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Abréviations

litt. Littéralement, Littéral


rév. Révision
JND John Nelson Darby, (traducteur de la Bible)
LSG Louis Second, (traducteur de la Bible)

Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible


J. N. Darby, car jugée plus proche des textes originaux, du point de
vue de la littéralité, et de la fidélité de rendre les mots.

Considéré dans l’ordre des œuvres régies par les droits moraux
d’auteur, le présent article peut être, à volonté, reproduit, représenté
ou multiplié, à condition de ne pas dénaturer la pensée de l’auteur, le
but ne devant pas être lucratif.
Ouvrage non-soumis au Copyright.

De la série « Éclaircissements »
D’un style simple, avec un langage direct et compréhensible
Une propriété exclusive de G&V Production
G&V Impression et Publication Chrétiennes

Premièrement imprimé en août 2019,


Sous le titre “Laver les pieds des saints”
Nouvelle impression en mars 2020,
Sous le titre “Le Lavement des pieds des saints”

Mise en page : Joël Badjonné


Couverture : Joël Badjonné
Crédits photos : Campus pour Christ, Istock, Negative Space

Strictement interdit à la vente


Imprimé au Cameroun
:
Constatant la difficulté des temps dans lesquels
nous sommes, ceux ayant reçu la grâce de comprendre
que nombreuses sont les instructions du Seigneur jetées
aux oubliettes, sont comptés au bout des doigts. Le
christianisme d’aujourd’hui s’est si apostasié qu’il a
renié, dans bien de ses parties, le Christ et Sa Parole,
pourtant convaincu d’avoir toujours Dieu. Quelques
personnes heureusement, réfléchissent encore jour après
jour à la nécessité de revenir aux vrais enseignements de
la Bible, et à la vie conforme à la foi qui a été transmise
aux saints depuis le temps des apôtres de Christ. Parce
qu’il le faut à cause de la gravité des derniers temps,
certains commandements de la doctrine de Jésus ont été
falsifiés, d’autres négligés, tant consciemment que non-
sciemment. Et c’est malheureux.

Je propose, dans ce petit article d’éclaircissement,


le rappel d’un commandement biblique précieux du
Seigneur Jésus-Christ, qui a été escamoté par d’aucuns,
foulé aux pieds par d’autres. À ma connaissance
jusqu’ici, très peu de croyants vivent encore ce
commandement. D’après mon étonnant constat, les
branhamistes essaient de suivre ce commandement.
Mais eux-mêmes se sont égarés de la saine doctrine
puisqu’au-delà de la pratique de quelques éléments
bibliques, ils suivent et se confient en un homme mortel
qui a marché dans l’erreur.

Au reste, l’enseignement donné présentement n’a


rien à voir avec celui d’un groupe ou d’une secte
chrétienne. Il s’agit simplement de celui de la Bible. Et je
voudrais signaler de façon expresse à l’attention de
certains de mes lecteurs durs d’entendement, que nous
n’enseignons pas une vérité doctrinale divine parce
qu’un mouvement ou un groupe – quel qu’il soit, égaré
ou non – l’enseigne, mais bien parce que la Bible
l’enseigne. Nous ne rejetons pas non plus une fausse
doctrine parce que la plupart de personnes la rejette,
mais bien parce que la Bible la rejette. Nos nous disons à
toujours suiveurs des saints commandements du
Seigneur, et imitateurs des premiers apôtres et disciples
de Christ. Amen !

Ma prière, c’est que les élus du Seigneur Jésus,


ceux qui appartiennent au Père et qui cherchent à
s’approcher de Lui progressivement en perfection, qui
liront ceci et parviendront à la connaissance ou au rappel
de ce commandement du lavement des pieds, puissent
en comprendre le sens, la nécessité de la pratique, et la
place dans la dispensation de l’Évangile aujourd’hui
comme d’autrefois. Que la grâce d’entendement et la
paix de Jésus-Christ le Seigneur, soient avec tous !

Plusieurs méconnaissent ce qu’est exactement le


lavement des pieds dont parle la Bible. Plusieurs autres
lui attribuent un certain sens selon leur appréhension
théologique ou leur maque d’instruction dans la foi. Il se
trouve, de ce pas, que la plupart de ceux qui se disent
chrétiens, ne pratique pas cet enseignement, lui
imputant, pour ainsi dire, une interprétation
charnellement subjective. Encore que les candides gens
lisent ce qu’il est écrit touchant ce commandement, ils
n’en moissonnent que quelques interprétations relatives
à l’humilité, comme quoi l’acte du Seigneur n’était que
figuratif et présumé donner à entendre autre chose que
ce qui fut consommé. L’Écriture, toutefois, demeure
simple et fort directe à propos du lavement des pieds.

Le lavement des pieds est un commandement, et


je suis presque sûr que dire une telle chose surprendrait
certaines personnes. Mais qu’importe, disons la vérité de
la Bible ! Le lavement des pieds des saints est une
injonction du Seigneur à ne pas négliger, à en considérer
le contexte dans lequel il a été recommandé dans la
Bible. Pratiqué par les juifs par le passé, il représentait
une bienfaisance d’accueil, mais transcendant l’Alliance
vieillie, en l’occurrence l’Ancienne Alliance, le lavement
des pieds devient une instruction importante aux
chrétiens de la Nouvelle Alliance. Aujourd’hui encore,
puisque le temps de la Nouvelle Alliance continue, ce
commandement est d’actualité dans l’Église de Christ, et
doit avoir sa place au milieu des enfants de Dieu.

