Systeme de Climatisation

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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004

Document : Guide technique - Systèmes de climatisation à faible consommation d'énergie - Guide de faisabilité et de pré-dimensionnement
(Cahiers CSTB 3454 avril 2003)

Cahier CSTB 3454


avril 2003

guide technique

Systèmes de climatisation à faible consommation d'énergie

Guide de faisabilité et de pré-dimensionnement

© CSTB 2003

Liste des membres du groupe de travail ayant participé à la rédaction du document :


Mme Augustine BOLHER CSTB
- M. Emmanuel FLEURY CSTB
- Dominique MARCHIO EMP
- Jean-Robert MILLET CSTB
- Pascal STABAT EMP

Sommaire

Page de garde
Sommaire
préface
introduction
outil de présélection
outil simplifié de dimensionnement
1 systèmes évaporatifs indirects
1.1 description
1.2 équipements
1.3 dimensionnement
2 surventilation
2.1 description
2.2 dimensionnement
3 systèmes a dessiccation
3.1 description
3.2 équipements
3.3 dimensionnement
4 plafonds froids + tours aéroréfrigérantes humides
4.1 description
4.2 équipements
4.3 dimensionnement
5 exemple d'utilisation du guide
annexes
1 données météorologiques
2 description des bâtiments types
2.1 caractéristiques communes du local
2.2 description des deux inerties
2.3 description des charges
2.4 détermination des charges des différents locaux types
3 logique de contrôle des systèmes évaporatifs indirects
4 logique de contrôle de la surventilation
5 logique de contrôle des systèmes à dessiccation
6 logique de contrôle des plafonds froids
aide à la lecture des tables de dimensionnement

préface
Les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pris par l'Union européenne à Kyoto conduisent l'Agence de l'Environnement
et de la Maîtrise de l'Energie à rechercher toutes les solutions permettant de réduire les contraintes énergétiques tout en progressant dans la voie
du développement durable.
La demande croissante de la part des occupants pour un meilleur confort d'été nécessite d'explorer des procédés alternatifs à la climatisation,
offrant à la fois un rafraîchissement satisfaisant des bâtiments tout en présentant une faible consommation d'énergie et sans recours aux fluides
frigorigènes.
A cette fin l'Agence Internationale de l'Energie a réalisé des travaux auxquels ont participé plusieurs experts français pour identifier et caractériser
les systèmes basés sur des stratégies de refroidissement essentiellement hybrides, avec comme objectif d'apporter aux concepteurs une
information technique détaillée sur leur intérêt.
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En déclinaison de cette démarche, ce guide est le fruit d'une collaboration entre l'ADEME, le CSTB et l'Ecole des Mines de Paris pour mettre à la
disposition des architectes et des bureaux d'études un outil permettant d'évaluer le potentiel de leur projet en phase d'esquisse et de choisir, si
nécessaire, dès le début de la phase de conception, un système de rafraîchissement parmi ceux qui ont de réelles perspectives de développement
en termes technico-économique et environnemental.
Cet outil fournit ainsi aux concepteurs les bases nécessaires à la diffusion de solutions à faible consommation d'énergie visant à améliorer le confort
des bâtiments durant la saison estivale. Il contribuera au développement d'une nouvelle génération de bâtiments, présentant des impacts
environnementaux réduits, une qualité sanitaire élevée et un confort d'usage amélioré.
José COHEN-AKNINE Directeur du bâtiment et des Energies Renouvelables Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie

introduction
Dans un contexte national et international de maîtrise de l'énergie, le marché de climatisation est en pleine expansion en Europe. Cette croissance
importante de la climatisation conduit à considérer de plus en plus des solutions n'utilisant pas la compression mécanique ou limitant son utilisation.
Des techniques de climatisation alternative, consommant peu d'énergie et n'utilisant pas de réfrigérant, peuvent fournir des conditions intérieures
très proches de celles fournies par des solutions conventionnelles.
On peut recenser un nombre important de solutions alternatives (systèmes de rafraîchissement évaporatifs directs et indirects, ventilation diurne et
nocturne, planchers et plafonds refroidis par eau de lac, rivière, nappe aquifère..., systèmes à dessiccation...).
Parmi les nombreuses solutions techniques existantes, quatre ont été retenues en raison de leur potentiel de développement en France. Elles ont
été sélectionnées sur les critères suivants :
- technologie disponible et ayant prouvé son efficacité,
- coûts d'installation et de maintenance réduits,
- consommation d'énergie réellement faible,
- facilité de mise en oeuvre,
- application possible dans la plupart des régions,
- indépendance vis à vis de sources froides naturelles (rivières...).

L'objet de ce guide est de donner un outil simplifié de dimensionnement des systèmes suivants pour des immeubles de bureaux, fonctionnant de
façon autonome :
- Les systèmes évaporatifs indirects,
- La surventilation,
- Les systèmes à dessiccation,
- Les plafonds froids, en particulier ceux couplés à des tours aéroréfrigérantes humides.

Il faut noter que ces systèmes dépendent intimement du climat et du bâtiment. Leur choix doit être fait au début de la conception des bâtiments afin
d'optimiser l'adéquation entre l'enveloppe et les systèmes. Une attention particulière doit être portée sur les protections solaires afin de limiter les
apports du soleil, sur le choix d'équipements électriques à haute efficacité énergétique afin de limiter les apports internes et sur l'inertie du bâtiment
afin de pouvoir jouer sur le stockage de froid de la masse.
Les méthodes classiques de dimensionnement mènent à un surdimensionnement inacceptable de ces systèmes qui nécessitent une gestion
anticipative des besoins. Ce guide a pour but d'aider les bureaux d'études ou les architectes à évaluer leur potentiel en phase esquisse. Le recours
aux outils logiciel permet de dimensionner au mieux ces systèmes en phase projet.

outil de présélection
Le tableau de présélection permet d'identifier si une technologie est utilisable ou non dans un contexte et pour un projet donné.
Des simulations ont été effectuées pour les différentes zones climatiques présentées ci-dessous et pour différents types de conception du bâtiment
et chaque technologie à faible consommation d'énergie. Les résultats de température maximale intérieure ont permis d'évaluer les caractéristiques
minimales requises par le bâtiment (charges et inertie) pour appliquer un des systèmes présentés ici dans le cas d'immeubles de bureaux
exclusivement.
Notons que les paramètres pris en compte dans le tableau sont uniquement des paramètres techniques. S'y ajoutent évidemment des critères
économiques à évaluer dans chaque projet.
Zones climatiques

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Critères
pris en compte

Conception du bâtiment

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Table
d'évaluation

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outil simplifié de dimensionnement

1 systèmes évaporatifs indirects

1.1 description
Principe de fonctionnement
Les systèmes évaporatifs indirects consistent à refroidir l'air primaire de soufflage à partir d'un air secondaire au travers d'un échangeur air-air
(figures 1 et 2). L'air secondaire est, le plus souvent, extrait du local, ensuite il est refroidi par un humidificateur avant de passer dans l'échangeur.
L'humidification de l'air induit une baisse de sa température sèche et une augmentation de son humidité spécifique. Dans les systèmes évaporatifs
indirects, l'air primaire soufflé dans le local ne voit pas son humidité spécifique augmenter.

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Figure 1 Schéma de principe d'un système évaporatif indirect

Figure 2 Représentation de l'évolution de l'air neuf et extrait dans un diagramme de l'air humide
L'échangeur air-air peut servir comme récupérateur de chaleur en hiver.
Applications
Bâtiments neufs et existants, avec une inertie moyenne ou lourde, avec des charges internes limitées et dans des zones climatiques non humides.
Peut être aussi utilisé comme système de pré-refroidissement associé à un système mécanique classique.
Avantages
- Faibles coûts en énergie.
- Faibles coûts d'investissement.
- Les débits d'air neuf élevés permettent une bonne ventilation des locaux.

Performance (un climat aride)

Indicateurs moyens de coûts (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)


Refroidissement de l'air de soufflage 80 % de la différence entre la température sèche et la température humide.
Coefficient de performance (ratio puissance rafraîchissement / puissance ventilateurs + pompe) 5
Le rendement du ventilateur joue un rôle primordial dans les consommations de l'installation.
Consommation d'eau 3 l/kWh de rafraîchissement. La consommation d'eau dépend de la dureté de l'eau. Une eau dure impliquera une
consommation d'eau par kWh plus importante.
Considérations géométriques pour le bâti
Système comprenant les ventilateurs, l'évaporateur, l'échangeur, le réseau de gaines, les diffuseurs, etc...

