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POLLUTIONS
| PRESSIONS SUR LES MILIEUX ET
RISQUES

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1. Épurer les eaux 2. Réduire les risques

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6. Encadrer l’usage des substances dangereuses
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7. Protéger les captages 8. Dépolluer
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9. Pour aller plus loin 10. Dans cette rubrique

La réduction de la pollution des eaux passe


essentiellement par l’application de bonnes pratiques par
les usagers de l’eau et des milieux aquatiques sur tout le
bassin versant. Les objectifs sont multiples : privilégier les
activités les moins polluantes, améliorer les usages pour
diminuer la quantité de substances utilisées ou rejetées,
mais aussi intercepter les flux de polluants dans le bassin
versant.

1 . Réaliser une épuration des eaux avant leur rejet


direct

Le rejet direct d’eaux usées dans le milieu naturel est interdit : les
eaux usées doivent impérativement faire l’objet d’un traitement
d’épuration pour éliminer les polluants qu’elles contiennent. Les
quantités résiduelles après traitement doivent être suffisamment
faibles pour être éliminées par l’autoépuration du milieu
(généralement une rivière). Les zonages d’assainissement
déterminent les espaces dans lesquels ce traitement relève de
l’assainissement collectif ou de l’assainissement non collectif (en
savoir plus sur l’assainissement).

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:
En
En zone d’d’assainissement
assainissement collectif
collectif, la collecte et le
traitement des eaux usées sont réalisés par la collectivité : cela
comprend la mise en place du “tout à l’égout”, l’acheminement
des eaux en station d’épuration (dite station de traitement des
eaux usées), leur traitement, puis leur rejet dans le milieu. Les
habitations situées en zone d’assainissement collectif ont
l’obligation de se raccorder au réseau de collecte. Pour la
collectivité, des rendements minimum d’épuration sont imposés
par la directive européenne “eaux résiduaires urbaines” (en savoir
plus sur la directive ERU), afin de protéger le milieu dans lequel
l’eau est rejetée une fois épurée. Le contrôle du rendement des
stations d’épuration est réalisé par la police de l’eau (en savoir plus
sur la police de l’eau).

Le portail d’information sur l’assainissement


communal du Ministère de la Transition Écologique
et Solidaire met à disposition les dernières données
collectées dans le cadre du suivi des mises en
conformité des ouvrages d'assainissement.

En
En zone d’ d’assainissement
assainissement non collectif,
collectif, les habitations ne
sont pas desservies par le réseau public de collecte des eaux
usées. Elles doivent être traitées par les particuliers au moyen de
dispositifs dédiés : fosse toutes eaux (anciennement “fosse
septique”), micro-station, filtre planté, etc. La réglementation
nationale fixe les rendements d’épuration à respecter, ainsi que la
liste des dispositifs agréés. S’y ajoute la réglementation locale, via

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le règlement de service du SPANC (service public
d’assainissement non collectif). C’est aussi le SPANC qui réalise les
contrôles de conformité des installations chez les particuliers.

Le portail de l’assainissement non collectif présente


de nombreuses informations relatives à
l’assainissement autonome, et notamment la liste
des dispositifs de traitements agréés.

o - "Les sceptiques de la fosse !" avec Jacques Chambon et Franck Pitiot - Episode 12

Les sceptiques de la fosse, Méli Mélo, 2015 (2:47)

Réseaux
Réseaux unitaires ou réseaux
réseaux séparatifs
séparatifs

Dans certaines communes, les eaux pluviales sont collectées

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avec les eaux usées : il s’agit de réseaux unitaires. Cette
solution permet le traitement en station d’épuration des
petits volumes de pluies. Toutefois, lorsque les précipitations
sont importantes (durant les orages par exemple), le volume
d’eau à traiter peut dépasser la capacité d’accueil de la
station, conduisant au court-circuitage de celle-ci pour une
partie des eaux usées. Disposer de réseaux séparés de
collecte des eaux permet d’éviter le débordement d’eaux
usées dans le milieu naturel par temps de pluie (en savoir
plus sur l’assainissement).

Les autres activités qui effectuent des rejets dans l’environnement


- installation industrielles, élevages ou piscicultures par exemple -
sont elles aussi tenues d’en effectuer une épuration préalable. Les
limites maximales de rejets en substances polluantes sont fixées
par la réglementation dite des installations classées pour la
protection de l’environnement (réglementation ICPE), et sont
appelées « valeurs limites d’émissions ». Pour effectuer ce
traitement, l’installation doit donc s’équiper d’une micro-station
d’épuration, ou passer une convention avec une station
d’épuration collective proche (c’est souvent le cas des petites
installations industrielles). Les exploitations agricoles peuvent
aussi relever du régime ICPE.