En effet, il en est écrit :


« Or, avant la fête de Pâque, Jésus, sachant
que Son heure était venue pour passer de ce
monde au Père, ayant aimé les siens qui
étaient dans le monde, les aima jusqu’à la
fin. Et pendant qu’ils étaient à souper, le
diable ayant déjà mis dans le cœur de Judas
Iscariote, [fils] de Simon, de Le livrer –
[Jésus], sachant que le Père Lui avait mis
toutes choses entre les mains, et qu’Il était
venu de Dieu, et s’en allait à Dieu, se lève du
souper et met de côté Ses vêtements ; et ayant
pris un linge, Il s’en ceignit. Puis Il verse de
l’eau dans le bassin, et se met à laver les
pieds des disciples, et à les essuyer avec le
linge dont Il était ceint. »
|Jean 13.1-5|

À ce sujet, il n’a pas été écrit que ce fut une


parabole. On lit bien que le Seigneur Jésus décida de se
lever du souper, au moment où Lui et les siens
mangeaient, et qu’en ôtant sa tunique, il alla verser de
l’eau dans un bassin, et l’emporta en direction de Ses
disciples, visant à leur laver les pieds. La scène est telle
qu’Il se courbe, prend le premier pied d’un de Ses
apôtres, et commence aussitôt à le lui laver
convenablement. S’en suit le deuxième pied qui est
autant lavé. Il se défait du linge dont il s’était fait
ceindre, et en use pour essuyer correctement les deux
pieds, du niveau des jambes jusqu’à la plante. Les pieds
du premier disciple bien rincés et essuyés, avec
délicatesse certainement, Il passe au suivant, et ainsi de
suite, jusqu’à achever de laver les pieds de Ses douze
compagnons.

« Quand donc Il eut lavé leurs pieds et qu’Il


eut repris Ses vêtements, s’étant remis à table,
Il leur dit : Savez-vous ce que Je vous ai fait
? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous
dites bien, car Je le suis ; si donc Moi, le
Seigneur et le Maître, J’ai lavé vos pieds,
vous aussi vous devez vous laver les pieds
les uns aux autres. Car Je vous ai donné un
exemple, afin que, comme Je vous ai fait,
Moi, vous aussi vous fassiez. En vérité, en
vérité, Je vous dis : L’esclave n’est pas plus
grand que son seigneur, ni l’envoyé plus
grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez
ces choses, vous êtes bienheureux si vous les
faites. »
|Jean 13.12-17|

Aussitôt que le Seigneur finit de laver les pieds


des disciples, Il dit : savez-vous ce que Je vous ai fait ? Il
parla ainsi en raison du grand sens de ce qu’Il fit avait
fait, car Il voulait l’expliquer à Ses disciples. Il déclara
que s’Il a Lui-même, considéré comme Maître et
Seigneur, lavé les pieds de Ses disciples, nous devrions
nous laver également les pieds les uns aux autres. Il dit
avoir donné un exemple, non une parabole à être
interprétée, ou analysé ou même étudié. Ainsi en
principe, tel Il a fait, tel nous devons faire tout
simplement. Comme Je vous ai fait, Moi, vous aussi vous
fassiez, dit-Il. Le lavement des pieds dont Il parla, et
qu’Il se permit de faire, ne fut pas une chose supposée
être interprétée comme seulement enseignant l’humilité ;
mais fut un exemple inspirant un acte à suivre. Ce fut un
ordre que donna le Seigneur, un ordre auquel il faillait
obéir, au-delà d’être un exemple qu’il faillait imiter.

Le Seigneur dit :

« Si vous savez ces choses, vous êtes


bienheureux si vous les faites »
|Jean 13.17|

Cela, c’est afin de mettre en évidence la nécessité


d’avoir connaissance du sens du lavement des pieds, et
de vivre heureux en l’accomplissant convenablement.
Laver les pieds des saints, se trouve donc de faire partie
des choses chrétiennes qui font de nous les bienheureux
dans l’espérance de la foi, ceux jouissant de la béatitude.
Laver les pieds, plus que d’être un commandement, est
une grâce, et mènera certainement à une récompense
considérable qui connait sa signification, et la pratique.
Mais à propos de sa signification, qu’en savoir ?

Laver les pieds n’est pas un commandement


oiseux, il joue un certain rôle dans la sanctification. On
peut lire :

« Puis Il verse de l’eau dans le bassin, et se


met à laver les pieds des disciples, et à les
essuyer avec le linge dont Il était ceint. Il
vient donc à Simon Pierre ; et celui-ci Lui dit :
Seigneur, me laves-tu, Toi, les pieds ? Jésus
répondit et lui dit : Ce que Je fais, tu ne le sais
pas maintenant, mais tu le sauras dans la
suite. Pierre Lui dit : Tu ne me laveras jamais
les pieds. Jésus lui répondit : Si Je ne te lave
[les pieds], tu n’as pas de part avec Moi.
Simon Pierre Lui dit : Seigneur, non pas mes
pieds seulement, mais aussi mes mains et ma
tête. Jésus lui dit : Celui qui a tout le corps
lavé n’a besoin que de se laver les pieds ;
mais il est tout net ; et vous, vous êtes nets,
mais non pas tous. Car Il savait qui le livrerait
; c’est pourquoi il dit : Vous n’êtes pas tous
nets. »
|Jean 13.5-11|
Le Seigneur ainsi, ici, pose le socle du lavement
des pieds dans la Nouvelle Alliance. Il dit :

