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Cours de Pratique Professionnelle Easi
Cours de Pratique Professionnelle Easi
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PLAN DU COURS
GENERALITES
1. Introduction
2. But et Objectifs
3. Etapes de préparation
CHAPITRE I : TENUE DES LEÇONS DANS UNE CLASSE
1. Définition :
2. Objectifs
3. Préambule
4. Moments de formation pédagogique pratique
5. Observation
6. Qualités d'une bonne leçon
CHAP II : DOCUMENTS PEDAGOGIQUES
2. Journal de classe
3. Fiche de préparation
4. Prévisions des matières
5. Carnet de notes
6. Cahier de composition
7. Le registre d'appel
8. Cahier de résumes
CHAPITRE III : METHODES ET TECHNIQUES DE COMMUNICATION
PEDAGOGIQUE
1. Critères de choix d’une méthode, d’un procédé ou d’un matériel d’enseignement-apprentissage
2. Méthodes d’enseignement - apprentissage
3. Opérationnalisation des principales méthodes d’enseignement apprentissage
4. Schematisation et etapes d’une leçon
5. Techniques ou procédés d’enseignement
6. Equipements et matériels didactiques en pédagogie médicale
CHAPITRE IV : TAXONOMIE DES OBJECTIFS EDUCATIONNELS OU
PEDAGOGIQUES EN SCIENCES DE LA SANTE EN RDC
1. Définition
2. importance, utilité, pertinence et finalité des objectifs pédagogiques en sciences de la sante
3. rôles de la taxonomie des objectifs éducationnels en évaluation pédagogique en sciences de
sante :
4. méthodologie de formulation des objectifs éducationnels
5. qualités d’un objectif spécifique
6. facteurs qui influencent la formulation d’un objectif éducationnel sont
7. typologie d’objectifs pédagogiques
8. personnes impliquées dans l’élaboration des objectifs pédagogiques
9. domaines, niveaux et sous-niveaux (étapes) des objectifs pédagogiques
10. tableau synoptique des domaines et leurs niveaux taxonomiques
11. liste de quelques verbes actifs (d’action) selon les domaines et niveaux taxonomiques
BIBLIOGRAPHIE
LES GENERALITES
1. INTRODUCTION
La formation pédagogique donnée aux professionnels de la santé congolais, selon le
programme en vigueur, prévoit d’un côté les différentes notions théoriques acquises en pédagogie
et psychologie ainsi qu’en didactique générale et spéciale, et de l’autre côté, la pratique
professionnelle axée sur l’exercice du métier d’enseignant des sciences de la santé pour plus de
succès.
Curieusement, on constate ces derniers temps un écart très prononcé entre la théorie et la
pratique telles qu’elles sont assurées chez nos professionnels de santé congolais. Voilà pourquoi
la formation est bâclée aujourd’hui dans le domaine de la santé. N’importe qui est recruté comme
enseignant même s’il ne remplit pas les critères (le profil). L’enseignement est devenu un gagne-
pain, un milieu lucratif pour les professionnels de la santé sans honte ni scrupule.
Notre souci étant d’aider nos futurs enseignants ou, tout court, nos enseignants à bénéficier
d’une formation pédagogique solide pour juguler tant soit peu la crise actuelle de l’enseignement
: voilà pourquoi cette partie pratique a été jugée indispensable.
2. BUT ET OBJECTIFS
Le but de cette pratique est de faire acquérir le savoir-faire en matière d’enseignement.
Ainsi, le futur enseignant doit, à l’issue de ce cours, être capable de :
- Expliquer et d’identifier les grandes parties d’une fiche de préparation ainsi que les
moments didactiques remarquables d’une préparation de leçon ;
- Emettre des critiques constructives sur une leçon donnée par soi-même ou un autre
enseignant ;
- Préparer convenablement une leçon sur une fiche ou dans un cahier de préparation,
- Utiliser les méthodes et les procédés d’enseignements selon le besoin ;
- Dispenser une leçon selon les normes requises.
3. ETAPES PREPARATOIRES
a. Canevas d’une fiche de préparation
Le canevas d’une fiche de préparation d’une leçon comprend deux parties, à savoir :
Partie d’identification
Comme on peut le remarquer, elle permet de cerner les éléments essentiels ayant trait à
l’identité du futur enseignant et au sujet de la leçon ainsi qu’à l’objectif poursuivi. Ce dernier point
paraît l’élément le plus important de la partie. Il convient d’initier l’élève-maître à traduire
l’objectif en termes de comportement observable et mesurable grâce à l’usage de verbes d’action.