1.2 équipements

1.2.1 les différents types d'humidificateurs


Il existe plusieurs solutions d'humidification adaptées aux systèmes évaporatifs indirects :

Tableau 1
Types d'humidificateurs d'air
Les humidificateurs par contact sont toutefois ceux qui sont les plus utilisés. Par ailleurs, les applications avec des humidificateurs à ultrasons sont
possibles, mais n'ont jamais été employés à notre connaissance pour des systèmes évaporatifs indirects.
Tous ces procédés d'humidification sont caractérisés par leur efficacité d'humidification définie par le rapport entre la différence de l'humidité
absolue atteinte (état avant et après l'humidificateur) et la différence maximum possible (état avant l'humidificateur et l'état maximum théorique
pouvant être atteint - saturation). Toutefois, la plupart des constructeurs définissent l'efficacité comme le rapport entre la différence de température
atteinte (entre l'entrée et la sortie) et la différence de température maximum possible (entre l'entrée et la température de saturation).
Les procédés d'humidification peuvent atteindre 100 % d'efficacité.
Humidificateurs par contact
Les humidificateurs à ruissellement sont des milieux humides dans lesquels passe l'air destiné à être refroidi (figure 3). Leur structure est conçue de
manière à avoir la surface d'échange air/eau la plus grande possible. La structure de type nid d'abeille est souvent retenue. L'alimentation en eau

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se fait par une pompe.


L'efficacité de ces humidificateurs varie avec le débit d'air et l'épaisseur du milieu. Par ailleurs, l'efficacité des humidificateurs dépend de leur
encrassement potentiel. Cet encrassement est lié à la propreté de l'eau et de l'air. Généralement, ces deux fluides sont purifiés pour remédier à ce
problème.

Figure 3 Schéma d'un dispositif à ruissellement sur un média humide


Pour des raisons d'hygiène, la vitesse de l'air dans le média humide ne doit pas dépasser 2-3 m/s. Dès 3,2 m/s, la présence d'un séparateur de
gouttelettes est indispensable. Certains constructeurs donnent des vitesses d'air limites à ne pas dépasser. Les humidificateurs sont généralement
dimensionnés de façon à ne pas nécessiter de séparateur de gouttelettes car les gouttes s'évaporant sur les lamelles du séparateur de gouttelettes
peuvent laisser un dépôt.
L'eau est généralement recyclée mais le média humide peut aussi être irrigué "en tout eau fraîche". Cette solution conduit à une surconsommation
en eau.
Le temps d'évaporation totale de l'eau contenue dans le média humide est de l'ordre de 10 à 20 minutes à partir de l'arrêt de la pompe à eau.
De même, à l'enclenchement de la pompe, l'effet total d'évaporation est atteint après environ 5 minutes.
La durée de vie du milieu humide est de 2 à 6 ans et parfois plus. Un entretien annuel de l'humidificateur est requis.
En principe, la régulation est en "tout ou rien". Une régulation continue du débit d'eau ne doit pas être utilisée. Les nids d'abeilles doivent rester
complètement humides car pour de l'eau non traitée, des minéraux pourraient s'incruster à la surface de contact. On peut envisager d'autres types
de régulation : une régulation par bypass d'une partie de l'air ou bien une régulation à plusieurs étages par subdivision du milieu humide et de la
distribution d'eau.
Pulvérisateurs
Les pulvérisateurs d'eau créent un aérosol. Cette injection d'eau dans l'air sous forme de brouillard est réalisée :
- soit par un système de buses à haute pression,
- soit par des gicleurs à air comprimé,
- soit par un système à ultrasons.

Les pulvérisateurs à haute pression sont placés dans la veine d'air repris. Il est possible d'atteindre la saturation et même une sursaturation. Un
séparateur de gouttelettes est installé à l'extrémité de la "chambre d'humidification" (figure 4). Les gouttelettes ont une taille de l'ordre de quelques
microns.
Une partie de l'eau injectée (jusqu'à 50 %) est évacuée en tant qu'eau superflue et éventuellement récupérée après traitement. La pulvérisation se
fait généralement à co-courant de l'écoulement d'air. La longueur d'humidification varie entre 1,2 et 1,9 m selon les modèles. La vitesse de l'air se
situe entre 0,5 et 6 m/s.
L'humidification peut être réglée en "tout ou rien" ou de façon continue.
Les pulvérisateurs à air comprimé permettent d'obtenir des gouttes d'environ 5-10 microns formant un aérosol. De même qu'avec les pulvérisateurs
à haute pression, la saturation de l'air peut être atteinte. Leur fonctionnement est proche de celui des humidificateurs à haute pression.

Figure 4 Schéma d'un dispositif par pulvérisation

1.2.2 les différents types d'échangeurs


Les échangeurs à plaques, avec le plus souvent un by-pass, sont les plus utilisés. On peut aussi utiliser des échangeurs rotatifs non
hygroscopiques.
Echangeurs à plaques
Dans ces échangeurs à courants croisés, les courants d'air neuf et rejeté circulent entre des plaques minces généralement en aluminium, distantes
de 5 à 10 mm. L'efficacité en température va de 45 % à 80 %.
Une filtration amont et aval est absolument nécessaire, pour conserver un bon coefficient d'échange, et limiter les pertes de charges, déjà élevées
(de 100 à 400 Pa), de ce système.
Echangeurs rotatifs non hygroscopiques

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Figure 5 Echangeur à plaques


Une roue, en rotation lente 5 à 10 t/mn, est traversée simultanément par les courants d'air neuf et rejeté. Sa structure est constituée d'un nid
d'abeilles en aluminium, qui accumule de la chaleur au contact du courant d'air le plus chaud, pour la restituer à l'air froid.
Ces récupérateurs d'énergie ont un rendement allant de 65 % à 85 %. Ces équipements peuvent être régulés en fonction de la température d'air
neuf, en faisant varier la vitesse de rotation de la roue (moto-réducteur à courant continu, alimenté par un dispositif à thyristors). Ils nécessitent une
filtration efficace sur les admissions d'air. Les pertes de charges sont de l'ordre 50 à 350 Pa. L'échangeur rotatif a l'inconvénient de pouvoir
transférer germes et odeurs.
Notons que l'échangeur et l'humidificateur peuvent être intégrés dans un même ensemble (figures 7 et 8).

Figure 6 Echangeur rotatif

Figure 7 système à plaques

Figure 8 système à tubes

1.3 dimensionnement
Les résultats présentés dans les tables et sur les graphiques suivants permettent de définir :
- les cas où les systèmes évaporatifs indirects peuvent être appliqués,
- le débit d'air requis pour assurer une température de consigne.

Les cas étudiés sont les suivants :


- les différents climats français (définis dans l'Annexe 1)
- deux niveaux d'inertie du local : Moyenne et Très Lourde
- deux niveaux d'apports internes : 10 W/m2et 30 W/m2
- deux niveaux d'apports solaires en changeant "l'indice de gains solaires" : F sx (Abaie/ Asol)= 0,05 et (0,10 ou 0,15 suivant l'inertie du bâtiment)
- deux orientations du local : Est et Ouest

Les caractéristiques du local sont présentées enAnnexe 2. Dans les tableaux suivants, les charges sensibles maximales (calculées suivant une
méthode dynamique) sont présentées pour chaque cas. Elles ont été obtenues avec le logiciel ECOCLIM. Un calcul des charges totales du local
suivant une méthode statique avec les données météorologiques d'ECOCLIM (Méthode didactique du guide n° 2 de l'AICVF : "Calcul des charges
de climatisation et de conditionnement d'air") est présenté enAnnexe 2pour comparaison avec les charges dynamiques. Les charges dynamiques
sont nettement inférieures aux charges statiques du fait qu'elles prennent en compte l'inertie du local.

NOTE 1
ECOCLIM : outil de simulation des bâtiments pour les systèmes à faible consommation d'énergie, développé par le CSTB et le centre d'énergétique
de l'Ecole des Mines de Paris sur la base de CONSOCLIM.
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L'efficacité de l'humidificateur au nominal est fixée à 0,9. Deux types d'échangeurs sont testés, un échangeur à plaques d'efficacité de 0,55 et un
échangeur rotatif d'efficacité de 0,75. On trouvera en Annexe 3 les logiques de régulation choisies.
Les températures opératives moyennes sur les trois heu. res les plus chaudes en occupation sont obtenues lors d'une journée chaude de
référence, définie comme la journée dont la température moyenne n'est dépassée, en moyenne, que cinq jours par an. De plus, les résultats sont
conservatifs dans la mesure où ils ne prennent pas en compte les effets d'inertie sur plusieurs jours qui peuvent entraîner une amélioration sensible
du confort.
Pour information, les températures opératives moyennes sur les trois heures les plus chaudes en occupation suivant la méthode de calcul du
confort d'été (sans système de climatisation mais avec prise en compte d'une gestion d'ouverture des fenêtres) sont affichées dans les tableaux
suivants. Ces températures ont été calculées à partir du logiciel COMET-Th E.