« Celui qui a tout le corps lavé, n’a besoin


que de se laver les pieds. »
|Jean 5.7|

Le grand sens du lavement des pieds des saints


réside là, et apporte bonheur pourvu que compris. Celui
qui a tout le corps lavé, c’est celui qui est pardonné de
ses péchés, né de nouveau, et régénéré par le
renouvellement de l’Esprit Saint. Celui-là est net, il est
pur. Il n’a besoin que de se laver les pieds en ce sens que
le lavement des pieds représente symboliquement une
purification des légères souillures qui se seraient
accrochées à lui le chemin durant. Laver les pieds ne
sera donc pas qu’une marque d’humilité, mais aussi un
instrument de sanctification. Ceux qui ont cru en le
Christ Jésus, et qui marchent fidèlement dans la foi,
peuvent être purifiés quand ils ont trébuché ou ont cédés
à la tentation alors qu’ils se font laver les pieds par les
uns et les autres par amour. Et la Bible confirme cela par
l’Écriture suivante, qui atteste que ce qui est fait par
amour couvre beaucoup de péchés :

« Mais avant toutes choses, ayant entre vous


un amour fervent, car l’amour couvre une
multitude de péchés ; étant hospitaliers les
uns envers les autres, sans murmures... »
|1Pierre 4.8-9|

Ceci est un enseignement profond, mais quelque


peu difficile à comprendre. Plusieurs font entendre que
la sanctification dans le temps de la grâce n’est pas liée à
ce qui est physique, et ils n’ont pas tort, du moins en
partie. Mais il faut être capable de comprendre que le
Seigneur, de Sa propre autorité, a permis l’instauration
d’un certain nombre d’usages physiques qui riment avec
l’engagement, la consécration, la sanctification et la
communion dans la foi. L’eau du baptême, par exemple,
qui scelle l’engagement d’une bonne conscience envers
Dieu, est physique ; et pourtant, le mépriser parce qu’il
est physique nous bloque le chemin du salut selon qu’il
est dit : celui qui croira et qui sera baptisé, sera sauvé. Le pain
rompu et le jus du fruit de la vigne qui représentent
respectivement le corps et le sang du Christ auxquels
nous communions, sont également physiques. La
couverture de la tête de la femme requise par le Seigneur
dans Sa présence, étant une étoffe, est physique ; et
pourtant lorsqu’il n’est pas porté, le Seigneur est
déshonoré. Ceci est pour dire que le Seigneur a établi
pratiques physiques qui représentent des réalités
spirituelles bénies pour nous. Il n’est donc pas étonnant
qu’Il associe à la sanctification le lavement des pieds,
Lui en connait le pourquoi. Par-dessus tout, ce sont les
paroles mêmes du Seigneur Jésus qui attestent que la
part avec Lui, d’une certaine façon – du moins pour
Pierre qui était devant Lui, pour ne rien exagérer –
dépend de ce qu’Il a accompli, lequel se trouve être le
lavement des pieds. Et pas une seule fois, le Seigneur n’a
laissé insinuer que le lavement des pieds auquel Il avait
expressément rattaché la part avec Lui, identifiée à
l’héritage de la gloire et la félicité à venir avec Lui, n’est
qu’un acte ponctuel à Lui propre, puisque plus tard
autrement, Il n’eût plus recommandé d’en faire autant.

Pierre, lequel ne voyait en le lavement des pieds


qu’une occasion humiliant son Seigneur, ayant
« l’honorable » volonté charnelle de ne laisser
aucunement son Maître lui laver les pieds, s’entendit
dire :
« Ce que Je fais, tu ne le sais pas maintenant
[tu ne le comprends pas maintenant, en
version LSG], mais tu le sauras dans la suite
[…] car si Je ne te lave [les pieds], tu n’as pas
de part avec Moi »
|Jean 13.7-8|

Avoir de part avec le Seigneur Jésus, au-delà de


ce que nous savons déjà, dans un certain sens on se
permettrait de dire, nécessite aussi d’avoir eu ses pieds
lavés en Son nom ou par Lui-même. Or, Il dit de Sa
propre bouche que Ses disciples ou Ses petits, sont Ses
représentants sur la terre, de sorte que si l’on leur fait du
bien, si l’on les visite alors qu’ils sont malades ou
prisonniers, l’on les revêt alors qu’ils sont nus, c’est à Lui
que le bien est fait. De même, si Ses petits lavaient les
pieds des siens, ce serait comme s’Il avait Lui-même lavé
les pieds des siens. Ainsi aussi qu’il est écrit :

« Et le roi, répondant, leur dira : En vérité, Je


vous dis : En tant que vous l’avez fait à l’un
des plus petits de ceux-ci [qui sont] mes
frères, vous Me l’avez fait à Moi.»
|Matthieu 25.40|

Ceux qui marchent fidèlement dans l’Évangile


de Christ, afin de parfaire leur fidélité, doivent avoir lavé
les pieds des saints, et les pieds lavés eux-mêmes par
d’autres.