On parle dès lors de l’objectif spécifique ou opérationnel. Il est à noter que pour le démarquer des
autres rubriques, le sujet d’une leçon mérite d’être souligné.
Partie de présentation
Cette partie se ramifie en deux colonnes : d’un côté « matières », et de l’autre, « méthodes
et procédés » utilisés, certains utilisent trois colonnes. L’essentiel à signaler ici, ce sont les trois
grandes étapes d’une leçon, à savoir : introduction, leçon proprement dite et application. La
matière doit être conçue et choisie en fonction des objectifs, tant sur le plan quantitatif que
qualitatif pour répondre au temps imparti. La simplicité, la clarté, la précision et la consistance
sont là des qualités requises quelle que soit la branche d’enseignement ; elle doit être également
complète et actualisée. En un mot, il faut l’adapter à l’élève et à son environnement.
En ce qui concerne les méthodes et les procédés, on peut toutefois attirer l’attention sur
le fait que dans l’introduction, le procédé interrogatif ou actif est le plus souvent conseillé ; à
défaut, on recourt à l’exposé si les élèves n’ont pas de préacquis. Tandis que dans le corps de la
leçon, les méthodes y compris les techniques et tous les procédés appris peuvent être signalés sur
une fiche de préparation, précisément en l’analyse. A cet égard, les questions posées sont
formulées sous formes affirmative et / ou interrogative. Dans l’affirmative, on recourt comme
susdit aux verbes d’action.
A titre exemplatif :
- décomposez le terme « aérobie » ;
- définissez le terme « géographie » ;
- citez les parties d’une plante.
b. Préparation proprement dite : conception de la leçon
Dispositions pratiques
Réunir la documentation (manuels scolaires, dictionnaire), le matériel didactique, consulter
l’horaire des cours et les prévisions des matières, disposer d’un cahier ou de papiers quadrillés, les
stylos (bleu, noir et vert, excepté le rouge qui est réservé à la correction par l’examinateur), une
latte, etc.
Initiation à l’élaboration d’une fiche de préparation
Elle se fait généralement sur une fiche de préparation, c’est-à-dire sur une grande feuille
quadrillée (double) : Sur la page-titre, il est demandé à l’élève-maître de mentionner les points
suivants :
- l'en-tête qui porte la dénomination de l’institut de formation des élèves maîtres ;
- à la médiane, on écrit en grand caractère : « Fiche de préparation n°… » ;
- le nom et le post-nom (prénom) de l’élève-maître ;
- la classe de l’élève-maître ;
- l’année scolaire.
1° Cette initiation débutera par la partie d’identification
Nous attirons l’attention du futur enseignant sur les points saillants ci-après : Dans certaines
branches, il conviendrait de signaler aussi la sous-branche. Ex. : français-lecture, pathologie et
soins : - endocrinologie ; Délimitation du sujet : le sujet de la leçon constitue une unité de la matière
du programme que l’on peut enseigner en un temps limité (30’ pour l’école primaire). On doit
granuler une branche (ou module) ; Heure : elle nécessite une certaine précision à l’école primaire.
Ex. 8 H00-8H30’ ;
Objectif de la leçon : donner aux élèves-maîtres des travaux pratiques sur la manière de
rendre opérationnels des objectifs d’une leçon ;
Matériel didactique : ne citer que les matériels se rapportant au sujet de la leçon pour une
bonne illustration.
Références bibliographiques : c’est pour se faire une idée sur la valeur scientifique de la
matière. Ainsi l’on notera : le nom de l’auteur, le titre (à souligner), l’année de publication,
la page d’où le passage a été tiré.
lorsqu’ils se sentent frustrées, blessés dans leur amour propre c’est-à-dire lorsque les remarques
sont faites d’une façon ostentatoire ou brutale surtout quand on est en groupe. A cette allure, il
peut faire fi des conseils ou les fouler aux pieds.
b) Conseils pédagogiques
Les observations sont bien accueillies lorsqu’elles se font en termes courtois avec une
certaine objectivité. Les critiques faites en groupe ont l’avantage de profiter aux autres. D’ailleurs,
la science évolue mieux grâce aux critiques constructives. En gros, si les qualités sont à prévaloir,
les défauts sont par contre à combattre pour permettre à l’enseignant de s’élever au plus haut
niveau.
