Page Evaluation pour la préparation à l’examen national Pr : Mr SALIM

1/7 juin 2021

Niveau : 2BIOF Matière : PHYSIQUE - CHIMIE Durée :3h
Option : SCIENCE PHYSIQUE
La calculatrice non programmable est autorisée.
On donne les expressions littérales avant de donner
les applications numériques.
Les applications numériques sans unités ne sont pas acceptables.
Le sujet comporte quatre exercices.

1er exercice (7 pts) :

1ère partie : Suivi d’une transformation chimique par mesure de conductivité
2ème partie : détermination de l’acidité du lait
2éme exercice (3 pts) :
Propagation d’une onde le long d’une corde (2,5 points)
3éme exercice (2,5 pts) :

La propulsion nucléaire navale

4éme exercice (4,5 pts) :

- Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension croissant

- Décharge d’un condensateur dans un dipôle RL.
- Emission et réception d’un signal modulé.

5éme exercice (3 pts ) :

-Etude du mouvement du centre d’inertie d’un système mécanique.

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1erexercice : Chimie (7 points)
L’exercice comporte deux parties indépendantes.
Première partie : Suivi d’une transformation chimique par mesure de conductivité
Le but de cet exercice est le suivi de l’action de l’acide chlorhydrique sur le zinc par
mesure de conductivité. La réaction chimique totale étudiée peut être modélisée par
l’équation :
𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐𝑯𝟑 𝑶+ 𝟐+
(𝒂𝒒) → 𝒁𝒏(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈) + 𝟐𝑯𝟐 𝑶(𝒍)
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit dans un bécher une masse m=0,6g
de zinc et on ajoute à l’instant t0=0 un volume de solution d’acide chlorhydrique (𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
+ −
+ 𝐶𝑙(𝑎𝑞) )
-1
dont la concentration en ions oxonium C0= 0,4 mol.L et de volume V=75 mL.
Données : - masse molaire du Zinc : M(Zn) = 65,4 g/mol
- Conductivités molaires ioniques : 𝝀𝟏 = 𝝀𝒁𝒏𝟐+ ; 𝝀𝟐 = 𝝀𝑯𝟑𝑶+ ; 𝝀𝟑 = 𝝀𝑪𝒍−
0.5 1-Dresser le tableau d’avancement de la réaction. En déduire la valeur xmax de
l’avancement maximum.
0.5 2- Exprimer la conductivité du mélange réactionnel au cours du temps en fonction de :
C0 , V , 𝝀𝟏 , 𝝀𝟐 , 𝝀𝟑 et x l’avancement de la réaction.
3- On suit l’évolution de la réaction en mesurant la conductivité σ du mélange réactionnel
à des instants différents. Le graphe ci-dessous représente σ(t) ainsi que la tangente (T)
à la courbe à l’origine des temps.
A chaque instant t, l’expression numérique reliant
l’avancement x(t) à la conductivité σ(t) est :
σ(t) = -792,5 . x(t) + 17
3.1- Calculer σ1/2, la conductivité du mélange
0.75
réactionnel au temps de demi-réaction t1/2.
En déduire graphiquement la valeur t1/2
0.5 3.2- Déterminer, la vitesse volumique v0
de la réaction à la date t=0 .
3.3- Comment évolue la vitesse volumique
0.25 de la réaction si on procède à une augmentation de température du mélange réactionnel.

Deuxième partie : détermination de l’acidité du lait.

