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Bien sûr !

Voici une version enrichie de la dissertation avec des exemples et des citations
pour appuyer les arguments :

Introduction: L’essor de la technologie et de l’activité technique a profondément transformé


notre monde. Si la technique a apporté des avantages considérables, elle soulève également
des questions sur ses effets néfastes sur l’homme. Notre réflexion portera sur la relation
complexe entre l’activité technique et l’humanité. Est-ce que la technique, en dépit de ses
bienfaits, peut également être nuisible à l’homme ? Pour répondre à cette question, nous
explorerons les aspects positifs et négatifs de l’activité technique, tout en gardant à l’esprit
que la technique est un outil dont l’usage dépend de l’homme lui-même.

Partie 1 : L’Homme en tant qu’individu libre face à la technique: L’activité technique


offre à l’homme la possibilité de créer, d’innover et de résoudre des problèmes concrets. Elle
est le fruit de sa volonté de maîtriser son environnement. Cependant, cette maîtrise peut se
retourner contre lui. La technique peut aliéner l’individu en le soumettant à des contraintes de
productivité, de performance et de rythme effréné. L’homme moderne est souvent esclave de
ses propres créations techniques, perdant ainsi une part de sa liberté. La dépendance aux
écrans, la surveillance technologique, et la perte de contact avec la nature sont autant
d’exemples de cette aliénation.

Exemple:

Comme le souligne le philosophe allemand Martin Heidegger, l’homme contemporain est


devenu un “gestionnaire de la technique”. Il est constamment sollicité par les outils
numériques, les réseaux sociaux et les notifications, au point de perdre le sens de la
contemplation et de la liberté intérieure.

Partie 2 : L’Homme comme être prisonnier des contraintes techniques: L’activité


technique génère des externalités négatives. La pollution, la dégradation de l’environnement,
et la surconsommation sont autant de conséquences nuisibles pour l’homme. De plus, la
technologie peut engendrer des risques pour la santé (ondes électromagnétiques, stress
numérique) et des problèmes sociaux (isolement, cyberdépendance). L’homme se retrouve
parfois prisonnier de ses propres inventions, sans pouvoir échapper aux conséquences
néfastes de la technique.

Exemple:

Les smartphones, bien qu’utiles, ont également créé une dépendance malsaine. Les
notifications incessantes nous maintiennent en état d’alerte permanent, altérant notre bien-
être psychologique et notre capacité à vivre l’instant présent.

Partie 3 : Synthèse et dépassement: Pourtant, la technique n’est pas intrinsèquement


nuisible. Elle peut aussi améliorer la qualité de vie, faciliter les échanges, et résoudre des
problèmes majeurs (médecine, énergie). L’homme doit donc apprendre à maîtriser la
technique, à en faire un outil au service de son bien-être et de sa liberté. La responsabilité
individuelle et collective est essentielle pour orienter l’activité technique vers des fins
positives. L’homme doit rester vigilant, réfléchir à l’impact de ses choix techniques, et
préserver sa liberté face à la technologie.

Exemple:
Le mouvement slow tech, qui prône une utilisation raisonnée et consciente des outils
numériques, nous invite à réfléchir sur notre rapport à la technique et à rétablir un équilibre
entre progrès et préservation de notre humanité.

Conclusion: En conclusion, l’activité technique n’est pas intrinsèquement nuisible à


l’homme, mais elle peut le devenir si elle n’est pas maîtrisée. L’homme doit rester conscient
des enjeux éthiques et environnementaux liés à la technique, et veiller à ce que celle-ci ne
devienne pas un fardeau. La technique est un moyen, pas une fin en soi. Elle doit servir
l’homme, et non l’asservir.

![16 Best

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