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Franck Lucas
University of La Réunion
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PIMENT. – Laboratoire de Physique et Ingénierie Mathématique Appliquées à l’Energie et à
l’Environnement
Université de La Réunion : IUT Département Génie Civil 97410 Saint Pierre,
olivier.marc@univ-reunion.fr
Résumé :
Depuis quelques années, la recherche du confort thermique en période estivale induit un accroissement
important de la consommation d’énergie électrique dans les bâtiments, dû à une utilisation majoritaire de
climatiseurs à compression mécanique de vapeur. Les systèmes de rafraîchissement solaire sont une alternative
intéressante afin de pallier ce problème. Le développement de ces systèmes passe par une approche purement
fondamentale avec l’élaboration de modèles numériques permettant de prédire le comportement de l’installation
dans son ensemble. L’objectif final est d’estimer le confort, la production frigorifique, la consommation électrique
et les performances globales de l’installation en fonction des sollicitations extérieures (rayonnement solaire,
température extérieure, occupation du bâtiment). Pour cela, nous avons choisi l'environnement EnergyPlus qui
tend à devenir un des outils de référence dans le domaine de la simulation du bâtiment. Cet outil de simulation
permet de faciliter le couplage des systèmes énergétiques au bâtiment avec un large éventail de modèles
(capteurs solaires thermiques, machine à absorption, ballon de stockage stratifié, tour de refroidissement). Dans
ce travail, nous présentons la modélisation de l'installation de rafraîchissement solaire RAFSOL de l'IUT de Saint
Pierre à La Réunion sous l'environnement EnergyPlus. Les simulations sont ensuite discutées et comparées aux
données extraites de notre plateforme expérimentale.
1 INTRODUCTION
De nos jours, la recherche du confort thermique dans le secteur tertiaire et l’habitat engendre une
forte augmentation de la consommation d’énergie électrique en période estivale. Les climatiseurs les
plus répandus sont à compression mécanique de vapeur et de gros consommateurs d’électricité.
Actuellement, dans un contexte insulaire, cette augmentation implique un recours croissant aux
énergies fossiles et des pics de consommation importants. Ceux-ci peuvent être diminués en utilisant
des systèmes de production de froid alternatifs ayant comme source l’énergie solaire : les systèmes à
rafraîchissement solaire. Trois technologies se distinguent : les machines à dessiccation, les machines
à adsorption et les machines à absorption. Nous nous intéresserons plus particulièrement à cette
dernière. Les systèmes à absorption ont l’avantage de ne consommer que peu d’électricité, de diminuer
les bruits et les problèmes de maintenance en l’absence de pièces mécaniques en mouvement et de ne
contenir qu’une solution saline.
C’est dans ce contexte que le laboratoire PIMENT s’est proposé d’installer une unité de
rafraîchissement solaire sur le site de l’IUT de Saint Pierre afin de rafraîchir quatre salles
d’enseignements. L’élément principal de cette installation est la machine à absorption dont la
puissance nominale est de 30 kW. Des données expérimentales exploitables peuvent ainsi être
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collectées pour valider les modèles numériques et acquérir une expérience nécessaire au
développement de cette technologie.
Le principe de l’absorption est connu depuis 1857 et le développement commercial de machines à
absorption fonctionnant à l’énergie solaire a débuté au cours des années 1940 (García Casals; 2006).
La source de chaleur étant intermittente, cette technologie a rencontré de nombreux obstacles et il est
devenu indispensable de développer des outils de modélisation performants afin de réduire les coûts de
développement.
2 ETAT DE L’ART
La création d’outils de simulation performants est une étape importante dans l’optique du
développement commercial des systèmes de rafraîchissement solaire. En effet, ces outils permettent de
réduire les coûts de recherche en évitant de construire des prototypes à taille réelle. De plus, il est
possible d’assurer l’optimisation des différents composants du système, d’estimer les quantités
d’énergie produites et consommées et de prédire les évolutions temporelles des températures et des
puissances du système afin de dimensionner le plus précisément possible les installations futures
(Assilzadeh et al.; 2005).