Mais, avant de formuler une remarque à quelqu’un, il faut soi-même se remettre en question
pour éviter de le désorienter alors qu’il était déjà sur la bonne voie.
1. Définition :
La leçon, est l'ensemble d'activités dirigées par l'enseignant dans le but de faire acquérir
des connaissances par les élèves.
explications qui s’en suivront seront notées sur la dernière colonne appelée « tableau de brouillon
».
Il convient d’attirer l’attention sur le fait que cette annoncé du sujet de la leçon du jour se
fera de façon « très captivante’ ou « percutante » pour éveiller, du reste, l’intérêt au nouvel
apprentissage. Là est close l’introduction.
Vient alors la leçon proprement dite où il usera de son savoir-faire pour développer la
matière. Il entame la sous-étape d’analyse en faisant observer le matériel ou les exemples concrets
qui serviront de supports didactiques en vue de faire découvrir par le jeu de questions les
connaissances essentielles à retenir. Il n’est pas mauvais de faire répéter la réponse donnée à
d’autres élèves estimés « faibles ». Partir toujours du connu ou du sens étymologique, littéral avant
de dégager une définition scientifiquement admise, étant donné que la plus grande difficulté dans
la saisie du message repose sur la terminologie scientifique. Il faut constamment établir la liaison
entre la réalité et la signification du mot pour une meilleure rétention. Et le maître ne pourra passer
à l’étape suivante que lorsque la première notion a été bien comprise et assimilée pour ne pas tout
reprendre. On doit en outre se soucier de la majorité de la classe.
Au fur et à mesure que la leçon évolue, on tire suivant le cas une leçon morale ou une
conséquence sur la vie pratique sous peine de négliger l’aspect moral. Car, le savoir-être est,
comme on le sait, d’une plus grande utilité dans la vie sociale.
Ouvrons une petite parenthèse : lorsque le maître commet une erreur au tableau, il doit
user d’une certaine stratégie pour signaler cette faute par détour (par exemple : qui voit une faute
au tableau ?) pour donner l’impression qu’il l’a fait exprès. Parce que, à ce niveau, l’enfant
considère son maître comme un savant qui connaît tout. Cette image devrait, alors, être soignée
comme telle. Néanmoins, au niveau secondaire, le professeur fera montre d’honnêteté
intellectuelle pour reconnaître sa faute.
C’est pourquoi l’enseignant veillera régulièrement à l’orthographe au tableau. Surtout qu’il
est exigé de donner le résumé progressivement en même temps qu’on explique point par point la
matière. Le maître vérifiera à tout instant si chaque élève prend note et de manière correcte. Il se
montrera aussi très préoccupé par le maintien de la discipline en classe.
On peut dès lors passer à la sous-étape de synthèse : soit pour faire découvrir la règle, soit
pour donner un résumé sur l’essentiel. Il ne perdra pas de vue la question de synthèse : « qu’est-
ce que nous venons d’étudier ou de développer » ?
Enfin, il terminera par l’application : il s’agit ici des exercices pratiques en rapport avec
l’objectif de la leçon.
1) Elle doit former un tout : ne mélangeons pas des sujets différents, ne papillonnons pas. Evitons
les discours interminables qui n'ont rien à voir avec l'objet de la leçon.
2) Elle doit être sobre de matière : « la leçon trop chargée exige de la part de l'enfant de trop
grand effort et accable sans profit son intelligence. Quelques notions essentielles bien présentées,
cela suffit » (EON)
3) Elle doit être bien ordonnée : « Pas de fouilles, pas de verbiage ; de la clarté, une ordonnance
logique. Il ne faut pas répéter dix fois la même idée aux élèves sous des formes différentes.
4) Elle doit être vivante : si l'enseignant est convaincu de ce qu'il enseigne, de l'excellence de
son œuvre, le ton de sa voix s'en ressentira, il deviendra expressif, captivera l'attention de son jeune
auditoire, suscitera l'émotion et, comme conséquence inévitable, aura une grande force éducative.