NOTE 2
La température opérative ou température résultante sèche est approximativement la moyenne entre la température de l'air d'un local et la
température radiante moyenne de toutes ses parois. Elle correspond à peu près à la température effectivement perçue.

NOTE 3
COMET-Th E : logiciel de calcul élaboré par le CSTB qui applique les règles ThE de la RT 2000, Nouvelle Réglementation thermique du bâtiment.

Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Littoral)


Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Intérieur)

Figure 9 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Moyenne -


Orientation Est - Echangeur rotatif

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Figure 10 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Littoral)

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Figure 11 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Moyenne -


Orientation Est - Echangeur rotatif

Figure 12 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très Lourde


- Orientation Est - Echangeur rotatif
Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Intérieur)

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Figure 13 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Moyenne


- Orientation Est - Echangeur rotatif

Figure 14 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
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Climat Sud ouest (Ec - Littoral et Ec - Intérieur - Ouest)

Figure 15 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Moyenne


- Orientation Est - Echangeur rotatif

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Figure 16 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Climat Pyrénées - Auvergne - Rhône-Alpes (Ec - Intérieur - Est)

Figure 17 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Moyenne -


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Orientation Est - Echangeur rotatif

Figure 18 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Très lourde -


Orientation Est - Echangeur rotatif
Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Ouest)

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Figure 19 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Moyenne -


Orientation Est - Echangeur rotatif

Figure 20 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Echangeur rotatif
Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Est)

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Figure 21 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie


Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif

Figure 22 : Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
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Les systèmes évaporatifs indirects sont peu adaptés pour les climats humides tels que Nice. Dans le cas d'un bâtiment avec une inertie légère, il
n'est pas recommandé de choisir un tel système de climatisation.

Figure 23 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Climat Méditerranéen (Ed - Intérieur)

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Figure 24 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie


Moyenne - Orientation Est - Echangeur relatif

Figure 25 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
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2 surventilation

2.1 description
Principe
Un débit d'air extérieur est introduit dans le bâtiment la nuit par des ventilateurs. L'air circule dans le bâtiment, entre en contact thermique avec le
bâti et le refroidit. Les surfaces refroidies restituent la fraîcheur pour compenser les gains du jour suivant. Par ailleurs, on peut utiliser un
récupérateur de chaleur pour refroidir l'air hygiénique quand la température de l'air extérieur est supérieure à celle du local.

Applications
La plupart des bâtiments neufs et existants, avec des charges sensibles limitées, en particulier ceux avec des charges intermittentes comme les
bureaux.
Avantages
Faibles coûts d'investissement et de maintenance.
Performance (pour un climat frais)

Indicateurs moyens de coûts (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)


La ventilation nocturne de bâtiments thermiquement lourds permet de vaincre de 20 à 30 W/m 2de gains internes. La réduction de température
maximale ambiante est de 2 à 3 °C. La performance du système est réduite pour les bâtiments thermiquement légers.
Le coefficient de performance, défini ici comme le ratio entre la puissance de refroidissement et la puissance des ventilateurs, est
approximativement inversement proportionnel à la chute de pression (soufflage + extraction) du système. Il vaut typiquement 6 pour une centrale
de traitement d'air ayant des pertes de charges de 500 Pa. Le rendement du ventilateur joue un rôle primordial dans les consommations de
l'installation.
Considérations géométriques pour le bâti
Surfaces d'échange masse/air satisfaisantes.
Système de ventilation comprenant les ventilateurs, le réseau de gaines, les diffuseurs, etc...

2.2 dimensionnement
Les résultats présentés dans les tables et sur les graphiques suivants permettent de définir :
- les cas où la surventilation peut être appliquée,
- le débit d'air requis pour permettre un rafraîchissement notable du local.

Les cas étudiés sont les suivants :


- les différents climats français (définis dans l'Annexe 1)
- deux niveaux d'inertie du local : Moyenne et Très Lourde
- deux niveaux d'apports internes : 10 W/m2et 30 W/m2
- deux niveaux d'apports solaires en changeant "l'indice de gains solaires" : F sx (Abaie/ Asol) = 0,05 et (0,10 ou 0,15 suivant l'inertie du bâtiment)
- deux orientations du local : Est et Ouest

Les caractéristiques du local sont présentées enAnnexe 2. Dans les tableaux suivants, les charges sensibles maximales (calculées suivant une
méthode dynamique) sont présentées pour chaque cas. Elles ont été obtenues avec le logiciel ECOCLIM. Un calcul des charges totales du local
suivant une méthode statique avec les données météorologiques d'ECOCLIM (Méthode didactique du guide n° 2 de l'AICVF : "Calcul des charges
de climatisation et de conditionnement d'air") est présenté enAnnexe 2pour comparaison avec les charges dynamiques. Les charges dynamiques
sont nettement inférieures aux charges statiques du fait qu'elles prennent en compte l'inertie du local.

NOTE 4
4. ECOCLIM : outil de simulation des bâtiments pour les systèmes à faible consommation d'énergie, développé par le CSTB et le centre
d'énergétique de l'Ecole des Mines de Paris sur la base de CONSOCLIM.

Les résultats présentés sont obtenus sans utilisation d'un récupérateur de chaleur. Les résultats avec un échangeur rotatif sont similaires à ceux
obtenus sans échangeur, la température opérative maximale n'est abaissée que de 0,5°C au maximum. L'échangeur de chaleur présente un intérêt
non négligeable en hiver pour récupérer de la chaleur et les jours où les apports internes sont moindres pour pré-refroidir l'air alors qu'il s'avère peu
efficace pour abaisser la température du local les jours les plus chauds.

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On trouvera en Annexe 4 les logiques de régulation choisies.


Les températures opératives moyennes sur les trois heures les plus chaudes en occupation sont obtenues lors d'une journée chaude de référence,
définie comme la journée dont la température moyenne n'est dépassée, en moyenne, que cinq jours par an. De plus, les résultats sont conservatifs
dans la mesure où ils ne prennent pas en compte les effets d'inertie sur plusieurs jours qui peuvent entraîner une amélioration sensible du confort.
Pour information, les températures opératives moyennes sur les trois heures les plus chaudes en occupation suivant la méthode de calcul du
confort d'été (sans système de climatisation mais avec prise en compte d'une gestion d'ouverture des fenêtres) sont affichées dans les tableaux
suivants. Ces températures ont été calculées à partir du logiciel COMET-Th E.

NOTE 5
La température opérative ou température résultante sèche est approximativement la moyenne entre la température de l'air d'un local et la
température radiante moyenne de toutes ses parois. Elle correspond à peu près à la température effectivement perçue.

NOTE 6
COMET-Th E : logiciel de calcul élaboré par le CSTB qui applique les règles ThE de la RT 2000, Nouvelle Réglementation thermique du bâtiment.

Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Littoral)


Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Intérieur)

Figure 26 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie


Moyenne - Orientation Est

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Figure 27 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très


Lourde - Orientation Est
Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Littoral)

Figure 28 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie


Moyenne - Orlentation Est

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Figure 29 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très


Lourde - Orientation Est
La surventilation est peu adaptée pour les bâtiments avec une inertie moyenne.

Figure 30 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très


Lourde - Orientation Est
Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Intérieur)
La surventilation est peu adaptée pour les bâtiments avec une inertie moyenne.

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Figure 31 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très


Lourde - Orientation Est
Pour les autres climats, la surventilation n'est pas non plus adaptée pour maintenir une température de consigne. Par contre, elle peut permettre
d'atténuer les pics de température.
Climat Sud ouest (Ec - Littoral et Ec - Intérieur - Ouest)
Climat Pyrénées - Auvergne - Rhône-Alpes (Ec - Intérieur - Est)

Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Est)

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Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Ouest)

Climat Méditerranéen (Ed - Intérieur)

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3 systèmes a dessiccation

3.1 description
Principe
Les systèmes de climatisation par dessiccation consistent à déshumidifier l'air pour augmenter sa capacité de refroidissement par évaporation. Une
partie de l'humidité de l'air extérieur est extraite par un matériau dessiccant dans la roue déshumidifiante, induisant une hausse de la température
sèche de l'air. Cette température est ensuite abaissée par le passage dans un échangeur avec l'air repris, lequel est préalablement refroidi dans un
humidificateur. L'air est enfin refroidi dans un humidificateur. La roue à dessiccation est régénérée par chauffage d'une partie de l'air repris issu de
l'échangeur à des températures de l'ordre de 70°C. Il existe d'autres configurations, celle représentée sur les figures 32 et 33 est la plus simple et la
plus utilisée. On peut envisager plusieurs positions pour le ventilateur de soufflage. La position retenue, c'est à dire entre la roue et l'échangeur, est
celle qui est énergétiquement la plus favorable. On notera qu'une autre position, par exemple en aval de l'humidificateur, n'induira pas de différence
de température de soufflage supérieure à 1°C.