Il existe de nombreux outils de simulation qui permettent d’étudier le comportement des systèmes
thermodynamiques couplés aux bâtiments. Parmi les plus répandus, nous pouvons citer : EnergyPlus,
Power Domus et TRNSYS (Crawley et al.; 2008). Ces logiciels ont été optimisés, soit pour la
modélisation du comportement du bâtiment, soit pour la caractérisation des systèmes
thermodynamiques, et le couplage entre ces deux entités est généralement difficile. Nous nous
proposons de passer en revue les différents modèles disponibles pour les éléments de notre installation
de rafraîchissement solaire.
Le modèle de capteur plan le plus répandu est basé sur la méthode du rendement (Duffie et al.;
2006). Il est à noter que ces modèles ont tendance à surévaluer les performances des capteurs (Praene
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et al.; 2006). Des travaux ont été réalisés sur la modélisation dynamique des capteurs solaires, ces
derniers s’appuient sur les bilans du premier principe de la thermodynamique sur chaque élément
composant le capteur (Marc et al.; 2010b) ; (Bourdoukan et al.; 2008).
En ce qui concerne les modèles de machine à absorption, deux modèles bien distincts sont utilisés.
Le premier modèle est un modèle en régime permanent qui s’appuie sur les courbes caractéristiques de
la machine fournies généralement par le constructeur et qui n’est valide qu’au voisinage du point de
fonctionnement (Eicker et al.; 2009). Le second modèle développé est un modèle dynamique se basant
sur le bilan des enthalpies internes et externes en régime permanent (Kohlenbach et al.; 2008). La
caractéristique dynamique est introduite par la prise en compte des inerties des parois, de la solution
saline et des échangeurs de l’absorbeur et du générateur et par l’introduction d’un terme dû au
transport de la solution dans la tuyauterie.
Les modèles de ballon de stockage prennent en compte la stratification thermique de l’eau à
l’intérieur du ballon ainsi que les échanges thermiques du ballon avec l’extérieur (Klein et al.; 1976).
La modélisation du bâtiment est un point essentiel pour la validation de notre simulation. Les outils
de simulation permettent de visualiser le comportement thermique des bâtiments en réaction aux
charges internes et aux sollicitations extérieures. Le couplage d'EnergyPlus au logiciel Google
Sketchup rend la description du bâtiment relativement simple (géométrie, orientation, ouvertures...).
En effet, un bâtiment dessiné sous Sketchup peut être directement importé sous EnergyPlus. Les
caractéristiques des matériaux, l'occupation, l'éclairage, les équipements électrique et les conditions
météorologiques sont ensuite paramétrés directement sous EnergyPlus. La méthode de résolution est
basée sur les bilans thermiques et inertiels des zones. EnergyPlus est composé de 3 blocs de bases :
un bloc « simulation manager » qui contrôle le processus de simulation,
un module de simulation des bilans thermiques et de conservation de la masse,
un module de simulation des systèmes du bâtiment.
EnergyPlus calcule dans un premier temps les besoins en froid ou en chaud de la zone étudiée au
pas temps spécifié par l’utilisateur et les résultats sont utilisés, en parallèle, par le module de
simulation des systèmes du bâtiment. Ce module détermine la réponse des systèmes de production de
froid ou de chaud, des différents équipements.
L’installation de rafraîchissement solaire du laboratoire PIMENT est implantée sur le site de l’IUT
de Saint Pierre et son fonctionnement est détaillé dans les travaux de Marc et al. (Marc et al.; 2010a).
