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Au VIe siècle avant J.

C : le philosophe mathématicien Thalès de Millet observe et décrit l'électricité


statique qui se manifeste en frottant un morceau d'ambre jaune sur une peau de mouton.

L'ambre frotter peut ainsi attirer des objets légers comme des plumes ou de la paille.

Il se passe ici quelque chose qu’il il ne peut pas voir. Thalès donne donc un nom au phénomène :
élektrôn, du nom de l'ambre en grec ancien.

L'électricité est née mais il faudra encore longtemps avant de lui trouver son utilisation et qu’elle
pénètre dans nos foyers.

1799 : la pile Volta. Le physicien italien Alessandro Volta, déjà connu pour ses travaux sur
l’électricité, met au point la première pile voltaïque.
En 1799, il réalise une expérience qui montre que le contact entre deux matériaux différents, reliés
par un conducteur, permet de fabriquer de l’électricité. Volta conçoit ainsi une colonne constituée de
plusieurs couples de disques de zinc et de cuivre, séparés par un tissu imbibé d’eau salée ou d’acide
sulfurique. La première pile comporte environ 600 disques et mesure presque 1, 50 m. Un fil
métallique relie les deux extrémités : le zinc se charge de fluide positif et le cuivre de tension
négative, créant un fort courant électrique.
En 1801, Napoléon Bonaparte assiste à la présentation de Volta devant l’Institut de France : le
physicien montre sa pile, énonce la loi des tensions, ainsi que la valeur des métaux classés par ordre
d’électropositivité décroissante, du zinc à l’argent. La pile Volta permet de nouvelles avancées sur
l’électricité, comme l’hydrolyse et les batteries. En 1881, l’unité de tension électrique devient le Volt,
en hommage au savant.

1819 : le lien entre électricité et magnétisme via l’interaction aimant-courant. Cette interaction est
démontrée par Hans-Christian Oersted, physicien et chimiste danois.

L'expérience d'Oersted nous montre qu'il existe autour du fil conducteur traversé par un courant, un
champ capable d'exercer sur un aimant une action directrice. Tout courant crée autour de lui un
champ magnétique qui ne diffère en rien du champ magnétique créé par un aimant.

1831 : l’induction. Faraday élabore une expérience mettant en évidence un lien entre l'électricité, le
magnétisme et le mouvement : l'induction électromagnétique. Une pile est reliée à un cylindre
entouré de fil de cuivre, générant ainsi un champ magnétique à l'intérieur de ce cylindre. Lorsque ce
cylindre est mis en mouvement à l'intérieur du gros cylindre, un courant électrique circulant dans le
fil de cuivre du cylindre est détecté.
Cependant, lorsque le cylindre est immobile à l'intérieur du cylindre, aucun courant électrique n'est
détecté.
Ainsi, sans que les deux cylindres ne soient liés physiquement l'un à l'autre, le mouvement du
cylindre induit un courant électrique dans le fil de cuivre qui entoure le cylindre.

Le principe de production d'énergie électrique commun à toutes les centrales est celui de la
conversion d'une énergie de mouvement en une énergie électrique au moyen d'un alternateur.
L'alternateur est un convertisseur d'énergie qui repose sur le phénomène d'induction
électromagnétique.

-Albert Einstein a expliqué que le phénomène photoélectrique était généré par


l'absorption de photons, les quanta de lumière (particule de masse nulle se déplaçant à la vitesse de
la lumière dans le vide), lors de l'interaction du matériau avec la lumière.

L'effet photoélectrique est l'émission d'électrons par un matériau, le plus souvent métallique quand
ce dernier est exposé à la lumière ou un rayonnement électromagnétique de fréquence
suffisamment élevée, qui dépend du matériau.

Dans l'effet photoélectrique, on éclaire une plaque de métal et celle-ci émet des électrons.

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