Figure 32 Schéma de principe d'un système de


climatisation par dessiccation

Figure 33 Représentation de l'évolution de l'air neuf et extrait dans un diagramme de l'air humide
Applications
Ce système est adapté aux bâtiments neufs ou en réhabilitation et lorsque une source de chaleur peu onéreuse est disponible (rejet thermique,
énergie solaire...).
Avantages
- Utilisation de sources d'énergie alternatives (rejet thermique, tri-génération, réseaux de chaleur sous utilisés en été, énergie solaire...) pour
régénérer la roue dessiccant.
- Fonctionnement en mode évaporatif indirect ou en ventilation quand les besoins de froid ne sont pas trop importants.
- Amélioration de la qualité de l'air (les matériaux dessicants sont parfois bactéricides).

Performance

Indicateurs moyens de coûts (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)


Les systèmes actuels permettent d'arriver à des coefficients de performance (ratio puissance de rafraîchissement / puissance des ventilateurs,
moteurs et pompes) de l'ordre de 4, en considérant l'énergie thermique gratuite. Si on considère l'énergie thermique payante, le coefficient de
performance, défini comme le ratio de la puissance de rafraîchissement divisée par la somme des puissances électriques et de la puissance
thermique divisée par le facteur 2,58 de conversion de l'énergie primaire en électricité, est de l'ordre de 1,5. L'utilisation du système en mode
évaporatif indirect ou en surventilation permet alors d'augmenter le coefficient de performance saisonnier.
Consommation d'eau 2 l/kWh de rafraîchissement. La consommation d'eau des humidificateurs dépend de la dureté de l'eau. Une eau dure
impliquera une consommation d'eau par kWh plus importante.
Considérations géométriques pour le bâti
Système comprenant les ventilateurs, le déshumidificateur, les évaporateurs, l'échangeur, le réseau de gaines, les diffuseurs, etc...

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3.2 équipements
Roue à dessiccation
Les roues à dessiccation sont recouvertes d'un matériau qui a une grande capacité à adsorber l'humidité contenue dans l'air. Dans les applications
de climatisation, le silicagel est le dessiccant le plus couramment utilisé du fait de son aptitude à adsorber sur une grande plage d'humidités
relatives.
La roue est généralement séparée en deux parties égales pour les applications de climatisation (figure 34), l'une pour la déshumidification de l'air à
traiter, l'autre pour la régénération de la roue. La roue est régénérée par de l'air chaud à des températures variant de 50°C à 100°C. Une partie de
l'air extrait du local est souvent bypassée au niveau de la roue et du réchauffeur (figure 32) dans le but de réduire les consommations liées au
réchauffage de l'air de régénération.
On trouve sur certaines roues une section de purge qui permet d'éviter le transfert d'air vicié vers l'air neuf et d'améliorer les performances de la
roue (figure 34). Le débit de purge représente de 2 à 4 % du débit d'air de soufflage.

Figure 34 Schéma de principe d'une roue à dessiccation avec une section de purge
Les roues actuelles permettent de traiter des débits d'air jusqu'à 60000 m3/h. On trouve des roues de diamètres allant jusqu'à 3,5 m (figure 35). Les
vitesses maximales de l'air traversant la roue sont de l'ordre de 3 m/s.
Les pertes de charges sont de l'ordre de 200 Pa à des vitesses d'air de 3 m/s. Les pertes de charges peuvent atteindre les 500 Pa dans le cas de
roues de grande épaisseur permettant d'améliorer les capacités de déshumidification.
La puissance du moteur permettant de faire tourner la roue est inférieure à 100 W pour des roues traitant des débits inférieurs à 15000 m 3/h. Les
vitesses de rotation de la roue sont de l'ordre de 20 tr/h.
Les performances des roues à dessiccation sont généralement présentées sous la forme de diagrammes (figure 36) pour différentes températures
de régénération.

Figure 35 Rapport entre le débit d'air à traiter et le diamètre de la roue


Humidificateurs et Echangeur

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Figure 36 Diagramme de performance d'une roue à dessiccation


On se reportera à la description faite dans la partie évaporatif indirect où sont présentées les différentes technologies. Concernant l'échangeur, la
technologie retenue est généralement l'échangeur rotatif pour son efficacité et sa géométrie identique à celle des roues à dessiccation. Concernant
les humidificateurs, on cherchera la meilleure efficacité pour l'humidificateur indirect. Par contre, l'exigence d'efficacité sera moindre dans le cas de
l'humidificateur direct dans la mesure où on ne désire pas souffler dans le local un air trop humide.

3.3 dimensionnement
Les résultats présentés dans les tables et sur les graphiques suivants permettent de définir :
- les cas où les systèmes de refroidissement par dessiccation peuvent être appliqués,
- le débit d'air et la température de régénération requis pour assurer une température de consigne.

Les cas étudiés sont les suivants :


- les différents climats français (définis dans l'Annexe 1)
- deux niveaux d'inertie du local : Moyenne et Très Lourde
- deux niveaux d'apports internes : 10 W/m2et 30 W/m2
- deux niveaux d'apports solaires en changeant "l'indice de gains solaires" : F sx (Abaie/ Asol)= 0,05 et (0,10 ou 0,15 suivant l'inertie du bâtiment)
- deux orientations du local : Est et Ouest

Les caractéristiques du local sont présentées en Annexe 2. Dans les tableaux suivants, les charges sensibles maximales (calculées suivant une
méthode dynamique) sont présentées pour chaque cas. Elles ont été obtenues avec le logiciel ECOCLIM.

NOTE 7
ECOCLIM : outil de simulation des bâtiments pour les systèmes à faible consommation d'énergie, développé par le CSTB et le centre d'énergétique
de l'Ecole des Mines de Paris sur la base de CONSOCLIM.

Un calcul des charges totales du local suivant une méthode statique avec les données météorologiques d'ECOCLIM (Méthode didactique du guide
n° 2 de l'AICVF : "Calcul des charges de climatisation et de conditionnement d'air") est présenté en Annexe 2 pour comparaison avec les charges
dynamiques. Les charges dynamiques sont nettement inférieures aux charges statiques du fait qu'elles prennent en compte l'inertie du local.
L'efficacité de l'humidificateur direct au nominal est fixée à 0,85 et celle de l'humidificateur indirect est fixée à 0,95. L'efficacité de l'échangeur rotatif
au nominal est de 0,8. Les performances de la roue à dessiccation pour différentes températures de régénération sont présentées dans le tableau
suivant :
La roue est séparée en deux parties égales, l'une pour la déshumidification de l'air de soufflage, l'autre pour la régénération, avec 20 % du débit
d'air repris by-passé au niveau de la roue. Trois niveaux de température de régénération sont étudiés, 55°C, 75°C et 95°C et trois débits d'air
maximum sont traités, 2 vol/h, 4 vol/h et 6 vol/h. L'ordre de grandeur des puissances maximales requises pour la régénération est donné dans le
tableau suivant :

Tableau 2
Performances de la roue à dessiccation
L'augmentation de la température maximale de régénération de 55°C à 95°C permet d'augmenter la puissance de refroidissement de l'installation
de l'ordre de 20 %.

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Tableau 3
Puissance de régénération par m2de surface au sol
On trouvera en Annexe 5 les logiques de régulation définies en considérant l'énergie thermique payante. Le nombre d'heures de fonctionnement en
mode dessiccation est limité aux périodes où le mode évaporatif indirect ne suffit plus pour vaincre les charges du local.
Les températures opératives moyennes sur les trois heures les plus chaudes en occupation sont obtenues lors d'une journée chaude de référence,
définie comme la journée dont la température moyenne n'est dépassée, en moyenne, que cinq jours par an. De plus, les résultats sont conservatifs
dans la mesure où ils ne prennent pas en compte les effets d'inertie sur plusieurs jours qui peuvent entraîner une amélioration sensible du confort.
Pour information, les températures opératives moyennes sur les trois heures les plus chaudes en occupation suivant la méthode de calcul du
confort d'été (sans système de climatisation mais avec prise en compte d'une gestion d'ouverture des fenêtres) sont affichées dans les tableaux
suivants. Ces températures ont été calculées à partir du logiciel COMET-Th E.

