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Sciences physiques

Classe : 4ème Maths- Sci exp

Sujet n°5
Chimie :
Exercice n°1 : Equilibres chimiques
L'acide formique (HCOOH) appelé officiellement acide méthanoïque est un liquide
incolore miscible avec l'eau. Sa masse molaire est M = 46g.mol-1 ; et sa masse
volumique est r= 1, 22g.mL-1.
1. On prépare une solution (S1) de concentration C₁ = 5.10-2 mol. L-1, en
dissolvant une masse m, d'acide méthanoïque dans 100 mL d'eau distillée.
a. Déterminer la valeur de m₁.
b. Ecrire l'équation de la réaction de l'acide méthanoïque avec l'eau et dresser
le tableau descriptif de son avancement molaire.
c. Montrer que la constante d'équilibre associée à cette réaction peut s’exprimer :
.
=

étant le taux d'avancement final de la réaction.
2. Une étude expérimentale a été menée sur des solutions d'acide méthanoïque
de concentrations différentes et à la même température 25°C, les résultats
obtenus ont permis de tracer la courbe de la figure ci-contre.

Figure 1
Les concentrations représentées sont obtenues à l'état d'équilibre pour chacune
des solutions étudiées :
a. Déterminer la valeur de la constante d'équilibre K.

1
b. Calculer .
3. On prend maintenant un volume : V = 100mL de la solution (S1), et on y introduit
un volume V’ = 0,1mL d'acide méthanoïque pur, on obtient une solution (S2) de
concentration molaire C₂ et de pH = 2,42.
a. Exprimer C₂ en fonction de C₁, V, V’, r, , et M (on néglige V’ devant V).
b. Calculer .Conclure.

Exercice2 : Equilibres chimiques acide base, pH et dosage

L’acide benzoïque est un solide blanc de formule C6H5CO2H. Il est utilisé comme
conservateur dans les boissons sous le code européen E210.Pour simplifier, l’acide
benzoïque sera désigné dans la suite de l’exercice par la notation AH. On dispose d’une
solution aqueuse (SA) d’acide benzoïque de concentration molaire en soluté apporté CA.
On souhaite déterminer la concentration CA de l’acide benzoïque. On prélève un volume
VA = 10,0 mL de solution (SA) que l’on dose avec une solution aqueuse d’hydroxyde de
sodium (SA) de concentration molaire CB = 2,0.10-2 mol. L-1. Le dosage est suivi par pH-
métrie.
La courbe obtenue pH = f (VB) est donnée en annexe (copie à rendre)
1. Ecrire l’équation de la réaction qui a eu lieu.
2. Déterminer le volume de la solution de soude versé à l’équivalence VBE.
La méthode sera indiquée sur la courbe.
3. Déterminer la concentration molaire CA de la solution SA.
4. Quel indicateur coloré parmi les trois proposés ci-dessous aurait-on pu choisir
si le dosage avait été réalisé par colorimétrie (colorimétrie : technique permettant
d’effectuer des dosages, des analyses quantitatives en fonction de la coloration
d’une solution) ? Justifier.
Indicateur coloré Zone de virage
Rouge de méthyle 4,2-6,2
Bleu de bromophénol 3,0-4,6
Rouge de crésol 7,2-8,8
5. Trouver par deux méthodes la valeur du pKa du couple (C6H5CO2H/ C6H5CO2-)
6. On mélange 20 mL de la solution SA avec 15 mL de la solution SB.

2
a) Quel sera la valeur de pH de la solution obtenue ?
b) On ajoute 20 mL d’eau distillée au mélange précédent. Comment sera la variation
de pH provoquée par cette dilution ?

Figure 2

3
Physique :

Exercice1 : Dipôle RL
Le condensateur, le conducteur ohmique et la bobine sont des dipôles utilisés dans
les circuits de divers appareils électriques tels les amplificateurs, les postes radio et
téléviseurs …
Cet exercice a pour objectif l’étude :
 Déterminer l’inductance L de la bobine
 La réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension.

