Guide Reseaux Chaleur Urbain

Pôle Ingéniérie et Services Urbains
Service des Réseaux d'Energies et de Chaleur
RÉSEAUX DE CHALEUR URBAINS
GUIDE DES RECOMMANDATIONS TECHNIQUES GENERALES
Novembre 2016 Page 1 sur 48

Rennes Métropole – SREC Réseaux de chaleur urbains Guide des recommandations techniques générales
SOMMAIRE
PRÉAMBULE ............................................................................................................. 3
1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES .............................................................................. 4

1.1 - Implantations et règles de proximité avec les autres réseaux ................................................. 5
1.2 - Base de Données Urbaine ............................................................................................................ 5
1.3 - Conception générale des réseaux ............................................................................................... 6
1.4 – Conception générale des chambres de vannes ........................................................................ 6
2 - RÉSEAUX HAUTE PRESSION ............................................................................ 9

2.1 - génie civil "réseaux" ................................................................................................................... 10
2.2 - génie thermique "réseaux"......................................................................................................... 11

2.2.1 - Réseaux .............................................................................................................................................. 11
2.2.2 - Robinetterie ....................................................................................................................................... 12
3 - RÉSEAUX BASSE PRESSION ....................................................................... 13

3.1 - génie civil "réseaux" ................................................................................................................... 14
3.2 – genie thermique "réseaux" ........................................................................................................ 15

3.2.1 – Réseaux ............................................................................................................................................. 15
3.2.2 – Robinetterie ...................................................................................................................................... 16
4 – SOUS-STATIONS ........................................................................................... 18
5 - PLANCHES DE DÉTAILS ............................................................................... 20

5.1 - Réseaux haute pression - Génie civil ................................................................................... 21
5.2 - Réseau haute pression – Génie thermique.......................................................................... 32
5.3 - Réseau basse pression.......................................................................................................... 39
5.4 - Raccordements à l'assainissement ...................................................................................... 43

PRÉAMBULE
Ce guide des recommandations techniques générales a pour objectif de

préciser les principes constructifs généraux des réseaux de chaleur urbains de
Rennes Métropole et garantir ainsi leur homogénéité, dans un souci de qualité, de
pérennité et simplicité de gestion. Il constitue donc un outil de travail servant de
référence aux maîtres d'ouvrage, délégataires, maîtres d’œuvres et entreprises
intervenant dans le domaine des réseaux de chaleur urbains sur le territoire rennais.
Il convient en outre de respecter le cahier des prescriptions générales de

l'espace public et le règlement de voirie de la Ville de Rennes.
Il relève de la responsabilité du maître d’œuvre de rédiger le Cahier des

Clauses Techniques Particulières (CCTP) au projet et des entreprises
d'élaborer les notes de calcul, plans ou dessins de détails nécessaires à la
réalisation des ouvrages, en respectant les recommandations du présent
guide.
Le dimensionnement des ouvrages et la mise en œuvre des matériaux

doivent être réalisés conformément aux normes, DTU, avis techniques et, dans le
cas de réseaux pré-isolé, les règles d’exécution du fabricant en vigueur au moment
de la réalisation.

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1.1 - IMPLANTATIONS ET RÈGLES DE PROXIMITÉ AVEC LES AUTRES RÉSEAUX
Les règles de positionnement des réseaux de chaleur urbain par rapport aux
autres réseaux sont définies dans le cahier des prescriptions générales de l'espace
public, livret "Réseaux : positionnements et émergences". En règle générale, un
minimum de 20 cm hors tout (E = 20 cm mini, distance par rapport aux autres
réseaux) est nécessaire pour la maintenance ultérieure des ouvrages.
Implantation : sous chaussée sauf si faisabilité d'une implantation sous

trottoir.
Distances minimales : Les distances minimums recommandées entre

génératrices extérieures (pour les arbres : extérieur du tronc) sont indiquées dans le
cahier des prescriptions générales de l’espace public, livret "Réseaux :
positionnements et émergences".
Chevauchement : pas de chevauchement longitudinal
Profondeur des réseaux : L'article 13 du règlement municipal de voirie

prescrit : "Les canalisations souterraines sont établies à une profondeur d'au moins
0,80 m de la génératrice supérieure, jusqu'à la surface de chaussée existante ou en
projet. Cette profondeur doit être maintenue jusqu'à 30 cm en arrière des bordures
de trottoirs. Sous les trottoirs, cette profondeur peut être réduite à 0,60 m".
Dans le cas des réseaux haute pression, les côtes à respecter s'entendent
au-dessus des dalles de caniveau.
Dans le cas des réseaux basse pression, cette exigence est valable
également en phase chantier afin d'assurer la protection mécanique du réseau. Dans
le cas ou le remblai ne peut à lui seul assurer la protection mécanique du réseau,
une dalle de répartition des charges pourra être réalisée.
1.2 - BASE DE DONNÉES URBAINE

Pour toute intervention sur un réseau existant ou en cas de réalisation de
réseau, l'entreprise avertit le service SIG de Rennes Métropole qui réalise les relevés
topographiques nécessaires à l'actualisation de la Base de Données Topographique
de la Ville.

