Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Dincko
Dincko
Histoire Géographie
Mon cahier d’Histoire et
Géographie
Terminales A-B-C-D
Ce document qui sert de support aux cours d’Histoire et Géographie a été conçu pour
l’enseignant et l’élève de terminale. C’est un
Page 1 sur 101
résumé des cours du programme révisé au Séminaire multidimensionnel de 2012. Du
même auteur, vous trouverez un support
Avant propos
Mon Cahier d’Histoire Géographie est destiné principalement aux élèves des classes
de terminale de
toutes les séries qui doivent passer le Bac. Il peut aussi servir aux enseignants
dans le cadre des leçons
dictées.
En effet, ce document présente des résumés de leçons faciles à lire, à comprendre
et à retenir. Ces
résumés sont conçus à partir des objectifs spécifiques retenus et contenus dans le
curriculum. A ces fiches
des cours s’ajoutent les fiches méthodologiques, des exercices d’application
corrigés.
Ce cahier devrait permettre d’atteindre deux objectifs. Le premier objectif est
d’aider les élèves des
classes de terminale à avoir des résumés de tous les cours car la densité du
programme actuel ne
permet pas toujours d’aller à son terme. Le deuxième objectif est d’apporter aux
candidats au Bac les
rudiments méthodologiques nécessaires pour faire tous les types de sujet.
Page 2 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Introduction : Vingt ans après la paix signée à Versailles, une Seconde Guerre
éclate
entre les Alliés et les forces de l’Axe ; elle commence en Europe en septembre 1939
puis se propage dans le reste du monde. Cette guerre va durer six ans et se
terminera par la victoire des Alliés en septembre 1945. A la fin du conflit, c’est
l’Europe qui a perdu.
OS1 : Expliquer les causes de la guerre de 1939-1945/ OS2 : Décrire les différentes
étapes de cette guerre
Comment juger ?
Le procès de Nuremberg fut intenté contre 24 des principaux responsables du
Troisième Reich, accusés de complot, crime contre la
paix, crime de guerre et crime contre l'humanité. Il se tint à Nuremberg, alors en
zone d'occupation américaine, du 20 novembre 1945
er
au 1 octobre 1946. Ce procès se déroula sous la juridiction du Tribunal militaire
international de Nuremberg, créé en exécution de l'accord signé le
8 août 1945 par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des
républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la
République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich.
Page 5 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
2. L’exception de l’URSS
L’URSS, bien que ruinée et affaiblie démographiquement, constitue une exception en
Europe de par sa grandeur territoriale, sa force militaire
et son influence idéologique.
L’Union soviétique forme une puissance territoriale et militaire. Grace à ces
accords avec l’Allemagne et les Alliés, le territoire
russe s’est agrandi. L’Union soviétique étend largement ses frontières en Finlande
et dans les Etats baltes. Elle reprend les régions peuplées de la
Biélorussie, de l’Ukraine ; la Ruthénie, la Bessarabie et la Bucovine enlevées à
la Hongrie et à la Roumanie. L’armée rouge est une grande force
militaire présente en Europe et en Asie où elle a vaincu l’Allemagne. Son armée
compte plus de 11 millions de soldats. Et cette armée est présente
dans toute l’Europe centrale, orientale puis en Asie. Mais les effets de la guerre
laissent le vaste territoire en ruine et en déficit économique.
Au plan idéologique : Depuis la fin de la guerre, Staline bénéficie d’une grande
popularité avec le communisme ; il est le chef vénéré
dans son pays et dans sa zone d’influence. En France, en Italie, en Grèce, en
Tchécoslovaquie et en Yougoslavie le parti communiste est la
principale formation politique ; en Pologne, Roumanie, Bulgarie et Hongrie la
popularité des communistes est moindre mais les pays sont occupés
par l’URSS. Staline entend profiter de cette présence militaire et des atouts dont
il dispose pour atteindre trois objectifs vitaux : la reconstruction,
la sécurité de l’URSS et l’expansion du communisme. Pour relever son économie, il
compte sur les réparations allemandes et pour éviter un
nouveau risque d’invasion, il tient à ce qu’on lui reconnaisse un glacis défensif
en Europe orientale.
1. La conférence de Téhéran
Acteurs et objectifs : La conférence de Téhéran fut une réunion entre le
président américain Franklin D. Roosevelt, le chef
d'État soviétique Joseph Staline et le Premier ministre britannique Winston
Churchill. Elle se tint du 28 novembre au 2 décembre
1943 à Téhéran (Iran), au cours de laquelle les trois grands alliés de la Seconde
Guerre mondiale se concertèrent sur les termes de la conduite
de la guerre (décidant les débarquements de Provence et de Normandie) et de
l'après-guerre en Europe. L'atmosphère y fut assez tendue, et
Churchill put mesurer son relatif isolement face au dialogue instauré entre les USA
et l’URSS.
Résolutions : l'ouverture d'un second front en Europe fut adoptée par les trois
puissances : les débarquements en Provence et en
Normandie. L'occupation de l'Allemagne, au sortir de la guerre, fut envisagée, sans
qu'un accord sur son démembrement soit conclu. Il fut aussi
décidé de garantir l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Iran, à qui
était également promise une aide économique après le conflit.
2. La conférence de Yalta
Date et acteurs : La conférence de Yalta se tint du 4 au 11 février 1945, entre
le président des États-Unis, Franklin
Roosevelt, le Premier ministre du Royaume-Uni, Winston Churchill et Joseph Staline,
le dirigeant de l'Union des Républiques
socialistes soviétiques (URSS). Elle eut lieu dans une atmosphère cordiale, à
Yalta, sur la côte de Crimée, en Ukraine à un moment où les Alliés
avaient largement pris l'avantage sur l'Allemagne.
Grandes résolutions : La conférence de Yalta porta sur les conditions de la
capitulation allemande accompagnées d'une réorganisation
de son territoire, À Yalta fut proclamée une Déclaration sur l'Europe libérée, qui
prévoyait une participation tripartite aux conseils de contrôle et à
l'administration des États européens, avant la mise en place, sur tout le
continent, de gouvernements démocratiques, par la voie d'élections libres.
Enfin, Roosevelt persuada les Alliés d'adhérer au projet de l'Organisation des
Nations unies, dont les bases avaient été posées à la conférence de
Dumbarton Oaks, en octobre 1944. Lors de la conférence de Yalta, ce fut bien l'idée
de coordination entre les Grands qui domina — et non celle
d'un partage du monde. Cependant, elle fut également le point de départ de
malentendus, en particulier entre les États-Unis et l'URSS. Roosevelt
meurt sur ces entrefaites le 12 avril 1945.
La portée de la Conférence de Yalta : Mais pour certains, cette conférence a été
celle du partage de l’Europe. Le Général de Gaulle
dans ses mémoires de guerre (1959) parle de l’ « Enorme morceau de l’Europe que les
accords de Yalta abandonnaient par avance aux Soviets se
trouvait maintenant dans leurs mains » et « la soviétisation s’y développait-elle
rapidement ». Arthur Conte a même écrit un ouvrage célèbre en
1964 « Yalta ou le Partage du monde ».
Conclusion :
Page 10 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Jdanov, Andreï
(1880-1959), général et
Aleksandrovitch (1896-
homme politique américain,
théoricien du « réalisme
Seconde Guerre mondiale.
socialiste » et de la
Secrétaire d'État entre 1947
acteurs du raidissement
redressement de l'économie
idéologique de l’URSS
de l'Europe occidentale après
1947-1953.
3. Le bilan de la guerre
La guerre d’Indochine se solda par des conséquences importantes.
D’abord, cette guerre fut une défaite française. Elle favorisa l’indépendance
des territoires formant l’Indochine française en application
des accords de Genève. Le Laos et le Cambodge accèdent à l’indépendance en 1954.
Conformément aux accords d’armistice signés à Genève en
1954, les troupes Vietnamiennes et les soldats français se retirent du Laos. Une
commission internationale de surveillance est mise en place pour
veiller au respect des accords. En décembre 1955, le Laos est autorisé à siéger à
l’ONU. Accordée le 9 novembre 1953, l’indépendance du
Cambodge est totale à partir de la dissolution de l’Union économique et monétaire
indochinoise, en 1954.
Ensuite, cette guerre entraîna la division du Vietnam en deux parties en
attendant les élections de 1956. Le Viêt Nam est divisé
e
en deux à la hauteur du 17 parallèle ; dans le nord, l’administration est attribuée
à Hô Chi Minh, à la tête de la République démocratique du
Viêt Nam, État communiste. Un protocole prévoit des élections générales dans la
zone sud, occupée par l’armée française et les troupes
vietnamiennes de Bao Dai, avant le mois de juillet 1956, afin de décider si le Viêt
Nam doit être réunifié.
Enfin, la guerre amena les USA à renforcer leur présence en Asie. Ils créent
l’Organisation du Traité de l’Asie du Sud-est (OTASE) en 1954
avec le Pakistan, les Philippines, la Thaïlande, le Royaume-Uni et la France et le
Pacte de Bagdad en 1955 avec la Turquie, l’Iran, le Pakistan, l’Irak
et le Royaume-Uni.
Page 16 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
La défaite française
Fiche 12 : La coexistence pacifique de 1953 à 1962
OS1 : Expliquer les facteurs de l’apaisement des tensions est/Ouest en 1953/ OS2 :
Etudier les manifestations de la coexistence
pacifique/ OS3 : Décrire les crises intervenues dans la période de 1953 à 1962.
2. Les manifestations
1
Commandant en chef des forces alliées, chef d’état-major, commandant suprême de
l’OTAN, « IKE » est élu président comme républicain en 1952 et réélu en
1956
2. Nommé par Staline Premier Secrétaire du PC d’Ukraine, puis Moscou ; il succède à
Staline en 1953. Il est l’auteur de la politique de déstalinisation, de
l’insurrection hongroise de 1956. Il a été destitué en 1964 par la nomenklatura
Page 17 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
menace sérieuse contre les intérêts français et britanniques mais aussi contre
Israël. Le 29 octobre, Israël attaque l’Egypte : c’est la crise de Suez.
La crise se termine en décembre avec l’intervention des USA, de l’URSS et des
Nations Unies. Pour leur par, l’ONUt va proposer une résolution
votée à l’unanimité par l’Assemblée générale ; cette résolution exige un cessez-le-
feu et le retrait immédiat des troupes étrangères d’Égypte,
supervisé par une force d’urgence des Nations unies.
En Europe : De 1959 à 1961, Berlin revient au centre des relations Est-Ouest et
constitue ce que l’histoire a appelé la Seconde Crise de
Berlin. Une nouvelle opposition américano-soviétique surgit sur le contrôle de la
ville historique de Berlin divisée en deux depuis le blocus de 1948-
1949. Les raisons d’une nouvelle crise à Berlin sont multiples et peu complexes
mais sans affrontement militaire, la crise se termine par la
construction du mur de Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961. Ce mur deviendra
la matérialisation concrète du rideau de fer.
En Amérique : En janvier 1959, Fidèle Castro devient le dirigeant cubain. Son
pouvoir a été obtenu à la suite de plusieurs coups d’état
notamment celui 1958 accompagné de son compagnon le « Che » Guevara et les exilés
castristes. Les Etats-Unis, dirigés par Eisenhower, voient
une nouvelle page diplomatique sombre avec le jeune Castro aux tendances
communistes très engagés. Son rapprochement avec l’URSS et
l’installation des rampes de lancement des missiles soviétiques à Cuba déclenchent
la crsie de Cuba.
En définitive, pendant la coexistence pacifique, l’expansion idéologique soviétique
s’étend au Moyen-Orient et en Amérique.
