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EPIGRAPHE

« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût »

André GRIMALDI
Page |2

DEDICACE

A mes très chers parents : papa PHUATI TSANA Leonard et sa femme maman
MVUMBI MVUANGALA Anne pour leur éducation garantie qui n’arrête pas de nous aider
partout où nous posons nos pieds, plus encore pour leur détermination de nous faire gagner la
vie malgré leur situation financière et la conjoncture actuelle du pays ; Aucune dédicace ne
pourrait exprimer mon respect, ma considération et mes profonds sentiments envers eux.

A mes frères et sœurs biologiques et spirituels ; Qu’ils veuillent bien trouver ici
l’expression de mes sentiments de respect et de reconnaissance pour le soutien qu’ils n’ont
cessé de me porter.
Page |3

REMERCIEMENTS

Ce présent travail est le fruit d’efforts et d’encouragements de plusieurs


personnes sans lesquelles il n’aurait pu être achevé.

Ainsi nous adressons nos sincères remerciements à toutes les autorités de


L’Université Pédagogique Nationale en général et celle du Centre Hospitalier la Borne, pour
leurs contributions à notre formation.

Mes sentiments de gratitude s’adressent plus infiniment et considérablement à


Monsieur Jean-Claude NLANDU BASALA notre grand frère inoubliable, non seulement
pour nous avoir transmis la vie professionnelle, mais également pour nous avoir supporté aux
études sans réclamation.

Nous remercions très particulièrement monsieur le Professeur Richard


KITONDUA qui, en dépit de ses multiples charges académiques, a bien voulu assurer la
direction de ce mémoire en acceptant notre demande. Nous pensons également à notre
encadreur, monsieur l’Assistant Patrick KUNGUDI pour son apport scientifique combien
précieux à cette modeste réflexion.

Nos remerciements à nos camarades de la promotion qui ont témoigné de leur


souci de nous voir arriver un jour au bout du travail en faisant de ce dernier une de leurs
préoccupations ; Qu’ils trouvent également ici l’expression de notre tendre attachement.

Enfin que tous ceux qui ont participé de loin comme de près à la réalisation de
ce présent travail et dont les noms ne sont pas repris, trouvent ici les sentiments de notre
gratitude.

NZINUNU PHUATI Alphonse

SIGLES ET ABREVIATIONS

bdGestCons : Base de données Gestion de Consultations


CIF : Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle
CIM : Contrainte d’Intégrité Multiple
Page |4

CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale

Internet : Interconnected Networks


MCC : Modèle Conceptuel de Communication
MCD : Modèle Conceptuel des Données
MOD : Modèle Organisationnel de Données
MCT : Modèle Conceptuel de Traitements
MOT : Modèle Organisationnel de Traitements
MLD : Modèle Logique de Données
MLT : Modèle Logique de Traitements
MPD : Modèle Physique de Données
MPT : Modèle Physique de Traitements
MERISE : Méthode d’Etude et Réalisation Informatique pour les Systèmes d’Entreprise
OMT : Object Modeling Technique
OOSE : Object Oriented Software Engineering
RG : Règle de Gestion
SGBDr : Système de Gestion de Base de Données Relationnelles
SI : Système d’Information
SQL : Structured Query Language
TIC : Technologies de l’Information et de la Communication
UML : Unified Modeling Language (Langage de Modélisation Unifiée)
ULT : Unité Logique de Traitement

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : ETAPES D’INFORMATISATION DE MERISE..........................................................................................................6


FIGURE 2 : ORGANIGRAMME GÉNÉRAL...........................................................................................................................9
FIGURE 3 : ORGANIGRAMME RESTREINT........................................................................................................................10
FIGURE 4 : MODÈLE DE FICHE DE CONSULTATION............................................................................................................14
Page |5

FIGURE 5 : MODÈLE DE BON DE LABORATOIRE...............................................................................................................15


FIGURE 6 : CONTRAINTES DE CARDINALITÉS...................................................................................................................22
FIGURE 5 : PRÉSENTATION DU MCD............................................................................................................................23
FIGURE 8 : PRÉSENTATION DU MLD BRUT....................................................................................................................27
FIGURE 9 : PRÉSENTATION DU MLD VALIDÉ..................................................................................................................29
FIGURE 10 : MODÈLE PHYSIQUE DE DONNÉES................................................................................................................31
FIGURE 11 : DIAGRAMME DES FLUX.............................................................................................................................12
FIGURE 12 : MODÈLE CONCEPTUEL DE TRAITEMENTS......................................................................................................36
FIGURE 13 : PRÉSENTATION DU MLT...........................................................................................................................42
FIGURE 14 : PRÉSENTATION DU MPT...........................................................................................................................43

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : DESCRIPTION DES FLUX............................................................................................................13


TABLEAU 2 : DESCRIPTION DE LA FICHE DE CONSULTATION...............................................................................15
TABLEAU 3 : DESCRIPTION DU BON DE LABORATOIRE.......................................................................................16
Page |6

TABLEAU 4 : MOYENS HUMAINS..................................................................................................................16


TABLEAU 5 : MOYENS MATÉRIELS................................................................................................................16
TABLEAU 6 : RECENSEMENT & DESCRIPTION SÉMANTIQUE DES ENTITÉS..............................................................20
TABLEAU 7 : RECENSEMENT & DESCRIPTION DES RELATIONS.............................................................................21
TABLEAU 8 : PRISE EN COMPTE DE LA SÉCURITÉ DE DONNÉES............................................................................26
TABLEAU 9 : PRÉSENTATION DU MOT..........................................................................................................39
Page |1

INTRODUCTION

Depuis la nuit des temps, le besoin d’être en bonne santé est


sans aucun doute l’une des principales aspirations légitimes de l’être
humain. Malheureusement, il sied de noter que la lutte contre les maladies
n’a cessé de mettre en cause cette aspiration au bien-être.

Aujourd’hui plus que par le passé, grâce aux progrès de la


médecine, l’homme vit plus longtemps et la victoire contre les maladies
semble à portée de mains. Cependant, en attendant ce jour où on aura
trouvé la solution miracle, le quotidien de l’homme est agrémenté par
diverses maladies pour lesquelles une étape préliminaire importante de
consultation médicale s’impose avant tout diagnostic et traitement
concluants.
Une consultation médicale est définie par la rencontre, le plus
souvent dans le cadre d'un cabinet médical ou toute autre structure de
soins, entre un médecin (généraliste ou spécialiste) et un patient. Par le
moyen d'un entretien singulier, d'un examen clinique et de diverses
techniques parfois instrumentales, elle vise à permettre au médecin
d'émettre un « avis sur les symptômes » du patient, d'établir un
diagnostic, et généralement de « prodiguer des prescriptions » sous forme
d'une ordonnance1.

Par ailleurs, le monde informatique évolue très rapidement,


alors que son but initial, était d’offrir des services satisfaisants, du
point de vue vitesse d’exécution des tâches et obtention des statistiques
plus précises.

Et de nos jours, une médecine moderne et de qualité nécessite


un traitement rationnel et sûr de l'information médicale. Pour cela, cette
pénétration de l’informatique dans la médecine se nourrit des avancées
faites dans des domaines comme l'ingénierie des connaissances,
l'intelligence artificielle ou bien l'ingénierie des modèles, qui
apportent à l'informatique médicale des méthodes, des techniques et des
outils permettant d'améliorer la formalisation des données et des
connaissances dans les systèmes d'information en santé à des fins de
meilleur prise en charge des patients.

D’où toute l’importance que revêt notre sujet intitulé :


« Conception d’une application informatique pour la gestion de
consultation des patients » pour une formation hospitalière de la trempe
de la clinique PROMEDIS en vue de faciliter et simplifier sa gestion.
Nous avons, en effet, réalisé une application exploitant une
base de données implémentée sous SQL Serveur pour permettre à ladite
clinique de faire le suivi et d’atteindre les objectifs escomptés.

1. Etat de la question

1
https://www.topsante.com, Consulté Lundi 15 Avril 2019, 17h00’
Page |2

Il est défini comme étant une situation décrivant les travaux


effectués sur un sujet donné pendant une période déterminée et pouvant de
présenter sous forme orale ou écrite. 2
Après avoir fait un tour d’horizon sur de nombreuses études et
recherches à caractère informatique menées jusque-là dans le domaine de
consultation des patients dans les des hôpitaux ou autres institutions
sanitaires de la place et un peu ailleurs, nous nous sommes intéressé sur
le travail de :

 Papy LUKOSA KABEYA (UPN) : qui a traité le sujet intitulé « Conception


d’une base de données pour la gestion de consultation des malades dans
une institution sanitaire. » Il a eu à formuler sa problématique en ces
termes :
 L’établissement à la main des fiches à cette gestion, occasionne des
erreurs difficiles à corriger et prend beaucoup de temps.
 La lenteur lors du traitement de malades entraine la mort et la
réduction de la clientèle.
 Les enregistrements manuels de données relatives à cette gestion
entrainent la perte des informations importantes sur les malades.
En effet, sa préoccupation majeure s’est basée autour des
questions suivantes :
 Comment peut-on faciliter la recherche des données d’un malade
lorsqu’on en a besoin ?
 Que faut-il faire pour éviter les erreurs lors de la transcription
des informations sur le malade et avoir des informations fiables en
temps réel ?
Face à ce problème soulevé, l’auteur a trouvé comme hypothèse
que, vu que toutes ces préoccupations nécessitent des réponses, à notre
avis nous proposons aux dirigeants de l’hôpital général de Kintambo de
recourir au système de gestion automatisée tout en utilisant l’outil
informatique performant avec une base de données adaptée et un logiciel
interactif qui résoudrait efficacement les problèmes de lenteur, erreurs,
mort des malades et perte de la clientèle.
Pour conclure, nous disons que notre travail, comme pour celui
de notre prédécesseur utilisera la même approche mais s’y démarque tant
sur l’approche de modélisation (Merise I) que sur celle d’implémentation
(Microsoft Access) utilisées.
Sur l’approche de modélisation nous avons recouru à l’approche
systémique à travers la méthode MERISE II en vue de produire les
différents modèles de données et de traitements.
Par contre, sur l’approche d’implémentation, la base de données
sera implémentée sous SQL Serveur, fonctionnera en mode client–serveur
tout en offrant une grande capacité de stockage de données, sécurisées et

2
www.larousse.fr/Dictionnaire, Consulté Mercredi 17 avril 2019, 16h20’
Page |3

administrée en vue d’une exploitation simultanée par plusieurs


utilisateurs différents.