Figure 1
I. Détermination de l'inductance d'une bobine :
Pour déterminer l'inductance L0 d'une bobine de résistance négligeable, on utilise le
montage représenté dans la figure 1, comprenant cette bobine, un conducteur
ohmique de résistance R=1,5.10³ , un GBF qui délivre une tension triangulaire de
période T et un interrupteur K.
On ferme l'interrupteur K à l'instant t=0, et on visualise à l'aide d'un oscilloscope la
tension uAB(t) aux bornes de la bobine, et la tension uCB(t) aux bornes du conducteur
ohmique.
On obtient l'oscillogramme de la figure 2

4
Figure 2
- Sv =2 V/div.
- SH =0,2 ms/div
1. Quel est le rôle de la bobine lors de la fermeture du circuit ?
2. Donner la condition pour visualiser les deux tensions.
3. Montrer que les tensions uAB(t) et uCB(t) sont liées par la relation :

=−

4. Déterminer à partir de l'oscillogramme, les valeurs de et au cours de

la première demi-période indiquée sur la figure 2.


5. Déduire que L0=0,18H.

II. Réponse d’un dipôle à un échelon de tension :


On réalise le montage électrique représenté sur la figure ci-contre qui contient :

Figure 3

5
- un générateur de tension de force électromotrice E et de résistance interne
négligeable ;
- deux conducteurs ohmiques de résistance R0 =45  et r ;
- une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance r0 ;
- un interrupteur K
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates (t =0). Un
système d’acquisition informatique approprié permet de tracer les tensions ( ) et
la ( ) figure ci-contre :
1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i(t) du courant.
2. Identifier les courbes C1 et C2
3. Trouver la valeur de E.
4. Déterminer la valeur de r et montrer que r0 = 5  .
5. La droite (T) représente la tangente à la courbe (C2) à l’instant de date t 0 (figure 4).
Vérifier que L0 =0,18H.

( )

( )
0 3 6

Figure 4

Exercice n°2 : RLC forcé


Un dipôle AB comprend en série :
- Une bobine d’inductance L=0,20 H et de résistance r inconnue.
- Un résistor de résistance R=80 Ω.
- Un condensateur de capacité inconnue C.

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Le dipôle AB est branché aux bornes d’un générateur BF délivrant une tension
alternative sinusoïdale u(t)=Umsin (t) de fréquence N réglable. Un voltmètre est
branché aux bornes du GBF indique une tension constante U.
A l’aide d’un oscilloscope bicourbe, on visualise les tensions u(t) et uR(t) aux bornes
du résistor.

Figure 5
La sensibilité horizontale est égale à 5 ms.div-1.
La sensibilité verticale de la voie 1 est 5 V.div-1.
La sensibilité verticale de la voie 2 est 1 V.div-1.

1. Pour une valeur N1 de la fréquence, on obtient l’oscillogramme de la figure 5


a. En tenant compte des sensibilités verticales, identifier les tensions
visualisées respectivement sur la voie 1 et sur la voie 2. Calculer la pulsation
1 et la tension efficace UR aux bornes du résistor.
b. Faire le schéma du circuit en précisant les connexions à l’oscilloscope.
c. Etablir l’équation différentielle du circuit relative à i(t).
d. Calculer le déphasage angulaire de la tension u(t) par rapport à l’intensité
i(t), =u - i. Calculer i. Le circuit est résistif, capacitif ou inductif.
e. Calculer l’intensité efficace I du courant traversant le circuit. Calculer
l’impédance Z du dipôle AB.
2.
a. Faire la construction de Fresnel. Echelle : 1V ------ 1cm

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b. Déduire les valeurs de r et C.
3. En faisant varier C ou , on obtient l’oscillogramme de la figure 2. La sensibilité
verticale de la voie 2 est maintenant 2V.div-1
a. Quel est l’état du circuit ? Justifier la réponse.
b. Quel paramètre a-t-on modifié ? Calculer sa nouvelle valeur.
c. Donner la valeur de l’intensité maximale du courant dans ces conditions.
d. Calculer la puissance moyenne consommée par le circuit RLC.

Figure 6

Exercice n°3 : Onde mécanique

Une réglette verticale provoque en un point O de la surface libre d’une nappe d’eau
d’épaisseur constante, contenue dans une cuve à ondes, des vibrations verticales
sinusoïdales. Le mouvement de la source O débute à l’instant t=0 et sa loi horaire est
yO(t)=2.10-3sin (100t +). (t est en secondes et yO est en mètres). La célérité des
ondes à la surface libre de l’eau est V=0,5 m.s-1. On négligera l’amortissement et toute
réflexion des ondes.
1. On éclaire la surface de l’eau à l’aide d’une lumière stroboscopique de
fréquence Ne.
Qu’observe-t-on pour une fréquence Ne1=25 Hz et Ne2=24,9 Hz.

