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Etanchéité à l’air

Contexte réglementaire,
conception, réalisation et mesure.

Décembre 2014

1
 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air


 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air


Questions – Contexte réglementaire

Vrai ou faux ?
1. L’étanchéité à l’air est prise en compte dans la réglementation
PEB.
Questions – Contexte réglementaire

Vrai ou faux ?
1. L’étanchéité à l’air est prise en compte dans la réglementation
PEB.
2. La valeur par défaut dans la PEB est égale à 12 vol/h.
Questions – Contexte réglementaire

Vrai ou faux ?
1. L’étanchéité à l’air est prise en compte dans la réglementation
PEB.
2. La valeur par défaut dans la PEB est égale à 12 vol/h.
3. Le v50 (m³/(m².h)) utilisé dans la PEB n’est pas le même que le
q50 (m³/(m².h)) défini dans la norme NBN EN 13829.

6
Questions – Contexte réglementaire

Vrai ou faux ?
1. L’étanchéité à l’air est prise en compte dans la réglementation
PEB.
2. La valeur par défaut dans la PEB est égale à 12 vol/h.
3. Le v50 (m³/(m².h)) utilisé dans la PEB n’est pas le même que le
q50 (m³/(m².h)) défini dans la norme NBN EN 13829.
4. La différence réside dans la manière de calculer la surface de
déperdition.

7
Questions – Contexte réglementaire

Vrai ou faux ?
1. L’étanchéité à l’air est prise en compte dans la réglementation
PEB.
2. La valeur par défaut dans la PEB est égale à 12 vol/h.
3. Le v50 (m³/(m².h)) utilisé dans la PEB est différent du q50
(m³/(m².h)) défini dans la norme NBN EN 13829.
4. La différence réside dans la manière de calculer la surface de
déperdition.
5. La PEB ne favorise pas les bâtiments compacts en prenant en
compte le v50 à la place du n50.

8
Qu’est-ce que l’étanchéité à l’air ?

 Elle définit la capacité d’une construction à empêcher le passage de


l’air extérieur vers l’intérieur du bâtiment et inversement.
 Elle ne se calcule pas
 Elle se mesure: un débit de fuite sous un écart de pression de 50Pa

Source: CSTC

9
Concrètement ...

 La nature des barrières à l’air sont:


 L’enduit intérieur
 Le pare-vapeur
 Les menuiseries
 Le béton coulé in-situ
 ...

 Les fuites d’air peuvent être:


• Boîtes aux lettres, volets roulants, portes de garage, ...
• Hotte, poêle, insert,...
• Seuil de portes, grilles de ventilation dans les châssis, ...
• Mauvais raccord du pare-vapeur, fissures dans le plafonnage, ...
• Passages de conduits mal traités, blochets de prises, ...
• Menuiseries, ...
• Pieds de mur, ...
• ...

10
Concrètement ...

Sources: CSTC

11
Concrètement ...

 Image infrarouge

Source: CSTC

12
Intérêts à rendre un bâtiment étanche à l’air

1. Diminuer la consommation d’énergie

2. Eviter les risques de condensation interne dans les parois légères

Source: CSTC

3. Améliorer fortement le niveau de confort thermique

13
3 notions indissociables

L’étanchéité à l’air de l’enveloppe fait partie d’une stratégie globale


pour réaliser un bâtiment de qualité, confortable et peu énergivore.

Isolation
thermique

Etanchéité
Ventilation
à l’air

Rendre étanche et ventiler en même temps; contradictoire ?


 Non, c’est complémentaire !

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Quantification de l’étanchéité à l’air

𝑽𝟓𝟎 : Débit de fuite


à travers l’enveloppe du
bâtiment [m³/h]

Source: CSTC

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Taux de renouvellement d’air n50

𝑽𝟓𝟎
𝒏𝟓𝟎 = [vol par h ou h-1]
Volume intérieur 𝑽𝒊𝒏𝒕

n50 : Taux de renouvellement [vol/h]


(débit de fuite rapporté au volume intérieur du bâtiment)

Définition NBN EN 13829


16
Débit de fuite par unité de surface v50

𝒗𝟓𝟎 à 50 Pa

Surface de déperdition

𝑉50
𝑣 50 = [m³/h par m²]
𝐴𝑡𝑒𝑠𝑡

v50 : Perméabilité de l’enveloppe [m³/(h.m²)]


(débit de fuite rapporté à la surface d’enveloppe).
Remarque: v50 (Définition PEB) ≠ q50 (NBN EN 13829)

17
Débit de fuite par unité de surface v50 vs q50

18
Débit de fuite par unité de surface v50 vs q50

19
Débit de fuite par unité de surface v50 vs q50

𝑽𝟓𝟎 (Définition PEB) ≠ q50 (NBN EN 13829)

20
Quantification de l’étanchéité à l’air: v50 et n50

 La compacité du bâtiment :
Compacité = Volume du bâtiment /Aire de l’enveloppe
𝑉𝑒𝑥𝑡
𝐶= avec 0,75. 𝑉𝑒𝑥𝑡 ≅ 𝑉𝑖𝑛𝑡
𝐴𝑡
En effet, pour un bâtiment avec un même volume intérieur mais
une surface de déperdition plus petite, donc pour un bâtiment plus
compact, la valeur n50 diminuera significativement, même si le soin
apporté à l’exécution de l’étanchéité à l’air est identique.

Exemple:
 Pour un bâtiment compact (par exemple, C = 3 m, un bâtiment de bureau
avec un volume intérieur de 7200 m³):
n50 de 3 h-1 ↔ v50 de 6,75 (m³/h)/m² .

 Pour un bâtiment non compact (par exemple, C= 1 m, une maison isolée


avec un volume intérieur de 720 m³) :
n50 de 3 h-1 ↔ v50 de 2,25 (m³/h)/m²).

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Réglementation PEB et label passif

Réglementation PEB Label ‘passif’


Réglementation Démarche volontariste : label demandé par le
maître d’ouvrage

L’exigence d’étanchéité à l’air s’exprime en L’exigence d’étanchéité à l’air s’exprime en


v50 avec pour unité le m³/(h.m²) n50 avec pour unité le vol/h

Pas d’exigence explicite à l’heure actuelle, Une exigence explicite : n50 ≤ 0,6 vol/h
mais une mesure démontrant des résultats
meilleurs que la valeur par défaut
(12 m³/(h.m²)) permet d’améliorer le niveau E.

Calcul à l’aide des logiciels PEB Calcul à l’aide du logiciel PHPP

Mesure selon la norme NBN EN 13829 et les Mesure selon la norme NBN EN 13829 et les
Spécifications Supplémentaires Spécifications Supplémentaires

22
Prise en compte de l’étanchéité à l’air dans la PEB

Vin/exfiltr. = 0,04*v50*Atest

𝐴 = 𝜋𝑟 2

23
Prise en compte de l’étanchéité à l’air dans la PEB

Ew: Consommation d’énergie primaire


 Chauffage
 Eau chaude sanitaire (résidentiel)
 Eclairage (non-résidentiel)
 Etc.

Besoins nets en chauffage


 Pertes
 Gains internes et solaires

Pertes
 Par transmission à travers la paroi
 Par ventilation volontaire
 Par infiltrations et exfiltrations

24
Prise en compte de l’étanchéité à l’air dans la PEB

 Débit de fuite total à 50 Pa, déduit de l’essai d’étanchéité à l’air


V50 (m³/h)

 Débit de fuite par unité de surface d’enveloppe à 50 Pa


v50,heat = V50/Atest (m³/h)/m²

 Débit moyen d’infiltration et exfiltration:


Vin/exfiltr,heat,sec i = 0.04 x v50,heat x ATest (m³/h)

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Prise en compte de l’étanchéité à l’air dans la PEB

“Petit” v50, seulement valeur de calcul !