L’objectif de l’installation est de rafraîchir quatre salles d’enseignement. Elle a comme particularité
l’absence d’appoint de chaleur, la production de froid est ainsi directement dépendante de la ressource
solaire. L’installation expérimentale de l’IUT de Saint Pierre est présentée sur la figure 1 et se
compose :
d’un champ de capteurs solaires Schüco DG.5 d’une surface d’entrée de 90 m² (1).
d’un ballon de stockage chaud d’un volume de 1,5 m3 (2).
d’une machine à absorption EAW LB30 d’une puissance frigorifique de 30kW (3).
d’un ballon de stockage froid d’un volume de 1 m3 (4).
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Cette partie présente les différents modèles utilisés pour la simulation du système complet (fig.1)
sous l’environnement EnergyPlus.
4.1 LE BATIMENT
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Le modèle de capteur plan est basé sur la méthode du rendement [1]. Les coefficients c0, c1 et c2
sont issus des données du constructeur (Schüco; 2007), Tm correspond à la température moyenne du
fluide traversant le capteur et G à l’ensoleillement.
( ) ( ) [1]
Le modèle des ballons de stockage utilisé dans EnergyPlus prend en compte la stratification
thermique de l’eau à l’intérieur du ballon. Les ballons sont décomposés en 10 nœuds qui apparaissent
par l’intermédiaire de l’indice n dans les équations [2] et [3].
[2]
[3]
( )
̇ [4]
Le modèle utilisé pour la simulation des machines à absorption est en régime permanent. Il
s’appuie sur les données caractéristiques de la machine au voisinage des conditions de fonctionnement
nominales et à partir des équations [5], [6] et [7] issues des courbes constructeurs (EAW; 2007).
( ) ( ) ( ) [5]
( ) ( ) ( ) [6]
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( ) ( ) ( ) [7]
̇ ̇ ( )( )( ) [8]
̇ [9]
̇
Dans l’équation [9], le PLR correspond au taux de charge de la machine, c’est le rapport entre la
puissance frigorifique demandée ̇ et la puissance maximale ̇ disponible au niveau de
l’évaporateur [8]. L’équation [10] évalue la quantité de chaleur nécessaire en entrée du générateur en
fonction du taux de charge de la machine (PLR). Le résultat de cette équation est un facteur compris
entre 0 et 2.
( ) ( ) ( ) [10]
Les équations [11] et [12] permettent de modifier la quantité de chaleur nécesaire en entrée du
générateur en fonction de la température d’entrée du condenseur et la température de sortie de
l’évaporateur. Ces facteurs correcteurs sont aussi compris entre 0 et 2. Les coefficients des équations
[10], [11] et [12] sont obtenus à partir d’une analyse des données expérimentales et ces équations sont
utilisées dans l’équation [13] afin de déterminer la puissance nécessaire en entrée du générateur.
L’équation [14] permet de calculer la puissance que le circuit de refroidissement doit évacuer. Dans
cette équation, la puissance dissipée par la pompe de circulation de la machine est négligée.
( ) ( ) ( ) [11]
( ) ( ) ( ) [12]
̇ ( ̇ )( )( ) [13]
̇ ̇ ̇ [14]
29
28
27
26
25
18-déc. 19-déc. 20-déc. 21-déc. 22-déc. 23-déc. 24-déc. 25-déc. 26-déc.
Temps (jour)
Nous observons sur la figure 2 que l’évolution temporelle de la température simulée dans le
bâtiment suit relativement bien les valeurs expérimentales avec une erreur moyenne de 0,2°C et un
écart maximal de 1,3°C sur toute la période étudiée (du 18 décembre au 25 décembre 2010). Au vu de
ces résultats, nous pouvons donc valider le modèle du bâtiment en réponse aux sollicitations
extérieures et le coupler avec le système de rafraîchissement solaire sous EnergyPlus.