NOTE 8
La température opérative ou température résultante sèche est approximativement la moyenne entre la température de l'air d'un local et la
température radiante moyenne de toutes ses parois. Elle correspond à peu près à la température effectivement perçue.

NOTE 9
COMET-Th E : logiciel de calcul élaboré par le CSTB qui applique les règles ThE de la RT 2000, Nouvelle Réglementation thermique du bâtiment.

Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Littoral)


Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Intérieur)

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Figure 37 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Moyenne -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C

Figure 38 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Littoral)

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Figure 39 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Moyenne -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C

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Figure 40 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Intérieur)

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Figure 41 Diagramme de sélection pour LA SAULE Inertie Moyenne -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C

Figure 42 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Climat Sud ouest (Ec - Littoral et Ec - Intérieur - Ouest)

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Figure 43 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Moyenne -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C

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Figure 44 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Climat Pyrénées - Auvergne - Rhône-Alpes (Ec - Intérieur - Est)

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Figure 45 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Moyenne -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C

Figure 46 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Est)

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Figure 47 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Moyenne -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C

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Figure 48 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Ouest)

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Figure 49 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Moyenne -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C

Figure 50 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Climat Méditerranéen (Ed - Intérieur)

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Figure 51 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Moyenne


- Orientation Est - Température de régénération = 95°C

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Figure 52 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C

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Figure 53 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie


Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C

Figure 54 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C

4 plafonds froids + tours aéroréfrigérantes humides

4.1 description
Principe

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Figure 55 Schéma de principe d'un plafond


froid couplé à une tour de refroidissement
Les unités terminales de plafond sont souvent intégrées dans des faux plafonds. Le rafraîchissement est obtenu par circulation d'eau froide ( 16
°C). Les émetteurs froids de plafond permettent d'évacuer la chaleur des locaux en grande partie par rayonnement. Le rayonnement froid du
plafond étant prépondérant, on peut assurer le même confort avec des températures d'air plus élevées de 1 à 2°C qu'en climatisation classique. Les
plafonds froids sont généralement associés à des groupes de production de froid. Le groupe fonctionne dans des conditions de température en
valeur moyenne de 15 à 16°C, favorables à sa performance. Dans cette gamme de température, l'efficacité frigorifique (EER) est sensiblement
supérieure à celle observée avec une installation de climatisation par ventilo-convecteurs où la température d'entrée est de 7°C. Dans certains cas,
on peut se passer du groupe frigorifique en le remplaçant par une tour aéro-réfrigérante humide pour produire de l'eau froide à la température
requise pour climatiser un local (figure 55).
Applications
La plupart des bâtiments neufs et existants, avec un niveau de charges moyen.
Avantages du plafond froid
- Le fonctionnement des panneaux est à des températures d'eau relativement élevées, ce qui permet l'utilisation de sources de refroidissement
autres qu'un groupe frigorifique.
- Les plafonds froids ne nécessitent aucun ventilateur pour transférer leur puissance froid au local et le système de distribution d'air peut être
limité au débit d'air hygiénique, ainsi la consommation des ventilateurs est réduite.
- L'encombrement au sol est supprimé.

Avantage de la tour de refroidissement


Limiter la consommation d'énergie pour réaliser le refroidissement.
Le plafond froid coûte plus cher que les ventilo-convecteurs. Toutefois, si le groupe de production de froid est remplacé par une tour
aéroréfrigérante humide, le coût global à l'investissement (plafond + tour) est similaire à un groupe frigorifique associé à des ventilo-convecteurs.

Indicateurs moyens de coûts d'un plafond froid (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)
Performance des plafonds froids
Typiquement 60 W/m2pour un écart de température eau/air de 8 K. La performance est approximativement proportionnelle à la différence de
température entre l'eau et la zone occupée. L'écart de température entrée/sortie d'eau doit être limité à 4 K. Il est généralement de 2 à 3 K pour
éviter les mouvements d'air et une augmentation de la température moyenne de l'eau limitant la capacité de refroidissement. Les risques de
condensation doivent être évités soit par déshumidification de l'air neuf soit par mesure du point de rosée commandant l'arrêt de l'alimentation en
eau glacée, soit enfin en fixant une limite basse de sécurité de la température d'entrée d'eau en fonction du climat.
Le maintien de la température d'eau du plafond à une valeur fixe n'est plus possible quand celui-ci est couplé à une tour aéroréfrigérante humide.
La température d'eau en entrée du plafond est directement dépendante de la température humide de l'air extérieur. La température du plafond sera
donc toujours supérieure à la température de rosée de l'air. Les risques de condensation avec une tour aéroréfrigérante humide sont écartés à
moins que les apports hydriques internes ne soient très importants.
Performance globale des plafonds couplés à une tour de refroidissement
Coefficient de performance (ratio puissance de rafraîchissement / puissance du ventilateur et des pompes) 11 avec une tour ouverte et 7 avec
une tour fermée.
Consommation d'eau 4,5 l/kWh de rafraîchissement. La consommation d'eau dépend de la dureté de l'eau. Une eau dure impliquera une
consommation d'eau par kWh plus importante.
Considérations géométriques pour le bâti
- Emplacement des plafonds froids. Les émetteurs de plafonds peuvent occuper de 30 % à 80 % de la surface du plafond. Une surface active
inférieure à 30 % de la surface du plafond n'apportera pas de résultats satisfaisants et une surface supérieure à 80 % sera difficile à atteindre à
cause de l'espace nécessaire à l'éclairage et autres équipements généralement placés au plafond.
- Système centralisé de production d'eau froide (pompes, réseau de distribution, source froide : tour de refroidissement, refroidissement par le
sol, refroidissement par eau de mer/rivière/lac, système mécanique, ...)

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4.2 équipements
Plafond froid
Quelles que soient les techniques utilisées (nattes de tubes capillaires, tubes en cuivre ou en acier clipsés sur des caissons de faux plafonds,
profilés en aluminium extrudé...), les plafonds sont caractérisés par la courbe de puissance établie suivant la norme allemande DIN 4715 ou
suédoise NORDTEST NT VVS 078 (figure 56). La puissance frigorifique des surfaces froides est présentée comme une fonction de la moyenne
logarithmique des températures :
[Qdot] = C. Tn
où C est une constante et n un exposant, déterminés à partir des valeurs mesurées suivant la norme. La moyenne logarithmique de la température
est écrite sous la forme suivante :
 T = T2- T1/ ln(Top- T1/ Top- T2)
T1, T2, Topsont respectivement la température d'entrée d'eau, de sortie d'eau et la température opérative de l'air.
Pour simplifier, les constructeurs utilisent la formule suivante :
 T = Tair-(T1+ T2/ 2)
où Tairest la température de l'air ambiant.
Les tours de refroidissement

Figure 56 Caractéristiques de puissance de quelques plafonds froids


suivant la Norme DIN 4715
Deux types de tours aéroréfrigérantes humides peuvent être utilisées :

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Figure 57 Technologies de tours de refroidissement utilisables


Notons qu'il existe aussi des tours hybrides incluant une partie d'échange de chaleur indirect (tour fermée) et une partie par contact direct (tour
ouverte).
Une comparaison entre les tours ouvertes et fermées est présentée dans leTableau 4.A performances identiques, les tours de refroidissement
fermées sont beaucoup plus chères et occupent un volume 2,5 fois plus grand. Dans le cas des tours de refroidissement ouvertes, un échangeur de
chaleur est indispensable pour séparer les circuits d'eau du plafond de celui de la tour où l'eau peut être sale. Cela permet d'éviter le colmatage du
circuit du plafond.
Les tours de refroidissement étant des lieux propices au développement des légionelles, la maintenance doit être soignée, même si les tours sont
utilisées à des températures plus faibles que dans leur utilisation habituelle (par exemple : refroidissement de condenseur). L'utilisation de
ventilateurs à vitesse variable ou à défaut à deux vitesses permet de réduire la consommation d'énergie.

Tableau 4
Comparaison entre deux types de tour de refroidissement
Ventilation et centrale de traitement d'air
Une centrale de traitement d'air fournit le débit d'air hygiénique. Une batterie froide alimentée par la tour de refroidissement peut être ajoutée afin de
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maintenir des températures de soufflage en dessous de 26°C et de réaliser un rafraîchissement supplémentaire.