C’est le débit total V50 qui est réellement important
Débit de fuite total de cette unité PEB (maison, appartement, etc.)

“Grand” V50 mesuré (m³/h)

Valeur intermédiaire: “petit” v50 (m³/h)/m²

Calcul PEB: débit total en m³/h

26
Réglementations PEB: Une évolution loin d’être terminée

Logements


EPBD Recast – 31/12/2020
Near zero energy building

27
Influence de l’étanchéité à l’air sur le niveau Ew de la PEB

 V50 de 12 à 8 m³/h.m²  Réduction du niveau Ew d’environ 5 pts


 V50 de 8 à 2 m³/h.m²  Réduction du niveau Ew de 5 à 10 pts
 n50 de 0,6 vol/h  Réduction du niveau Ew de 1 à 3 pts
Source: Etude de sensibilité menée dans le cadre de CALE
28
 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air

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Questions – Mesurer l’étanchéité à l’air

Vrai ou faux ?
1. Un entrepreneur peut mesurer l’étanchéité à l’air du bâtiment qu’il
a construit pour peu qu’il respecte la norme NBN EN 13829 et les
spécifications supplémentaires.

30
Questions – Mesurer l’étanchéité à l’air

Vrai ou faux ?
1. Un entrepreneur peut mesurer l’étanchéité à l’air du bâtiment qu’il
a construit pour peu qu’il respecte la norme NBN EN 13829 et les
spécifications supplémentaires.
2. Pour être valorisable dans un calcul PEB, le test doit être réalisé
par un mesureur agréé.

31
Questions – Mesurer l’étanchéité à l’air

Vrai ou faux ?
1. Un entrepreneur peut mesurer l’étanchéité à l’air du bâtiment qu’il
a construit pour peu qu’il respecte la norme NBN EN 13829 et les
spécifications supplémentaires.
2. Pour être valorisable dans un calcul PEB, le test doit être réalisé
par un mesureur agréé.
3. Les appartements doivent obligatoirement être mesurés
séparemment.

32
Questions – Mesurer l’étanchéité à l’air

Vrai ou faux ?
1. Un entrepreneur peut mesurer l’étanchéité à l’air du bâtiment qu’il
a construit pour peu qu’il respecte la norme NBN EN 13829 et les
spécifications supplémentaires.
2. Pour être valorisable dans un calcul PEB, le test doit être réalisé
par un mesureur agréé.
3. Les appartements doivent obligatoirement être mesurés
séparemment.
4. La zone à mesurer doit obligatoirement être l’entièreté du volume
protégé.

33
Définir l’objectif du test

Objectif de la Documents de Moment de la Préparation du Expression des


pressurisation référence pressurisation bâtiment résultats
Résultat de l’essai
Mesure
débit à 50 Pa -
valorisable dans le
Norme NBN EN PEB : v50 =
contexte PEB
13829 +
Fixé dans les Fixée dans les V50 /Atest (m³/hm²)
spécifications spécifications
Mesure pour Spécifications Résultat du test :
supplémentaires supplémentaires
l’obtention de la supplémentaires débit à 50 Pa -
labellisation PhPP : n50 (h-1)
« passive » = V50 / Vint

Exigence du cahier
En fonction du cdc En fonction du cdc En fonction du cdc En fonction du cdc
des charges

Libre – idéalement
au moment où la
Recherche de fuite Aucun Libre Libre
barrière à l’air est
encore accessible
Mesure
Aucun Libre Libre Libre
d’orientation

34
Pour une mesure dans le contexte PEB en RW

 Norme NBN EN 13829

Disponible
sur
www.cstc.be

 Spécifications supplémentaires

Disponible
sur
www.epbd.be

35
Spécifications Techniques (Technische Specificaties)

Objectif de la Documents de Moment de la Préparation du Expression des


pressurisation référence pressurisation bâtiment résultats
Résultat de l’essai
Mesure
débit à 50 Pa -
valorisable dans le
Norme NBN EN PEB : v50 =
contexte PEB
13829 +
Fixé dans les Fixée dans les V50 /Atest (m³/hm²)
spécifications spécifications
Mesure pour Spécifications Résultat du test :
supplémentaires supplémentaires
l’obtention de la supplémentaires débit à 50 Pa -
Et les STS !! Et les STS !!
labellisation +STS !! PhPP : n50 (h-1)
« passive » = V50 / Vint

Exigence du cahier
En fonction du cdc En fonction du cdc En fonction du cdc En fonction du cdc
des charges

Libre – idéalement
au moment où la
Recherche de fuite Aucun Libre Libre
barrière à l’air est
encore accessible
Mesure
Aucun Libre Libre Libre
d’orientation

36
Spécifications Techniques (Technische Specificaties)

Objectif de la Documents de Moment de la Préparation du Expression des


pressurisation référence pressurisation bâtiment résultats
Résultat de l’essai
Mesure
débit à 50 Pa -
valorisable dans le
Norme NBN EN PEB : v50 =
contexte PEB
13829 +
Fixé dans les Fixée dans les V50 /Atest (m³/hm²)
spécifications spécifications
Mesure pour Spécifications Résultat du test :
supplémentaires supplémentaires
l’obtention de la supplémentaires débit à 50 Pa -
Et les STS !! Et les STS !!
labellisation +STS !! PhPP : n50 (h-1)
« passive » = V50 / Vint
1er janvier 2015  Les STS sont d’application en Flandres
Exigence du cahier
En fonction du cdc En fonction du cdc En fonction du cdc En fonction du cdc
des charges

Libre – idéalement
au moment où la
Recherche de fuite Aucun Libre Libre
barrière à l’air est
encore accessible
Mesure
Aucun Libre Libre Libre
d’orientation

37
Principales étapes pour la réalisation d’un test de pressurisation

Préparation du test

Avant de se rendre sur


• Définition de l’objectif du test place
• Détermination de la zone à mesurer
• Aspects matériel

Le test de pressurisation

• Préparation du bâtiment
• (Recherche de fuites) Sur place
• Réalisation de la mesure
• Contrôle des résultats

Exploitation des résultats


Après le test
• Rapport de mesure

38
Déterminer la zone à mesurer

 A fixer
 par le demandeur, avant la mesure!
 En cohérence avec la subdivision du bâtiment
effectuée dans le cadre PEB

 Règle générale
 Au minimum volume Performance Energétique Résidentiel PER ou
Performance Energétique Non-résidentiel PEN (= unité PEB)
 Au maximum volume protégé VP

 PER ? PEN ? VP ?

PER
ou ≤ zone à mesurer ≤ VP
PEN
39
Déterminer la zone à mesurer: Exemple d’une maison

 Maison simple: PER = VP = zone à mesurer

EANC

VP = PER =
Zone à EANC
mesurer

40
Déterminer la zone à mesurer: Exemple d’appartements

 Possibilité 1: zone à mesurer = VP total

PER 1

PER 2

PEN

VP = Zone

41
Déterminer la zone à mesurer: Exemple d’appartements

 Possibilité 2: zone 1 = PER 1, zone 2 = PER 2, etc.

PER 1 =
Zone 1

PER 2 = 5 6
Zone 2 4
3

1 2
PEN = Zone 3

42
Déterminer la zone à mesurer: Exemple d’appartements

 Il n’est pas permis de pressuriser les appartements adjacents à


celui testé.

