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Le parchemin de Chinon : traduction intégrale

Auteur Message
Frère Abel Sujet: Le parchemin de Chinon : traduction intégrale Dim 10 Sep 2017 - 19:44

Bonjour,
en me baladant sur le net, je vous ai trouvé la traduction française du parchemin de Chinon :
bonne lecture.

Quest-ce que c'est ?


Le parchemin de Chinon est un document historique qui tendrait à prouver qu’en 1308, le pape
Clément V a secrètement absous le dernier grand-maître des Templiers, Jacques de Molay, et les
autres responsables de l’ordre du Temple, des péchés que l’Inquisition leur avait reprochés. Ce
document, ou plus précisément ses copies ou extraits, étaient connus de longue date par les
spécialistes ; la découverte en 2002 et l'étude de l'original conservé aux archives secrètes du
Vatican, par l'historienne italienne Barbara Frale, puis sa publication par le Vatican en 2007, ont
révélé son existence au grand public.

Texte :

Enquête menée par les pères et commandée par le pape Clément V ville de Chinon, dans le
diocèse de Tours.

Chinon, Août 17-20, 1308

Au nom du Seigneur, amen. Nous, Bérenger, par la miséricorde de Dieu cardinal prêtre de la SS.
Nérée et Achileus et Stephanus, cardinal prêtre de Saint-Cyriaque à Therminis et Landolf,
cardinal diacre de Saint-Ange, déclarent par la présente déclaration officielle destinée à tous ceux
qui liront ce que, depuis notre très saint père et seigneur Clement, par la divine providence
suprême Pontific de la sainte romaine et Eglise universelle, après avoir reçu le bouche à oreille et
aussi des rapports retentissants de l'illustre roi de France et de prélats, ducs, comtes, barons et
autres sujets du dit royaume, les nobles et les roturiers, ainsi avec quelques frères, prêtres, des
chevaliers, des encadreurs et des serviteurs de l'ordre des Templiers, avait ouvert une enquête
sur les questions concernant les frères, [les questions de la foi catholique] et la règle de ladite
ordonnance, en raison de laquelle elle a subi l'infamie publique, le très même seigneur pape
souhaiter et vouloir connaître la vérité pure, complète et sans compromis des dirigeants de ladite
ordonnance, à savoir frère Jacques de Molay, grand maître de l'Ordre des Chevaliers TempAR,
frère Raymbaud de Caron, précepteur des commanderies des Templiers en Outremer , le frère
Hugo de Perraud, précepteur de France, frère Geoffroy de Gonneville, précepteur d'Aquitaine et
du Poitou, et Geoffroy de Charny, précepteur de Normandie, a ordonné et nous a confié
spécifiquement et par sa volonté exprimée verbalement afin que nous puissions avec diligence
examiner l' vérité en questionnant le grand maître et les précepteurs susmentionnés - un par un
et individuellement, après avoir convoqué des témoins notaires publics et digne de confiance.

Et avoir agi conformément à son mandat et commandé par le dit Seigneur Suprême Pontific,
nous avons interrogé le grand maître précitée et les précepteurs et examiné à leur sujet des
questions visées ci-dessus. Leurs paroles et leurs aveux ont été écrites exactement la façon dont
elles sont présentées ici par les notaires dont les noms figurent ci-dessous en présence des
témoins ci-dessous. Nous avons également commandé ces choses établies dans ce formulaire
officiel et validés par la protection de nos sceaux.

