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1 BAC BLANC HEEC 2020


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Option Sciences physiques Coefficient 7
Matière Physique Chimie Durée 3 heures
Exercice1 ( 7 points) :
Partie 1 : Identification d’un acide carboxylique à partir de la constante d’acidité
Les acides carboxyliques sont des constituants essentiels de plusieurs produits utilisés par
l’être humain dans sa vie quotidienne comme les médicaments, les parfums et les produits
alimentaires.
L’objectif de cette partie est l’étude de la réaction d’un acide carboxylique A 1H avec l’eau
et l’identification de sa formule.
Données : Toutes les mesures ont été effectuées à la température de 25°C .
On néglige l’effet des ions HO sur la conductivité de la solution.
Les conductivités molaires ioniques : H O  35.103 S.m2 .mol-1 ; A   3, 23.103 S.m2 .mol-1
3 1

λ A  =3,62.10 S.m .mol


-3 2 -1
2

La valeur du pKA de certains couples acide/base.


acide/base C6H5COOH/C6H5COO- HC O/C O HF/F- NH4+/NH3
pKA 4,2 7,3 3,2 9,2
Au laboratoire se trouve une bouteille, contenant une solution S1 d’un acide carboxylique A1H de
concentration C= 5.10-3 mol.L-1 et de volume V= 1L. Pour identifier l’acide A1H , un technicien
de laboratoire a effectué la mesure de la conductivité de la solution S 1 , il a trouvé
1  2,03.102 S.m1 .
0,5 1- Ecrire l’équation de la réaction entre l’acide carboxylique A1H et l’eau.
0,75 2- Etablir l’expression de l’avancement xéq à l’équilibre en fonction de 1 , A  , H O et V.
1 3

0,5 3- Calculer le taux d’avancent final τ1 de la réaction étudiée. Que peut-on conclure ?
0,75 4- Vérifier que le pH de la solution S1 vaut pH1  3, 27.
0,75 5- Exprimer le quotient de réaction à l’équilibre Qr,éq en fonction de C et pH1.
0,75
6- En déduire la valeur du pKA1 du couple A1H(aq) /A1 (aq) . Quelle est la formule de l’acide étudié.
0,75 7- On prépare une solution S2 d’acide salicylique de même concentration C et de
conductivité  2  8,65.102 S.m1 . Comparer l’acidité des deux solutions S1 et S2 .

Partie II : La pile aluminium - cuivre


Pour étudier la pile aluminium – cuivre, on réalise l’expérience suivante :
- On plonge une électrode de cuivre dans un bécher contenant le volume V = 65 mL d’une solution
aqueuse de sulfate de cuivre Cu 2+( aq )  SO42( aq ) de concentration molaire initiale en ions Cu2+(aq) :
Cu 2+( aq )   6,5.101 mol.L1 .
i

- On plonge une électrode d’aluminium dans un bécher contenant le volume V = 65 mL d’une


solution aqueuse de sulfate d’aluminium 2Al3+(aq)  3SO42(aq) de concentration molaire initiale en
ions Al3+(aq) : Al3+( aq )   6,5.101 mol.L1 .
i

On relie les deux solutions par un pont salin et on monte en série, entre les deux pôles de la pile, un
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conducteur ohmique , un ampèremètre et un interrupteur.


A la fermeture du circuit, un courant d’intensité constante I y circule.
Données :
- Les couples mis en jeu sont : Cu 2+ ( aq ) / Cu (s) et Al3+ ( aq ) / Al(s)
- La constante de Faraday : 1 F = 9,65.104 C.mol-1 .
20
- La constante d’équilibre associée à la réaction 3Cu 2+(aq) + 2Al(s) 3Cu (s) + 2Al3+(aq) est K = 10 .
0,5 1- Préciser le sens d’évolution spontanée du système chimique lors du fonctionnement de la pile.
0,25 2- Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée.
1 3- Après 8 h 30 min de fonctionnement de la pile la concentration des ions cuivriques devient
Cu 2+ ( aq )   1,6.101 mol.L1 . Calculer l’intensité I .
0,5 4- Calculer la durée maximale tmax de fonctionnement de la pile.
Exercice 2 : Propagation d’une onde
Le long d’une corde (2,5 points) S M1 M2 A
A un instant t= 0, on crée à l’extrémité S
d’une corde (SA) de longueur L (figure1) d
une déformation périodique sinusoïdale
qui se propage le long de cette corde.
Figure1
On reproduit sur la figure 2 les élongations,
en fonction du temps, de deux points M1 et M2 yM1 0,1 s
de la cordes distants de d. On donne d = 1,5 m.
t(s)
0,5 1- Le retard temporel  de vibration
O
du point M2 par rapport au point M1 est :
 τ= 0,1 s  τ= 0,15 s
 τ= 0,2 s  τ= 0,25 s yM2 0,1 s