PER 1 =
Zone 1

PER 2 =
Zone 2

PEN = Zone 3
 NBN D50-001:

43
Matériel

Portes à ventilateur permettant la mise en pression ou dépression du bâtiment

44
Matériel pour les grands bâtiments

Source: CSTC

45
Principales étapes pour la réalisation d’un test de pressurisation

Préparation du test

Avant de se rendre sur


• Définition de l’objectif du test place
• Détermination de la zone à mesurer
• Aspects matériel

Le test de pressurisation

• Préparation du bâtiment
• (Recherche de fuites) Sur place
• Réalisation de la mesure
• Contrôle des résultats

Exploitation des résultats


Après le test
• Rapport de mesure

46
Installation de la porte à ventilateur

47
Préparation du bâtiment

48
Scellés

49
Fermés

 Ne pas rendre hermétique

50
Composants Etat
Préparation du bâtiment STS Méthode d’essai A Méthode d’essai B

Ouvertures à l’intérieur de la zone à mesurer (voir §0)


>Portes, fenêtres, trappes et autres ouvertures volontaires Ouvert Ouvert
(sauf dérogations, voir §0) – par exemple :
 Portes vers un local technique, une chaufferie,… Ouvert Ouvert
 Trappes de plus de 1 m² ; trappe vers un espace Ouvert Ouvert
accessible pour l’entretien d’installations
Ouvertures dans l’enveloppe de la zone à mesurer
>Ouvertures de ventilation mécanique (9) Scellé (voir §0) Scellé (voir §0)
>Ouvertures de ventilation (d‘alimentation et d’évacuation) Fermeture obligatoire Scellé
STS: Différence dans la naturelles réglables avec dispositif de fermeture (1) (9) - Scellement autorisé
(10)
préparation du bâtiment
>Autres ouvertures de ventilation réglable avec dispositif de Fermé Scellé
fermeture (par exemple dispositif de ventilation intensive de
nuit) (2)
>Autres ouvertures avec dispositifs de fermeture – p.e. : (3)

 Portes et fenêtres extérieures Fermé Fermé


 Portes et trappes vers un volume intérieur hors de la Fermé Fermé
zone à mesurer : vers une cave, un garage, un grenier,
un vide ventilé, un comble non habitable,…

 Boîtes aux lettres, trappes d’accès pour animaux Fermé (4) Fermé (4)
domestiques (chatière)
 Evacuations des eaux usées Fermé (5) Fermé (5)
 Bouches de rejet d’air avec fermeture, pour un sèche- Fermé (4) (6) Scellé
linge, une hotte de cuisine
 Cheminées avec fermeture (feu ouvert, chaudière, Fermé (6) (7) Scellé (7) (8)
poêle, etc.)
 Coupe-feu Fermé (voir §0) Fermé (voir §0)
>Autres ouvertures sans dispositifs de fermeture, par exemple : (6)
 Grilles d’amenée d’air non obturables (par exemple Ouvert (non scellé) Scellé
entrée d’air pour un appareil à combustion ouvert,…)

 Aération des décharges des eaux usées Ouvert (non scellé) Scellé

 Serrures, orifices pour les sangles à volet Ouvert (non scellé) Ouvert (non scellé)

 Bouches de rejet d’air sans fermeture (par exemple Ouvert (non scellé) Scellé (7) (8)
pour un séchoir, une hotte de cuisine,…) et cheminée (6) (7)
sans fermeture (feu ouvert, chaudière, poêle,…)

 Ouvertures en cours de travaux ou en attente (sauf Ouvert (non scellé) Scellé


dérogation - voir §0)

51
Rapport d’essai

Contenu exigé:
Données sur l’entreprise de mesure
Données sur le demandeur
Données sur le bâtiment et la zone mesurée

52
Rapport d’essai

Contenu exigé:
Données sur l’essai

53
Rapport d’essai

Contenu exigé:
Graphique des résultats

Venv  Cenv  p 


n

54
Validité des résultats

 ISO 9972:2006
 Coefficient de
corrélation ≥ 0.98
 Exposant du Mesure non valide
débit d’air entre 0.5 et 1

55
Choix des opérateurs de mesures

Certification des opérateurs de mesure de l’étanchéité à l’air ?


Source: CSTC

56
Reproductibilité de la mesure

Source: CSTC

57
Reproductibilité de la mesure

8%
7%
5.9%
6%
Standard deviation

5%
4%
3% 2.6%
2.4%
2%
1%
0%
0 4 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Pressure difference (Pa)

16.6% Limite de reproductibilité 7.2%


6.7%
Source: Projet Etanch’air, CSTC
C. Delmotte 58
Mesure de l’étanchéité à l’air: Qui fait quoi ?

Etape du test Responsable


Définir l’objectif du test Le demandeur. Cet objectif détermine les prescriptions en vigueur (voir Tableau
1). Il est communiqué au mesureur qui s’adapte en conséquence.
Définir la zone à mesurer Le demandeur. Cette information est communiquée au mesureur qui la décrit
dans son rapport. Si le mesureur constate une incohérence entre la zone à
mesurer indiquée par le demandeur et les exigences en vigueur selon l’objectif du
test, il devrait l’en informer.
Définir le moment où le test doit Le demandeur. Toutefois, en fonction de l’objectif du test, le mesureur devrait
être réalisé guider le demandeur pour faire en sorte que l’essai à réaliser réponde aux
exigences en vigueur.
Préparer le bâtiment pour la A convenir. D’une manière générale, le mesureur. Dans certains cas (généralement
mesure dans les grands bâtiments), cette préparation est partagée ou déléguée à un tiers.
Le contrôle de cette préparation pour s’assurer qu’elle correspond à l’objectif de la
mesure incombe au mesureur.
Déterminer le débit de fuite global Le mesureur.
à 50Pa - (m³/h)
Déterminer la surface de test - Le demandeur - Cette valeur peut éventuellement être communiquée au
Atest (m²) ou le volume intérieur Vint mesureur qui peut la reprendre dans son rapport.
(m³)
Calculer d’autres grandeurs A convenir entre les parties.
dérivées

Remarque: Selon les cas, le demandeur peut être le maître d’ouvrage, le responsable
PEB, l’architecte ou un entrepreneur.

59
Le résultat attendu n’est pas atteint : Responsabilité ?

 Dans le cas de la réglementation PEB:


 Amélioration du niveau E
 Si le respect de la réglementation PEB tient à un niveau d’étanchéité à l’air
meilleur que celui par défaut.
 Rôle-clé du responsable/conseiller PEB:
Décret wallon du 19 avril 2007:
« Le responsable P.E.B. est chargé de la conception et de la description
des mesures à mettre en œuvre pour atteindre les exigences P.E.B. ainsi
que du contrôle de l’exécution des travaux relatifs à la P.E.B. »

Région de Bruxelles-Capitale: Ordonnance du 7 juin 2007 :


« Le conseiller PEB évalue et constate les dispositions prises en vue de
respecter les exigences PEB et nécessaires à l’établissement de la
déclaration PEB. Lorsque le conseiller PEB constate, en cours de
réalisation du projet, que celui-ci s’écarte des exigences PEB qui
s’appliquent, il en informe le déclarant et, le cas échéant, l’architecte
chargé du contrôle de l’exécution des travaux »

60
Le résultat attendu n’est pas atteint : Responsabilité ?

 Dans le cas de la réglementation PEB:


 Amélioration du niveau E
 Si le respect de la réglementation PEB tient à un niveau d’étanchéité à l’air
meilleur que celui par défaut.
 Rôle-clé du responsable/conseiller PEB:
Décret wallon du 19 avril 2007:
« Le responsable P.E.B. est chargé de la conception et de la description
des mesures à mettre en œuvre pour atteindre les exigences P.E.B. ainsi
que du contrôle de l’exécution des travaux relatifs à la P.E.B. »
Conseils:
Région
Eviter de de Bruxelles-Capitale:
prendre en compte uneOrdonnance du 7 juinà2007
valeur d’étanchéité :
l’air inférieure à la
« Le conseiller
valeur par défautPEB
dansévalue et constate
le calcul les pour
préliminaire dispositions
respecter prises en vue
le niveau E de
derespecter les exigences PEB et nécessaires à l’établissement de la
la réglementation.
déclaration PEB. Lorsque le conseiller PEB constate, en cours de
réalisation du projet, que celui-ci s’écarte des exigences PEB qui
s’appliquent, il en informe le déclarant et, le cas échéant, l’architecte
chargé du contrôle de l’exécution des travaux »

61
Le résultat attendu n’est pas atteint : Responsabilité ?

 Dans le cas de la réglementation PEB:


 Amélioration du niveau E
 Si le respect de la réglementation PEB tient à un niveau d’étanchéité à l’air
meilleur que celui par défaut.

Décret flamand :
« L’architecte fournit les performances en termes d’exigences PEB visées
pour le bâtiment au rapporteur, qui les introduit dans la déclaration de
commencement. Les données qui sont à la base du choix des matériaux
et des mesures, fait afin de répondre aux exigences PEB, sont tenues à la
disposition de la «Vlaams Energieagentschap » et des parties impliquées
dans les travaux et opérations. L’architecte fournit ces données sur
première demande. »

62
Le résultat attendu n’est pas atteint : Responsabilité ?

 Dans le cas d’une exigence stipulée dans le cahier des charges

Conseils:
 Un entrepreneur qui n’est responsable que d’une partie des
travaux, ne devrait jamais s’engager sur l’étanchéité à l’air d’un
bâtiment

 L’entrepreneur devrait se faire une idée de la sévérité d’une


exigence, ce qui nécessite une certaine expérience.

 Il devrait également garder un regard critique sur la


conception

 Un résultat contractuel ne peut être associé qu’à une


mesure effective (donc pas avec des fumigènes ou avec une
caméra thermique)

63
 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air

64
 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air


Questions – Concevoir un bâtiment étanche à l’air

Vrai ou faux ?
1. Il est important que le volume protégé soit déterminé dès l’avant-
projet.

66
Questions – Concevoir un bâtiment étanche à l’air

Vrai ou faux ?
1. Il est important que le volume protégé soit déterminé dès l’avant-
projet.
2. L’emplacement du tableau électriques et des prises électriques n’a
aucun impact sur la performance d’étanchéité à l’air globale du
bâtiment.

67
Questions – Concevoir un bâtiment étanche à l’air

Vrai ou faux ?
1. Il est important que le volume protégé soit déterminé dès l’avant-
projet.
2. L’emplacement du tableau électriques et des prises électriques n’a
aucun impact sur la performance d’étanchéité à l’air globale du
bâtiment.
3. Le placement de certains locaux, dans ou hors du volume protégé,
a un impact significatif sur la performance d’étanchéité à l’air
globale du bâtiment.

68
Questions – Concevoir un bâtiment étanche à l’air

Vrai ou faux ?
1. Il est important que le volume protégé soit déterminé dès l’avant-
projet.
2. L’emplacement du tableau électriques et des prises électriques n’a
aucun impact sur la performance d’étanchéité à l’air globale du
bâtiment.
3. Le placement de certains locaux, dans ou hors du volume protégé,
a un impact significatif sur la performance d’étanchéité à l’air
globale du bâtiment.
4. Les murs maçonnés peuvent être rendus étanches à l’aide d’un
enduit intérieur.
5. Un pare-vapeur est également, dans tous les cas, un pare-air.

69
Questions – Concevoir un bâtiment étanche à l’air

Vrai ou faux ?
1. Il est important que le volume protégé soit déterminé dès l’avant-
projet.
2. L’emplacement du tableau électriques et des prises électriques n’a
aucun impact sur la performance d’étanchéité à l’air globale du
bâtiment.
3. Le placement de certains locaux, dans ou hors du volume protégé,
a un impact significatif sur la performance d’étanchéité à l’air
globale du bâtiment.
4. Les murs maçonnés peuvent être rendus étanches à l’aide d’un
enduit intérieur.
5. Un pare-vapeur est également, dans tous les cas, un pare-air.
6. Un pare-air est également, dans tous les cas, un pare-vapeur.

70
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

71
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

72
Niveau d’ambition/ niveau d’exigence

 Bien que l’étanchéité à l’air ne soit pas prédictible, il est important


d‘aborder un projet en tenant compte du niveau d’ambition pour
l’étanchéité à l’air.
 Une valeur v50 de 6 à 12 (m³/h)/m² est plus ou moins en accord avec ce qui se
construit actuellement,
 une valeur entre 6 et 3 est possible à condition d’une attention particulière à
cette problématique,
 une valeur inférieure à 1 est ambitieuse et nécessite une véritable expertise.

73
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

74
Définir le volume protégé

 Volume protégé =
Volume comprenant tous les espaces chauffés (et/ou refroidis), en
continu ou par intermittence, du bâtiment considéré.
 Notion liée à l’isolation thermique

 Cohérence entre l’isolation thermique et la barrière à l’air

Volume protégé = Volume à rendre étanche

75
Définir le volume protégé

 Identifier l’ensemble des parois qui délimitent ce volume protégé


 Continuité de l’étanchéité à l’air

76
Définir le volume protégé

 Identifier l’ensemble des parois qui délimitent ce volume protégé


 Continuité de l’étanchéité à l’air

Conseil:
Communiquer efficacement pour que chaque intervenant soit capable de
situer les parois qui délimitent le volume protégé.

77
Positionner le plan d’étanchéité à l’air dans chaque paroi
définissant le volume protégé

Positionner le plan d’étanchéité et veiller à


sa continuité en limitant les points critiques

78
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

79
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

80
Choix et positionnement des installations techniques

 Eviter les conflits entre ventilation obligatoire de certains


locaux et étanchéité à l’air:
• Ascenseurs
• Locaux de chaufferie
• Espaces contenant des compteurs à gaz
• Garages

 Minimiser les percements à travers la barrière à l’air


• Groupe de ventilation
• Tableau électrique

81
Gaines techniques

 Pour des raisons de sécurité incendie, entre autre, il existe des exigences
en terme d’aération décrites dans des arrêtés royaux.
 Gaines techniques contenant des canalisations: la section d'aération libre de la
gaine est au moins égale à 10 % de la section totale horizontale de la
gaine avec un minimum de 400 cm²

Référence: Arrêté royal du 12 juillet 2012 modifiant l’arrêté royal du 7 juillet 1994 -
Normes de base en matière de prévention contre l’incendie et l’explosion 82
Gaines techniques

 Pour des raisons de sécurité incendie, entre autre, il existe des exigences
en terme d’aération décrites dans des arrêtés royaux.
 Gaines techniques contenant des canalisations: la section d'aération libre de la
gaine est au moins égale à 10 % de la section totale horizontale de la
gaine avec un minimum de 400 cm²

Illustration: Dans le cas d’une gaine de 0,5 m sur 0,6 m (0,3 m²),
l’application de ces règles conduit à des ouvertures de ventilation
naturelle de 400 cm². Pour un bâtiment d’un volume intérieur de 1500
m³, une ouverture d’une telle surface représenterait environ 0,5 h-1
dans le n50

83
Gaines techniques

 Trois solutions pour concilier étanchéité à l'air, ventilation et sécurité


incendie des gaines techniques dans le cas de bâtiments moyens.