Dans l'année de notre Seigneur 1308, le 6e indiction, le 17e jour d'Août, en 3e année du pontificat
de ladite pape Clément V, frère Raymbaud de Caron, précepteur des commanderies des
Templiers en Outremer, a été mis en Devant nous, les pères susmentionnés, à la ville de Chinon
du diocèse de Tours. Avec sa main sur l'Evangile du Seigneur, il a pris un serment qu'il allait dire
la vérité pure et complète sur lui-même en tant qu'individus ainsi et les frères de l'Ordre, et sur
l'Ordre lui-même, concernant les questions de la foi catholique et de l'état de ladite ordre, et
aussi de cinq personnes et les frères de l'Ordre particuliers. Diligemment interrogé par nos soins
sur le temps et les circonstances de son initiation dans l'ordre, il a dit qu'il a fait des années
quarante-trois ou à peu près comme il avait été fait chevalier et admis dans l'Ordre des Templiers
par le frère Roncelin de Fos, au précepteur de temps de Provence, dans la ville de Richarenchess,
dans le diocèse de Carpentras ou Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la chapelle de la commanderie
des Templiers local. Au cours de la cérémonie, le patron rien pour le novice que ce n'était pas
correct dit, mais après l'admission d'un serviteur-frère est venu vers lui dont le nom il ne se
souvient pas, car il est mort depuis longtemps. Il le prit à part la tenue d'une petite croix sous son
manteau, et quand tous les frères sont sortis et ils restèrent seuls, c'est ce frère-serviteur et le
haut-parleur, ce frère-serviteur a montré cette croix à l'orateur qui ne se souvient pas si elle
portait l'effigie du crucifix ou non, mais estime cependant qu'il y avait un crucifix peints ou
sculptés. Et ce frère-serviteur dit à l'orateur: «Il faut dénoncer celui-ci." Et l'orateur, ne croyant
pas lui-même en train de commettre un péché, a déclaré:. "Et donc, je dénonce" Ce frère-
serviteur a également dit au Président qu'il doit préserver la pureté et de la chasteté, mais si il ne
pouvait pas le faire, il était préférable de faire secrètement que publiquement. L'orateur a
également déclaré que sa dénonciation ne vient pas du cœur, mais de la bouche. Puis il a dit que
le lendemain, il a révélé ceci à l'évêque de Carpentras, son parent par le sang, qui était présent
dans le lieudit, et l'évêque lui a dit qu'il avait mal agi et commis un péché. Puis le interrogés
avoué sur ce compte au même évêque et a été affecté avec des pénitences il a complété, selon lui.

Lorsqu'on l'interroge sur le péché de sodomie, il a dit qu'il n'a jamais été une partie de celui-ci ni
exécuter ou supporter, et qu'il n'a jamais entendu que les chevaliers Templiers engagés dans ce
péché, en dehors de ces trois chevaliers qui avaient été punis par l'incarcération perpétuelle dans
Castle Pilgrim. Lorsqu'on leur a demandé si les frères de ladite ordonnance ont été reçus dans
l'ordre de la même manière qu'il a été reçu en elle, il a répondu qu'il ne savait pas que, parce qu'il
n'a jamais initié quiconque lui-même et ne vit personne d'être accepté dans l'Ordre autres de
deux ou trois frères. En ce qui concerne les il ne savait pas si ils ont dénoncé Christ ou non.
Quand il a été interrogé sur les noms de ces frères, il a dit que l'on avait le nom de Pierre, mais
qu'il ne se souvenait pas de son nom de famille. Lorsqu'on lui a demandé quel âge il avait quand
il a été fait frère de ladite ordonnance, il a répondu qu'il avait dix-sept ans ou à peu près. Quand
il a été interrogé sur le cracher sur la croix et à la tête du adoré, il a dit qu'il ne savait rien,
ajoutant qu'il n'avait jamais entendu aucune mention de cette tête jusqu'à ce qu'il entende le
seigneur pape Clément parler de lui cette année. Quand il a été interrogé sur la pratique de
l'embrasser, il a répondu que le frère Roncelin susmentionné l'embrassa sur la bouche quand il
l'a reçu comme un frère, il a dit qu'il ne savait rien au sujet d'autres baisers. Lorsqu'on lui a
demandé s'il voulait conserver ce qu'il avait dit lors de la confession, si cela a été fait en fonction
de la vérité, et s'il avait ajouté quelque chose mensongère ou retenu tout ce qui est véridique, il a
répondu qu'il voulait conserver ce qu'il avait précédemment déclaré dans ses aveux, qu'il était
sincère et qu'il n'avait ni tout ce qui avait quelque chose de mensonger ni omission était
véridique ajouté. Lorsqu'on lui a demandé s'il avait avoué en raison d'une demande, une
récompense, de reconnaissance, de faveur, la peur, la haine ou la persuasion par quelqu'un
d'autre, ou l'usage de la force ou de la crainte de la torture imminente, il a répondu qu'il n'en
avait pas.