1.3 - CONCEPTION GÉNÉRALE DES RÉSEAUX

Réseau: Le principe général du repérage des réseaux aller et retour est
défini ainsi :
- Dans une chambre de vanne ou dans une sous station et faisant dos à la
chaufferie, le réseau aller est le collecteur gauche, le collecteur retour
étant alors le droit.
- En cas de travaux, une confirmation doit être demandée à l'exploitant.
Piquages : réalisation à une altimétrie supérieure à celle du réseau principal.
Vannes d'isolement : placement sur les antennes, au plus près du piquage
sur le réseau principal.
Pentes longitudinales : pour le réseau en caniveau, la pente minimale est de
5 mm par ml, pour le réseau pré isolé elle est de 2 mm par ml.
Dilatations : afin de compenser la dilatation des canalisations, les lyres et
baïonnettes sont à privilégier. Les compensateurs sont autorisés à titre exceptionnel.
Grillage avertisseur : il doit être conforme à la norme NF EN 12613 et de
couleur Violet.
Pertes de charges : les calculs de dimensionnement doivent limiter les
pertes de charges linéaires à 15 mm CE.ml-1 au maximum.
Vitesses maximales :
DN DN  50 50  DN  150 150  DN  250 DN  250

(mm)
V (m.s-1) 0,7 1 1,5 2
Contraintes des tubes : Pour les calculs des contraintes, celles-ci ne doivent
pas dépasser 60% de la limite admissible de l'acier pour les points les plus sollicités.
Mise à l'égout : Pour des raisons de sécurité, les évacuations de l’eau

chaude de vidange directement dans le réseau d’assainissement sont interdites.
Néanmoins, pour les réseaux existants et pour certains cas particuliers, des
demandes de dérogations peuvent être formulées dès le stade projet auprès de la
Direction Assainissement - Rennes Métropole pour l'évacuation des points bas. Dans
le cas d'un raccordement au réseau d'assainissement, les mises à l’égout sont
équipées d’un clapet anti-retour à vanne de façon à empêcher tout refoulement
d’assainissement vers les chambres lors de la mise en charge de ce premier (cf.
norme UCH 26/78 « points bas CA DTU n° 65.9 »).
1.4 – CONCEPTION GÉNÉRALE DES CHAMBRES DE VANNES
 Dalles:
- Les dalles supérieures sont amovibles et désolidarisées des voiles la
soutenant. Leur résistance permet de supporter une charge directe de
roulement de 13 t/essieu. Des bouches à clé permettent la manœuvre de

l'ensemble des vannes de barrage et la manœuvre des vannes de

purges et de vidanges principales.
 Échelles :
- les échelles fixes sont équipées d'une crosse: elles sont conformes à la
norme NF EN 14396 sans aucune pièce en matière plastique.
Conformément à la norme NF 85010 portant sur les échelles à crinoline
la distance du premier arceau par rapport au sol est de 2,30 m au
minimum et de 3 m au maximum.
 Conception de la chambre :
- La profondeur de la chambre ne doit pas être supérieure à 3 m.
- La chambre est constituée d’un radier coulé en place associé à des
piédroits. Le radier est muni d'un treillis métallique soudé. Les piédroits
de la chambre de vannes sont en béton banché. La cheminée d’accès,
constituée d’éléments préfabriqués type regard carré, est scellée sur les
piédroits.
- La distance entre le radier et la génératrice inférieure du réseau doit être
de 40 cm minimum (distance minimum nécessaire à une intervention
ultérieure de soudure).
- Un schéma de vannage doit être apposé dans la chambre de vannes.
 Protection et étanchéité des bétons :

- application d'un enduit d’imperméabilisation des fondations à base de
brai de pétrole (type Sika Igol fondation ou équivalent) sur les parties
extérieures des voiles (cotés et tranche supérieure) ainsi que sur les
parties des dalles recevant le joint d'étanchéité ou le produit d'étanchéité
aluminé.
 Trappe et tampon d'accès :

- Sur une voie de circulation, le tampon circulaire Ø 800 minimum en fonte
articulé avec un joint étanche est obligatoire.
- Sur trottoir, zone piétonne ou espace vert, l'accès aux chambres par des
trappes est autorisé. Celles-ci sont verrouillables et de classe C250
minimum. Leur surface est antidérapante et le poids de chaque trappe
est inférieur à 25 kg. Dans le cas où une trappe se situe à l'aplomb d'une
vanne, prévoir une protection de la vanne avec de la tôle inoxydable.
- Pour les réseaux HP, les trappes sont obligatoirement articulées pour
éviter toute chute dans la chambre avec un dispositif de blocage.
- Un gravage "CU" doit être apposé sur les trappes ou tampon d'accès.

