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Proposition de productions écrites en rapport avec les

principaux thèmes de cette année

1. Le sport

Dans l’imaginaire populaire, le sport est souvent lié au loisir et au


divertissement voire à une perte de temps pour beaucoup. Or, depuis
quelques années, avec la concurrence économique entre les pays, le sport
se voit attribuer des rôles autres que ceux de loisirs et d’activités ludiques.
Quels sont donc ces avantages du sport ?

Certes le sport à la base est une activité de loisir et d’amusement.


Après une journée pleine de stress et d’angoisse, il n’y a pas mieux
qu’une activité sportive pour évacuer cette énergie négative. Mais, la
pratique sportive a également d’autres fonctions plus intéressantes que la
fonction cathartique. D’une part, sur le plan économique, le sport
participe à la création des offres d’emploi à travers à la fois la
construction de ses infrastructures et l’organisation des activités sportives
comme la coupe du monde par exemple qui génère énormément de
bénéfices. D’autre part, le sport peut contribuer à la diffusion de la paix
dans le monde. En effet, les rencontres sportives étaient et sont toujours
une opportunité permettant aux différents peuples non seulement de se
défier mais de se connaitre et se découvrir. En témoignent les matchs
amicaux qui rapprochent davantage les pays.

En définitive, le sport n’est pas qu’un ensemble d’activités


ludiques, mais il est également un vecteur de développement économique
et de promotion de valeurs humaines et universelles.

2. La protection de l’environnement

Si nous vivons aujourd’hui un ensemble de crises qui menacent


notre existence, c’est bien évidemment à cause du non-respect et de la
dégradation de la nature. En conséquence, une question s’impose :
comment peut-on contribuer à protéger notre environnement ?
La protection de l’environnement est une responsabilité de nous
tous. Si le progrès technique est inarrêtable, on peut s’en servir pour
réduire les émissions du co2 dans la nature. C’est notamment l’exemple
d’un ensemble d’usines au Maroc qui recourent à la technologie pour
polluer moins tout en produisant plus. Ensuite, la nature est fragile, elle
nécessite de notre part un engagement effectif et une attention toute
particulière. Dans ce sens, le boisement permet de lutter contre le
phénomène de la désertification dont souffrent de nombreuses zones
géographiques de notre pays. Ainsi est-il primordial de revenir à ce plan
de la fin du XXème siècle adopté par le Maroc permettant de créer de
l’emploi par le biais de la plantation des arbres qui supportent la
sécheresse. Enfin, il ne faut pas négliger le rôle que peut jouer les
campagnes de sensibilisation à la lutte contre la pollution, fléau majeur de
la détérioration de l’environnement. Chercher à impliquer les grands, les
petits, les industriels, les agriculteurs…semble être la première étape qui
mène vers la responsabilisation de tous.

Au final, de nombreuses personnes croient que l’environnement est


la responsabilité des industriels alors qu’en réalité sa protection nécessite
le concours de toutes les mains. Des actions réelles telles que le boisement
et l’organisation des décharges sont des armes efficaces pour d’une part
préserver l’environnement, et d’autre part, assurer une vie saine à
l’homme.

3. L’utilité de l’art.

Le progrès de l’humanité ne se fait pas aléatoirement mais selon un


processus où les générations se passent les créations les unes aux autres.
L’art est donc un des moyens de passation de connaissances et d’idées.
Alors, dans quelle mesure l’art constitue-t-il un tremplin pour le progrès
de l’humanité ?

L’histoire de l’humanité, sa naissance et son évolution ont été


découvertes grâce à l’art. D’autres raisons prouvent l’utilité de l’art.
D’abord, il est un moyen universel d’expression. Par exemple un tableau
de peinture traduit par les couleurs et les symboles ce que la parole et les
mots ne peuvent pas faire. Autrement dit, par le biais de l’art l’abstrait
devient concret. Ensuite, il est la mémoire de l’humanité. Dans ce cadre,
afin de progresser l’humanité a besoin de repères, et c’est dans les œuvres
d’art que l’on garde ces repères et que l’on protège l’histoire humaine
contre les aléas du temps. Une œuvre d’art par exemple permet de
remonter le temps pour nous faire imaginer la vie de l’époque et de la
civilisation qu’elle représente. Ainsi, c’est grâce au travail des artistes que
l’on a des connaissances sur des civilisations telles que la Mésopotamie et
l’Egypte antique. Finalement, dans les époques des ténèbres et d’injustice,
l’art et l’artiste deviennent comme la chandelle qui illumine la voie à
l’humanité. Ici, l’artiste se met dans la peau de Prométhée se sacrifiant
pour le bonheur de l’humanité.

En somme, il est vrai qu’une école du XIXème siècle guidée par


Théophile Gautier prône « l’inutilité » de l’art ; toutefois quand l’homme
est asservi et enchainé dans une caverne, seul l’artiste peut le conduire
pour s’en sortir.