Fiche 13 : La crise de Suez
Le mur de Berlin
3
Chef de la France libre de 1940 à 1944 ; Chef du gouvernement provisoire de 1944 à
1946 ; Président de 1959 à 1969 ; mort en novembre 1970
Page 21 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Fiche 17 : La guerre du Vietnam
2. Le déroulement de la guerre
L’engagement américain de 1961 à 1968. D’abord ce fut Kennedy qui s’engagea à
aider le gouvernement sud-vietnamien, en lui
fournissant de l’argent et des conseillers militaires : en décembre 1961, 400
Américains débarquent au Viêt Nam ; ils sont plus de 11 000 l’année
4
suivante. En suite en août 1964, le président américain Lyndon Johnson , sous le
prétexte d’une attaque de deux navires américains postés dans le
golfe du Tonkin, au large des côtes vietnamiennes obtient le vote de
l’intensification de l’engagement américain au Viêt Nam. À la fin de
l’année 1965, 200 000 soldats sont déployés dans le Viêt Nam-du-Sud ; au plus fort
de l’engagement américain (en 1969), ils sont 541 000.
Les pratiques de guerre au Vietnam : Malgré leur nombre et leur équipement
technologique, les soldats américains ne parviennent
pas à s’imposer au Viêt Nam. L’ennemi est invisible ; les Viêt-Cong dominent la
jungle et les villages, ils reçoivent leur ravitaillement du Viêt Nam-
du-Nord par un réseau de sentiers, appelé la piste Hô Chi Minh. Les Américains
entament alors une stratégie de terreur : ils fouillent avec violence
les villages à la recherche de combattants Viêt-Cong et d’armes, bombardent les
pistes et les villes nord-vietnamiennes, larguent du napalm (une
essence épaisse qui provoque des malformations) dans les zones rurales, etc. Au
début de l’année 1968, les troupes nord-vietnamiennes et Viêt-
Cong lancent une offensive surprise sur plus d’une centaine de villes sud-
vietnamiennes ; cette opération est appelée l’offensive du Têt. Ils
prennent le contrôle des bâtiments militaires et administratifs, où ils se
retranchent.
La vietnamisation du conflit suite aux protestations contre cette aventure
américaine. En effet, parallèlement à l’enlisement
des soldats américains au Viêt Nam, aux États-Unis, la population découvre à la
télévision l’ampleur de la souffrance que son armée inflige au
peuple vietnamien. Un mouvement pacifiste se développe et, bientôt, des milliers de
personnes se mettent à manifester contre cette guerre
honteuse, aux États-Unis et dans le monde entier. Face à cette opposition
grandissante, le président Johnson décide de ne pas se représenter aux
5
élections. La contestation s’amplifie encore après l’arrivée au pouvoir de Richard
Nixon , en 1969. Le monde apprend avec horreur que 500 civils
désarmés du village de My Lai ont été massacrés par les soldats américains l’année
précédente. Pourtant, le nouveau président durcit encore la
stratégie américaine au Viêt Nam : en 1970, il étend les bombardements au Cambodge,
pays frontalier servant de base aux combattants nord-
vietnamiens. Tout en intensifiant les bombardements sur le Viêt Nam-du-Nord, le
président Nixon décide de « vietnamiser » le conflit : il commence
à rapatrier ses troupes et laisse les forces sud-vietnamiennes jouer un rôle
croissant sur le terrain. Privé du soutien américain à partir de 1973, le
Viêt Nam-du-Sud ne peut rien faire face à l’offensive ennemie. Les troupes du nord
envahissent le sud en 1974 et obtiennent la victoire définitive
en avril 1975.
4
ème
36 Président des USA de 1963 à 1968 ; sa principale victoire législative fut
d'obtenir en 1964 le vote d'un texte condamnant la ségrégation raciale dans les
lieux publics mais la politique étrangère de Johnson fut davantage contestée. Il
envoya plus de 500.000 soldats. Il faut attendre 1969 sous Nixon
5
Président des USA de 1968 à 1974, année de démission à cause du Watergate. Il se
rapproche de Mao en 1971 et négocie le retrait américain au Vietnam en
1973
Page 22 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Sur tout un autre plan l’issue fut favorable au Viêt-Nam nord et défavorable aux
américains. Les troupes Nord-vietnamiennes
entrées à Saigon : l’ancienne capitale du Sud est renommée Hô Chi Minh-Ville. En
1976, le Viêt Nam est réunifié avec, à sa tête, un régime
communiste. Les Américains sortent ébranlés : c’est leur première défaite
historique. Pourtant, ils gardent des bonnes relations avec l’union
Soviétique qui a soutenu Hanoï et avec la Chine. D’ailleurs en 1971, les USA
favorisent le retour de la Chine à l’Organisation des Nations Unies.
Un bilan matériel catastrophique. Dans les deux camps, la guerre du Vietnam a
coûté près de 200 millions de dollars de dépenses
pour financer les opérations militaires. Les américains ont détruit plus de 100.000
villages avec leur bombe et les napalms puis ont stérilisé plus de
1/3 des terres vietnamiennes avec les litres de défoliants versés pendant la
guerre.
2. La guerre du Kippour
2.1. Les causes de la guerre
L’influence de l’OLP : l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), créée
en 1964, étend largement son audience chez les
Palestiniens des Territoires occupés par Israël, sous l’influence du mouvement de
Yasser Arafat. En 1973, la tension qui règne au Proche-Orient
depuis 1967 s’accroît.
La libération des territoires occupés. À l’ONU, les demandes d’évacuation des
Territoires occupés, réitérées par les pays arabes
depuis 1967, se heurtent à des refus successifs. Or, depuis cette époque, tandis
qu’en Égypte Anouar al-Sadate a succédé à Nasser, dans de
nombreux pays arabes, des gouvernements forts ont pris le pouvoir : le colonel
Kadhafi en Libye, le général Hafez al-Assad en Syrie. En septembre
1973, des négociations permettent une grande réconciliation de tous les pays
arabes, y compris la Jordanie du roi Hussein, qui a pourtant, deux
ans auparavant, chassé les combattants palestiniens du pays.
La menace sur Israël. En Israël, Golda Meir est devenue Premier ministre dans un
État qui, de nouveau, semble assiégé : fortement
soutenu par les États-Unis (en particulier sur la question des Territoires
occupés), Israël est pourtant très menacé par une coalition que soutient,
avec une discrétion toute relative, l’URSS.
2.2. Le déroulement de la guerre
6
La fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et
reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance
politique
de chaque État de la région et de leur droit de vivre en paix dans des frontières
sûres et reconnues, dégagées de toute menace ou tout acte de violence. D'apporter
une juste solution au problème des réfugiés. De garantir l'inviolabilité
territoriale et l'indépendance politique de chaque État de la région, à travers
diverses
mesures telles que, notamment l'établissement de zones démilitarisées.
7
e
(Carter, Jimmy (1924- ), homme d'État américain, 39 président des États-Unis
d'Amérique (1977-1981), lauréat du prix Nobel de la paix en 2002. En novembre
1976, il est élu avec 51 p. 100 des voix face au président sortant, le républicain
Gerald Rudolph Ford. Jimmy Carter remporte néanmoins plusieurs succès sur le
plan diplomatique. Il participe surtout de manière décisive à la conclusion des
accords de Camp David, signés le 17 septembre 1978 par le président égyptien,
Anouar al-Sadate et par le Premier ministre israélien, Menahem Begin, prélude au
traité de paix signé entre l'Égypte et Israël le 26 mars 1979 à Washington. En
1979, il rétablit les relations diplomatiques avec la Chine, et signe avec Leonid
Brejnev le traité Salt II (Négociation sur la limitation des armes stratégiques.
Mais la politique étrangère de Jimmy Carter, marquée par une volonté moralisatrice,
trouve ses limites sur les questions afghane et iranienne.
8
e
Reagan, Ronald (1911-2004, homme d’État américain, 40 président des États-Unis
(1981-1989), qui s’est affirmé comme l’initiateur d’une « révolution
conservatrice », exaltant la fierté nationale et les valeurs traditionnelles.
Candidat républicain en 1980, il bat le président démocrate sortant Jimmy Carter.
Il fait
voter une diminution des dépenses publiques et un allègement de la fiscalité, tout
en étendant considérablement le budget de la défense. Plusieurs années de
croissance suivent la récession de 1982. Son deuxième mandat est marqué par des
rencontres successives avec le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, avec
qui il signe un traité sur les missiles à moyenne portée (INF Treaty, Intermediate-
Range Nuclear Forces Treaty) en 1988. En 1987, la popularité de Ronald
Page 24 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Entre 1985 et 1990, la nouvelle détente se manifeste par les nouveaux accords et la
résolution des conflits.
Les nouveaux accords. A Washington, le 07 décembre 1987, les deux grands
aboutissent pour la première fois à un accord sur la
destruction de tous les missiles nucléaires de courte portée (SS20- Pershing)
installés en Europe. Cet accord est complété par le sommet de Moscou
en mai 1988 qui prévoit une réduction de 50% des missiles de longue portée de plus
de 5000km. En 1989, Bush et Gorbatchev créèrent la
Conventional Forces Equality ou Egalité des Forces Conventionnelles qui établit
l’égalité des armements conventionnels entre les deux blocs. Puis
ils signent à Moscou le 31 juillet 1991 le traité de START ou Pourparlers ou
Traités sur la réduction des Armements stratégiques.
La détente se traduit par le rapprochement de deux grands aux Jeux Olympiques de
Séoul en 1992. Mais c’est avant tout la
résolution des conflits qui constitue un exemple en 1988 avec quatre traités de
paix signés à Genève : Accords entre l’Afghanistan et le Pakistan
(14 avril) ; Traité entre Cuba et Angola (05 mai) ; Cessez-le-feu entre l’Irak et
l’Iran (08 août) et le 30 août le Maroc et le front Polisario acceptent
un referendum d’autodétermination sur le Sahara occidental.
Reagan est affectée par le scandale de la vente secrète d’armes à l’Iran liée au
soutien de la révolution au Nicaragua. Malade, il se retire de la vie politique
après les élections de 1988, qui sont remportées par le vice-président George
Bush.)
9
Élu au Soviet suprême en 1970, il entre au Comité central, pour l'agriculture
(1978), et devient le protégé d’Iouri Andropov. Lorsque, en 1982, Andropov
succède à Leonid Brejnev à la tête du PCUS, Gorbatchev est son second. En 1984, à
la mort d'Andropov, il s'affirme comme le deuxième personnage politique
d'Union soviétique, derrière Konstantin Tchernenko. Lorsque ce dernier meurt, en
1985, Gorbatchev devient secrétaire général du parti le 11 mars.
OS1 : Expliquer les causes de l’effondrement de l’URSS/ OS2 : Etudier les étapes de
la dislocation du bloc de l’Est
Après les pays baltes, c’est la république de Russie qui proclame sa souveraineté
en juin 1991. La Géorgie, l’Ukraine, le Kirghizistan, la
Biélorussie, la Moldavie, l’Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan, l’Arménie, le Tadjikistan,
le Turkménistan, le Kazakhstan proclamèrent aussi leur
indépendance. Seul à la tête d’un Etat vidé de toute substance, Gorbatchev constate
la fin de l’URSS le 25 décembre 1991. Il démissionna et c’est
la fin de l’URSS. La Russie sera dirigée par Boris Eltsine.
Créée en décembre 1991, la Communauté des États indépendants (CEI) est issue du
démantèlement de l’Union des républiques
socialistes soviétiques (URSS). Elle est composée d'une partie des anciennes
républiques soviétiques : Russie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie,
Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Turkménistan, Ouzbékistan, Kirghizistan
et Tadjikistan.
Conclusion :
Après la seconde guerre mondiale, le monde avait été réduit à deux puissances les
USA et l’URSS. Les deux formèrent la grande alliance
de 1945 à 1947. Mais les intentions nées en 1946 et les manœuvres entreprises en
1947 débouchèrent sur la guerre froide. La guerre froide se
résume en une phase de vives tensions 1947-1953 ; une coexistence pacifique de 1953
à 1962 ; une détente de 1963 à 1975 ; une guerre fraiche
de 1975 à 1985 et une nouvelle détente de 1985 à 1990. Les reformes initiées dès
1985 par Mikhaïl Gorbatchev précipitèrent la fin des démocrates
populaires en Europe de l’Est, l’unification de l’Allemagne et l’éclatement de
l’URSS en communautés des Etats indépendants de 1990 à 1991.
