN pur (perte de charge – de la membrane Adulte → Systématique
glomérulaire) = Prot sélective (Alb > 85%) Enfant → Signes extra rénaux / Age < 1 ou > 10
SN impur (lésions glomérulaires) = Prot non ans / Anomalies immunologiques /
sélective (Alb < 85% + IgG + Transférine…) Corticorésistance avec Alb < 30 g/L
3. Traitement
TRAITEMENT ETIOLOGIQUE TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Corticothérapie orale (ex. prednisone) Repos
Corticodépendance → Rechute à l’arrêt ou ↓ du Régime hyposodé et restriction hydrique ±
TRT (fréquent) diurétiques pour œdèmes
Corticorésistance (absence de réponse après Mise sous HBPM ou AVK si albumine < 20 g/L
12 sem) → pour prévenir les thromboses
20% des cas. Statines pour l’hypercholestérolémie
↓ progressive des corticoïdes et IEC pour HTA
introduction d’un immunosuppresseur (ex. Arrêt de tous médicaments néphrotoxiques.
cyclophosphamide) + PBR
MEMO
Néphrose lipoïdique (enfant+++)
/ ↓ de l’Elimination des médicaments / hypoProtidémie / HTA et Hématurie
si SN impur / Rétention hydro sodée avec Œdèmes / Thromboses Veineuses / Infections / ↑ LDL-Cholestérol
« NEPHROTIC »
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 23 sur 81
BIOCHIMIE
CHOLESTASE ET ICTERE
4. Généralités
DEFINITION ICTERE DU NOUVEAU NEE
Signes liés à ↓ de la sécrétion biliaire. Concerne 60% des NN
Extra hépatique (→ Obstruction des voies Causes → Surproduction physiologique durant
biliaires extra-hépatiques) ou intra hépatique (→ qq jours + baisse de l’élimination (Immaturité de
Atteinte de petits canaux biliaires ou hépatocyte) l’UGT1A1 permettant la conjugaison de la bili)
Anictérique ou ictérique (coloration jaune des
téguments apparaissant quand Bili > 2N).
Rôles → Etape de la maturation hépatocytaire
Cinétique → Bili ≈ 3N pdt qq jours / N à J10
5. Etiologies
CHOLESTASE ICTERE A BILI NON CONJUGUEE
CEH → Surproduction → Hémolyse
Adulte = Lithiase biliaire (Cholestéroliques Anomalies de la conjugaison chez le NN →
dans 80% des cas et pigmentaires dans 20% Immaturité enzymatique entrainant un ictère
des cas) / Tumeur du pancréas / Pancréatite nucléaire du NN (Bili > 330 μmol/L) =
chronique / kyste hydatique Neurotoxicité entrainant anomalies motrices,
Enfant = Obstacle ou Malformation auditives et oculomotrices (prématuré+++)
CIH → Allaitement maternel exclusif
Commun = Alimentation parentérale Hypothyroidie congénitale
Adulte = Cirrhose / Hépatite / Tumeur / Anomalies de la conjugaison chez l’adulte →
abcès amibien / Cholestase gravidique (3ème Maladie de Gilbert = Fréquent et bénin /
trimestre) / Cholestase récurrente bénigne Anomalie de l’expression de l’UGT1A1
Enfant = Paucité des voies biliaires / Maladie de Crigler-Najjar = Rare et grave
Maladies métaboliques (ex. Mucovicidose ou (encéphalopathies) / Déficit total en UGT1A1
Déficit en α1 antitrypsine)
↑ γGT → Alcoolisme chronique / Cholestase ICTERE A BILI CONJUGUEE
débutante / Médocs / Obésité / ↑ TG / Cytolyse Cholestase+++ (PAL et γGT ↑)
↑ PAL → PAL osseuse (ex. Maladie de Paget) / Anomalies de l’excrétion de la biliC (PAL et
PAL placentaire (grossesse) / Cancers γGT N) → Maladie de Rotor ou Dubin-Johnson
7. Traitement
Cholestase gravidique → Extraction fœtale si AB > 40 Ictère nucléaire → Photothérapie
+++
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 24 sur 81
BIOCHIMIE
CYTOLYSE HEPATIQUE
1. Généralités
CYTOLYSE HEPATIQUE CYTOLYSE EXTRA HEPATIQUE
ASAT > ALAT (ex. alcoolisme) ASAT > ALAT
Transaminases
ASAT < ALAT (ex. virale)
Autres composants LDH, fer sérique et GGT LDH, K, Mg et CPK
ALAT synthétisé par le foie+++ / ASAT synthétisé par le foie, cœur et muscle
Remarques
Causes de cytolyse extra hépatique = IDM / Rhabdomyolyse / Obésité / Infection…
2. Etiologies
CYTOLYSE AIGUE > 15N CYTOLYSE CHRONIQUE (> 6 mois)
Migration d’un calcul biliaire+++ Alcoolisme chronique
Hépatite virale aigue (A, B ou C) Hépatite virale chronique (B et C)
Toxiques (Paracétamol, hydrocarbure halogénés, Tumeur du foie ou métastases hépatiques
amanite phalloïde) Hémochromatose génétique (surcharge en fer)
Foie cardiaque = Altération du foie 2aire à l’IC Maladie de Wilson (surcharge en cuivre) =
Budd Chiari aigu = Altération du foie 2aire à Symptômes hépatiques et neurologiques / Anneau
l’obstruction d’au moins 1 des 3 veines sus- de kayser-Fleischer sur la cornée
hépatiques par une thrombose ou tumeur Hépatite auto-immune (Femme+++)
CYTOLYSE AIGUE < 15N EXAMEN ETIOLOGIQUE
Hépatite alcoolique aigue+++ Hémochromatose → CST > 45% ± ↑ de la
Hépatite virale aigue (EBV, VIH…)
ferritine suivant le stade.
Maladie systémique (LED, PAR…)
Hépatite bactérienne (Bartonella Henselae) = Hépatite AI → Type 1 (Ac anti muscle lisse et anti
Contamination par morsure - griffure de chat / nucléaire) / Type 2 (Ac anti LKM1)
Adénopathies régressant souvent spontanément Wilson → Céruloplasmine ↓ et cuivre urinaire ↑
et se compliquant parfois d’une hépatite Carcinome hépatocellulaire → αFP.
Dysfonction du Sphincter d’Oddi (souvent post Hépatite médicamenteuse → ALAT/PAL < 2
cholécystectomie)
(cytolytique) ou ALAT/PAL > 5 (cholestatique)
3. Pathologies particulières
HEPATITES VIRALES RHABDOMYOLYSE
Généralités → Def → Destruction des fibres musculaires striés
VHA VHB VHC
et libération du contenu (CK, ASAT, K, P, Lactate)
Génome ARN ADN ARN Causes →
Transmission Féco-orale IV, sexe, materno-foetale Toxiques (Statines, BZD, héroïne, MDMA…)
Clinik Asymptomatique ou Sd pseudo grippal + Traumatisme (choc ou brûlure intense)
douleur hypochondre droit + ictère Exercice intense, immobilisation prolongé ou
Chronicité Non Oui ischémie musculaire (ex. thrombose)
Diagnostic biologique → Fièvre élevée et infections sévère (ex. Grippe)
Modif importante de K, Na ou P
VHA = Recherche d’IgM
Symptômes →
Ag Ac Ag
VHB ADN
HBs HBs
Ac HBc
HBe CPK = ↑ après 2-12h ; pic à 24-72h ; ↓ 39%/j
Aigue + + - + (IgM) + (peut atteindre plusieurs 10 000 UI/L)
Guérie - - + + (IgG) - Myoglobinurie / ↑ K, P (donc ↓ Ca), Urée et
Vaccin - - + - - ASAT / Acidose lactique
K inactive - + - + - AEG / Douleurs et fatigues musculaires
K active + + - + + Complications → IRAO / IHC / CIVD / TDR /
Δ Pas de sécrétion d’Ag HBe si mutant préC Hypovolémie / Sd compartimental (si > 72h)
VHC = Ac anti VHC ARN viral
Infection évolutive + +
Infection Guérie + -
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 25 sur 81
BIOCHIMIE
CIRRHOSE
1. Généralités
IHC ETIOLOGIES
Ensembles des signes liés à une ↓ ou un arrêt Alcoolisme chronique
des fonctions hépatiques (fonctions de synthèse, Hépatite virale → VHB et VHC
fonctions d’épuration et fonctions biliaires). Maladies de surcharge → Hémochromatose
Survient quand masse hépatique < 30% génétique / Maladie de Wilson…
CIRRHOSE Maladies cholestatiques → Cirrhose biliaire
Atteinte diffuse du parenchyme hépatique avec primitive ou 2aire / Cholangite sclérosante
fibrose, nodule de régénération et modification de la (inflammation et fibrose des voies biliaires)
vascularisation. Autres → Hépatite auto-immune…
2. Diagnostic
Signes cliniques Complications Diagnostic biologique
Foie ferme ou dur à bord inférieur Ascite = HTP → ↑ de la prod de NO → Signes d’IHC →
tranchant. vasodilatation → Hypo volémie efficace ↓ synthèse = Albumine / Urée /
Signes d’HTP → Splénomégalie ± → Activation du SRAA et SNΣ → hypoCholestérolémie / TP (↓ F5+++])
chypersplénisme / Ascite / Rétention hydro sodée → Ascite ↓ élimination = BiliC / Amoniaque
Circulation veineuse collatérale Hémorragie digestive → Rupture de Hypersplénisme → Anémie /
Signes d’IHC → Asthénie / Foetor varice œsophagienne+++. Leucopénie / Thrombopénie
hépatique (odeur douçâtre de Encéphalopathie hépatique → passage Electrophorèse → Bloc βγ (du à l’↑
l’haleine) / Ictère à BC / Sd dans le sang de GABA et ammoniaque polyclonale des IgA)
hémorragique / T cutanées (normalement détruit par le foie). Ponction biopsie du foie → Diagnostic
(angiomes stellaires, érythroses Carcinome hépatocellulaire de certitude
palmaires) / T endocrinologiques Sd hépato-rénal → IRAF ne ↓ pas avec le Echographie → Foie dysmorphique +
(hypogonadisme chez l’homme ou
remplissage vasculaire signes d’HTP (ex. splénomégalie)
aménorrhée chez la femme).
Sd de Zieve → Anémie hémolytique FOGD → Signes d’HTP (ex. varices
régénérative + Acanthocytes + hyperTG œsophagiennes)
ASCITE
Def → Extravasation du liquide plasmatique Biologie → ↑ adénosine désaminase si
dans la cavité abdominale. tuberculose / ↑ Acide hyaluronique si
Conséquences → HypoNa de dilution / Alcalose mésothéliome / ↑ Amylase si Pancréatite / ↑ bili
métabolique + hypok (du à l’hyperAldo 2aire) si fuite biliaire (ex. lithiase érosive)
Aspect Num Cytologie Type Orientation
Clair < 250 Lympho + C mésothéliales TRANSUDAT (Prot < 20 g/L) Cirrhose
Citrin Variable Pancréatite
hémorragique Lympho > 50% EXSUDAT (Prot > 20 g/L) Cancer
> 1000
chyleux Lympho > 80% (ou TRANSUDAT si ascite infecté) Tuberculose
Trouble > 10 000 PNN bactérienne (Enterocoque, entérobactéries…)
FIBROTEST - ACTITEST
Def → Ensemble de marqueurs bio servant d’alternative à la PBH
Fibrotest → Evalue le degré de fibrose (F0 à F4) / Α2M, Hapto, ApoA1, BiliT et GGT
Actitest →Evalue l’activité necrotico-inflammatoire (A0 à A3) / Idem + ALAT
Différer prescription si → Hémolyse aigue / Hépatite aigue / Inflammation aigue / Cholestase extra hépatique
3. Traitement
Rupture de varice œsophagienne → Prévention de la décompensation de l’IHC →
Préventif = β-bloquant NCS (ex. Propranolol) Vaccination contre le VHB et le VHC.
Curatif = Ligature varices œsophagiennes Arrêt des médocs hépatotoxiques
TRT de l’encéphalopathie → Lactulose+++ TRT de l’ascite → ↓ des apports sodés +
Transplantation hépatique en dernier recours. diurétiques (ex. spironolactone)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 26 sur 81
BIOCHIMIE
PANCREATITE AIGUE
1. Généralités
DEFINITION PHYSIOPATHOLOGIE
Inflammation aigue du pancréas Trypsinogène activé en trypsine dans la cellule
80% de guérison sans séquelle. pancréatique.
Digestion des tissus pancréatiques et péri
ETIOLOGIES pancréatiques entrainent la libération de ≠
PA alcoolique (40%) → On observe rhinophyma substances ayant des effets néfastes sur ≠
et télangiectasies des pommettes. organes (ex. poumons).
PA biliaire (40%) → Lithiase du cholédoque ou 2 formes →
vésiculaire à l’IRM (femme > 50 ans+++) PA oedémateuse (80%) = Bénin
Autres → Iatrogènes (ex. Azathioprine) / PA nécrotico-hémorragique (20%) = Grave
Métaboliques (ex. hyperTG) / Infectieuses (ex.
CMV) / Auto-immunes (ex. LED) / Idiopathique
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES Score bio-clinique de Ranson
Signe spécifiques → Douleurs abdominales A l’admission (GALLA) A H48 (BOUCHE)
aigues épigastiques avec irradiation dorsale et Glycémie > 11 mM ↓ Bases > 4 mM
Age > 55 ans PaO2 < 6 mm Hg
soulagé par la position « en chien de fusil »
Leucocyte < 16 G/L ↑ Urée > 1,8 mM
Signes non spécifiques → Fièvre / NV / Ictère… LDH > 350 U/L Calcémie < 2 mM
Complications → ASAT > 250 U/L ↓ Hématocrite > 10%
Locales = Nécrose pancréatique avec Eau séquestrée > 6L
surinfection possible (ex. E coli) / On compte 1 point par signe positif.
Pseudokystes nécrotiques / Insuffisance Si > 3 → Sévère (20-40% de mortalité)
pancréatique endocrine (diabète). Si > 7 → 100% de Mortalité
Systémiques = Choc hémodynamique / IRes
ou IRen aigue / CIVD. AUTRES
Score morphologique de Baltazar → TDM avec
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE injection de produit de contraste / Evalue
Dosage des enzymes pancréatiques → l’inflammation et la nécrose pancréatique /
Lipasémie > 3 x N (Se = Sp = 95% / max à J2 ; Grave si > 6.
se normalise en 2 semaines). Echographie et echo-endoscopie si on
Hyperamylasémie (peu Sp) suspecte une origine lithiasique.
Divers → Hypokaliémie (vomissements) / CRP ECG systématique → Afin d’éliminer un IDM.
(inflammation) / Hémoculture (infection)
ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
↑ Amylase + Lipase → Pancréatite aigue et chronique / Carcicnome et lithiase pancréatique / IRen / Patho abdos
de nature obstructives (ex. lithiase biliaire) ou inflammatoire (ex. péritonite)
Spécifique → Alcoolisme chronique et obésité (Lipase) / Oreillons, cancer bronchiques ou glandes salivaires (Amylase)
3. Traitement
TRAITEMENT ETIOLOGIQUE TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
PA biliaire → Hospitalisation en urgence
Sphinctérotomie endoscopique en urgence Correction des troubles hydro-électrolytiques.
Cholecystectomie à distance de la crise Prise en charge de la douleur (Morphine IV+++).
Alcoolisme chronique → Mise au repos du pancréas (jeune jusqu’à
Sevrage alcoolique complet et définitif disparition des douleurs abdominales).
Vitaminothérapie B1-B6 et PP. Nutrition artificielle si jeûne > 1 semaine).
Résection des masses nécrosées infectées dans Surveillance pluri-quotidienne afin de détecter
une PA nécrosante. une aggravation au plus tôt.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 27 sur 81
BIOCHIMIE
HYPERURICEMIES
1. Généralités
HYPERURICEMIES IDIOPATHIQUE HYPERURICEMIES SECONDAIRES
Associations de 2 mécanismes. ↓ de l’excrétion rénale de l’acide urique →
↓’excrétion rénale de l’acide urique (90%) = IRen Chronique / Médicaments (Diurétique de
↓ filtration glomérulaire et ↑ réabsorption. l’anse et thiazidique+++, Cyclosporine, Aspirine…)
↑ de la purinosynthèse avec ↑ de la ↑ du catabolisme des acides nucléiques →
PhosphoRibosylPyrophosphate (10%) = ↑ Hémopathies (ex. LMC) et TT des hémopathies
activité PRPP synthétase / ↓ activité hypo Causes transitoires (facteurs déclenchants+++)
xanthine Guanine Phosphoribosyl transférase → Jeûne prolongé, ivresse aigue, Suralimentation
avec aliments riches en purines (ex. gibier)…
ANOMALIES GENETIQUES Glycogénose de type 1 → Transmission AR / ↑
Déficit complet en HGPRT (Maladie de Lesch- du glycogène hépatique par déficit en G6PD /
Nyhan) → Transmission récessif lié à l’X (ne Goutte avec hépatomégalie, hypoGlc et hyperlact
touche que les garçons) / Goutte sévère avec
troubles nerveux et retard mental. HYPO URICEMIES
Déficit incomplet en HGPRT (Début < 25 ans) Primitives → Xantinurie par déficit en XO
Déficit en APRT (lithiase) / Déficit en ADA (infections récurrentes)…
↑ de la PRPP synthétase (rare). Secondaires → Grossesse (↓ progressive jusqu’à
M5) / IHC sévère / Médicaments (ex. Allopurinol)
2. Diagnostic
ACCES AIGU DE GOUTTE PHYSIOPATHOLOGIE
Signes locaux → Début brutal / Mono arthrite Précipitation de l’acide urique sous forme de
inflammatoire (gros orteil+++) / Douleur pulsatile Cristaux d’urate de Na (au-delà de 420 μmol/L).
souvent nocturne (↑ à la mobilisation) / Signes La phagocytose des cristaux par PNN et
inflammatoires (œdème, rougeur). macrophages est à l’origine de l’inflammation.
Signes généraux → Légère fièvre / Insomnie… GOUTTE CHRONIQUE
Durée → 2 à 10j Apparait au bout de 10 à 20 ans
Profil type → Homme / Obèse / 30 - 50 ans Tophus goutteux → Masses sous cutanées
Signes biologiques → Hyperuricémie / Sd indolores jaunâtre parfois ulcérées (coudes,
inflammatoire (↑ PNN et CRP) genoux, pavillon de l’oreille, mains…)
Ponction articulaire → Liquide inflammatoire, Arthropathie uratique chronique → Impotence
contenant des microcristaux d’urate de Na. douloureuse et permanente.
Facteurs déclenchant → Excès alimentaire ou
alcoolique / Médicament / Traumatisme… LITHIASE RENALE
Les crises ultérieures deviennent + sévères, + Coliques néphrétiques et infections urinaires.
longues et poly articulaires. Calculs favorisés par un pH urinaire bas, un
faible volume d’urine et des uricosuriques
3. Traitement
TRAITEMENT DE LA CRISE TRAITEMENT DE FOND
TRT symptomatique → Colchicine per os (3mg Si accès aigu de goutte fréquent, tophus goutteux
pour J1, 2mg pour J2 et J3 puis 1 mg par jour pdt ou arthropathie uratique chronique.
10-15j) ou AINS (ex. Indométacine). Inhibiteur de l’uricosynthèse+++ (allopurinol) ou
RHD → Repos au lit + arceau sur l’articulation uricosuriques (Benzbromarone) / On ajoute de
atteinte / Boissons abondante (3L/j) + la colchicine en début du TRT.
Alcalinisation des urines (0,5L/j d’eau de Vichy) RHD → Idem
/ Supprimer l’alcool et régime hypo-uricémiant.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 28 sur 81
BIOCHIMIE
SYNDROMES CORONARIENS AIGUES
1. Généralités
DEFINITION ETIOLOGIES DE L’IDM
SCA (Angor instable et IDM) → Ischémie Fissuration d’une plaque d’athérome+++
myocardique empêchant le flux coronaire de Autres causes (rares) → Spasme coronaire /
s’adapter à une ↑ de la demande en O2. Embolie pulmonaire / Dissection coronaire.