Ensuite, ce frère très Raymbaud debout sur ses genoux, les mains jointes demandé notre pardon
et la miséricorde en ce qui concerne les actes précités. Et comme il a plaidé pour, frère
Raymbaud dénoncé en notre présence l'hérésie ci-dessus, ainsi que toute autre hérésie. Pour la
deuxième fois, il a prêté serment avec la main sur le saint Evangile de notre Seigneur qu'il va
obéir aux enseignements de l'Eglise, qu'il va maintenir, défendre et respecter la foi catholique
que l'Église romaine maintient, défend et proclame, ainsi que enseigne et exige des autres pour
observer, et qu'il va vivre et mourir comme un chrétien fidèle. Après ce serment, par l'autorité du
seigneur pape accordée spécifiquement à nous dans ce but, nous avons étendu à ce frère
demandant humblement Raymbaud, sous une forme acceptée par l'Eglise la miséricorde de
l'absolution du verdict d'excommunication qui avait été engagée par le susmentionné acte, le
rétablissement de l'unité avec l'Eglise et le rétablissement de la communion des fidèles et les
sacrements de l'Église.

En outre, le même jour, le frère chevalier Geoffroy de Charnay, précepteur de commanderies de


l'Ordre des Templiers en Normandie, comparaître personnellement en la manière et la forme
décrite précédemment, en notre présence, et en présence de notaires, ainsi que les témoins,
modestement jurait avec sa main sur l'Évangile du Seigneur et a été interrogé sur la manière de
son accueil dans ladite ordonnance. Il a témoigné qu'il a bien été quarantaine d'années environ
depuis qu'il a été accepté dans l'Ordre des Templiers par le frère Amaury de la Roche, le
précepteur de France en Étampes du diocèse de Sens, dans la chapelle de la commanderie des
Templiers local. Présent à la cérémonie frère Jean le Franceys, précepteur de Pédenac, neuf, dix
ou deux frères de ladite ordonnance qu'il croyait tous être morts maintenant. Et puis, une fois
qu'il a été accepté dans l'ordre et le manteau de l'ordre avait été placé sur ses épaules, le frère qui
a effectué la cérémonie le prit à part au sein de la même chapelle et lui montra un crucifix à
l'effigie du Christ, et dit lui qu'il ne doit pas croire au Crucifié, mais devrait en fait le dénoncer.
Puis le frère nouvellement admis à la demande de l'audit destinataire l'a dénoncé verbalement,
mais pas dans son cœur. En outre, il a déclaré que, au moment de son intronisation, le novice a
embrassé le destinataire sur la bouche et dans sa poitrine à travers le vêtement comme un signe
de révérence.

Lorsqu'on lui a demandé s'il frères de l'Ordre des Templiers, tout en étant initiés à l'ordre ont été
acceptés de la même manière qu'il était, il a dit qu'il ne savait pas. Il a également dit que lui-
même a reçu un frère dans ladite ordonnance par la même cérémonie par laquelle il lui a été
accepté. Ensuite, il a accepté beaucoup d'autres sans la dénonciation décrite précédemment et de
bonne manière. Il a également dit qu'il avait avoué au sujet de la dénonciation de la croix qu'il
avait fait lors de la cérémonie d'induction et d'être forcés de le faire par le frère d'effectuer la
cérémonie, le patriarche de Jérusalem de l'époque, et fut absous par lui.