Gaine hors volume protégé Gaine dans le volume protégé

Source: CSTC Contact thématique 2012


84
Ascenseurs: Solution alternative

Co

Source: Bluekit

Conseil :
• Soit sortir la cage d’ascenseur du volume protégé
• Soit utiliser un système à ouverture contrôlée

85
Chauffage central: espaces d’installation et chaufferies (tout combustible)

 NBN B 61-002 et NBN B 61-001 :


 Amenée d’air comburant pour les brûleurs et l’évacuation des produits de
combustion
 Ventilation des locaux où sont installées des chaudières de chauffage central
ou de préparation d’eau chaude sanitaire
• Eviter une montée en température inappropriée du local
• Evacuer les gaz et odeurs occasionnels provenant de la combustion ou
des fuites possibles

Chaudière à circuit de combustion ouvert (type B)

Chaudière à circuit de combustion fermé (type C)

86
Chauffage central: espaces d’installation et chaufferies (tout combustible)

Chaudière à circuit de combustion ouvert (type B)

Une ouverture directe et non obturable


vers l’extérieur est exigée pour l’amenée
d’air comburant.

Sa section est fonction du type d’appareil


et de sa puissance.

Illustration: Maison d’une surface de 180 m² avec chaudière à gaz


de 20 kW et de type B1 selon la normalisation:
L’ouverture exigée correspond à 0,2 vol/h

87
Chauffage central: espaces d’installation et chaufferies (tout combustible)

Chaudière à circuit de combustion fermé (type C)


dont la puissance nominale est inférieure à 70 kW.

Pas d’ouverture non obturables


nécessaire pour l’amenée d’air
comburant.

Ventilation du local peut être réalisée


par le système de ventilation obligatoire
du bâtiment.

Nombreuses possibilités
d’emplacement dans le bâtiment.

88
Chauffage central : espaces d’installation et chaufferies
(tout combustible)

Chaudière à circuit de combustion fermé (type C)


dont la puissance nominale est inférieure à 70 kW.

Pas d’ouverture non obturables


nécessaire pour l’amenée d’air
comburant.

Ventilation du local peut être réalisée


par le système de ventilation obligatoire
du bâtiment.

Nombreuses possibilités
d’emplacement dans le bâtiment.

Conseil :
Privilégier les appareils à circuit de combustion fermé
ET les intégrer dans le volume protégé.

89
Espaces contenant le compteur à gaz

 NBN D 51-003
 NBN D 51-001 si débit de gaz nominal > 100 m³/h
 Règles de bonne pratique de l’ARGB

Illustration: Maison d’une surface de 180 m² :


La section minimale pour la ventilation correspond à 2 vol/h !

90
Espaces contenant le compteur à gaz

 NBN D 51-003
 NBN D 51-001 si débit de gaz nominal > 100 m³/h
 Règles de bonne pratique de l’ARGB

Illustration: Maison d’une surface de 180 m² :


La section minimale pour la ventilation correspond à 2 vol/h !

Conseil :
Placer les compteurs et postes de détente du gaz en dehors du volume protégé.

91
Système de ventilation

92
Système de ventilation

Conseil :
A placer idéalement dans le volume protégé du bâtiment

93
Tableau électrique et blochets

2 types de fuites possibles:


• Interruption de la barrière à l’air

Source: CSTC

• Passage de l’air depuis le tableau électrique via le tube annelé


Source: ISOPROC

.
94
Tableau électrique et blochets

2 types de fuites possibles:


• Interruption de la barrière à l’air

Conseil :
• Soit enduire derrière les blochets
• Soit utiliser des blochets étanches à l’air

Source: Helia

• Passage de l’air depuis le tableau électrique via le tube annelé


Source: ISOPROC

Conseil :
Soit placer le tableau électrique dans le volume protégé
Soit utiliser des bouchons adaptés

Source: Helia

.
95
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

96
Positionnement des installations techniques: 3 étapes

 Positionnement des installations par rapport au volume protégé


 Positionnement des conduites pour minimiser les percements
 Traitement étanche des percements

Volume protégé

Espaces hors du volume protégé

97
Exemple du groupe de ventilation

• Groupe dans le volume protégé

Volume protégé

Espaces hors du volume protégé

98
Gestion des percements de la barrière à l’air

• Installations de capteurs solaires


• Capteurs solaires thermiques: 2 conduits + une sonde de
température
• Capteurs solaires photovoltaïques: min. 2 câbles electriques

99
Gestion des percements de la barrière à l’air

100
Gestion des percements de la barrière à l’air: Manchons

Source: CSTC

Source: CSTC

101
Gestion des percements de la barrière à l’air: Manchons

Source: Helia

102
Gestion des percements de la barrière à l’air

Source: Dupont de Nemours

Source: Doerken

103
Gestion des percements de la barrière à l’air: Manchons

Conseil :
Determiner le plus tôt possible la localisation et les dimensions des
traversées de conduites.

104
Ossature bois: Espace technique

Sources: G DeBruyn, C Delmotte, A. Versele

105
Espace technique

Source: CSTC

106
Position des installations techniques: Résumé

Installations techniques Position recommandée par rapport au volume


protégé
Chauffage central ou individuel à circuit de Dans le volume protégé pour autant que sa puissance soit
combustion étanche inférieure à 70 kW
Chauffage central ou individuel à circuit de En dehors du volume protégé
combustion ouvert
Stockage et production d'eau chaude Dans le volume protégé
Compteur à gaz et poste de détente de gaz En dehors du volume protégé
naturel
Système de ventilation mécanique Idéalement dans le volume protégé. Pour des raisons
d'encombrement il est souvent positionné dans un espace non
chauffé. Il convient alors de limiter le nombre de percements

Compteur électrique En dedans ou en dehors du volume protégé. quelque soit sa


position, le nombre de percements à traiter reste inchangé.

Tableau électrique et installation domotique Dans le volume protégé


Conduites Dans le volume protégé. Eviter au maximum le percement de
la barrière à l’air

107
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

108
Choisir les matériaux adaptés: Murs maçonnés

 Les murs en blocs maçonnés ne sont pas étanches à l’air:


 Porosité des blocs
 Joints partiellement vides
 Raccords
 …

 Enduit au plâtre

Source: CSTC

109
Choisir les matériaux adaptés: Murs maçonnés

 Les murs en blocs maçonnés ne sont pas étanches à l’air:


 Porosité des blocs
 Joints partiellement vides
 Raccords
 …

 Enduit au plâtre

Conseil :
Sensibiliser les plafonneurs sur l’influence de leur travail
sur la performance énergétique du bâtiment
Source: CSTC

110
Choisir les matériaux adaptés: Murs maçonnés

Source: CSTC

Source: CSTC

Source: CSTC

111
Murs maçonnés

Durabilité des enduits (Résultats DREAM - CSTC)

Ref Description

C 101 Mur de blocs + enduit


(ép. = 6 mm)
C 102 Mur de blocs + enduit
(ép. = 17 mm )
C 103 Mur de blocs + enduit
(ép. = 3 mm )
C 104 Mur de blocs + enduit
(ép. = 4 mm )
C 105 Mur de blocs + enduit
(ép. = 18 + 2 mm )

112
Murs maçonnés

Durabilité des enduits (Résultats DREAM - CSTC)

Ref Description

C 101 Mur de blocs + enduit


(ép. = 6 mm)
C 102 Mur de blocs + enduit
(ép. = 17 mm )
C 103 Mur de blocs + enduit
(ép. = 3 mm )
C 104 Mur de blocs + enduit
(ép. = 4 mm )
C 105 Mur de blocs + enduit
(ép. = 18 + 2 mm )

On priviligiera des enduits au plâtre d’une épaisseur de l’ordre de 1cm et plus.