La part qu’ont les saints avec le Christ est


grande, et renferme ce dont parle le livre des Actes des
apôtres :

« Et maintenant je vous recommande à Dieu,


et à la parole de Sa grâce, lequel a la
puissance d’édifier et de [vous] donner un
héritage avec tous les sanctifiés. »
|Actes 20.32|
Cet héritage avec les sanctifiés, c’est la vie
éternelle et la récompense des bonnes œuvres. Cet
héritage est accordé aux sanctifiés, aux consacrés. Or,
sont consacrés ceux ayant été purifiés, lavés et mis à part
pour appartenir au Dieu Seigneur. Purifiés, et lavés par
le sang de Jésus, en la sainteté et la pureté. Et dans cette
sanctification, le Seigneur dit faire intervenir le lavement
des pieds.

« Si Je ne te lave [les pieds], tu n’auras point


de part avec Moi, dit-Il ».
|Jean 13.8, rév. NEG|

Pour ceux qui connaissent et comprennent son


sens, le lavement des pieds devient, non uniquement un
exemple à imiter du Seigneur, ou un commandement à
respecter, mais bien plus : une grâce entrainant à
recevoir sa part dans l’héritage des sanctifiés. Et si même
sur ce point, il y avait des avis contraires, il serait tout de
même honnête de reconnaitre que le Seigneur a bel et
bien conditionné la part avec Lui de l’apôtre Pierre au
fait de se laisser laver les pieds. Et je ne crois pas,
personnellement, que le Seigneur ait dit cela pour Pierre
seul, mais aussi pour tous ceux qui viendraient à la foi,
en aussi grand nombre que le Père les appellerait.

L’hospitalité est une vertu recommandée aux


enfants de Dieu de la Nouvelle Alliance. Elle fait partie
des formes du fruit de l’Esprit. Plus d’une fois, il a été
recommandé aux frères et sœurs de pratiquer de bon
cœur l’hospitalité. Nous pouvons lire :

« Subvenant aux nécessités des saints ; vous


appliquant à l’hospitalité »
|Romains 12.13|

« Étant hospitaliers les uns envers les autres,


sans murmures. »
|1Pierre 4.9|

« N’oubliez pas l’hospitalité ; car par elle


quelques-uns ont logé des anges sans le savoir
»
|Hébreux 13.2, rév. Ost. 1996|

Pour ce dernier passage justement, il est dit


qu’inconsciemment, quelques frères ont logés des anges.
C’est assez merveilleux de lire une telle parole, que
l’hospitalité généreuse ait pu conduire des enfants de
Dieu à loger des saints anges de Dieu sans le savoir.
Loger des bien-aimés frères et sœurs en la foi, loger des
étrangers inconnus qui pourraient n’avoir nul autre
endroit où reposer la tête une nuit, sont autant des actes
d’hospitalité qui nous vaudront une grande récompense
auprès du Seigneur, si bien faits et sans murmures.
Lorsqu’il est fait état de la possibilité de loger des anges
chez soi en pratique de l’hospitalité, ce doit être
certainement parce qu’il est survenu des cas dans l’Église
primitive où des anges ont véritablement visités quelques
maisons, et n’ont été reconnus qu’après leur passage. Or,
Abraham, père des juifs en la chair, et le nôtre en la foi,
exerça également l’hospitalité par le passé, et reçut
inconsciemment des anges :

« Et l’Éternel lui apparut auprès des chênes de


Mamré ; et il était assis à l’entrée de la tente,
pendant la chaleur du jour. Et il leva les yeux
et regarda ; et voici, trois hommes [qui
étaient des anges] se tenaient près de lui ; et
quand il les vit, il courut de l’entrée de la
tente à leur rencontre, et se prosterna en terre
; et il dit : Seigneur [ou monsieur], si j’ai
trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre,
je te prie, d’auprès de ton serviteur. Qu’on
prenne, je te prie, un peu d’eau, et vous
laverez vos pieds, et vous vous reposerez
sous l’arbre ; et je prendrai un morceau de
pain, et vous réconforterez votre cœur, après
quoi vous passerez outre ; car c’est pour cela
que vous avez passé près de votre serviteur.
Et ils dirent : Fais ainsi, comme tu l’as dit. »
|Genèse 18.1-5|

Quoi qu’il ne leur eût pas lavé les pieds, il donna


néanmoins de l’eau afin qu’ils se les lavent. Il leur
présenta du pain et de la viande pour se fortifier le corps.
Il leur proposa ainsi toutes ces choses, y compris le
logement, sans que ces hommes n’aient demandé chose
d’elles toutes. Il manifesta, nul ne saurait dire le
contraire, de l’hospitalité généreuse.

Nous trouvons donc un exemple d’hospitalité


qui fut accompagné du lavement des pieds. Bien-sûr, au
temps d’Abraham, donner de l’eau pour le lavement des
pieds était un signe d’accueil et de bienvenue. Ou l’on
donnait de l’eau aux étrangers, qui eux-mêmes se
lavaient les pieds, ou les esclaves de la concession s’en
chargeaient. Mais dans l’Alliance avec l’Eglise, il devient
inclus dans les choses convenables, non plus uniquement
de proposer de l’eau pour se laver les pieds à des
étrangers reçus chez soi, mais plus encore, s’il y a lieu,
de se proposer soi-même pour les leur laver.