Quand diligemment interrogé au sujet de la cracher sur la croix, la pratique de baisers, le vice de
la sodomie et la tête de adorait, il a répondu qu'il n'en savait rien. En outre interrogé, il a dit qu'il
croyait que d'autres frères avaient été admis dans l'Ordre de la même manière qu'il l'était. Il a dit
cependant qu'il ne savait pas avec certitude depuis quand ces choses ont eu lieu le nouvellement
reçus ont été emmenés à l'écart afin que d'autres frères qui étaient présents dans le bâtiment
seraient ni voir ni entendre ce qui se passait avec eux. Interrogé sur l'âge auquel il se trouvait
lorsqu’accepté dans ladite ordonnance, il a répondu qu'il avait seize ans, dix-sept ans ou à peu
près.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait dit ces choses à cause de la demande, une récompense, de
reconnaissance, de faveur, la peur, la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage de
la force ou de la crainte de la torture imminente, il a répondu qu'il n'en avait pas. Lorsqu'on lui a
demandé s'il voulait conserver ce qu'il avait dit lors de la confession, si cela a été fait en fonction
de la vérité, et s'il avait ajouté quelque chose mensongère ou retenu tout ce qui est véridique, il a
répondu qu'il voulait conserver ce qu'il avait précédemment déclaré dans ses aveux au cours de
laquelle il avait seulement dit ce qui était vrai, que ce qu'il disait était selon la vérité et qu'il n'a ni
quoi que ce soit qui ait menti, ni tout ce qui était véridique omis ajouté.

Après cela, nous avons conclu pour prolonger la miséricorde de l'absolution de ces actes à son
frère Geoffroy, qui, dans la forme et de la manière décrite ci-dessus avait dénoncé en notre
présence le décrit et toute autre hérésie, et jura en personne le saint Evangile du Seigneur, et
humblement demandé la miséricorde de l'absolution, lui restauration de l'unité avec l'Eglise et le
réintégrer à la communion des fidèles et les sacrements de l'Église.

Le même jour, en notre présence et la présence de notaires, ainsi que les témoins énumérés ci-
dessous, frère Geoffroy de Gonneville a comparu en personne et a été diligemment interrogé sur
le moment et les circonstances de sa réception et sur d'autres questions décrites ci-dessus. Il a
répondu qu'il a été 28 années ou à peu près depuis qu'il a été reçu comme un frère de l'Ordre des
Templiers par le frère-chevalier Robert de Torville, précepteur des commanderies de l'ordre des
Templiers en Angleterre, dans la ville de Londres, à la chapelle de la commanderie local. Et ce
récepteur, après avoir donné le manteau de l'ordre des Templiers sur le ce membre nouvellement
reçu, lui montra la croix décrite dans un livre et dit qu'il devrait dénoncer celui dont l'image a été
représenté sur la croix. Lorsque la nouvelle a reçu ne voulait pas le faire, le récepteur lui a dit
plusieurs fois qu'il devait faire. Et depuis il a complètement refusé de le faire, le récepteur, voyant
sa résistance, lui dit: «Voulez-vous me jurer que si demandé par l'un des frères que vous diriez
que vous aviez fait cette dénonciation, à condition que je vous permets pas le faire? "Et le
nouvellement reçu répondu« oui », et a promis que si il a été interrogé par l'un des frère de ladite
ordonnance, il disait qu'il avait effectué l'audit délation. Et, comme il le dit, il n'a fait aucune
dénonciation autrement. Il a également déclaré que ledit récepteur lui a dit qu'elle devrait
cracher sur la croix décrite. Lorsque la nouvelle a reçu n'a pas souhaité le faire, le récepteur placé
sa main sur la représentation de la croix et dit: «Au moins, cracher sur ma main!" Et puisque le
reçu craignaient que le récepteur enlèverait sa main et quelques grain de cette crache se mettrait
à la croix, il ne voulait pas cracher sur la main avec la croix étant proche.