113
Choisir les matériaux adaptés: Murs maçonnés

114
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

Source: CSTC

Source: CSTC
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

116
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

117
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Y a-t-il une différence entre un écran à l’air, une barrière à l’air et


pare-air?

118
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Y a-t-il une différence entre un écran à l’air, une barrière à l’air et


pare-air?

Non. Nous considérons comme pare-air, tous les éléments dont la


perméabilité à l’air est inférieure à 0,1 m³/(m².h)

119
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Un pare-vapeur est-il pare-air ?

120
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Un pare-vapeur est-il pare-air ?

Oui, dans tous les cas. Le premier vecteur de transport de la vapeur


est l’air, ainsi, le premier rôle d’un pare-vapeur est donc de constituer
un pare-air.

121
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Un pare-air est-il pare-vapeur ?

122
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Un pare-air est-il pare-vapeur ?

Pas systématiquement. Par exemple, certaines sous-toitures


peuvent constituer un bon pare-air et pare-vent mais doivent être
suffisamment ouvertes à la diffusion de vapeur d’eau et ne sont donc
en aucun cas des pare-vapeurs.

123
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Que représentent les caractéristiques µ, µd, Sd, … ?

124
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Que représentent les caractéristiques µ, µd, Sd, … ?

Le µ (« mu ») est le coefficient de résistance de diffusion à la vapeur


d’eau. Il détermine la perméabilité à la vapeur d’eau d’un matériau et
est sans dimension. Plus le µ est élevé, moins il y a diffusion de
vapeur d’eau. Une valeur µ égale à 1 correspond à la résistance à la
diffusion de vapeur d’eau d’une couche d’air de 1 mètre d’épaisseur.
La valeur µd ou Sd fait intervenir l’épaisseur de la couche. Elle
s’exprime en m. Elle est mesurée et pour certains matériaux peut se
calculer comme suit :
Sd = µ x d, d étant l’épaisseur du matériau en m.
Ces valeurs ne correspondent PAS à la perméabilité à l’air du
matériau considéré mais bien à la perméabilité à la vapeur d’eau.

125
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Quelles sont les différences entre un pare-vapeur et un frein-


vapeur ?

126
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Quelles sont les différences entre un pare-vapeur et un frein-


vapeur ?

Un pare-vapeur est généralement assimilé à un µd fixe élevé et va


donc limiter de manière importante la diffusion de la vapeur, quelles
que soient les conditions d’utilisation. Le principe est de retenir la
vapeur du côté chaud pour éviter tout risque de condensation.
Un frein-vapeur, quant à lui, est généralement assimilé à un µd plus
faible. Le terme frein-vapeur est une appellation commerciale ; la
définition (valeur limite de µd ) n’est pas fixée.
Les deux solutions sont valables mais doivent faire l’objet d’une étude
de la part de l’auteur de projet.

127
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Un frein-vapeur est-il étanche à l’air ?

128
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Un frein-vapeur est-il étanche à l’air ?

Oui

129
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Qu’est-ce qu’un frein-vapeur hygrovariable ou pare-vapeur


hygrovariable ?

130
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

 Pare-air ? Barrière à l’air ? Ecran à l’air ? Pare-vapeur ?


Frein-vapeur ? FAQ !

 Qu’est-ce qu’un frein-vapeur hygrovariable ou pare-vapeur


hygrovariable ?

Cela signifie que sa valeur Sd varie en fonction du taux d’humidité


relative et de la température (des ambiances situées de part et
d’autre du produit/de la couche). Dans le cas d’une humidité relative
élevée, la résistance à la diffusion de vapeur est moindre que pour
une faible humidité relative . Les matériaux présentant cet effet
favorise l’assèchement de la paroi en été (HR élevée) et de limiter le
transfert d’humidité dans la paroi en hiver (HR faible) pour autant que
le climat intérieur soit maitrisé. Ce phénomène hygrovariable existe
également dans d’autres matériaux tels que le bois ou des panneaux
de fibre-ciment.

131
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

Cas des panneaux OSB:

VIDEO

Source: CSTC

132
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

Cas des panneaux OSB:

VIDEO

Conseil :
Eviter l’utilisation de panneaux OSB comme écran à l’air dans le cas où des
niveaux d’exigence élevés d’étanchéité à l’air doivent être obtenus à moins
d’une garantie du fabricant.

133
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

Cas des panneaux OSB:

Source: KU Leuven – Jelle Langmans

134
Choisir les matériaux adaptés: Ossature légère

Matériaux déconseillés en tant que barrière à l’air


 Film aluminium des matériaux d’isolation souples
 Plaques de carton-plâtre
 Panneaux d’isolants rigides

135
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

136
Evolution des menuiseries extérieures et des vitrages

137
Choix des menuiseries:
Classes de perméabilité à l’air des menuiseries

La performance d’étanchéité à l’air est déterminée en laboratoire notamment


dans le cadre du marquage CE, selon la norme NBN EN 1026.
La classification de 0 à 4 est faite selon la norme NBN EN 12207
PERMEABILITE AIR

Debit m³/hm² Debit m³/hm


100

80 20.0

40 10.0
Classe
Classe 1
1
20 5.0

Classe 2 2
Classe 2.5
8 2.0

4 Classe 3 3
Classe 1

2 0.5
1.6
1.2

0.8
Classe 4 4
Classe
0.4 0.1
10 50 100 150 200 600
Source: CSTC
Pression Pa

138
Choix des menuiseries:
Classes de perméabilité à l’air des menuiseries
Choix des menuiseries:
Classes de perméabilité à l’air des menuiseries

L’analyse des 300 derniers essais au CSTC montre que 87% des
châssis testés sont en classe 4
 Raffinement des classes (5 et 6) proposé à la commission
européenne de normalisation Flow Air permeability -
(m3/h/m²) Flow
(m3/h/m)
100.0 25,0
Class 1
Class 2

17,0
Class 3

10.0 2,50

5.67 Class 4

Class 5
1.89

1.0 0,25
0.76
Class 6
0.38

0.1 0,02
10 100 1000
Overpressure (Pa)
50

Source: CSTC
Choix des menuiseries:
Classes de perméabilité à l’air des menuiseries

L’analyse des 300 derniers essais au CSTC montre que 87% des
châssis testés sont en classe 4
 Raffinement des classes (5 et 6) proposé à la commission
européenne de normalisation Flow Air permeability -
(m3/h/m²) Flow
(m3/h/m)
100.0 25,0
Class 1
Class 2

17,0
Class 3

10.0 2,50

5.67 Class 4

Class 5
1.89

1.0 0,25
0.76
Class 6
0.38
Conseil :
Pour des niveaux d’ambition élevés, privilégier les classes 4 ET se
procurer les rapports d’essais pour mieux
0.1 estimer la performance. 0,02
10 100 1000
Overpressure (Pa)
50