5) Elle doit être possédée à fond : un enseignant qui a constamment besoin du manuel pour
donner sa leçon prouve qu'il ne la possède pas, diminue son prestige vis-à-vis des élèves, qui ne
demanderaient pas mieux, eux aussi, d'avoir recours au livre quand ils devront la réciter.
6) Elle doit être donnée avec autorité et dans la discipline : avant de parler, le maître attendra
qu'un silence parfait règne dans la classe. Un rapide coup d'œil sur son petit monde lui indiquera
que le moment de commencer est venu. Il exigera que les élèves le regardent et se tiennent d'une
façon correcte qu'il sache bien que ce n'est pas en haussant le ton qu'il obtiendra l'attention.
Les documents pédagogiques sont des outils indispensables de travail pour chaque
enseignant de trois sections, à savoir : maternelle, primaire et secondaire. La tenue de ceux-ci est
régie par de règles générales quel que soit la discipline enseignée. Tenir les documents
pédagogiques ne concerne pas seulement les nouveaux enseignants mais également tous ceux qui
cherchent à perfectionner leur travail et améliorer son efficacité. La tenue des documents
pédagogiques donne aux enseignants des habitudes d'ordre, favorise la discipline, la méthode de
travail et contribue à la réputation de l'enseignant. Elle est un moyen d'organiser la progression
des leçons, des devoirs, des exercices, des interrogations et des examens.
1. JOURNAL DE CLASSE
Le journal de classe est une préparation succincte. Il est rempli au moment de la
préparation des leçons. Il accompagne toujours l'enseignant et est présenté immédiatement au
chef d'établissement, au directeur des études, au conseiller pédagogique et à l'inspecteur lorsque
l'un ou l'autre se présente dans la classe ou en fait la demande. Le journal de classe a une valeur
pédagogique inestimable en ce sens qu'il permet à simple vue de se faire une idée essentielle de
la leçon. C'est un document administratif et pédagogique à la fois.
Le journal de classe comporte des rubriques suivantes :
- jour,
- date,
- heures,
- classe,
- branche,
- sujet de la leçon du jour,
- tâche,
- n° de fiche.
Le journal de classe selon est :
- Le reflet du travail préalable des prévisions et de la préparation ;
2. FICHE DE PREPARATION
La fiche de préparation est un document contenant une préparation détaillée de la leçon.
Elle peut être préparée peu avant ou la veille du jour qui précède la leçon. Elle joue un rôle
pédagogique d'une importance particulière car elle constitue un excellent aide-mémoire au cours
de la leçon.
Etapes d'une leçon :
a. Introduction de la matière
Introduire une leçon, c'est préparer les apprenants à acquérir la connaissance qui fera
l'objet de la leçon.
- Sur le plan émotif : montrer l'utilité de la matière, faire sentir concrètement l'importance du
problème posé et la nécessité d'y apporter une bonne solution. Exemple : utilité de la lecture
expressive, c'est pour lire un discours.
- Sur le plan intellectuel : les élèves sont prêts s'ils possèdent les connaissances nécessaires à la
compréhension de la nouvelle connaissance.
b. Leçon proprement dite/développement
Dans la leçon proprement dite, l'enseignant fait comprendre la nouvelle connaissance en
recourant aux bonnes méthodes.
c. L'application
L'application consiste à maîtriser la matière étudiée, la retenir,... Toute leçon doit être
préparée. F. Bernardin (1963, p.69) indique que la préparation consiste à délimiter exactement la
longueur de la leçon et à prévenir les meilleurs moyens pour l'enseigner. La préparation répond
aux questions fondamentales que doit se poser chaque enseignant "avant d'aller en classe: «De
quoi s'agit-il?» et «comment vais-je m'y prendre ? »
- Pratique : la préparation est un instrument de travail. Il faut donc noter soigneusement ce qui facilite
la besogne : le matériel didactique à employer, les exemples types sur lesquels va se base
l'enseignement, les applications précises par lesquelles on contrôle les élèves.
- Ecrite : ce qui est absolument indispensable pour fixer les idées, en faciliter l'enchaînement, faciliter
la mémoire, alléger l'allure générale de la leçon, donner à l'enseignant plus de confiance et assurer
une efficacité à son enseignement.