Quand diligemment interrogé au sujet du péché de sodomie, la tête de adorait, sur la pratique de
baisers et d'autres choses pour lesquelles les frères de ladite ordonnance ont reçu une mauvaise
réputation, il a dit qu'il ne savait rien. Lorsqu'on lui a demandé si d'autres frères de l'Ordre ont
été acceptés dans l'Ordre de la même manière que lui, il a dit qu'il croyait que la même chose a
été faite pour d'autres comme cela a été fait pour lui au moment de son initiation décrit.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait dit ces choses à cause de la demande, une récompense, de
reconnaissance, de faveur, la peur, la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage de
la force ou de la crainte de la torture imminente, il a répondu qu'il n'en avait pas. Après cela,
nous avons conclu pour prolonger la miséricorde de l'absolution de ces actes à son frère Geoffroy
de Goneville, qui, dans la forme et de la manière décrite ci-dessus avait dénoncé en notre
présence le décrit et toute autre hérésie, et jura en personne le saint Evangile du Seigneur, et
humblement demandé la miséricorde de l'absolution, le rétablissement de l'unité avec l'Eglise et
le rétablissement de la communion des fidèles et les sacrements de l'Église. Ensuite, sur le dix-
neuvième jour du mois, en notre présence, et en présence des notaires et les mêmes témoins,
frère Hugo de Perraud, précepteur de commanderies templières en France, apparaît en personne
et a pris un serment sur le saint Evangile du Seigneur, en plaçant la main sur elle de la manière
décrite ci-dessus. Ce frère Hugo, après avoir prêté serment comme indiqué, et étant diligemment
interrogés ont déclaré au sujet de la manière de son initiation qu'il a été reçu à Londres à
commandary des Templiers local, dans son église. Il avait quarante ans il ya six ans passé cette
fête de Sainte Madeleine. Il a été intronisé comme un frère de l'Ordre par le frère Hubet de
Perraud, son propre père, un Visiteur des commanderies templières en France et en Poitou, qui a
placé sur ses épaules le manteau de ladite ordonnance. Ceci étant fait, un frère de ladite
ordonnance, sous le nom de John, qui plus tard est devenu précepteur de La Muce, l'a conduit à
une certaine partie de cette chapelle, lui montra une croix à l'effigie du Christ, et lui ordonna
pour dénoncer le One dont l'image y était représenté. Il a refusé, autant qu'il le pouvait, selon lui.
Finalement, cependant, vaincu par la peur et les menaces de son frère John, il a dénoncé l'Un
dont l'image y était représentée qu'une seule fois. Et bien que Frère John plusieurs fois exigé qu'il
cracher sur la croix, il a refusé de le faire.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait d'embrasser le récepteur, il a dit qu'il a fait, seulement sur la
bouche. Lorsqu'on l'interroge sur le péché de sodomie, il a répondu qu'il n'a jamais été prononcé
contre lui et qu'il n'a jamais commis. Lorsqu'on lui a demandé s'il acceptait les autres dans
l'ordre, il a répondu qu'il a fait à plusieurs reprises, et qu'il a accepté plus de gens que n'importe
quel autre membre vivant de l'Ordre.

Interrogé sur la cérémonie par laquelle il a accepté eux, il dit que, après qu'ils ont été reçus et
donnés les manteaux de l'Ordre, il a ordonné à dénoncer le crucifix et l'embrasser dans le bas du
dos, dans le nombril, puis sur la bouche. Il a également déclaré qu'il leur impose de s'abstenir de
partenariat avec les femmes, et, si elles étaient incapables de maîtriser leurs désirs, de se joindre
aux frères de l'Ordre.

Il a également déclaré sous serment que la dénonciation précitée, lequel il a réalisé lors de
l'initiation, ainsi que d'autres choses décrites qu'il exigeait de celles reçues par lui, l'a fait en
paroles seulement, et non dans l'esprit. Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il était peiné et ne
fonctionne pas dans l'esprit des choses qu'il faisait, il a répondu que telles étaient les lois ou
plutôt les traditions de l'Ordre et qu'il espérait toujours que cette erreur serait retiré de ladite
ordonnance.