2. Problématique

La problématique est l’ensemble de questions ou des


préoccupations que se posent un chercheur au début de sa recherche et aux
quelles il tentera de trouver des solutions par la suite 3.
A la recherche d’une bonne stratégie de gestion de consultation
des patients au sein du Centre Hospitalier la Borne, et pour circonscrire
le contour du problème qui se pose dans notre gestion, quelques questions
ont suscité notre attention :
 Le système de gestion de consultation des patients actuellement
exploité par le Centre Hospitalier la Borne permet-il de traiter un
grand volume d’information de façon rapide, fiable et sélective en
temps réel ?
 Si non qu’est-ce qui peut être à la base de lenteur, erreur
récurrentes, l’impatience des malades et les omissions constatées
dans les documents établis lors du processus de consultation des
patients ?
 Quelle solution faut-il préconiser pour résoudre efficacement les
différents problèmes précités en vue d’atteindre les objectifs
escomptés ?
Tout au long de notre analyse, nous tenterons d’apporter des
éléments de réponses à ces interrogations.

3. Hypothèses

L’hypothèse désigne un ensemble de réponses provisoires aux


questions soulevées dans la problématique, et qui peuvent être confirmées
ou infirmées dans la suite4.

 Eu égard à ce qui précède et après nos investigations menées sur le


terrain de la recherche, nous pensons que le Centre Hospitalier la
Borne ne disposerait pas d’un système de gestion de consultation des
patients capable de traiter les informations de façon rapide, fiable
et sélective en temps réel.

 La gestion manuelle et le volume des données générées par le


processus de consultation de patients pourraient être à la base de
problèmes ci-haut évoqués.

 A cet effet, il serait envisageable de concevoir une application


informatique pour la gestion de consultation de patients au sein du

3
J.M KAPENGA, Notes du cours d’initiation à la recherche scientifique, inédites, UPN, G1GI, 2015-2016
4
MULUMA MUNANGA, Guide de chercheur en sciences humaines, éd. Sogedis, Paris, 2003-2004, p.16
Page |4

Centre Hospitalier la Borne, ce qui confèrera aux gestionnaires un


outil de travail pour une meilleure prise de décisions, mais aussi
pour atteindre les objectifs escomptés.

4. Choix et Intérêt du sujet

a. Choix du sujet
Notre choix a porté sur la « Conception d’une application
informatique pour la gestion de consultation des patients » dans l’optique
de résoudre un problème réel de gestion qui se pose au sein du Centre
Hospitalier la Borne. Cela permettra de mettre fin à l’enregistrement
manuel de l’information depuis la constitution de la fiche jusqu’à la
prescription médicale en vue d’éradiquer les doublons d’enregistrement,
les erreurs, la lenteur dans le traitement des informations qui entrainent
l’impatience chez les malades et les pertes de documents …etc.
b. Intérêt du sujet
Aujourd’hui les entreprises, les organisations internationales
et même les Etats recourent aux nouvelles technologies de l’information et
de communication car les résultats qu’elles produisent sont efficaces.
Elles procurent une productivité et une automatisation rassurantes.
Sur le plan personnel : l’intérêt que présente ce sujet pour nous
est de mettre en pratique toutes les notions théoriques acquises tout
au long de notre parcours estudiantin aux réalités du terrain, c’est-
à-dire les notions sur la modélisation et la réalisation du projet
informatique.
Sur le plan scientifique : ce travail constitue une documentation que
les futurs scientifiques ou chercheurs pourront consulter dans la
bibliothèque en vue d’entreprendre d’autres recherches beaucoup plus
innovantes et enrichissantes sur les aspects non abordés dans le
présent travail.
Sur le plan social : ce travail constitue un jalon et un outil de
travail indispensable qui permettra aux décideurs de bien gérer leurs
activités et de leur faciliter la prise de décisions utiles au moment
opportun.

5. Objectifs du travail

Notre choix a porté sur la conception d’une application


informatique pour la gestion de la consultation des patients au sein du
Centre Hospitalier la Borne avec pour objectifs principaux :

 Informatiser et partager ladite gestion ;


 Faciliter la gestion afin d'améliorer le fonctionnement du service
de consultation des patients ;
Page |5

 La dualité (informatique et traditionnelle) du stockage de données


et des résultats ;
 La grande rapidité d’exécution ;
 La plus grande lisibilité des données obtenues et l’exploitation
plus facile des résultats ;
 Le format de documents standardisés ;
 La sortie sur imprimante des états en sortie et renseignements ;
 L’accès facile aux éléments statistiques, extrêmement difficiles à obtenir
manuellement.

6. Délimitation du sujet
La science oblige aux chercheurs de pouvoir, dans chaque étude,
délimiter le sujet de recherche du point de vue spatio-temporel afin de
permettre aux futurs chercheurs et lecteurs de bien se situer.

C’est ainsi que notre travail est délimité en deux axes :


 Délimitation spatiale : notre champ d’investigation est le Centre
Hospitalier la Borne à travers plus précisément la procédure de
gestion relative à la consultation des patients.
 Délimitation temporelle : en effet, la période d’étude prise en
compte pour notre présent travail s’étend de 2015 à 2018.
7. Méthodes et Techniques utilisées

a. Méthodes
La méthode est une démarche intellectuelle qui permet à
l’auteur d’atteindre ses objectifs.
Par ailleurs, la méthode désigne une démarche rationnelle de
l’esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité
de quoi consistant à savoir classer les idées 5.
Dans le cadre de notre étude, nous nous sommes appuyé sur les
méthodes suivantes :
 Méthode analytique : cette méthode consiste à analyser les procédures de
traitement de l’information dans un système d’information ; elle nous a
permis de découper notre travail en autant de domaines en vue d’aboutir
à la solution globale et proposer un modèle de traitement de données
adéquat ;

 Méthode Merise : nous a permis de concevoir et de modéliser notre


système d’information en vue de développer notre application
informatique. Elle propose une démarche d’informatisation comportant les
étapes suivantes :

5
GRAWITZ et PINTO R., Méthode de recherche en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1970, p.19
Page |6

Figure 1 : Etapes d’informatisation de Merise


Source : TARDIEU, ROCHFELD, COLLETTI., La méthode MERISE, principes et outils (Tome 1 & 2), les éditions d'organisation
Paris, 1986, p.15

b. Techniques
La technique est l’outil pratique de la méthode ou encore elle
est l’instrument qui permet à la méthode de collecter les informations
nécessaires.
En ce qui concerne les techniques, nous avons utilisé les
suivantes :
 Technique d’interview : c’est une interrogation directe et
individuelle qui consiste en un dialogue ou une discussion, sur un
problème spécifique entre le chercheur et l’enquêté.
 Technique d’observation : c’est ici que le chercheur est appelé à
suivre personnellement les phénomènes qui font l’objet de son
étude ; la descente sur terrain de recherche pour récolter les
données, nous a conduit dans l’observation des faits sans poser les
moindres questions.

 Technique documentaire : elle nous a permis de compléter nos


connaissances par la consultation de différentes documentations
(ouvrages spécialisés, notes de cours…) en notre possession,
relatives à notre étude.
8. Canevas du travail
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est
subdivisé en quatre grands chapitres répartis comme suit :

 Le premier chapitre : traite de « L’étude d’opportunité » ;


Page |7

 Le deuxième chapitre : consacré à « La modélisation de données » ;


 Le troisième chapitre : aborde « La modélisation de traitements » ;

 Le quatrième chapitre : clôturera par « L’implémentation ».

CHAPITRE PREMIER : ETUDE D’OPPORTUNITE

Section 1 : Présentation du Centre Hospitalier La Borne « C.H.B »


1.1 Aperçu Historique
Le 17/09/1965, il a été accordé une personnalité civile à
l’Association Sans But Lucratif (ASBL en sigle) dénommée : « Eglise
Evangélique de pentecôte au Congo » cette association sans but lucratif a
trois objectifs qu’elle s’est assignée :
1° L’Evangélisation conformément à l’ordre suprême donné par le Seigneur
Jésus-Christ dans les saintes écritures et toute fidélité à celle-ci ;
2° L’édification spirituelle et bon ordre des Eglises locales adhérant à
son autorité en veillant aux préceptes des saintes écritures ;
3° Les œuvres scolaires, éducatives et sociales en harmonie avec
l’Evangile du Christ. C’est qu’après l’atteinte de 1 er et 2éme objectif
les responsables penseront au 3éme objectif en l’occurrence les œuvres
sociales, éducatives et scolaires dont le centre Hospitalier « LA
BORNE » tire son origine.
C’est en novembre 1994 que le Centre Hospitalier « LA BORNE » a
été créé à l’initiative des responsables de l’Eglise en la personne de
Pasteur André Jacques VERNAUD et son épouse Madame Johanna VERNAUD. Le
centre Hospitalier « LA BORNE » en sigle C H B A été conçu comme un
dispensaire pour les soins exclusifs de la personne travaillant au sein de
l’Eglise ainsi que les membres de leurs familles (Epouse et enfants). Un
peu plus tard, de par la position géographique de l’Eglise « LA BORNE »
située au bord de la grande avenue Marine N°277, les demandes de part et
d’autre de la population environnante influenceront profondément la vie du
service médical qui réservé uniquement pour le personnel.
Les services furent étendus auprès d’autres personnes qu’on ne
pouvait pas laisser mourir pour telle ou telle maladie. C’est ici que le
CHB connut un changement et le dispensaire qui était exclusivement pour le
personnel devient Centre Hospitalier pour pouvoir recevoir tout le monde
avec la création des autres services. Notons que plusieurs services furent
ajoutés : les consultations externes, les services des hospitalisations,
le service de laboratoire, le bloc opératoire pour toute intervention
chirurgicale en plus médecines générale. La pharmacie interne pour le
personnel fut agrandie au profit de toute la population.

1.2 Situation géographique


Page |8

Le Centre Hospitalier « LA BORNE » est situé dans la commune de


Ngaliema, quartier Mbinza UPN sur l’avenue Marine N°40. Il est borné au
nord par la commune de Kintambo & Bandalungwa, au sud et ouest par la
commune de Mont Ngafula, à l’Est par la commune de Selembao.

1.3 Objectif ou mission


Le Centre Hospitalier « LA BORNE » CHB en sigle est une
institution sanitaire qui a pour objectif ou mission principale de
dispenser les soins aux malades sans distinction de sexe, race, ou encore
ethnie en assurant aux malades un traitement de qualité en vue de
prolonger les vies humaines.

1.4 Forme juridique


En outre, le centre hospitalier la Borne (C.H.B) est une
association sans but lucratif (ASBL en sigle), engagé avec un profond
travail social pour faciliter dans la mesure de ses moyens une assistance
médicale à toutes sortes de malades.

1.5 Services organisés


1. Services médicaux
- Médecine générale
- Pédiatrie
- Gynéco-obstétrique
- Médecine interne
- Chirurgie
- Neuropsychiatrie
- Dentisterie
- Ophtalmologie
- Nutrition- Diététique
- Anesthésie-Réanimation
- Consultations Prénatale (C.P.N)
- Consultations Préscolaire ;
- Urgences ;
- Nursing ;
- Maternité ;
- PEC VIH.