Par ailleurs, la réglementation ICPE impose à ces installations


d’être déclarées auprès de l’inspection des installations classées.
Celles qui sont potentiellement les plus polluantes doivent

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obtenir une autorisation pour pouvoir s’exercer, qui peut
s’accompagner de prescriptions techniques visant à diminuer les
rejets.

Station
© Michel B

2 . Réduire les risques de pollution accidentelle

Pour limiter les risques d’accident industriel, des précautions


relatives à la sécurité sont prescrites pour les installations

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industrielles dans le cadre de la réglementation ICPE. Elles
concernent par exemple les modalités de stockage de certaines
substances ou les quantités maximales autorisées sur un même
site.
Pour les sites industriels qui présentent des risques majeurs, la
réglementation dite “Seveso” - issue de plusieurs directives
européennes du même nom - impose une démarche de
prévention du risque : délimitation du secteur concerné,
modalités d’organisation des secours, information du public, etc.

En outre, la prévention des risques concerne aussi le transport, par


le biais de la réglementation des transports de marchandises
dangereuses. Elle concerne tous les transports : routier, ferroviaire,
fluvial, maritime et aérien. Cette réglementation fixe la liste des
marchandises dites dangereuses, prescrit certaines précautions à
prendre lors de leur transport, et impose de réaliser des
diagnostics des infrastructures de transport (gares, ports, etc.). La
déclaration de tous les accidents est par ailleurs obligatoire.

Enfin, concernant le transport de produits pétroliers par bateaux


et les marées noires successives ont conduit à une
réglementation de plus en plus stricte sur les plans
internationaux, européens et nationaux. Constituée de nombreux
textes et conventions (convention POLMAR, etc.), elle prévoit
notamment un contrôle des navires et de la navigation, et la mise
en place d’une coordination des secours pour gérer au mieux les
accidents.

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3 . Réduire l’utilisation de produits phytosanitaires

La réduction des quantités de produits phytosanitaires utilisées


est la première manière de lutter contre la pollution diffuse de
l’eau. C’est l’objet du plan Écophyto, qui prévoit de réduire de
50% l’utilisation des pesticides entre 2015 et 2025 (d’après
Ministère en charge de l’écologie). Il est pour cela nécessaire que
les solutions techniques qui existent pour réduire l’utilisation des
pesticides soient plus largement mobilisées : lutte biologique
(recours à des prédateurs naturels des ravageurs), meilleure
anticipation des maladies et des attaques de ravageurs, procédés
physiques comme le désherbage mécanique, etc.

Le plan Écophyto vise aussi à accompagner l’évolution vers des


pratiques agricoles qui nécessitent moins de produits
phytosanitaires : agriculture raisonnée, etc. Certaines pratiques
permettent même de supprimer totalement l’utilisation de ces
substances, comme l’agriculture biologique par exemple.

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Champ
Quand l
© Dun.can

Par ailleurs, la formation des vendeurs, des conseillers agricoles et


des agriculteurs à la bonne utilisation des pesticides est
désormais obligatoire, via un certificat - le Certiphyto. Sa
détention est requise pour acheter et utiliser ces produits, et fait
suite à une formation pour apprendre à les utiliser de manière
raisonnée.

En parallèle, pour protéger la santé des personnes et la qualité de


l’eau, la réglementation réduit progressivement l’utilisation des
pesticides par les collectivités et les particuliers. Depuis 2017, leur

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emploi est interdit dans les espaces verts, et ils ne sont plus
disponibles à l’achat en libre-service. Depuis le 1er janvier 2019,
leur utilisation n'est plus autorisée par les particuliers.

4 . Réglementer la fertilisation des sols

Afin de limiter les apports de nutriments dans les milieux


aquatiques, la fertilisation des sols par des effluents d’élevage
(fumier, lisier, etc.) ou des engrais de synthèse est encadrée par la
réglementation. L’objectif de ces différentes dispositions est de ne
pas apporter plus d’azote au sol qu’il n’est capable d’en contenir,
afin de minimiser son export vers les milieux. Cette
réglementation peut s’appliquer de différentes manières selon les
cas : directive nitrates dans les zones vulnérables, bonnes
conditions agro-environnementales des exploitations agricoles
(dans le cadre des subventions de la PAC), classement ICPE des
élevages ou, en dehors de ces cas, à travers les règlements
sanitaires départementaux.

La fertilisation doit donc faire l’objet d’une planification, c’est-à-


dire d’une programmation à l’avance pour s’assurer de ne pas
dépasser la dose maximale. Elle est réalisée grâce à un plan de
fumure ou un plan d’épandage, qui tient compte notamment de
la richesse en nutriments des engrais à épandre, et de la capacité
naturelle des sols à retenir les nitrates.