IDM → On observe une nécrose myocardique
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES ECG
Spécifiques → Douleur thoracique rétrosternale, Evolution →
consctrictive, prolongée et résistant à la Grandes ondes T pointues et positives
trinitrine ± irradiant dans le bras gauche (ischémie sous-endocardique)
Généraux → TD (NV) / Pâleur / Sueur Sus-décalage ST (ischémie sous-
abondante / Refroidissement des extrémités. épicardique)
Forme indolore → 20% des cas (sujets âgés+++). Onde Q profonde et large (due à la nécrose)
= apparait à H6 et persiste indéfiniment.
COMPLICATIONS Avec sus-décalage ST →
Mort dans 10% des cas → Par arrêt cardiaque Occlusion complète de l’artère coronaire.
du à une fibrillation ventriculaire.
Infarctus avec onde Q
Complications précoces → Récidives
Sans sus-décalage ST →
ischémiques / TDR ventriculaire / IC Gauche…
Occlusion partielle de l’artère coronaire.
Complications tardives → Récidive d’IDM /
anévrisme du VG…
Angor instable (marqueur biologique N)
IDM sans onde Q (marqueur biologique ↑)
+++
M
3. Traitement
ORDONNANCE DE SORTIE SCA
Antiagrégant plaquettaire → Aspirine ± Hospitalisation en urgence en USIC
Clopidogrel TRT initial → Antiagrégant plaquettaire
Anti-ischémique → β-bloquant (ex Aténolol) (Aspirine) / Anticoagulant (HBPM) / Anti-
Hypolipémiant → Statine (ex. Atorvastatine) ischémique (β-bloquant) / Morphine / O2…
IEC systématique (↓ évolution vers l’IC) Prise en charge de l’IDM → coronarographie et
Si IC associée → Antialdostérone (ex . reperfusion (angioplastie ± pose d’un stent) sous
spironolactone) anti GP2b/3a (ex. abciximab) ou thrombolyse
Correction des FDR CV pré hospitalière (ex. ténectéplase) suivant les cas
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 29 sur 81
BIOCHIMIE
INSUFFISANCE CARDIAQUE
1. Généralités
DEFINITION CLASSIFICATION
Maladie définit par l’incapacité du cœur à fournir Localisation → Gauche / Droite / Globale
un débit adapté aux besoins de l’organisme Evolution → Aigue (qq min ou h) / Chronique
L’altération du fonctionnement cardiaque (qq sem ou mois)
déclenche des mécanismes d’adaptation Débit → Bas débit (↓ DC) / Haut débit (↑ DC)
(Remodelage ventriculaire gauche avec Fonction → Systolique+++ (défaut d’expulsion du
hypertrophie et dilatation ventriculaire, ↑ BNP, sang) / Diastolique (défaut de remplissage
activation sympathique et du SRAA…) ventriculaire)
Retentissement sur les organes
périphériques → Poumon (œdème pulmonaire) FACTEURS DE DECOMPENSATION
/ Reins (IRen) / Œdèmes périphériques… Ecarts de régime désodé ou de TRT
Concernent 10% des personnes de + de 75 ans Sd infectieux (pneumonie+++)
Touche surtout les hommes+++ Cardiopathies (TDR, SCA, poussée d’HTA…)
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES IMAGERIE
Communs → Asthénie / Tachycardie / Rythme Radiographie thoracique → Permet de voir la
de galop silhouette cardiaque.
IC gauche → Dyspnée / Orthopnée / Asthme Echographie-Doppler → Permet de mesurer la
cardiaque (= toux nocturne avec crise taille et la fonction du ventricule (IC diastolique
d’orthopnée). si FEVG > 40% et systolique si FEVG < 40%+++).
IC droite → Prise de poids / Œdèmes
périphériques (au début le soir puis permanent) DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
/ Hépatomégalie parfois douloureuse Dosage du BNP et NT-proBNP →
Complications → En faveur de l’IC = BNP > 400 pg/ml et NT-
Œdème aigu du poumon = Sensation proBNP > 2000 pg/ml
d’étouffement avec polypnée superficielle Exclusion d’IC chronique = BNP < 100 pg/ml
angoissante + toux ramenant une etNT-proBNP < 400 pg/ml.
expectoration mousseuse. VN + élevée chez les femmes et sujets âgés
Autres = choc cardiogénique / TDR (Cause NT-proBNP à adapter à Cl créatinine
ou la conséquence d’une IC) / Thrombose
veineuses…
3. Traitement
IC AVEC FEVG DIMINUEE REGLES HYGIENO-DIETETIQUES
TRT médical → IEC (ARA2 si intolérance) = Dès Régime hyposodée
le stade 1 / Diurétique (thiazidiques ou de l’anse) Arrêt du tabac et de l’alcool.
= En cas de surcharge hydrique / β-bloquant Vaccination anti grippale et anti
cardiosélectif = Si IC post IDM+++ (Après pneumococcique (évite décompensation du à
stabilisation du TRT initial) / Dérivés nitrés = Si cette infection)
angor associé / Antialdostérone = stades 3 et 4 Pesée régulière (consulter si prise de poids
TRT des formes réfractaires →Pacemaker / anormalement rapide)
Greffe cardiaque (si FEVG < 20%) L’entrainement physique peut améliorer la
TRT étiologique de la poussée+++ tolérance à l’effort de 20%.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 30 sur 81
BIOCHIMIE
DIABETES ET COMPLICATIONS
1. Généralités
Diabète de type 1 Diabète de type 2
Description Maladie auto-immune Maladie métabolique
Fréquence 10% 90%
Age de début < 20 ans > 40 ans
FDR Génétiques+++ (HLA DR3 et DR4) Environnementaux+++ (Obésité et sédentarité)
Anomalie de l’insulinosécrétion+++ → Insulinorésistance+++ → ↓ Nb ou affinité des
Physiopathologie Destruction auto-immune des cellules β des Récepteurs à l’insuline (surtout au niveau des
ilots de Langerhans (symptômes si > 80%). cellules musculaires striées)
Diabète type « LADA » → Diabète type 1 d’évolution lente apparaissant après 30 ans
Formes rares Diabète type « MODY » → Diabète mono génique à transmission AD divisé en 6 types ≠ en
fonctions des mutations retrouvées (ex. mutation du gène de la glucokinase)
2. Diagnostic
INTERPRETATION D’UNE HYPERGLYCEMIE
Petite hyperglycémie → Patient non à jeun / Stress / Perf de Glc / DEC / Intolérance au Glc ou Diabète
Forte hyperglycémie → Perfusion de glucose / Coma acido-cétosique / Coma hyper-osmolaire
Diabète de type 1 Diabète de type 2
Présentation Survenue brutale+++ Asymptomatique+++ (retard diagnostic)
Signes cliniques Polyurie, polydypsie, asthénie, amaigrissement ± polyphagie
Complications Parfois révélé par une acidocétose révélé par une complication dégénérative
Recherche d’une poly-endocrinopathie auto- Sd métabolique (DNID + HTA + HyperTG +
Pathologies associées
immune (association à l’hypothyroïdie+++) Obésité androïde)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 31 sur 81
3. Traitement
OBJECTIF SURVEILLANCE
RHD → HbA1c < 6% Quotidienne → Glycémie capillaire (pour le DID)
Monothérapie ou bithérapie → HbA1c < 6,5% Mensuelle → HbA1c tous les 3 mois.
Trithérapie ou Insuline → HbA1c < 7% Annuelle → Dépistage des complications
HbA1c < 5% si trop souvent en hypoglycémie dégénératives et bilan des FDR CV tous les ans.
4. Complications
COMPLICATIONS DEGENERATIVES
Macro angiopathies → Athérosclérose, Angor, IDM, AVC… (Evaluation du risque CV par ECG, échographie
cardiaque et doppler des membres inférieurs)
Micro angiopathies → Neuropathie (Abolition des réflexes ostéo tendineux et déficit sensitif) / Néphropathie
(Micro albuminurie ; marqueur de risque CV dans le type 2 et prédiction de l’évolution vers l’IRen chronique dans
le type 1) / Rétinopathie (micro anévrisme) / Mal perforant plantaire
Infections
COMPLICATIONS AIGUES
Hypoglycémie Acido-cétose Hyper-osmolarité Acidose lactique
Médicaments / Alcool / Stress Facteurs de Toute cause de TRT par biguanide
Causes
/ jeun / Insulinome… déséquilibre du diabète déshydratation (associé à une IRAF+++)
Signes adrénergiques Clinique → Déshydratation ± coma et obnubilation
(Tremblement, sueur, Biologique → Hyperglycémie / Glycosurie / HyperK
pâleur et fringale)
Diag Dyspnée et haleine Déshydratation Crampes et myalgies
Signe de souffrance
cérébrale (Asthénie, cétonique majeure + IRAF Forte lactacidémie +
troubles visuels et du Cétonurie + acidose Coma hyper osm acidose métabolique
comportement…) métabolique (TAP ↑) si Osm > 350 (avec TAP ↑)
TRT du facteur
déclenchant+++
1ère intention →
TRT du facteur déclenchant+++
Resucrage per os suivi de Insulinothérapie IV (ex. Actarapid) à adapter en fonction de la cétonurie (Acido-
l’adm de sucres lents cétose) ou la glycémie (acidose lactique et hyper-osmolarité)
TRT
Si troubles neuro → 2
Apport de potassium immédiat malgré une kaliémie normale
ampoules de sérum
Réhydratation par sérum physiologique (PLASMION en cas de choc)
glucosé à 30% en IVD
Alcalinisation si acidose sévère (pH < 7,10)
puis perf continue de
Surveillance régulière de la glycémie et de la kaliémie.
sérum glucosé à 10%
Δ Insulinome → hypoglycémie à jeun avec Insuline + peptide C élevée (rapport Insulinémie/glycémie > 4)
MEMO
Signes cliniques du diabète → Polyurie, Polydypsie, Asthénie et Amaigrissement « PAPA »
MAcro angiopathies → Athérosclérose, AVC et Angine de poitrine
HLA DR3 et DR4 (diabète à 3 consonnes et 4 voyelles)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 32 sur 81
BIOCHIMIE
HYPERLIPOPROTEINEMIES
3. Généralités
BILAN LIPIDIQUE VALIDATION BIOLOGIQUE
Mesure à 2 reprises et après 12h de jeun. Aspect → Aspect limpide impossible si TG > 3
Obligatoire → g/L (Dosage du glycérol ou TG urinaire si doute)
ChT, TG et HDL dosé Méthode colorimétrique Fausse ↑ TG par hyperglycérolémie →
LDL calculé par la formule de FRIEDWALD Car dosage du TG via libération du glycérol+++
(valable si TG < 4,6mmol/l et absence de CM) Déficit congénital en glycérol kinase (Rare
mais asymptomatique ; ≈ 10 g/L)
Causes acquises (Diabète, Héparine, jeune…)
Facultatif → ↑ TG du au CM ou VLDL ? →
Dosage de l’Apo A1/Apo B si mesure du ↑ rApoA1/HDL oriente vers CM
HDL/LDL impossible
Lipidogramme confirme CM ou VLDL
Lipidogramme
Aspect lactescent interfère avec dosages
Glycémie à jeun systématique
immunologiques et du sodium+++
4. Diagnostic biologique
I IIa IIb III IV V
↑ LDL et ↑ ↑ CM et
↑ CM (HyperTG ↑ LDL (HyperCh ↑ IDL ; (Dis
Def VLDL (HLP VLDL (HyperTG VLDL (HyperTG
exogène) familial) βlipoprotéinémie)
mixte) endogène) mixte)
Déficit en LPL ou Mutation rLDL ↗ synthèse Phénotype E2E2 ↗ lipogenèse
Physio Idem 1
en ApoC2 ou ApoB ApoB de l’ApoE hépatique
AD ; Aa → 1%
Genet AR → ε AD → 1% AR → ε AD → 0,2% Polygénique → ε
aa → ε
Xanthomes Arc cornéen ; Xanthélasmas ; Xanthomes plans
Clinique éruptifs ; Xanthomes tendineux et plans cutanées et Obésité Idem I + IV
douleurs abdo cutanées tubéreux
Serum à Clair ou Opalescent ou
Lactescent Clair Opalescent Lactescent
jeun opalescent lactescent
Bilan ↑ ChT et LDL et ↓ HDL ↑ ChT et TG ; ChT N ou ↑
↑ TG ↑ ChT et TG
lipidique + ↑ TG pour type 2b ApoE2E2 et TG ↑
Test de
+ - - - +
crémage
Electro ↑ CM ↑α ↑ β et préβ Large bande β ↑ Préβ ↑ CM et préβ
Δ Plusieurs phénotypes sont possibles avec l’HLP combinée familiale (2a, 2b ou 4)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 33 sur 81
LDL APHERESE CHYLOTHORAX
Indication → HLP 2aa ou HLP 2Aa Eliminer effusion de cholestérol et empyème+++
insuffisamment contrôlés par RHD et médocs Définition → épanchement de chyle dans le
Modalités → Plusieurs séances/mois durant 2- thorax (entre les 2 plèvres).
3h avec anti coagulation par héparine ou citrate Etiologies → Traumatismes (Chirurgie ou
(modif du bilan d’hémostase) accidents) / Lymphomes et autres tumeurs…
Objectifs → ↓ 55 à 75% du LDL cholestérol Diagnostic biologique → Suspicion si
(cible = 0,50 g/L) Prélèvement lactescent et TG > 1 g/L /
Confirmation si CM au lipidogramme
5. Traitement
RHD STRATEGIE THERAPEUTIQUE
↓ du cholestérol alimentaire (œufs) et des AG Quand traiter →
saturés (graisses animales) et ↑ des fibres 1ère intention → RHD (évaluation à 3 mois)
alimentaires (5 fruits et légumes par jour) ou TRT si patient à haut risque CV
Exercice physique (30 min de marche par jour) En cas d’échec → TRT (évaluation à 4 sem).
Arrêt du tabac et restriction de l’alcool. Si nouvel échec → ↑ doses ou bithérapie
(Eviter Statines + Fibrates)
SUIVI BIOLOGIQUE DES STATINES ET FIBRATES Quel médicament utiliser →
Transaminases → Dosage avant TRT puis tous Si ↑ isolée des TG = Fibrate +++
les 3 mois (arrêt si > 3N à plusieurs reprises)
Si ↑ LDL ± TG = Statine+++ (Ezetimibe ou
CPK → Dosage en cas de douleurs musculaires cholestyramine en cas d’intolérance)
inhabituelles (arrêt si > 5N)
HLP IIa aa = LDL aphérèse
6. FDR Cardio-vasculaires
FDR intervenant dans le calcul de la cible du LDLc
FDR non modulables FDR modulables Haut risque CV
Homme > 50 ans et Femme > 60 Tabagisme actuel ou < 3 ans ATCD personnel de maladie CV
ans
HTA Diabète type 2 + atteinte rénale ou
ATCD familiaux de maladies
coronaires précoce
Diabète type 2 2 autres FDR.
HDL < 0,4 g/L (on retire 1 FDR si
HDL > 0,60 g/L)
OBJECTIF DU LDLc
Nb de FDR 1 2 >2 Haut risque CV
Cible < 1,9 g/L < 1,6 g/L < 1,3 g/L < 1g/L
AUTRES MARQUEURS
Lp(a) → CRPus →
LDL dont l’Apo B100 est liée de façon A effectuer en dehors de toute inflammation
covalente à une molécule d’Apo(a) Risque faible si < 1 mg/L ; Modéré entre 1 et 3
VN < 0,10 g/L ; FDR CV si > 0,30 g/L mg/L ; Elevé entre 3 et 10 mg/L
MEMO
LDL → β à l’électrophorèse / Riche en ApoB100 « Bad »
HDL → α à l’électrophorèse / Riche en Apo A1 et A2 « AcheDL »
IDL → 3 lettres donc type 3 / VLDL → 4 lettres donc type 4
AD → Type Deux et 4 (les + fréquents)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 34 sur 81
BIOCHIMIE
DYSFONCTIONNEMENT DES SURRENALES
1. Etiologies
Sd de Cushing Hyperaldostéronisme Insuffisance surrénales
ACTH dépendants → Adénome Primaire → Adénome surrénalien ISL basse → Tuberculose
hypophysaire corticotrope+++ / (2/3 des cas) / Hyperplasie bilatérale surrénalienne / Rétraction corticale AI
Sécrétion ectopique d’ACTH-like (ex. des surrénales (1/3 des cas) / Kétoconazole / Métastase ou
Cancer pulmonaire à petites cellules) Pseudo hyperaldostéronisme → Sd hémorragie des surrénales (ex AVK) /
ACTH indépendants → Adénome de cushing / Intox à la glycérrhizine VIH / Blocs enzymatique
bénin d’une surrénale / Cortico (réglisse, pastis) ISL haute → Corticothérapie
surrénalome malin Secondaire → Hypo volémie efficace prolongée / Ins anté-hypophysaire
Pseudo cushing → Corticothérapie (IC, Ascite cirrotique et Sd néprotique) ISA → Arrêt brutal d’une
prolongée Hypercortisolisme / Perte de sel (Diurétiques, diarrhée et corticothérapie / ISL Décompensation
d’entrainement (obésité, alcoolisme…) vomissements) d’une maladie d’addison (ex. Infection)
2. Diagnostic
SD DE CUSHING HYPERALDOSTERONISME
Signes cliniques → Obésité facio-tronculaire et Signes cliniques → HTA modérée / Sd polyuro-
athérosclérose / Peau fine et amyotrophie) / Effet dypsique / T neuromusculaires en rapport avec
gonadotrope (Aménorrhée, hirsutisme, impuissance, l’hypoK (myasthénie, crampe et tétanie).
Acné) / Effet minéralocorticoide (HTA par rétention Signes biologiques →
hydrosodée) /Sd dépressif / Infections / Ostéoporose Sang = ↑Na / ↓ K et alcalose métabolique
cortisonique / Diabète 2aire Urine = Urine acide / ↑ K / Na/K < 1
Signes biologiques → ↑ PNN, PLQ, HB et ↓ Lympho / Dosages hormonaux de dépistage →
hyperGlc et hyperCh / ↑ Na et K Conditions → Arrêt de tout TT agissant sur le
Dosages hormonaux de dépistage → Cortisol libre SRAA (IEC depuis 2sem et spironolactone depuis 6
salivaire (non influencé par le stress) ↑ / Cortisolémie sem) / Régime normosodée depuis 1 sem
à 20h ↑ (abolition du cycle nycthéméral) / Test de ARP basse et peu stimulable par orthostatisme / ↑
freinage minute à la DXM négatif Aldo / Aldo/ARP > 30
PSEUDO CUSHING DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Corticothérapie prolongée → Signes cliniques HTA avec diurétiques → ↑ Aldo et ARP
d’hypercortisolisme mais cortisol effondrée
HTA avec fuite digestive de K+ → kaliurèse basse
Cortisolisme d’entrainement → Cortisol ↑ mais test de
freinage minute à la DXM positif Pseudo-hyperaldo → ↑ Aldo et ARP
M Cushing Sd PN CS malin A Bénin Adénome Hyperplasie des
Freinage fort Surrénalien surrénales
au DXM Positif Négatif Sévérité +++ +-
Test à la CRH Test au
- +
ACTH ↑ ↑↑↑ ↓ Captopril
Pronostic Variable Sombre Excellent Epreuve de Freinable
Non freinable
charge en sel normalement
Divers IRM - TDM des surrénales
Diagnostic étiologique par TDM des surrénales
Signes cliniques
Communs → Asthénie / amaigrissement / amyotrophie Coma agité / TD (NVD) /
ISL 1aire → Mélanodermie au nveau des zones découvertes Hypothermie ou fièvre / DEC
Déficit en cortisol → Anémie / Leuconeutropénie / Hyperéosinophilie / Lymphocytose / hypoGlc
Signes biologiques Déficit en aldostérone → Hyponatrémie / Hyperkaliémie avec hypokaliurèse
On observe en plus une acidose métabolique et une IRen aigue fonctionnelle dans l’ISA.