2. Services médicotechniques
- Imagerie médicale (Radio, Echo et ECG) ;
- Laboratoire et banque de sang ;
- Pharmacie ;
- Kinésithérapie.
Hospitalisation & soins
ambulatoire
Division du Nursing
Page |9

Maternité
Salle d’opération
Urgences
Buanderie
Entretien Interne
Département de la
1.6 ORGANIGRAMME DU CENTRE HOSPITALIER LA BORNE

Entretien Externe
Sécurité

Département Technique

Logistique (Charroi automobile)


Approvisionnement
maintenance
MEDECIN DIRECTEUR
AFFAIRES SOCIALES
COMITE DE L’EGLISE

Gestion du personnel
COORDINATION

Comptabilité & inventaire


Caisse auxiliaire
Division Administrative et

Secrétariat
Financière Réception
Source : Archives du Centre Hospitalier La Borne

Dentisterie &
Ophtalmologie
Figure 2 : Organigramme général

Imagerie médicale (radio)

Services Médico-
&Echo)

Technique
Banque du Sang
Laboratoire

Division du Staff Médical


Pharmacie

Services Médicaux
Consultation Spécialisée
Consultation
Médicale Générale
P a g e | 10

Section 2 : Analyse de l’existant


2.1 Etude de postes concernés
2.1.1 Organigramme restreint

MEDECIN CHEF DE CENTRE

MEDECIN CONSULTANT

INFIRMIER TITULAIRE DU CHEF DE SERVICE


CENTRE

INFIRMIER SOIGNANT CAISSE

MALADE

Figure 3 : Organigramme restreint


Source : Archives du Centre Hospitalier La Borne

2.1.2 Description des tâches

La description du fonctionnement de Centre Hospitalier la Borne


se présente de la manière suivante :
1. Comité de l’Eglise
Il est composé de :
 L’administrateur directeur général ;
 L’administrateur directeur général adjoint ;
 L’administrateur directeur financier.

2. Coordination Affaires Sociales


Il s’occupe des toutes les affaires sociales de toute
organisation du Centre Hospitalier la Borne.
P a g e | 11

3. Médecin Directeur
Il est la seule personne qui dirige la médecine au sein du
Centre Hospitalier la Borne.
4. Division du Staff Médical
Cette division comprend les services suivants :
 Service de gynécologie ;
 Service d’obstétrique ;
 Service de labo ;
 Service d’anesthésie et réanimations ;
 Service radiologie ;
 Service kinésithérapie ;
 Service de nutrition.

5. Division Administrative et Financière


Nous retrouvons cette dans cette division des services
suivants :
 Service du personnel ;
 Service de finance ;
 Service de mouvement ;
 Services généraux ;
 Service des approvisionnements ;
 Service d’alpha ;
 Service de statistiques ;
 Service du budget et contrôle ;
 Service de sécurité.

6. Division du Nursing
La division de nursing est composée des services suivants :
 Service de gynécologie ;
 Service d’obstétrique ;
 Service de médecin communautaire.

7. Département de la Sécurité
Il s’occupe de la sécurité et la surveillance des tous les
biens matériels et humains de l’hôpital.
P a g e | 12

2.2 Etude de la procédure


2.2.1 Narration de la procédure de gestion de consultation médicale
Dès l’arrivée du patient au Centre Hospitalier La Borne,
celui-ci se présente à la réception pour avoir des informations dont
il a besoin. La réception reçoit le patient et procède au
prélèvement des signes vitaux (température, sexe, âge, poids…).
A l’issue de cette étape, le réceptionniste oriente le
patient à la caisse pour payer la fiche de consultation. Le caissier
reçoit le patient et, ce dernier paie selon le montant exigé.
Ensuite, le caissier établit une facture dont un exemplaire est
remis au patient comme preuve de paiement et, l’oriente vers le
service de consultation proprement dit auprès d’un infirmier ou
médecin.
Le médecin ou l’infirmier reçoit le patient et écoute sa
plainte. Après la consultation, le médecin remet au patient un bon
d’examen qu’il va apporter à la caisse afin de payer lesdits frais.
Une fois que les frais d’examens soient payés, le
caissier établit une quittance qu’il donnera au patient comme preuve
de paiement.
2.2.2 Diagramme des flux

Ce diagramme (appelé aussi modèle conceptuel de la


communication) permet de compléter le diagramme de contexte en décomposant
l'organisation en une série d'acteurs internes. Dans ce diagramme la
représentation standard est la suivante :
 Les acteurs internes sont représentés par des ellipses,
 Les messages internes sont représentés par des flèches

Domaine d’étude

Réceptionniste
F1F2+ +Identité
Bon paiement + Fiche

F3 + Bon paiement
Patient F4 + Facture Caissier
F5 + Fiche consultation + Bon

F6 + Bon d’examen

Médecin
P a g e | 13

Figure 4 : Diagramme des flux


Source : Par Nous-même
2.2.3 Description de flux

Document partagé ou
Acteur émetteur Acteur récepteur Distance
action
Flux 1 Patient Réceptionniste ± 1 Km Identité
Bon de paiement +
Flux 2 Réceptionniste Patient ± 1m
Fiche de consultation
Flux 3 Patient Caissier ± 5m Bon de paiement
Flux 4 Caissier Patient ±1m Facture
Bon de paiement +
Flux 5 Patient Médecin ± 4m
Fiche de consultation
Flux 6 Médecin Patient ± 1m Bon d’examen
Tableau 1 : Description des flux
Source : Par Nous-même

2.3 Etude des documents

Cette étude est d’une grande importance dans la mesure où


toutes les informations dont nous avons besoin pour concevoir notre
base de données se trouvent disséminées dans divers documents
manipulés dans le cadre du fonctionnement du Centre Hospitalier La
Borne.
Un document est un écrit ou un support qui sert de preuve
de renseignement6. Il est composé de quatre parties à savoir :

 L’en-tête
 Le corps
 Le pied
 Le verso
Les documents qui circulent dans notre système sont les
suivants :
a) FICHE DE CONSULTATION

 Rôle : sert à enregistrer toutes les informations concernant le


Patient
 Modèle :

6
Dictionnaire Universel Francophone, Op. Cit
P a g e | 14

CENTRE HOSPITALIER LA BORNE


40. Avenue Marine, Binza-UPN, Tél : 08175995250

FICHE DE CONSULTATION N°……………………. /201………..


NOM, POSTNOM, PRENOM………………………………………………………… SEXE…………………………..
LIEU ET DATE DE NAISSANCE ……………………………………PROFESSION………………………………….
ADRESSE : N°………………., Av :………………. Q/…………………… C/……………… TEL :……………………
SERVICE :………………………………………………………………….. CATEGORIE : A / B / C
N° T° TA PLS PQS

DATE RESULTATS EXAMENS RESULTATS EXAMENS

DECHARGE

Figure 5 : Modèle de fiche de consultation


Source : Archives du Centre Hospitalier La Borne

 Description
N° Code rubrique Libellé rubrique Type Taille
1 numFich Numéro fiche AN 10
2 nomMal Nom malade AN 30
3 postnMal Post-nom malade AN 30
4 prenMal Prénom malade AN 30
5 sexeMal Sexe malade AN 1
6 lieuNaiss Lieu de naissance AN 30
7 dateNaiss Date de naissance AN 10
8 profess Profession AN 30
9 adr Adresse AN 30
10 tel Téléphone AN 10
P a g e | 15

11 libServ Libellé service AN 30


12 libCat Libellé catégorie AN 1
13 dat Date examens AN 10
14 result Résultats examens AN 30
15 temp Température N 5
16 ta Ta N 5
17 pls PLS N 5
18 pqs PQS N 5
302
Total :
octets
Tableau 2 : Description de la fiche de consultation
Source : Par Nous-même

b) BON DE LABORATOIRE

 Rôle : le bon de laboratoire sert à consigner le résultat d’un


malade après l’examen au laboratoire
 Modèle

CENTRE HOSPITALIER LA BORNE


40. Av. Marine Binza-UPN.C/Ngaliema
République Démocratique du Congo
BON DE LABORATOIRE N°…….
Noms :……………………………………………………………………………………
Age :…………………............................................. Sexe : M / F
Catégorie :………………………………………………………………………………
Code :………………………………………………………………………………….....
N° Examens Demandés
1
2
3
4
5
6
Kinshasa, le ………/……../201……
Docteur

Figure 6 : Modèle de bon de laboratoire


Source : Archives du Centre Hospitalier La Borne

 Description
N° Code rubrique Libellé rubrique Type Taille
1 numBon Numéro du bon AN 10
2 nomMal Nom malade AN 30
3 postnMal Post-nom malade AN 30
P a g e | 16

4 prenMal Prénom malade AN 30


5 sexeMal Sexe malade AN 1
6 catMal Catégorie malade AN 30
7 code Code malade AN 10
8 libExam Libellé examen AN 30
9 dateBon Date de délivrance du bon AN 10
10 nomDoct Nom du docteur AN 30
211
Total :
octets
Tableau 3 : Description du bon de laboratoire
Source : Secrétariat du Centre Hospitalier La Borne

2.4 Etude des moyens de traitement


a. Moyens humains
N° Fonction Niveau Spécialité Ancienneté
d’étude
1 Médecin chef de centre Licencié 10
2 Médecin consultant Gradué 6
3 Infirmier titulaire D6 5
4 Infirmier soignant D6 3
5 Laborantin Licenciés 7
6 Caissier D6 2
7 Réceptionniste Gradué 8

Tableau 4 : Moyens humains


Source : Secrétariat du Centre Hospitalier La Borne

b. Moyens matériels
Nom matériel Marque Année Qté Etat
d’acquisition
Thermomètre - 2012 8 Bon
Balance - 2009 3 Bon
Microscope - 2006 3 Bon
Calculatrice CASIO 2016 2 Bon
Ordinateur HP, DELL 2013 3 Assez Bon
Imprimante LENOVO 2013 3 Bon
Agrafeuse - 2009 5 Défectueux
Photocopieus CANON 2017 3 Bon
e En bois 2015 Plusieurs Assez bon
Meubles Beltexco 2016 Plusieurs Assez bon
Classeurs

Tableau 5 : Moyens matériels


Source : Secrétariat du Centre Hospitalier La Borne

Section 3 : Critique de l’existant


La critique de l’existant est une analyse critique et objective
faite sur le système existant. Cette dernière permet de ressortir les
avantages et les inconvénients décelés lors de son étude.
P a g e | 17

L’étude d’opportunité menée, nous a permis de déceler à travers


le fonctionnement du système, les aspects positifs et négatifs suivants :

Aspects négatifs
 Du point de vue moyens de traitement, nous avons décelé l’insuffisance
des moyens matériels appropriés pour la production des documents émis
par le système ;

 Du point de vue exécution des tâches au niveau des postes, nous avons
relevé certaines redondances au niveau des traitements effectués par
certains agents, ce qui laisse entrevoir une perte de temps de
traitement considérable.
 Du point de vue documents, nous avons décelé une mauvaise présentation
de certains documents du système ;
 Du point de vue de la durée de traitement, nous avons noté une
lourdeur dans le traitement des informations, ce qui rend la durée de
réalisation de la consultation des patients très importante.
 Du point de vue conservation des informations, elles sont gardées sur
des supports papier. Ce qui présente plusieurs risques et par
conséquent une insécurité, une courte durée de vie pour ces
dernières ;
 Du point de vue circulation des informations, nous avons décelé un
circuit moins raccourci de circulation des informations ;

Aspects positifs

 Du point de vue organisation, le Centre Hospitalier la Borne est bien


structuré. Elle est chapotée par le comité de l’église, suivi de chefs
de divisions.