En effet, qu’y a-t–il de mal à recevoir un frère


fidèle dans le Seigneur chez soi, et de lui laver les pieds
en signe d’accueil, d’affection, et surtout d’hospitalité.
En ce sens, bien plus que la simple hospitalité qui serait
faite, le Seigneur Jésus, au titre de cet acte pour Son
nom, serait exalté à la gloire du Père ! Qu’y a-t –il de mal
à ce que les frères et sœurs puissent, lorsqu’ils sont
assemblés en réunion d’église au nom de Jésus, se laver
les pieds les uns aux autres et inversement, en signe
d’affection et d’humilité les uns devant les autres ? Qu’il
y a-t–il de mal à ce que dans les églises, des saints, avant
ou après de prendre le repas du Seigneur, se lavent
mutuellement les pieds conformément au
commandement donné dans les Ecritures, et à l’exemple
de ce que fit le Seigneur ?

Outre qu’il soit convenable, nous dirions


aisément qu’il est de la volonté de Dieu que les frères
comprennent ce commandement afin de le vivre comme
ce se doit.

Si l’hospitalité, auquel peut être attribué le


lavement des pieds, est une bonne œuvre, il va sans dire
que ce second en est un également. Une bonne œuvre,
c’est simplement un acte ou une œuvre qui est fait(e)
selon les principes de la convenance, de la bienséance,
de la bienfaisance, et de la pratique du bien selon la
sainteté devant Dieu. La parole suivante délimite à bien
les proportions de ce que peut être une bonne œuvre :

« Au reste, frères, toutes les choses qui sont


vraies, toutes les choses qui sont vénérables,
toutes les choses qui sont justes, toutes les
choses qui sont pures, toutes les choses qui
sont aimables, toutes les choses qui sont de
bonne renommée, — s’il y a quelque vertu et
quelque louange, — que ces choses occupent
vos pensées »
|Philippiens 4.8|

Ainsi, tout ce qui peut édifier, tout ce qui peut


être loué parmi les frères, tout ce qui est bien, pur et qui
peut glorifier Dieu peut, à juste titre, être considéré
comme une bonne œuvre.

Selon cet entendement, le lavement des pieds est


une bonne œuvre devant Dieu lorsqu’il est pratiqué
sainement et saintement.

Il est encore écrit :

« Que la veuve soit inscrite, n’ayant pas


moins de soixante ans, [ayant été] femme
d’un seul mari, ayant le témoignage [d’avoir
marché] dans les bonnes œuvres, — si elle a
élevé des enfants, si elle a logé des
étrangers, si elle a lavé les pieds des saints,
si elle a secouru ceux qui sont dans la
tribulation, si elle s’est appliquée à toute
bonne œuvre »
|1Timothée 5.9-10|

Les frères d’antan dans les églises primitives,


prenaient généralement la peine de faire dénombrer les
croyants fidèles dans chaque assemblée, et si nécessaire,
d’inscrire les chiffres et les noms. C’est pourquoi, dans le
livre des Actes des apôtres, on trouve des chiffres (ceux
qui croyaient après une prédication de l’Evangile, ceux
qui recevaient le Saint-Esprit, etc.). Ainsi, le frère Paul,
apôtre ayant autorité de donner des instructions de
coordination dans les églises, recommanda à
Timothée de n’inscrire dans les archives de l’assemblée
locale ou de ne reconnaître comme étant veuve qu’une
femme qui a respectée un nombre déterminé de critères.
Qu’elle ait marchée dans de bonnes œuvres, consistant à
avoir élevé des enfants (si Dieu lui en a donné), à avoir
logé des étrangers par hospitalité (si le Seigneur lui en a
envoyé), à avoir lavé les pieds des saints (probablement
chez elle ou en assemblée), à avoir secouru des gens
dans le besoin (si le Seigneur lui en a fait remarquer), à
s’être appliqué à des actes justes et bienveillants.

On comprend assurément que le lavement des


pieds n’est pas qu’un simple geste d’accueil ou de culture
que les chaldéens orientaux pratiquaient
traditionnellement, mais aussi et surtout un
commandement donné dans l’Eglise de Christ, et
méritant d’être pratiqué amplement et bravement au
nom du Christ. Avoir lavé les pieds des saints, on l’a lu,
fait partie des bonnes œuvres que devait faire une femme
devant être inscrite comme étant veuve dans une
assemblée. Aujourd’hui encore, dans nos assemblées
locales, ces règles devraient être appliquées ; et non
seulement les femmes, veuves ou non, doivent être
trouvées ayant lavés les pieds des saints, mais aussi les
hommes.