4.3 dimensionnement
Les résultats présentés dans les tables et sur les graphiques suivants permettent de définir :
- les cas où les systèmes de plafonds refroidis par une tour de refroidissement peuvent être appliqués,
- les performances requises du plafond.

L'étude se limite aux plafonds fermés, c'est à dire aux plafonds sans effet convectif renforcé ne laissant pas passer l'air dans un faux plafond.
Les cas étudiés sont les suivants :
- les différents climats français (définis dans l'Annexe 1)
- deux niveaux d'inertie du local : Moyenne et Très Lourde
- deux niveaux d'apports internes : 10 W/m2et 30 W/m2
- deux niveaux d'apports solaires en changeant "l'indice de gains solaires" : F sx (Abaie/ Asol) = 0,05 et (0,10 ou 0,15 suivant l'inertie du bâtiment)
- deux orientations du local : Est et Ouest

Les caractéristiques du local sont présentées enAnnexe 2. Dans les tableaux suivants, les charges sensibles maximales (calculées suivant une
méthode dynamique) sont présentées pour chaque cas. Elles ont été obtenues avec le logiciel ECOCLIM. Un calcul des charges totales du local
suivant une méthode statique avec les données météorologiques d'ECOCLIM (Méthode didactique du guide n° 2 de l'AICVF : "Calcul des charges
de climatisation et de conditionnement d'air") est présenté enAnnexe 2pour comparaison avec les charges dynamiques. Les charges dynamiques
sont nettement inférieures aux charges statiques du fait qu'elles prennent en compte l'inertie du local.

NOTE 10
ECOCLIM : outil de simulation des bâtiments pour les systèmes à faible consommation d'énergie, développé par le CSTB et le centre d'énergétique
de l'Ecole des Mines de Paris sur la base de CONSOCLIM.

Deux tours de refroidissement ouvertes à contre courant sont étudiées. Les valeurs retenues sont présentées dans le Tableau 5. L'approche est
définie comme la différence entre la température de sortie d'eau et la température humide de l'air extérieur.

Tableau 5
Tours de refroidissement traitées
La puissance du ventilateur est fixée à 0,4 W/(m3/h). La tour avec un grand débit d'air permet d'augmenter le transfert de chaleur mais implique une
augmentation de la consommation électrique et d'eau.
Un échangeur à plaques d'efficacité de 0,8 sépare le circuit d'eau de la tour ouverte du plafond.
L'émetteur froid occupe une surface au plafond 12 m2(soit 80 % de la surface au sol). Trois types de plafonds différenciés par leur capacité à
transférer la chaleur du plafond vers le local sont étudiés. Les valeurs retenues sont 30 W/m 2, 40 W/m2et 50 W/m2pour un T de 6 K. On trouvera
en Annexe 6 les logiques de régulation choisies.
Les températures opératives moyennes sur les trois heures les plus chaudes en occupation sont obtenues lors d'une journée chaude de référence,
définie comme la journée dont la température moyenne n'est dépassée, en moyenne, que cinq jours par an. De plus, les résultats sont conservatifs
dans la mesure où ils ne prennent pas en compte les effets d'inertie sur plusieurs jours qui peuvent entraîner une amélioration sensible du confort.
Pour information, les températures opératives moyennes sur les trois heures les plus chaudes en occupation suivant la méthode de calcul du
confort d'été (sans système de climatisation mais avec prise en compte d'une gestion d'ouverture des fenêtres) sont affichées dans les tableaux
suivants. Ces températures ont été calculées à partir du logiciel COMET-Th E.

NOTE 11
La température opérative ou température résultante sèche est approximativement la moyenne entre la température de l'air d'un local et la
température radiante moyenne de toutes ses parois. Elle correspond à peu près à la température effectivement perçue.

NOTE 12
COMET-Th E : logiciel de calcul élaboré par le CSTB qui applique les règles ThE de la RT 2000, Nouvelle Réglementation thermique du bâtiment.

Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Littoral)


Climat Bretagne - Normandie - Picardie - Nord (Ea - Intérieur)

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Figure 58 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Moyenne


- Orientation Est - Tour petit débit d'air

Figure 59 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très


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Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air


Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Littoral)

Figure 60 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Moyenne -


Orientation Est - Tour petit débit d'air

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Figure 61 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très Lourde


- Orientation Est - Tour petit débit d'air
Climat Loire - Ile de France - Alsace-Lorraine (Eb - Intérieur)

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Figure 62 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Moyenne


- Orientation Est - Tour petit débit d'air

Figure 63 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Climat Sud ouest (Ec - Littoral et Ec - Intérieur - Ouest)

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Figure 64 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Moyenne


- Orientation Est - Tour petit débit d'air

Figure 65 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très


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Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air


Climat Pyrénées - Auvergne - Rhône-Alpes (Ec - Intérieur - Est)

Figure 66 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Moyenne -


Orientation Est - Tour petit débit d'air

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Figure 67 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Tour petit déhit d'air
Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Est)

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Figure 68 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Moyenne -


Orientation Est - Tour petit débit d'air

Figure 69 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Très Lourde -


Orientation Est - Tour petit débit d'air
Climat Méditerranéen (Ed - Littoral Ouest)

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Figure 70 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Moyenne -


Orientation Est - Tour petit débit d'air

Figure 71 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Très Lourde -


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Orientation Est - Tour petit débit d'air


Climat Méditerranéen (Ed - Intérieur)

Figure 72 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie


Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air

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Figure 73 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Très


Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air

Figure 74 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie


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Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air

Figure 75 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie


Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air

5 exemple d'utilisation du guide

- Déterminer les charges sensibles internes maximales (occupants + équipements électriques) du local par m 2de surface au sol.
- Déterminer l'indice de gain solaire du local, IGS. IGS = Facteur Solaire Surface de baie / Surface au sol
- Reporter ces valeurs sur le graphique correspondant au climat souhaité, à l'inertie du bâtiment et au système choisi.

Exemple : On cherche à évaluer le potentiel d'un système de rafraîchissement par évaporation indirecte avec un échangeur rotatif à Trappes pour
un bâtiment d'inertie moyenne.
Supposons que l'on ait des charges sensibles internes de 23 W/m2et un indice de gain solaire de 0.05. On reporte ces valeurs sur le diagramme ci-
dessous. On souhaite maintenir une température de consigne de 27°C. Pour cela, on lit sur le diagramme que le débit maximum requis est de 6
vol/h.

Figure 76 Diagramme de sélection pour


TRAPPES Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif

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annexes

1 données météorologiques
L'objectif de la méthode est la détermination des conditions intérieures de températures obtenues lors d'une journée chaude de référence, définie
comme la journée dont la température moyenne n'est dépassée, en moyenne, que cinq jours par an. La caractérisation de cette journée n'est
cependant pas suffisante : les effets d'inertie séquentielle peuvent dans certains cas entraîner une amélioration sensible du confort, dont il est
nécessaire de tenir compte sous forme de l'écart de température entre la moyenne du jour chaud de base et la moyenne mensuelle TJC-M. Les
caractéristiques météorologiques retenues (tableau 1) sont les suivantes :
- Tm(°C) : Température quotidienne moyenne
-  Tm(°C) : Ecart (demi amplitude) quotidien
- wm(g/kg d'air sec) : Humidité quotidienne moyenne

Une analyse détaillée des conditions climatiques d'été a permis un zonage du territoire français métropolitain (figure 1), pour lequel on a obtenu les
valeurs suivantes :
Pour l'ensemble des zones, on a distingué le littoral et l'intérieur des terres.