 Raccordement aux Eaux Usées et Eaux Pluviales:

- La chambre de vannes est raccordée aux réseaux d'eaux usées et
d'eaux pluviales après accord du service Direction Assainissement –
Rennes Métropole.

2 - RÉSEAUX HAUTE PRESSION

2.1 - GÉNIE CIVIL "RÉSEAUX"

Le béton de propreté, le radier et les piédroits sont coulés en place, seules
les dalles supérieures et les tuyaux de circulation d'eau sont préfabriqués.
 Circulation d'eau dans les lyres : mise en place entre les deux bras des lyres
d'un tube béton centrifugé armé  300 de série "135 A" pour assurer la
continuité directe du fil d'eau.
 Scellement des supports : dans le cas d'un renouvellement : saignées

pratiquées dans la masse des piédroits par carottage vertical ou en cas
d'impossibilité par sciage au diamant. Dans le cas de caniveau neuf, prévoir
une réservation dans les piédroits pour implanter les supports. Les
scellements sont réalisés avec un mortier de scellement à retrait compensé.
(type "sikagrout" ou équivalent).
 Dalles : préfabriquées pour les longueurs droites d'une longueur de 1m, elles
sont à bord franc sans fruit. Une tolérance de fruit de 5 mm maximum est
tolérée sur les bords des dalles à la jonction (voir détail jonction des dalles).
Le contre-fruit à la jonction des dalles est proscrit. Les dalles d'angle seront
réalisées sur place. Les dalles ne doivent pas être coupées. La résistance
mécanique des dalles permet de supporter une charge directe de roulement
de 13 tonnes par essieu.
 Protection et étanchéité des bétons : application d'un enduit

d’imperméabilisation des fondations à base de brai de pétrole (type Sika Igol
fondation ou équivalent) sur les parties extérieures des piédroits (cotés et
tranche supérieure) ainsi que sur les parties des dalles recevant le joint
d'étanchéité ou le produit d'étanchéité aluminé.
 Etanchéité du caniveau : longitudinalement entre les dalles et les piédroits

ainsi que transversalement entre les dalles, il est disposé un joint de
caoutchouc butyle préformé (type "Sika Igas profil" ou équivalent). Puis, est
réalisé un joint au mortier de scellement à retrait compensé (type "sikagrout"
ou équivalent). Enfin, il est appliqué une chape souple de bitume oxydé à
armature tissus de verre auto protégé par feuille d'aluminium gaufrée
thermostable (type "Paxalumin" ou équivalent) en deux phases : 1ére phase
longitudinalement entre les dalles et les piédroits puis en 2éme phase
transversalement entre les dalles.

2.2 - GÉNIE THERMIQUE "RÉSEAUX"
Les canalisations d’eau surchauffées sont soumises à l’arrêté ministériel du

8 Août 2013 si les trois conditions suivantes sont réunies :
 La dimension nominale DN > 32,
 Pression effective du fluide Ps  0,5 bar,
 Produit pression effective par le diamètre nominal Ps x DN > 1000 bar.
L’article 9 de cet arrêté, stipule qu’aucune canalisation ne doit être construite

sans que soit établi un dossier technique par le fabriquant.
En préalable à l’épreuve hydraulique de résistance, conformément à l’article

8 de l’arrêté précité, le fabricant qui a demandé l’épreuve doit remettre à l’organisme
habilité chargé de celle-ci le dossier technique des canalisations. En conséquence, le
dossier technique doit être construit parallèlement à l’avancement du projet. Son
élaboration démarre au début des études pour se terminer le jour de l’épreuve
hydraulique de résistance. Il est progressivement complété phase après phase.
Les organismes habilités sont les organismes habilités pour l’évaluation de

conformité des équipements sous pression conformément au décret du 13 Décembre
1999.
2.2.1 - Réseaux
 Caractéristiques des tubes : norme NF EN 10216-2, nuance P265GH avec
certificat matière spécifique sur produit (type 3.1) précisant que l’épreuve
d’étanchéité a été réalisée par essai hydrostatique. Lors des travaux de
renouvellement, dans le cas ou les tuyaux existants ne sont plus
commercialisés suivant la norme préconisée, utilisation du diamètre
immédiatement supérieur normalisé. Les tubes sont protégés par une
peinture anti-corrosion et haute température.
 Protection contre la corrosion des supports : les supports en acier avec profil
en "U", en "I" ou en "H" sont protégés contre la corrosion par une
galvanisation à chaud. Afin d'éviter toute stagnation des eaux, les supports
sont disposés autant que possible de telle manière que le creux du profil ne
se trouve pas en partie supérieure. A défaut, ils intègrent des trous oblongs
de part et d'autre de chaque tube. Selon l'étude flexibilité, afin de réduire les
frottements entre le patin horizontal et le profilé un appui glissant de téflon
(type "PTFE Isoflon" ou équivalent) de 5 mm d'épaisseur peut être
nécessaire.