Nous allons maintenant confronter les résultats de la simulation aux valeurs expérimentales pour la
journée du 15 avril 2010. Lors du développement du modèle sous EnergyPlus, un problème important
est survenu au niveau du pilotage de la machine. Dans la réalité, la machine à absorption démarre en
même temps que de la pompe générateur. Cette dernière est activée lorsque la température en haut du
ballon d’eau chaude atteint 80°C et est désactivée lorsque cette température descend en dessous de
70°C. Dans le modèle de base d’EnergyPlus, la machine était uniquement pilotée par la demande de
froid dans le bâtiment, ce qui entraînait une forte baisse de température dans le ballon d’eau chaude
(puisage infini) et des répercussions négatives sur la boucle solaire. Afin de remédier à ce problème,
des régulations ont été introduites pour contrôler la machine. Dans le nouveau modèle présenté, le
démarrage et l’arrêt de la machine se font par le contrôle respectif de la pompe évaporateur et de la
pompe de distribution en fonction de la température en haut du ballon d’eau chaude.
La plage horaire analysée s’étend de 11h20 à 16h30 lorsque la machine à absorption a atteint son
régime permanent. Lors de la phase de démarrage, de forts écarts entre les valeurs expérimentales et
simulées apparaissent en raison du caractère non-dynamique du modèle de machine à absorption
d’EnergyPlus.
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80
Puissance (kW)
75 40
70 30
65
20
60
10
55
50 0
10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00 10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00
Temps (heure) Temps (heure)
L’évolution des températures d’entrée et de sortie du champ de capteur est présentée sur la figure
3. L’écart absolu moyen pour les températures d’entrée et de sortie est de 1,8°C avec des pics à 3,6°C
en entrée du champ de capteurs et 4,7°C en sortie. Sur la figure 4, nous pouvons visualiser la
puissance délivrée en entrée du ballon de stockage chaud par le champ de capteurs et le résultat est
satisfaisant puisqu’un écart relatif absolu de 2,7% est atteint au niveau de l’estimation de l’énergie
récupérée. La modélisation du champ de capteurs est correcte mais il reste encore à améliorer la partie
commande de notre boucle solaire afin que l’on puisse lier son activation au rayonnement solaire et
non plus sur la différence de températures entre l’entrée et la sortie des capteurs solaires comme c’est
le cas actuellement dans cette simulation.
80
75
70
65
60
55
50
11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00
Temps (heure)
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Sur la figure 5, nous pouvons visualiser les écarts entre les températures en haut et en bas du ballon
de stockage chaud. Nous obtenons un écart moyen absolu de 1,5°C en haut du ballon (ce qui est en
adéquation avec le comportement du champ de capteurs) et de 1,3°C en bas du ballon. Les résultats de
la simulation du comportement du bâtiment restent fidèles aux valeurs expérimentales.
Puissance (kW)
30
Puissance (kW)
Puissance (kW)
80 80 25
60 60 20
15
40 40
10
20 20
5
0 0 0
10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00 10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00 10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00
Temps (heure) Temps (heure) Temps (heure)
La figure 9 confirme les résultats obtenus dans la partie 5.2.3, à savoir un bon comportement de
l’ensemble des températures aux bornes du générateur, du circuit de refroidissement et de
l’évaporateur. Nous remarquons une nouvelle fois un écart plus important au démarrage de la
machine. L’erreur moyenne commise sur les températures d’entrée et de sortie du générateur est de
1,5°C. Au niveau du refroidissement, nous avons une erreur moyenne absolue de 0,3°C en entrée et de
0,4°C en sortie. Les erreurs commises sur les températures aux bornes de l’évaporateur atteignent
1,3 °C en entrée et 1°C en sortie.
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70
60
Température (°C)
50
40
30
20
10
0
11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00
Temps (heure)
35
Température Salle Simulée
33 Température Salle Mesurée
31
29
Température (°C)
27
25
23
21
19
17
15
0:00 2:00 4:00 6:00 8:00 10:00 12:00 14:00 16:00 18:00 20:00 22:00 0:00
Temps (heure)
10
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Cette étude propose une modélisation complète d’une installation de rafraîchissement solaire sous
l’environnement EnergyPlus. Les résultats de la simulation sont convenables pour une journée test
avec une erreur moyenne de 0,5% pour l’évaluation de l’énergie consommée au niveau du générateur,
de 2,7% pour celle produite par l’évaporateur et de 4,4% pour celle évacuée par le circuit de
refroidissement. Nous obtenons une erreur moyenne de 0,7°C sur la température de la salle rafraîchie
par le système sur la totalité de la journée.