Cortisolémie à 8h ↓
Test ynachtène immédiat Pas d’élévation du cortisol
Aldostéronémie ↓ N ↓
ACTH ↑ ↓ Variable selon l’étiologie
3. Traitement
TRT chirurgical pour Sd de cushing et hyperaldostéronisme 1aire
THS par glucocorticoïdes et minéralocorticoides pour l’ISL (per os) et l’ISA (Iv puis per os)
MEMO
Signes de l’ISA → DEC, T de la CONscience, hypoTA, TD, DOULEURS Abdos « Daisy CONnait Tes Dix DOULEURS »
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 35 sur 81
BIOCHIMIE
DYSTHYROIDIE
1. Etiologies
Hypothyroïdie Hyperthyroidie
Thyroidite d’Hashimoto++ → Femme âgée+++ / Maladie Maladie de Basedow+++ → Femme jeune+++ / Maladie
auto immune (Ac anti TPO ± anti TG) auto immune (Ac anti rTSH activateur)
Thyroidite de Quervain → 2aire à une virose Nodule hyper sécrétant → Adénome ou goitre multi
Thyroidite du post partum → HCG stimule rTSH nodulaire / femme âgée
+++
2. Diagnostic
HYPOTHYROIDIE HYPERTHYROIDIE
Signes cliniques → Hypo sudation, peau sèche et Signes cliniques → Hypersudation et soif
perte des cheveux / Bradycardie et HypoTA / excessive / Tachycardie et HTA / Thermophobie
Hypothermie / Prise de poids / ralentissement / Amaigrissement / Agitation et anxiété /
physique, psychique et intellectuel / Constipation Diarrhée motrice / Tremblement des extrémités
/ Aménorrhée. Signes biologiques → Leuconeutropénie /
Signes biologiques → Anémie / Hypoglycémie / Hypocholestérolémie / Hypercalcémie / Signes
Hypercholestérolémie / ↑ enzymes musculaires de cholestase (↑ PAL, γGT et bilirubine).
(ASAT et CPK) / Hyperprolactinémie (Β-HCG Dosages hormonaux → T4L ↑ / TSH basse
pour éliminer une grossesse)/ Hyponatrémie. (cause périphérique) ou élevée (cause centrale).
Dosages hormonaux → T4L ↓ / TSH haute (cause Particularités →
périphérique) ou basse (cause centrale) Crise aigue thyréotoxique =
Particularités → Causes : HyperT mal traité / Infection / chirurgie
Coma myxoedémateux = Signes cliniques : Fièvre, coma, forte DH et
Causes : Exposition au froid / Sédatif cardiothyréose majeure.
Diagnostic : Coma / Hypothermie / Hyponatrémie. Basedow = Exophtalmie et myxoedème
Hashimoto = Recherche d’autres pathologies prétibial (rare mais pathognomique)
auto immunes (ex. Biermer)
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE Maladie de Basedow → Ac anti RTSH / Goitre
Thyroïdite → VS et CRP ↑ / Hypofixation de homogène et diffus à l’échographie
l’isotope à la scintigraphie. Nodule hyper sécrétant → Nodules à l’écho
Thyroïdite d’Hashimoto → Ac anti-TPO et anti- Surcharge en Iode → Iodurie des 24h ↑
thyroglobuline / Goitre homogène et diffus à Adénome hypophysaire thyréotrope → IRM
l’échographie.
3. Traitement
MALADIE DE BASEDOW PRISE EN CHARGE DES HYPOTHYROIDIES
TRT spécifique → ATS (ex. Carbimazole) / TRT Avant de débuter le TRT → Eliminer une ins
d’attaque pdt 2 mois puis entretien pdt 12 mois. surrénale / Prise en charge des FDR CV
TRT symptomatique → BZD / β-bloquant NCS TRT substitutif → Lévohyroxine per os /
TRT radical (Si résistance aux ATS) → Commencer à faible dose (50 μg/j) puis ↑ par
Thyroidectomie ou iode 131 palier de 25 μg tous les 8j (progression + lente
chez le sujet âgé et le coronarien).
MEMO
Signes cliniques de l’hyperT→ HyperSudation et Soif excessive, Tachycardie, HTA et
Thermophobie, Amaigrissement, Agitation et Anxiété, Diarrhée motrice, tremblement des Extrémités « STADE »
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 36 sur 81
BIOCHIMIE
PROFIL PROTEIQUE
2. Immunoglobines
PIC POLYCLONAL PIC MONOCLONAL
IgG → Infections bactériennes / VIH / Maladies AI Def → Résulte de l’expansion d’un clone de LB
(ex. LED, AHAI à Ac chaud) / Réactions allergiques… Transitoire → Infections digestives et respiratoires
+++
IgM → Infections bactériennes et virales / (IgA ) / Infections bactériennes ou virales (IgM) /
Maladies AI (ex. LED, AHAI à Ac froid) / Sd Tout type d’infections (IgG)
néphrotique (↓ IgG car pas de commutation MGUS → Pic monoclonal avec plasmocytose
isotypique) / Certains cancers médullaire < 10% et asymptomatique (fréquent
IgA → Infections digestives ou respiratoires / chez le sujet âgé)
Rhumatisme et certaines arthrite / Certains Malin → Maladie de Waldenström (IgM) /
cancers / Vascularites systémiques Myélome multiple (IgG ou IgA ± protéinurie de
2 ou 3 Ig → Affections hépatiques chroniques+++ Bence-jones) / Sd lymphoprolifératifs (ex. LLC)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 37 sur 81
BIOCHIMIE
DIAGNOSTIC ET SUIVI DE LA GROSSESSE
ANEMIE THROMBOPENIE
Hémodilution progressive → Hb ≈ 10 – 12 g/dL Thrombopénie de fin de grossesse → PLQ ≈
(délivrance prématuré si anémie importante) 100 – 150 G/L avec macroplaquettes.
Carentiel → Fer (Fréquent) / Vit B9 (Rare) PTAI (Tri1) → A évoquer si thrombopénie (peut
Accouchement → ↓ env. 1-2 g/dL d’Hb être très basse) progressive sans HTA / Peut être
Autres causes rares → Aplasie résolutive à transmis au fœtus (accouchement par voie basse
l’accouchement / Anémie hémolytique du à C. possible si PlqF > 50 G/L)
perfingens lors des avortements Pré éclampsie (> 20 SA) → Thrombopénie dans
50% des cas (intensité % à la gravité)
HEMOSTASE HELLP syndrome → Anémie hémolytique +
Etat d’hypercoagulabilité (risque thrombogène) thrombopénie + cytolyse hépatique / Très grave
↑ fibri, F2, F5 et F10 (x 2) / ↑ F7, F8 et vWF (x (une délivrance rapide amène l’amélioration)
5) / ↓ PS (50%) / ↑ progressive D-dimères Autres → CIVD (accouchement difficile) / PTT /
Retour à la N en 1 mois après l’accouchement Infections virales (ex. CMV) / LED…
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 38 sur 81
BIOCHIMIE
TOXICOLOGIE DU PARACETAMOL
1. Généralités
PROPRIETES TOXICOCINETIQUE
Classe → Antalgique / Antipyrétique A dose usuelle → Absorption rapide avec Cmax
Etiologies → atteint en 1h et T1/2 = 2h (↑ si surdosage)
Enfant = Ingestion accidentelle+++ Le paracétamol est transformé en →
Adulte = Tentative de suicide+++ Voie majeure (90%) = Dérivés sulfo- et
Toxicité → glucurono- conjugués.
La toxicité est du au NAPQI (N-acétyl Voie mineure (10%) = NAPQI via le CYP2E1
parabenzoquinone-imine) (dans le foie) et via Prostaglandine H
Hépatotoxicité+++ = Nécrose hépatique centro synthétase (dans le rein)
lobulaire retardée par fixation de manière NAPQI est inactivé par le glutathion en acide
covalente aux protéines hépatiques. mercapturique (mécanisme dépassé si
Néphrotoxicité = Nécrose tubulaire rénale. intoxication+++)
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES ET BIOLOGIQUES TOXICOLOGIE ANALYTIQUE
Jour 1 → Asymptomatique+++ Dosage sanguin →
Jour 2 → Immunodosage par polarisation de
TD (NV et douleurs abdominales) fluorescence (Se = 0,7 mg/L)
Cytolyse hépatique (↑ transaminase). CHLP (Se = 0,1 mg/L)
Jour 3 à 5 → Méthodes colorimétriques (utilisation de
Hépatite cytolytique (Risque hémorragique, l’acide nitrique)
hypoglycémie, ictère, thrombopénie…) voire Evaluation du T1/2 → ↑ si intoxication
encéphalopathie hépatique
Autres = IRen / Acidose lactique… NOMOGRAMME DE PRESCOTT
PRONOSTIC
Dose ingérée → Toxique si > 10g chez l’adulte et
> 100 mg/kg chez l’enfant.
Paracétamolémie →
Nomogramme de Prescott
Hépatotoxicité potentielle si > 100 mg/L à
H4 ou 15 mg/L à H15
Hépatotoxicité sévère si > 200 mg/L à H4 ou
> 30 mg/L à H15
Terrain → Risque d’intoxication à dose usuelle
en cas déthylisme chronique (↑ CYP2E1) ou si
inducteur du CYP2E1.
3. Traitement
TRAITEMENT EPURATEUR ANTIDOTE
Charbon activé et lavage gastrique en cas N-acétylcystéine →
d’ingestion < 2 h. Précurseur du gluthation permettant de
relancer la détoxification du NAPQI
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE Utilisation précoce (avant les résultats de la
IHC fulminante → Transplantation hépatique paracétamolémie).
Divers → Apport en glucose et vit K / Per os ou IV (si vomissements ou prise de
Furosémide pour relancer la diurèse… charbon activé).
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 39 sur 81
BIOCHIMIE
TOXICOLOGIE DE L’HEMOGLOBINE
1. Généralités
CARACTERISTIQUES ETIOLOGIES
Monoxyde de carbone (CO) → Monoxyde de carbone (CO) →
HbO2 + CO ↔ HbCO + O2 (fixation réversible Tabagisme ([HbCO ≈ 10% chez le fumeur)
et saturable à 66% ; affin CO = 220 affin O2) Incendie / Défaut d’entretien de certains
T1/2 CO = 4-6h (80mn si ONB ; 23mn si OHB) appareils (poêle, chauffe-eaux…)
Méthémoglobine (MetHb) → Méthémoglobine (MetHb) →
Hb(Fe2+) → MetHb(Fe3+) (Oxydation du fer HbF très sensible à l’oxydation
avec incapacité de transporter l’O2). Chlorates (ex. herbicide) / Nitrites (ex. eau
Processus physiologique (N < 1%) réversible pollué) / KMnO4 (ex. antiseptique) /
via réduction du fer (diaphorase 1 et 2) Médicaments (ex. anesthésiques locaux) /
Désodorisants…
Plomb (Pb) →
Toxicologie cumulative (enfants + sensibles)
Plomb (Pb) → Eau contaminé par canalisation
↓ Hb (↓ synthèse hème et ↓ durée de vie) en Pb / Peintures riche en Pb (anciennes
et perturbation de l’homéostasie calcique habitations) / Industrie traitant le Pb
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES ET BIOLOGIQUES TOXICOLOGIE ANALYTIQUE
Monoxyde de carbone (CO) → Dosage de l’HbCO et MetHb dans le sang avec
Si [HbCO] > 30% = Céphalées / Vertiges / un CO-oxymètre →
Asthénie / TD (NV) / Faiblesse musculaire / Identifie et quantifie les ≠ formes d’Hb par
Coma ± convulsions et tox cœur si forte [c] spectrométrie d’absorption moléculaire
Mort si [HbCO] = 66% Intoxication si HbCO > 5% (ou > 10% chez le
Méthémoglobine (MetHb) → fumeur)
Si MetHb > 20% = Céphalées / Vertiges / Dosage atm de l’HbCO par absorption IR →
Asthénie / Cyanose (↓ SaO2) / Sang brun / Risque d’intox aigue si > 500 ppm.
Coma ± convulsions et tox cœur si forte [c] Dosage du Plomb (Pb) →
Mort si MetHb > 70% Saturnisme si plombémie > 100 µg/L
Plomb (Pb) → Hyper plomburie provoqué par inj d’EDTA
Colique de Pb / constipation / Liseré gingival ↑ de l’acide aminolévuliniqu urinaire et de la
noirâtre / Trouble du comportement / protoporphyrine érythrocytaire
Paralysie nerf radial / Malformation fœtale
Anémie avec hématies ponctuées
3. Traitement
MONOXYDE DE CARBONNE METHEMOGLOBINE
Soustraire la personne de l’atmosphère toxique Abstention thérapeutique si MetHb < 30%
(les sauveteurs doivent porter un masque) Bleu de Méthylène IV → Activateur de la
Antidote → MetHb réductase type 2 permettant une
Oxygénothérapie jusqu’à disparition amélioration en – de 30 min (CI si IRen)
complète des symptomes. Acide ascorbique IV → Réducteur direct
Normobare (ONB ; 1 Atm) ou hyperbare
(OHB ; 3 Atm) si coma ou femme enceinte. PLOMB
Chélateur → EDTA calcique ou disodique /
Succimer / Dimercaprol (seul chélateur de Pb au
niveau du SNC)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 40 sur 81
BIOCHIMIE
TOXICOLOGIE DES ALCOOLS
1. Généralités
CARACTERITIQUES TOXICOCINETIQUE
Ethanol → Absorption → Digestive
Déf : 1 dose = 10g d’OH (vin 12°, cidre 4°, Diffusion → Diffuse dans l’eau totale (Vd = 0,6
bière 6°, OH distillés 40-70°) L/Kg)
Toxicité : Aigue (↑ GABA, Dopa, Nad et Métabolisme hépatique →
sérotonine et endorphines) / Chronique Oxydation via alcool DH) puis aldéhyde DH.
(Effets inverses + ↑ Glutamate [tolérance])
Voies secondaires = CYP2E1 et catalase
Méthanol → Elimination →
Etio : Alcool à bruler ou alcool frelaté
Urinaire + respiratoire pour MetOH et EtOH
Toxicité : Méthanol (anesthésique T1/2 = 3-6h (EG) et 24h (MethOH)
membranaire) / Acide formique (acidose
métabolique et tox oculaire)
Spécificité de l’Ethanol →
Ethylène glycol → Alcoolémie = 2100 x [pulm] = 1,3 x
Etio : Antigel [urinaire]
Toxicité : EG (anesthésique membranaire) / ↓ EtOH de 150-200 mg/L par heure
Acide glycolique (acidose métabolique) / Spécificité du Méthanol → Métabolisme via
Acide oxalique (tox rénale via cristaux) acide tetrahydrofolique (↑ catabolisme formiates)
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES ET BIOLOGIQUES TOXICOLOGIE ANALYTIQUE
Ethanol → Diagnostic d’urgence par la méthode
Aigue = >0,5g/L (Desinhibition, euphorie, enzymatique à l’ADH en tampon Tris →
logorrhée…) / >1g/L (Somnolence, Utilisé pour EtOH et MetOH
désorientation spatio-temporelle, démarche Interférence entre les ≠ alcools+++
ébrieuse, vasodilatation périphérique, Ethanol →
nausées…) / >3g/L (coma) / Acidose Dosage dans l’air expiré via = Alcootest
métabolique, HypoGlc et Polyurie (dispositif à usage unique), Ethylotest
Chronique = Angiome stellaire au niveau du (dispositif à usage multiple) ou Ethylomètre
visage / HTA / Pancréatite chronique / (Analyse du spectre IR).
Cirrhose du foie / Dépendances / ↑ γGT / ↑ Dosage dans le sang = CPG (méthode de
VGM / HyperTG / Transferrine désialylée+++ référence) ou Méthode de Cordebard
Methanol et EG → Méthanol → Dosage sanguin et urinaire du
Communes = TD (NV et douleurs Méthanol et de l’acide formique.
abdominales) et Sd ébrieux puis coma ± EG →Dosage sanguin et urinaire de l’EG
convulsions et défaillance CV
EG = Atteinte rénale tubulaire (anurique+++)
MetOH = Névrite optique (risque de cécité)
3. Traitement
INTOX ETHANOL INTOX METHANOL ET EG
Aigue → Abstention thérapeutique en l’absence Antidote commun →
de signes de gravité (sinon TT symptomatique) Ethanol à 95° per os ou IV = Saturation de
Chronique → l’ADH (dose de charge puis dose d’entretien
Cure de sevrage et maintien de l’abstinence afin de maintenir un éthanolémie à 1g/L)
Aide au maintien de l’abstinence = 4 MéthylPyrazole en IV = Inhib compétitif de
Acamprosate (agoniste GABAnergique) / l’ADH (Dose de charge 15mg/kg en 45 min
Naltrexone (Antagoniste opiode) / puis dose d’entretien 10mg/kg/12h)
Disulfirame (effet antabuse marqué) MethOH → Acide tétrahydrofolique IV (↓ tox
Hydratation + vit B1-B6 + BZD anxiolytique oculaire)
EG → Vit B6 IV (↓ tox rénale)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 41 sur 81
HEMATOLOGIE
ANEMIES
1. Orientation diagnostique
FAUSSE ANEMIE
PAR HEMODILUTION
Grossesse avancée
Splénomégalie importante
Insuffisance cardiaque
Hyperprotidémie (ex. Pic
monoclonal)
SIGNES CLINIQUES
Variable en fonction du
terrain, de l’intensité et de la
rapidité d’installation.
AEG → Asthénie, anorexie
Cutanées → Pâleur cutanéo-
muqueuse
Cardiaques → Polypnée,
Tachycardie
Neurologiques → Vertige,
Céphalée
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 42 sur 81
crise / Corps de Heinz au frottis MALADIE HEMOLYTIQUE DU NOUVEAU NE
TT → Splénectomie dans les formes sévères Physiopathologie → Destruction des GR du NN
par les Ac maternel (dirigé contre les Ag hérité du
ELLIPTOCYTOSE HEREDITAIRE
père) / Immunisation fœto-maternelle durant
Physiopathologie → Mutation sur l’un des gènes
accouchement d’un enfant Rh+ chez mère Rh-.
de la spectrine α ou β (transmission AR)
Clinique → Ictère nucléaire / Séquelles neuro /
Clinique → Asymptomatique+++
Anasarque foeto-placentaire
Bio → Légère anémie et légère hémolyse ou N / 30-
Bio → Hémolyse (Ictère, splénomégalie)
90% d’élliptocytes au frottis
TT préventif → Si mère Rh-1 et enfant Rh+1 /
MICRO-ANGIOPATHIES THROMBOTIQUE Injection IV d’igG anti Rh1 (dose calculée via test de
Physiopathologie → Maladie liée à des micro kleihawer)
thromboses artérielles sur lesquelles viennent se
ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTO-IMMUNE
briser les hématies.
Etiologies →
Diagnostique →
Ac chaud (80%) = IgG / Idiopathique (50%) /
Signes communs = Anémie hémolytique (↓
Maladies AI (ex. LED) / Hémopathie (ex. LLC) /
Hapto + ↑ LDH et bili L) avec schizocytes + Médocs (ex. α méthyl-Dopa)
thrombopénie (modéré à sévère) Ac froid (20%) = IgM / Infection (ex. HIV,
SHU = Souvent associé à une diarrhée
MNI…) / Maladie des agglutines froides
sanglante avec IRen aigue / Du à EHEC O157H7 Clinique → Hémolyse (Ictère, splénomégalie)
ou shigella dysenteriae (Enfant+++) Bio → Hémolyse (↓ Hapto + ↑ LDH et bili L) / Test
PTT = Souvent associé à une fièvre + troubles
de coombs direct (MEE d’Ac à la surface des GR)
neuro ± troubles rénaux et CV / Idiopathique,
puis élution de ces Ac et MEE de leur nature (IgG ou
HIV, cancers… (Adulte+++)
IgM), optimum thermique d’activité (Ac « chaud »
HELLP Sd = Associé à douleurs abdo et cytolyse
ou « froids ») et spécificité (anti-Rh…).
hépatique associé / Complication grave de la
TT → / Corticothérapie (ex. prednisone à dose
pré-éclampsie chez la femme enceinte
élevée) / Si échec, immunosuppresseur (ex.
(extraction fœtale en urgence)
cyclophosphamide) ou Anti-CD 20 (Rituximab) /
TT → Symptomatique
Splénectomie si > 6 mois.