Lorsqu'on lui a demandé si l'un des membres nouvellement reçus par lui refusé d'effectuer les
crachats décrit et d'autres choses malhonnêtes énumérés ci-dessus, il a répondu que seulement
quelques-uns, et finalement tout a fait comme ordonné. Il a également déclaré que, bien que lui-
même chargé frères de l'ordre qu'il initia à se joindre aux autres frères, pourtant il n'a jamais fait
ça, ni entendu dire que quelqu'un d'autre commettre ce péché, sauf pour les deux ou trois frères
en Outremer qui ont été incarcérés pour cette dans le château de Pilgrim.

Lorsqu'on lui a demandé s'il savait si tous les frères de ladite ordonnance ont été engagées de la
même manière comme il a initié d'autres, il a dit qu'il ne savait pas avec certitude sur les autres,
seulement sur lui-même et ceux qu'il a initié, car frères sont lancés dans une telle secret que rien
ne peut être connu autrement que par ceux qui sont présents. Lorsqu'on lui a demandé s'il
croyait qu'ils étaient tous initiés de cette manière, il a dit qu'il croyait que le même rituel est
utilisé tout en initiant les autres car il a été utilisé dans son cas et lui-même administré quand il a
reçu d'autres.

Lorsqu'on l'interroge sur la tête d'une idole qui aurait été adorée par les Templiers, il a dit qu'il
lui a été présentée à Montpellier par le frère Peter Alemandin, précepteur de ce lieu, et que cette
tête est restée en possession de son frère Peter.

Lorsqu'on lui a demandé quel âge il avait quand accepté dans ladite ordonnance, il a répondu
qu'il avait entendu sa mère dire qu'il était dix-huit ans. Il a également déclaré que précédemment
il avait avoué ces choses en présence de frère Guillaume de Paris, inquisiteur des actions
hérétiques, ou son adjoint. Cette confession a été écrit de la main de la soussignée Amise
d'Orléans et d'autres notaires. Il souhaite maintenir cette confession, tout comme il est, ainsi que
de maintenir dans le présent confession que ce qui est en bon accord avec le précédent. Et s'il y a
quelque chose supplémentaire dans cette confession devant l'Inquisiteur ou son adjoint, comme
cela a été dit plus haut, il ratifie, approuve et confirme.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait avoué ces choses à cause de la demande, une récompense, de
reconnaissance, de faveur, la peur, la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage de
la force ou de la crainte de la torture imminente, il a répondu qu'il n'en avait pas. Lorsqu'on lui a
demandé si lui, après son arrestation, a été soumis à un interrogatoire et la torture, il a répondu
qu'il n'en avait pas.

Après cela, nous avons conclu pour prolonger la miséricorde de l'absolution de ces actes à son
frère Hugo, qui, dans la forme et de la manière décrite ci-dessus avait dénoncé en notre présence
le décrit et toute autre hérésie, et jura en personne le saint Evangile du Seigneur, et humblement
demandé la miséricorde de l'absolution, lui restauration de l'unité avec l'Eglise et le réintégrer à
la communion des fidèles et les sacrements de l'Église.

Ensuite, le vingtième jour du mois, en notre présence, et en présence des notaires et les mêmes
témoins, beau-frère chevalier Jacques de Molay, grand maître de l'Ordre des Templiers est
apparu personnellement et ayant prêté serment dans la forme et la manière indiquée ci-dessus ,
et ayant été diligemment interrogé, a déclaré qu'il a été 42 années ou environ depuis qu'il a été
reçu comme un frère de ladite ordonnance par le frère chevalier-Hubert de Perraud, au Visiteur
du temps de la France et du Poitou, dans Beune, diocèse de Autun, dans la chapelle de la
commanderie des Templiers locale de ce lieu.

En ce qui concerne le chemin de son initiation dans l'Ordre, il a dit que lui avoir donné le
manteau du récepteur lui montra et lui a dit qu'il devrait dénoncer le Dieu dont l'image a été
représenté sur la croix, et qu'il faut cracher sur la croix. Ce qu'il a fait, bien qu'il n'ait pas cracher
sur la croix, par près de lui, selon ses mots. Il a également déclaré que cette dénonciation
effectuée dans les mots, pas dans l'esprit. En ce qui concerne le péché de sodomie, le chef de
l'adoration et la pratique de baisers illicites, il a soigneusement remis en question, a déclaré qu'il
ne savait rien de cela.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait avoué ces choses à cause de la demande, une récompense, de
reconnaissance, de faveur, la peur, la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage de
la force ou de la crainte de la torture imminente, il a répondu qu'il n'en avait pas. Lorsqu'on lui a
demandé si lui, après son arrestation, a été soumis à un interrogatoire et la torture, il a répondu
qu'il n'en avait pas.