Les USA sortent de 47 ans de conflits directs, victorieux et demeurent avec l’ONU
le « gendarme » du monde. Mais les USA héritent des
menaces qui pèsent sur le monde : la prolifération nucléaire-horizontale, la
balkanisation et les inégalités sociales.
CHAPITRE4 : LA DECOLONISATION
1. La décolonisation en Inde
1. La conférence de Brazzaville
Dates et acteurs : La conférence de Brazzaville a été organisée, du 30 janvier au
08 février 1944, par le général de Gaulle, chef de la
France libre, à Brazzaville au Congo. Cette conférence fut présidée par le
Commissaire du Comité Français de Libération Nationale (CFLN), René
PLAVEN en présence du Général de Gaulle. Aucun délégué africain ne prit part à
cette conférence mais des notables furent appelés à présenter des
rapports joints au procès-verbal.
Les décisions de la conférence : La Conférence de Brazzaville préconisa plutôt
l'assimilation, sous la forme de l'accession par degrés
des indigènes à la citoyenneté, plutôt que l'autonomie des colonies ou leur
indépendance. Mais si l'on considère que cette conférence réunissait
essentiellement des gouverneurs des colonies, il faut admettre qu'elle a tout de
même été émancipatrice. En outre, il faut savoir que le Général de
Gaulle promit aux africains de les faire participer davantage aux décisions sur
leurs affaires internes par la créations des assemblées locales
librement élues et l’envoi des députés au Parlement français, au Conseil de la
république et à l’Assemblée de l’Union française.
Conclusion :
De 1945 jusqu’au début des années 80, les anciennes colonies européennes d’Asie et
d’Afrique ont accédé à leur souveraineté. Ce
processus, tant souhaité par les colonies mais souvent imposée aux métropoles,
s’est déroulé dans un contexte marqué par
l’opposition idéologique grandissante entre l’Est et l’Ouest. De ce fait, certaines
décolonisations ont été négociées tandis que
d’autres ont été arrachées par les armes et le sang.
Page 32 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
CHAPITRE4 : L’EMERGENCE POLITIQUE DU TIERS-
MONDE
Résolutions : Les 29 pays réunis en Indonésie ont apporté leur appui aux
revendications d’indépendance, à la lutte des Arabes contre
Israël ; ils condamnent l’apartheid et réclament une coopération mondiale pour
lutter contre la pauvreté et le sous-développement. La conférence
de Bandoeng s’est terminée sur un accord de cinq principes : respect de la
souveraineté de tout Etat, égalité des Nations, non-agression, non-
ingérence dans les affaires intérieures, coexistence pacifique.
Limites : Mais cette détermination de plusieurs pays du Tiers Monde par leur
position stratégique et leur richesse n’échapperont pas à la
convoitise des deux blocs. Moscou fera des nouveaux Etats indépendants les relais
de sa doctrine en Asie et en Afrique.
Les nouvelles tendances : A la Conférence de Bandung trois tendances se sont
affichées. Nehru et Nasser condamnant la politique des
blocs apparaissaient comme des non-engagés dans la guerre froide ; le Pakistan,
Turquie, Irak affichaient leur tendance pro-occidentale. La Chine
et le Vietnam du Nord étaient les procommunistes.
La faible mobilisation sud-américaine : En plus, cette conférence ne réussit pas
à mobiliser l’Amérique du Sud. En effet, cette partie
du monde était sous l’emprise des Etats-Unis. La même année, les USA organisèrent
une Conférence panaméricaine. Quand un pays latino-
américain s’engageait sur une voie différente, les USA intervenaient directement
par la CIA ou indirectement par les mouvements révolutionnaires.
En 1954, les USA envahissent le Guatemala de Jacob ARBENZ GUZMAN et le Costa Rica
de Jose FIGURES; en 1959, ils tentent de renverser Fidele
CASTRO.
er
Date et contexte : La Conférence de Belgrade s’est tenue du 01 au 06 septembre
1961 en Yougoslavie en Europe. Elle a réuni 25 pays
venus d’Afrique, d’Asie et la Yougoslavie. Cette Conférence intervient dans un
contexte marqué par plusieurs événements. Les Deux Grands
semblent hésiter entre la coexistence pacifique et la détente. Des conflits
marquent les pays du Tiers Monde : la crise de Suez en 1956, la crise des
missiles de Cuba de 1959-1962.
Acteurs : Les initiateurs Tito, Nasser et Nehru envisagent d’éloigner le Tiers
Monde de la guerre froide par le principe de non-
alignement. Ils entendent par « pays non-alignés », le groupe des pays qui tentent
d’échapper à l’ « alignement » sur le bloc communiste ou le
bloc capitaliste. Le groupe des pays non-alignés s’est élargi après les
conférences du Caire en 1964, de Lusaka en 1970, d’Alger en 1973. Au début
des années 70, il compte plus de 80 pays dont 34 d’Afrique noire, 6 pays arabes au
Nord du Sahara, 13 du Sud-est d’Asie, 12 pays du Moyen-
Orient arabe, 16 pays américains, Malte, Chypre, Yougoslavie.
2. La réalité du non-alignement
Les objectifs : Les pays non-alignés ne prétendent pas créer un nouveau bloc à
côté de ceux existants déjà. Pour eux, le retrait du Tiers
dans la logique des blocs peut constituer un fait pour arrêter l’extension de la
guerre froide. Nasser, Nehru, Josip Broz dit Tito et Castro soutiennent
que le non-alignement est l’expression de l’affirmation de la présence du Tiers
Monde et de sa diplomatie dans la politique mondiale. Ils invitent
les Deux Grands à poursuivre les négociations pour éviter au monde une troisième
guerre à caractère nucléaire.
Les actions économiques : A partir des années 1960, le Tiers Monde demande un
nouvel ordre économique international. Des
décisions sont prises à l’échelle internationale : la création de l’OPEP en 1960
(L'OPEP compte aujourd'hui onze membres : Arabie saoudite, Algérie,
Émirats arabes unis, Indonésie, Iran, Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar et
Venezuela (l'Équateur et le Gabon ont respectivement rejoint l'OPEP en
1973 et 1975, mais l'ont quittée en 1992 et 1996). Le siège de l'OPEP se trouve à
Vienne, en Autriche. La charte de l'OPEP élaborée à Caracas en
1961 prévoit d'augmenter les revenus pétroliers des pays membres pour assurer leur
développement, d'assurer progressivement leur contrôle sur
leur production et d'unifier les politiques de production notamment par le biais de
quotas.); de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et
le Développement (CNUCED) pour remédier à la faiblesse de l’économie des pays du
Tiers Monde en 1964 (La Cnuced a pour mission de favoriser
le commerce international entre les pays aux systèmes économiques et sociaux
différents et aux divers stades de développement, d’encourager les
négociations et les accords de commerce multilatéraux et, enfin, de fournir un
forum pour harmoniser les politiques des gouvernements et des
regroupements économiques tels que l’Association d’intégration latino-américaine en
matière de commerce et de développement.); en 1975, la CEE
et les pays d’Afrique et des Caraïbes signèrent les Accords de Lomé (importation
hors taxe des produits agricoles et miniers dans la CEE ;
accès préférentiel aux produits concurrentiels de la CEE ; aide à l’investissement
de 3milliards d’écu : 5 entre 81-85 Lomé II ; 8,5
entre 85-90 Lomé III, Lomé IV en 89). En 1973, à la conférence d’Alger, les pays
du Tiers Monde défendent la Déclaration sur « le nouvel
ordre économique mondial. En réalité, ils revendiquent le droit de nationaliser
leurs ressources naturelles et les activités économiques situées sur
leur territoire et la revalorisation des prix des matières premières dont ils sont
producteurs et exportateurs.
Sur le plan politique, des organisations régionales furent créés. Au Moyen-
Orient, le panarabisme de la Ligue Arabe crée en 1945 est
rattrapée par la Conférence Islamique en 1960. En Afrique le panafricanisme est
remplacé par l’OUA en 1963. En Amérique, l’Organisation des Etats
américains créée en 1948 est en opposition totale avec l’Organisation latino-
américaine de Solidarité créée en 1966 à la Havane. En Asie, c’est
l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ASEAN).
Introduction : De 1945 à 1973, le monde connaît une croissance sans égale. Cette
période est connue sous l’expression « Trente Glorieuses ». Mais en 1973, la
Page 36 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
1. La Conférence de Brettons-Wood
La conférence, qui réunit 44 nations, a pour objet de poser les bases d’un nouveau
système monétaire international plus stable reposant sur :
Deux organismes financiers: le Fonds monétaire international ou FMI et la Banque
internationale pour la reconstruction
et le développement ou la BIRD. Ces organismes sont chargés respectivement
d’accorder des crédits à court et à long termes pour financer la
reconstruction des économies ruinées par le second conflit mondial. Le FMI, financé
par ses Etats membres en fonction de son poids économique,
vient en aide aux pays qui souffrent de déficit de leur balance de payement ;
apporte son expertise dans le règlement des problèmes financiers :
politique de redressement, dévaluation, ajustement structurel, etc. La BIRD vient
compléter l’œuvre du FMI par le financement des projets de
développement surtout dans les pays du Tiers Monde.
La monnaie des échanges internationaux. Le plan Keynes soutenu par l’Angleterre
prévoie la création d’un institut international
d’émission monétaire chargé de créer une monnaie de réserve gagée sur la richesse
des pays membres. Le plan White, qui a la faveur des
américains, sera finalement adopté. Ce plan propose que la valeur des monnaies soit
déterminée en référence au cours de l’or, et que le
paiement des transactions internationales puisse être assuré en dollar , monnaie
dont la valeur est elle-même fixée par rapport à l’or.
OS1 : Indiquer les sources de la croissance économique après 1945/ OS2 : Décrire
ses manifestations/ OS3 : Présenter quelques
limites
1. Les facteurs des Trente Glorieuses
Introduction : Dans les années 1960, la croissance atteint son apogée et une
crise éclate en 1973. Cette crise, qui se traduit par des conséquences multiples
en
Occident et dans les PVD, pousse les économistes à élaborer des théories pour
solutionner la grande récession.
1. L’essoufflement de la croissance
Pour plusieurs spécialistes, la crise est liée aux phénomènes sociaux et
technologiques.
Sur le plan social : la fin du baby-boom des années 1960 a préparé la crise par
la baisse de la demande. Cette demande était déjà
arrivée à saturation : les ménages ayant été suffisamment équipés en biens durables
(tv, voiture, etc.).
Sur le plan technologique : Dans le même registre, les trente glorieuses ont
débouché dans les années 1970 sur un ralentissement
des innovations technologiques, un alourdissement des coûts salariaux, les
délocalisations et la robotisation dans les usines.
2. L’affaiblissement du dollar
La fièvre du dollar. Les investissements massifs, les dépenses militaires et la
hausse des prix aux USA dans les années 50-60 entrainent
plusieurs conséquences : le déficit de la balance des paiements, la perte de la
compétitivité et une dégradation de la balance commerciale.
Les eurodollars : Dans le même temps, plusieurs banques européennes commencent à
convertir leur dollars en or. Par conséquent la
valeur de l’or augmente et la masse des eurodollars augmente.
La naissance du SME :Pour freiner la dépréciation du dollar, les USA décident en
1968 de supprimer la convertibilité de dollar en or
pour les particuliers et en août 1971 pour les banques centrales. Cette mesure sera
accompagnée de deux dévaluations du dollar en 1971 (7,9%)
et 1973(10%). Les européens décident à leur tour de fixer les parités entre leur
monnaie : c’est le serpent monétaire. En mars 1979, les pays de la
CEE créent le système monétaire européen (SME) et l’ECU devient leur étalon de
valeur.
er
3. Le 1 choc pétrolier
Les causes du choc pétrolier : La crise économique imprévue et brutale qui
éclate en 1973 a des causes financières. Début 1973, les
prix des matières premières et surtout le pétrole flambent à la suite de la forte
demande et de la guerre du Kippour au cours de la quelle les pays
arabes décident un embargo du pétrole vers les pays pro-israéliens.