Tableau 1
Caractéristiques climatiques pour les zones Ea, Eb, Ec, Ed

Figure 1 Zones climatiques d'été : Ea, Eb, Ec, Ed


Le littoral est défini par une distance à la mer inférieure ou égale à 10 km, l'intérieur des terres par une distance à la mer supérieure à 10 km.
Correction d'altitude
Pour l'ensemble des zones, les valeurs de référence correspondent au niveau de la mer (altitude 0). La prise en compte de l'altitude z peut être
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effectuée par une diminution de la température Tmégale à :


- (0,0040 z)°C pour z 300 m (0,81 - 0,0067 z)°C pour 300 m z 600 m
- 3,2°C pour z 600 m

On pourra également admettre les valeurs tabulées suivantes :

La correction d'humidité absolue est de -1g/kg d'air sec pour les altitudes supérieures à 300 m.
La courbe de variation horaire de température extérieure est déterminée en fonction de T met Tmsuivant la formule :
Text(h) = Tm+ Tm. CT(h) avec :
L'humidité absolue joue un rôle important sur la performance des systèmes évaporatifs indirects. On peut constater une évolution de l'humidité
absolue au cours d'une journée. Dans la plupart des sites, elle atteint un minimum au lever du jour, puis, elle augmente progressivement pour
atteindre un maximum en milieu de journée et enfin elle décroît. Cette variation journalière suit le même profil pour tous les sites Français. De plus,
les variations sont les plus fortes les jours les plus humides (correspondent aux jours les plus défavorables aux systèmes évaporatifs indirects).
Pour prendre en compte l'effet d'augmentation d'humidité dans l'après midi, qui correspond également au moment où le bâtiment est en demande
maximale de froid, on définit heure par heure l'humidité absolue suivant la formule, w(h) = C w(h) Wm, avec les coefficients ci-dessous :

Tableau 2
Valeurs de CTen fonction de l'heure solaire

Figure 2 Coefficient de variation horaire de la température

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Tableau 3
Valeurs de Cw(h)

Figure 3 Coefficient de variation horaire de l'humidité absolue

2 description des bâtiments types


Pour l'étude de dimensionnement, on définit deux locaux types, l'un avec une inertie moyenne, l'autre avec une inertie très lourde.

2.1 caractéristiques communes du local

- plancher : 3 m x 5 m = 15 m2
- façade : 3 m x 2,7 m équipée d'une baie de 3 m x 1 m
- hauteur : 2,7 m

La paroi extérieure est décrite comme suit :

2.2 description des deux inerties


Les inerties prises en compte sont des inerties moyenne et très lourde au sens des règles Th-I. Les caractéristiques en sont les suivantes :

Avec
- Cmcapacité calorifique du local en (kJ/K)

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- Amla surface d'échange équivalente des parois lourdes avec l'ambiance en (m2)

Les règles Th-I définissent différents modes de détermination de l'inertie. On s'y rapportera pour des projets particuliers. Ces règles définissent en
particulier une approche forfaitaire dont nous reproduisons ci-après les éléments utiles :
L'inertie sera moyenne si le plancher bas ou le plancher haut ou les parois verticales sont lourdes.
L'inertie sera très lourde si toutes les parois sont lourdes.
Les appréciations des parois sont les suivantes :
- Définition du "plancher haut lourd"
- plancher sous toiture (terrasse, combles perdus, rampant lourd) : béton plein de plus de 8 cm isolé par l'extérieur et sans faux plafond ;
NOTE 13 Ne sont considérés que les faux plafonds possédant une lame d'air non ventilée ou faiblement ventilée (moins de 1.500
mm2d'ouverture par m2de surface), couvrant plus de la moitié de la surface du plafond du niveau considéré.

- sous face de plancher intermédiaire : béton plein de plus de 15 cm sans isolant et sans faux plafond ;

- Définition du "plancher bas lourd"


- face supérieure de plancher intermédiaire avec un "revêtement sans effet thermique" :
- béton plein de plus de 15 cm sans isolant,
- chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéolées en
béton.

- plancher bas avec isolant thermique en sous face avec un "revêtement sans effet thermique" :
- béton plein de plus de 10 cm d'épaisseur
- chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéolées en
béton.
- dalle de béton de 5 cm ou plus sur entrevous en matériau isolant.

- Définition d'une "paroi verticale lourde" Un niveau de bâtiment possède une paroi verticale lourde si elle remplit l'une ou l'autre des conditions
suivantes :
- lorsque la surface de mur est au moins égale à 0,9 fois la surface de plancher (maisons individuelles) :
- mur de façade et pignon isolés par l'extérieur avec à l'intérieur :
- béton plein (banché, bloc, préfabriqué) de 7 cm ou plus,
- blocs perforés en béton 10 cm ou plus,
- bloc creux béton 11 cm ou plus,
- brique pleine ou perforée 10,5 cm ou plus.
ou
- murs extérieurs à isolation répartie de 30 cm minimum, avec un cloisonnement réalisé en blocs de béton, en brique plâtrière enduite ou
en carreaux de plâtre de 5 cm minimum ou en béton cellulaire de 7 cm minimum. ou
- ensemble de doublage intérieur des murs extérieurs et de cloisonnements, de 5 cm minimum réalisé en blocs de béton, brique enduite
ou carreaux de plâtre.

- lorsque la taille moyenne de locaux est inférieure à 30 m2(bâtiments d'habitation, bureaux) :


- mur cloisonnement intérieur lourd, réalisé en :
- béton plein de 7 cm minimum,
- blocs de béton creux ou perforés de 10 cm minimum,
- brique pleine ou perforée de 10,5 cm minimum
- autre brique de 15 cm minimum avec un enduit plâtre sur chaque face.

2.3 description des charges


Apports internes
L'occupation du local est entre 8h et 18h en semaine.
Deux niveaux d'apports internes sont présentés :
- 10 W/m2(150W) pendant l'occupation
- 30 W/m2(450W) pendant l'occupation
avec une part convective de 50 %.
Les apports hydriques sont de 110g/h.
Apports solaires
Deux orientations du local :
- Est
- Ouest

Deux "indices de gain solaire" :


L'indice de gain solaire est défini par Fsx (Abaie/ Asol), où Fsest le facteur solaire de la baie.

On a retenu en configuration de base une baie de dimension 3 m2. On prend par la suite, en fonction de l'inertie du bâtiment, deux indices de gain
solaire :
Les exigences de la RT2000 imposent pour les bâtiments non climatisés que le facteur solaire des baies soit inférieur ou égal au facteur solaire de
référence défini dans le tableau ci-dessous.

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Valeur de
référence du facteur solaire des baies pour les bâtiments non climatisés

2.4 détermination des charges des différents locaux types


Dans la table suivante, les charges statiques sont les charges enthalpiques calculées par une méthode classique. Pour déterminer le niveau de
charges maximal dans le local, on calcule, heure par heure, la charge comme la somme des apports solaires, des apports internes (sensibles et
latents), des déperditions et du débit d'air hygiénique pour une consigne en température de 25°C et en humidité absolue de 12 g/kg d'air sec. Les
apports solaires sont calculés à partir d'ECOCLIM. Les charges sensibles dynamiques calculées à partir d'ECOCLIM prennent en compte les effets
d'inertie qui permettent d'atténuer le pic horaire de charge. Les systèmes traités dans ce guide ne déshumidifient pas l'air, c'est pourquoi le calcul
des charges suivant ECOCLIM ne prend pas en compte les charges hydriques.

3 logique de contrôle des systèmes évaporatifs indirects


Un mode de gestion des systèmes évaporatifs indirect est proposé dans les matrices ci-après correspondant aux différentes situations en été :
occupation, inoccupation.
Des contrôles supplémentaires permettent de coordonner le fonctionnement des composants et d'éviter les dysfonctionnements :
- Humidificateur indirect Pour qu'il fonctionne la température de l'air en sortie doit être inférieure à l'air extérieur comme suit : Si T air ext Tair

sortie hum+ T fonctionnement sous contrôle des points de consigne Si Tair ext Tair sortie hum+ T arrêt de l'humidificateur  T est utilisé
pour éviter l'humidification si elle ne permet pas un abaissement significatif de la température extérieure. T peut être fixé à 2 K.
- Echangeur de chaleur En demande de froid, l'échangeur est arrêté si la température extérieure est inférieure à la température de l'air extrait
avant échangeur.

Les matrices sont présentées ci-après. Elles donnent le débit de soufflage et le fonctionnement des composants de la centrale suivant la
température intérieure, Ti-occ :
- où 1 correspond au fonctionnement des composants ou à l'intervention du contrôle supplémentaire,
- où 0 correspond à l'arrêt des composants ou du contrôle supplémentaire.

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4 logique de contrôle de la surventilation


Un mode de gestion de la surventilation est proposé dans les matrices ci-après correspondant aux différentes situations en été : occupation,
inoccupation.
Des contrôles supplémentaires permettent de coordonner le fonctionnement des composants et d'éviter les dysfonctionnements :
- Echangeur de chaleur En demande de froid, l'échangeur est arrêté si la température extérieure est inférieure à la température de l'air extrait
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avant échangeur.
- Contrôle du débit d'air Si la température de soufflage est supérieure à la température du local, en occupation, le débit d'air soufflé correspond
au minimum, c'est à dire, le débit d'air hygiénique et en inoccupation, le débit d'air soufflé est nul.

Les matrices sont présentées ci-après. Elles donnent le débit de soufflage et le fonctionnement des composants de la centrale suivant la
température intérieure, Ti-occ :
- où 1 correspond au fonctionnement des composants ou à l'intervention du contrôle supplémentaire,
- où 0 correspond à l'arrêt des composants ou du contrôle supplémentaire.