 Les limites de travail et autres tâches à exécuter sont respectées au


niveau de chaque poste et se déroulent dans un climat de parfaite
collaboration et de sérénité.

Section 4 : Proposition des solutions : manuelle réorganisée et


informatique

Apres l’analyse faite sur notre existant, en ce qui concerne


les aspects négatifs, nous avons trouvé que le plus grand problème se pose
du fait que le système est manuel.
C’est ainsi que nous proposons aux responsables du Centre
Hospitalier la Borne ce qui suit :

1° Solution manuelle réorganisée

Ici, il s’agit de réorganiser le système d’information actuel


en mettant en place de bons classeurs, des armoires disponibles, des
P a g e | 18

fardes pour bien conserver les informations. Ensuite, la motivation et le


recrutement des agents qualifiés, permanents et avec un degré d’expérience
pour rendre le travail plus expéditif.
Avantages :

 Croissance du centre hospitalier par l’accumulation d’un potentiel


humain qualifié ;
 Facilité dans la recherche des documents à une période bien
déterminée ;
 Elle est moins couteuse ;
 Facile à mettre en place ;
 Indépendance à l’électricité.
Désavantages :

 Cette solution ne permet pas une longue durée de vie des informations
à cause de la nature du support de stockage des informations utilisé
c'est-à-dire le support papier ;
 Risque d’erreur et d’imperfection dû à la faillibilité humaine ;
 Charges du personnel élevé à supporter par l’entreprise ;
 Manque de sécurité ;
 Encombrement physique des documents… etc.
2° Solution informatique
Quant en ce qui concerne la perspective d’une solution
informatique, elle nécessite l’utilisation d’un certain nombre
d’ordinateurs qui prendront en charge d’une manière automatique toutes les
données relatives aux patients, lesquelles seront en effet stockées dans
une base de données qui sera administrée et partagée en réseau.
Avantages :
 Contrôle assuré des informations ;
 Rapidité dans le traitement des données ;
 Facilité dans la recherche, mise à jour et édition des informations
à une période bien déterminée ;
 Amélioration de la productivité ou du rendement grâce à la
performance et la rapidité du traitement des informations ;
 Fiabilité des résultats obtenus…
 Meilleure et bonne conservation des données ;

Désavantages :
 Charges à supporter pour l’acquisition des équipements informatiques
et des logiciels
 Charges à prendre en compte pour la formation du personnel appelé à
utiliser le nouveau système ;
 Coût de la maintenance des équipements informatiques à prendre en
charge ;
 Dépendance totale à l’électricité ;
 Invasion des virus et autres logiciels malveillants…
3° Choix de la meilleure solution

Compte tenu du volume des informations à traiter, du niveau de


sécurité nécessaire, des besoins des utilisateurs du système et de la
P a g e | 19

politique de croissance du Centre Hospitalier la Borne; nous préconisons,


pour une meilleure performance du système actuel, une solution
informatique, car cette solution nous semble la meilleure en tenant compte
des objectifs à atteindre.

CHAPITRE DEUXIEME : MODELISATION DE DONNEES

Section 1 : ÉTAPE CONCEPTUELLE

Le modèle conceptuel des données (MCD), est un diagramme


entité-relation, permettant de modéliser le système d’information sans
tenir compte des détails liés à la mise en œuvre physique 7.

1.1 Règles de gestion

Ces règles sont des expressions de contraintes administratives


imposées par l’organisation.

Pour notre gestion, nous avons retenu les règles de gestion


suivantes :

R1 : - un patient subit un ou plusieurs prélèvements


- un prélèvement est subi par un et un seul patient
R2 : - un patient acquitte un ou plusieurs paiements
- un paiement est acquitté par un et un seul patient
R3 : - un patient subit un ou plusieurs consultations
- un consultation est subie par un et un seul patient
R4 : - un agent effectue un ou plusieurs prélèvements
- un prélèvement est effectué par un et un seul agent
R5 : - un agent perçoit un ou plusieurs paiements
- un paiement est perçu par un et un seul agent
R6 : - un agent exerce une et une seule fonction
- un fonction est exercée par un ou plusieurs agents
R7 : - un agent fait une ou plusieurs consultations
- une consultation est faite par un et un seul agent
R8 : - un agent appartient à un et un seul service
- Dans un service, appartiennent un ou plusieurs agents
R9 : - un agent effectue un ou plusieurs examens
- un examen est effectué par un et un seul agent (corps-médical)
R10: - un patient passe un ou plusieurs examens
- un examen est passé par un et un seul patient

1.2 Recensement et description sémantiques des entités

L’entité modélise soit individu, une entité abstraite ou


concrète dotée existence autonome et représentant un certain intérêt dans
le domaine de gestion considérée. Il est défini par un certain nombre de

7
JL. HAINAUT, Bases de données: concepts, utilisation et développement, Dunod, Paris, 2009, p.22
P a g e | 20

propriétés, il est identifié une seule fois par une clé appelée
identifiant.

a) Recensement des entités


Il se définit comme un regroupement de plusieurs propriétés.
C’est une abstraction considérée comme réelle. Ainsi donc dans notre
gestion, nous avons recensé les entités suivantes : Patient, Prélèvement,
Paiement, Consultation, Agent (Corps-médical, Caissière, Réceptionniste…),
Fonction, Service, Examen
b) Description des entités
Code
N° Entité Rôle ou signification Libellé rubrique Type Taille Observ
Rubrique
01 Agent Regroupe tous les agents Matri Matricule agent AN 10 Identifiant
du Centre Hospitalier la NomAg Nom agent AN 30
Borne PostnAg Postnom agent AN 30
SexeAg Sexe agent AN 1
DateEngag Date d’engagement AN 10
TelAg Téléphone agent AN 10
AdrAg Adresse agent AN 30
CNOM Code de l’ordre de médecins AN 10
02 Patient Personne dont la santé CodPat Code patient AN 10
est altérée et qui consulte NomPat Nom patient AN 30
un médecin, ou suit un PostnPat Postnom patient AN 30
traitement médical. SexePat Sexe patient AN 1
AdrPat Adresse patient AN 30
Datnais Date de naissance patient AN 10
TelPat Téléphone patient AN 10
Categ Catégorie patient AN 25
03 Prélèvement Echantillon (de matière) NumPrelev Numéro prélèvement AN 10 Identifiant
destiné à l’analyse DatePrelev Date prélèvement AN 10
médicale. HeurPrelev Heure prélèvement AN 5
Tens Tension N 5
Poids Poids N 5
Temp Température N 5
04 Paiement Versement d’une somme NumPaie Numéro paiement AN 10 Identifiant
d’argent pour s’acquitter MotifPaie Motif paiement AN 50
de ce qu’on doit. DatePaie Date paiement AN 10
MontPay Montant payé N 10
05 Service Désigne une section CodServ Code service AN 10 Identifiant
d’une entreprise ou d’un LibServ Libellé service AN 30
organisme public qui
correspond à une
fonction déterminée
06 Consultation Désigne un examen NumConsul Numéro consultation AN 10 Identifiant
médical résultant de la MotifConsul Motif consultation AN 30
rencontre, le plus DateConsul Date consultation AN 10
souvent dans le cadre HeurConsul Heure consultation AN 50
d'un cabinet médical ou Sympt Symptômes
toute autre structure de
soins, entre un médecin
(généraliste ou
spécialiste) et un patient
07 Fonction Regroupe toutes les CodFonct Code fonction AN 10 Identifiant
fonctions exercées par LibFonct Libellé fonction AN 30
les agents du C.H.B.
08 Examen Observation médicale codExam Code examen AN 10 Identifiant
P a g e | 21

visant à déterminer l’état libExam Libellé examen AN 30


de santé d’un patient. dateExam Date examen AN 10
result Résultat AN 50

Tableau 6 : Recensement & description sémantique des entités


Source : Par Nous-même

1.3 Recensement et description des relations

Entités en Libellé
N° Relation Dimension Contrainte Cardinalité
association rubrique
01 Subir1 2 CIF Prélèvement
- 1,1-1,n
et Patient
02 Acquitter 2 CIF Paiement
- 1,1-1,n
et Patient
03 Subir2 2 CIF Consultation 1,1-1,n
-
et Patient
04 Effectuer1 2 CIF Prélèvement
- 1,1-1,n
et Agent
05 Percevoir 2 CIF Paiement
- 1,1-1,n
et Agent
06 Faire 2 CIF Consultation
1,1-1,n
et Agent
07 Exercer 2 CIF Agent et Fonction - 1,1-1,n
08 Appartenir 2 CIF Agent et Service - 1,1-1,n
09 Passer 2 CIF Examen et Patient - 1,1-1,n
10 Effectuer2 2 CIF Examen et Agent - 1,1-1,n

Tableau 7 : Recensement & description des relations


Source : Par Nous-même

1.4 Détermination des Cardinalités

A. Contraintes des cardinalités

Elle est définie comme étant la représentation du nombre de fois minimum et


maximum qu’un objet participe dans une relation. Le terme cardinalité explicite le lien entre
entités et relation8.

Il existe quatre combinaisons possibles des valeurs pour le couple (cardinalité


minimum et cardinalité maximum) :
(0,1) : participe aucune ou une fois dans la relation
(1,1) : participe une et une seule fois dans la relation
(0,n) : participe aucune ou plusieurs fois dans la relation
(1,n) : participe une ou plusieurs fois dans la relation

8
J. GABAY, Apprendre et pratiquer MERISE, Masson, Paris, 1993, p.38
P a g e | 22

B. Contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF)


On parle de contrainte d’intégrité fonctionnelle lorsqu’on est en présence d’une
relation père-fils ou lorsqu’un individu d’un objet joint un seul individu d’un autre objet, il
s’agit de cardinalité couple de type (1,1) ;(0,n) d’une part, (1,n) ; (0,1) d’autre part.
Cette contrainte peut intervenir sur le plan mathématique lorsqu’il y a deux
ensembles notés A et B et que chaque élément de A a une seule image dans B.
C. Contrainte d’intégrité multiple (CIM)

On parle de contrainte d’intégrité multiple lorsqu’on est en


présence d’une relation « autre que père-fils » ou lorsqu’un individu d’un
objet joint un ou plusieurs individus d’un autre objet et inversement. Il
s’agit de cardinalité couple de type (1,n) - (1,n) ; (0,n) - (0,n) ou
(0,n) - (1,n).