 Berceaux : Pour les points fixes, les tubes sont soudés aux berceaux sur
toute leur longueur. Pour les autres types de supports, les berceaux
disposent à minima de quatre cordons de soudures disposés aux quatre
coins et d'une longueur minimale de 50 mm.
 Calorifuge : coquilles de laine de roche de 50 mm d'épaisseur de coefficient

de conduction   0,055 W.m-1.K-1. La protection est assurée par du carton
bitumineux avec fixation par ligatures galvanisées, entoilage de verre et
finition par enduit de flintkote ou par un complexe pare-vapeur aluminium et
tissus de verre enduit (type "armacal" ou équivalent). Ponctuellement, il est
nécessaire de protéger le calorifuge avec de la tôle isoxal pour d'éventuels
points singuliers de rehaussement ou de pénétration ainsi que dans les
chambres de visite.
2.2.2 - Robinetterie
Les vannes d'isolement, en PN 40, sont à simple emboîtement mâle/mâle ou
soudées. Elles sont sans presse-étoupe, elles doivent être manœuvrables à
distance par une bouche à clé sauf dans le cas d'une ouverture intégrale par
trappe.
Les vannes d'isolement sont isolées par des matelas isolants hydrofuges ou
des coquilles de laine de roche de 50 mm d'épaisseur de coefficient de
conduction   0,055 W.m-1.K-1. La protection est alors assurée par de la tôle
ISOXAL.
Les robinets de purges et de vidanges sont à boisseau sphérique PN 40,

soudées au collecteur.

3 - RÉSEAUX BASSE PRESSION

3.1 - GÉNIE CIVIL "RÉSEAUX"
3.1.1 Vannes de barrage
 Vannes de barrage ≥ DN 300:
- Pose à l'intérieur d'une chambre de vannes (voir §1.4-Conception

générale des chambres de vannes).
 Vannes de barrage < DN 300

- Pose dans un "lit de sable" associé à une chambre en « U » constituée
d’un élément préfabriqué en « U » ou d’un radier associé à des piédroits
coulés en place.
 Nota: Dans le cas d'une dérivation de réseau de chaleur où 4 vannes de

barrage sont présentes, une chambre de vannes est préconisée quel que soit
le Ø de celles-ci.
3.1.2 Puisard de purges
 Pour les réseaux ≥ DN 300:
- Purges collectées à l'intérieur d'une chambre de vannes.
 Pour les réseaux < DN 300:
- Purges collectées dans un regard composé d'éléments préfabriqués avec

puisard d'infiltration.
3.1.3 Puisard de vidange
 Pour les réseaux ≥ DN 300:
- Vidanges collectées à l'intérieur d'une chambre de vannes.
 Pour les réseaux < DN 300:
- Vidanges collectées dans un puisard Ø 1000. Ce regard devra être

étanche et relié aux réseaux d'Eaux Usées après accord du service
Direction Assainissement – Rennes Métropole.
-

3.1.4 Passage de réseaux à travers voile béton
 Pour éviter tous frottements néfastes entre le PEHD du collecteur et le voile

béton d'une chambre ou d'un caniveau, un fourreau fonte associé à un joint
type Flex-seal seront placés dans le voile béton.
3.2 – GENIE THERMIQUE "RÉSEAUX"
3.2.1 – Réseaux
Les canalisations seront des tubes pré-isolés pour véhiculer le fluide caloporteur (eau
109° C, 10 bars).
Tubes : en acier soudé EN 253 et EN 10217
Accessoires : les accessoires nécessaires (raccords, vannes, joints, etc …) devront

répondre aux normes correspondantes (EN 448, 488, 489, etc …), PN 16 minimum.
Isolation thermique : polyuréthane expansé, épaisseur renforcée. L'épaisseur

standard est à proscrire sauf autorisation.
Détecteur d'humidité : système de détection de fuites par fils. Le raccordement des

conducteurs au niveau des joints spéciaux isolants est assuré au moyen de
connecteurs fournis par le fabricant.
La fourniture d'un plan des linéaires de détection est obligatoire.
Le choix du système de détection est fonction du site à construire (nota):
- Dans le cas d'une extension de tuyaux déjà équipés, le système devra être
compatible avec celui en place.
- Dans le cas d'un nouveau secteur, dont les tuyaux peuvent être considérés comme
indépendants de l'existant du point de vue de la détection, un système différent
pourra être proposé.
(nota: le choix sera précisé au CCTP)
Type de jonctions : seront réalisées à l'aide de mousse polyuréthane reconstituée en

place et des manchettes PEHD. La pose de ½ coquilles préfabriquées de
polyuréthane est interdite.