Reprenons ce qui a été donné comme passage


plus haut :

« Quand donc Il eut lavé leurs pieds et qu’Il


eut repris Ses vêtements, s’étant remis à table,
Il leur dit : Savez-vous ce que Je vous ai fait
? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous
dites bien, car Je le suis ; si donc Moi, le
Seigneur et le Maître, J’ai lavé vos pieds,
vous aussi vous devez vous laver les pieds
les uns aux autres. Car Je vous ai donné un
exemple, afin que, comme Je vous ai fait,
Moi, vous aussi vous fassiez. En vérité, en
vérité, Je vous dis : L’esclave n’est pas plus
grand que son seigneur, ni l’envoyé plus
grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez
ces choses, vous êtes bienheureux si vous les
faites. »
|Jean 13.12-17|

Ce fut un exemple à imiter avec zèle, réitérons-


le, non une parabole à être interprétée. Le geste
d’humilité qu’a fait Christ, était entièrement à être
imiter. Il a dit : comme Je vous ai fait, Moi, vous aussi
vous fassiez. Or, si l’esclave n’est pas plus grand que son
maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé,
c’est sur les traces du maitre et de l’envoyeur que doivent
marcher l’esclave et l’envoyé. Nous sommes les esclaves
et les envoyés du Seigneur.

Remarquez une chose importante dans ce que


rapporte l’apôtre Jean dans Son récit, il écrit :

« Or, avant la fête de Pâque, Jésus, sachant


que Son heure était venue pour passer de ce
monde au Père, ayant aimé les siens qui
étaient dans le monde, les aima jusqu’à la
fin. Et pendant qu’ils étaient à souper – […],
et sachant que le Père Lui avait mis toutes
choses entre les mains, et qu’Il était venu de
Dieu, et s’en allait à Dieu, se lève du souper
et met de côté Ses vêtements ; et ayant pris un
linge, Il s’en ceignit. Puis Il verse de l’eau
dans le bassin, et se met à laver les pieds des
disciples, et à les essuyer avec le linge dont
Il était ceint. »
|Jean 13.1-5|

Le Seigneur, bien qu’aimant déjà Ses disciples,


les aime encore plus en manifestant ce geste, celui de
leur laver les pieds. Dans la traduction biblique du
Professeur Louis Second, on lit :

« Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que


Son heure était venue de passer de ce monde
au Père, et ayant aimé les siens qui étaient
dans le monde, mit le comble à Son amour
pour eux. »
|Jean 13.1, rév. LSG 1910|

Voyez-vous ? Le Seigneur Jésus met le comble à


Son amour pour Ses frères en leur lavant les pieds. N’est-
ce pas pour nous un modèle à suivre, savoir mettre le
comble à notre amour pour nos frères et sœurs en leur
lavant les pieds, lorsque les occasions propices sont
présentes ?

Ainsi, par ce premier verset du chapitre 13 de


Jean, nous comprenons encore que le lavement des
pieds, bien au-delà de sa portée dans la sanctification,
dans l’hospitalité et dans les bonnes œuvres, se trouve
aussi d’être l’une des preuves d’amour en Christ.

Et même, je crois que par le saint amour qui est


déversé dans nos cœurs par l’Esprit Saint, pour nous
bien-aimés dans la foi, nous sommes capables de faire
tout ce qu’il faut pour manifester envers eux notre
affection et notre tendresse ; car nous savons que c’est à
cela que nous avons été appelés. Ce n’est donc pas un
simple lavement des pieds, si nous savons qu’il est une
preuve de notre amour, qui nous sera en scandale.
L’Écriture va même tant plus loin qu’elle affirme que ce
qui est fait par amour couvre beaucoup de péchés, c’est-
à-dire peut conduire à la sainteté selon Dieu, ou même
au pardon. Je crois que si des frères et sœurs résolvent de
se laver mutuellement les pieds par amour, ils peuvent
expérimenter de grandes bénédictions spirituelles :

« La haine excite des querelles, mais l’amour


couvre toutes les fautes. »
|Proverbes 10.12, rév. LSG 1910|

« Celui qui couvre une faute cherche


l’amour… »
|Proverbes 17.9, rév. LSG 1910|

J’ai, pour ma courte et modeste expérience,


rencontré plusieurs personnes dans la marche chrétienne
qui, bien qu’ayant crus et plus ou moins engagés,
n’étaient pas prompts à obéir à Dieu lorsque qu’Il leur
recommandait quelque chose ou les éclairait à propos
d’une vérité. C’est une attitude honteuse devant le
Seigneur, et ce peut être très risqué à mesure que le
temps passe, car la grâce qui nous est parvenue du
Messie ne doit en aucun cas être négligée. Ainsi, Dieu
s’attend à des enfants obéissants qui, lorsque repris ou
éclairés, reviennent avec repentance, et obéissance à Sa
Parole. Que suivons-nous, la Parole ou nos
raisonnements ? Et s’il est bibliquement prouvé que le
Seigneur recommande et encourage tel commandement,
pourquoi ne pas le pratiquer humblement et s’occuper
des autres choses de la foi ?
Beaucoup, avant de lire ce petit article, j’ose le
croire, n’avaient pas connaissance du commandement
du Seigneur de laver les pieds des saints, ou n’en avaient
pas l’exacte compréhension. Gloire soit à Dieu qui, je
l’espère, les en a convaincus par cet écrit. J’exhorte donc
ceux-là à se ranger du côté de la pensée de l’Esprit, et de
commencer à pratiquer ce commandement
conformément aux Écritures. C’est ainsi qu’est censée
grandir l’Église. Les saints sont continuellement éclairés
par le Seigneur sur des zones d’ombres ou des choses
ignorées, afin d’avancer de progrès en progrès dans la foi
et la vie éternelle. C’est ainsi qu’ils se perfectionneront
dans la piété, et l’amour, et les bonnes œuvres.