8
2.
a. Calculer la longueur d’onde .
b. Déduire la distance d qui sépare la 3ème et la 8ème crête.
3.
a. Etablir l’équation de vibration d’un point M de la surface libre de l’eau,
situé à une distance x de O.
b. Représenter l’aspect d’une coupe transversale de la surface de l’eau dans
un plan vertical passant par O à la date t1=6.10-2s. sur la figure suivante

( )

0 ( )

−2

c. Déterminer graphiquement l’ensemble des points qui passent par leur


position d’équilibre en se déplaçant dans le sens négatif lorsque le point
S à l’instant t1
d. Représenter l’aspect d’une coupe transversale de la surface de l’eau dans
un plan vertical passant par O à la date t2 = 9.10-2 s sachant le vibreur
cesse d’osciller à l’instant t1 sur la figure suivante.

( )

0 ( )

−2

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Exercice n°4 : Interaction onde matière
La diffraction de la lumière permet la détermination de la fréquence d'une onde
lumineuse.
-Une lumière monochromatique de longueur d'onde λ produite par un laser est
envoyée successivement, perpendiculairement sur des fils fins de diamètres connus
d dispositif laser câble.
-Sur un écran placé à une distance D du fil, la mesure D de la largeur L de la tache
centrale de diffraction a permis de calculer l'écart angulaire correspondant à la tache
centrale (figure 7) pour chacun des fils.

Figure 7

Données :
- On prend pour angle petit en radian : tanθ≈θ.
- La célérité de la lumière dans l'air C= 3.108 m. s-1
1. Donner la relation entre q, λ et d.
2. Etablir en utilisant la figure (7), la relation entre L, λ, d et D.
3. On représente sur la figure (8), la courbe de θ= f(1/d)
a. Déterminer à partir de cette courbe la longueur d'onde à de la lumière
utilisée.
b. En déduire sa fréquence.
4. On éclaire maintenant l'un des fils précédents avec une lumière blanche, au
lieu du laser. Sachant que la longueur d’onde de cette lumière est comprise
entre le violet λ = 400nm et le rouge λ = 800nm :

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a. Déterminer la longueur d'onde de la lumière correspondant à la plus
grande largeur de la tache centrale.
b. Expliquer pourquoi le centre de la tâche principale apparaît irisé sur
l'écran.
c. Proposer une technique qui nous permet de voir la couleur rouge sur
l’écran.

( )

0,44

0,22

( )
0 0,4 0,8

Figure 8

Exercice n°5 : Texte scientifique


Une pile alcaline est un type de pile fonctionnant par oxydoréduction entre le zinc (Zn)
et le dioxyde de manganèse (MnO2).

La pile alcaline tire son nom du fait que ses deux électrodes nommées pôle positif et
pôle négatif sont plongées dans un électrolyte alcalin hydroxyde de potassium, par
opposition à l'électrolyte acide de la pile zinc-carbone qui offre la même tension
nominale et la même taille. Dans une pile alcaline, l'anode (électrode négative) est
constituée de poudre de zinc (offrant une surface de réaction plus grande et un flux
d'électrons accru) et la cathode (électrode positive) de dioxyde de manganèse.
Les piles alcalines classiques sont comparables aux piles zinc-carbone, mais la
différence tient à ce que les piles alcalines utilisant de l'hydroxyde de potassium (KOH)
comme électrolyte au lieu du chlorure d'ammonium ou du chlorure de zinc, ont la

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possibilité de fournir un courant plus intense (mais pas nécessairement davantage
d'ampères-heures), et ont une durée de vie plus longue que les piles zinc-carbone et
chlorure de zinc.

Zn(s) + 2OH - → ZnO + H2O + 2e-


MnO2 + H2O + e- → MnO (OH)(s) + OH-

1. Pourquoi cette pile est- elle qualifiée de pile alcaline ?


2. De quels métaux sont composées les électrodes des piles salines et alcalines
3. Quelles sont les avantages d’une pile alcaline devant les autres types de piles ?

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11

10

( )
0 2,5 5 7,5 10 12,5 15 17,5 20 22,5 25 27,5 30

Figure 9

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