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Azad : Chap 11 & Conclusion

Le chapitre 11 débute sur un extrait d’un conte raconté par Marc Twain, dans laquelle un personnage
est à la recherche du plus grand général ayant jamais vécu. Il apprend qu’il est déjà mort. Arrivé aux
portes nacrées, Saint Peter lui montre un homme d’allure basique qui était autrefois cordonnier. Il se
rend compte que l’homme qu’on lui a présenté comme le plus grand général de tous les temps,
n’avait même pas été général de son vivant.

Ainsi, partant de cet exemple, l’auteur invite à faire plus attention aux enfants introvertis dont le
talent est souvent étouffé, que ce soit à l’école, à la maison, ou encore dans les terrains de jeux.

Ensuite, il prend un exemple tiré de la vie réelle, le cas d’Ethan, dont les parents extravertis, sociables
prenaient le caractère calme et passif d’Ethan comme une maladie. Alors que ses parents voulaient
qu’il ait un esprit de combat, Ethan au contraire était plus un enfant introverti sans esprit de
compétition qui aimait lire et créer des modèles de voiture. L’auteur explique que le même enfant
pouvait être vu comme l’enfant modèle dans une autre famille tandis qu’ici les parents tentent de le
« soigner ».

Le second exemple relate un exemple de réussite entre Joyce et sa fille Isabel. Joyce a fini par
comprendre que le caractère introverti de sa fille n’était pas un problème mais simplement une autre
manière de vivre avec les autres. Cette attitude positive de la mère a permis à Isabelle de prendre les
bonnes décisions sans qu’on ne vienne la juger à propos de cela. Au contraire, la mère a même fini
par voir dans le comportement de sa fille « une vieille âme » sensible, signe d’une intelligence
particulière.

Parfois, les parents introvertis peuvent avoir du mal à aider leurs enfants introvertis liés à l’émergence
de souvenirs traumatisants induits par ce caractère introverti. Dans ce cas, les parents ne doivent pas
culpabiliser mais au contraire faire comprendre à l’enfant qu’ils les comprennent parfaitement et
tenter de les aider.

L’auteur souligne l’importance d’accompagner l’enfant dans ses premiers pas pour réduire
progressivement sa peur. Pour un enfant qui a peur de l’océan, les parents peuvent commencer par
jouer sur le sable puis s’approcher progressivement de l’eau. Pour un enfant qui a peur de s’exprimer
en classe, il peut commencer par parler en petit comité. Il est important de donner à l’enfant les
outils nécessaires pour appréhender le défi de manière plus sereine.

Il est aussi important que l’enfant n’étende pas qu’il est quelqu’un de « timide ». Définir sa timidité
comme un trait de caractère le conduit à accepter ce fait comme une fatalité. Pire encore, l’enfant le
prend mal car il sait que la société voit cela comme péjoratif. Au lieu de cela, il faut que l’enfant
identifie cela comme une émotion qu’il peut controler.

L’auteur défend l’idée de modeler en quelque sorte les premières expériences sociales de son enfant,
en invitant ses amis à la maison, et en sélectionnant prudemment ses amis notamment en éloignant
ceux qui seraient agressifs par exemple. Il invite aussi à aider son enfant à visualiser ce qu’il va vivre
par exemple lors d’un anniversaire. Cela pourrait lui permettre d’avoir plus de repères mais suppose
que le parent a une influence importante sur la vision de l’enfant.

C’est le modèle de l’école qui est remis en question. En effet, l’école est fait pour convenir aux enfants
extrovertis, du moment où les enfants prennent des bus bondés et bruyants jusqu’aux classes
pleines, passant par les cantines collectives. L’enfant est poussé à s’exprimer en public. Si des enfants
qui paraissent discrets et mal dans leur peau deviennent des adultes confiants et heureux, c’est
surtout lié à la liberté qu’ils ont de choisir leur environnement par la suite; un environnement qui
correspond à leur personnalité. Toutefois ce problème de l’école peut être réduit en choisissant la
bonne école pour l’enfant, école qui met plus l’accent sur le travail autonome, avec des classes moins
nombreuses et où se trouvent des enfants au profil similaire.

Le rôle de la parole est crucial pour que les enfants introvertis puissent s’ouvrir et exprimer leurs
émotions, afin ensuite de tenter de dépasser ce problème. Plus l’enfant est jeune, plus il a tendance à
s’ouvrir aux autres. Il faut donc entamer ce processus de dialogue le plus tôt possible. Les parents
doivent poser des questions claires et sans jugement qui n’incite pas l’enfant à répondre d’une
certaine manière.

Si les enfants extravertis sont plus à mêmes de passer d’une activité à une autre, les introvertis
persévèrent souvent dans une activité. Cela est un grand atout avec l’âge car la vraie confiance en soi
provient de la compétence. De plus, l’engagement intense à une activité est un moyen d’atteindre
bonheur et bien-être.

L’adolescence est la pierre d’achoppement pour les enfants introvertis car des attributs tels que la
sensibilité ou l’autonomie sont moins considérées. C’est aussi le moments où certains de ces enfants
réussissent à se dessiner un chemin vers une expérience de vie.

Conclusion :

L’auteur donne des conseils de vie pour les introvertis. Il invite à privilégier l’amour, à travailler /
cotoyer des gens que l’on aime et que l’on respecte, privilégiant la qualité par-dessus la quantité. Il
faut trouver un moyen de se rendre utile au monde et perseverer dans ce chemin, même si cela
suppose de se retrouver dans des situations inconfortables. Il ne faut pas se forcer à vivre comme la
norme et si rester à la maison au nouvel an nous rend heureux alors restons à la maison.

Il ne faut pas confondre la bonne éloquence avec la bonne idée. Le travail en équipe peut être
bénéfique en un sens mais peu aussi réduire la créativité de chaque membre ou du moins de
certains. L’apparence est une illusion, il faut donc toujours essayer de voir derrière les apparences.

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