4. Anémie microcytaire
CARENCE MARTIALE ANEMIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE
Physiopathologie → ↓ des réserves (=↓ Physiopathologie → ↓ de l’érythropoïèse par ↓
férritine) puis ↓ fer sérique puis GR anormaux (↓ de l’EPO, sécrétion d’IL1 et TNFα et séquestration
TCMH, CCMH et VGM) puis Anémie (↓ Hb par du fer par les macrophages (Etat inflammatoire >
anomalie de synthèse de l’hème). 1 mois)
Etiologie → Bio →
Hémorragies = Digestives (Ulcère, Cancer Bilan martial = ↓ Fer et Transferrine / ↑
digestif, Gastrite médicamenteuse) / ferritine / sTfR N
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 43 sur 81
Gynécologiques (Règles abondantes) / Frottis = Anémie souvent modérée normo puis
Epistaxis répétées… microcytaire
Malabsorption= Maladie cœliaque… Arégénérative / Sd inflammatoire (↑ CRP,
Carence d’apport = Végétarien… Oroso, Hapto, VS, fibri et PNN)
Clinique → Altération des phanères (peau sèche,
cheveux cassants). ANEMIES SIDEROBLASTIQUES (Rare)
Bio → Physiopathologie → Perturbation de la synthèse
Bilan martial = ↓ Fer, ferritine et CST / ↑ de l’hème avec surcharge 2aire en fer dans les
Transferrine et sTfR érythroblastes
Frottis = Anisocytose / Cellule cible Etiologie → Saturnisme / Izoniazide et carence en
Arégénérative / Légère thrombocytose vit B6 / Anémie sidéroblastique héréditaire
TT → Bio → Présence de sidéroblaste en couronne (>
Sel ferreux ± vit C per os (EI = Constipation) 10%) au myélogramme / Hématies ponctuées au
Sel ferrique en IV lente si malabsorption frottis pour le saturnisme
Evolution = Amélioration clinique en 2-3j /
Crise réticulocytaire à J7 / Correction de
l’anémie en 2 mois / Reconstitution des
réserves de fer en 6 mois
5. Anémie macrocytaire
MACROCYTOSE NON PATHOLOGIQUE SYNDROME MYELODYSPLASIQUE
Macrocytose physiologique du NN (105-125 Physiopathologie → Groupe hétérogène
fl) → ↓ progressive jusqu'à 100 fl vers 1 mois d’affections clonales de cellules souches myéloïdes
Hyperréticulocytose → Fausse ↑ du VGM caractérisées par une hématopoïèse inefficace (Age
(généralement < 105 fl) médian = 70 ans)
Etiologie →
CARENCE VIT B9-B12
Primitif (90% des cas)
Physiopathologie →
Secondaires (10% des cas) = Exposition
B9 = Absorbé au niveau du jéjunum /
chronique au benzène ou aux radiations
Réserves hépatiques pour 3 mois
ionisantes / Chimiothérapie / Tisomie 21
B12 = Absorbé avec le FI au niveau de
Clinique →
l’Iléon / Réserves hépatiques pour 6 ans
Sd anémique ± hémorragique et infectieux ±
↓ de l’érythropoïèse par ↓ synthèse d’ADN
manifestations immunes
Etiologie →
Evolution en LAM+++
Malabsorption = Gastrectomie / Achlorydie /
Score pronostic IPSS (bas risque si ≤ 1 et haut
Maladie coeliaque…
risque si > 1)
Carence d’apport = Végétarien…
POINTS Blatose Nb de
Spé à B12 = Maladie de Biermer (Maladie Caryotype
médullaire cytopénies
auto-immune du à des Ac anti FI ou cellules 0 <5 Favorable 0 ou 1
pariétales gastriques ; femme âgée+++)
0,5 5 -10 Autres 2 ou 3
Spé à B9 → Antifolique (ex. Methotrexate) /
1 / Défavorable /
Alccolisme chronique
1,5 11 - 20 / /
Clinique → Atrophie des muqueuses (glossite,
Bio → Contraste entre moelle riche et cytopénie
gastrite atrophique) / Neuropathie (paresthésie
périphérique (+ myélodysplasie)
des extrémités) si déficit en vit B12
Blastose Blastose
Bio → Conséquences
sanguine médullaire
Bilan vit = ↓ Vit B9 sérique et intra
AR Anémie
érythrocytaire / ↓ Vit B12 sérique
CRDM Bi ou pancytopénie
Frottis = Corps de Jolly / Aniso-poïkilocytose < 1% < 5%
Anémie ±
/ PNN hypersegmentés Sd 5q-
thrombocytose
Arégénérative / Leucopénie et AREB 1 < 5% < 10% Cytopénies
thrombopénie dans les formes sévères Cytopénies ± corps
TT → AREB 2 < 20% < 20%
d’Auer
Vit B12 ou B9 per os ou IM (si ± Sidéroblastes en courone (MEE via colo de Perls)
malabsorption ou Biermer) + fer pour éviter Δ Il existe également des SMD inclassables
une carence par surconsommation.
Evolution = Disparition de la mégaloblastose
TT →
Bas risque = TT symptomatique
à H48 et PNN hypersegmentés à J14 / Crise
Haut risque = Greffe de moelle
réticulocytaire à J7 / Correction de l’anémie
en 2 mois
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 44 sur 81
6. Polyglobulies
FAUSSES POLYGLOBULIES VRAIES POLYGLOBULIES (EPO ↑)
Hémoconcentration (Déshydratation) Avec sécrétion appropriée d’EPO → Altitude /
β-thalassémie mineur hétérozygote Ires chronique / Tabagisme / cardiopathies / CO
Autres (Stress, tabagisme, obésité) et méthémoglobine…
Avec sécrétion inappropriée d’EPO →
POLYGLOBULIE DE VAQUEZ Tumeur rénales+++, hépatiques ou des ovaires /
Sd myéloprolifératif avec ↑ de la lignée Sd de Cushing et corticoïdes…
érythrocytaire (mutation activatrice de JAK2 ; Polyglobulie 2aire congénitale → Hb à affinité
présent dans 95% des PV et 50% des TE - SM) ↑ pour l’O2 / Hyperproduction autonome d’EPO
7. Bilan martial
INTERPRETATION DU BILAN MARTIAL HEMOCHROMATOSE GENETIQUE
Fer sérique → Def → Association chez un caucasien du
↑ = Surcharge / Cytolyse et Hémolyse génotype homozygote C282Y/C282Y + CST >
↓ = Carence / Inflammation / Infections 45% / Mutation du gène HFE+++
Ferritine → Clinique (apparaît quand ↑ ferritine) →
↑ = Surcharge / Inflammation / Cytolyse / Asthénie / Arthralgies / Hépatite / Diabète /
↓ = Carence Mélanodermie / Impuissance / Cirrhose / ICG
Transferrine → Bio → CST > 45% ± ↑ ferritine suivant le stade
↑ = Carence / Imprégnation oestrogénique TT → Saignées (objectif : ferritinémie < 50 µg)
↓ = Surcharge / Inflammation / IHC et HEMOCHROMATOSE SECONDAIRE
dénutrition Transfusions répétées.
Récepteur soluble à la transferrine (sTfR) → supplémentation excessive en Fer.
↑ si carence et ↓si surcharge
+++ Surcharge 2aire à une cirrhose (↓ TF par IHC)
Pas d’influence de l’inflammation
ou un Sd néphrotique (↓ TF par fuite urinaire).
Hémopathies (β-thalassémie majeure+++).
8. Hémoglobinopathies
ELECTROPHORESE DE L’HEMOGLOBINE THALLASSEMIES
A distance de toute transfusion (> 4 mois) Def → Anomalie quantitative de l’Hb (AR) /
Pas de carence martiale (faux résultat HbA2) Déficit α (Afrique et Asie) ou β (Bassin
DREPANOCYTOSE méditéranéen), partiel (+) ou total (0)
Def → Anomalie qualitative de l’Hb (AR) / HbS Α-thalassémie →
(β6 : GLU → VAL) / Fréquent en Afrique+++ 1 ou 2 gènes atteints = Asymptomatique /
MEMO
Signes clinique → TAchycardie / POlypnée / VERtige / CEphalée / Teint Cireux / Asthénie « TA PAUVRE CECIle est fatiguée »
HémoLytique → ↓ Haptoglobine / ↑ LDH et bilirubine
Carence martiale → Sel ferrEux = PEr os / Sel ferrIque = IV
α thalassémies → Afrique, Antilles et Asie du sud est / β thalassémies → Bassin méditerranéen
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 45 sur 81
HEMATOLOGIE
HYPERLEUCOCYTOSE
1. Neutrophilie
HYPERPRODUCTION MEDULLAIRE PHYSIOLOGIQUE
Infection aigue localiséé ou généralisée nouveau-né (avant 2 jours de vie)
(bactérienne+++) → Myélémie < 15% possibe grossesse et menstruations
médicaments → Corticoïdes, Lithium…
nécrose tissulaire → IDM, tumeur maligne... PAR DEMARGINATION
Sd inflammatoires chroniques → PAR, LED… Stress et Exercice
Endocrino→ HyperT / Hypercorticisme Splénectomie
Syndrome myéloprolifératifs → LMC et LMMC / Tabagisme chronique (>15 cigarettes/j)
Splénomégalie myéloïde / TE / PV
Autres → Rebond après agranulocytose / Rares
neutrophilie congénitales
2. Hyperbasophilie
PETIT EXCES EN ROUTINE HEMOPATHIES MALIGNES
Allergies Sd myéloprolifératif → LMC (jusqu’à 10-15%) /
Médicaments → Oestrogènes Splénomégalie myéloïde / TE / PV
Endocrino → HypoT et ATS Sd myélodysplasique et LAM 1, 2, 3 →
Splénectomie Hyperbaso souvent corrélé à translocations t(6,9)
Certaines anémies hémolytiques LA → Acutisation d’une LMC
+++
3. Hyperéosinophilie
INFECTIONS PARASITAIRES (Helminthase+++) ALLERGIES
Cosmopolite → PnE < 1.5 G/L le plus souvent
PnE Elevée (avec passage systémique) = Asthme / Rhinite / Eczéma / Urticaire…
Ascaridiose / Distomatose / Trichinose
PnE Faible (sans passage systémique) = HEMOPATHIES MALIGNES
Oxyurose / Trichocephalose / Taeniasis / Sd myéloprolifératifs → HyperEosino parfois
Hydatidose / Toxoplasmose élevée dans la LMC
Zone tropicale → Anguillulose / Ankylostome / LA → La LAM4Eo avec inv(16) ne s’accompagne
Bilharziose / Amibiase hépatique pas d’hyperEosino sanguine
Maladie de Hodgkin → Hyperéosino < 1 G/L
DIVERS LNH → Fréquente pour Lymphadénopathie angio-
Médicaments (très nombreux) → Apparaît qq immunoblastique
sem après début du TT (qq j si ré introduction) / Sd hyperéosinophilique → HyperEosino
DRESS Sd (associe Rash cutanée + hyperEosino ± importante avec tox Pulmonaire, CV et Neuro
Sd mononucléosique) HyperEosino paranéoplasique (rare)
Maladies cutanées → Ex. Prurit chronique
Maladies AI → Vascularite de Churg et Strauss
Maladies digestives → Ex. Maladie de Crohnn
Splénectomie
Rebond après agranulocytose
Tabagisme chronique (>15 cigarettes/j)
4. Monocytose
MONOCYTOSE REACTIONELLE HEMOPATHIES MALIGNES
Infections → Endocardite bactérienne / Fièvre Intrinsèque à la maladie → LMMC / LAM 4 et
typhoïde / Tuberculose / Paludisme… LAM 5
Rebond après agranulocytose Environnement « inflammatoire » → Maladie de
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 46 sur 81
Sd inflammatoires chroniques →PAR, LED… Hodgkin et LNH
Médicaments → Stéroïdes
Tumeurs → Estomac / Sein / Ovaire
5. Hyperlymphocytose de l’enfant
AVEC MORPHOLOGIE NORMALE SYNDROME MONONUCLEOSIQUE
Coqueluche → Définition → Lymphocytes > 50% avec
toux et contexte (enfant non vacciné) Lymphocytes activés > 10% (LT CD8+)
lymphocytose élevée (15 à 30 Giga/l) avec Etiologies →
petits lymphocytes matures, parfois clivés. Primo –infection virale = EBV+++ < CMV,
Maladie de Carl-Smith (lymphocytose aiguë Toxoplasmose (+ hyperEosino), VIH
infectieuse) → Lymphocytes activés < 10% fréquents =
contexte aigu viral (rhinopharyngite, gastro- Allergie médicamenteuse (dont le DRESS Sd) /
entérite…) Virose banale saisonnière (ex. grippe) /
lymphocytose élevée (15 à 30 Giga/l) avec Rubéole (Plasmocytes+++) / VHA / Dengue /
petits lymphocytes matures Maladies AI (ex. lupus) / GVH…
Autres viroses non spécifiques EBV →
Maladies bactériennes → Tuberculose / Syphilis Signes cliniques = Incubation de qq semaines /
/ Brucellose / Endocardite bactérienne… Souvent asymptomatique+++ / Fièvre, Sd
Maladie sérique → Réaction allergique survenant pseudo-grippal, Angine, Adénopathies et
souvent après adm d’une Pénicilline et associant splénomégalie modérée, rash cutané (après
fièvre, arthralgies, rash cutané et adénopathies. TT par Amoxicilline)… / Complications rares
Diagnostique biologique = Recherche d’Ac
HEMOPATHIES MALIGNES hétérophile (MNI test) puis confirmation avec
Leucémie aigue lymphoïde et phase de Ac spécifique en ELISA
dissémination des lymphomes diffus à grandes IgM VCA IgG VCA IgG EA
cellules Primo infection + + +
Sujet immunisé - + -
Réactivation - + +
6. Hyperlymphocytose de l’adulte
HYPERLYMPHOCYTOSE TRANSITOIRE SYNDROME LYMPHOPROLIFERATIF
Avec morphologie normale → Coqueluche / Sd lymphoprolifératif B (85%) → LLC B /
Maladies bactériennes (Tuberculose, Syphilis, Leucémie prolymphocytaire B / Lymphome à
endocardite bactérienne…) / Maladie sérique cellules de la zone manteau / Lymphome
Syndrome mononucléosique → folliculaire / Leucémie à tricholeucocytes /
Lymphocytes activées > 10% = MNI <CMV, Lymphome splénique à lymphocytes villeux
rubéole, toxoplasmose Sd lymphoprolifératif T → Sd de Sézary /
Lymphocytes activées < 10% = Allergie Leucémie prolymphocytaire T / Leucémie à
médicamenteuse (dont le DRESS Sd) / Virose lymphocytes granuleux (LGL-T et LGL-NK) /
banale saisonnière (ex. grippe) / Rubéole Lymphome T de l'adulte lié au virus HTLV-1
(Plasmocytes+++) / VHA / Dengue / Maladies
AI (ex. lupus) / GVH…
7. Myélémie
DEFINITION MYELEMIES AVEC POLYNUCLEOSE
Sans signification si < 2% et transitoire Sd myéloprolifératif → LMC (myélémie 20-50%) /
Exploration si > 2% et persistante Splénomégalie myéloide chronique (myélémie 5-10%
+ Erythroblastes 5-10%) / PV et TE (myélémie < 5%)
MYELEMIES SANS POLYNUCLEOSE / LMMC si associé à une monocytose > 5 G/L
diminution de l'espace médullaire disponible régénérations médullaires brutales → Hémorragie
pour les précurseurs granuleux aigue /Réparation d’une agranulocytose / post-
Métastases médullaires des cancers chimiothérapie lourde post greffe médullaire
Phase initiale de réparation d’une Infection aigue localiséé ou généralisée
agranulocytose (bactérienne+++) → Myélémie < 15% possibe
tuberculose médullaire Chez le nouveau né → Myélémie et érythroblastémie
discrète (+ fréquent chez le prématuré)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 47 sur 81
HEMATOLOGIE
LEUCOPENIE
1. Neutropénie
GENERALITES CENTRALE (MOELLE ANORMALE)
Agranulocytose → Primitive →
PNN < 0.3 G/L (origine médicamenteuse+++) Sévère+++ / Envisagé dans la petite enfance
Quand suspecter une agranulocytose ? Fièvre Permanente (congénitale) = Agranulocytose
élevée ± angine ulcéro-nécrotique ou congénitale de Kostman (sévère) / Sd de
ulcérations buccales ± infection sévère Schwachman (+ insuffisance pancréatique) / sd de
(Résistantes aux ATB) / 10% de décès Chediak-Higashi (+ albinisme) / Dysgénésie
Petite enfance → Petites fluctuations des PNN réticulaire (+ hypoplasie lymphoïde) /
fréquentes (post virale+++) Dyskératose congénitale (+ pigmentation
Race noire → Neutropénie modéré par excès de cutanée) / myélokathexis (PNN hyper
démargination fréquente segmentés et vacuolisés) / Glycogénose type 1b
Myélogramme si absence de cause évidente neutropénies cycliques = Episodes
d'agranulocytose récurrents (dure 2-10j)
PERIPHERIQUE (MOELLE RICHE) Secondaires →
Trouble de la répartition → Insuffisance rénale / Médicaments =
Hypersplénisme Immunologique Toxique
Surconsommation périphérique → Fréquent Rare
Infection = virales (HIV, VHA, VHB...) / Dose Indépendant Dépendant
parasitaires (toxoplasmose, paludisme…) / Début Brutal Après 1-2 sem de TT
Septicémies sévères à bacilles Gram négatif Ac dirigés contre le Toxicité directe sur les C
Patho
auto-Ac = LED / PAR / syndrome de Felty médoc souche CFU-GM
(PAR + splénomégalie + neutropénie)… Antalgique, AINS, Chimiothérapies,
Médoc
Allo-immunisation = Post-transfusionnelle /
Psychotrope, ATS… Phénothiazines…
Incompatibilité foeto-maternelle Hémopathies malignes (isolée puis
pancytopénie) et métastases médullaires
2. Autres
LYMPHOPENIE MONOCYTOPENIE
Destruction accrue → Hypercorticisme → Corticothérapie / Infections
Infection VIH = ↓ CD4 (peut être masqué par bactériennes sévères / Sd de Cushing
une ↑ CD8) Médicaments → Chimiothérapie / Radiothérapie
Médicaments = Chimiothérapie / Aplasie médullaire (pancytopénie+++)
Radiothérapie / Immunosuppresseurs Hémopathies malignes → Leucémie à
Maladies auto-immunes = LED Tricholeucocytes
Modif de la répartition → Monocytopénie AD et sporadique → Entraine
Infections virales une succeptibilité accrue aux infections (ex.