Les conséquences du choc pétrolier : Le prix du baril quadruple d’octobre à
décembre 1973. Soutenus par l’Iran, les pays arabes
prennent prétexte de l’aide militaire des USA à Israël et de la neutralité
européenne dans le conflit pour imposer une forte hausse des prix à la
production et la baisse de celle-ci. Entre 1973 et 1974, l’OPEP relève trois fois
le cours du baril. En 1979, un second choc pétrolier se produit à la
suite de la révolution en Iran. Les nouveaux dirigeants iraniens hostiles à
l’Occident décident de bloquer temporairement les exportations du brut.
Les autres pays producteurs en profitent pour augmenter le prix du baril. Le baril
passe de 13 dollars à 30 dollars entre 1978 et 1979.
OS1 : Expliquer les manifestations de la crise dans les pays capitalistes/ OS2 :
Analyser les différentes solutions envisagées en
Occident
Conclusion :
La crise qui éclate dans la première moitié des années 70 a plusieurs origines :
chocs pétroliers, saturation du marché,
l’échec du système monétaire de Brettons Wood. Devant l’ampleur des dégâts,
chômage, inflation, baisse de la croissance
économique et des échanges, plusieurs solutions ont été envisagées. Certains pays
ont opté pour les solutions keynésiennes,
d’autres ont choisi les mesures libérales.
e
Le nom officiel du Royaume-Uni est Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du
Nord. La Grande-Bretagne – 8 île du
monde par sa superficie – comprend l’Angleterre, l’Écosse et le pays de Galles.
L’Irlande du Nord correspond au nord-est de l’Irlande. Le Royaume-
Uni est situé au nord-ouest de l’Europe. Il est séparé de la France par la Manche.
La monarchie du Royaume-Uni (communément appelée monarchie britannique) est un
système de gouvernement, basé sur le
système de Westminster (une monarchie parlementaire), dans lequel un monarque
héréditaire est le souverain du Royaume-Uni et de ses
territoires d'outre-mer. Il est à l'origine des pouvoirs exécutif, judiciaire et
législatif. Le monarque britannique est le gouverneur suprême de l'Église
d'Angleterre et le chef d'État des royaumes du Commonwealth. Il est également,
depuis George VI, le chef du Commonwealth composé de quinze
pays. Le monarque actuel est la Reine Élisabeth II, depuis le 6 février 1952. La
Reine, le Prince Charles (prince de Galles), le Prince Philip (Duc
d'Édimbourg) et le reste de la famille royale exercent diverses fonctions publiques
conformément à leurs positions.
Le parlement britannique compte deux chambres :
la Chambre des communes sont élus au suffrage universel, au scrutin majoritaire à
un seul tour, pour cinq ans pour voter les lois. Le
nombre total de membres des Communes atteignait 651 au début des années quatre-
vingt-dix ; elle en compte 659 depuis les élections de mai
1997. Les candidats élus sont des MP (Member of Parliament).
La Chambre des lords (1223membres) est composée de lords héréditaires nommés en
remerciement de leurs états de service en
politique ou dans d’autres domaines de la vie sociale, et les « lords d’appel »
(law lords), pairs nommés à vie pour assister la chambre dans ses
fonctions judiciaires. Les « lords d’appel » siègent à la cour d’appel et jugent
des affaires qui peuvent être traduites devant la Chambre des lords.
Les « lords spirituels » sont les archevêques de Canterbury et d’York, les trois
évêques de Londres, Durham et Winchester, ainsi que les vingt et un
évêques les plus âgés de l’Église anglicane.
Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement de Sa Majesté qui comprend les
ministres, dirigés par un Premier ministre.
Le Premier ministre, qui est nommé par le roi, choisit les ministres de son
gouvernement (15 à 20 membres) parmi les parlementaires de la
Chambre des communes, mais aussi parmi les membres de la Chambre des lords, la
Chambre haute du Parlement. Le Premier ministre décide et
met en place les politiques et l’action des différents ministères .
Conclusion :
En définitive, le retour au multipartisme en Afrique noire francophone est
intervenu dans un double contexte : celui de la
dictature des régimes à partis uniques et celui du vent de l’Europe de l’Est. Mais
c’est la France qui l’a imposé à ses anciennes
colonies. Dans ce contexte, les africains le perçoivent comme un « luxe » et non
comme un processus qui devait aboutir à une
meilleur gestion de leurs affaires pour assurer à leur populations les meilleures
conditions de vie et à leur Etat une place au sein
des puissances économiques.
CHAPITRE2 : LE RENOUVEAUX RELIGIEUX
Introduction : La religion a été définie pour la première fois par Cicéron comme
« le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui
rendre
un culte. » En modernité, une religion se comprend le plus souvent comme un ordre
dans lequel est recommandé ce qu'il faut faire et ce qu'il faut croire. Depuis le
e
XVI siècle, la religion a souvent été définie et contestée comme étant un ensemble
de croyances et de pratiques pour un groupe ou une communauté. De nos jours le
monde compte : Chrétiens (2,31 milliards), dont : Catholiques (1,16 milliards) ;
Page 47 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
OS1 : Expliquer les fondements du renouveau religieux/ OS2 : Montrer son importance
actuelle
OS1 : Présenter les nouveaux courants religieux dans le monde/ OS2 : Dégager les
conséquences de l’engagement de certains
courants religieux
1. Les nouveaux courants
Conclusion :
Depuis le début du XIXème, le monde est devenu de plus en plus religieux du fait de
la multiplication des religions
anciennes et nouvelles et de l’attitude de l’homme tournée plus vers la croyance.
Dans les pays du Sud, l’incapacité de l’Etat à
subvenir aux besoins de la population, la quête du gain ou la dîme constituent les
facteurs premiers du renouveau religieux. Ce
renouveau se traduit aussi par l’émergence des sectes.
cause de l’ingérence de certains pays, institutions et ONG dans les affaires des
États
qui sollicitent leur assistance.
Entre l’Asie et le l’Afrique, on note une forte coopération animée par la Chine
et l’Inde. Sous l’impulsion du Forum sur la coopération
sino-africaine (FCSA), le nouveau partenariat stratégique sino-africain accède
progressivement à des niveaux très élevés et des domaines plus
vastes. Lors du sommet Chine/UA de 2012, la Chine affirmait : « la coopération
entre la Chine et l’Afrique contribue au développement socio-
économique et à l’élévation de la position internationale des deux partenaires et
profite à la paix et au développement. » La construction du siège
de l’UA, l’importance des IDE chinois en Afrique et la diversité des domaines de
coopération constituent des exemples de la forte coopération Sud-
Sud entre la Chine et l’Afrique. La Chine compte aide l’Afrique à mieux affronter
les risques économiques extérieures.
ème
Du côté de l’Amérique du Sud, on parle du Forum de coopération Afrique-Amérique
du Sud (ASA ou ASACOF). Au cours de la 3
réunion ministérielle de l’ASACOF à Malabo en décembre 2011, on retient la volonté
chez les Africains et les Sud-Américains de renforcer un
partenariat et une solidarité à toute épreuve. Les deux parties comptent se diriger
vers une seconde indépendance face à l’hégémonie des
Européens. La coopération ASA s’appuie aussi sur le renforcement de la contribution
et le rôle de l’Union Africaine et l’Union des Etats sud-
américain dans le cadre du raffermissement dudit partenariat.
OS1 : Dresser le bilan de l’ONU de 1945 à nos jours/ OS2 : Faire des propositions
sur les reformes de l’ONU
Conclusion :
Depuis la fin de la seconde Guerre mondiale, le monde est accroché à la coopération
internationale et à l’ONU pour faire face aux défis
multiples d’ordre politique, économique, social et environnemental. Plus de
soixante après, le bilan de la coopération internationale et de l’ONU
apparaît difficile à dresser. Une analyse approfondie montre que la coopération
internationale et l’ONU ont pris des au cours de l’histoire des
orientations contraires à leurs objectifs mais plusieurs point de succès sont à
signaler. En matière de coopération, l’accent devrait mis sur les
rapports plus intenses et réciproques entre les pays du Sud ; quant à l’ONU, elle
doit adapter ses structures et son fonctionnement avec les réalités
du moment.
Cours de Géographie
1. Définition du développement
Tous les indicateurs de développement utilisés montrent que l’espace monde est
divisé en deux mondes : le monde développé
ou le « Nord » et le monde sous développé ou le « Sud ». Cette division est une
fracture toujours vive qui présente l’ampleur des
inégalités entre le Nord et le Sud.
géographiques
Source : Géographie Terminale, Paris, Hatier, 1995, P29.
l’abondance des cours d’eau (fleuves, lagunes et lacs). « Une nouvelle couleur à
ajouter sur la carte », comme l’écrivait en novembre 2012 le
scientifique américain MIKE FAYE, de retour d’une mission d’évaluation des
richesses maritimes du pays qu’il effectuait pour l’Etat.
- La diversité des ressources maritimes : Avec un réseau hydrographique dense, le
Gabon dispose d’une diversité des ressources
halieutiques. Dans les eaux douces, on rencontre les silures, la carpe , le
machoiron ; dans les eaux océaniques qui bornent les côtes du
Gabon, les produits halieutiques les plus connus sont : la sardine, les tortues
marines, les crevettes, les crabes, le capitaine, la dorade, le mulet,
etc. Toutes ses richesses peuvent du Gabon un pays de pays de pêche.
m3)
rose et tendre
l’Okoumé
1,5
dur 0,8
2. La situation de l’agriculture
Les faiblesses de l’agriculture :
- Le Gabon n’arrive pas à satisfaire la demande nationale en produit alimentaire :
on dit qu’il n’arrive pas à atteindre l’autosuffisance
alimentaire.
- Avec sa production, le Gabon ne couvre que 20% de ses besoins. Pour satisfaire
les besoins alimentaires, le pays exporte les 80% de sa
consommation des pays voisins (Cameroun) et des pays européens puis asiatiques.
- La facture des importations alimentaires s’élèvent à plus de 150 milliards de
FCFA en raison de la forte demande et de la hausse des prix.
Si rien n’est fait, les importations vont atteindre 291 milliards de FCFA et 447
milliards en 2015.
- Elle ne contribue qu’à moins de 5% du PIB.
Cette faiblesse de l’agriculture tire ses origines dans les causes diverses :
- un vieillissement des plantations de café et de cacao ;
- une main d’œuvre insuffisante frappée par l’exode rural et l’attrait vers les
activités industrielles ;
- une faible utilisation des nouvelles techniques et des machines mieux une
prédominance de stratégies agricoles traditionnelles
- un réseau de transport vétuste et impraticable en toute saison.
Pour relancer l’agriculture, le Gouvernement gabonais a initié depuis près de dix
ans une série des mesures.
- La privatisation : Les sociétés HEVEGAB et AGROGABON ont été privatisés et
rachetées par le groupe SIAT Gabon (Société
d’Investissement pour l’Agriculture Tropicale) en 2004. Cette société regroupe les
activités d’élevage de bovin, du palmier à huile et de
l’hévéaculture.
- La politique de coopération soutenue par la Chine et la FAO (Fonds des nations
unies pour l’alimentation) ; le FIDA (Fonds
d’investissement pour le développement agricole), l’IGAD (Institut gabonais d’appui
au développement), FIDAFRIQUE et FRAO (fondation rurale
pour l’Afrique de l’Ouest).
Page 60 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
1. La population gabonaise
Depuis 1960, le Gabon a déjà organisé six recensements de la population : en
1960/1961, en 1970, en 1980,
en 1993, en 2003 et en 2013. Certains chercheurs ne prennent pas en considération
le recensement de 1980. Le
tableau ci-dessous retrace l’évolution de la population gabonaise.
Document1 : L’évolution de la population gabonaise de 1960 à 2003.