Sous l’action des ferments lactiques, le lactose (sucre) contenu dans le lait se transforme
en acide lactique (C3H6O3).Le lait se sépare en caillé et sérum et l’acide lactique se trouve
dans le sérum.
La détermination de l’acidité du lait peut nous renseigner sur sa fraicheur et permet
d’apprécier son état de conservation. A 20°C, si la teneur en acide lactique dépasse 5g.L-1,
le lait caille .
Pour simplifier, l’acide lactique est noté AH.
Pour connaitre la quantité d’acide lactique dans un échantillon du lait, on dose cet acide
présent dans un volume VA=20mL de lait naturel à l’aide d’une solution d’hydroxyde de
+ −
potassium (𝐾𝑎𝑞 + 𝐻𝑂𝑎𝑞 )de concentration CB=5.10-2mol.L-1.On considère que seul l’acide
+ −
lactique réagit avec la solution de (𝐾𝑎𝑞 + 𝐻𝑂𝑎𝑞 )
La courbe de dosage a l’allure ci-dessous :
1- Écrire l’équation de la réaction qui se produit au cours de ce titrage.
0.5
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0.5 2- Déterminer les coordonnées VBE et pHE du point d’équivalence E.
1 3- Calculer la concentration CA de l’acide lactique dans l’échantillon du lait. En déduire
la masse de l’acide lactique présente dans un litre de lait . Ce lait est-il frais.
0.5 4- Donner l’expression de 𝐾𝐴 de couple 𝐴𝐻/𝐴− puis celle de pH en fonction de 𝑝𝐾𝐴 .
[𝐴− ]
1 5- Au point de demi-équivalence pH vaut pH1/2=3,8 ; Calculer 𝑥𝑓 puis le rapport [𝐴𝐻] .En
déduire que 𝑝𝐾𝐴 = 3,8
6- On étudie la solution de l’acide lactique
avant le dosage (VB=0) :
0.5 6.1- Écrire l'équation de la réaction de l'acide
lactique avec l'eau .
0.5 6.2- En s’aidant de tableau d’avancement,
calculer le taux d'avancement final  de
cette réaction . Que peut-on conclure ?
On donne :
M(C3H6O3)=90 g.mol-1 ; k 𝑒 = 10−14

2èmeexercice : (3 points)
A un instant t= 0, on crée à l’extrémité S
d’une corde (SA) de longueur L (figure1)
une déformation périodique sinusoïdale
qui se propage le long de cette corde.
On reproduit sur la figure 2 les élongations,
en fonction du temps, de deux points M1 et M2
de la cordes distants de d. On donne d = 1,5 m.
0.5 1- Le retard temporel τ de vibration
du point M2 par rapport au point M1 est :
■ τ= 0,1s ■ τ= 0,15 s
■ τ= 0, 2 s ■ τ= 0, 25 s
0.25 2- La célérité de l’onde le long de la corde est:
■ v= 5 m.s-1 ■ v= 10 m.s-1
■ v= 20 m.s-1 ■ v= 25 m.s-1
0.5 3- La longueur d’onde λ de l’onde étudiée est :
■ λ=1 m ■ λ=1,5 m
■ λ=2 m ■ λ=2,5 m
0.5 4- L’élongation du point M1 à l’instant de date t (en s) est tel que :
■ ys(t) =yM1 (t - 0,1) ■ ys(t) =yM1 (t + 0,1)
■ ys(t) =yM1 (t - 0,25) ■ ys(t) =yM1 (t + 0,25)
0.5 5- La distance séparant le point M2 de la source S est :
■SM2 =1 m ■ SM2 =1,5 m ■SM2 =2 m ■SM2 =2,5 m
6- A quelle date t la source S atteint elle son élongation maximale pour la première fois ?
0.75
3èmeexercice : (2.5 points)
La propulsion nucléaire navale ou propulsion nucléaire maritime est un type de propulsion
des navires, sous-marins et navires de surface, lesquels sont dans ce cas équipés d'un ou
plusieurs réacteurs nucléaires produisant de la chaleur transformée en vapeur pour activer
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une turbine ou un ensemble électrique.
Un sous-marin utilise comme combustible l’uranium naturel qui contient un mélange
enrichi en isotope 235
92𝑈 (isotope fissile) et de l’Uranium 238 (isotope radioactif).
Données : Constante d’Avogadro : NA = 6,02.1023mol–1 ;
Masse molaire de 235 92U : M(U) = 235 g/mol. ; 1an = 3,15.107 s
Les noyaux d’uranium 235 92𝑈 peuvent subir différentes fissions en captant un neutron thermique.
0.5 1- On modélise une de ces transformations par l’équation nucléaire suivante :
235 1 139 95 1
92𝑈 + 0𝑛−→ 54𝑋𝑒 + 𝑥𝑆𝑟 + 𝑦 0𝑛
Déterminer les valeurs de x et y en précisant la loi appliquée.
0.75 2- La figure1 représente la courbe d’Aston.
déterminer les énergies de liaison par
nucléon suivantes :
95 139 235
𝛏( 38𝑆𝑟) , 𝛏( 54𝑋𝑒) , 𝛏( 92𝑈) .
puis en déduire les valeurs des énergies
de liaisons 𝑬𝒍 correspondantes.
0.25 3- Comparer la stabilité des trois noyaux
précèdent en justifiant la réponse.
4- Exprimer l’énergie libérée par la fission
0.5
d’un noyau d’uranium en fonction des
énergies de liaisons 𝑬𝒍 correspondantes
aux noyaux 38 95
𝑆𝑟 , 139
54𝑋𝑒 et 92𝑈
235

puis calculer sa valeur en MeV.