Insuffisance rénale mycobactéries) et aux myélodysplasie
Lymphomes
Hypersplénisme EOSINOPENIE
Brulures étendues Problème technique+++ → Déficit en Eosino
Mixte → Hypercorticisme (corticothérapie, peroxydase (Automates ; pas de conséquences
infections bactériennes sévères et Sd de Cushing) cliniques) / Limite du décompte microscopique (1
Très rare → Déficits immunitaires congénitaux / cellule minoritaire est sous estimée en cas
Dénutrition d’hyperleucocytose d’autres cellules)
Hypercorticisme → corticothérapie / Infections
BASOCYTOPENIE bactériennes sévères / Sd de Cushing
Très difficile à mettre en évidence en pratique du fait Hémodialyse
des faibles valeurs usuelles
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 48 sur 81
HEMATOLOGIE
THROMBOPENIES - THROMBOCYTOSES
4. Thrombocytose
Souvent plusieurs étiologies cumulées+++ Thrombocytes d’entrainement (< 800 G/L)
Absence de complications Si < 1000 G/L (au- → Accouchement prolongé / Stress chirurgical /
delà, thromboses veineuses possibles) Grands traumatismes / Rebond après
Carence en fer (< 800 G/L) thrombopénie ou hémorragies abondantes
Inflammation (400 – 1000 G/L) → Degré Suite d’une splénectomie → Peut atteindre
corrélé au niveau de l’inflammation 1500 G/L en qq j puis retour à la N en qq sem
Corticothérapies Sd myéloprolifératif → Thrombocytopénie
essentielle / LMC / PV / Splénomégalie myéloïde
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 49 sur 81
HEMATOLOGIE
LEUCEMIES AIGUES
1.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 50 sur 81
HEMATOLOGIE
ORIENTATION DIAGNOSTIQUE EN HEMOSTASE
1. Hémostase 1aire
ETIOLOGIES
Acquises (fréquentes) →
Médicaments = Aspirine et AINS (EPI ↑ + ADP N)
IRen Chronique et IHC (EPI + ADP ↑)
Constitutionnelles (rares) →
Sd de Bernard soulier = PFA ↑ / Thrombopénie /
PLQ géantes / GP1b anormale
Thrombasténie de Glanzmann = PFA ↑ / GP2b-3a
anormale
Maladie de May-Heglin = Thrombopénie sévère /
PLQ géantes / Corps de Döhle / Mutation MYH9
Sd des PLQ grises / Sd Aspirine like…
2. Coagulation
Causes d’allongement isolé du TCA
Si correction par le témoin (I Rosner < 12) Si non correction par le témoin (I Rosner > 15)
Congénitaux (rare) → Acquis (fréquent) →
F8 (Hémophilie A ou maladie de Willebrand) AC anti F8, 9, 11 ou 12 = Allo Ac (transfusion du
F9 (Hémophilie B) facteur chez sujet déficitaire) ou Auto Ac (durant
F11 (Maladie de Rosenthal) infections, tumeurs, adm de certains médocs…)
F12, Prékallicréine et kininogène de haut PM Syndrome des antiphospholipîdes
Acquis (fréquent) → Héparinothérapie
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 51 sur 81
HEMATOLOGIE
HEMOPHILIES A ET B
1. Généralités
DEFINITION TRANSMISSION
Affection hémorragique constitutionnelle liée à Récessif lié à l’X (garçons atteints ; filles
un déficit en F8 (→ type A) ou F9 (→ type B) conductrices)
80% de type A et 20% de type B Taux de mutation spontanée élevée (1/3 des cas)
Environ 5000 hémophiles en France. Nombreuses anomalies génétiques+++ (Anomalie
de l’intron 22 retrouvé dans 50% des types A)
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Formes sévères → Bilan d’hémostase →
Hémorragies spontanée+++ TCA allongé (TCA malade + témoin corrigé)
1ères manifestations hémorragiques à l’âge TS, TQ et TT normal.
de la marche (≈ 3 ans) Mesure du F8 et du F9+++ →
Hémarthrose = Fréquente / Touche surtout Dosage de l’activité coagulante du F8 et du
les grosses articulations+++ F9 via la méthode chronométrique
Hémorragies diverses = Ecchymose / Eliminer une maladie de Willebrand si F8 ↓
Epistaxis / Hématome / Hémorragie (vWF-Rco et vWF-Ag sont normaux).
digestive / Hématurie… Δ Un Sd inflammatoire ↑ le taux de F8 et
Formes modérées et atténuées (≈ 6 ans) → peut masquer une hémophilie A mineure.
Hémorragies provoquées+++ Interprétation →
Recherche d’ATCD familiaux → Si < 1% = Hémophilie sévère
Réalisation d’un arbre généalogique. Entre 1 et 5% = Hémophilie modérée
Accidents hémorragiques chez les hommes Entre 6 et 50% = Hémophilie atténuée.
du coté maternels.
3. Traitement
TRAITEMENT CURATIF DEPISTAGE
Si hémarthrose → Immobilisation du genou par Dépistage des conductrices →
attelle et glace à titre antalgique. Réalisation d’un arbre généalogique.
TRT substitutif (chirurgie ou traumatisme) → Dosages du F8 ou F9
Perf IV du facteur déficient Diagnostic prénatal chez une conductrice →
Alternative (type A modérée et atténuée) → Etude du sexe de l’enfant à partir de 10 SA
DDAVP Si le fœtus est un garçon dosage des F8-9 (à
Poso → La perf d’1 UI/kg ↑ F8 de 2% (T1/2 = partir de 18 SA) ou analyse directe si le gène
8h ; 3x/j) ou le F9 de 1% (T1/2 = 12h ; 2x/j) / est identifié chez la mère (a partir de 14 SA).
La poso est fonction de l’indication.
Complications liées au TRT substitutif → PRISE EN CHARGE PERI –OPERATOIRE
30% des types A et 3% des types B Qq jours avant → Vérifier taux de F8-9 et
développent un Ac anti facteur perfusé. présence d’inhibiteurs
Recherche régulière de cet inhibiteur chez 1h avant l’induction → perf de 50 à 60 UI/Kg
les hémophiles substitués (titrage si +) de F8 ou F9 (but = TCA N et F8-9 > 80%)
Si [inhib] < 5 UB/ml = ↑ les doses Si chirurgie longue → perf continue de F8-9 (10
Si [inhib] > 5 UB/ml = NOVOSEVEN (rF7a). UI/Kg/h)
Post opératoire →
TRAITEMENT PREVENTIF
Chir mineure = Maintenir F8-9 > 50% pdt 4j
Prise en charge par un centre spécialisée puis > 20% pdt 2j (Δ risque hémorragique à
Carte d’hémophile (TRT, centre de suivi…). la chute d’escarres)
Eviter AINS, salicylés, inj IM et sports violents. Chir majeure = Maintenir F8-9 > 80% pdt 4j
Auto-injection IV du facteur déficient toutes les puis > 40% jusqu’à cicatrisation complète
48h (type A) ou 72h (type B)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 52 sur 81
HEMATOLOGIE
MALADIE DE WILLEBRAND
1. Généralités
DEFINITION TRANSMISSION
Affection hémorragique constitutionnelle liée à AD pour les types 1, 2A, 2B et 2M.
une anomalie qualitative ou quantitative en vWF. AR pour les types 3 et 2N.
Touche 1% de la pop mondiale. Les hommes et les femmes sont atteints.
vWF transporte le F8 et permet fixation des 70% de type 1 / 25% de type 2 / 5% de type 3.
plaquettes au sous endothélium (par GP1b-9)
2. Diagnostic
CLASSIFICATION DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Type 1 → Déficit quantitatif partiel en vWF Test de dépistage →
Type 3 → Déficit quantitatif total en vWF TS et PFA-100 ↑ (N pour le type 2N)
Type 2 → Anomalies qualitatives de vWF Plaquettes N (↓ pour le type 2B).
2N = Défaut de liaison du vWF au F8. TCA ↑ (↑↑↑ si type 3).
2A et 2M = Défaut de liaison du vWF au Tests spécifiques → Activité cofacteur de la
GP1b (absence des multimères pour 2A). ristocétine du vWF (par agrégométrie) / Dosage
2B = affinité élevée du vWF pour la GP1b. de vWF (par ELISA) / Dosage de l’activité
coagulante du F8.
SIGNES CLINIQUES Type 1 Type 3 Type 2
Formes sévères → Le type 3 induit des taux de vWF-Ag ↓ < 1% N ou ↓
F8 < 5% (clinique semblable à une hémophilie A vWF-Rco ↓ < 1% ↓↓
sévère+++). F8 ↓ < 5% N ou ↓
Formes modérées → Hémorragies provoquées+++ Δ Le vWF est ↓ pour le groupe O.
(ecchymose pour les traumatismes mineurs,
Tests spécialisés → Agrégation plaquettaire
saignement prolongé si coupures…).
induite par la ristocétine / Profil multimérique
du vWF / Etude de la liaison directe de vWF au
F8 / Etude de la liaison directe du vWF au GP1b.
3. Traitement
TRAITEMENT PAR DDAVP (= DESMOPRESSINE) TRAITEMENT SUBSTITUTIF
Analogue synthétique de la vasopressine Utilisé pour les chirurgies lourdes, le type 3 et
agissant en faisant libérer le contenu des les mauvais répondeurs à la DDAVP.
cellules endothéliales (vWF et F8) Concentré plasmatique de vWF en IV lente (+
Voie IV ou spray nasal F8 si taux de F8 < 40%).
Indiqué pour les types 1 et 2A (CI si type 2B et 1 UI/kg de vWF induit une ↑ de 2% de vWF-
inefficace si type 3). Rco
Utilisé pour les petites interventions PRISE EN CHARGE PERI –OPERATOIRE
chirurgicales (ex. extraction dentaire) ou lors
d’accident hémorragique. Dépend du type, de la réponse au DDAVP et
de la clinique (en général DDAVP si type 1,
test préalable 1 sem avant (pour voir si le patient
est répondeur ou non à l’effet du DDAVP). vwF si type 2, vwF et F8 si type 3)
EI = Intoxication par l’eau (imposer une Qq jours avant → Vérifier taux de F8 et vwF -
restriction hydrique de 750 ml/j). Rco et présence d’inhibiteurs (type 3)
Chirurgie urgente → 1h avant l’induction,
TRAITEMENT PREVENTIF Perf de 60 UI/Kg de F8 spécial Willebrand
Dépistage familial et possibilité de diagnostic Chirurgie programmée → 12h et 1h avant
prénatal. l’induction, Perf de 60 UI/Kg de vwF
Carte de Maladie de Willebrand Objectif → Chir mineure = vwF Rco > 30%
Eviter AINS, salicylés, inj IM et sports violents. jusqu’à la chute d’escarre / Chir majeure = vwF
Rco > 50% jusqu’à la cicatrisation complète
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 53 sur 81
HEMATOLOGIE
AUTRES TROUBLES DE L’HEMOSTASE
2. Pathos hépatiques
HYPOVITAMINOSE K INSUFFISANCE HEPATIQUE
↑ TQ (± TCA) Presque tous le facteurs sont synthétisés par le
↓ F vit K dépendants (7 puis 2, 9, 10, PC et PS) fois (Degré des anomalies % au degré de l’IHC)
Etiologies → ↑ TQ et TCA
Carences d’apport (ATB, alimentation ↓ F vit K dépendants (7 puis 2, 9, 10, PC et PS)
parentérale, allaitement maternel…) qui peut être du à la cholestase ou l’IHC
Malabsorption (Diarrhée chronique, maladie ↓ Fibri et AT3 + ↓ F5 (signe de gravité)
cœliaque, cholestase et IHC débutante…) ↑ fréquente du F8 (du à l’inflammation)
Médocs (AVK, anti-épileptique et Rifampicine) ↑ TT et TR (du à ↑ IgG et/ou ↓ Alb) si cirrhose
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 54 sur 81
3. Sd de défibrination
CIVD FIBRINOGENOLYSE PRIMITIVE
Patho → Activation anormale de la coagulation Patho → Activation anormale du système
et transformation du Fg en fibrine perturbant la fibrinolytique et digestion du Fg (via plasmine)
microcirculation (défaillance multi viscérale) et Etio → Cirrhose hépatique / Chirurgie
conso de PLQ et F. Coag (Sd hémorragique) hépatique, prostatique ou pulmonaire /
Etio → Complications Obstétricales
Médicale (Cancer et leucémie, choc septique, Clinik → Saignement en nappe du champ
hémolyse intra-vasculaire) opératoire très caractéristique
Complications Obstétricales TT substitutif → Antifibrinolytique
Chirurgie lourde ou polytraumatisme CIVD FgLYSE
Clinik → ↑ TQ, TCA et TT
Hémorragies (F. aigues+++) = Pétéchies, PLQ ↓ N
ecchymoses, hématomes, saignements si
Fg ↓ ↓↓
piqure ou ponction…
F5 ↓ ↓
Thromboses (F. chroniques+++) = Défaillance
multi viscérale (rein, poumon, cœur…) Complexes
+ -
solubles
Utilisation de l’algorithme de l’ISTH
D-dimères
(Sensibilité = 91% / Spécificité = 97%) ++ N ou ±
(Agglutination)
TT substitutif (PPSB CI) → PLQ si < 50 G/L ; Temps lyse
PFC si F < 35-50% ; Fg si < 1 g/L ; Héparine à N ou ± ↑
euglobulines
faible dose dans certaines situations
Répéter dosage toutes les 4 à 6h
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 55 sur 81
ANTICOAGULANTS
AVK HEPARINES
HNF = Héparinate de Na (IV), Héparinate de Ca (SC)
HBPM = Dalteparine Na FRAGMINE, Enoxaparine Na LOVENOX, Tinzaparine Na
Dérivés coumariniques = Warfarine COUMADINE, Acénocoumarol SINTROM (VO)
INNOHEP, Nadroparine Na FRAXIPARINE, Danaparoïde ORGARAN (SC)
Dérivés de l’indanedione = Fluindione PREVISCAN (VO)
Pentasaccharide = Fondaparinux ARIXTRA (SC)
Hirudines recombinantes = Désirudine (SC → préventif), lépirudine (IV → curatif)
Anticoagulants d’action différée (≈ 2j) ↓ la gammacarboxylation hépatique des HNF = Polysaccharide sulfaté de MM ≈ 15 kD / HBPM = Idem avec MM < 8 kD /
facteurs de coagulation Vit K dépendants (2, 7, 9, 10, PC et PS) par inhibition Fondaparinux = Pentasaccharide de synthèse (ou se fixe l’AT3) de MM = 1,7 kD
PD compétitive de VKOR (Vit K oxydoréductase) L’héparine active AT3 → ↓ F2a et F10a équilibrée pour HNF (>5,4 kD) ; ↓ F10a 5
Variabilité interindividuelle (polymorphisme génétique de VKOR et CYP2C9) à fois + forte que F2a pour HBPM (> 5,4 kD) ; ↓ sélectif de F10a pour Fondaparinux
l’origine d’une Sensibilité accrue aux AVK. (< 5,4 kD) / ↓ sélectif de F2A pour hirudines
T1/2=8h pour acénocoumarol (2/j), 30h pour fluindione et 40h pour Warfarine (1/j) perf continue pour HNF IV / 2 ou 3 inj/j pour HNF SC / 1x/j pour les autres
PK Dérivés coumariniques métabolisé par CYP2C9 (Phénylbutazone et Miconazole CI T1/2 dose dépendant pour HNF, 4h pour HBPM et 15h pour Fondaparinux
car risque hémorragique / Millepertuis CI car risque de thrombose) Elimination urinaire (HBPM et Fondaparinux CI siIRenS (Cl creat < 30 ml/min))
Ind Prévention 1aire et 2aire de la maladie thrombo-embolique TRT préventif et curatif de la maladie thrombo-embolique / Hémodialyse / IDM
EI Manifestations hémorragiques de gravité diverse (mineures = gingivorragies et épistaxis ; majeures = Hématurie, rectorragie…)
Proscrire l’automédication (Aspirine et AINS qui ↑ risque hémorragique).
Antidote → Sulfate de Protamine (surtout efficace pour HNF)
Surveillance bio → (INR entre 2 et 3 pour la prévention de Surveillance HBPM et Fondaparinux → Fonction rénale (créat et urée)
la maladie thrombo-embolique, entre 3 et 4 si prothèse valvulaire mécanique) Surveillance du TRT préventif → Plaquettes (2x/sem pdt 1 mois puis 1x/sem)
INR trop bas → risque de thrombose / INR trop élevée → risque d’hémorragie Surveillance du TRT curatif → Aucune surveillance pour Fondaparinux
Si accident mineur (gingivorragies ou épistaxis) → Interrompre le TRT 24h et le HNF HBPM
Qui ? Tous IRen et > 75 ans
reprendre à doses moindres
Fréquence quotidien 1x/sem
Si manifestations hémorragiques + graves (hématurie, rectorragie) → Arrêt AVK
Quand Indifférent si IV continue
+ VitK1 (5 à 10 mg) ou PPSB et surveillance de l’INR le lendemain 4h après inj
prélever ? mi-chemin entre 2 inj si SC
Intervention chirurgicale → Arrêt de l’AVK 3j avant et remplacement par héparine Activité anti 10a = 0,3 à 0,7 UI/ml Activité anti 10a = ≠ pour chaque HBPM
PE Test
dès que INR < 2, AVK est repris en post opératoire / Les extractions dentaires TCA entre 2 et 3 (souvent entre à.5 et 1 UI/ml)
peuvent être conduite sans modif de TRT en utilisant si besoin des bains de bouche Plaquettes 2x/sem pdt 4 sem puis 1x/sem
avec un médoc antifibrinolytique (ex. EXACYL) Relais héparine-AVK = AVK introduit 3j après le début de l’héparine (1 cp/j ; demi
Conseils → dose si sujet > 75 ans) → Contrôle à J2 (modifier la dose par demi cp) puis tous les
Reprendre INR tous les 48h si modif de TRT ou patho aigue (ex. infections) 2j jusqu’à stabilisation à 2 contrôles successifs dans la zone thérapeutique (arrêt de
Proscrire l’automédication (en particulier Aspirine, AINS et millepertuis) l’héparine) → puis contrôle 1x/mois
L’apport alimentaire important en vit K (ex. choux) est à éviter TIH pour HBPM et Fondaparinux →
ATB (détruit flore intestinale qui produit 50% de la vitK = risque hémorragique) Type 1 (avant J5, non immune, modéré et spontanément résolutive)
Lévothyroxine (↑ métabolisme des facteurs de la coagulation) Type 2 (J6 à J25, Ac anti complexe F4P-héparine activant les plaquettes →
Huile de paraffine (inhib abs vit K) thrombose artérielle et veineuse fréquente, arrêt immédiat de l’héparine et
relais par danaparoïde ou hirudine puis par AVK) pour HNF et HB
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 56 sur 81
HEMATOLOGIE
THROMBOPHILIE ET MTEV
2. THROMBOPHILIE
ARGUMENTS EN FAVEUR DEFICITS CONGENITAUX % POP % MTEV Risque
D’UNE THROMBOPHILIE Déficit RR Déficit AT 0.02 1-4 Elevé
Jeune âge PC + PS Déficit PC 0.3 2-8 Moyen
Caractère spontanée > 100
(aa) Déficit PS ? 2-8 Moyen
Siège inhabituel
Thrombose récidivante FV Leiden F5 Leiden 5 10-20 Moyen (aa)
50-80
(aa) Faible (Aa)
ATCD familiaux
Nécrose cutanée à FV Leiden F2 G20210A 2-3 8-9 Moyen (aa)
l’introduction des AVK (Aa) + n 10-40 Faible (Aa)
ou thrombose néonatale AT (aa)
(déficit en PC+++) AC lupique 8-10 DEFICITS ACQUIS
Association thrombose + PC + PS AT Prot C Prot S
perte fœtales (Aa) ↓ vit K (IHC) N (↓) ↓ ↓
5-10
FV Leiden Grossesse ↓ ↓ ↓
QUAND REALISER LE BILAN
(Aa) Oestroprogestatif ↓ ↓
D’HEMOSATSE ?
A distance de l’épisode FVIII > Héparine ↓
5-6
Pas d’anticoagulants 150% AVK ↓ ↓
Pas de grossesse FII CIVD ↓ ↓ ↓
Pas d’oestroprogestatif G20210A 3-5 Sd néphrotique ↓ ↓
Dosage de l’activité + Ag (Aa)
LED ↓
(Génotype facultatif)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 57 sur 81
IMMUNOLOGIE
MALADIES AUTO-IMMUNES
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 58 sur 81
INFECTIOLOGIE
INFECTIONS URINAIRES
3. Généralités
SIMPLE OU COMPLIQUEE ? ETOLOGIES
Facteurs de risques de complications → Groupe 1 (Pathos+++) → E coli (> 80%) et Staph
Uropathie pré existante (lithiase, tumeur…) saprophyticus (femme jeune+++)
Co morbidités (Insuffisance rénale, Groupe 2 (+ courant si nosocomiale) →
immunodépression, diabète…) Entérobactérie (Proteus, Klebsielle…) / Staph
Situations physiologiques particulières aureus / Pseudomonas aeruginosa /
(Homme, Grossesse…) Enterocoques
Infections urinaires simples → Cystite et Groupe 3 (patho si bactériurie élevée +
pyélonéphrite sans FDR de complications signes clinques) → Strepto A et B / SCN (autres
Infections urinaires compliquées → que saprophyticus) / Candida spp…
Cystite et pyélonéphrite avec ≥ 1 FDR de Groupe 4 (Contaminant+++) → flore urétrale ou
complications vaginale (Lactobacillus, strepto α-hem ou
Prostatite (la cystite de l’homme est à corynébactéries ± associé aux cellules
considérer et traiter comme une prostatite) épithéliales)
4. Clinique
CYSTITE PROSTATITE PYELONEPHRITE
Signes cliniques → Brulures Signes cliniques → Signes de Signes cliniques → Signes de
mictionnelles / Dysurie / cystite / Fièvre élevée / cystite / Fièvre élevée /
pollakiurie / urine trouble / Prostate volumineuse au Douleurs lombaires
douleurs hypogastriques toucher rectal Complications → Sepsis
vagues. Complications → Sepsis sévère - choc septique /
Chronicité → Cystite sévère - choc septique / Pyélonéphrite chronique ±
récidivante si au - 4 cas/an Rétention aigue d’urines insuffisance rénale Chronique
5. Diagnostic biologique
Pathologies Examens
Cystite aigue simple BU
Cystite aigue compliquée
Dépistage femme enceinte (à partir de M4) BU ± Direct, ECBU et Antibiogramme (si BU +)
Fièvre isolé chez le NN ou < 3 ans
Avant une greffe rénale
Direct, ECBU et Antibiogramme
Cystite récidivante
Pyélonéphrite simple
BU, ECBU, Antibiogramme et Echographie des voies urinaires (+ bilan du
Pyélonéphrite compliquée
retentissement fœtal en cas de pyélonéphrite aigue gravidique)
Prostatite aigue
PRELEVEMENT
Cas général → Recueil dans un flacon stérile des urines du 2nd jet (après la toilette et avant toute antibiothérapie).