5 logique de contrôle des systèmes à dessiccation


Un mode de gestion des systèmes à dessiccation est proposé dans les matrices ci-après correspondant aux différentes situations en été :
occupation, inoccupation.
Des contrôles supplémentaires permettent de coordonner le fonctionnement des composants et d'éviter les dysfonctionnements :
- Humidificateur indirect Pour qu'il fonctionne la température de l'air en sortie de celui-ci, T air sortie hum, doit être inférieure à l'air en sortie du
ventilateur Tair-sortie-vent(voir figure 32) comme suit : Si Tair-sortie-vent Tair sortie hum+ T fonctionnement sous contrôle des points de
consigne Si Tair-sortie-vent Tair sortie hum+ T arrêt de l'humidificateur  T est utilisé pour éviter l'humidification si elle ne permet pas un
abaissement significatif de la température. T peut être fixé à 3 K.
- Echangeur de chaleur En demande de froid, l'échangeur est arrêté si la température en amont de celui-ci est inférieure à la température de l'air
extrait issue de l'humidificateur indirect.

Les matrices sont présentées ci-après. Elles donnent le débit de soufflage et le fonctionnement des composants de la centrale suivant la
température intérieure, Ti-occ :
- où 1 correspond au fonctionnement des composants ou à l'intervention du contrôle supplémentaire,
- où 0 correspond à l'arrêt des composants ou du contrôle supplémentaire.

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6 logique de contrôle des plafonds froids


Un mode de gestion du plafond froid couplé à une tour de refroidissement est proposé pour faire une évaluation du potentiel du système.
- La centrale de traitement d'air fonctionne durant l'occupation uniquement. Son débit a été fixé à 1vol/h. Une batterie froide alimentée en eau
provenant de la tour de refroidissement est placée dans la centrale. Le débit d'eau dans la batterie est contrôlé par une vanne trois voies pour
maintenir une température de consigne de 25°C au soufflage.
- Les plafonds froids sont régulés par le débit d'eau circulant dans le circuit pour maintenir une température d'air à 25°C en occupation et 22°C
en inoccupation.
- La production d'eau froide par la tour de refroidissement est contrôlée par les matrices suivantes. Elles donnent le fonctionnement des
composants de la centrale suivant la température intérieure :
- où 1 correspond au fonctionnement des composants ou à l'intervention du contrôle supplémentaire,
- où 0 correspond à l'arrêt des composants ou du contrôle supplémentaire.

aide à la lecture des tables de dimensionnement


CARACTERISTIQUES DES CAS D'ETUDE

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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
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Les inerties prises en compte sont des inerties moyenne et très lourde au sens des règles Th-I. Les caractéristiques en sont les suivantes :

Caractéristiques du local

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Inertie des
locaux

Apports
internes et solaires
Liste des documents référencés

#1- Guide technique - Systèmes de climatisation à faible consommation d'énergie - Guide de faisabilité et de pré-dimensionnement (Cahiers CSTB
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Liste des figures

Figure 1 Schéma de principe d'un système évaporatif indirect


Figure 2 Représentation de l'évolution de l'air neuf et extrait dans un diagramme de l'air humide
Figure 3 Schéma d'un dispositif à ruissellement sur un média humide
Figure 4 Schéma d'un dispositif par pulvérisation
Figure 5 Echangeur à plaques
Figure 6 Echangeur rotatif
Figure 7 système à plaques
Figure 8 système à tubes
Figure 9 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 10 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 11 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 12 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 13 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 14 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 15 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 16 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 17 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 18 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Très lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 19 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 20 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 21 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 22 : Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 23 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 24 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur relatif
Figure 25 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Très Lourde - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure de l'article : 2.1 description
Figure 26 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Moyenne - Orientation Est
Figure 27 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très Lourde - Orientation Est
Figure 28 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Moyenne - Orlentation Est
Figure 29 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très Lourde - Orientation Est
Figure 30 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très Lourde - Orientation Est
Figure 31 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très Lourde - Orientation Est
Figure 32 Schéma de principe d'un système de climatisation par dessiccation
Figure 33 Représentation de l'évolution de l'air neuf et extrait dans un diagramme de l'air humide
Figure 34 Schéma de principe d'une roue à dessiccation avec une section de purge
Figure 35 Rapport entre le débit d'air à traiter et le diamètre de la roue
Figure 36 Diagramme de performance d'une roue à dessiccation
Figure 37 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
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Figure 38 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 39 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 40 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 41 Diagramme de sélection pour LA SAULE Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 42 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 43 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 44 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 45 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 46 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 47 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 48 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 49 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 50 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 51 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 52 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 53 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Moyenne - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 54 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Très Lourde - Orientation Est - Température de régénération = 95°C
Figure 55 Schéma de principe d'un plafond froid couplé à une tour de refroidissement
Figure 56 Caractéristiques de puissance de quelques plafonds froids suivant la Norme DIN 4715
Figure 57 Technologies de tours de refroidissement utilisables
Figure 58 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 59 Diagramme de sélection pour LE HAVRE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 60 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 61 Diagramme de sélection pour RENNES Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 62 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 63 Diagramme de sélection pour LA BAULE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 64 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 65 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 66 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 67 Diagramme de sélection pour PAU Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit déhit d'air
Figure 68 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 69 Diagramme de sélection pour LYON Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 70 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 71 Diagramme de sélection pour NICE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 72 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 73 Diagramme de sélection pour MARSEILLE Inertie Très Lourde - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 74 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 75 Diagramme de sélection pour CARPENTRAS Inertie Moyenne - Orientation Est - Tour petit débit d'air
Figure 76 Diagramme de sélection pour TRAPPES Inertie Moyenne - Orientation Est - Echangeur rotatif
Figure 1 Zones climatiques d'été : Ea, Eb, Ec, Ed
Figure 2 Coefficient de variation horaire de la température
Figure 3 Coefficient de variation horaire de l'humidité absolue
Figure de l'article : aide à la lecture des tables de dimensionnement
Caractéristiques du local
Liste des tableaux

Critères pris en compte


Conception du bâtiment
Table d'évaluation
Tableau de l'article : outil de présélection
Indicateurs moyens de coûts (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)
Tableau 1 Types d'humidificateurs d'air
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 1.3 dimensionnement
Indicateurs moyens de coûts (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Tableau de l'article : 2.2 dimensionnement
Indicateurs moyens de coûts (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)
Tableau 2 Performances de la roue à dessiccation
Tableau 3 Puissance de régénération par m2de surface au sol
Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement

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Document : Guide technique - Systèmes de climatisation à faible consommation d'énergie - Guide de faisabilité et de pré-dimensionnement
(Cahiers CSTB 3454 avril 2003)

Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement


Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 3.3 dimensionnement
Indicateurs moyens de coûts d'un plafond froid (en comparaison d'un système de climatisation traditionnel)
Tableau 4 Comparaison entre deux types de tour de refroidissement
Tableau 5 Tours de refroidissement traitées
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau de l'article : 4.3 dimensionnement
Tableau 1 Caractéristiques climatiques pour les zones Ea, Eb, Ec, Ed
Tableau de l'article : 1 données météorologiques
Tableau 2 Valeurs de CTen fonction de l'heure solaire
Tableau 3 Valeurs de Cw(h)
Tableau de l'article : 2.1 caractéristiques communes du local
Tableau de l'article : 2.2 description des deux inerties
Tableau de l'article : 2.3 description des charges
Valeur de référence du facteur solaire des baies pour les bâtiments non climatisés
Tableau de l'article : 3 logique de contrôle des systèmes évaporatifs indirects
Tableau de l'article : 3 logique de contrôle des systèmes évaporatifs indirects
Tableau de l'article : 3 logique de contrôle des systèmes évaporatifs indirects
Tableau de l'article : 4 logique de contrôle de la surventilation
Tableau de l'article : 4 logique de contrôle de la surventilation
Tableau de l'article : 5 logique de contrôle des systèmes à dessiccation
Tableau de l'article : 5 logique de contrôle des systèmes à dessiccation
Tableau de l'article : 6 logique de contrôle des plafonds froids
Tableau de l'article : 6 logique de contrôle des plafonds froids
Tableau de l'article : aide à la lecture des tables de dimensionnement
Tableau de l'article : aide à la lecture des tables de dimensionnement
Tableau de l'article : aide à la lecture des tables de dimensionnement
Tableau de l'article : aide à la lecture des tables de dimensionnement
Tableau de l'article : aide à la lecture des tables de dimensionnement
Inertie des locaux
Apports internes et solaires

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