En plus de pouvoir choisir le pas de temps et d’importer facilement des modules externes,
EnergyPlus permet de modéliser, sous un seul environnement, un système de rafraîchissement solaire
et un bâtiment. Il permet ainsi d’assurer un couplage aisé entre les deux composants et de s’affranchir
des problèmes de constantes de temps inhérents aux simulations du bâtiment et des systèmes
thermodynamiques. Ces avantages ouvrent de réelles perspectives pour l’utilisation d’EnergyPlus
comme outil de dimensionnement des nouvelles installations de rafraîchissement solaire au sein des
bureaux d’études.
La principale difficulté que nous avons rencontrée lors de cette étude concernait le contrôle du
modèle de base de la machine à absorption intégré dans EnergyPlus. En effet, la machine était pilotée
par la demande de froid dans le bâtiment et continuait à fonctionner et à puiser de l'énergie dans le
ballon d'eau chaude malgré sa température. Celle-ci pouvait atteindre des valeurs très basses autour de
0°C sans qu’il y ait de répercussions sur le fonctionnement de la machine et de la distribution de froid
dans le bâtiment. Nous avons pu résoudre en partie ce problème en pilotant la machine grâce aux
pompes évaporateur et distribution qui permettent, respectivement, de démarrer et d'éteindre la
machine en fonction de la température du ballon d'eau chaude. Cependant, contrairement à
l'installation réelle, le modèle peut fournir du froid dans le bâtiment seulement si la machine est en
fonctionnement. C'est une des limites de notre modèle puisqu'en réalité, le froid peut être distribué 20
à 30 minutes après l'arrêt de la machine.
Des pistes d’amélioration de ce modèle ont déjà été envisagées et concernent l’amélioration de la
commande de la machine à absorption, l’optimisation du contrôle de la boucle solaire et, à plus long
terme, l’intégration d’un modèle dynamique caractérisant les machines à absorption sous
l’environnement EnergyPlus.
Appendice A. Description des objets utilisés dans EnergyPlus pour la modélisation des
composants [15] :
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NOMENCLATURE :
Symb Description Unité Symbole Description
Unité
oles s
A Surface d’échange de m² ̇ evap,max Puissance maximale
W
la tour de refroidissement de l’évaporateur en
fonctionnement
c0 Facteur optique du - ̇ evap,rate Puissance nominale
W
capteur de l’évaporateur
d
c1 Coefficient de
2
W.m- ̇ gen Puissance Générateur
W
déperdition du capteur .K-1
c2 Coefficient de W.m- Ref Refroidissement
2 -
déperdition du capteur .K-2
Cp Capacité calorifique J.kg- Tcondensor Température entrée
1 °C
.K-1 ,in condenseur
Evap Evaporateur - Te Température d’entrée
°C
-
G Rayonnement solaire W.m ² Temp_b Température en bas
°C
as du Ballon
Gen Générateur - Temp_h Température en haut
°C
aut du ballon
ha Enthalpie de l’air kJ.kg- Tevaporato Température sortie
1 °C
ambiante r,out évaporateur
hs Enthalpie de l’air kJ.kg- Tgenerator, Température entrée
1 °C
saturée in générateur
mn Débit massique kg.s-1 Tm Température
°C
moyenne du fluide
caloporteur du capteur
solaire
PLR Part Load Ratio - Tn Température du
°C
ballon au nœud n
̇ cond Puissance W Ts Température de sortie
°C
Refroidissement
̇ evap Puissance Evaporateur W U Coefficient
W.m-².K-1
d’échange de la tour de
refroidissement
7 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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