Années 1960 1970 1980 1993 2003
Chiffres 630.000 950.000 1.232.000 1.014.500 1.500.000
Densités 1,7 3,5 4,6 3,8 5,6
Entre 1960 et 2003, la population a connu une faible évolution croissante ; soit
une augmentation de moins
1.000.000 habitants en près de 50ans. Cette faible croissance s’explique par une
stérilité féminine et des faibles taux
de fécondité longtemps entretenus avant la création du CIRMF. A partir des années
80, on note une nette évolution
de la population soutenue par les progrès dans les recherches médicales (5 enfants
par femme à 50 ans) et une forte
immigration engendrée par le boom pétrolier.
La population gabonaise se caractérise par des fortes inégalités de répartition
spatiale à plusieurs niveaux.
D’abord, des fortes inégalités s’observent entre la côte des fortes densités et
l’intérieur sous peuplé. C’est sur la côte
que se trouvent les plus grandes villes : Libreville et Port-Gentil. Ensuite, nous
avons des contrastes entre les
provinces : certaines sont fortement peuplées (Estuaire (463.100), Ogooué-maritime
(97.900), Haut-Ogooué
(104.000)) en raison des activités économiques ; d’autres sont des foyers
secondaires (Ngounié (77.000), woleu-Ntem
(97.200)) pour leur activité agricole. Enfin des profondes inégalités se dessinent
entre les villes peuplées et les
campagnes vides. Avec plus de 75% de la population urbaine, Libreville compte plus
de 419.000 urbains et Port-Gentil
79.225 citadins.
Mais population gabonaise constitue un handicap réel pour son développement pour
plusieurs raisons.
Les faibles densités et l’exode rural constituent un handicap pour les activités
agricoles ;
Les fortes inégalités de répartition des populations représentent un handicap
pour la construction des
infrastructures sociales collectives ;
Page 62 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
e
- Le Brésil se classe aujourd’hui au 8 rang mondial par sa production industrielle
et offre une gamme complète d’activités,
depuis les industries lourdes (sidérurgie, engrais chimiques) jusqu’aux industries
légères et de haute technologie (avions,
ordinateurs, composants électroniques). Au Mexique, c’est la région des
maquiladoras, située à la frontière nord du pays, qui
polarise l’essentiel de la croissance industrielle depuis les années quatre-vingt,
avec des productions diversifiés à plus —
électronique, mécanique de pointe, matériel de transport, machines — ou moins — le
textile — forte valeur ajoutée.
- L’économie sud-africaine, la plus puissante et la plus développée du continent
africain, exporte essentiellement des
matières premières — minerais et métaux précieux — et des produits semi-finis,
issus notamment de la métallurgie, et importe des
biens d’équipements et de consommation courante ainsi que des services.
Ainsi, au fil des années, les NPI vendent de moins en moins de produits primaires
et de plus en plus de produits
manufacturés. Les NPI les plus avancés vendent aujourd’hui des technologies de
pointe et certaines de leurs firmes se
classent parmi les plus grands groupes mondiaux, à l’image des chaebols
(conglomérats) sud-coréens (Daewoo, Samsung).
3. Les limites des NPI
Des NPI lourdement endettés et connaissent une croissance déséquilibrée ;
Des NPI marqués par un niveau de vie encore très bas et des inégalités criantes ;
Des NPI sensibles à la conjoncture internationale. Ainsi la plupart des NPI
traversent-ils depuis 1997 une crise
profonde provoquant un véritable cataclysme économique : ralentissement du commerce
mondial, récession japonaise, chute des
prix des matières premières et, surtout, crise monétaire et financière asiatique,
amorcée en Thaïlande en juillet 1997 (chute du
bath) et qui s’est progressivement étendue à la Malaisie, l’Indonésie, la Corée du
Sud et Hong Kong avant de frapper, par ricochet,
le Brésil en 1998. Les conséquences en ont été dramatiques : effondrement du PIB (-
4,6 p. 100 à Hong Kong en 1998, -
18,4 p. 100 en Indonésie et - 8 p. 100 en Thaïlande), multiplication des faillites
et des licenciements (2 millions de salariés
licenciés en 18 mois en Thaïlande), forte hausse du chômage, etc. Certains NPI ont
cependant mieux résisté que d’autres ; c’est le
cas notamment de Taiwan ou de la Chine qui enregistrent un simple ralentissement de
leur croissance économique.
Quelques NPI
OS1 : Indiquer les atouts de l’économie chinoise/ OS2 : Présenter les réussites et
les limites de l’économie chinoise)
Conclusion :
Le Gabon présente des potentialités économiques énormes qui peuvent faire de lui un
pays émergent d’ici 2025.
Seulement le pays doit mettre en place des projets économiques et sociaux visant à
soutenir la croissance économique et à
satisfaire les besoins de population. Dans le même temps, plusieurs pays émergents
sont inscrits résolument sur la voie du
développement pour se hisser au rang des pays industrialisés.
Page 65 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
OS1 : Présenter l’immensité du territoire des USA/ OS2 : Situer à l’aide d’une
carte les ressources naturelles des USA
1. L’immensité du territoire des Etats-Unis
Un Etat très vaste : République fédérale formée de cinquante États et d’un
district fédéral, les USA s’étendent sur 9 629 048 km²,
dont 1 717 854 km² en Alaska. Les États-Unis forment un « État-continent », le
quatrième au monde par la superficie, doté de deux façades
océaniques : le Pacifique et l’Atlantique. Le pays s’étire sur 4 517 km d’est en
ouest et sur 2 572 km du nord au sud.
Une grande variété de reliefs, de climats et de paysages.
- Les EUA offrent trois types de relief de l’Ouest vers l’Est : les montagnes
rocheuses avec les plateaux de la Columbia et du Colorado, les
Hautes et Grandes Plaines et les Appalaches. Les rocheuses s’étendent sur plus de
2000km avec le mont Whitney (4418m) et en Alaska le mont
McKinley (6194m).
- Sur la façade du Pacifique nous avons au nord le climat océanique et au Sud le
climat de type méditerranéen. Dans les rocheuses, nous
retrouvons au Nord le climat continental sec et au Sud le climat aride. Dans les
Grandes Plaines, nous rencontrons au Nord le climat tempéré
humide et au Sud le climat subtropical. Cette diversité est favorable aux activités
agricoles et à l’élevage. Cette diversité est favorable aux activités
agricoles et à l’élevage.
Un réseau hydrographique très dense : Le plus grand fleuve des USA est le
Mississippi (3770 km et 3,2 millions de km2) qui traverse
le pays du Nord au Sud. Ces affluents arrosent les plaines centrales et les
Appalaches. Cite les autres fleuves. Les autres fleuves sont : le Colorado
(2300km), le Rio Grande (3100km), la Columbia (2000 km), le Saint Laurent et la
Snake river (1670km). Dans le Nord des USA à la frontière avec
le Canada, apparaissent les Grands Lacs. Le lac Supérieur est le plus étendu (82
100 km²), le lac Huron (59 600 km²), le lac Michigan
(57 800 km²), le lac Érié (25 700 km²), lac Ontario (19 010 km²). Ces cours d’eau
sont indispensables pour la pêche, la navigation et la production
de l’énergie.
2. L’abondance des ressources des Etats-Unis
Les Etats-Unis sont un pays riche en ressources naturelles. Les matières premières
sont abondantes, variées et réparties sur
l’ensemble du territoire :
Le fer (8% des réserves mondiales) dont les gisements se trouvent en Alabama et
dans les Grands Lacs ;
Les métaux non ferreux : cuivre, plomb, or dans les Rocheuses
L’uranium (29% des réserves prouvées) dont les gisements se localisent dans les
Rocheuses
Les produits énergétiques sont aussi immenses, diversifiées et réparties d’Est en
Ouest :
Page 66 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Le pétrole (4% des réserves mondiales) et le gaz naturel (6% des réserves
mondiales) se trouvent dans le Sud (Golfe du Mexique,
Californie), en Alaska, Oklahoma, Texas) et dans les Rocheuses
Le charbon (28% des réserves mondiales) dont les gisements se situent dans les
Rocheuses, les plaines centrales et les Appalaches
(90%)
Les barrages hydroélectriques, Saint Laurent, Tennessee, Colorado, Snake river,
etc.)
Malgré cette extraordinaire richesse minérale, les États-Unis ne produisent
aujourd’hui que 65 p. 100 de leurs besoins en pétrole et
importent 80 p. 100 de leurs besoins en aluminium, chrome, cobalt, magnésium,
amiante, étain et tungstène.
Les ressources agricoles et d’élevage sont nombreuses au regard de la diversité des
climats, des sols et l’immensité des terres arables :
Les produits tropicaux : coton, canne à sucre, tabac, maïs, coton, arachide, riz
Les produits tempérés : blé, soja, vigne
Les produits méditerranéens : fruits, légumes
Les produits d’élevage : bovins, ovins, chevaux, avicoles
14,2%. Mais sa vitalité repose sur la migration : 3,4% par an. Le nombre d'immigrés
clandestins est estimé à 12 millions de personnes. Le Mexique
est leur premier pays d'origine depuis deux décennies suivent, depuis 1998, la
Chine, l'Inde et les Philippines.
2. La pluralité ethnique aux Etats-Unis
Une population des USA diversifiée dite population d’immigrants :
- Les WASP (White anglo-saxons protestants). Les États où la communauté blanche
représente le plus fort pourcentage sont le Maine
(98 p. 100), le Vermont (98,6 p. 100) et le New Hampshire (98 p. 100).
- Les Noirs (12,8%), Les plus importantes communautés noires se situent dans les
États de New York (2,8 millions), de Californie
(2,2 millions) et du Texas (2 millions). Cette population jeune (âge médian : 28,1
ans) et essentiellement urbaine, vivant dans les quartiers
dégradés des centre-ville, est en grande partie touchée par la pauvreté, un taux de
chômage élevé (le double de celui des Blancs), une sous-
qualification, un retard scolaire chez les jeunes, une forte délinquance juvénile
et adulte. Les ghettos noirs (Harlem à New York, Loop à Chicago,
Watts à Los Angeles) sont aujourd’hui le symbole de l’Amérique paupérisée.
- Les Hispaniques (15,4%), ils sont très nombreux dans le Sud frontalier au Mexique
puis dans tous les Etats de l’Ouest où certaines
villes et certains Etats portent les noms d’origine sud-américaine. Comme les
Noirs, les hispaniques vivent des situations socio-économiques
différentes des Blancs.
- Les Asiatiques (4,5%)
- Les Indiens (2%). Les Indiens sont les Natives Americans qui vivent là depuis
plus de 30.000 ans (les Cheyennes, les Sioux et les
Comanches). Entre le XX et le XXI siècle les WASP baissent et les minorités
augmentent. Ce mélange des peuples était appelé le Melting pot (les
migrants se fondent dans un même creuset pour former un Américain).
Les bases de la société américaine :
- Le melting-pot ou « creuset » américain a bien fonctionné et fonctionne
toujours, mais il n’aboutit pas pour autant à l’assimilation ou à
l’homogénéité de la population : on parle de « Salad bowl ».
- Le Salad bowl ou « salade composée » : Les différentes communautés conservent
leurs spécificités culturelles et de graves rivalités les
opposent (comme en témoignent les émeutes de Los Angeles en 1992).
3. Le phénomène urbain aux Etats-Unis
Une domination des métropoles : Les USA constituent un pays de forte urbanisation
(80% de la population) : c’est la métropolisation.
Les plus grandes villes des USA sont New York, Los Angeles, San Francisco, Chicago,
Washington, etc. Les douze premières grandes villes comptent
plus de cent millions d’habitants.