0,25 2- La célérité de l’onde le long de la corde est : t(s)


 v= 5 m.s 1  v= 10 m.s 1 O
 v= 20 m.s 1  v= 25 m.s 1
0,5 3- La longueur d’onde  de l’onde étudiée est :
 λ=1 m  λ=1,5 m Figure2
 λ=2 m  λ=2,5 m
0,5 4- L’élongation du point M1 de à l’instant de date t (en s) :
 yS (t) =yM1 (t  0,1)  yS (t) =yM1 (t  0,1)
 yS (t) =yM1 (t  0,25)  yS (t) =y M1 (t  0,25)
0,25 5- La distance séparant le point M2 de la source S est :
 SM2 =1 m  SM2 =1,5 m  SM2 =2 m  SM2 =2,5 m
0,5 6- A quelle date t la source S atteint elle son élongation maximale pour la première fois ?
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Exercice 3 ( 5 points)
Physique 2 : Etude d’un dipôle RC et d’un circuit idéal LC B (1) K (2)
L’objectif de cet exercice est l’étude de la réponse d’un dipôle R
A
RC à un échelon de tension, et l’étude des oscillations non
amorties dans un circuit LC. r i
On réalise le montage de la figure 1 qui est constitué : uc(t) C (b)
- d’un générateur de tension continue de force électromotrice E
E et de résistance interne négligeable,
- d’une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance négligeable,
- de deux conducteurs ohmiques de résistances R = 20Ω et r , M
- d’un condensateur de capacité C réglable initialement déchargé, Figure1
- d’un interrupteur K à double position.
1- Etude du dipôle RC
On règle la capacité du condensateur sur la valeur C0 .
On bascule l’interrupteur K en position (1) à un instant pris comme origine des temps (t0 = 0).
À l’aide d’un système d’acquisition informatique, on trace les deux courbes (Γ1) et (Γ2) (figure2)
représentant les tensions uC(t) et uBM(t) . La droite (T) représente la tangente à la courbe (Γ1)
à t0 = 0.
0,5 1-1- Montrer que la courbe (Γ1) représente la tension uC(t).
0,25 1-2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
0,5 1-3- Montrer que l’expression de l’intensité électrique à l’instant
E
de date t0 = 0 est : i 0 =
R+r
R.E
0,5 1-4- En déduire qu’au même instant t0 la tension : u BM0 =
R+r
1-5- En se basant sur les courbes (Γ1) et (Γ2)
0,75 1-5-1- Déterminer la valeur de E et celle de la résistance r.
0,5 1-5-2- Montrer que C0 = 5 F.
2- Etude d’un dipôle LC
Lorsque le régime permanent est atteint , on bascule l’interrupteur Figur2
K en position (2) à un instant pris comme une nouvelle origine
des temps (t = 0) et on obtient un circuit LC.
0,25 2-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.

0,5 2-2- La solution de l’équation différentielle précédente s’écrit sous la forme q(t) =Qm cos(t ),
T0
où T0 est la période propre du dipôle LC et Qm la valeur maximale de la charge du condensateur.
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Etablir l’expression de T0 en fonction de C0 et L0.