Les manchettes thermorétractables sont proscrites. Seules les manchettes électro-

soudables sont autorisées.
La réalisation des manchettes seront exécutée par le fabriquant, à minima sous sa

supervision.
Une attestation de bonne exécution de l'ensemble des jonctions sera obligatoirement

signée par l'entreprise, qui devra engager sa responsabilité.
Epreuves et tests : (notamment les suivants)
 une épreuve hydraulique d’étanchéité des ouvrages construits est requise et

doit satisfaire aux exigences suivantes :
- la présence du maître d’œuvre est obligatoire,
- L’épreuve hydraulique est réalisée préférentiellement et indépendamment
pour chaque tronçon de canalisation.
- La durée de l’épreuve est de 2 heures minimum,
- Le suivi de la pression d’épreuve est réalisé à l’aide d’un manomètre de
préférence électronique, de classe minimale 1.
- À l’issue du résultat satisfaisant de l’épreuve hydraulique, un procès-verbal
d’épreuve d’étanchéité est rédigé et est inclus au DOE.
- Le circuit sera rincé et rempli en eau adoucie et traitée à l'issue de l'épreuve
hydraulique.
 Un test de fonctionnement de la détection de fuites, en présence du fabricant

sera obligatoire. Un procès-verbal de bon fonctionnement signé du fabricant est
obligatoire.
3.2.2 – Robinetterie
 Afin de minimiser la taille des chambres de vannes pour les réseaux ≥ DN

300, l'ensemble des vannes situées dans celles-ci ne sont pas pré-isolées.
Elles sont isolées par des matelas isolants hydrofuges ou des coquilles de
laine de roche de 50 mm d'épaisseur de coefficient de conduction   0,055
W.m-1.K-1. La protection est assurée par de la tôle ISOXAL.
 Pour les vannes situées à l'intérieur d'une chambre de vannes (≥ DN 300), les
vannes de barrage, purges et vidanges principales sont manœuvrables depuis
l'extérieur de la chambre. Des tiges de manœuvres sont placées à poste fixe
et remontées à l'extérieur de la chambre de vannes via des bouches à clé.
 Pour les vannes situées à l'extérieur d'une chambre de vannes (< DN 300),
les vannes pré-isolées sont posées dans un "lit de sable" avec caniveau en

"U". Une cheminée d'accès réalisée en éléments béton préfabriqués assure

l'accès à la manœuvre des vannes. Dans le cas où la pose de la cheminée
d'accès est impossible (espace public restreint), la manœuvre des vannes est
réalisée par des rallonges de manœuvre de vannes placées dans des
éléments préfabriqués (Type carré, 500 x 500 mm mini) posés
individuellement pour chaque vanne sur une dalle de répartition.
 Toutes vannes pré-isolées, dont l'écrou de manœuvre de la vanne (tête de

vanne) est à une distance ≥ 80 cm du NF fini, doit être équipée d’une rallonge
afin de ramener la commande à 20 cm au-dessous de la trappe d’accès (NF –
20 cm). La manœuvre de la vanne doit être hexagonale.
 Pour les réseaux ≥ DN 125, les vannes de barrage sont équipées d'un
démultiplicateur. Le démultiplicateur est solidaire de la vanne ou portatif.
 Pour les réseaux ≥ DN 150, les vannes de barrages sont équipées de by-pass
facilitant leur manœuvre en cas de contre-pression importante (ex: vidange
d'une portion de réseau).
 Les vannes de purges, de vidanges et de bypass sont du type "à souder".

4 – SOUS-STATIONS
Nota: Seule la partie primaire de la sous station est traitée dans cette section.

De manière générale:
 Tous les organes de robinetterie devront être ramenés à hauteur d'homme en

vue de permettre une exploitation et une maintenance aisée.
 Toutes les vannes sont à boisseau sphérique avec presse-étoupes et

cadenassable.
 Toutes les purges ou vidanges sont ramenées au sol.
 Les échangeurs sont de type échangeurs à plaques installés sur un socle

béton posé sur un matériau résilient (hauteur totale 10 cm minimum).
 Les types de régulateur, de servomoteur et de compteur sont précisés dans le

CCTP.
 L'option préchauffage de l'ECS est précisée dans le CCTP.
 Toutes les canalisations apparentes sont calorifugées par des coquilles de

laine de roche. La finition est réalisée en tôle ISOXAL facilement démontable.
Les arrêts d'extrémités sont munis de manchettes aluminium.
 De même, tous les composants du primaire (échangeurs à plaques, les vannes

ou robinets, les filtres, les vannes de réglage, compteur d'énergie, etc.) sont
calorifugés. Ceux-ci sont équipés de matelas isolants hydrofuges ou d'une
boîte calorifugée en tôle ISOXAL, démontable par clips à verrouillage rapide.
En annexe:
 Schéma de sous station chauffage et ECS sans préchauffage ECS
 Schéma de sous station chauffage et ECS avec préchauffage ECS
 Schéma de sous station chauffage seul