4. Le progrès technique

Il est évident que le progrès technique que connait le monde


aujourd’hui a énormément de bienfaits. Mais, dans cette ère de connexion
de tous avec tous, de nouveaux problèmes surgissent. Et au lieu de se
rapprocher, les hommes s’éloignent davantage les uns des autres. Dans
quelle mesure donc l’excès dans la communication perturbe celle-ci au
point de la rompre ?

Certes, la richesse et la diversité des moyens de communication ne


peuvent qu’être bénéfiques pour les êtres humains. Si autrefois on vivait
dans des mondes différents les uns des autres, aujourd’hui, avec la
puissance des flux de la communication, les frontières entre ces mondes
disparaissent progressivement. Néanmoins, c’est l’effet paradoxal de la
communication qui se produit. Ces outils, qui facilitent nos rapports,
constituent une menace sur notre vie. Les rumeurs diffusées par ces outils
sont incontrôlables, et en conséquence, on ne sait où donner de la tête. Par
ailleurs, à cause de la prolifération de ces technologies les mondes
d’autrefois cèdent la place à non pas un seul et unique monde, mais à une
multitude infinie de minuscules mondes. Pour se rendre compte de ce
nouveau rapport que l’on entretient avec ces moyens de communication, il
suffit d’observer un petit groupe d’amis munis de téléphones dans un café
qui sont proches physiquement mais chacun vit dans son propre monde.

En définitive, les moyens de communication n’ont pas seulement


des avantages mais ils ont également des inconvénients. Ceux-ci s’avèrent
très dangereux. Pour cela, une prise de conscience de leurs effets
indésirables est nécessaire pour y faire face.

5. Les métiers et la technique

Pour intégrer le marché de l’emploi partout dans le monde, il est


indispensable d’avoir un diplôme dans un métier particulier. Aujourd’hui, avec
l’informatisation de tous les secteurs d’activité, beaucoup pensent que certains
métiers vont disparaître pour laisser la place à des métiers de haute technologie.
Comment les métiers habituels affrontent-ils la technicisation ?
Il est vrai que le développement technologique s’accélère à une vitesse
vertigineuse au point que la technique envahit tous les domaines. Aujourd’hui,
on recourt à la machine dans les secteurs de la santé et de l’enseignement où on
croyait impensable de se passer des ressources humaines. Il y a quelques années,
des opérations très critiques ont été réalisées grâce à la machine. De même, avec
la crise sanitaire l’enseignement à distance a pu remplacer le présentiel.
Toutefois, prétendre se débarrasser complètement des ressources humaines dans
la plupart des domaines est peine perdue. Ces métiers ne peuvent jamais
disparaître ni d’autres encore. Mais, ce qui va changer pour ceux-ci c’est les
conditions et les manières de les exercer. Autrement dit, la technique n’est pas
pour écarter l’homme mais pour lui faciliter et optimiser le travail. En outre, la
technicisation, au contraire de ce que l’on pense, permet non pas de rendre
obsolètes certains métiers mais de les actualiser et les faire évoluer pour qu’ils
répondent aux aspirations et exigences de l’homme moderne.

Bref, de par sa nature sociable, l’homme ne peut pas vivre isolé des siens.
Ce sont ces rapports entre les êtres humains qui assurent la pérennité de
beaucoup de métiers. Et au contraire, la technicisation apporte son lot de métiers
et de savoir-faire avec elle et modernise en conséquence les anciens métiers.

6. L’urbanisation et l’environnement
La croissance démographique exponentielle et la révolution
industrielle ont influencé négativement les rapports qu’entretient l’homme
avec son environnement. Celui-ci s’en trouve lourdement affecté.
Comment donc face à une urbanisation excessive et incontrôlée peut-on
préserver l’environnement ?

On sait tous que l’homme et son environnement s’affectent


mutuellement. La pollution engendrée par le premier à cause de sa
consommation accrue impacte sa santé et la qualité de sa vie. D’où il est
urgent de lancer des défis pour sauver l’environnement de la dégradation.
D’abord, face à l’expansion des milieux urbains, il est nécessaire de faire
des études sur le long terme pour que cette expansion ne se fasse pas au
détriment des terres agricoles. L’exemple des agglomérations créées
autour des grandes villes en est l’une des solutions. Toutefois, les
problèmes de l’assainissement font que ces solutions demeurent
inefficaces. En conséquence, la généralisation des stations d’épuration
permet de réduire les effets indésirables des conséquences de l’expansion
des villes. De plus, pour régler ce problème il n’y a pas mieux que de
s’attaquer à sa source. Depuis des décennies, à cause de la sécheresse et
de la précarité de la qualité de vie, l’exode rural s’intensifie. Les gens de
la campagne veulent profiter des services publics à la manière des
citadins. Donc, les stratégies visant le désenclavement des zones rurales
par la création des écoles, des hôpitaux et des routes ne peuvent qu’être
d’une grande utilité en vue de maitriser l’urbanisation.