Plusieurs, disons-le, après avoir appris cette


vérité, et bien que convaincus par ce que Dieu
recommande dans la Bible, auront du mal à pratiquer ce
commandement à cause de la honte. Ils penseront être
mal à l’aise lorsqu’ils seront en posture de laver les pieds
à des frères ou sœurs inférieurs à eux en âge, en statut
social, en richesses, ou en instruction. J’exhorte ceux-là
à marcher, non selon ce qu’il leur semble honteux ou
pas, mais suivant les traces du grand Maître qui a
supporté l’humiliation de se courber devant Ses disciples
(ses créatures) pour leur laver les pieds gentiment. Le
Seigneur l’a bien dit :

« Savez-vous ce que Je vous ai fait ? Vous


m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites
bien, car Je le suis ; si donc Moi, le Seigneur
et le Maître, J’ai lavé vos pieds, vous aussi
vous devez vous laver les pieds les uns aux
autres. »
|Jean 13.12b-14|
Comprenez-vous donc, chers bien-aimés, qu’un
patron peut, dans le Seigneur, laver les pieds d’un frère
qui soit son employé ? Comprenez-vous qu’un père peut,
dans le Seigneur, laver les pieds d’un frère qui soit son
fils, qu’un mari peut, dans le Seigneur, laver les pieds de
sa femme ? Dans le Seigneur, nous ne marchons pas
selon ce qui nous ferait honte ou pas, mais selon ce qui
plait à Dieu. Et que le monde et ceux de la fausse
religion nous considèrent comme des fous parce que
nous parlons en langues, prions à haute voix, nous
habillons décemment, ou lavons les pieds de nos frères,
nous savons, nous, que nous sommes sages selon Dieu.
Nous disons que si le Seigneur a, de l’autorité de Son
Père, institué le lavement des pieds, c’est parce qu’Il
savait qu’en le pratiquant, nous Lui serions ainsi
agréables. Amen !

Pour ce qui est de vivre ou de partager cette


vérité avec les autres, je voudrais proposer quelques
conseils. Si vous êtes dans une assemblée de maison,
communiant avec des frères qui comprennent déjà
plusieurs éléments essentiels de la doctrine de Christ,
cela est bien. Allez donc auprès des dirigeants, et
exposez-leur l’instruction du Seigneur par rapport au
lavement des pieds. S’ils sont convaincus, ou ils
éclaireront eux-mêmes l’assemblée, ou ils vous
permettront d’exposer l’enseignement devant l’assemblée
afin qu’elle comprenne. Et les frères et sœurs
commenceront à vivre cette bonne œuvre tout en
pratiquant les autres.

Si vous êtes dans une assemblée


dénominationnelle, exposez l’enseignement aux
dirigeants ou au pasteur, si du moins, ils craignent Dieu,
et ont le souci de marcher selon la Parole de Dieu, et
non selon le seul règlement intérieur de leur
dénomination. Et si le pasteur en est convaincu, il
instruira les fidèles à pratiquer le commandement de la
Bible.

Cependant en tous les cas, si vous n’êtes pas


écouté, vous, pratiquez ce qui vous incombe. Lorsque
vous avez la possibilité de laver les pieds à un frère ou à
une sœur dans la foi, faites-le de bon cœur et gaiement,
car vous en obtiendrez la récompense. Il faut, tout de
même, que celui ou celle à qui vous lavez les pieds soit
éclairé(e) à ce sujet, de peur qu’il ou qu’elle ne
comprenne mal ce que vous faites, et ne soit
scandalisé(e). En toutes choses, usez de sagesse, selon
que le dit aussi la Bible. Je le répète, pour vous, déjà
éclairé et désirant vivre la Parole comme il le faut,
n’hésitez pas à mettre en pratique ce commandement, et
soyez heureux en le pratiquant. Je vous le dis, vous en
obtiendrez la récompense au nom du Seigneur Jésus-
Christ.

Enfin, rappelons juste que le lavement des pieds


des saints, bien que recommandé par le Seigneur Jésus-
Christ, ne sauve pas en lui-même. De même que le
baptême d’eau, la sainte cène et bien d’autres choses ne
sauvent pas en elles-mêmes, le lavement des pieds non
plus n’est la n’octroie pas le salut. Il est juste une bonne
œuvre et un commandement du Seigneur. Et je crois que
tous les vrais enfants de Dieu du monde entier qui
aiment le Seigneur Jésus, aiment aussi connaitre et
mettre en pratique tous les commandements du Seigneur
sans en écarter un. Quelqu’un m’a dit un jour que même
s’il écartait d’un commandement comme celui-là, sa
conscience ne le jugerait pas, car il s’intéresse à ce qui est
essentiel dans la Bible. Dieu ne me jugerait pas pour ça, me
dit-il. Croyez-vous, chers lecteurs, qu’une telle personne
sera excusable devant le tribunal du Seigneur ? Car elle
décide délibérément d’ignorer un commandement, bien
que le sachant et le comprenant. Pourtant l’Écriture dit
qu’omettre les autres éléments de la Parole du Seigneur
dans le but de ne se focaliser que sur un seul ou sur une
poignée d’éléments, quoi qu’importants, c’est mal faire.