5- Un gramme d'uranium 235 présente une activité de a = 79,96.103 Bq.
0.5
Montrer que la demi-vie de l’uranium 235 est presque égale à 705 millions d’années.
4èmeexercice : (4.5 points)
Le condensateur, la bobine et le conducteur ohmique sont des dipôles utilisés dans
les circuits de divers appareils électriques tels les amplificateurs, les postes radio…
L’objectif de cet exercice est d’étudier :
- La réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension.
- La décharge d’un condensateur dans un dipôle RL.
- L’émission et la réception d’un signal modulé.

On réalise le montage de la figure (1) constitué de:

- Un générateur de tension continue de force
électromotrice E= 6V
- deux conducteurs ohmiques de résistances
R et R0= 70Ω.
- Un condensateur de capacité C initialement déchargé.
- Un interrupteur K à double position.
- Une bobine d’inductance L=1H et de résistance r.
1- Charge du condensateur :
On bascule l’interrupteur K vers la position (1) à un instant choisi comme origine des temps.
0.25 1.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t).
𝒕

0.5 1.2- Sachant que la solution de l’équation différentielle s’écrit : 𝒖𝑪 (𝒕) = 𝑨(𝟏 − 𝒆−𝝉 )
déterminer les expressions des constantes A et τ en fonction des paramètres du circuit
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1.3- A l’aide d’un système d’acquisition informatisé, on visualise l’intensité du courant électrique
i(t) en fonction du temps (figure 2).
0.5 a) Déterminer la valeur de R.
0.25 b) Déduire la capacité du condensateur.
(T) est la tangente au graphe à l’origine des temps.

2- Décharge du condensateur dans le dipôle R0 L :

Lorsque le régime permanent est atteint, on bascule
l’interrupteur K vers la position (2) à un instant pris
comme nouvelle origine des temps. La figure (3)
représente la variation de la charge q(t)
du condensateur en fonction du temps.
0.25 2.1-Retrouver la valeur de la capacité du condensateur
en considérant que la pseudo période T est égale
à la période propre T0 du dipôle LC .
0.5 2.2- Calculer la variation d’énergie emmagasinée
dans le circuit entre les instants t0= 0 et t1=30 ms .
3- Entretien des oscillations du circuit R0LC :
On monte en série le dipôle R0LC avec un générateur G qui produit une tension proportionnelle
à l’intensité du courant tel que 𝒖𝑮(𝒕) = 𝑲. 𝒊(𝒕). avec K constante de proportionnalité positive.
0.5 3.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
0.25 3.2- Les oscillations électriques deviennent sinusoïdales si K = 75 Ω , déterminer la valeur de r.
4- Emission et réception d’un signal modulé :
Pour transmettre un signal sinusoïdal s(t) on utilise un multiplieur (figure 4).
On applique à l’entrée E1 un signal de tension
𝒖(𝒕)=𝒔(𝒕)+𝑼𝟎. U0 étant la tension de décalage
et on applique à l’entrée E2 une tension p(t) d’une
onde porteuse.On obtient à la sortie S du multiplieur
la tension modulée en amplitude 𝒖𝑺(𝒕) suivante :
𝒖𝑺(𝒕)= 0,1[𝟎,𝟓 𝒄𝒐𝒔(103𝝅.𝒕)+ 𝟎,𝟕]𝒄𝒐𝒔(𝟐.104𝝅.𝒕)
0.25 4.1-Déterminer les fréquences Fp de la tension
porteuse et fs du signal modulant.
0.25 4.2- Déterminer la valeur m du taux de modulation.
Conclure.
4.3- La démodulation d’amplitude est réalisée à l’aide du montage de la figure (5).
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0.5 a) Quel est le rôle de chacune des parties 1 et 3 ?
0.5 b) Le conducteur ohmique de la partie 2, a pour résistance R1 =10 k Ω .
Déterminer alors, dans la liste ci-dessous, la valeur de la capacité C1 permettant d'obtenir
une bonne démodulation.
Liste des valeurs des capacités disponibles : 220 pF , 2,2 nF , 2,2 μF , 20 nF.