La réglementation s’applique aussi aux conditions d’épandage


pour limiter la fuite des engrais vers les milieux aquatiques - il est

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par exemple interdit d’épandre du fumier ou du lisier sur la neige
ou des sols gelés. Par ailleurs, les épandages doivent être réalisés à
une distance suffisante des points d’eau (ruisseau, rivière, plan
d’eau, etc.) pour éviter toute contamination directe.

5 . Éviter les transferts aux milieux aquatiques

La lutte contre la pollution diffuse passe par la limitation des


transferts directs aux milieux aquatiques. C’est l’objet de certaines
règles relatives à l’épandage : interdiction de traiter les fossés par
exemple. Concernant les produits phytosanitaires, une zone non
traitée doit être maintenue autour des points d’eau (ruisseau,
rivière, plan d’eau, etc.). Sa largeur varie de 5 à 50 mètres, en
fonction de divers paramètres - notamment la dangerosité des
produits.

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L’amélioration de l’équipement est une solution complémentaire.
En effet, lors du traitement des sols, une partie des produits
épandus peut être emportée par le vent, et se déposer dans les
milieux aquatiques. L’utilisation de dispositifs d’aspersion plus
performants peut limiter ce phénomène, contribuant ainsi à
réduire les contaminations directes.

Une solution complémentaire consiste à favoriser l’interception


des polluants dans le bassin versant, notamment grâce à
l’hydraulique douce. Ce sont des éléments du paysage tels que
des bois, des haies, des talus ou des bandes enherbées par
exemple, qui sont positionnées de manière à intercepter les
écoulements d’eau en surface. La présence d’une végétation
permanente y ralentit la vitesse de l’eau, qui s’infiltre dans le sol
au lieu de rejoindre les milieux. Les polluants qu’elle transportait
sont alors interceptés dans le sol. Le long de certains cours d’eau,
le maintien de zones enherbées est une obligation réglementaire.

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:
Berges e
© Zoran Pr

Le transfert des polluants vers les milieux aquatiques peut aussi


résulter de l’artificialisation des sols et des milieux, ainsi que de
l’érosion. La lutte contre l’artificialisation et la réduction du
phénomène d’érosion contribuent donc à limiter ces transferts.

6 . Encadrer ou interdire l’usage de substances


dangereuses

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Certaines substances sont particulièrement dangereuses pour les
milieux et la santé, soit parce qu’elles ne sont pas biodégradables
et s’accumulent, ou par exemple parce qu’elles sont
cancérogènes. Il est alors préférable d’interdire leur production et
leur usage pour protéger l’environnement et la santé.

Ainsi, plusieurs substances ont fait l’objet d’interdictions. Le


chlordécone, insecticide utilisé en outre-mer dans les
bananeraies, a fait l’objet d’une interdiction en 1993. Autre
exemple, depuis 2007 les lessives et autres détergents
domestiques ne doivent plus contenir de phosphates, pour
limiter l’eutrophisation des rivières. Le règlement européen «
POP » (pour polluants organiques persistants) interdit quant à lui
depuis 2004 la production, la mise sur le marché et l’utilisation de
ces substances, particulièrement toxiques et difficiles à éliminer :
PCB, dioxines, certains pesticides, etc.

La réglementation prévoit que la dangerosité des nouvelles


substances soit évaluée avant leur commercialisation. Toutes les
substances chimiques importées, produites ou vendues doivent
faire l’objet d’une évaluation des risques en application du
règlement européen REACH. Pour celles qui représentent un
risque pour l’environnement, leur utilisation peut être soumise à
autorisation et, pour les substances les plus dangereuses, subir
des restrictions d’usages ou être interdites.

Ce mécanisme s’applique aux pesticides et aux biocides par le


biais d’une autorisation de mise sur le marché (AMM),
indispensable pour en permettre la commercialisation. Délivrée
au niveau national (par le ministère de l’agriculture ou de

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l’environnement) ou au niveau européen (par la Commission
européenne), l’AMM tient compte d’une évaluation des risques
que représente la substance sur la santé et l’environnement, ainsi
que de son efficacité. L’AMM précise les conditions d’utilisation à
respecter, notamment les doses maximales applicables.

Une liste de substances identifiées comme prioritaires et comme


dangereuses est établie en application de la directive-cadre sur
l’eau (en savoir plus sur la DCE). Les États-membres prennent les
mesures nécessaires pour réduire progressivement leur rejet dans
les milieux. Pour les substances dangereuses, un objectif d’arrêt
des rejets au plus tard 20 ans après leur classement est fixé aux
États-membres.