5 - PLANCHES DE DÉTAILS

5.1 - RÉSEAUX HAUTE PRESSION - GÉNIE CIVIL
DIMENSIONS DU CANIVEAU NEUF EN FONCTION DES TUBES

ET DES ESPACEMENTS MINIMUMS
A C A
A 100 mm Pour caniveau neuf uniquement

B 150 mm Pour caniveau neuf uniquement
C 100 mm Pour caniveau neuf et caniveau existant rehaussé
D 100 mm Pour caniveau neuf et caniveau existant rehaussé

CANIVEAU NEUF
GENIE CIVIL ET ETANCHEITE
Remplissage au mortier de scellement

à retrait compensé
Joint de caoutchouc
A butyle
C
A B
A 150 mm Epaisseur minimale caniveau

Longueur minimale recouvrement étanchéité
B 200 mm Hauteur minimale élargissement

C 100 mm

REHAUSSEMENT ET ETANCHEITE SUR CANIVEAU EXIXTANt
Joint de caoutchouc
butyle

B
DALLE NEUVE
A
D
C
REHAUSSEMENT
CANIVEAU EXISTANT
A 150 mm
B 250 mm
C 50 mm Côtes minimales
D 150 mm Côtes minimales

JONCTION DES DALLES DE COUVERTURE DE CANIVEAU
DETAIL CI-DESSOUS
Etanchéité 2ème phase sur les joints de dalles

et sur les crochets de dalles
par chape souple type « Paxalumin »
sur enduit d’imperméabilisation.
Joint de caoutchouc
butyle
A
A
Dalle Dalle
Pied-droit
Joint de caoutchouc
butyle
A 5 mm Tolérance de fruit maximum

JONCTION DES DALLES DE COUVERTURE DE CANIVEAU

DANS LE CAS DE REHAUSSEMENT PONCTUEL POUR POINT FIXE ET SUPPORT GUIDE
Etanchéité phase 2
Voir détail 5 étanchéité du caniveau
Dalle standard
A A
CANIVEAU SANS REHAUSSE
AXE DU SUPPORTAGE
A 150 mm
B 150 mm Hauteur du rehaussement pied-droit

DALLES DE COUVERTURE DE CANNIVEAU

POUR CANIVEAU NEUF ET EXISTANT
DALLE
DALLE
A C
B
A
D
B
DALLE DALLE
DALLE D’ANGLE
A 200 mm
B 450 mm
C 100 mm
D 150 mm

CHAMBRE DE VISITE TYPE VUE EN PLAN
TAMPON Ø 80 mini
13 T/essieu ou trappe
Puisard 400 x 400

Profondeur 400 mm
A 1 350 mm Côtes minimales

B 1 000 mm Côtes minimales

CHAMBRE DE VISITE TYPE AVEC OUVERTURE PAR TAMPON
Remplissage au mortier de scellement TAMPON Ø 80 Dalle de chambre non solidaire

à retrait compensé 13 T/essieu Des voiles
Joint de caoutchouc butyle
Puisard 400 x 400

Profondeur 400 mm

CHAMBRE DE VISITE TYPE AVEC OUVERTURE INTEGRALE PAR TRAPPES
Trappes
Puisard 400 x 400

Profondeur 400 mm
A 400 mm Côtes mini

CHAMBRE DE VIDANGE AVEC OUVERTURE PAR TAMPON

à retrait compensé TAMPON Ø 80
VIDANGE Ø 150 mini

avec clapet anti-retour
A B
A 250 mm
B 300 mm
C 1200 mm Côtes mini

CHAMBRE DE VIDANGE AVEC OUVERTURE INTEGRALE PAR TRAPPES
Trappes
VIDANGE Ø 150 mini

avec clapet anti-retour
A B
A 250 mm
B 300 mm
C 1200 mm Côtes mini

5.2 - RÉSEAU HAUTE PRESSION – GÉNIE THERMIQUE
SUPPORT LIBRE
- SAIGNEE FAITE PAR RESERVATION POUR CANIVEAU NEUF

OU PAR CAROTTAGE SUR CANIVEAU ANCIEN
- REMPLISSAGE AU MORTIER DE SCELLEMENT A RETRAIT COMPENSE
180 ° 180 °
- PROFILE ACIER GALVANISE EN « I » OU « H »

DIMENSIONNEMENT EN FONCTION DES ETUDES THERMIQUES
COUPE DETAIL
LONGITUDINALE
180 °
BERCEAU 180°
Plaque « Téflon » ép. 5 mm (si nécessaire)
A 100 mm Hauteur minimale pour l’écoulement

B 250 mm Longueur minimale du berceau, de la platine et du profil de
liaison
SUPPORTS GUIDES
SUPPORT GUIDE
EFFORTS TRANSVERSAUX FAIBLES
90 ° 90 °
Plats
180 ° 180 °
Jeu : 2 mm mini
SUPPORT GUIDE
EFFORTS TRANSVERSAUX IMPORTANTS
80 ° 80 °
A 100 mm Hauteur minimale entre support et dalle
B 100 mm Hauteur minimale entre support et radier