Nous présentons ici quelques cardinalités pour notre gestion

Agent 1,n 1,1 Paiement


percevoir
Matri NumPaie

Patient 1,n 1,1 Prélevement


subir
codPat NumPrelev

Patient 1,n 1,1 Examen


passer
codPat CodExam

Service 1,n 1,1 Agent


appartenir
codServ Matri

Fonction 1,n 1,1 Agent


exercer
codFonct Matri

Etc

Figure 7 : Contraintes de cardinalités


Source : Par Nous-même
P a g e | 23

1.5 Présentation du Modèle Conceptuel de Données

Prelevement
1,1 1,1
numPrelev
datPrelev
heurPrelev
subir(1) Tens
Temp
Effectuer1
1,n Poids 1,n

Patient Paiement Agent Service


codPat numPaie Matri codServ
nomPat 1,n 1,1 motifPaie 1,1 1,n nomAg 1,1 1,n
percevoir libServ
adrPat acquitter datePaie DateEngag appartenir
Categ … montPay adrAg
1,1
TelAg …
1,n 1,n 1,n
1,1
Consultation
subir(2)
numCons
faire exercer
datCons 1,1
heurCons
1,1 Sympt
1,n

Fonction
Examen codFonct
1,1 libFonct
codExam
passer
libExam
dateExam
Result Effectuer2
Figure 8 : Présentation du MCD
Source : Par Nous-même
P a g e | 24

Section 2 : ÉTAPE ORGANISATIONNELLE

Elle a pour but de décrire le fonctionnement du système


d’information définie au niveau conceptuel ; elle permet de définir la
répartition dans l’organisation et les modalités d’accès aux données ainsi
que la répartition d’exécution de traitement décrite dans les opérations
de gestion en tenant compte de l’organisation 9.

La modélisation organisationnelle de données prend en compte


des éléments relevant d’utilisation des ressources de mémorisation :

 Choix des informations à mémoriser informatiquement


 Quantification des informations à mémoriser (volume et durée de vie)
 Répartition des données informatisées entre unités opérationnelles.

2.1 Règles de passage du MCD au MOD Global

Le MOD est le dérivé du modèle conceptuel de données (MCD). Le


passage du modèle conceptuel de données au modèle organisationnel de
données se fait en supprimant tous les objets et toutes les relations qui
ne peuvent pas être mémorisés dans le modèle organisationnel de données et
définir les multiplicités (cardinalité multiples) qui se trouvent dans le
MCD.

Les deux grandes règles du passage du MCD au MOD sont les


suivantes :

 Supprimer tous les objets et toutes les relations avec leurs


propriétés qui ne peuvent pas être mémorisées dans le MOD ;
 En cas de nécessité, créer tous les objets ou les relations qu’on a
supprimées.

2.2 Présentation du modèle organisationnel de données

Pour notre cas, tous les objets ainsi que toutes les relations
et leurs propriétés seront mémorisés car ils présentent un intérêt pour
notre application. Ainsi notre MCD sera égal au MOD Global.
2.3 Prise en compte de la sécurité de données
Le système d’information (SI) est défini comme étant un
ensemble organisé de ressources (données, matérielles, logiciels,
personnelles…) de l’entreprise permettant de stocker les données ou de les
faire circuler.
D’une manière générale, la sécurité informatique consiste à
s’assurer que les ressources matérielles ou logicielles d’une organisation
soient uniquement utilisées dans le cadre prévu.

a. Sauvegarde des données

9
José MOREJON, MERISE, vers une modélisation orientée objet, les Editions d’Organisation, Paris, 1994, p.56
P a g e | 25

La sauvegarde de données dans un poste est très importante pour


un SI parce que la perte de données stockées sur un ordinateur peut avoir
des conséquences dramatiques sur l’ensemble des organes entre autres :
- Arrêt brusque du travail
- Perturbations qui peuvent causer une défaillance du SI
- Perte de certaines informations indispensables…,

C’est pourquoi les solutions de sauvegarde sont indispensables.

b. Types de systèmes de sauvegarde de données

Il existe plusieurs sortes de systèmes de sauvegarde de données


notamment :
- Système de sauvegarde de données sur le PC et disque dur externe
direct;
- Sauvegarde des données sur le serveur d’entreprise;
- La télé-sauvegarde des données qui est un système de sauvegarde de
données sur Internet (Cloud computing).
- etc

c. Choix du système de sauvegarde de données

Le choix est souvent lié au volume d’informations à sauvegarder


et la taille du réseau d’entreprise.

Bref la sécurité de données a une grande importance, car elle


permet de prendre en compte la sécurité de la base des données. Cette
sécurisation de données consiste à définir diverses restrictions d’accès
aux données contenues dans les différents niveaux (sites) pour une
catégorie d’utilisateurs. Elle fonction des types d’actions, notamment
celles liées à :

- La création (écriture ou C) : ajout d’occurrences dans une entité ou


une association ;
- La lecture (interrogation ou L) : consultation des occurrences de
l’entité ou de l’association ;
- La modification (M) : mise à jour de la valeur des occurrences d’une
entité ou d’une association ;
- La suppression (S) : suppression d’occurrences d’entités ou
d’associations.

d. Description des sites (ou Postes)


Un site est un ensemble de personnes ou d’objets ayant les
droits d’accès à la base de données.
 P1 : Réceptionniste
 P2 : Caissière
 P3 : Infirmier
 P4 : Médecin directeur
Les entités sont les suivantes :
P a g e | 26

- Agent (T1)
- Patient (T2)
- Prélèvement (T3)
- Paiement (T4)
- Fonction (T5)
- Service (T6)
- Consultation (T7)
- Examen (T8)
Table
T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7 T8
Poste
P1 L L C,L,M,S L L L L L
P2 L L L C,L,M,S L L L L
P3 L L L,M L L L C,L,M,S C,L,M,S
P4 C,L,M,S C,L,M,S C,L,M,S C,L,M,S C,L,M,S C,L,M,S C,L,M,S C,L,M,S

Tableau 8 : Prise en compte de la sécurité de données


Source : Par nous-mêmes

Section 3 : ÉTAPE LOGIQUE

Le modèle logique de données (MLD) est construit à partir du


MOD Global en tenant compte de l’orientation des choix techniques
concernant le système de gestion des données. Il permet de décrire la
structure des données utilisées sans faire référence à un langage de
programmation10.

Il s’agit donc de préciser le type de données lors du


traitement.

3.1 Passage du MOD Global au MLD brut

Ce passage doit respecter les règles suivantes :

 Les objets deviennent des entités au sens mathématique, donc les lignes
aux colonnes sous forme de tables ;
 Les propriétés des objets deviennent des attributs des tables ;
 Les identifiants des entités deviennent des clés primaires ;
 Les relations dans le sens conceptuel ou sémantique subissent plusieurs
traitements selon le cas notamment :
a) La relation du type « père et fils » disparait, mais la sémantique sera
maintenue. Comme la table fils dépend de la table père, elle va recevoir
la clé de son père et cette dernière (la clé) sera migrée dans la table
« fils » comme clé étrangère.
b) Pour la relation du type « autre que père et fils », celle-ci deviendra
la table et ses attributs seront issus de la concaténation des clés de
deux autres tables. Si la relation portait une propriété, celle-ci
demeurera dans la table comme attribut.

10
Georges Panet, Raymond Letouche, Merise/2 - Modèles et techniques avancées, Editions d'organisation, Paris, 1994,
p.67
P a g e | 27

c) La relation de cas particulier est traitée de la même manière que celle


de type père-fils.
P a g e | 28

3.2 Présentation du Modèle Logique de Données Brut « MLD brut »

Prelevement
numPrelev
#codMal
#Matri
datePrelev
heurPrelev
Tens
Temp
Poids
Patient Agent Service
codPat Paiement Matri codServ
nomPat #codFct libServ
adrPat numPaie
#codServ
sexePat #codPat
nomAg
Categ … #Matri
DateEngag
motifPaie
adrAg
datePaie
telAg…
montPay

Consultation
numCons
#codPat
#Matri
dateCons Fonction
Examen MotifCons
Sympt codFct
libFct
codExam
#codPat
#Matri
libExam
dateExam
Result
Figure 9 : Présentation du MLD Brut
Source : Par Nous-même
P a g e | 29

3.3 Passage du MLD brut au MLD validé


Le passage au MLD validé se fait par la normalisation du MLD
brut obtenu, si au niveau conceptuel, les règles de vérification des
objets pour que leurs propriétés ne soient pas redondantes n’ont pas été
prises en compte. Cette normalisation nous conduira à observer les règles
d’épuration ainsi que les trois formes normales suivantes :
 La 1ère forme normale : une table est en première forme normale si
elle possède une clé primaire et si ses attributs sont élémentaires,
c’est-à-dire non décomposables ;
 La 2ème forme normale : une table est en deuxième forme normale si
étant déjà en première forme normale, ses attributs sont en
dépendance fonctionnelle avec la clé primaire ;
 La 3ème forme normale : une table est en troisième forme normale si
étant déjà en deuxième forme normale, ses attributs sont en
dépendance fonctionnelle directe avec la clé primaire c’est-à-dire
aucun attribut ne peut dépendre de la clé s’il dépend transitivement
via un autre attribut.

Et enfin, on applique la notion d’héritage pour valider le


modèle.
P a g e | 30

3.4 Présentation du Modèle Logique de Données Validé « MLD validé »

Paiement
Categorie numPaie
#codPat
codCateg #Matri
libCateg Prelevement #codDate
motifPaie
numPrelev montPay
#codPat
#Matri
#codDate
heurPrelev
Tens
Temp…
Patient Agent Service
datNais Date codServ
#codFonct
#codCateg libServ
codDate #codServ
jour dateEngag
mois
annee

Consultation
numCons
#codMal
#Matri
#codDate
heurCons
montCons
Obser Fonction
codFonct
libFonct

Examen
Figure 10 : Présentation du MLD Validé
codExam
Personne Source : Par nous-mêmes
#codPat
#Matri
libExam codPers
dateExam nomPers
Result ardPers
telPers
P a g e | 31

3.5 Schémas logiques associés au MLD Validé

1. Patient (codPat : AN[5], #codCateg : AN[8], nomPat : AN[50], adrPat : AN[25], sexePat :
AN[1], telPat : AN[10], #codDate : AN[10])
2. Categorie (codCateg : AN[8], libCateg : AN[20])
3. Fonction (codFonct : AN[8], libFonct : AN[30])
4. Agent (Matri : AN[6], #codFonct : AN[8], #codServ : AN[10], nomAg : AN[50], adrAg :
AN[25], #codDate : AN[10] )
5. Consultation (numCons : Auto, #codPat : AN[5], #Matri : AN[6], #codDate : AN[10],
heurCons : AN[5], Sympt : AN[50])
6. Prelevement (numPrelev : Auto, #codPat : AN[5], #Matri : AN[6], #codDate : AN[10],
heurPrelev : AN[5], tens : N[5], temp : N[3], poids : N[3])
7. Date (codDate : AN[10], jour : N[2], mois : N[2], annee : N[4])
8. Service (codServ : AN[10], libServ : AN[30])
9. Paiement (numPaie : AN[5], #codPat : AN[5], #Matri : AN[6], #codDate : AN[10],
motifPaie : AN[30], montPay : N[10])
10. Examen (codExam : Auto, #codPat : AN[5], #Matri : AN[6], #codDate : AN[10],
libExam : AN[30], Result : AN[50])

Section 4 : ÉTAPE PHYSIQUE

Le modèle physique de données (MPD) est le dérivé du modèle


logique de données. En d’autres termes, le modèle physique de données
n’est rien d’autre qu’un résultat du modèle logique de données sauvegardé
sur un support magnétique11.
4.1 Passage du MLD au MPD
Le passage du modèle logique de données (MLD) au modèle
physique de données (MPD) sera effectué grâce au système de gestion de
base de données (SGBD) que nous avons choisi.