Patient sondé → Ponction sur site spécifique du dispositif (après désinfection) ou ponction sus pubienne.
Nourrissons → Utilisation d’un collecteur d’urine
Transport rapide au labo pour éviter pullulation bactérienne (conservation 2h à T° ambiante ou 24h à 4°).
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 59 sur 81
EXAMEN MACROSCOPIQUE
Limpide → Urine normale
Mousse persistante → Protéinurie (Atteinte glomérulaire)
Brun → Bilirubinurie (Cholestase et hépatite)
Rouge → Hémoglobinurie (Hemolyse), myoglobine (rhabdomyolyse), Sang (menstruation ou lithiase), Rifampicine…
Trouble → Infection+++ ou cristaux
Blanchâtre → Chylurie (filariose+++) ou cristaux
EXAMEN CYTOLOGIQUE
Numération en cellule de Malassez ou kova slide → Recherche d’une leucocyturie et/ou d’une hématurie
Situation Caractéristiques
Normal GB et BR ≈0 / Qq cellules épithéliales et cylindres hyalins / Spermatozoides
Infection Leucocytes (en partie en agrégats) ± cylindre leucocytaire en cas de pyélonéphrite / Peu de GR
Sd néphrotique GR et GB ≈ 0 / Gouttelettes de matières grasses
Sd néphrétique Beaucoup de GR dysmorphique + cylindre érythrocytaire
Nécrose tubulaire aigue Cylindres granuleux / Cylindre de cellules rénales
Microhématurie GR normaux
Δ Myoglobinurie ou hemoglobinurie = Bandelette + pour Hb et absence de GB à l’ECU
Cellules épithéliales pavimenteuse → desquamation physiologique des voies urinaires basse (±) ou
contamination vaginale (+++)
Cellules rénales → Oriente vers une néphropathie tubulaire aigue si +++
Cristaux → Généralement sans signification clinique+++ (sauf si quantité importante)
Cristaux pH Principales interprétation
Urates amorphes et cristaux 5 - 5,5 Goutte et malade sous chimiothérapie
Oxalate de Ca 6-7 IRen chronique et intoxication par l’éthylène glycol
Phosphate amorphe et cristaux Alcaline Infection
Cholestérol / Chylurie (filariose+++)
Iatrogène <6 Sulfamides et Ampicilines essentiellement
EXAMEN BACTERIOLOGIQUE
Examen direct après coloration de Gram →
Oriente vers une Infection (germe ± PNN ou levure)
Contamination (beaucoup de cellules épithéliales ± Lactobacilles)
Mise en culture →
Ensemencement sur gélose ordinaire ± gélose chromogène (si présence de germe au Gram) ou Sabouraud
(si présence de levure au Gram)
Utilisation d’une oese calibrée à 10 μL afin d’avoir une estimation semi quantitative
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 60 sur 81
INTERPRETATION
Leucocyturie →
Seuil pathologique > 104 par ml
Faux – si neutropénie ou nourrisson
faux + si patient sondé, vessie neurologique ou contamination par leuco vaginaux
Seuil pathologique de bactériurie →
> 103 UFC par ml (+ signes cliniques et/ou leucocyturie > 104) pour les cystites aigues à bactérie du groupe 1
> 105 UFC par ml pour les cystites aigues à autres bactéries
> 104 UFC par ml pour les pyélonéphrites et les prostatites
Δ Attention aux patients sous antibiotiques (infection décapitée avec signes cliniques, direct + et culture -)
DIVERS
Echographie → Recherche d’une dilatation des voies urinaires (témoin de la présence d’un obstacle).
Dosage des β-HCG au moindre doute sur une grossesse.
6. Traitement
PROPHYLAXIE CAS PARTICULIERS
RHD → Boire au moins 1,5 litre d’eau par jour / Grossesse → La bactériurie asymptomatique
Ne pas se retenir d’uriner / Miction fréquente / sera traitée après obtention de l’antibiogramme
Eviter de porter des sous vêtements trop serrés
(car risque d’accouchement prématuré) / FQ CI
/ Apprendre aux jeunes filles comment s’essuyer
d’avant en arrière. chez la femme enceinte.
Cystite récidivante → Cystite récidivante → Auto déclenchement du
Liée à des relations sexuelles = prévention par TT par la patiente en fonction de la BU
miction post-coïtale (antibioprophylaxie Prostatite et pyélonéphrite → Hospitalisation
post-coïtale en cas d’échec) en urgence / Antalgique-antipyrétique /
Sans lien avec des relations sexuelles = Contrôle de la guérison par un ECBU 2j et 4 sem
Antibioprophylaxie si cystite invalidante. après la fin du traitement.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 61 sur 81
INFECTIOLOGIE
INFECTIONS DU SNC
1. Généralités
VUE D’ENSEMBLE FACTEURS DE RISQUE
Définition → Généraux →
Méningite = Inflammation des méninges. ATCD de méningite
Méningo-encéphalite = Méningite associée à Immunodépression (VIH, corticothérapie…)
une atteinte de l’encéphale. Spécifiques →
Abcès cérébral = Suppuration intracérébrale Pneumocoque = Traumatisme crânien et
Il existe 3 types de contamination du LCR → Infection ORL
Par voie hématogène (le plus fréquent+++) Haemophilus influenzae = Infection ORL.
A partir de cavité ORL (ex. Pneumocoque) Méningocoque = Séjour en zone d’endémie.
A partir d’un traumatisme ou d’un acte Tuberculose = Séjour en zone d’endémie.
chirurgical. Listéria monocytogenes = Grossesse.
Fréquences des différents agents causals → SGB et E coli =
Méningite virale+++ (généralement bénin), Accouchement avant la 37ème semaine
Méningite bactérienne (souvent grave). Rupture prématurée des membranes.
Méningite fongique (exceptionnelle) + infection urinaire pour E coli
Abcès cérébraux (rare) VIH = Rapport sexuel non protégé.
ETIOLOGIES VIRALES
Méningites Méningo-encéphalites
Entérovirus (le plus fréquent) → Echovirus ; HSV (le plus fréquent) → HSV 1 pour les adultes+++ ; HSV 2
Coxsackie virus… pour les nourrissons+++.
Virus des oreillons Virus de la rougeole
Autres → Primo-infection du VIH, CMV, VZV…
ETIOLOGIES BACTERIENNES
MENINGITES - ENCEPHALITES
ABCES
Nouveau-né Enfant Adulte
Mono microbien+++ Poly microbien+++
Anaérobies (par contigüité)
Streptocoque B Méningocoque Méningocoque
Pneumocoque (post op)
E. coli (K1) Pneumocoque Pneumocoque
« Tout est possible » par métastase
Listeria Haemophilus influenzae Listeria
2. Clinique
SIGNES GENERAUX SIGNES SPECIFIQUES A 1 ETIOLOGIE
Apparition brutale des symptômes Méningocoque → Purpura pétéchial ou
Syndrome infectieux → Fièvre élevée ; Frissons ecchymotique.
Syndrome méningé → Céphalées violentes ; HSV → Signes de localisation temporale
Vomissements ; Photophobie ; Raideur de la (hallucinations auditives et visuelles).
nuque ; Signes de Kernig et Brudzinski (rare Echovirus ou coxsackie virus → Exanthème
mais très spécifique). Virus de la polyomyélite → Paralysie
Syndrome neurologique (en cas d’encéphalite Virus des oreillons → Paroditite
associée) → Troubles de la conscience (ex. Listéria monocytogenes → Rhombencéphalite
coma) / Convulsions généralisés ou localisées. (atteinte du tronc cérébral pouvant entrainer
Abcès cérébral → Sd infectieux modéré + HTIC paralysie faciale, troubles occulomoteurs…).
(céphalée, vomissements et œdème papillaire) ± Cryptocoque → Parfois atteinte disséminé
coma, déficit focalisé ou épilepsie. (pulmonaire, urinaire et cutanée).
La clinique peut être moins évocatrice chez le Toxoplasmose → Peut être associée à une
sujet âgé et le nourrisson (ex. raideur de la choriorétinite.
nuque remplacé par une hypotonie).
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 62 sur 81
3. Diagnostic biologique
GENERALITES
Hémoculture systématique (cf fiche « septicémie –endocardite »)
NFS → Lymphopénie (oriente vers une infection viral) ou ↑ des PNN (oriente vers une infection bactérienne).
Glycémie → Utilisée pour interpréter la valeur de la glycorachie (N = 2/3 glycémie)
Bilan inflammatoire → VS, CRP et PCT élevée en faveur d’une infection bactérienne.
Hb et pigments biliaires dans le LCR → Présence d’Hb (en faveur d’une contamination par du sang lors du
prélèvement) / Présence de pigments biliaires en faveur d’une hémorragie méningée.
Lactates dans le LCR → Méningite bactérienne très probable si > 3,7 mmol/L
Autres → Scanner cérébral en cas de signes neurologiques (permet de différencier méningite ± encéphalite avec
abcès, empyème et autres diagnostics [ex. AVC]) / Culture d’une biopsie cutanée en cas de purpura / Electro-
encéphalogramme en cas de suspicion d’encéphalite herpétique (tracé caractéristique +++)
DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
Ponction lombaire (voire sous occipital ou ventriculaire) en cas de méningite – encéphalite →
Avant toute antibiothérapie
CI en cas d’HTIC, syndrome hémorragique ou tuberculose vertébrale
Le malade est assis penché en avant, ponction entre les espaces intervertébraux L4-L5 ou L5-S1.
Prélèvement de 5 ml dans 3 tubes stériles (1 = Biochimie / 2 = Bactériologie / 3 = cyto)
Ponction de l’abcès en cas d’abcès cérébral
Examen macroscopique →
LCR trouble (Oriente vers une bactérie pyogène) ou clair (Oriente vers les autres étiologies)
LCR sanglant = Pb lors du prélèvement (3ème tube plus clair que le 1er ; aspect clair après centrifugation) ou
Hémorragie méningée (3 tubes hémorragiques ; aspect xanthochromique après centrifugation)
Examen biochimique →
Protéinorachie = Augmenté en cas d’infection ou autres (compression médullaire, SEP, cellules anormales)
Dosage du glucose = Augmenté si hyperglycémie / Diminué si infection, hypoglycémie ou cellules anormales
Dosage du Cl = Utile en cas de suspicion de méningite tuberculeuse+++
Examen microscopique →
Numération en cellule de Malassez = Recherche d’une Hyper Cellularité (N < 5/mm3)
Formule leucocytaire sur cytospin coloré au MGG = Prédominance de PNN (en faveur d’une bactérie pyogène ou
d’un abcès) ou de lymphocytes (autres étiologies) / Présence de cellules anormales (Leucémie, métastase)
Recherche du germe =
Coloration de gram (→ bactéries) / Encre de chine (→ cryptocoque) / Ziehl-Nielsen (→ tuberculose)
Pas de germes à l’examen direct en faveur d’une infection virale+++.
Mise en culture → Ensemencement sur gélose au sang et gélose chocolat (permet la MEE de la plupart des
bactéries) ± Sabouraud (si cryptocoque à l’examen direct) ou Lowenstein-Jensen (si suspicion de tuberculose).
Divers →
Dosage de l’INFα et PCR pour la recherche de HSV.
Recherche d’Ag dans le LCR pour E. coli K1, méningocoque, Pneumocoque, cryptocoque…
PCR pour la recherche de Mycobactérium tuberculosis
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 63 sur 81
4. Traitement
MESURES GENERALES MESURES SPECIFIQUES
Hospitalisation en urgence Méningites bactériennes récurrentes →
Isolement respiratoire (port d’un masque) dans Recherche d’un terrain génétique favorisant
l’hypothèse d’une méningite à méningocoque. Méningite à méningocoque →
Traitement symptomatique → Chimioprophylaxie (ex. Rifampicine) ±
Antipyrétique (en cas de fièvre mal vaccination (si sérogroupe A ou C) pour les
supportée ou de crise convulsive) sujets contacts.
Antalgiques, antiémétiques… Déclaration obligatoire à la DDASS
Corticothérapie → Méningite à Listéria monocytogenes →
Indiqué en cas de diagnostic présumé de Enquête alimentaire
méningite bactérienne. Déclaration obligatoire à la DDASS
CI en cas d’immunodépression. Méningite à pneumocoque → Recherche d’une
Bénéfice sur la mortalité et les séquelles+++ brèche ostéo-durale (vaccination anti-
Dexaméthasone IV pendant 4j (à débuter pneumococcique recommandé en cas de brèche).
avant ou en même temps que l’ATB).
ETIOLOGIES VIRALES
Encéphalite herpétique → Aciclovir IV pendant 3 semaines
VIH →Trithérapie comportant au moins 1 antirétroviral diffusant dans le LCR (ex. Zidovudine).
ETIOLOGIES BACTERIENNES
Traitement probabiliste puis adaptation du traitement en fonction du germe identifiée et de
l’antibiogramme.
Traitement probabiliste →
Bactérie Antibiotiques Durée
Méningocoque
7j
Haemophilus influenzae
Pneumocoque C3G IV (Céfotaxime ou Ceftriaxone) 14j
Streptocoque B
Escherichia coli 21j (aminoside pendant 7j)
Aminopénicilline (Amoxicilline) +
Listéria monocytogenes
Aminoside (gentamycine) IV
MEMO
Méningites bactériennes du nouveau né → SGB, E. coli et L. monocytogenes « SEL »
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 64 sur 81
INFECTIOLOGIE
INFECTIONS ORL ET BRONCHO-PULMONAIRES
1. Rhinopharyngite
GENERALITES SIGNES CLINIQUES TRAITEMENT
Fréquent chez les enfants en Incubation → 48 à 72h Symptomatique →
automne et en Hiver. Symptomes → Fièvre Antalgique-antipyrétique (ex.
Etiologies → Origine modérée ± douleur pharyngé, Paracétamol)
virale+++ (ex. Rhinovirus). rhinorrhée, éternuements, Se moucher ± lavage des fosses
Complication → obstruction nasale nasales au sérum physio
Surinfection bactérienne Evolution → Guérison Vasoconstricteur par voie
(sinusite, OMA…) spontanée en 1 sem e nasale (à partir de 12 ans)
2. Angine
ANGINES ERYTHEMATEUSES ET ERYTHEMATO-PULTACEES
Représente 90% des angines en France
Pas de corrélation clinique - agent en cause.
Angine streptococcique Angine virale (ex. Rhinovirus)
Fréquence 20% 80%
Fièvre Début brutal (avec valeur élevée) Début progressif
Odynophagie Importante Modérée
Amygdale Volume augmentée, rouge vif ± enduit blanchâtre
Autres Adénopathies satellites douloureuses Rhinorrhée, conjonctivite, toux…
Diagnostic étiologique→
Si < 3ans = Etiologie virale+++
Si > 3 ans = Faire un TDR (Mise sous ATB si TDR + ou FDR de RAA)
Angine récidivante (> 3 angines dans un même hiver) → Prélèvement bactériologique éventuel (Staphylococcus
aureus et Haemophilus influenzae+++) / Amygdalectomie dans certains cas.
Complications des angines streptococciques (rare mais grave) →
Générales = Rhumatisme articulaire aigue (RAA), Glomérulonéphrite aigue et Erythème noueux
Toxiniques = Scarlatine et choc toxique streptococcique
Locales = Phlegmon péri-amygdalien et abcès rétropharyngé
AUTRES ANGINES
Angine pseudomembraneuse Angine vésiculeuse Angine ulcéro-nécrotique
Mononucléose infectieuse Toujours d’origine virale Angine de Vincent du à une
association fuso-spirillaire (adulte
(Adolescent et adulte jeune+++) Primo-infection herpétique jeune avec mauvaise hygiène
Diphtérie (Retour d’une zone (Enfant < 7 ans+++) bucco-dentaire+++)
d’endémie [europe de l’est+++] en Herpangine due au Coxsackie Chancre syphilitique (Notion de
l’absence de vaccination). virus type A) rapports sexuels oraux+++)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 65 sur 81
3. Sinusite
GENERALITES
Définition → Infection de la muqueuse d’une des cavités para nasales / Complication bactérienne d’une infection
virale des voies aériennes supérieures le plus souvent / Sinusite chronique favorisée par des infections répétées, la
pollution et le tabagisme (Pseudomonas aeruginosa est l’étiologie la plus fréquemment en cause).
Complications (rares mais grave) → Cellulite orbitaire / Névrite optique / Méningite et abcès cérébral
Sinusite maxillaire+++ Sinusite frontale Ethmoïdite
Epidémio Survient chez l’enfant > 3 ans et l’adulte Survient chez le petit enfant
Haemophilus influenzae
Etiologies Haemophilus influenzae / Pneumocoque /Branhamella catarrhalis
Staphylococcus aureus
Fièvre modérée Fièvre élevée
Rhinorrhée purulente et Rhinorrhée purulente Rhinorrhée purulente
Signes
cliniques
obstruction nasale Douleur sus-orbitaire unilatérale Œdème inflammatoire et douloureux
Douleurs infra-orbitaire et irradiant vers le crâne de l’angle interne de l’œil
unilatérale et pulsatile Céphalées rétro-orbitaire.
SIGNES CLINIQUES
Symptomes typiques → Fébricule, otalgie pulsatile et tympan bombé et rouge à l’examen otoscopique
Formes évolués → On peur observer une hypoacousie ou un écoulement de pus par perforation spontanée.
Forte corrélation clinique – agent en cause → Pneumocoque si otalgies intense et de fièvre élevée / Haemophillus
influenzae si conjonctivite purulente associée / Infection virale si rhinorhée et de toux associés.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 66 sur 81
5. Bronchite aigue
GENERALITES
Définition → Infection de l’épithélium qui tapisse les bronches / Généralement bénin chez le sujet jeune (guérison
spontanée en 10j) / Sujet âgé ou atteint de pathologies respiratoires chroniques = Evolution plus sévère chez le
sujets âgée ou avec pathologies respiratoires chroniques (Pneumonie ou surinfection bactérienne)
Etiologies →
Virale dans 90% des cas (Entérovirus chez l’enfant+++ ; Rhinovirus ou virus de la grippe chez l’adulte+++)
bactérienne (Mycoplasma pneumoniae et chlamydia pneumoniae+++).
SIGNES CLINIQUES
Symptomes typiques → Toux (sèche puis expectoration parfois purulente) ± fièvre et Brûlures thoraciques lors de
la toux / Râles secs ou humides à l’auscultation
En cas d’origine virale → On observera également rhinopharyngite, céphalée, courbatures…
6. Bronchite chronique
GENERALITES
Définition → Bronchite chronique si toux avec expectorations pendant 3 mois par an depuis au moins 2 ans /
Provoque hypersécrétion de mucus, insuffisance mucociliaire et destruction de l’épithélium cilié.
Etiologies → Tabagisme (90% des cas) ou pollution.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 67 sur 81
7. Pneumonie
GENERALITES
Définition → Infection des poumons avec atteinte parenchymateuse
Etiologies → Bactérien dans 60% des cas
Complications → Dissémination septique du germe ou insuffisance respiratoire
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Antalgique - antipyrétique (ex. Paracétamol).
Oxygénothérapie si SaO2 ↓.
Proposer vaccination antipneumococcique et antigrippale à distance de l’épisode.
Réévaluation clinique à 48-72h (fièvre et signes respiratoires).