5èmeexercice : (3 points)

Etude du mouvement du centre d’inertie d’un système mécanique

Le saut en longueur à moto est une épreuve sportive de performance où il y a un véritable défi
de sauter le plus loin à partir d’un espace défini.
Cet exercice se propose d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’un système (S) formé
d’un motard et d’une moto se déplaçant sur une piste de compétition.
Cette piste est formée :
- d’une partie rectiligne A'B' inclinée d’un angle β par rapport à l’horizontale ;
- d’un tremplin B'C' circulaire ;
- d'une zone d’atterrissage (π) plane et horizontale. (figure 1).
Dans tout l’exercice, les frottements sont négligés et l’étude du mouvement du centre d’inertie
G est réalisée dans le référentiel terrestre considéré comme galiléen.

Données :
L’angle 10; Intensité de la pesanteur :g =10 m.s; Masse du système (S) : m =190 kg.

I- Etude du mouvement sur la partie A'B'

A un instant choisi comme origine des dates (t = 0), le système (S) s’élance sans vitesse initiale,
d’une position où le centre d’inertie G est confondu avec le point A.
Le système est soumis, au cours de son mouvement sur la partie A'B', à la réaction du plan incliné,
à son poids et à une force motrice 𝐹⃗ constante, dont la ligne
d’action est parallèle à la trajectoire de G et le sens est
celui du mouvement. Pour étudier le mouvement de G
au cours de cette phase, on choisit un repère d’espace
(A, 𝑖⃗ ) parallèle à A'B' (figure 1) et on repère la position
de G par son abscisse x.
1- En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
0.5
l’expression de l’accélération aG du mouvement de G est:
𝐹
a𝐺 = + 𝑔. 𝑠𝑖𝑛𝛽
𝑚
2- La courbe de la figure 2 représente les variations
0.5 de la vitesse instantanée vG du centre d’inertie G
en fonction du temps.
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En exploitant cette courbe, trouver la valeur de l’accélération aG.
0.25 3- Déduire l’intensité F de la force motrice.
0.25 4- Ecrire l’expression numérique de l’équation horaire x= f(t) du mouvement de G.
0.25 5- Sachant que AB = 36 m, déterminer l’instant t de passage de G par le point B.
B

II- Etude du mouvement de G lors de la phase du saut

A un instant choisi comme nouvelle origine des dates (t = 0), le système (S) quitte le tremplin
Lors du passage de G par le point C avec une vitesse v ⃗⃗C formant un angle α=18° avec l’horizontale.
(S) retombe en une position où le point G se confond avec le point P. On suppose que le système
n'est soumis qu'à son poids au cours de cette phase. L’étude du mouvement est effectuée dans
le repère orthonormé (C, 𝑖⃗1 , 𝑗⃗1) indiqué sur la figure 1.
0.5 1- En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que les équations différentielles vérifiées
Par les coordonnées xG(t) et yG(t) du centre d’inertie G dans le repère (C, 𝑖⃗1 , 𝑗⃗1) s’écrivent ainsi:
𝑑𝑥𝐺 𝑑𝑦𝐺
= v𝐶 . 𝑐𝑜𝑠𝛼 et = −𝑔𝑡 + v𝐶 . 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑑𝑡 𝑑𝑡
0.25 2- Les expressions numériques des équations horaires xG(t) et yG(t) du mouvement de G s’écrivent
ainsi :
xG(t) =19,02.t et yG(t) =-5.t2 +6,18.t (xG et yG exprimées en mètre et t en seconde).

Vérifier que la vitesse de G au point C est : vC= 20m.s-1

3- On considère qu’un saut est réussi si la condition CP  30m est vérifiée.
0.25 3.1. Montrer que le saut effectué dans ce cas n’est pas réussi.
0.25 3.2. Déterminer la vitesse minimale vmin avec laquelle doit passer G par le point C pour que
le saut soit réussi.