7 . Protéger les captages d’eau

Les captages d’eau sont les ouvrages de prélèvement qui


exploitent une ressource en eau, superficielle (rivière, lac) ou
souterraine (nappe phréatique). L’eau prélevée - appelée eau
brute - sert notamment à la production d’eau potable après une
étape de potabilisation. Pour protéger la santé humaine et limiter
les coûts des traitements de potabilisation, l’eau brute doit être
de la meilleure qualité possible, ce qui justifie la mise en place de
protection des captages.

Le Code de la santé publique prévoit donc que les captages


fassent l’objet de périmètres de protection qui réglementent les
activités qui se déroulent à proximité des ouvrages de

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prélèvement, dans l’objectif d’éliminer tout risque de
contamination de l’eau brute. Ainsi, tout accès à l’ouvrage de
prélèvement d’eau est directement interdit (périmètre de
protection immédiat clôturé). Sur un secteur un peu plus vaste
(périmètre de protection rapprochée), toutes les activités
susceptibles de provoquer une pollution sont interdites :
construction de bâtiments, dépôt d’ordures, rejet, etc.
Parfois, certaines activités à risque peuvent être réglementées sur
une distance un peu plus grande (périmètre de protection
éloigné), comme par exemple une installation industrielle
couverte par la réglementation ICPE.

Pour les captages particulièrement stratégiques pour

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l’alimentation en eau potable, ou pour lesquels un risque lié aux
pollution diffuses est identifié, une démarche de protection de
l’aire d’alimentation du captage « AAC » peut être engagée. Cette
aire correspond à la surface sur laquelle s’infiltrent les eaux qui
alimentent le captage. Elle est donc beaucoup plus étendue que
les périmètres de protection. Une fois l’AAC délimitée, un
diagnostic est réalisé pour identifier les risques de pollution, et
donne lieu à la mise en place d’un programme d’action ayant
pour but de réduire ces risques : limiter la dispersion des
polluants, raisonner et réduire le recours aux pesticides et aux
engrais, etc.

8 . Dépolluer, une solution difficile et coûteuse

La dépollution est une solution difficile à mettre en oeuvre pour


de nombreuses raisons. Les substances provenant de rejets
ponctuels se disséminent dans les milieux aquatiques, et peuvent
contaminer de très grands espaces. De plus, les polluants peuvent
se retrouver à différents endroits : dans l’eau, mais aussi dans les
êtres vivants (le biote) ou les sédiments (la vase, en particulier). À
ces difficultés s’ajoute la très grande résistance de certains
polluants, difficiles à dégrader (c’est notamment le cas des POP,
polluants organiques persistants). En outre, la dépollution peut
générer des effets néfastes sur le milieu et sa biodiversité si elle
provoque des altérations hydromorphologiques.

Ainsi, la dépollution des milieux aquatiques se limite surtout à


l’extraction de sédiments contaminés dans certains cas

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particuliers, essentiellement les canaux artificiels et les rivières
canalisées. Cette solution demeure coûteuse, d’autant plus
qu’après avoir été enlevés du lit, les sédiments doivent souvent
faire l’objet d’une décontamination.

En cas de marée noire, une dépollution du littoral peut être


nécessaire. Ces opérations de grande ampleur doivent être
menées de manière coordonnée et organisée pour ne pas
aggraver les conséquences de la pollution.

Nettoya
© Cedre

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La potabilisation
potabilisation : un
un cas
cas particulier
particulier de
de dé
dépollution
pollution

Une phase de dépollution intervient lors du processus de


potabilisation. Pour protéger la santé humaine, plusieurs
étapes de la fabrication de l’eau potable ont pour objectif
d’éliminer les polluants. Toutefois, ces traitements ont un
coût important, ce qui contribue à l’augmentation du prix de
l’eau (en savoir plus sur le prix de l’eau). En outre, passé un
certain seuil de pollution, ils ne permettent plus d’éliminer
suffisamment de polluants pour respecter les normes. Dans
ce cas, l’eau ne peut plus être distribuée. Pire, lorsque cette
pollution persiste, la ressource utilisée - qu’il s’agisse d’un
cours d’eau, d’un plan d’eau ou d’une nappe souterraine - ne
peut plus être utilisée et doit être abandonnée.

9.
9. POUR
POUR ALLER
ALLER PLUS
PLUS LOIN
LOIN

PROTECTION DE LA
AU RESSOURCE EN EAU,
MINISTÈRE EN CHARGE DE
L’ÉCOLOGIE
ARTICLE

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LA POLLUTION DE L'EAU ET DES MILIEUX


Les substances polluantes des milieux aquatiques
Les impacts de la pollution de l’eau
Lutter contre la pollution de l’eau

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