Pneumonie à pneumocoque Pneumonie à germe intracellulaire PAC sévères
1èreintention → Aminopénicilline
(Amoxicilline) per os pendant 7-14j 1ère intention → Macrolides Hospitalisation en urgence
Alternative → Macrolide (Télithromycine) ou Synergistine C3G IV (céfotaxime ou
(Télithromycine) ou Synergistine (Pristinamycine) per os pdt 7-14j ceftriaxone) ou
(Pristinamycine) per os pendant 7j / Alternative → Fluoroquinolone anti Fluoroquinolone anti
Fluoroquinolone anti pneumococcique (Moxifloxacine) per pneumocoque IV
pneumococcique (Moxifloxacine) per os pdt 7-14j (Lévofloxacine).
os pdt 7j
Δ Voir cours correspondant pour les étiologies particulières
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 68 sur 81
8. Tuberculose
Primo-infection Tuberculose maladie Miliaire tuberculeuse
Transmission par voie aérienne AEG + asthénie + fébricule + toux + Rare mais grave
Asymptomatique+++ ou AEG + toux hémoptysie ± dyspnée (persistant Dissémination hématogène des BK
depuis plus de 3 semaines)
IDR à la tuberculine + Tableau pulmonaire fébrile ± localisation
Evolue en tuberculose maladie dans IDR à la tuberculine + méningée, rénale…
10% des cas. Cavernes à la radio. IDR à la tuberculine peut être -
PRELEVEMENTS EXAMEN DIRECT
Tuberculose pulmonaire → MEE de BAAR après coloration de Ziehl-Neelsen
Expectoration = Recherche de BK dans les ou à l’auramine (Peu spécifique et peu sensible)
expectorations matinales 3j de suite (car
émission bacillaire intermittente). CULTURE
Tubage gastrique si le patient ne crache pas. TT préalable → Décontamination (antiseptique)
Bilan d’extension → Hémoculture en cas de + Fluidification (N-acétylcys) + Homogénéisation
fièvre (milieux spéciaux) + autres localisations Milieux → Loewenstein-Jensen + Colestos en
Aérobie strict (pousse en 3-6 sem)
CONTACT AVEC M. TUBERCULOSIS
IDR → Inj intra-dermique de tuberculine DIVERS
purifiée puis lecture à 72h de l’induration / + si PCR → Différencie M. tuberculosis et M. atypique
tuberculose maladie ou vaccination / + si > 5mm + MEE de gènes de résistances (ex. rpoB)
Quantiféron → Evaluation de la sécrétion Dépistage systématique du VIH
lymphocytaire d’INF-γ après stimulation par des Antibiogramme → Permet la détection de BK
Ag de M. tuberculosis (ESAT-6, CFP-10 et TB7.7) multirésistant ou ultrarésistant.
/ Non influencé par la vaccination+++ / + si > 0.35
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 69 sur 81
INFECTIOLOGIE
DIARRHEES INFECTIEUSES
1. Généralités
DEFINITION EPIDEMIOLOGIE
Définition de l’OMS → Les diarrhées aiguës se Maladie liée au péril fécal
définissent comme l’émission d’au moins 3 selles Contamination orale directe ou indirecte (eaux,
molles à liquides par jour depuis - de 2 semaines. fruits et légumes souillés par des fécès)
Causes → Bactérie pathogène ou dysmicrobisme On observe des cas sporadiques ou des
(changement d’alimentation ou antibiothérapie) épidémies.
2. Diagnostic
Syndrome cholériforme Syndrome dysentérique
Fréquence 90% 10%
2 Possibilités →
Fixation des bactéries au niveau des entérocytes
S. aureus et C. perfingens = Ingestion et des cellules M des plaques de Peyer.
de toxine préformée dans l’aliment
Invasion de la muqueuse digestive →
ETEC et V. cholerae = Colonisation Modèle shigelle = Invasion avec
des parties hautes de l’intestin puis
Physiopathologie production des entérotoxines. multiplication à l’intérieur des cellules
épithéliales suivie de leur destruction.
Les entérotoxines entrainent une
stimulation de l’adénylate cyclase (↑ Modèle salmonelle = Traversée de
AMPc) ou de la guanylate cyclase (↑ l’épithélium dans une vacuole de
GMPc) au niveau des entérocytes. phagocytose puis prise en charge par les
macrophages du tissu sous-épithélial.
Elimination accrue d’eau et d’électrolytes.
pas ou peu de fièvre Fièvre élevée
Signes cliniques Diarrhée aqueuse et abondante Diarrhée glaireuse ou purulente ± sanglante
Vomissements Douleur abdominale (épreinte et ténesme)
Bactéries → E. coli (ETEC), S. Aureus, C. Bactéries → E. coli (EIEC et EHEC), Salmonella,
Etiologies difficile et perfingens, V. Cholerae… Shigella, Campylobacter, C. difficile, Yersinia…
Autres → Rotavirus, Giardiose… Autres → Amibiase, bilharziose…
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 70 sur 81
COPROCULTURE
Prélèvement →
Prélèvement d’une noix de selle au niveau du sang ou des glaires si il y en a dans un récipient propre
(écouvillonage rectal possible chez le nourrison).
Transport rapide au laboratoire (<2h) et conservation une nuit maximum à 4°.
Examen macroscopique → Aspect des selles (liquide, molle, pâteuse ou moulée) ± glaire ou sang.
Examen direct →
A l’état frais = MEE de mobilité caractéristique (ex. Campylobacter).
Coloration au bleu de méthylène = MEE des leucocytes (Diarrhée invasive si > 5 leucocytes par champs).
Coloration de Gram =
MEE d’un déséquilibre de la flore (Normale = 2/3 de Gram – et 1/3 de Gram +)
MEE d’une morphologie caractéristique (ex. Campylobacter).
Examen bactériologique des selles standard →
Coproculture standard = Recherche de Salmonella, Shigella, Campylobacter et Yersinia enterocolitica
Culture puis antibiogramme sur les bactéries pathogènes.
Salmonella-shigella =
Ensemencement sur milieu Drigalski + SS ou Hektoen en aérobiose à 37° pendant 48h
Pour les salmonelles, enrichissement simultané sur milieu de Muller-Kauffmann.
Les colonies suspectes (Lactose -) sont repiquées sur des milieux urée-indole → Les tubes urée + sont jetés
(ex. Protéus) et les tubes urée – sont ensemencés sur des galeries d’identification (ex. API) afin de
déterminer l’espèce → Détermination du sérotype par utilisation d’anti-sérums spécifiques.
Campylobacter = Ensemencement sur gélose de Karmali en microaérophilie à 42° pdt 48h.
Recherche de bactérie spécifique (sur demande du prescripteur) →
C. difficile = Ensemencement sur milieu sélectif CCFA de George pendant 48h en anaérobiose + recherche des
toxines A et B par immunochromatographie (résultat en 15 min).
S. aureus = Ensemencement sur gélose Chapman (milieu hypersalé) en aérobiose à 37° pendant 48h
E. Coli = Ensemencement sur milieu drigalski ou Mac conkey ± Détermination du sérotype par des techniques
d’agglutination.
Examen parasitologique des selles →
Amibiase et Giardiase = Recherche de kystes+++ et de formes végétatives dans les selles
3. Traitement
GENERAL ETIOLOGIE BACTERIENNE
En cas de signes de gravité → Hospitalisation et Indication de l’Antibiothérapie → Syndrome
isolement-contact (chambre individuelle, dysentérique, Fièvre > 39,5°, Syndrome
hygiène des mains). cholériforme avec signes de gravité.
Traitement symptomatique → Toutes les étiologies sauf C. Difficile →
Réhydratation per os ou IV si déshydratation 1ère intention = Fluoroquinolone (ex.
sévère (> 10% du poids du corps) ciprofloxacine) per os pendant 3 à 5 jours.
Antalgique-antipyrétique (ex. Paracétamol) Alternative = Macrolide (ex. Azithromycine)
Antiémétique (ex. Métoclopramide) per os pendnat 3 à 5 jours.
Antispasmodique (ex. Phloroglucinol) C. Difficile → Métronidazole (1ère intention) ou
Ralentisseur du transit (ex. Lopéramide) ou Vancomycine (2ème intention) per os pendant 10j
antisécrétoire gastrique (ex. Racécadotril)
Probiotiques à proposer en cas de diarrhée ETIOLOGIE PARASITAIRE
post-antibiotique à C. difficile+++ Amibiase → Antiamibien tissulaire
RHD → (Métronidazole per os pendant 10j) puis
Arrêt des produits laitiers, légumes et fruits antiamibien de contact (tiliquinol per os pendant
10j).
Utilisation d’aliments lests (ex. riz)
Se laver les mains fréquemment (après Giardiase → Métronidazole per os pendant 5j.
chaque selle+++) pour éviter la transmission Bilharziose → Praziquantel à 40mg/kg en 1 à 2
à l’entourage. prises sur 1 seul jour.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 71 sur 81
PRINCIPALES PARASITOSES DIGESTIVES
PATHOS PARASITE CLINIQUE BIOLOGIE TT
Teania saginata Cosmopolite et fréquent HyperEosino possible 1ère intention → Praziquantel
Adultes → Ver plat, segmenté et blanc Incubation ≈ 1 mois Découverte d’anneaux dans les sous vêtements ou monodose
mesurant jusqu’à 5 m de long. TD (douleurs abdo, alternance la literie par le malade. Prévention → Ne pas manger la
TEANIA Œufs → Ovoïdes ; 50 μm de diamètre ; diarrhée-constipation) / Prurit anal / Examen parasitologique des selles (MEE d’œufs et viande bovine crue ou peu cuite.
Embryon hexacanthe ; Coque interne (épaisse, Anorexie et amaigrissement. de cristaux de Charcot Leyden)
(cestode)
brune et striée radialement).
Anneaux aplatis (2 x 1 cm) mobile
Contamination par ingestion cysticerques
dans la viande de bœuf crue
Entérobius vermicularis Cosmopolite et fréquent (Enfants et HyperEosino possible 1ère intention → Flubendazole per os
Adultes → Ver rond, blanc et mobile (femelle collectivité+++) Découverte des vers dans les selles par la mère en dose unique (renouveler après
OXYUROSE =1 cm) Incubation ≈ 3 sem Scotch test réalisé le matin (MEE œufs) 21j)
Œufs → Ovale asymétrique ; incolore ; 60 x 30 Prurit anal nocturne (du à la ponte Traiter le linge et la literie, Se laver
(Nématode)
μm ; Coque lisse ; Embryonné ; Directement des femelles) / TD (diarrhées, douleurs les mains avant chaque repas et après
infestant. abdo) / Troubles neuro (insomnie, chaque selle.
Contamination par ingestion d’œufs irritabilité).
Entamoeba hystolytica hystolytica Zone tropicale Digestif → Examen parasitologique des selles 1ère intention → Métronidazole per
Forme végétative hématophage → Mobile Digestif → Sd dysentérique à début répété 3 fois en qq jours (MEE de kystes+++) / PCR os pdt 10j puis Tiliquinol-tibroquinol
(par un pseudopode) ; 20-40 μm ; Présence brutal (Possibilité de colite post- afin de différencier E histolytica et E dispar (non per os pdt 10j
AMIBIASE de GR digérées. amibienne chronique) pathogène). Foie → Ponction évacuatrice
(Protozoaire) Kystes → Sphériques ; 10 μm de diamètre ; Tissulaire (foie+++) → Douleur de Foie → Echo de l’abcès amibien + Sérologie+++ percutanée (→pus « chocolat ») si TT
Coque épaisse ; 1 noyau –jeune) ou 4 notaux l’hypochondre droit, hépatomégalie et peu efficace.
(murs) ; Identique aux kystes de E. dispar. AEG avec fièvre à 39-40°C. Prévention → RHD de lutte contre le
Contamination par ingestion de kystes mûrs péril fécal
Giardia intestinalis Cosmopolite et fréquent Examen parasitologique des selles répété 3 fois en 1ère intention → Métronidazole per
Forme végétative → Mobile ; 20 μm ; Incubation ≈ 1-3 sem qq jour (MEE de kystes+++) os pdt 5j
Extrémité antérieur large et postérieur effilé ; Asymptomatique+++ Aspiration du liquide duodénal au cours d’une En cas de récidive, rechercher un
2 noyaux ; 2 blépharoblastes ; 4 paires de endoscopie digestive (MEE de formes déficit en IgA protéase.
GIARDIASE Infection aigue → Diarrhée / Douleur
flagelles dirigé vers l’arrière. végétatives+++) Prévention → RHD de lutte contre le
abdo / Vomissements
(Protozoaire) Kystes → Ovale ; 12 μm de diamètre ; Paroi PCR dans les selles péril fécal
épaisse ; 1 noyaux pour kystes jeunes et 4
Infection chronique →
noyaux pour kystes matures ; Amas flagellaire Ampaigrissement et malabsorption des
/ Résistant dans le milieu extérieur. graisses et vit liposolubles
(stéatorrhée),
Contamination par ingestion de kystes murs
Strongyloides stercoralis Zone tropicale Hyperéosinophilie (courbe de Lavier) 1ère intention → Ivermectine per os
Larves rhabditoïdes → 300 µm x 15 μm ; Migration sous cutanée → dermite Examen parasitologique des selles répété 3 fois en en monodose
Œsophage de type rhabditoïde ; Extrémité linéaire rampante avec prurit qq jours (MEE de larves rhabditoïdes ± Prévention → Ne jamais marcher
postérieure peu effilée. Migration viscérale → Sd de pseudo- strongyloïdes en cas d’anguillulose maligne). pieds nus dans les marres ou les
Larves strongyloïdes → 600 µm x 15 μm ; Löffler (fièvre + toux + dyspnée). En cas d’infestation faible, enrichissement par la flaques d’eau.
ANGUILULOSE Œsophage de type strongyloïde ; Extrémité Phase d’état → Duodénite avec TD méthode de Baermann Réaliser une sérologie chez les sujets
(Nématode) postérieure tronquée ; La larve perd sa gaine (diarrhée, douleurs abdo). à risque avant la mise sous
lorsqu’elle devient infestante. Anguillulose maligne corticothérapie
Pénétration transcutanée des larves (immunodéprimé+++) → Extension à
strongyloïdes tout l’intestin et envahissement des
autres organes par les larves
strongyloïdes.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 72 sur 81
INFECTIOLOGIE
INFECTIONS GENITALES
1. Généralités
GENERALITES ETIOLOGIES
Population à risque → Adulte jeune / Multiplicité des Urétrites + complications → gonocoque, chlamydia (D-K),
partenaires sexuel / Homosexuels masculins / VIH+ mycoplasma genitallium, trichomonas et candida
Prophylaxie → Port du préservatif /Uriner + douche Vaginite → Gardnerella, mobiluncus, Anaer, candida
après chaque rapport sexuel / TT du ou des partenaires Salpingite → Gonocoque, chlamydia (D-K), Anaer
Co-infection fréquente Gonocoque-chlamydia et Ulcérations génitales → Syphillis, chlamydia trachomatis
trichomonas-candida. (LGV), HSV et Haemophilus ducreyi.
2. Clinique
URETRITE ULCERATIONS GENITALES
Gonococcique → Incub 2-10j / Ecoulement urétral Syphilis primaire → Ulcération unique, superficiel, rosée
verdâtre accompagnée de brulures mictionnelles et indolore.
(Asymptomatique chez les femmes+++) Lymphogranulomatose vénérienne → Micro-ulcérations
Chlamydia et trichomonas → Incub 1-3 sem / génitales ou anales indolore.
Ecoulement urétral clair ou asymptomatique Herpès génital → Eruption vésiculeuse douloureuse puis
Mycoplasma genitalium → Urétrite masculine volontiers ulcération rapide des vésicules
chronique et récidivante Papillomavirus → Condylomes acuminés.
Complications → Salpingite / épididymite / bactériémie VAGINITE
avec métastase articulaire (rare)
Symptômes communs → Muqueuse érythémateuse et
SALPINGITE œdémateuse, prurit vulvaire, dysurie, dyspareunie et
Signes cliniques → Signes cliniques de vaginite / Fièvre brulure mictionnelle
élevée / Douleur pelvienne Symptomes spécifiques → Leucorrhée blanchâtre en cas
Complications → Sd de Fitz Hugh Curtis (péri hépatite de candidose ou verdatre en cas de trichomonose.
avec douleur de l’hypochondre droit)
3. Diagnostic biologique
DIAGNOSTIC DES URETRITES DIAGNOSTIC DES VAGINITES
Prélèvement → Une goutte de l’écoulement urétral Prélèvement → Autoprélèvement+++
Examens → Classification par le score de Nugent →
Examen direct à l’état frais pour trichomonas Flore normale = Lactobacilles prédominant
(mobile+++) et Gram pour le gonocoque Flore intermédiaire = Polymorphe
Culture (chocolat) pour le gonocoque. Flore de vaginose = disparition lactobacilles + Flore
PCR sur urines du 1er jet pour chlamydia trachomatis anaérobies + « cellules cloutées »
et mycoplasma genitallium Examen direct à l’état frais pour rechercher candida ou
Bilan d’extension → Recherche autres localisations trichomonas (mobile+++)
(pharynx et anus) et d’autres IST (VIH, syphilis…). Mise en culture (sabouraud) pour candida.
4. Traitement
Pathologies Traitement
Urétrite Gonococcique TRT monodose par C3G IM (ex. ceftriaxone)
Urétrite à Chlamydia TRT monodose avec Azythromycine ou doxycycline per os pendant 7j.
Urétrite à trichomonas TRT par métronidazole pendant 10j.
Urétrite à mycoplasma genitallium TRT par monodoe avec Azythromycine
Vaginite à Trichomonas TRT monodose par métronidazole per os (pdt 10j en cas de rechute)
Vaginite à Candida TRT monodose par ovule d’imidazolé LP
Vaginose bactérienne TRT par métronidaole pdt 7j
Salpingite Ceftriaxone IM + Doxycycline VO + Métronidazole VO pdt 14-21j
Syphillis TRT par péni G retard en inj unique (3 inj à 1 sem d’intervalle si phase tertiaire)
LGV TRT par Doxycycline per os pendant 3sem.
Herpès génital TRT par aciclovir ou valaciclovir per os pendant 5-10j lors de la primo-infection
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 73 sur 81
INFECTIOLOGIE
INFECTIONS MATERNO-FOETALES
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 74 sur 81
INFECTIOLOGIE
INFECTIONS DES SEREUSES
5. Péricardite
GENERALITES ETIOLOGIES
Définition → Inflammation du péricarde Ponction uniquement en cas de tamponnade
Clinique → Fièvre / Douleur thoracique Infectieuse → Virale+++ (Entérovirus, HSV, virus de
prolongée, augmentée à l’inspiration et quand le la grippe…) / Bactérie (rare mais grave ; strepto,
patient est sur le dos / Dyspnée / La tamponnade staph, Haemophilus, tuberculose…)
+++
est la principale complication (grave ) Non infectieuse → Post traumatique / Maladie AI
(ex. Lupus) / Tumeurs / IRen…
6. Pleurésie
GENERALITES BIOLOGIE
Définition → Inflammation de la plèvre Ponction indispensable pour établir le diagnostic
Clinique → Fièvre / Douleur thoracique Autres analyses →
prolongée, augmentée à l’inspiration et quand le ↑ adénosine désaminase si tuberculose
patient est sur le dos / Dyspnée / disparition des ↑ Acide hyaluronique si mésothéliome
vibrations vocales / souffle pleurétique pH < 7,3 oriente vers un germe pyogène
7. Arthrite septique
GENERALITES ETIOLOGIES
Définition → Infection d’une articulation Primitives → Staph aureus / Strepto A /
Clinique → Fièvre / Environnement inflammatoire Gonocoque / Kingella kingae (chez l’enfant)…
/ Douleur / Impotence fonctionnelle Sur prothèse → SARM+++
Aspect Num % PNN Direct Orientation
Jaune foncé < 1000 < 50 % / Arthrite mécanique (arthrose)
Arthrite inflammatoire (Rhumatisme
Jaune clair Entre 1000 et 10000 > 80 % /
inflammatoire)
Cristaux d’urate de Na (1) ou Arthrite microcristalline (Goutte [1] ou
Jaune clair à trouble Entre 5000 et 50000 > 70 %
pyrophosphate de Ca (2) Chondrocalcinose [2])
> 80 % (1) Arthrite septique (Strepto A, Staph ou
Trouble > 50000 Bactéries
ou > 60 % (2) gonocoque [1] ou Tuberculose [2])
Hématique ±
Proche de celle du sang / Hémarthrose
sanglant
8. Péritonite
GENERALITES ETIOLOGIES
Définition → Inflammation du péritoine Primitives → E. coli+++
Clinique → Fièvre / AEG / Douleurs abdo Perforation d’organes ou chirurgie →
intense d’installation brutale / Troubles digestifs Entérobactéries / Entérocoques / Anaérobies
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 75 sur 81
INFECTIOLOGIE
SEPTICEMIE - ENDOCARDITE
1. Diagnostic clinique
DEFINITION ORIGINES DES SEPTICEMIES
Bactériémie → Présence de bactéries viables Porte d’entrée cutanée →
dans le sang. Etiologies = Staphylocoque+++
Sepsis → Physiopathologie = Décharges microbiennes
Réponse inflammatoire systémique irrégulière (donc fièvre oscillante).
consécutive à la dissémination hématogène Porte d’entrée digestive →
de bactéries à partir d’une infection localisée Etiologies = Entérobactéries+++ (ex. E coli)
Signes cliniques = Physiopathologie = Décharges microbiennes
Fièvre et frissons continues (donc fièvre continue)
FR > 20/min ou PaCO2 < 35 mm Hg Présence de signes spécifiques pour la fièvre
FC > 90/min thyphoide.