Après cela, nous avons conclu pour prolonger la miséricorde de l'absolution de ces actes à son
frère Jacques de Molay, le Grand Maître de ladite ordonnance, qui, dans la forme et de la
manière décrite ci-dessus avait dénoncé en notre présence le décrit et toute autre hérésie, et jura
en personne sur l'Evangile de saint du Seigneur, et demanda humblement la miséricorde de
l'absolution, le rétablissement de l'unité avec l'Eglise et le réintégrer à la communion des fidèles
et les sacrements de l'Église.

Sur le même vingtième jour du mois, en notre présence, et en présence des notaires et les mêmes
témoins, le frère Geoffroy de Gonneville librement et volontairement ratifié, approuvé et
confirmé ses aveux signés qui lui a été lue dans sa langue maternelle, et a donné l'assurance qu'il
avait l'intention de rester là et de maintenir à la fois cette confession et l'aveu qu'il a fait à une
occasion différente devant l'inquisiteur ou inquisiteurs concernant les transgressions hérétiques
précités, dans la mesure où il était en concordance avec la confession faite devant nous, les
notaires et les témoins mentionnés ci-dessus, et que s'il ya quelque chose supplémentaire
contenue dans la confession faite devant l'inquisiteur et inquisiteurs, comme il a été dit plus tôt,
il ratifie, approuve et confirme cela.

Sur le même vingtième jour du mois, en notre présence, et en présence des notaires et les mêmes
témoins, beau-frère de précepteur Hugo de Perraud d'une manière similaire librement et
volontairement ratifié, approuvé et confirmé ses aveux signés qui lui a été lue dans sa langue
maternelle.

Nous avons commandé Robert de Condet, prêtre du diocèse de Soissons, un notaire par la
puissance apostolique, qui était parmi nous avec les notaires et les témoins énumérés ci-dessous,
d'enregistrer et de rendre public comme preuve de ces confessions, ainsi que chaque chose
décrite ci-dessus qui c'est déroulé en face de nous, les notaires et les témoins, et aussi tout fait
par nous, exactement comme il est indiqué ci-dessus, et de le valider en attachant notre sceau.

Cela a été fait sur l'année, indiction, mois, jour, pontificat et le lieu indiqué ci-dessus, en notre
présence et la présence d'Umberto Vercellani, Nicolo Nicolai de Benvenuto et le susmentionné
Robert de Condet, et également maître Amise d'Orléans le ratif , notaires par la puissance
apostolique, ainsi que pieux et vertueux frère Raymond, abbé du monastère bénédictin de Saint-
Theofred, Annecy diocèse, maître Berard de Boiano, archidiacre de Troia, Raoul de Boset,
confesseur et chanoine de Paris, et Pierre de Soire, superviseur de Saint-Gaugery en Cambrésis,
qui ont été recueillies spécifiquement en tant que témoins.
Et moi, Robert de Condet, prêtre du diocèse de Soissons, notaire par la puissance apostolique,
observés avec d'autres notaires et des témoins chaque chose décrite ci-dessus qui a eu lieu en
présence du révérend père susmentionnés seigneurs cardinaux prêtres, moi-même et d'autres
notaires et témoins, ainsi que ce qui a été fait par leurs seigneuries. Sur les ordres de leurs
seigneuries Les prêtres cardinaux, j'ai fait ce disque, et mis dans le formulaire officiel, et scellé
avec mon sceau, après avoir été invité à le faire.