2-3- La courbe de la figure 3 représente l’énergie Ee(t)
emmagasinée par le condensateur en fonction du temps.
0,25 2-3-1- Calculer l’inductance L0 de la bobine sachant
T
que la période T de l’énergie Ee(t) est T= 0 .
2
0,5 2-3-2- Calculer la valeur maximale Eemax de l’énergie
électrique emmagasinée par le condensateur.
0,5 2-3-3- Trouver, par une étude énergétique, la valeur
de l’intensité maximale Im du courant électrique
parcourant le circuit. Figure3

Exercice 4 : Etude du mouvement d’un skieur (5,5 points)


O
A un instant de date t = 0 , un parachutiste accompagné de ses accessoires saute
d’un hélicoptère immobile se trouvant à une hauteur h du sol. A partir de j
l’enregistrement, à l’aide d’une caméra numérique, du mouvement du système
(parachutiste, accessoires) modélisé par un solide (S) de masse m et de centre G
d’inertie G, pendant les deux première étapes du saut et le traitement de la vidéo
obtenue par un logiciel convenable, on trace une partie de la courbe
de variation de la vitesse vG du centre d’inertie G du solide (S) en fonction
du temps (figure 2) . A un instant de date tp où la vitesse du centre d’inertie Figure1
de (S) atteint une valeur vp , le parachutiste ouvre son parachute. y
On considère que, pendant les deux premières étapes du mouvement, la trajectoire du centre
d’inertie G du solide (S) est rectiligne et l’action du vent est négligeable . On choisit un repère
d’espace (O , j) lié à un référentiel terrestre considéré galiléen. A l’instant de date t =0, le centre
d’inertie G de (S) est confondu avec
vG(m.s-1)
l’origine O du repère d’espace.
Données : masse de (S) : m= 110 kg ,
masse volumique de l’air : ρa =1,3 kg.m-3 ,
intensité de la pesanteur : g =9,8 m.s-2 ,
volume de S : V= 15 m3 .
1- Première étape : avant l’ouverture
du parachute 9
On modélise l’action de l’air sur (S), pendant
cette étape , par une force verticale constante
R de sens opposée au vecteur vitesse de G .
Figure2
0,25 1-1- Quelle est la nature du mouvement du centre
d’inertie de (S) pendant cette étape ? Justifier.
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Matière Physique Chimie Durée 3 heures

0,25 1-2- Déterminer la valeur aG de l’accélération du centre d’inertie de (S) .


0,5 1-3- En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver l’expression de R en fonction de m , g
et aG. Calculer R.
0,5 1-4- Calculer la distance d parcourue par G, pendant cette étape.
2- Deuxième étape : après l’ouverture du parachute
L’air exerce sur (S) , pendant cette étape une force de frottement fluide f =  k.vG .j où k est une
constante positive et vG est la vitesse de G, et la poussée d’Archimède : FA  ρa .V.g .
0,5 2-1- En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouvement
dvG 1
de G s’écrit sous la forme  vG  A en précisant l’expression du temps caractéristique τ en
dt 
fonction de k et m et l’expression de la constante A en fonction de g, m, a et V.
1 2-2- Déterminer graphiquement la valeur de la vitesse limite v et calculer i x
la valeur de A. En déduire la valeur du temps caractéristique τ. O'
0,5 2-3- En utilisant l’équation aux dimensions, déterminer la dimension j F
de la constante k. Calculer sa valeur.
0,5 2-4- Déterminer la coordonnée a1y de l’accélération de G à l’instant
de date t1 = 10 s.
y G
3-Troisième étape : le rapprochement du sol
On néglige, les dimensions de (S) devant les distances parcourues.
Lorsque le solide (S) est proche du sol à une distance d = 120 m, à un Figure3
instant de date prise comme une nouvelle origine des temps, le parachute
est soumis à l’action d’une force constante due au vent : F = f1.i - mg.j avec l’intensité f1 est
constante. A l’instant de date t =0, le centre d’inertie de (S) est confondu, avec l’origine O’ du
nouveau repère d’espace (O' , i , j) . On néglige, au cours de cette étape, la poussée
d’Archimède et la force de frottement fluide dues à l’air.
0,5 3-1- Par application de la deuxième loi de Newton , établir les expressions littérales des
équations horaires x(t) et y(t) du mouvement de G.
0,5 3-2- Déterminer la valeur de l’intensité f1 pour que le parachutiste se pose sur le sol en une
position où l’abscisse du centre d’inertie de (S) est confondu avec un point A abscisse
xA = 66 m.

BONNE CHANCE

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