Ce passage consiste à l’implémentation des tables, qui


jusqu’alors sont externes à la base, sur un support physique sous forme de
fichiers faisant partie intégrante de la base de données :
-Toutes les tables deviennent des fichiers avec une même extension
spécifique au SGBD choisi ex : .mdb pour MS Access et .mdf pour SQL
Server, etc
- les codes symboliques des objets serviront de noms de fichiers ;
- les attributs deviennent des champs ;
- La clé primaire devient un index (ex : sans doublon pour Ms Access)
- la clé secondaire devient un index (ex : avec doublon pour Ms Access)
4.2 Présentation du modèle physique de données (MPD)

La présentation du MPD n’est rien d’autre qu’une représentation


des tables en modèle création. Dans le cadre de ce travail, nous
utiliserons le SGBD SQL SERVER 2008 R2 ou 2012.
11
Gérard Pierre, Introduction à UML 2 : Modélisation orientée objet de systèmes logiciels, éd. S2D-Paris, 2008/2009, p.76
P a g e | 32

TABLE CONSULTATION

TABLE FONCTION

TABLE SERVICE

TABLE CATEGORIE

Figure 11 : Modèle physique de données


Source : Par Nous-même
P a g e | 33

CHAPITRE TROISIEME : MODELISATION DE TRAITEMENTS

Section 1 : ETAPE CONCEPTUELLE

Le Modèle Conceptuel de Traitements (MCT) décrit les


traitements et plus précisément toutes les activités découlant des
échanges entre le domaine étudié et le monde extérieur. Il exprime donc ce
que fait le domaine sans se poser le problème de savoir qui le fait, quand
et comment12.

Il conduit à la détermination des procédures, et des limites


homogènes des préoccupations. A ce niveau, il sera question de répondre à
la question « Quoi », c'est-à-dire quel traitement sera effectué sur la
base de données, ces traitements sont bien entendus des besoins des
utilisateurs.

1.1 Notions

L’acteur

Un acteur est une personne morale ou physique capable


d’émettre ou de recevoir des informations. Par exemple, le patient
qui vient se faire consulter au centre de santé est un acteur du
domaine « Gestion des consultations des malades ».

On distingue deux types d’acteurs :

 les acteurs internes qui appartiennent au système d’information


étudié. Pour le domaine cité ci-dessus, le réceptionniste, le
médecin sont des acteurs internes.

 les acteurs externes qui n’appartiennent pas au système


d’information mais qui sont l’origine ou la destination de flux
d’informations reçus ou émanant du système d’information. Le
patient qui effectue une demande de consultation au centre de
santé « Les Merveilles » est un exemple d’acteur externe.

Dans le Modèle Conceptuel de Traitements, seuls les


acteurs externes sont modélisés ; d’une part parce qu’on ne cherche
qu’à formaliser les traitements découlant d’interactions avec
l’environnement et que d’autre part, on ne cherche pas à connaître
les acteurs internes qui réalisent les traitements en question.

L’événement

Un événement représente un changement dans l'univers


extérieur au système d'information, ou dans le système d'information
lui-même.

12
Joseph GABAY et David GABAY, Mise en œuvre guidée avec étude des cas, éd. Dunod, Paris, 2008, p.44
P a g e | 34

L’événement matérialise un fait, qui en se produisant, doit


déclencher une réaction du système. Plus précisément cette notion
recouvre deux aspects :

 le fait qui survient et sa perception. La décision d’un élève


de terminale de s’inscrire à la faculté de Bordeaux illustre
cet aspect.
 le compte rendu de cette perception faite auprès du système
d’information. Ainsi, dans le cas de la pré-inscription, c’est
le remplissage du dossier qui constitue le compte rendu du
souhait de l’élève.

Seul le second aspect est pris en compte dans la


dynamique du système d’information et correspond à la définition
d’événement. Du fait de cette restriction l’événement (au sens du
modèle conceptuel des traitements) est porteur d’informations qui
doivent être obligatoirement digérées par le système d’information
sans quoi il ne répondrait pas à ses objectifs.

 un événement externe est un changement de l'univers extérieur


 un événement interne est un changement interne au système
d'information

Un événement externe ou interne peut être soit :

 déclencheur, c'est-à-dire un événement qui produit une


opération(une activité) ;
 résultat, c'est-à-dire un événement qui est produit par une
opération. Un événement résultat peut également être désigné
par le nom d’un document.

On représente un événement par une ellipse en trait plein


pour les événements internes à l'organisation, en trait pointillé
pour les événements externes.

Le processus

Un processus est un sous-ensemble de l'activité de


l'entreprise, cela signifie que l'activité de l'entreprise est
constituée d'un ensemble de processus. Un processus est lui-même
composé de traitements regroupés en ensembles appelés opérations.
L’opération

Une opération est un ensemble d'actions exécutées par le


système suite à un événement, ou à une conjonction d'événements. Cet
ensemble d'actions est ininterruptible, c'est-à-dire que les
P a g e | 35

événements ne sont pas pris en compte (ils ne sont pas forcément


ignorés pour autant) tant que l'opération n'a pas été accomplie.
La synchronisation
La synchronisation d'une opération définit une condition
booléenne sur les événements contributifs devant déclencher une
opération. Il s'agit donc de conditions au niveau des événements
régis par une condition logique réalisée grâce aux opérateurs:
 OU
 ET
 NON
N.B : la synchronisation n’intervient qu’au cas où il y a conjonction
d’événements. Lorsqu’il n y a qu’un seul événement déclencheur, on
inscrit aucun opérateur dans le formalisme de la synchronisation.

Le domaine

C’est un grand ensemble de processus considéré pour une


gestion donnée.
La règle d’émission

Elle définit la condition dans laquelle des événements


résultats seront produits par une opération.
1.2 Formalisme

Figure 12 : Formalisme du MCT


Source : Joseph GABAY et David GABAY, Mise en œuvre guidée avec étude des cas, éd. Dunod, Paris, 2008, p.47
P a g e | 36

1.3 Présentation du Modèle Conceptuel de Traitements (MCT)

et
P a g e | 37

Figure 13 : Modèle Conceptuel de Traitements


Source : Par Nous-même

Section 2 : ETAPE ORGANISATIONNELLE

Le modèle organisationnel des traitements sert à décrire les


propriétés de traitement non traitées par le modèle conceptuel des
traitements. Il s’agit notamment de :
 Temps
 Ressources
 Lieu
La représentation du modèle organisationnel des traitements
utilise un tableau où les colonnes sont les intervenants, acteurs, lieux
où les signes apportent la notion de temps 13.
Par ailleurs, on étend la notion d’évènement à celle de flux
d’information et on décompose les opérations du MCT en procédure
fonctionnelle.
Cette étape est importante car elle doit permettre de vérifier
et compléter le MCT. Il s’agit ici d’établir le lien entre les traitements
et les données étudiées séparément lors de la formalisation conceptuelle.

2.1 Règles de passage du MCT au MOT

Le modèle organisationnel des traitements est issu du MCT et il


prend sa représentation de base et surtout de l’organisation choisie à la
fin de l’étude préalable.

Sur le plan descriptif du traitement, le modèle organisationnel


des traitements intègre les notions de temps, de la durée, de lieu et de
la nature des traitements pour répondre aux questions posées :

13
Joseph GABAY et David GABAY, Op. Cit., p.61
P a g e | 38

 A la question « Qui ?» la réponse implique trois volets à savoir :


Qui effectue la tâche ?, si c’est l’homme, la tâche est dite
manuelle (T.M) ; Si c’est la machine, la tâche est dite automatique
(T.A) ou tâche informatique (T.I) ; Et si c’est l’homme et la
machine, la tâche est dite semi manuelle, semi-informatique ou tâche
réelle (TR).

 A la question « Quand ?» la réponse à cette question donne lieu à


une colonne appelée déroulement des tâches c’est-à-dire la
périodicité, la fréquence de la tâche. Nous avons les tâches dites :
- Journalière
- Périodique
- Apériodique
- Hebdomadaire
- Mensuelle
- Annuelle…

 A la question « Où ? » la réponse à cette question donne lieu à une


colonne appelée poste de travail c’est-à-dire l’endroit où s’effectue
la tâche.
P a g e | 39

2.2 Présentation du Modèle Organisationnel de Traitements « MOT »

Nature
Périodicité Procédure fonctionnelle Poste
tâche

et

Journalière Manuelle Réception


(TM)

Journalière Semi- Réception


Manuelle
(TR)

Semi
Journalière automa- Caisse
tique
(TR)

Semi
Journalière automa- Médecin
tique
P a g e | 40

(TR)
(suite)
Nature
Périodicité Procédure fonctionnelle Poste
tâche

Semi
automa- Caisse
Journalière
tique
(TR)

Tableau 9 : Présentation du MOT


Source : Par Nous-même
P a g e | 41

Section 3 : ETAPE LOGIQUE

La modélisation organisationnelle des traitements s’est avant


tout basée sur les préoccupations de l’utilisateur en faisant abstraction
de toute considération technique.

Le modèle logique des traitements (MLT) va porter sur le


domaine de l’informaticien et de sa responsabilité. Il servira à
construire une solution technique répondant aux spécifications du modèle
organisationnel des traitements. Cette solution technique sera basée sur
la description des unités logiques de traitement 14.

3.1 Passage du MOT au MLT

Le passage du MOT au MLT concerne la réflexion et/ou


l’imagination du développeur de l’application, selon sa maitrise et/ou sa
pensée dans laquelle il appliquera sur la conception de ses interfaces
graphiques.

Cependant, nous allons éliminer à partir du MOT les tâches qui


ne seront pas des traitements et les tâches restantes. Celles-ci
détermineront l’unité logique de traitement où les évènements fonctionnels
disparaissent et cèdent la place aux actions des utilisateurs notamment :
clic, saisie, etc.

- Les tâches deviennent des unités logiques de traitement ;


- Les procédures fonctionnelles deviennent des procédures logiques ;
- L’ensemble des procédures logiques constitue le MLT ;
- Les postes de travail deviennent des sites.