Des villes aux fonctions diverses : La majorité de ces villes sont sur les côtes
de l’Atlantique, du Pacifique et des Grands Lacs. Ces
villes sont les centres de décisions politiques, économiques, financières,
culturelles et les lieux d’innovation technologique. Elles sont reliées au
reste du monde par un solide réseau de transport et de télécommunication. Les
villes sont les centres de production et de consommation des biens
et des services. Elles sont aussi le lieu de tous les phénomènes sociaux : crime,
drogue, prostitution, argent blanchi, etc
Les plans des villes : Les villes des USA sont divisées en plusieurs quartiers :
au centre le « central business district » ou CBG ou
« Dowtown » avec leurs gratte-ciel prestigieux. Tout autour se dresse les vieux
quartiers résidentiels puis les ghettos. En périphérie s’étendent de
gigantesques banlieues pavillonnaires ou « Suburbs » différenciés selon les revenus
et les ethnies. L’une des caractéristiques de ces villes est
l’effet de beignets : le centre se vide au profit de la périphérie. En périphérie
on parle d’Edge city : les noyaux urbains qui se forment à la périphérie
des villes près des autoroutes ou des aéroports regroupant des centres commerciaux
et des parcs.
2. La puissance industrielle
d’embauche des minorités, lois antitrust, etc. L’Etat représente aussi un client
énorme pour son industrie : matériel de bureau,
armement, etc.
- Les facteurs naturels : L’abondance des ressources naturelles : les mines et les
hydrocarbures.
Les États-Unis ont la plus forte production industrielle mondiale. Ils assurent
encore 20 p. 100 de la production industrielle
mondiale (contre plus de 30 p. 100 en 1960), 30% du PNB et 25% des actifs. Ses
points forts sont sa grande diversité, une
capacité d’innovation remarquable, et son avance technologique.
2.3. Performances industrielles des USA
ème ème
- Secteur de l’énergie : 2 producteur mondial d’énergie nucléaire (27%) Chevron
Texaco, Exxon Mobil) ; 3 producteur
ème
mondial de pétrole (8,3%) et 2 producteur mondial de gaz naturel (21%)
ème ème er
- Secteur des industries traditionnelles : 3 producteur d’acier (10%), 2 producteur
des textiles (12%), 1 producteur
ème
d’automobile (21%) avec General Motors, Ford Motors et Chrysler ; 4 rang pour le
coton filé (7,7%)
er
- Secteur des industries nouvelles : 25% du marché des NTIC, 25% du textile
synthétique, 1 rang productif pour
er
l’informatique (IBM, Apple, Microsoft), l’agroalimentaire (Coca-Cola, Macdonald),
pharmacie, 1 exportateur d’armement (30%),
60% du marché de l’aérospatial, 22% de la production d’aluminium.
malgache.
Foucher 2000.
- Les importations (18,5% des parts mondiale) : les USA achètent les produits
manufacturés (72.3%), les produits
bruts (21.5%) et les produits alimentaires (6.2%). La valeur des importations
touchent plus de 1893.8 milliards de dollars en 2012.
Les fournisseurs des USA sont les NPI et les pays pétroliers en matière du brut ;
les NPI et les pays du Nord pour les produits finis.
De cette structure découle une balance commerciale déficitaire de plus de 600
milliards de dollars.
La puissance commerciale des États-Unis s’appuie sur plusieurs facteurs qui fondent
son économie :
- Une forte capacité de production dans tous les secteurs et de consommation (plus
de 300 millions d’habitants)
- Un développement du secteur des transports : 1/3 du trafic aérien mondial,
plusieurs hubs aéroportuaires (New
York, Chicago, Atlanta, San Francisco.
- Une forte médiatisation de sa culture : films, publicité, sport, etc.
- Un réseau d’alliances économiques dans le monde : ALENA, APEC, etc.
4. Quelques faiblesses de la puissance économique des USA
Les USA présentent des limites sur le plan interne et sur le plan externe.
Sur le plan interne, on peut relever :
- Des fortes inégalités sociales : une grande partie de la population ne bénéficie
pas du développement du pays (35
millions des étasuniens pauvres, des écarts énormes entre les plus riches et les
plus pauvres) ; un système de santé et d’éducation
très inégalitaire (13% des jeunes illettrés et 10% de la population, assurance
maladie effective récemment, absence des
prestations sociales comme les allocations familiales)
re
- Une société violente : forte criminalité (5 pour mille des prisonniers dans le
pays, 1 pays du crime, pratique de la
peine de mort) ; une société encore raciste (45% des Noirs en prison, abandon des
populations pauvres après la catastrophe de la
Nouvelle-Orléans après le cyclone de Katrina, salad bowl )
- Un déficite budgétaire énorme : dépenses supérieures aux recettes, dette énorme
vis-à-vis de la Chine surtout.
Sur le plan externe, nous avons constaté :
- Une économie fortement concurrencée : concurrence agricole et industrielle des
NPI, du Japon et de l’UE qui se
traduit par une chute de la part de la production industrielle de 6% en 1970 à
moins de 30%
- Une forte dépendance face aux importations dans l’énergie (21.5%) et la dette
- Une contestation de la prééminence sur le plan politique et militaire (guerre en
Irak, diplomatie en échec au Moyen-
Orient).
- Une dette énorme de plus de 14.300 milliards de dollars
Fiche 13 : La première puissance politique et militaire
1. La puissance politique des USA
Les États-Unis exercent un pouvoir politique dans le monde entier. Ce pouvoir se
traduit par :
- Une forte diplomatie : les USA ont des représentations diplomatiques dans presque
tous les pays du monde et ils
accueillent aussi des représentations diplomatiques (consulat, ambassade) des tous
les pays à l’exception de Cuba, Iran, Soudan,
Corée du Nord. Le secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères mène une
politique d’envergure internationale qui conduit les
USA dans le règlement des problèmes au de-là de son territoire.
- Une place majeure au sein des institutions internationale: les USA sont
omniprésents dans les grandes institutions
comme le G8, l’ONU et ses institutions spécialisées (FMI, UNESCO, BIT, OMC, etc.).
Ils occupent des places stratégiques, abritent
certains sièges et servent de cadre pour les conférences internationales.
- Une influence dans les décisions internationales : les USA sont au centre des
décisions prises par les grandes
institutions internationales soit par ce qu’ils ont le droit de veto au conseil de
sécurité de l’ONU, soit par ce qu’ils sont principal
bailleur des fonds. Leur influence touche même les ONG ou les institutions sous-
régionales hors d’Amérique. Les USA supplantent
parfois ces institutions pour décider de leur intervention.
2. La puissance militaire
Depuis l’effondrement de l’URSS et la fin de la guerre froide, les USA sont devenus
la principale puissance militaire de la
planète.
Leurs interventions sont multiples : guerre comme dans le Golfe en 1991, aide
humanitaire comme en Somalie en
1992, terrorisme comme en Afghanistan, les dictatures comme en Irak en avril 2003.
L’ampleur de leurs intérêts dans le monde, le
terrorisme international poussent les USA à intervenir partout avec ou sans
l’accord des instances internationales.
Les forces américaines sont nombreuses (plus de 2 millions de soldats) et sont
déployées dans le monde dans les
zones potentielles de tensions. Elles veillent surtout à assurer la sécurité des
pays producteurs de pétrole. Cette politique nécessite
un budget conséquent : 40% du budget de la défense dans le monde, soit plus de 350
milliards de dollars en 2003. Les USA
Page 71 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
ème
CHAPITRE2 : LE JAPON
1. Le facteur démographique
Une population nombreuse : Le premier aspect de la population japonaise est sa
taille et sa composition. Après la Seconde
Guerre mondiale, le « baby-boom » a amené la population japonaise à 84 millions en
1965; elle a atteint les 127 millions depuis
2006 malgré la politique antinataliste. La politique antinataliste a provoqué par
contre le vieillissement de la population. Les moins
de 15 ans représentent 14,2% alors que les plus de 65 ans sont 18,5%. Les actifs
représentent 67,3% soit un important marché
de main d’œuvre. Cette main d’œuvre présente des caractéristiques particulières
d’éthique du travail : un souci de la perfection,
l’attachement au labeur, la patience, indifférence au temps requis, faible
absentéisme, l’appartenance à l’entreprise, etc.
Une concentration urbaine : Le second aspect est sa concentration urbaine. Trois
aires métropolitaines concentrent 44%
de la population et occupent 6% du territoire : Tokyo, Osaka-Kobe, Nagoya. Ces
aires s’étendent de la plaine de Kantô au Nord à
Fukuoka au Sud. La région de Tokyo regroupe plus de 32 millions d’habitants et la
ville de Tokyo 8,2 millions. C’est la première
zone industrielle du pays qui assure 30% de la production industrielle. Le Kinki
est le second noyau de peuplement avec Osaka-
Kobe et Kyoto. Il compte plus de 20 millions d’habitants et contribue à hauteur de
20% du PIB industriel.
Une population riche : Le troisième aspect de la population japonaise est son
niveau d’épargne très élevé. L’épargne des
ménage représente une part importante dans les ressources financières des banques :
près de 20%. Les japonais épargnent
beaucoup pour le logement, les études et la formation puis l’assurance maladie.
2. Un espace attrayant
A 29, l’UE dispose des atouts géographiques énormes et d’un espace maîtrisé.
Page 77 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
ère
Source : Géographie 1 , Paris, Hachette Education, 2007, P.62.
Fiche 18 : La population de l’UE
Une puissance commerciale : l’U.E constitue l’un des pôles majeurs de la Triade
qui assure 37,5% du commerce
mondial dont ¾ des produits finis avec les pays industrialisés et les pays
émergents. Avec 25% des échanges mondiaux des
er
services, l’UE se classe au 1 rang de destination touristique mondial avec 383
millions de visiteurs étrangers en 2008. Avec la
place boursière de Londres, l’UE joue un rôle premier dans les flux des capitaux ;
sa monnaie l’euro s’affirme face au dollar. En
matière de services qui représentent 71,6% du PIB communautaire, l’UE présente un
dynamisme conquérant. Sur le plan
commercial, l’UE montre trois spécificités.
3. Les limites de la puissance européenne
Sur le plan économique : L’UE accuse encore quelques limites dans l’agriculture,
l’industrie ; dans les innovations et
l’énergie. Les secteurs agricoles et industriels peinent à se moderniser : les
difficultés de l’agriculture apparaissent à l’Est et les
FMN européennes sont en réalités des firmes nationales qui ont du mal à
concurrencer les firmes américaines. En matière
d’innovation, contrairement aux USA qui consacrent 2,7% du PIB et le Japon 3%, l’UE
ne consacre que 1,9%. Elle est en retard
dans le domaine de la R&D. Ensuite, l’Europe subit le phénomène des fuites des
cerveaux vers les USA. A ce retard s’ajoute une
très forte dépendance de l’UE en énergie. La demande européenne en énergie est
passée de 58 à 70%. Même avec les énergies
renouvelables, l’UE n’a pas encore défini une politique commune en énergie.
Sur le plan démographique, l’UE présente deux difficultés : une population
vieillissante et des profondes inégalités
démographiques. L’UE a des taux d’accroissement naturel faibles (0,05 pour mille) :
fécondité et natalité faibles puis espérance de
vie très élevée. La population de troisième âge augmente entrainant les charges de
retraite, de santé, etc. Mais l’autre handicap
est lié aux inégalités de population au sein de l’Union. On constate une forte
croissance démographique à l’Est qui ralentirait leur
développement et leur chance de rattraper le niveau des pays de l’Ouest. Aussi, on
note des écarts entre classes sociales. Au sein
de l’UE, les taux de chômage sont de l’ordre de plus de 10% dépassant les niveaux
des USA et du Japon. 18% de la population
vivent sous le seuil de la pauvreté et avec moins de 60% du revenu moyen. Cette
réalité s’est accélérée avec l’élargissement à
l’Est.
Sur le plan politique, l’UE accuse des faiblesses tant dans la construction que
dans le rôle international. Déjà, au stade
de la construction, nous pouvons relever : les retards dans l’intégration des
certains pays comme la Turquie, le retard dans
l’application de certaines politiques (euro, espace Schengen, la PESC (politique
étrangère de sécurité commune). La Constitution
européenne a même été rejetée par les pays fondateurs et l’aide aux Etats en
difficulté est toujours difficilement acceptée par
tous. Enfin, l’UE est incapable de mener une politique étrangère commune. Cette
situation est handicapée par son indépendance
vis-à-vis des USA dans le domaine militaire avec l’OTAN. L’UE n’a pas d’armée et
l’OTAN est sous le contrôle des USA. Le
déclenchement de la guerre en Irak en 2003 est l’exemple de la faiblesse de l’UE.