POINTS FIXES
POINT FIXE
EFFORTS TRANSVERSAUX FAIBLES
90 ° 90 °
Soudures
180 ° 180 °
POINT FIXE
EFFORTS TRANSVERSAUX IMPORTANTS
80 ° 80 °
Soudures
A 100 mm Hauteur minimale entre support et dalle
B 100 mm Hauteur minimale entre support et radier

CHAMBRE DE PURGE
TAMPON Ø 80
OU TRAPPE D’ACCES
Largeur = Largeur Caniveau
BOUTEILLE DE PURGE

ENTRAINEMENT ROBINETS A VOLANT

PAR COMMANDE A DISTANCE CARRE FEMELLE
CARRE 36 x 36
FOND
e = 8 mm
Ø 76
PLAQUE
e = 5 mm
PERCEMENT POUR FIXATION

SUR VOLANT DE VANNE
A 100 mm Hauteur minimale

ENTRAINEMENT ROBINETS A VOLANT PAR COMMANDE A DISTANCE CARRE MALE
Carré Mâle 30 x 30
PLAQUE
e = 5 mm
PERCEMENT POUR FIXATION

SUR VOLANT DE VANNE
A 50 mm Hauteur minimale

ENTRAINEMENT VANNE ¼ DE TOUR PAR COMMANDE A DISTANCE CARRE MALE
Commande à distance des vannes à boisseau sphérique

Mise en place d’une pièce en acier avec Carré 30x30
dans l’axe du boulon de fixation de la poignée
Axe
30x30
50

5.3 - RÉSEAU BASSE PRESSION
POSE DES CANALISATIONS PRE-ISOLES
GRILLAGE AVERTISSEUR
RESEAU CHAUFFAGE
(VIOLET)
SABLE
A
A A A
A 150 mm Espacement sablé minimal
B 800 mm Hauteur minimale entre la GS et le sol fini

CHAMBRE DE VANNES
CANIVEAU EN « U » POUR
SUPPORTER LES ELEMENTS
PREFABRIQUES ET PROTEGER LE
THERMIQUE
CHEMINEE D’ACCES EN
ELEMENTS
VUE DE DESSUS
PREFABRIQUES
POSEE SUR LE CANIVEAU
TAMPON OU TRAPPE D’ACCES
CHEMINEE D’ACCES EN
ELEMENTS
PREFABRIQUES
POSEE SUR LE CANIVEAU
VUE EN COUPE
CANIVEAU EN « U » POUR
SUPPORTER LES ELEMENTS
PREFABRIQUES ET PROTEGER LE
THERMIQUE
A A A
A 150 mm Espacement minimal



5.4 - RACCORDEMENTS À L'ASSAINISSEMENT
Cas de dérogation pour les travaux neufs.
CHAMBRE DE VIDANGE - Rejet vers le

réseau d'eaux usées.
(Réseau de chaleur au-dessus du
réseau assainissement.)
A raccorder au poteau incendie le plus

Trappes d'accès proche.
articulées
Appoint d'eau froide avec disconnecteur +

compteur fourni par l'exploitant AEP et tuyau
fourni par l'exploitant Réseau de chaleur.
Vanne ouverte à 3% pour l'évacuation des

eaux d'infiltration (ouverture à 100% en cas
de vidange, cf procédure).
Canalisations du
réseau de chaleur
Clapet anti-retour
400 mm
250 mm
Vanne de vidange du
réseau de chaleur
Réseau
d'assainissement EU Rejet vers réseau EU
ø150mm mini en fonte

Cas de dérogation pour les travaux neufs.
CHAMBRE DE VIDANGE - Rejet vers les

réseaux d'eaux usées et d'eaux pluviales.
(Réseau d'assainissement au-dessus du
réseau de chaleur.)
A raccorder au poteau incendie le plus

Trappes d'accès proche.
articulées
Vanne fermée à 100%(ouverture en

cas de vidange, cf procédure)
Clapet anti-retour Appoint d'eau froide avec disconnecteur +

Réseau compteur fourni par l'exploitant AEP et tuyau
d'assainissement EU fourni par l'exploitant Réseau de chaleur.
Canalisations du
Rejet vers réseau EU réseau de chaleur
ø150mm mini en fonte
Vanne ouverte à 3% pour l'évacuation des eaux d'infiltration
(fermeture à 100% en cas de vidange, cf procédure).
Vanne de vidange du
réseau de chaleur Clapet anti-retour
300 mm
Rejet vers réseau EP

ø150mm mini en fonte Réseau
d'assainissement EP

Mise en conformité des rejets vers assainissement
CAS où le réseau de chaleur

est au-dessus du réseau d'eaux usées
EXISTANT PROJET
Clapet anti-retour + vanne n°1 ouverte