14
G. Gardarin, Base de données, objet et relationnel, éd. Eyrolles, 2è tirage, Paris, 2000, p.71
P a g e | 42

3.2 Présentation du Modèle Logique de Traitements (MLT)

Début procédure
logique Gestion de
consultation

ULT000 Affichage logo


Fin
procédure
logique

ULT001 Connexion

OK Annuler

ULT002 MENU PRINCIPAL

Saisie Recherche Edition Options

ULT 003  Agent  Liste des malades ULT 011


ULT 004  Patient consultés par jour
ULT 005  Prélèvement
ULT 006  Consultation  Liste des paiements
ULT 007  Examen journaliers de frais ULT 012
ULT 008
 Paiement de consultation
etc
 Service
 Fonction
 Modèle facture ULT 016

ULT004 ULT002

ULT004 Saisie Patient

Table
Patient
P a g e | 43

ULT011 ULT002

ULT011 DATA REPORT

I 75%
Tables
Liste des malades consultés par jour

Figure 14 : Présentation du MLT


Source : Par Nous-même

Section 4 : ETAPE PHYSIQUE15


Le MPT décrit les traitements réalisés pour chaque transaction
(temps réel) ou chaque unité de traitement (temps différé).

4.1 Passage du MLT au MPT

Le modèle physique des traitements (MPT) n’est rien d’autre


qu’une représentation graphique de la structure de notre programme de
gestion.

15
Joseph GABAY et David GABAY, Op. Cit, p.76
P a g e | 44

4.2 Présentation du Modèle Physique de Traitements (MPT)

Début Programme

Logo

Connexion

Menu Principal

Saisie Recherche Edition Options

Enregistrer
Liste des malades consultés par jour
Modifier
Agent
Supprimer
Fermer/Quitter
Patient

Prélèvement Liste des paiements journaliers de frais de consultation

Consultation

Examen
Facture
Paiement

Service

Fonction

Figure 15 : Présentation du MPT


Source : Par Nous-même
P a g e | 45

CHAPITRE QUATRIEME : REALISATION DE L’APPLICATION

Section 1 : DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT DE DEVELOPPEMENT

1.1 Présentation du Matériel

Étant donné que le choix est porté vers l’informatisation,


l’utilisation de l’outil informatique s’impose. Ainsi, La configuration
matérielle de notre système d’information présentera les caractéristiques
suivantes :

a. Aspect hardware
1° Serveur non-dédié
Marque : Dell ou HP
Format : Tower (tour)
Processeur : Pentium Intel Triple Core 64 Bits
Fréquence d’horloge : 4 Ghz ou plus
Mémoire RAM : 8 Go (DDR-3)
Disque dur : 2 To ou plus
Lecteur DVD/CD-ROM/RW : IDE 56’’
Interface réseau : 10/100 Mb
Ecran : LCD 17’’ ou plasma 19’’
Clavier : AZERTY
Souris : Microsoft PS2 ou USB
2° Ordinateurs client
Marque : Dell ou HP
Format : Tower (tour)
Processeur : Pentium Intel Triple Core 32 Bits
Fréquence d’horloge : 3.3 Ghz ou plus
Mémoire RAM : 4 Go (DDR-3)
Disque dur : 2 To ou plus
Lecteur DVD/CD-ROM/RW : IDE 56’’
Interface réseau : 10/100 Mb
Ecran : LCD 17’’ ou plasma 19’’
Clavier : AZERTY
Souris : Microsoft PS2 ou USB

b. Aspect software

Cet aspect représente la partie intelligente de l’ordinateur. Il s’agit d’un


ensemble de logiciels permettant à l’ordinateur d’effectuer un traitement automatique des
informations.
La configuration logicielle de notre futur système informatisé comprendra :

 Système d’exploitation client : Windows 10 professionnel avec licence


 SGBD : Microsoft SQL Server 2014 avec licence
P a g e | 46

 Langage de programmation : Microsoft Visual studio 2013 avec licence


 Système d’exploitation Server : Windows Server 2016 avec licence
 Antivirus : Norton 2019 avec licence
 Logiciel d’application : Ms Office 2016 avec licence.

Section 2 : PRESENTATION DES INTERFACES DE L’APPLICATION

Formulaire de lancement

Figure 16 : Formulaire de lancement


Source : Par Nous-même

Formulaire d’accueil

Figure 17 : Formulaire d’accueil


Source : Par Nous-même
P a g e | 47

Menu principal

Figure 18 : Menu principal


Source : Par Nous-même
P a g e | 48

Formulaire d’enregistrement des Patients

Figure 19 : Formulaire de saisie des patients


Source : Par Nous-même

Modèle d’état en sortie

Figure 20 : Etat en sortie


P a g e | 49

Source : Par Nous-même


Section 3 : PRESENTATION DES CODES SOURCES

3.1 Implantation de la base des données

Les lignes des codes qui suivent, présentent brievement le cheminement qui a
permis l’implantation de la base de données sur un support physique en fonction du SGBD
choisi.

--Concepteur : NZINUNU PHUATI


--BDD GESTION DES CONSULTATIONS DE PATIENTS
-------------------------------------------
--Création de la base de données

Use master
Create BdGestCons
Go
use BdGestCons
Go

--Création des tables

CREATE TABLE CONSULTATION


(
numCons int(10) identity(1,1) NOT NULL,
codPat varchar(10) NOT NULL,
matri varchar(10) NOT NULL,
dateCons date NOT NULL,
heurCons time(5) NOT NULL,
symp varchar(50) NOT NULL,
CONSTRAINT PK_Consultation PRIMARY KEY (numCons),
CONSTRAINT FK_Consult_Patient FOREIGN KEY (codPat)
REFERENCES Patient (codPat),
CONSTRAINT FK_Consult_Agent FOREIGN KEY (matri)
REFERENCES Agent (matri)
on delete cascade
on update cascade
)
Go

CREATE TABLE PATIENT


(
codPat varchar(10) NOT NULL,
codCateg varchar(10) NOT NULL,
nomPat varchar(30) NOT NULL,
adrPat varchar(30) NOT NULL,
sexePat char(1) NOT NULL,
telPat varchar(10) NOT NULL,
dateNais date NOT NULL,
CONSTRAINT PK_Patient PRIMARY KEY (codPat),
CONSTRAINT FK_Patient_Categorie FOREIGN KEY (codCateg)
REFERENCES Categorie (codCateg)
on delete cascade
on update cascade
P a g e | 50

)
Go
CREATE TABLE FONCTION
(
codFonct varchar(10) NOT NULL,
libFonct varchar(30) NOT NULL,
CONSTRAINT pk_Fonction PRIMARY KEY (codFonct)
)
Go

CREATE TABLE SERVICE


(
codServ varchar(10) NOT NULL,
libServ varchar(30) NOT NULL,
CONSTRAINT pk_Service PRIMARY KEY (codServ)
)
Go

--Administration de la base de données


--Création d’une connexion au serveur

USE [Master]
Go
Create login cnxNzinunu with password='NZ004',
Default_Database=[Master],
Default_Language=[French]
Go
--Création d’un utilisateur

USE BdGestCons
Go

Create user Phuati for login [cnxNzinunu]


Go

--Gestion des droits d’utilisateurs


--Octroi des privilèges

USE BdGestCons
Go

Grant select, update, delete, insert


On Consultation
To Phuati
Go

3.2 Programmation

La programmation est un processus qui permet d’établir un


programme exécutable sur la machine, c’est-à-dire la manière d’organiser
et d’écrire les instructions d’un programme de manière correcte et
cohérente pour contraindre l’ordinateur à exécuter une tâche spécifique.
Elle apporte donc une réponse à la question : « Comment résoudre un
problème dans l’esprit informatique ? »
P a g e | 51

Par contre un programme est une suite ordonné d’instructions


enregistrées sur un support et permettant d’executer une serie de tâches.
 Choix du langage de programmation

Un langange informatique est un langange destiné à décrire


l’ensemble des actions consécutives qu’un ordinateur doit executer pour
résoudre un problème donné. Il existe cependant une multitude de langages
de programmation. Dans le contexte de ce travail, nous avons porté le
choix sur C# de Microsoft Visual Studio 2012 pour ses multiples avantages
entre autres :
 Plus rapide à l’exécution ;
 S’exécute de façon autonome après compilation ;
 Garantit la sécurité du code source ;
 Evite des manipulations fastidieuses en simplifiant la
programmation.

 Esquisse de la programmation faite

CODIFICATION DU FORMULAIRE DE CONNEXION

using System;
using System.Collections.Generic;
using System.ComponentModel;
using System.Data;
using System.Drawing;
using System.Linq;
using System.Text;
using System.Windows.Forms;

namespace gestionConsultPat
{
public partial class Password : Form
{
gestionConsultationEntities bdd = new gestionConsultationEntities();
public Password()
{
InitializeComponent();
}
private void Password_Load(object sender, EventArgs e)
{
combo_Utilisateur.DataSource = bdd.Users.ToList();
MaB();
}
private void MaB()
{
combo_Utilisateur.Text="";
Txt_Password.Text = "";
combo_Utilisateur.Focus();
}
private void combo_Utilisateur_SelectedIndexChanged(object sender, EventArgs e)
{
P a g e | 52

Txt_Password.Clear();
Txt_Password.Focus();
}
private void Btn_Annuler_Click(object sender, EventArgs e)
{
MaB();
}

private void Btn_Valider_Click(object sender, EventArgs e)


{
try
{
if ((combo_Utilisateur.Text == "") || (Txt_Password.Text ==""))
{
MessageBox.Show("Vérifier les valeurs dans vos champs",
"Vérification", MessageBoxButtons.OK, MessageBoxIcon.Exclamation);
MaB();
}
else
{
var usr = bdd.Users.Single(s => s.Login == combo_Utilisateur.Text);
if (usr.Pwd == Txt_Password.Text)
{
MenuPrincipal fmp = new MenuPrincipal();
fmp.Visible = true;
this.Visible = false;
}
}
}
catch (Exception ex)
{
MessageBox.Show("Les paramètres de connexion sont invalides");
return;
}
}

private void BtnQuit_Click(object sender, EventArgs e)


{
this.Close();
}
}
}
P a g e | 53

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur la « Mise


en place d’une application pour la gestion des consultations de patients
dans un centre hospitalier », cas du Centre Hospitalier la Borne, De 2015
à 2018.

Tout au long de cette étude, nous avons relevé un certain


nombre de lacunes qui émaillent le déroulement du processus de
consultation des patients au sein du Centre Hospitalier la Borne.
Rappelons toutefois que l’objectif principal que nous nous sommes assigné
était l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication « TIC » pour une meilleure gestion dudit processus.

A cet effet, pour mieux circonscrire le problème qui se pose


dans cette gestion, nous avons relevé les préoccupations suivantes :

 Le système de gestion de consultation des patients actuellement


exploité par le Centre Hospitalier la Borne permet-il de traiter un
grand volume d’information de façon rapide, fiable et sélective en
temps réel ?
 Si non qu’est-ce qui pourrait être à la base de lenteur, erreur
récurrentes, l’impatience des malades et les omissions constatées
dans les documents établis lors du processus de consultation des
patients ?
 Quelle solution faut-il préconiser pour résoudre efficacement les
différents problèmes précités en vue d’atteindre les objectifs
escomptés ?