Conclusion :
En définitive, l’Union Européenne est, comme pôle de la Triade, l’une des premières
puissances mondiales. Les facteurs de
cette puissance sont à rechercher au niveau de sa population, sa géographie et son
appareil productif. Ainsi, l’UE est très avancée
dans le commerce, l’industrie, l’agriculture et les finances. Mais elle est comme
le Japon en retard sur le plan politique, sur la
production de l’énergie et rencontre quelques difficultés économiques notamment
dans la R&D et l’agriculture.
OS1 : Présenter à l’aide d’une carte les ressources naturelles de la Russie/ OS2 :
Indiquer les faiblesses
de ce pays
1. La démographie de la Russie
La structure démographique de la Russie a connu de profonds bouleversements au
cours de la décennie 1990-2000, liés
en partie aux mutations politiques, sociales et économiques en cours depuis la
dissolution de l’URSS, en 1991.
Un déclin de la population : la Russie connaît depuis les années 1990 un net
déclin de sa population (147 millions en
1989 contre 144 millions depuis 2002) à cause de la hausse de la mortalité 15,65
pour mille et une chute de la mortalité ;
espérance de vie : 69,25 années contre 77 ans en moyenne dans les pays d’Europe.
Un vieillissement de la population : une augmentation du nombre des personnes
âgées de plus de 60 ans et une
diminution des personnes en âge de procréer. Cette crise démographique résulte des
dysfonctionnements des systèmes sanitaire
et médical en voie de privatisation.
Un malaise social profond : le niveau social déjà médiocre a accru les inégalités
: les 10% les plus riches possèdent les
35% des richesses du pays alors que les 10% les plus pauvres devaient se contenter
de 2,4%. Pour les fonctionnaires et les
retraités, le niveau de vie baisse lourdement ; le chômage touche 8,9 millions de
russes provoquant la mendicité (8,1% en 2009),
l’insécurité et la violence. Les seuls qui profitent du capitalisme en Russie sont
les hommes d’affaires et les fortunés dans les
premiers temps des privatisations.
2. L’occupation de l’espace
- Une Russie d’Europe peuplée : elle concentre 80% de la population sur 25% du
territoire ; elle abrite 30 des 50 villes du
pays. Mais c’est cette partie du pays qui regroupe plus d’industries vétustes et
polluantes puis des centrales nucléaires obsolètes et
dangereuses ;
- Une Russie de Sibérie et d’Extrême-Orient sous-peuplée : les deux parties
constituants 75% du territoire comptent
seulement 20% de la population. Mais les deux régions s’opposent en terme des
ressources : la Sibérie est dotée d’importantes
ressources minières, énergétiques et des grandes usines ; l’Extrême-Orient a aussi
d’importantes ressources biologiques et
minérales mais moins exploitées.
- D’importants flux migratoires : importante migration après 1991 des étrangers ;
forte migration des non russes entre 1992
-2002 (plus de 4 millions) ; migration interne de l’Est vers l’Ouest
- Une concentration urbaine : Moscou (12 millions d’habitants ; concentration des
banques ; des centres industriels,
culturels, développement des services) ; 20% des actifs du pays et 20% de la
production industrielle. Saint-Pétersbourg (5millions
d’habitants ; hausse des industries de pointe, rayonnement culturel).
Conclusion :
Le fonctionnement de l’économie russe a subi des transformations radicales après
les réformes entamées par Gorbatchev
e
dans la 2 moitié des années 1980 (perestroïka), caractérisées par le passage d’une
économie planifiée (dont l’ensemble des
moyens de production étaient contrôlés par l’État) à un mode de fonctionnement basé
sur l’économie de marché. La répartition du
PIB (secteur primaire 7 % - secondaire 37 % - tertiaire 56 %) reflète la montée en
puissance des services.
Page 84 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
constituent des zones marginalisées du commerce mondial. Ces pays comptent près de
la moitié de la population mondiale mais
leurs économies présentent trop des limites.
- Les PMA et les PRI sont spécialisés dans les importations des produits finis et
les exportations des produits
bruts (pétrole, blé, bois et mines). L’analyse des échanges montre que leur
marginalisation apparaît en valeur et non en volume.
En effet, les pays du Sud pèsent lourdement dans le commerce des matières premières
et attirent de plus en plus des IDE. Mais en
valeur, les matières premières ne génèrent pas plus de devise qui sont sous le coup
de la dette, de la variation des cours et du
poids des importations. Ils souffrent de la détérioration des termes de l’échange.
Leur ressource économique principale,
l'agriculture, reste dominée par les stratégies protectionnistes des pays riches,
sauf pour les cultures propres aux pays pauvres.
- Des institutions instables qui ne respectent pas le droit de la propriété privée
et subissent la corruption.
Toute chose qui retarde un certain développement humain (santé et éducation) dans
la plupart de ces pays. De même, ces pays
demeurent toujours très dépendants de ceux du Nord : dépendance culturelle,
financière, technologique et politique. On parle de
néocolonialisme.
3. L’explosion des échanges
- Le commerce mondial a connu une explosion en valeur et en volume. En valeur, les
échanges passent de 58
milliards de dollars à 6455 milliards de dollars : la valeur des échanges a été
multipliée par 111. En volume, entre 1948 et 2006, les
échanges mondiaux ont été multipliés par 27 soit 3fois plus rapide que l’évolution
du PIB multipliée par 8 seulement. La croissance
spectaculaire des échanges en volume et en valeur résulte de l’amélioration des
transports, de l’industrie, des services au sein de la
Triade ; la forte croissance démographique du Sud et l’essor industriel des NPI.
- La structuration des exportations. En 2001, l’OMC a publié une étude montrant que
le commerce mondial est dominé
par les marchandises représentant 80%. Les 20% restant concernent les services, les
capitaux ; les produits illicites (drogues,
argent blanchi, armes non conventionnelles, etc. échappant à toute quantification).
Dans les échanges des marchandises, 62,4%
concernent les produits manufacturés contre 45,2% en 1980 ; 8,9% constituent les
mines et les hydrocarbures contre 23,1% en
1980 puis 8,7% des produits agricoles contre 12,4%. Les produits bruts, certes
indispensables pour les services et l’industrie
déclinent dans le commerce alors que les produits finis augmentent de façon
spectaculaire.
- Une croissance des flux des hommes, les capitaux, les services et les
informations. Les flux des
hommes concernent les travailleurs (45 à 50 millions entre 1965 et 2002 du Sud au
Nord)), les réfugiés (plus de 20 millions), des
touristes (25 à 750 millions entre 1950 et 2002). Ces flux sont rendus possible par
les facilités des transports. Les flux des
capitaux montrent que les places financières sont en liaison 24h sur 24 ; la
déréglementation (démantèlement des règles qui
organisent le fonctionnement d’un secteur donné afin de libérer totalement la
concurrence) et la logique spéculative (circulation
des capitaux à la recherche des profits) dominent la mondialisation. Les capitaux
circulent essentiellement entre les pays riches.
Entre 1970 et 2003, le volume des devises échangées est passé de 20 milliards de
dollars à 1000 milliards. Dans la même ordre
idée, le volume des IDE a subi une forte progression de 6,2 milliards de dollars à
19,6 milliards de dollars en 2006 avec un pic de
20,7 en 2001.
1. Le marché du blé
Le blé est une plante céréalière de la famille des graminées qui répond à diverses
formes d’utilisation : pâtes alimentaires,
production d’alcools, produit du bétail et industrie du textile. En plus de son
utilité multiforme, le blé constitue un produit du
commerce mondial. Des études menées entre 2002 et 2003 nous permettent de classer
les grands pays producteurs, exportateurs
et importateurs de blé.
- Les cinq premiers producteurs de blé sont : la Chine (86 millions de tonnes),
l’Inde (65M de tonnes), les Etats-Unis
ème
(63,5), la Russie (34) et la France (30,5) ; en Afrique, le premier producteur est
l’Egypte (6 millions et 18 rang mondial).
- Les cinq premiers exportateurs de blé : les USA (24,4M de tonnes) est le premier
exportateur mondial suivis de
l’Australie (14,6), la France (13,6M), le Canada (12M) et la Russie (10,2M).
- Les cinq premiers importateurs de cette céréale sont : l’Italie (7,7M de tonnes),
le Brésil (6,5), l’Espagne (6,3),
l’Algérie et le Japon (5,8 et 5,9M de tonnes).
Entre 1990 et 2004, le commerce mondial du blé a connu plusieurs transformations.
La première concerne la
production qui est passée de 590 millions de tonnes à 627 millions de tonnes soit
une croissance de 6,2%. La seconde porte sur la
ème
hiérarchie des producteurs : l’URSS géant du blé a laissé sa place à la Chine et se
classe 4 derrière les USA. La troisième qui ne
renvoie pas à une transformation est une constante : la marginalisation de
l’Afrique dans le commerce du blé. Le premier pays
Page 88 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
La hausse du prix du pétrole, quand elle provient d'une demande physique réelle, a
des effets bénéfiques:
Elle génère les investissements nécessaires à l'amélioration des capacités de
raffinerie et de l'augmentation de la production à l'avenir.
La hausse des prix soigne ainsi les maux de l'industrie pétrolière de ces 20
dernières années, flambe les budgets et incite aux
investissements sociaux. La découverte de réserves de pétrole dans un pays est
souvent perçue comme un « miracle » pour son économie.
Cependant les fluctuations du prix du pétrole ont un impact direct sur le budget
des ménages, donc sur la consommation dans les pays
développés.
o Elles influent aussi, en proportion variable, sur le prix de tous les biens et
services, car tous sont produits en utilisant du pétrole, matière
première ou source d'énergie. Le coût du transport, celui des produits de première
nécessité augmentent lorsque le baril de pétrole s’élève.
o De même, l’afflux de devises est parfois mal géré, il peut encourager la
corruption et les ingérences étrangères. L’effet réel est donc
souvent plus ambivalent, surtout pour les pays les plus pauvres.
Conclusion :
La mondialisation des échanges est soutenue par les progrès dans les transports et
les télécommunication puis les accords commerciaux.
Mais depuis 1945, la mondialisation demeure un fait inégal qui occupe au premier
rang les pays de la Triade ; même si la place de l’Afrique est
marginale, le continent reste une zone stratégique. Deux produits dominent cette
mondialisation : le blé et le pétrole. L’étude de ces deux marchés
permet d’analyser les échanges et les prix dont les effets sont à la fois positifs
et désastreux.
OS1 : Présenter les causes des changements climatiques/ OS2 : Montrer l’impact des
changements
climatiques dans le monde/ OS3 : Analyser les solutions envisagées.
été réduite de 42%. Certains chercheurs affirment que dans trente ans l’océan
Antarctique pourrait quasiment être libre de glaces
à la fin des étés. Le niveau des mers a également augmenté de 10 à 20 cm.
e
- Au cours du XX siècle, les observations des scientifiques ont indiqué une
augmentation de 0,6 °C de la température
moyenne de la planète. Sur les douze années les plus chaudes enregistrées depuis
1850, onze l’ont été après 1994 note un
rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC). Et c’est
l’année 1998 qui a été l’année la plus chaude de
toutes.
- Les phénomènes extrêmes que la planète connaît déjà sont les inondations, les
sécheresses, les tornades, les
maladies respiratoires ; mais ils seront plus nombreux et plus puissants. Entre
1975 et 2008, l’ONU indique que 8.866 désastres
concernant les changements climatiques ont déjà fait 2.284.000 morts. Même si les
pollutions industrielles s’arrêtaient rapidement,
les changements climatiques en cours continueraient encore pendant plusieurs
dizaines d’années. Plusieurs études confirment que
les pays pauvres seront les premières victimes. Le cabinet britannique Maplecroft
cite la Somalie, Haïti, l’Afghanistan et la Sierra
Leone et ajoute que des 28 pays les plus exposés, 22 sont situés en Afrique
subsaharienne.