En conclusion, la protection de l’environnement est une priorité


pour nous. La crise sanitaire actuelle le démontre. Ceci voudrait dire que
l’on doit repenser les stratégies de l’urbanisme pour adopter celles qui
mettent en avant la préservation de l’environnement.

7. Comment profiter du temps libre : sports, cafés ou activités


artistiques et travail associatif.
Comment bien profiter de son temps libre ? Telle est la question que se
posent beaucoup de jeunes aujourd’hui. Certains préfèrent fréquenter les salles
de sport et les cafés pour voir les matchs. D’autres adhèrent à des associations
pour être utiles. Quelle est donc la manière à adopter pour profiter notre temps
de loisirs ?
A mon avis, je préfère meubler mon temps libre par des activités
artistiques telles que la lecture, la peinture ou par des œuvres sociales dans des
associations du fait de leur impact positif sur ma personnalité. D’abord, ces
activités développent ma personnalité. Elles me donnent davantage de la
confiance en soi. Par exemple, la lecture permet d’enrichir mes connaissances et
m’aide à m’exprimer facilement dans des situations où on sollicite mon opinion.
Ainsi cela me valorise-t-il aux yeux des autres. Ensuite, l’engagement dans des
associations me donne le sentiment d’être utile. Quand je vois le sourire se
dessiner sur les visages de ceux qu’on aide, je sens une joie inestimable et que
mon existence a un sens. Enfin, bien que des fois regarder un match me permet
de me défouler et me déstresser, les activités comme la lecture et la peinture
forgent ma personnalité et facilitent mon parcours scolaire. Nombreux sont les
exemples de célébrités qui démontrent à quel point la lecture et les études sont
d’une grande utilité dans notre vie.
Bref, je ne voudrais pas dire par ce qui précède que le sport est inutile.
Mais, il est nécessaire de s’organiser dans la vie pour éviter de tomber dans des
activités passives et répétitives qui pourraient mener à l’ennui.

8. Internet et les jeunes.

Depuis son apparition, internet est devenu un sujet de controverse. Si


certains affirment qu’ils ne peuvent s’en passer, d’autres personnes et en
particulier les responsables de l’éducation, au contraire, tirent la sonnette
d’alarme. Jusqu’à quel point donc internet s’accapare-t-il notre vie ?
Il est vrai que nul ne peut nier le rôle que joue cette mine d’informations
aujourd’hui dans notre vie. Dans ce sens, il est un moyen qui facilite la
communication entre les gens partout où ils sont et indépendamment de la
langue qu’ils parlent. Egalement, avec un simple clic aujourd’hui on peut
acheter des vêtements, des livres et même de la nourriture. En fait, on n’a pas
besoin de nous déplacer pour satisfaire nos besoins, à la manière de la Lampe
d’Aladin internet répond à ces besoins. Mais, comme toute chose, internet a ses
défauts. A ce propos, dire que l’on ne peut vivre sans internet fait de celui-ci un
moyen de dépendance, une addiction. Cela pourrait avoir des répercussions
dangereuses sur nos études et par ricochet sur notre avenir.
En conclusion, je rappelle ce que disait Aristote en signalant qu’il faut
trouver le juste milieu entre les deux usages. Internet est une nécessité mais il est
essentiel de sensibiliser les jeunes à ses dangers et leur montrer comment s’en
servir convenablement.

9. La science est-elle bénéfique ?

Qu’aurait été notre vie sans les inventions scientifiques ?! Personne n’est
prêt à abandonner le confort apporté par la science et retrouver la vie de nos
ancêtres. Compte tenu de ses bienfaits, la science est incontournable. Or, ces
dernières années, beaucoup de penseurs la pointent des doigts du fait qu’elle est
responsable de tant de dangers qui menacent la vie sur terre. Pour cela, une
question s’impose : la science est-elle toujours bénéfique ?
Il est vrai que l’apport de la science est indéniable. De la simplification de
la vie de l’homme à l’octroi d’un certain confort à ce dernier, la science ne cesse
de lui prodiguer ses richesses. Toutefois, les dangers auxquels la planète bleue
fait face ces derniers temps remettent en cause cet apport de la science. La
pollution, qui connait une croissance exponentielle, constitue un des aspects les
plus dangereux de la science. Ainsi la satisfaction des désirs de l’homme se
réalise-t-elle au détriment de sa santé. D’autre part, les armes de destruction
massive, pure produit de la recherche scientifique, ont-elles une fonction autre
que la menace permanente de la vie humaine telle l’épée de Damoclès ? Dans ce
sens, l’exemple de Hirochima et Nakasaki démontre à quel point la science peut
être dévastatrice pour l’homme.
En conclusion, la science peut être considérée comme étant une arme à
double tranchant. C’est à l’homme d’être responsable et conscient de l’usage
qu’il veut en faire.

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