« Malheur à vous, scribes et pharisiens


hypocrites ; car vous payez la dîme de la
menthe, de l’aneth et du cumin, et vous
négligez les choses les plus importantes de la
loi, la justice et la miséricorde et la fidélité ;
ce sont là les choses qu’il fallait faire, sans
néanmoins omettre les autres. »
|Matthieu 23.23, Ost.|

Je crois que nous autres, qui aimons le Seigneur


et Sa Parole, ayant la sincérité de cœur et le zèle du
Saint-Esprit pour notre Seigneur de gloire, serons
prompts à marcher de mieux en mieux dans la lumière
parvenu à nos yeux, et à suivre le Christ selon tous les
commandements qu’Il parvenir à notre attention.
Amen !

Afin que vous soyez assurés une fois pour toutes


que le lavement des pieds est un commandement non à
négliger ou à être interprété, mais à être pratiqué avec
finesse et hardiesse, je vous recommande de méditer
largement sur cette phrase :

« Si vous savez ces choses, vous êtes


bienheureux si vous les faites »
|Jean 13.17|
Pour ce petit éclaircissement qui, je l’espère
ardemment, aura apporté une lumière dans les esprits de
ceux qui ne sont pas lassés d’apprendre en Christ les
richesses infinies de la sagesse et de la science de Dieu,
en l’expression de divers dons que Dieu a impartis à ses
élus, à qui soient pleinement accordée grâce d’avancer
graduellement dans la connaissance du Seigneur Jésus-
Christ et de Sa Parole, je rends grâces à Dieu par le
Christ de ce qu’il me mène à bout de cet exposé.
Sachant, et même assuré que jamais tous ne recevront
cette parole, j’ose croire qu’il y a toujours des oreilles
disposées à écouter la vérité et à la mettre en pratique.
Qu’à ceux donc, qui détiennent ces oreilles gracieuses
soient abondamment la paix, et la bonne volonté
d’accomplir d’innombrables bonnes œuvres en Jésus
Christ ! Amen !
Le Réveil final
De la Théologie
Le Saint Baiser
Le Manger et le Boire
L’Église, et les églises
La Richesse et la Pauvreté
Touchant le Combat Spirituel
Touchant la Grande Commission
Touchant les Dons et les Ministères
Touchant la Musique Chrétienne
Un peu de mots sur les fêtes
Un peu de mots sur le Saint-Esprit
Songes, visions, et révélations
Le Lavement des pieds des Saints
Devant un dilemme : se marier ou non
Sur l’invocation du feu dans la prière
Sur l’invocation du Sang de Jésus dans la prière
L’Esprit m’a dit… (coécrit avec PELBA Jérôme)
Qu’est-ce qu’être chrétien ? (coécrit avec PELBA
Jérôme)
L’habillement et la tenue du chrétien : cas de la
femme
La place et le caractère de la femme dans le
Seigneur
Les qualités d’excellents Serviteurs de Dieu

Les articles de la série éclaircissements sont au nombre de vingt-deux à présent.


Ils traitent chacun d’un sujet précis selon la Bible tout en dénonçant les
doctrines et pratiques non-scripturales dans les églises d’aujourd’hui. Ils ont
principalement subis quelques modifications formelles depuis leur première
publication, mais le souci de garder le fond a toujours été préservé, malgré les
années passantes. Ces exposés doctrinaux sur plusieurs thèmes comportant des
zones d’ombres à cause des temps d’apostasie actuels, ont connu beaucoup
d’adversités, et de la part des faux frères, et de la part de quelques vrais frères
durs d’entendement. Ils ont été très peu reçus dans les églises chrétiennes
institutionnelles parce qu’ils dénoncent les activités religieuses modernes non-
bibliques, et implorent pour un retour aux enseignements fondamentaux de la
Bible et aux habitudes des premiers chrétiens, qui sont seuls les véritables
modèles de la Nouvelle Alliance.

Sur demande, il vous est possible, de recevoir gratuitement ces articles, en


version électronique ou en version papier, s’il se trouve quelques exemplaires
imprimés disponibles. Néanmoins, les fichiers électroniques en format PDF,
lisibles sur la plupart des lecteurs de documents PDF sur PC, Androïd, IPhone,
ou IPad demeurent ceux qui peuvent être envoyés le plus rapidement et
facilement.
Le lavement des pieds est un sujet qui paraît à la
fois nouveau et ancien. Mais, selon l’exposé de cet
article, la compréhension qui faut en tirer semble
nouvelle, du moins, du point de vue de la majorité
de chrétiens quoi que la Bible l’ait toujours
enseigné, même sans être remarquée.

La plupart du temps, les enseignements sur le


lavement des pieds ne se sont réduits qu’à des
leçons à tirer de l’acte que posa le Seigneur Jésus.
Prédications, livres et commentaires bibliques ont
prônés que le lavement des pieds n’était qu’un acte
symbolisant l’humilité, et rien de plus. Cependant,
n’est-ce que cela ?

L’auteur nous montre dans ce bref article que le


lavement des pieds, plus qu’un acte enseignant
l’humilité, est un commandement, et une pratique
à faire habituellement parmi les chrétiens.

Lisez cet article et soyez correctement enseigné sur


le sens du lavement des pieds afin de commencer,
vous-même, à le pratiquer.

Partagez cette connaissance, si elle vous a paru


édifiante.

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