3. Les solutions pour protéger l’environnement
- Les pays scandinaves et la France ont adopté la taxe carbone pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre.
Les pays scandinaves ont fixé la taxe de 26 à 109 euros ; en France, la taxe
s’élève à 17 euros.
- Quand aux pays sous-développés dont les économies reposent sur l’exploitation des
mines, des hydrocarbures et de la
forêt, la solution serait de réduire leur activité destructive de l’environnement.
En contre partie, les pays industrialisés
s’engagent à compenser les pertes financières de cette politique de faible
exploitation des matières premières.
- D’autres mesures engagent la communauté internationale. La conférence de Kyoto,
qui s’est déroulée au Japon
en 1997, a fixé une loi pour lutter contre le réchauffement climatique en cours.
Cette loi impose une réduction des émissions des
gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Cette réduction devrait être de 5,2 % d’ici
2008-2012 (par rapport au taux de 1990).
Grâce à la signature de 141 pays, le texte de loi du traité de Kyoto est applicable
depuis le 16 février 2005. Toutefois, les États-
Unis n’ont toujours pas voté cette loi, alors qu’ils sont les premiers pollueurs de
la planète. Les 27 pays de l’UE se sont engagés, à
leur tour en 2008, à économiser 20% d’énergie, à réduire de 20% leurs émissions de
gaz à effet de serre et à atteindre 20%
d’énergies renouvelables dans leur consommation. Le tout d’ici à 2020.
- En fin, la solution serait dans les énergies renouvelables. Celles-ci riment avec
l’éolien, le nucléaire et les
biocarburants. Au sein de l’UE, les énergies renouvelables représentent 9,2% et
l’objectif global est de 20% en 2020. Le nucléaire
représente actuellement 15% de la consommation électrique mondiale mais la part
pourrait chuter à 8% d’ici 2050 contre un
projet mondial de 20%. C’est une énergie coûteuse, dangereuse et assez risquée pour
certains pays comme la Corée du Nord,
l’Iran. Cette énergie semble trouver plus de clients dans les pays émergents (Chine
14 réacteurs, l’Inde 6, la Corée du Sud 5) soit
50% des réacteurs au total dans le monde en construction en 2009. L’énergie
biomasse correspondait en 2006 à 10% de la
consommation électrique et l’objectif en 2030 se situe à 14%. Mais cette option
entrainerait la famine si le blé, le maïs doivent
nourrir les hommes, le bétail et être utilisés pour l’énergie. De même la
production de cette énergie accapare des terres aux
dépens de l’alimentation. C’est le cas de l’éthanol fabriqué à base du maïs et la
canne à sucre (Brésil 52%, USA 43%) ; le biodiesel
à partir du colza (Allemagne 44%, la France 22%).
Fiche 29 : La lutte contre les grandes endémies et le SIDA
2. L’impact économique
Les pandémies qui frappent le monde engendrent des conséquences dans l’économie.
Page 92 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
- D’abord, elles réduisent la main d’œuvre surtout dans les pays du Sud et en zones
rurales. Si le paludisme tue plus les
enfants et les femmes enceintes, le sida frappe plus la tranche de 15 à 49 ans.
L’une des maladies touche les actifs (sida), l’autre
la tranche chargée de renouveler les actifs.
- Ensuite, les pandémies freinent la croissance économique en réduisant le PIB et
la production agricole. Selon J.A
hors-série n°5, le paludisme a causé une perte de 12 milliards de dollars à
l’Afrique, 60% de la production agricole des familles
infectées en zones rurales, soit 1,3% de croissance en baisse.
- Enfin, le sida, le paludisme ou la tuberculose alourdissent les dépenses des
Etats et des familles. Le paludisme
nécessite 40% des dépenses de santé en Afrique. En Afrique, 30 à 50% des
consultations des familles concernent le paludisme.
Les coûts des consultations, des médicaments et des hospitalisations explosent les
dépenses des familles.
3. La lutte contre les pandémies
La lutte contre les pandémies combine :
- la recherche : La deuxième solution renvoie à la recherche scientifique sur les
médicaments nécessaires pour le
traitement des pandémies. La recherche sur un vaccin contre le paludisme, par
exemple, s’est poursuivie jusqu’en 2009 et un essai
international sur 16.000 enfants et nourrisson s’est déroulé dans quelques pays
africains comme le Gabon, le Ghana, le Kenya, le
Malawi et le Mozambique. Pour le sida, il s’agit des antirétroviraux.
- les actions : En 2009, à Oslo, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la
tuberculose et le paludisme a adopté un
montant de 225 millions de dollars pour permettre l’accès des médicaments en
Afrique et en Asie. Cette solution devrait impliquer
les grandes banques qui partagent des primes colossales; les plus fortunés dont le
chiffre a atteint 1011 milliardaires accumulant
une fortune de 3.500 milliards de dollars ; les grandes firmes multinationales qui
gagnent des milliards en exploitant les ressources
puis l’augmentation des aides des pays riches aux pays pauvres.
- la sensibilisation : C’est le moyen le plus courant et le moins coûteux pour les
pays du Sud. Pour le paludisme, la
sensibilisation portera sur l’assainissement de l’environnement, l’utilisation des
moustiquaires imprégnées ou non. Pour le sida, on
parle de plus de l’utilisation du préservatif, la pratique de dépistage et la
stérilisation des objets coupants. Pour la tuberculose,
l’accent doit être mis sur la lutte contre le tabac et la vaccination.
Conclusion : Les pays du Sud sont pénalisés par les pandémies du sida, du paludisme
et de tuberculose qui tuent chaque
seconde. Malgré l’état de la recherche médicale, les fonds de l’OMS et autres sous
institutions et les campagnes, les pandémies se
propagent à grande vitesse. Elles constituent un obstacle pour le développement et
témoignent des manœuvres capitalistes des
pays du Nord.
Page 93 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Méthodologie
la distribution ». elle pourrait s’appeler Gabon Oil Company (GOC). L’enjeu est de
taille : les
Hors- 721,5 730,8 -1,3%
hydrocarbures représentent déjà la moitié des recettes publiques, mais le pays
importe une large
pétrole
part des produits raffinés faute de capacités industrielles.
Dépenses 1511,7 1186,2 +27%
Troisième dossier, les mines. Libreville est en train de renégocier avec les
Chinois la convention
totales
sur le fabuleux gisement de fer de Belinga (Nord Est) pour lequel les
investissements sont
Source : BEAC/ Statistiques à fin novembre
estimés à 3 milliards d’euros. (…) Ambiance plus apaisée à Paris, où Eramet s’est
déclaré « très
2010.
ouvert » à la proposition de Libreville d’entrer au capital du groupe (entre 10% et
15%) et
d’augmenter sa participation de 25 % à 33% dans COMILOG, sa filiale gabonaise.
Source : J.A n°2578 du 06 au 12 juin 2010, P. 32.
A éviter !
- Numéroter les réponses ;
- Recopier les termes du document sans indiquer les guillemets
- Présenter l’introduction et la conclusion en bloc
Page 97 sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Document3 : La guerre de Corée de janvier à avril 1951 Document4 : Les deux Etats
coréens en juillet 1953
Belligérants Pertes Pertes civiles Blessés
militaires
Introduction :
Quatre documents sont proposés à notre étude. Les documents1 et 2 sont des extraits
des souvenirs et mémoires de Khrouchtchev et
Truman : l’un membre du parti communiste de l’URSS et l’autre président des Etats-
Unis. Le document3 est une carte et le document4 un tableau
statistique.
Les documents présentent la guerre de Corée qui a opposé la Corée du Nord à la
Corée du Sud. Le conflit se déroule de juin 1950 à juillet
1953 en pleine guerre froide.
L’ensemble des documents traitent de l’initiative nord-coréenne, de l’engagement
des Etats-Unis et la Chine dans la guerre de Corée et le
bilan des combats en 1953.
Développement :
Conclusion :
En résumé, la guerre de Corée tient sur plusieurs causes notamment la division de
la Corée, la cohabitation difficile entre les deux Etats
puis l’initiative d’unification nord-coréenne. Les Etats-Unis interviennent pour
garantir la paix en Asie et affirmer leur endiguement du communiste.
La guerre qui a vu l’intervention chinoise en 1951 entraina en 1953 un bilan très
lourd mais sans unification territoriale.
La guerre de Corée marque la fin de la première phase de la guerre froide. Dès
1953, la guerre froide débouche sur la coexistence
pacifique
Page 99 sur 101
Techniques de commentaire des différents documents
1. Les graphiques et les tableaux statistiques
Présentez le graphique à l’aide du titre, de la source, de la date du document et
en repérant l’échelle et l’unité utilisée et
la période représentée. Indiquez le type de graphique.
Décrivez le graphique : on commence par la tendance générale du document sur
l’ensemble de la période (croissance,
décroissance, stabilité). Cette tendance est traduite par des rapports numériques
de la valeur du départ à celle de l’arrivée
ou de la plus élevée à la plus faible. Puis, on décrit les sous ensembles avec leur
spécificité.
Expliquez le graphique : on fait appel aux connaissances historiques,
géographiques, économiques pour apporter des
éléments d’explication aux tendances dégagées dans le graphique.
2. Les affiches
Présentez l’affiche : précisez l’auteur et le destinataire, la date et le contexte
puis l’idée principale.
Analyser l’affiche : étudiez : le sens de l’affiche (le ou les thèmes, les scènes
évoquées), la composition de l’affiche (la
place du texte et des images, l’importance des caractères, les couleurs), l’affiche
dans son époque (le sens de l’époque).
3. Les textes
Les questions qui accompagnent le texte ont pur but de vous aider à organiser
l’explication. Avant d’y répondre, il faut : lire
attentivement le texte ; souligner les passages et les mots clés ou difficiles ;
numéroter les lignes de 5 en 5.
Présentez le texte : on donne la nature : document officiel (loi, traité, etc.),
public (discours, lettre), à chaud (article,
mémoire), témoignage ; l’auteur et le destinataire.
Précisez le contexte : repérer la date du document et relater les événements en
rapport avec le texte.
Indiquez l’idée ou les idées du texte : trouver les paragraphes, les mots
importants. Souvent chaque paragraphe
correspond à une idée ou argument soutenu par ces mots clés.
4. Les cartes
Identifiez la carte : le titre, l’espace étudié, la date des phénomènes
représentés, le type de carte (descriptive,
thématique, topographique, synthèse).
Observez la carte : la signification de la légende (couleurs, figurés, etc.) ; les
grands ensembles, la répartition, les
contrastes, les évolutions éventuelles)
Expliquez les observations : formuler des hypothèses à partir des connaissances
historiques, géographiques,
économiques), envisager des conséquences des phénomènes étudiés.
5. Les caricatures
Présentez la caricature : évoquer la nature, son auteur, le destinataire, le
contexte et l’idée principale.
Décrivez la caricature : étudier le personnage principal ou les personnages;
l’action (les faits, gestes) et la composition
(couleurs, traits).
Interprétez la caricature : énoncer le message de la caricature, montrer l’intérêt
du message et sa portée.
6. La photographie
Présentez la photographie : évoquer la nature, son auteur, la date, le lieu et le
contexte.
Décrivez la composition de la photographie : étudier le personnage principal ou les
personnages (en précisant leur
relation); l’action (les faits, gestes), les plans
Interprétez la photographie : énoncer le thème de la photographie, montrer
l’intérêt de ce thème et sa portée.
Méthodes :
Le choix de la rédaction : le contenu des titres, la mise en page (ordre des
informations), la taille et la forme des
caractères, la largeur d’un titre (nombre de colonnes), la provenance des articles
(reportage, communiqué)
L’explication des allusions : utilisez ses connaissances personnelles et faire
preuve d’esprit critique.
Mon cahier de d’Histoire et Géographie