Source: CSTC
Choix des menuiseries: Châssis passifs

Remarque importante : Le terme “châssis passif” ne recouvre aucun


marquage officiel et n’offre aucune garantie particulière !
Choix des menuiseries: Seuils des portes

Solution Absence de joint brosse ou de plinthe à guillotine


inacceptable Absence de pièce d’appui inférieure
Solution minimum Présence d’un joint brosse ou de plinthe à guillotine
Solution idéale Pièce d’appui inférieure
Choix des menuiseries: Seuils des portes
Choix des menuiseries: Points de vigilance

 Grilles de ventilation

Extrait de la NBN D 50-001


Dispositifs de ventilation dans les bâtiments d’habitations
Choix des menuiseries

Pratiquement, les points d’attention suivants sont pertinents


 La continuité des joints
 La compression des joints
 Le réglage des quincailleries
 Les dimensions des frappes
 La qualité des assemblages (colles, soudures,…)
 La qualité des mastics et silicones
 La rigidité des profilés
 Le respect des dimensions (diagonales, jeu correct entre ouvrant et
dormant, respect des dimensions des profilés, lattes,…)
 La stabilité dimensionnelle des profilés bois, PVC et alu
 Le nombre de points de fermetures
 Le dimensionnement correct des points de suspension
 …
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants
 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air


 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air


Prescriptions: Contre-exemple
Prescriptions: Contre-exemple
 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air


 Contexte réglementaire

 Mesurer la performance d’étanchéité à l’air

 Concevoir un bâtiment étanche à l’air

 Prescrire l’étanchéité à l’air

 Mettre en oeuvre l’étanchéité à l’air


Types de jonction de la barrière à l’air

3 types de jonction
1. Sec-Sec
• Raccords de lés de la membrane étanche à l’air

2. Sec-Humide
• Raccord d’une membrane et d’un enduit
• Raccord entre une menuiserie et un
enduit intérieur

3. Humide-Humide
• Raccord de deux parois enduites
Types de jonction de la barrière à l’air

1. Jonction sec-sec
 Raccords de lés de pare-vapeur

Source: CSTC
Types de jonction de la barrière à l’air

2. Jonction sec-humide

 2 types de solution

 Produits collés sur le


gros-œuvre puis enduit
 Produits noyés dans l’enduit
 treillis d’accrochage ≠ partie étanche à l’air
Types de jonction de la barrière à l’air

3. Raccord humide-humide
• Raccord de deux parois enduites lorsque l’enduit intérieur
assure l’étanchéité à l’air

Source: CSTC, 2014


Détail 01
Pieds de- GO
mur1 - MM : Pieden
- Mise deoeuvre
mur maçonné
d’une(coupe verticale)
membrane
Utilisation d’un produit de raccord étanche à l’air d’étanchéité à l’air

Source: CSTC, 2014


Pied de murs maçonnés
Pied de murs maçonnés
Pieds de mur - Mise en oeuvre d’un cimentage
Détail 02 - GO 1 - MM : Pied de mur maçonné (coupe verticale)
Utilisation du cimentage

Source: CSTC, 2014

161
Pieds de murs maçonnés

Performance initiale Aspect de mise en œuvre Durabilité


Aucun traitement Bonne si les joints (y compris Nécessité de bien remplir les Formation de fissures possible
verticaux) sont correctement joints en cas de mouvement du
spécifique
maçonnés bâtiment
Produit de raccord Très bonne En cas de membrane, risque Les produits de raccord sont
d’endommagement important susceptibles de reprendre
(01 - GO 1 - MM)
durant le chantier certains mouvements du
Collage sur la dalle de sol mal bâtiment et améliorer ainsi la
aisé durabilité
GO1-2 – Couche de mortier Très bonne Bonne facilité de mise en Le cimentage est susceptible
œuvre de se fissurer en cas de
(02 - GO 1 – MM)
mouvements du bâtiment
Pied de mur en ossature bois

Source: CSTC, 2014


Pied de mur en ossature bois

 Dans le cas des planchers, on essaye donc d’assurer l’étanchéité


à l’air au niveau du support.
→ Bande collée au droit du raccord ossature bois/dalle béton
Noeud plancher intermédiaire - façade

 Appui de plancher en structure bois:


membrane à placer en attente avant
et lors de la pose du plancher.

Source: CSTC, 2014


Source: Isoproc
Noeud plancher intermédiaire - façade

Source: Isoproc
Membrane d’étanchéité à l’air et isolation thermique

Source: IsoproC-André Baivier


Noeud plancher intermédiaire - façade
Noeud mur de refend - façade
Noeud mur de refend - façade

Pose d’une membrane en attente ou des tapes si étanchéité à l’air est


réalisée par les panneaux.

Source: IsoproC-André Baivier


Noeud mur de refend - façade

Source: CSTC
Façade

Source: CSTC, 2014


Toitures plates

Source: CSTC, 2014


Noeud plancher intermédiaire – façade (cas des hourdis)

Source: CSTC, 2014


Toitures plates et plancher intermédiaire

Privilégier une pose


sur lit de mortier
Toitures plates: cas des toitures chaudes

Source: CSTC, 2014


Toitures plates: cas des toitures chaudes (vue en 3D)

Source: CSTC, 2014


Toitures plates: cas des toitures compactes ?

Utilisation d’un freine-vapeur hygrovariable

La différence de pression de vapeur


Détermine le sens de diffusion de la vapeur
Détermine le μd du freine-vapeur
Le taux d’humidité relative

Favorise
HR élevée l’augmentation Favorise
du taux l’assèchement
μd : 1 à 3m d’humidité du complexe
 effets de toiture
néfastes

HR faible Limite Limite


l’apparition l’assèchement
μd : 7 à 10m d’humidité dans du complexe
la toiture de toiture
Toitures plates: cas des toitures compactes ?

Conditions et recommandations reprises dans la documentation technique (1/2)


1) Ce système ne peut être appliqué qu’aux bâtiments dont la classe de climat intérieur est inférieure ou égale à 3.

Limiter le taux d’humidité dans la toiture :


2) l’isolant thermique et le freine-vapeur doivent être immédiatement posés l’un après l’autre. Il convient d’éviter
que l’humidité relative de l’air intérieur soit supérieure à 75 % durant les travaux en chauffant et en aérant
suffisamment les locaux (surtout en hiver)
3) le plancher de toiture doit rester sec. Le taux d’humidité du bois doit, à cette fin, être limité à 18 % lors de sa
pose
4) la qualité de la mise en œuvre du freine-vapeur et des raccords doit être contrôlée à l’aide d’un test d’étanchéité
à l’air.

Favoriser le séchage du complexe toiture :


5) l’utilisation d’un matériau isolant fibreux perméable à la vapeur (pas de mousses synthétiques)
6) l’utilisation du soleil afin de réchauffer l’étanchéité de toiture (éviter l’ombrage, n’utiliser que des membranes
d’étanchéité foncées, pas de toitures-terrasses, pas de toitures vertes, …). Cette mesure est nécessaire pour
augmenter le plus possible la température et, ainsi, obtenir un potentiel d’assèchement le plus important
possible
7) le maintien d’une pente minimale de la toiture plate de 2 % afin de limiter la stagnation d’eau. L’accumulation
d’eau peut en effet refroidir la surface de la toiture
8) l’application de matériaux de finition non étanches à la vapeur du côté intérieur, contre le plafond. On préférera
les plaques de plâtre enrobé de carton aux panneaux OSB et aux panneaux de multiplex.

Source: Les Dossiers du CSTC 2012/2.6


Toitures plates: cas des toitures compactes ?