Et aussi je, Umberto Vercellani, clerc de Béziers, notaire par la puissance apostolique, observés
avec d'autres notaires et des témoins chaque chose décrite ci-dessus qui ont eu lieu en présence
des seigneurs ci-dessus prêtres cardinaux, ainsi que ce qui a été fait par leurs seigneuries
cardinaux presbytres comme il est indiqué ci-dessus en détail plus complet. Sur les ordres de ces
prêtres cardinaux, pour plus d'assurance, j'ai écrit sous ce dossier et scella mon sceau.

Et aussi je, Nicolo Nicolai di Benevento, notaire par décret apostolique, observés avec d'autres
notaires et des témoins précités chaque chose décrite ci-dessus qui a eu lieu en présence des
seigneurs ci-dessus prêtres cardinaux, ainsi que ce qui a été fait par leurs seigneuries tout comme
il est indiqué ci-dessus en détail plus complet. Sur les ordres de ces prêtres cardinaux, pour plus
d'assurance, j'ai écrit sous ce dossier et scella mon sceau.

Et aussi je, Arnulphe d'Orléans appelle le ratif, notaire par la puissance de la Sainte Eglise
Romaine, observés avec d'autres notaires précités et des témoins des aveux, des dépositions et
autres chaque chose décrite ci-dessus qui ont eu lieu en présence des révérends pères
susmentionné seigneurs cardinaux prêtres, ainsi que ce qui a été fait par leurs seigneuries tout
comme il est indiqué ci-dessus en détail plus complet. Sur les ordres de ces prêtres cardinaux,
comme un témoignage de la vérité, je l'ai écrit sous ce dossier et scella mon sceau, après avoir été
invité à le faire.
Balian du Plessis Sujet: Re: Le parchemin de Chinon : traduction intégrale Dim 10 Sep 2017 - 22:15

C'estj'aime
top! je n'aime pas
Merci!
j'aime je n'aime pas

Dyonis Kephas Sujet: Re: Le parchemin de Chinon : traduction intégrale Dim 10 Sep 2017 - 23:29

Oui, super bien !

Mais put..... qu' c'est lourd ! ! !

j'aime je n'aime pas

Invité Sujet: Re: Le parchemin de Chinon : traduction intégrale Mar 12 Sep 2017 - 0:37
L'absolution des cinq dignitaires ne serait pas si secrète que ça: d'après Alain Demurger dans "les
templiers" chap VI traitant de la chute du Temple il est dit, après les interrogatoires menés entre
le 17 et 20 aout par les 3 cardinaux cités:

"Après cela, ledit frère Jacques, grand maitre dudit ordre, ayant abjuré dans nos mains de la
manière et par la forme devant dites cette hérésie et toutes les autres et ayant prêté serment
corporellement sur les saints Evangiles de Dieu et demandé humblement le bénéfice de
l'absolution, Nous lui avons accordé le bénéfice d'une telle absolution selon la forme accoutumée
dans l'Eglise, et l'avons réintégré dans l'unité de l'Eglise et rétabli dans la communion des fidèles
et dans l'administration des sacrements". ( source de l'auteur: B Frale PV )

A Demurger précise également que cette décision est communiquée au roi de France dans une
lettre remise à Nogaret et Plaisians, lettre copiée dans les registres de la chancellerie royale, elle
figure également dans la bulle "Faciens misericordiam" curieusement datée du 13.Cette erreur de
date est toujours d'après l'auteur la conséquence de la multitude des copies réalisées. ( source
info sur la lettre adressée au roi: Baluze T3 p 98-100 ).

A Demurger conclut en disant que les 5 dignitaires ( ainsi que les 72 autres templiers absous ) ne
peuvent plus être jugés que par le pape, nul doute qu'il s'agit également de la volonté de celui-ci
Michel de Kerlaz Sujet: Re: Le parchemin de Chinon : traduction intégrale Mar 12 Sep 2017 - 22:14
de reprendre la main.

Superbe travail, bravo les frérots.

j'aime je n'aime pas

Contenu sponsorisé Sujet: Re: Le parchemin de Chinon : traduction intégrale

Le parchemin de Chinon : traduction intégrale


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