Clapet anti-retour + vanne ouverte à 3% à 3% pour l'évacuation des eaux
pour l'évacuation des eaux d'infiltration d'infiltration (fermeture à 100% en cas
Vanne n°2 fermée à
(en cas de vidange,cf procédure). de vidange, cf procédure).
100%(ouverture en cas
de vidange, cf procédure)
EP EU EP EU
CAS où le réseau d'eaux usées

est au-dessus du réseau de chaleur
EXISTANT PROJET
Clapet anti-retour + vanne n°1 ouverte

Clapet anti-retour + vanne ouverte à 3% à 3% pour l'évacuation des eaux
Puisard
pour l'évacuation des eaux d'infiltration d'infiltration (fermeture à 100% en cas
ø1000
(en cas de vidange,cf procédure). EU de vidange, cf procédure). EU
EP EP Pompe de
relevage mobile
Vanne n°2 fermée à
100%(ouverture en cas
de vidange, cf procédure)




Guide Reseaux Chaleur Urbain

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Guide Reseaux Chaleur Urbain

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Pôle Ingéniérie et Services Urbains

Service des Réseaux d'Energies et de Chaleur

RÉSEAUX DE CHALEUR URBAINS

GUIDE DES RECOMMANDATIONS TECHNIQUES GENERALES

Novembre 2016 Page 1 sur 48

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES .............................................................................. 4

1.2 - Base de Données Urbaine ............................................................................................................ 5

1.3 - Conception générale des réseaux ............................................................................................... 6

1.4 – Conception générale des chambres de vannes ........................................................................ 6

2 - RÉSEAUX HAUTE PRESSION ............................................................................ 9

2.2 - génie thermique "réseaux"......................................................................................................... 11

3 - RÉSEAUX BASSE PRESSION ....................................................................... 13

3.2 – genie thermique "réseaux" ........................................................................................................ 15

5 - PLANCHES DE DÉTAILS ............................................................................... 20

5.2 - Réseau haute pression – Génie thermique.......................................................................... 32

5.3 - Réseau basse pression.......................................................................................................... 39

5.4 - Raccordements à l'assainissement ...................................................................................... 43

Novembre 2016 Page 2 sur 48

Ce guide des recommandations techniques générales a pour objectif de

Il convient en outre de respecter le cahier des prescriptions générales de

Il relève de la responsabilité du maître d’œuvre de rédiger le Cahier des

Le dimensionnement des ouvrages et la mise en œuvre des matériaux

Novembre 2016 Page 3 sur 48

Novembre 2016 Page 4 sur 48

1.1 - IMPLANTATIONS ET RÈGLES DE PROXIMITÉ AVEC LES AUTRES RÉSEAUX

Implantation : sous chaussée sauf si faisabilité d'une implantation sous

Distances minimales : Les distances minimums recommandées entre

Chevauchement : pas de chevauchement longitudinal

Profondeur des réseaux : L'article 13 du règlement municipal de voirie

1.2 - BASE DE DONNÉES URBAINE

Novembre 2016 Page 5 sur 48

1.3 - CONCEPTION GÉNÉRALE DES RÉSEAUX

DN DN  50 50  DN  150 150  DN  250 DN  250

Mise à l'égout : Pour des raisons de sécurité, les évacuations de l’eau

1.4 – CONCEPTION GÉNÉRALE DES CHAMBRES DE VANNES

Novembre 2016 Page 6 sur 48

l'ensemble des vannes de barrage et la manœuvre des vannes de

 Protection et étanchéité des bétons :

 Trappe et tampon d'accès :

Novembre 2016 Page 7 sur 48

 Raccordement aux Eaux Usées et Eaux Pluviales:

Novembre 2016 Page 8 sur 48

2 - RÉSEAUX HAUTE PRESSION

Novembre 2016 Page 9 sur 48

2.1 - GÉNIE CIVIL "RÉSEAUX"

 Scellement des supports : dans le cas d'un renouvellement : saignées

 Protection et étanchéité des bétons : application d'un enduit

 Etanchéité du caniveau : longitudinalement entre les dalles et les piédroits

Novembre 2016 Page 10 sur 48

2.2 - GÉNIE THERMIQUE "RÉSEAUX"

Les canalisations d’eau surchauffées sont soumises à l’arrêté ministériel du

 Pression effective du fluide Ps  0,5 bar,

 Produit pression effective par le diamètre nominal Ps x DN > 1000 bar.

L’article 9 de cet arrêté, stipule qu’aucune canalisation ne doit être construite

En préalable à l’épreuve hydraulique de résistance, conformément à l’article

Les organismes habilités sont les organismes habilités pour l’évaluation de

Novembre 2016 Page 11 sur 48

 Calorifuge : coquilles de laine de roche de 50 mm d'épaisseur de coefficient

Les robinets de purges et de vidanges sont à boisseau sphérique PN 40,

Novembre 2016 Page 12 sur 48

3 - RÉSEAUX BASSE PRESSION

Novembre 2016 Page 13 sur 48

3.1 - GÉNIE CIVIL "RÉSEAUX"