Sepsis sévère → Sepsis associé à une Porte d’entrée pulmonaire →
hypotension artérielle (Pas < 90 mmHg) et une Etiologies = Pneumocoque+++
défaillance viscérale (ex. oligurie). Physiopathologie = Décharges microbiennes
Choc septique → continues (donc fièvre continue)
Sepsis sévère dont l’hypotension artérielle Porte d’entrée urinaire →
est persistante malgré un remplissage Etiologies = Entérobactéries+++ (ex. E coli)
vasculaire adéquat.
Physiopathologie = Décharges microbiennes
Défaillance multi viscérale (CIVD…). continues (donc fièvre continue)
Endocardite →
Infection des valves du cœur survenant sur ORIGINE DES ENDOCARDITES
valves lésées et prothèse valvulaire.
Porte d’entrée cutanée →
Signes cliniques =
Fièvre prolongée
Etiologies = Staphylocoque+++
Altération de l’état général Fréquent chez le toxicomane par voie IV.
Souffle cardiaque avec dyspnée Porte d’entrée buccodentaire →
Manifestation extra cardiaque Etiologies = Streptocoques oraux+++
(arthralgies, faux panaris d’Osler…) Survient surtout en cas de mauvaise hygiène
Complications = Insuffisance cardiaque+++ buccodentaire.
2. Diagnostic biologique
HEMOCULTURES
Prélèvement Identification Interprétation
Utiliser un anticoagulant type Pas d’exam direct car innoculum 1 hémoculture + avec un germe
Polyanétholsulfonate de Na bactérien insuffisant courant → Contamination
(inactive le complément et Les flacons sont mis à 37°C 3 hémocultures + avec la même
l’activité des phagocytes). pendant 5j. bactérie → Infection
Prélèvement lors des pics fébriles Un contrôle automatique de la 1 hémoculture + avec un germe non
ou des frissons. croissance bactérienne est effectué saprophyte → Infection
Avant toute antibiothérapie et plusieurs fois par jour. 3 Hémocultures - →
après asepsie cutanée rigoureuse. Sur chaque flacon à hémoculture + Absence de bactériémie
Prise de sang de 20 ml à 3 reprises Examen direct (état frais et Bactériémie non décelable
répartis dans 2 à 3 flacons pour coloration de gram) (bactérie à croissance lente
hémoculture (1 aérobie + 1 Mise en culture (gélose au ou nécessitant un milieu
anaérobie ± 1 sabouraud). sang et gélose chocolat) spécial) / ex. HACCEK
Antibiogramme. Antibiothérapie récente
Δ Remarque : Pour les nouveaux nés, on utilise un seul flacon où tous les germes poussent (flacon pédiatrique)
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 76 sur 81
GENERAL
NFS →
On observe le plus souvent une hyperleucocytose à PNN.
Leuconeutropénie fréquente en cas de fièvre typhoide+++.
Bilan inflammatoire → VS, CRP et PCT élevée en faveur d’une infection bactérienne.
Recherche du foyer initial →
Suspicion d’infection sur cathéter ou chambre implantable = Comparaison des résultats des hémocultures
prélevés sur le patient et des cultures effectués sur ces dispositifs.
Infection localisée =
BU ± ECBU si on suspecte une infection urinaire
Coproculture en cas de diarrhée
ECBC si point d’appel respiratoire
Prélèvement cutanée en cas d’abcès
Rechercher d’éventuelles localisations septiques secondaires.
Endocardite →
Echographie cardiaque = MEE des lésions au niveau des valves cardiaques
Dosage du BNP ou NT pro BNP = Recherche d’une éventuelle insuffisance cardiaque associée.
Culture de valves en cas d’hémocultures négatives.
3. Traitement
MESURE GENERALE
Hospitalisation en urgence
Traitement symptomatique →
Antipyrétique en cas de fièvre mal supportée.
Remplissage vasculaire en cas d’hypotension sévère.
Oxygénothérapie en cas de dyspnée sévère (le débit sera adapté à la SaO2).
Traitement du foyer initial → Soins dentaire, drainage d’un abcès…
SEPTICEMIE
Antibiothérapie bactéricide probabiliste (fonction de la porte d’entrée) puis adaptation du traitement en
fonction du germe identifié et de l’antibiogramme.
Traitement de 10-14j (sauf cas particulier) ± aminoside pendant 3j en cas de signes de graité.
1ère intention 2ème intention
Aminopénicilline (Amoxicilline + Acide C3G (Ceftriaxone) IV ou Fluoroquinolone
Pneumonie
clavulanique) IV (moxifloxacine) per os
Urosepsis C3G (Ceftriaxone) IV
Fluoroquinolone (Ciprofloxacine) IV
Diarrhée Sulfamides (Cotrimoxazole) IV
Cathéter et toxico IV Glycopeptide (ex. Vancomycine) IV
Bacille Gram – à l’examen direct C3G (ceftriaxone) IV
ENDOCARDITE
Prophylaxie →
Antibioprophylaie (ex. Amoxicilline) en cas de geste à risque chez un porteur de valvulopathie ou de prothèse
valvulaire ou en cas d’antécédents d’endocardite.
Hygiène buccodentaire et cutanée parfaite.
Consultation d’un médecin en cas de fièvre.
Curatif →
Streptocoques = Aminopénicilline (Amoxicilline) + Aminoside (Gentamicine) en IV pendant 1 mois.
Staphylocoques = Pénicilline M (Oxacilline) + Aminoside (Gentamycine) en IV pendant 1 mois.
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 77 sur 81
INFECTIOLOGIE
PALUDISME
1. Généralités
PARASITE
Embranchement → Apicomplexa
Espèces →
P falciparum P Vivax Ovale P malariae
Fréquence 85% 7% 7% 1%
Asie du sud est,
Répartition Climatstropicaux Afrique noire+++ Climats tropicaux
Amérique du sud
Forme grave Oui (10% de mortalité) Non (rare)
Hypnozoïtes Non Oui (Mefloquine inactif sur les hypnozoïtes) Non
Parasitémie Peut être importante Faible (souvent < 2%)
Hématies Taille normale Grande taille (Angulaire) Grande taille (Ovalisée) Petite taille
Tache de Maurer Granulations de Schüffner
Pigments /
(apparait tardivement) (fines granulations apparaissant tardivement)
Trophozoïte
Bague à chaton (1 noyau rose arrondi + anneau cytoplasmique bleue + grande vacuole centrale incolore)
jeune
Pigment d’hémozoine brun
Trophozoïte âgée « double noyau » Forme amiboïde Forme amiboïde
Forme de drapeau
collé aux parois (assez gros) (« serpentin »)
Schizonte jeune Cellule syncytiale (plusieurs noyaux dans un cytoplasme)
Absent Corps en rosace avec mérozoites bien individualisé
Schizonte agé
4-8 pour malariae / 8-12 pour ovale / 16-24 pour vivax
« banane » (1 noyau +
Gamétocyte « arrondie » (1 noyau + grand cytoplasme)
grand cytoplasme)
Frottis monomorphe Polymorphe
Δ Il existe une 5ème espèce qui est très rare (Plasmodium knowlesi)
EPIDEMIOLOGIE
1ère endémie parasitaire mondiale → 3 milliard de personnes vivent en zone d’endémie palustre / 300 millions
d’accès palustre par an / 4000 cas d’importation en France
Facteurs → Protecteurs (Drépanocytose…) / Aggravants (Déficit en G6PD…)
Modes de contamination → Piqûre de l’anophèle femelle+++ / Congénitale / Don de sang / Don d’organe.
PHYSIOPATHOLOGIE
Fièvre → Hémozoine (produits de dégradation du fer non digéré par le parasite) / GPI et K (du à l’hémolyse)
Paludisme grave (P falciparum) → Agglutination des hématies parasitées (stade schizonte) dans les capillaires de
différents organes (cerveau, rate, reins…).
CYCLE
Hôte intermédiaire (= L’homme)
Hôte définitif (= anophèle)
Phase hépatique Phase érythrocytaire
Inoculation de sporozoites par Mérozoïtes pénètrent dans Ingestion de gamétocystes lors du
l’anophèle femelle hématies. repas sanguin.
Infection des hépatocytes avec Formation de trophozoïtes puis Gamétocystes se transforment en
formation de schizontes pré de schizontes érythrocytaires gamètes qui fusionnent et forme un
érythrocytaires (30mn max) Destruction de l’hématie et ookinète (œuf mobile).
Après qq jours de maturation, ceux-ci libération de nouveaux Fixation aux parois de l’estomac puis
éclatent et libèrent des mérozoïtes mérozoïtes (± gamétocytes) transformation en oocyste (œuf
dans le sang. Cycles ± synchrones (48h pour immobile).
Hypnozoites possibles (Vivax et falciparum, vivax et ovale ou 72h Libération et migration des
Ovale) avec libération de mérozoïtes pour malariae) sporozoïtes vers les glandes salivaires.
qq années plus tard
*
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 78 sur 81
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Primo-invasion → Diagnostic d’urgence (doit être fait en - de 2h)
Incubation de 7 à 12j pour Falciparum NFS → Thrombopénie et anémie hémolytique.
Fièvre irrégulière ou continue, hépato Stratégie diagnostic → Goutte épaisse + test
splénomégalie, céphalées, TD (diarrhée…)
antigénique ; frottis mince si positif.
Reviviscence des hypnozoites → Triade Frottis mince = Lame coloré au MGG ou à
classique (frissons, chaleurs, sueurs) survenant
l’acridine orange (↑ sensibilité) ; Examiner ≈
tous les 2 ou 3 jours.
40 000 hématies ; Permet d’identifier l’espèce et
Paludisme grave (mortel si non traité) → la parasitémie.
Début brutal ou progressif Goutte épaisse = Très Se mais ne permet pas
Fièvre très élevée, coma, convulsions ± CIVD d’identifier l’espèce et la parasitémie
et défaillance multi viscérale
Test antigénique = Recherche de l’Ag HRP2 (sp
Fond d’œil pour évaluer la gravité (MEE de P falciparum) et Aldolase (tous)
d’hémorragies au niveau des capillaires)
Sérodiagnostic → Dépistage des donneurs de
Paludisme sous chimioprophylaxie → Fièvre sang / Diagnostic du paludisme viscéral
peu élevée et parasitémie faible.
3. Traitement
TRAITEMENT DE L’ACCES A P. FALCIPARUM MESURES PREVENTIVES
Si présence de signes de gravité → Chimioprophylaxie →
Hospitalisation en urgence en réa Groupe 1 = Chloroquine
Quinine IV puis per os dès que possible Groupe 2 = Chloroquine + Proguanil ou
Arthésunate IV (+ efficace que la quinine car Atovaquone + Proguanil
agit sur les formes jeunes+++) Groupe 3 = Atovaquone + proguanil,
Si absence de signes de gravité → méfloquine ou Doxycycline
Ambulatoire ou hospitalier Début Fin
1ère intention = Atovaquone + proguanil ou Atovaquone +
1 semaine après
Artémether + luméfantrine per os pdt 3j. Proguanil
Chloroquine + Le jour du
2ème intention = Méfloquine ou quinine proguanil départ
3ème intention = Halofantrine Chloroquine
4 semaines
TRT symptomatique → Ex. transfusions. Doxycycline
après
Suivi → Méfloquine 10 jours avant
Consultation à J3 et J7 pour contrôle clinique Prévention individuelle →
(fièvre) et parasitologique (frottis mince +
vêtements longs imprégnés d’insecticides
goutte épaisse)
(ex. Pyréthrinoïde) + répulsif cutanée sur
Si possible à J28 (dépistage d’une rechute). les parties découvertes (ex. DEET).
Autres accès palustres → Chloroquine per os Dormir sous une moustiquaire imprégnée
d’insecticide (ex. Pyréthrinoïde).
SIGNES DE GRAVITE Pulvérisation intra domiciliaire
Clinique → Insuffisance rénale aigue ; Coma ; d’insecticide à effet rémanent.
convulsions ; Hémorragie ; IDM... Traitement de réserve dans certains cas
Biologique → Parasitémie > 4% ; Anémie (ex. voyageur se trouvant à plus de 12h
sévère ; Hypoglycémie ; ↑ lactates… d’une structure de soins)
Prévention collective →
CRITERES DE PRISE EN CHARGE AMBULATOIRE
Lutte anti vectorielle *
Hospitalisation si absence d’1 critère Dans les villages en zone d’endémie,
Absence d’échec d’un 1er TRT ; Absence de distribution gratuite de moustiquaires (par
signes de gravités ; Absence de diarrhée ou l’OMS) et d’antipaludéens (par certains
vomissements importants ; Parasitémie < 2% ; laboratoires pharmaceutiques).
Absence de grossesse ou sujets fragilisés ;
Proximité d’une pharmacie ou hôpital
MEMO
Vivax ≈ vivace → Il y a plus de mérozoites dans les schizontes murs pour Vivax vs Ovale et Malariae
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 79 sur 81
INFECTIOLOGIE
VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE
1. Généralités
STRUCTURE PHYSIOPATHOLOGIE
Famille → Retroviridae Fixation aux LTCD4+ et Monocyte-macrophages
Sous famille → Orthoretrovirinae par liaison GP120-CD4 (+ CXCR4 ou CCR5).
Genre → Lentivirus Démasquage du peptide de fusion et GP41
Taille → Taille moyenne (100 nm) Entrée de la capside
Génome → ARN simple brin polarié + et diploïde La Transcriptase inverse transforme l’ARN viral
Capside →Cubique en ADN proviral
Enveloppé L’intégrase permet l’intégration de l’ADN au
génome de la cellule hôte.
EPIDEMIOLOGIE Le génome possède 3 parties (TLR = participe à
l’intégration du génome viral ; GAG = code les
Espèce → Strictement humain
prot de la matrice et de la capside ; POL = code
Virus fragile → Transmission par voie transcriptase inverse, l’intégrase et la protéase).
sexuelle+++, sanguine (toxico IV) et mère-enfant
Assemblage et libération du virus
(dont l’allaitement).
Au début souche à tropisme M puis tropisme T
Classification →
VIH1 = Présent en France ; Divisé en 4 VIRUS TRES VARIABLE
groupes (M, N, O et P) ; M est majoritaire
La transcrptase inverse fait 1 erreur/104 bases.
VIH2 = Présent en Afrique de l’ouest. Haut pouvoir de recombinaison
Déclaration anonyme obligatoire à la DDASS Capacité réplicaive élevée
2. Diagnostic
SIGNES CLINIQUES DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Primo-infection → Outils →
Réplication intense du VIH avant la mise en ARN viral (par RT-PCR) = Détectable 10j
place d’une réponse immune. après la contamination.
Incubation d’environ 3 semaines. Ag p24 (par ELISA) = Détectable 15j après la
Asymptomatique ou d’aspect anodin (Fièvre, contamination.
diarrhée, polyadénopathies, angine, Ac anti-HIV (par ELISA) = Apparaît entre 3
éruptions cutanées, méningite semaines et 3 mois après la contamination.
lymphocytaire…) Génotypage de résistance = Séquençage des
Phase asymptomatique → gènes codant les protéines cibles des
La réponse immune contrôle partiellement antirétroviraux
la réplication du VIH. Dépistage →
Lymphadénopathie généralisée persistante. Test ELISA combiné certifié CE après
Peut durer 10 ans. consentement éclairé du patient (détecte Ag
SIDA → P24 et Ac anti-VIH 1 et 2).
Syndrome d’immunodéficience acquise Si positif, faire test de confirmation par
Pathologies opportunistes mineurs = Westernblot ou Immunoblot.
Muguet ; Herpès récidivant… Si positif, faire sur un 2ème prélèvement.
Pathologies opportunistes majeures = Si négatif, recherche isolée de l’ARN viral
Pneumocystose ; Toxoplasmose cérébrale ; Utilisation d’un test rapide détectant les AC
Candidose profonde ; Rétinite à CMV… anti VIH 1 et 2 en cas d’urgence vitale
Examens complémentaires →
SIGNES BIOLOGIQUES Dépistage d’autre IST (VHB, VHC et syphilis)
Syndrome mononucléosique lors de la primo- Dépistage d’infections opportunistes
infection puis lymphopénie progressive. CV, détermination du groupe et du
Thrombopénie modérée fréquente génotypage de résistance
NFS et numération des LT CD4+
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 80 sur 81
TYPAGE LYMPHOCYTAIRTE (Cytométrie de flux)
Généralités :
↓ CD4 et ↑ CD8 corrélée à la charge virale
Inversion du rapport CD4/CD8 ( < 1)
Primo infection : ↓ rapide et profonde mais
transitoire des CD4
Phase asymptomatique : Chute lente et
progressive des CD4
Phase SIDA : Accélération de la chute des CD4 +
chute des CD8
Possibilité d’augmentation des Ly γδ (CD4-8-)
Remarque : Le suivi des TA/T8 doit être fait à
distance de toute infection intercurrente qui
risque de fausser l’interprétation (lymphopénie
ou hyperlymphocytose)
3. Traitement
CRITERES DE MISE SOUS TRAITEMENT ACCIDENT D’EXPOSITION AU SANG
Patient symptomatique / CD4 < 350/mm3 ou Nettoyer la plaie avec eau + savon puis
chute très rapide des LT CD4 / CV > 100 000 antisepsie par du Dakin pdt 5 minutes.
copies/ml / Volonté de ↓ le risque de Trithérapie débutée dans les 4h et pdt 1 mois
transmission sexuelle / Co-infection VHB et VHC (Tenofovir + Emtricitabine + Lopinavir+++)
TRAITEMENT sérologie VIH, VHB et VHC à J8, M1, M3 et M6.
Trithérapie → 2 INTI (ex. Lamivudine) + 1 EN CAS DE GROSSESSE
INNTI (ex. Névirapine) ou 2 INTI + 1 IP (ex. Femme traitée → Continuer le TRT habituel.
Lopinavir associé au ritonavir) Femme non traitée → Débuter TT entre 14 et 26
Objectif → CV>20copies/ml et CD4 > 500/mm3 SA afin d’obtenir une CV indétectable à Tri3
Surveillance → Accouchement → Perfusion de Zidovudine pdt
Surveillance clinique et biologique (VC et LT l’accouchement.
CD4+) ± tolérance et observance du TRT. TT du NN → Zidovudine pendant 4 sen puis arrêt
Sans TRT = ou trithérapie suivant le cas.
Tous les 6 mois si CD4 > 500/mm3
PREVENTION
Tous les 3 mois si 350 < CD4 < 500/mm3
Avec TRT = 1 mois et 3 mois après l’initiation Rapport sexuel protégé (Préservatif)
du TRT puis tous les 3 mois. Seringue à usage unique chez les toxicomanes
Si CD4 < 200/mm3 → Prévention systématique Consultation de dépistage anonyme et gratuit
de la pneumocystose et de la toxoplasmose par Dépistage systématique lors des dons de sang
Cotrimoxazole jusqu’à CD4>200/mm3 pdt 6 mois prévention de la transmission mère-enfant
[Tapez un texte ]
Joffrey FERIEL – Interne en Biologie médicale (Année 2013) Page 81 sur 81
[Tapez un texte ]