Vous êtes sur la page 1sur 1

André Marie Ampère

André Marie Ampère, né le 20 janvier 1775à Lyon est un physicien Son père, ancien négociant en
soieries. Ampère est élevé sans maître. En 1799, il épouse Julie Carron, qui lui donnera un fils,
Jean-Jacques (1800-1864), futur écrivain et académicien. Il va dès lors vivre à Paris, où il fait une
brillante carrière de professeur.

C'est en 1820 que se révèle le génie d'Ampère, lorsque, brusquement, il se tourne vers la physique.
En quelques semaines, il va entièrement créer une science nouvelle, aux conséquences
incalculables.

Œrsted (physicien et chimiste danois) vient d'observer la déviation de l'aiguille aimantée près
d'un courant électrique ; personne ne peut expliquer ce curieux résultat. Dans les huit jours,
Ampère donne à l'Académie une note établissant la théorie du phénomène.

Ampère montre, dans l'électricité en mouvement, la source des actions magnétiques. Il étudie les
actions réciproques des aimants et des courants, donnant la règle (qui porte son nom) de cette
déviation par rapport à un observateur couché dans le sens du courant. Il prouve que deux courants
fermés agissent l'un sur l'autre, créant ainsi toute l'électrodynamique.

Ampère imagine le galvanomètre, invente le télégraphe électrique l’ampèremètre et


l'électroaimant.

Ampère est resté pauvre, ayant toujours consacré ses faibles ressources à la construction
d'appareils. Il meurt le 10 juin 1836. En 1960, on donnera son nom à l'unité de mesure d'intensité
électrique (ampère, l'une des sept unités fondamentales du système international d'unités de
mesure).

Vous aimerez peut-être aussi