Conditions et recommandations reprises dans la documentation technique (2/2)

Recommandations complémentaires concernant l’isolation:


9) l’isolation ne doit pas uniquement être placée entre le plancher de toiture et le freine-vapeur sous le plancher
de toiture, mais aussi
- dans le vide technique : stimule le séchage durant l’été
- sur le plancher de toiture (avec un pare-vapeur supplémentaire entre le plancher de toiture et
l’isolation thermique) afin de limiter la condensation interne en hiver.

Recommandations complémentaires concernant la pose du freine- vapeur:


10) le freine-vapeur doit, dans la mesure du possible, être raccordé de manière étanche à l’étanchéité de la toiture
en vue d’éviter la convection d’air, et ce, même lors d’un percement accidentel du frein de vapeur par la suite.

Source: Les Dossiers du CSTC 2012/2.6


Toitures plates: cas des toitures compactes ?

Source: Les Dossiers du CSTC 2012/2.6

Conseil :
Une généralisation de la toiture compacte est déconseillée, une
toiture chaude ou inversée offre, selon nous,
une meilleure garantie contre les problèmes d’humidité.
Toiture à versants – Lé en attente aux pannes

Source: CSTC, 2014


Toiture à versants – Lé en attente aux pannes

Source: DIN4108-7
Toiture à versants – Lé en attente aux pannes

185
Toiture à versants – Continuité de l’étanchéité à l’air aux pannes

Variante (pour rénovation, par exemple)

Variante
Continuité de l’écran à l’air au droit d’un mur de refend

187
Continuité de l’écran à l’air au droit d’un mur de refend

188
Continuité de l’écran à l’air au droit d’un mur de refend

Source: CSTC, 2014

… et de l’isolation

189
Toiture inclinée: Pieds de versant

Si les combles font partie du volume protégé

Source: CSTC, 2014

190
Toiture inclinée: Pieds de versant

Si les combles ne font pas partie du volume protégé

Traitement étanche de la trappe


d’accès au grenier

Source: CSTC, 2014

191
Toiture inclinée: Traversée de conduites

Source: CSTC, 2014

Privilégier un support rigide pour


s’assurer une bonne fixation

192
Toiture inclinée: Traversée des conduits de fumée

Les matériaux combustibles doivent être positionnés à une certaine distance


des conduits de fumée (NBN B 61-002)

Classe de conduit Ecart min. au feu

T80 Pas d’application


T100 50 mm
T>100 150 mm
Gxx xx mm
Source: CSTC, 2014

193
Menuiserie: Membrane d’étanchéité à l’air

Detail – Massief bouw


Source: CSTC, 2014

𝑙
L

𝑙≥ 𝐿 2
Menuiserie: Membrane d’étanchéité à l’air

Detail – Massief bouw

L
𝑙
𝑙
L

Source: CSTC, 2014

Source: CSTC, 2014

𝑙≥ 𝐿 2
Membrane à noyer dans le plafonnage
Membrane à coller puis à enduire

Source: Tremco-Illbruck
Utilisation d’étanchéité à l’air liquide

Source: Doerken – Delta Liquixx

198
Menuiserie: Cadre étanche à l’air

Detail – Massief bouw

Source: CSTC, 2014

199
Menuiserie: Cadre étanche à l’air

Detail – Massief bouw

200
Menuiserie: Cadre étanche à l’air

Detail – Massief bouw

Source: CSTC, 2014

Source: CSTC, 2014

201
Menuiserie: Arrêt d’enduit et joint souple

Detail – Massief bouw

Source: CSTC, 2014

202
Menuiserie: Arrêt d’enduit et joint souple

Detail – Massief bouw

Source: CSTC, 2014

Source: CSTC, 2014

203
Menuiserie: Arrêt d’enduit et joint souple

Detail – Massief bouw

Importance de l’arrêt d’enduit et de


joint souple pour éviter les fissures

204
Menuiseries

Attention aux tablettes !

205
Menuiserie: Comparaison qualitative des solutions

Performance initiale Aspect de mise en Durabilité


œuvre
La mise en œuvre de ces
membranes peut être mal
Bande de raccord collée Equivalente
aisée principalement aux
Equivalente
angles.
La mise en œuvre de ces
membranes peut être mal
Bande de raccord noyée aisée principalement aux
Equivalente Equivalente
dans l’enduit angles. De plus, le phasage
nécessite une attention
particulière.
Ce caisson se met en œuvre
de la même manière qu’un
bloc porte Cette solution est
susceptible de conduire à des
Cadre Equivalente
fissurations de l’enduit.. Elle
Equivalente
est particulièrement bien
adaptée à la construction
bois.
Cette solution peut être
Arrêt d’enduit et joint Cette technique a l’avantage durable si le joint est
Equivalente
souple d’être connue. régulièrement contrôlé et, au
besoin, réparé.

206
Principales étapes pour l’obtention d’une bonne étanchéité à l’air

 Fixer le niveau d’exigence


 Déterminer le volume protégé du bâtiment et positionner la barrière à l’air
 Concevoir un bâtiment limitant les nœuds constructifs problématiques
 Choisir et positionner les installations techniques pour gérer les contradictions entre la
ventilation obligatoire de certains locaux et la performance d’étanchéité à l’air
 Positionner les conduites de manière à minimiser les percements à travers
l’enveloppe délimitant le volume protégé. Positionner les percements sur les plans de
manière à s’assurer de la possibilité de les rendre étanches
 Choisir les matériaux en partie courante et positionner la barrière à l’air de manière à
faciliter une bonne mise en œuvre.
 Choisir des menuiseries dont la perméabilité à l’air est compatible avec les exigences
d’étanchéité à l’air du bâtiment
 Concevoir des détails assurant la continuité de l’écran à l’air
 S’assurer que la coordination et la communication puisse se faire entre les différents
corps de métier intervenants

207
Outil didactique: Film étanchéité à l’air

Ce film d’environ 13 minutes a été développé par le CSTC en collaboration avec plusieurs
acteurs de terrain et avec le soutien d’INNOVIRIS.

Objectifs : sensibiliser de manière didactique le secteur et les entreprises en particulier, aux


changements importants qui les attendent dans les 3 à 5 ans à venir.
Il peut être visionné et téléchargé librement sur notre site internet dans la rubrique
Publications/Infofiches (ou via le lien film étanchéité à l'air)

208
CSTC contact thématique 2012 consacré à l’étanchéité à l’air

209
Note d’Information Technique

 Publication en 2014
 54 détails dans la version papier
 Une version électronique des
détails est en gestation
 La bibliothèque de détails
intégrés serait à étoffer

210
Rappel des points d’attention

 Importance de la conception: penser l’étanchéité à l’air, dès


l’avant-projet

 Propreté des supports (poussière + adhésif = problème)

 Eviter les tensions dans les membranes et surtout dans les


jonctions (tape, mastic,…)

 Construire "étanche à l’air " implique des changements dans la


coordination des différents corps de métier impliqués.

 Une bonne communication et une sensibilisation des différents


intervenants permettent de limiter l’apparition de problèmes.

211
Conclusions

- Des performances élevées exigent:


• Une conception adaptée
• Une mise en œuvre soignée

- L’isolation thermique fait partie d’une stratégie globale


Isolation
thermique

Etanchéité
Ventilation
à l’air

- Le traitement des nœuds constructifs peut avoir un impact non


négligeable sur les performances finales

212
Merci pour votre attention

formation développée avec


le soutien de la Wallonie

2
Etanchéité à l’air – Formation de formateurs – Octobre 2014 1
3

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