Au regard de ce qui précède, nous avons préconisé la conception


et le développement d’une application qui a permis d’optimiser la gestion
de consultations des patients au sein dudit centre.
Pour cette application, la base de données a été créée en SQL
SERVER 2012, manipulée par le langage de programmation C# (Microsoft
Visual Studio 2012), partagée en réseau et s’est nommée BdGestCons.

Elle nous a permis de produire les états en sortie ci-après :


 Liste des patients consultés par jour
 Liste des paiements journaliers de frais de consultation,
 Facture
Grace auxquels le gestionnaire pourra avoir la main mise sur toute la
situation au moment opportun et prendre les décisions en temps utile.
Sur ce, de deux solutions en lice, nous avons retenu
objectivement la solution informatique qui parait la plus efficace,
précise et fiable.
P a g e | 54

Enfin, signalons également que la solution proposée tout au


long de notre développement n’est pas unique, moins encore la plus commode
ou définitive en dépit de son unique finalité ; les remarques et
suggestions seront les bienvenues pour l’amélioration de ce travail.
BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Alfred AHO, Jeffrey ULLMAN, Concepts fondamentaux de l’informatique,


Dunod, Paris, 1993
2. Arnold Rochfeld, José Morejon, La méthode Merise - Tome 3 Gamme
opératoire, Editions d'organisation, Paris, 1989.

3. Booch G., J. Rumbaugh et I. Jacobson, Le guide de l'utilisateur UML,


Eyrolles, Paris, 2000

4. Booch G., J. Rumbaugh et I. Jacobson, Le processus unifié de


développement logiciel, éd. Eyrolles, Paris, 1999

5. Chris J. Date, Introduction aux bases de données, 6è édition, Thomson


International Publishing, New-York, 1998

6. Di Gallo F., Méthodologie des systèmes d’information-UML, éd. Eyrolles


Paris, 2000

7. Galacsi, Conception de bases de données : du schéma conceptuel au


physique, Dunod, Paris, 1989

8. Georges Panet, Raymond Letouche, Merise/2 - Modèles et techniques


avancées, Editions d'organisation, Paris, 1994.

9. Gérard Pierre, Introduction à UML 2 : Modélisation orientée objet


de systèmes logiciels, éd. S2D-Paris, 2008/2009
10. Georges Gardarin, Maîtriser les bases de données, éd. Eyrolles, Paris,
1993
11. G. Gardarin, Base de données, objet et relationnel, éd. Eyrolles,
2è tirage, Paris, 2000
12. Graham, I., Object-Oriented Methods, Principles and Practice,
Addison-Wesley, Londres, 2001

13. Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti, Georges Panet, Gérard
Vahée, La méthode Merise - Tome 2 Démarches et pratiques,
Editions d'organisation, Paris, 1985.

14. JL. HAINAUT, Bases de données: concepts, utilisation et développement,


Dunod, Paris, 2009

15. Jean-Luc Hainaut, Bases de données et modèles de calcul, outils et


méthodes pour l’utilisateur, Inter-Editions, Paris, 1994
P a g e | 55

16. Joseph GABAY et David GABAY, Mise en œuvre guidée avec étude des cas,
éd. Dunod, Paris, 2008
17. J. GABAY, Apprendre et pratiquer MERISE, Masson, Paris, 1993

18. José MOREJON, MERISE, vers une modélisation orientée objet, les
Editions d’Organisation, Paris, 1994

19. KIYUNGA G et SHOMBA Kinyama S, Initiation aux méthodes de recherche en


sciences sociales, Ed. PUZ, Kinshasa, 1995

20. Miranda Serge et BUSTA J. M, l’Art de bases de données, Tome 1 :


Introduction aux bases de données, Tome 2 : Les bases de
données relationnelles, éd. d’organisation, Paris, 1986–1986.

21. Pinto et Grawitz, Méthodes en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris,


1969, p.51

22. TARDIEU, ROCHFELD, COLLETTI, La méthode MERISE, principes et outils


(Tome 1 & 2), Les éditions d'organisation, Paris, 1986

II. SUPPORTS ET NOTES DE COURS

1. J.M Kapenga, Notes du cours d’Initiation à la Recherche Scientifique,


Inédites, UPN, G3-IG, 2015-2016

2. Richard KITONDUA L.N.N, Notes du cours de Méthodes d’analyse


informatique, Inédites, UPN, G3GI, 2018-2019

III. WEBOGRAPHIE
http://www.commentcamarche.net
Http://www.uml.org
http://www.developpez.com
http://www.bestcours.com.
https://www.openclassroom.com

IV. DICTIONNAIRES
 38 Dictionnaires indispensables
 Microsoft Encarta Junior 2009 Collection
 Jargon informatique version 1.3.6, 2006.
 Dictionnaire français, le petit Larousse illustré
 Précis de grammaire française
 Dictionnaire francophone universel
P a g e | 56

TABLE DES MATIERES

Page

EPIGRAPHE................................................................................................................................................ I
DEDICACE.................................................................................................................................................. II
REMERCIEMENTS................................................................................................................................... III
SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................................................... IV
LISTE DES FIGURES................................................................................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................................ VI
INTRODUCTION........................................................................................................................................ 1
1. ETAT DE LA QUESTION................................................................................................................................1
2. PROBLÉMATIQUE...........................................................................................................................................3
3. HYPOTHÈSES.................................................................................................................................................3
4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET.....................................................................................................................4
Choix du sujet........................................................................................................................................4
Intérêt du sujet....................................................................................................................................4
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL..............................................................................................................................4
6. DÉLIMITATION DU SUJET.............................................................................................................................5
7. MÉTHODES ET TECHNIQUES UTILISÉES.........................................................................................................5
Méthode.......................................................................................................................................................5
Technique...................................................................................................................................................6
8. CANEVAS DU TRAVAIL....................................................................................................................................6
SECTION 1 : PRÉSENTATION DU CENTRE HOSPITALIER LA BORNE « C.H.B »................................................7
1.1 Aperçu Historique.........................................................................................................................7
1.2 Situation géographique..............................................................................................................7
1.3 Objectif ou mission.....................................................................................................................8
1.4 Forme juridique.............................................................................................................................8
1.5 Services organisés.......................................................................................................................8
1.6 ORGANIGRAMME DU CENTRE HOSPITALIER LA BORNE.................................................................9
SECTION 2 : ANALYSE DE L’EXISTANT............................................................................................................10
2.1 Etude de postes concernés...............................................................................................10
2.1.1 Organigramme restreint......................................................................................................................10
2.1.2 Description des tâches..............................................................................................................10
2.2 Etude de la procédure............................................................................................................12
2.2.1 Narration de la procédure de gestion de consultation médicale.............12
2.2.2 Diagramme des flux........................................................................................................12
2.2.3 Description de flux......................................................................................................13
2.3 Etude des documents................................................................................................................13
Les documents qui circulent dans notre système sont les suivants :....................................13
2.4Etude des moyens de traitement.........................................................................................16
SECTION 3 : CRITIQUE DE L’EXISTANT..........................................................................................................16
Section 4 : Proposition des solutions : manuelle réorganisée et informatique17
P a g e | 57

SECTION 4 : PROPOSITION DES SOLUTIONS : MANUELLE RÉORGANISÉE ET INFORMATIQUE...............................17


1° SOLUTION MANUELLE RÉORGANISÉE...............................................................................................................17
2° SOLUTION INFORMATIQUE.............................................................................................................................18
3° Choix de la meilleure solution...........................................................................................18
3° CHOIX DE LA MEILLEURE SOLUTION..........................................................................................................18
CHAPITRE DEUXIEME : MODELISATION DE DONNEES.................................................................19
SECTION 1 : ÉTAPE CONCEPTUELLE...........................................................................................................19
1.1 Règles de gestion.....................................................................................................................19
1.2 Recensement et description sémantiques des entités..............................................19
1.3 Recensement et description des relations............................................................................................21
1.4 DÉTERMINATION DES CARDINALITÉS..........................................................................................21
1.4 Détermination des Cardinalités.......................................................................................21
A. CONTRAINTES DES CARDINALITÉS.............................................................................................. 21
1.5 PRÉSENTATION DU MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES..............................................................................23
1.5 Présentation du Modèle Conceptuel de Données TC "1.5 Présentation du MCD" \
f C \l "3" ......................................................................................................................................................23
1.5 Présentation du MCD................................................................................................................23
SECTION 2 : ÉTAPE ORGANISATIONNELLE................................................................................................24
2.1 Règles de passage du MCD au MOD Global.......................................................................24
2.2 Présentation du modèle organisationnel de données..................................................24
2.3 Prise en compte de la sécurité de données...................................................................24
SECTION 3 : ÉTAPE LOGIQUE......................................................................................................................26
3.1 Passage du MOD Global au MLD brut..................................................................................26
3.2 Présentation du Modèle Logique de Données Brut « MLD brut ».....................27
3.3 Passage du MLD brut au MLD validé..................................................................................28
3.4 Présentation du Modèle Logique de Données Validé « MLD validé »...............29
3.5 Schémas logiques associés au MLD Validé.................................................................30
SECTION 4 : ÉTAPE PHYSIQUE..................................................................................................................30
4.1 Passage du MLD au MPD............................................................................................................30
4.2 Présentation du modèle physique de données (MPD)..................................................30
CHAPITRE TROISIEME : MODELISATION DE TRAITEMENTS.......................................................32
SECTION 1 : ETAPE CONCEPTUELLE...........................................................................................................32
1.3 Présentation du Modèle Conceptuel de Traitements (MCT)..............................35
SECTION 2 : ETAPE ORGANISATIONNELLE................................................................................................36
2.1 Règles de passage du MCT au MOT.......................................................................................36
SECTION 3 : ETAPE LOGIQUE......................................................................................................................40
3.1 Passage du MOT au MLT......................................................................................................40
3.2 Présentation du Modèle Logique de Traitements (MLT).....................................41
SECTION 4 : ETAPE PHYSIQUE...................................................................................................................42
4.1 Passage du MLT au MPT............................................................................................................42
4.2 Présentation du MPT................................................................................................................43
CHAPITRE QUATRIEME : REALISATION DE L’APPLICATION......................................................44
SECTION 1 : DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT DE DEVELOPPEMENT............................................44
1.1 PRÉSENTATION DU MATÉRIEL.................................................................................................................44
SECTION 2 : PRESENTATION DES INTERFACES DE L’APPLICATION...................................................45
SECTION 3 : PRESENTATION DES CODES SOURCES.................................................................................48
3.1. IMPLANTATION DE LA BASE DES DONNÉES...............................................................................................48
3.2 PROGRAMMATION.......................................................................................................................................49
P a g e | 58

Choix du langage de programmation.............................................................................................50


Esquisse de la programmation faite...........................................................................................50
CONCLUSION.......................................................................................................................................... 52
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................................... 53
TABLE DES MATIERES.......................................................................................................................... 55

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