Exemple :
Fiche de préparation n° :
Branche :
Classe
Jour
Date
Heure
Sujet de la leçon
Objectif de la leçon : A la fin de la leçon, l'élève sera capable de ... Matériel didactique : Référence
:
05’ INTRODUCTION
05’ EVALUATION
05’ APPLICATION
Prévoir signifie se représenter à l'avance, prendre des dispositions pour. La prévision: c'est
l'action de prévoir, conjecture, hypothèse. La fiche de prévisions des matières consiste à répartir
par semaine, par mois, par an, la matière prévue dans le programme d'une branche donnée. Son
importance réside au fait qu'elle évite d'être trop en avance ou trop en retard par rapport au temps
imparti. Chaque mois, l'enseignant réfléchit sur son degré d'avancement : s'il est vraiment en
retard, il doit chercher les raisons et surtout les moyens d'y remédier. Une répartition bien faite est
un facteur très important de succès. Elle permet d'avoir la certitude de parcourir aisément tout le
programme, sans avoir à se hâter dans les derniers temps, ou au contraire à ralentir.
Les éléments pour établir la prévision des matières sont les suivants : le calendrier scolaire,
le calendrier civil, les cahiers des élèves de classes inférieures et supérieures, le manuel et le
programme national.
Le calendrier scolaire
C'est un document qui répartit l'année scolaire en périodes de travail et de repos. Il est un
outil indispensable pour aider l'enseignant à répartir les matières et fixer également les dates de
début et de rentrée des vacances, les périodes des examens, et signale de jours fériés. Une année
scolaire compte 220jours ou 222 jours.
5. CARNET DE NOTES
6. CAHIER DE COMPOSITION
Espèces de questions
Questions de découverte
Ce sont des questions qui permettent aux élèves à découvrir une connaissance nouvelle.
Quand ? Avant la leçon et pendant la leçon si l'enseignant recourt aux méthodes actives.
Questions de contrôle
- Elles ont pour but de s'assurer si l'élève a retenu et compris : Avant la leçon, pour contrôler les
connaissances nécessaires à l'acquisition d'une nouvelle matière ;
- Pendant la leçon, pour constater si les élèves font attention et suivent l'exposé du maître ;
- Après la leçon, pour contrôler les notions acquises et l’atteinte des objectifs de la leçon.
Qualités des questions
Quant au fond :
- Choisir surtout des questions impliquant un problème mental ;
- Les questions doivent se rapporter au sujet et au but de la leçon ;
- Elles doivent faire appel à diverses facultés : les sens, la mémoire, l'intelligence ;
- Elles doivent être proportionnées à l'âge et au développement intellectuel des élèves.
Quant à la forme
Les questions doivent être :
- Claires : l'élève doit pouvoir facilement comprendre le sens ;
- Concises : c'est-à-dire exprimées en peu de mots
- Simples : ne demandant qu'une réponse à la fois
- Précises : n'admettant qu'une seule bonne réponse
- Variées : souvent commencer par « pourquoi » et « comment ».
Défauts des questions
Eviter de poser une question :
a) Trop vague :
Que voyez-vous ? (que voyez-vous dans cette phrase ?) Qu'entendez-vous ? Exemple ;
qu'entendez-vous par le climat ?
b) Suggérant la réponse : on écrit au tableau avec la...
c) Ne donnant pas de réponse exacte : trois livres coûtent 200 Fc. Combien coûte un livre ?
d) Dont on ignore la réponse : « combien de personnes Jésus-Christ a-t-il guéries ? »
e) N'exigeant qu'un «oui» ou «non» sans justification : La prostitution est-elle bonne ?
Manière de présenter les questions
L'interrogation doit être collective, la réponse individuelle. Poser la question à toute la
classe, à haute voix, clairement et sans précipitation, en accentuant le mot sur lequel porte la
question. Exiger aux élèves de lever le doigt, mais prescrire le claquement des doigts. Eviter
d'interroger les élèves à tour de rôle, en suivant l'ordre alphabétique ou l'ordre des bancs.
Manière d'accueillir les réponses
La manière d'accueillir les réponses se présente comme suit :
- Apprécier les réponses correctes ;
- Compléter la réponse si elle n'est pas complète.
Qualités des réponses
Une réponse doit être :
- Exacte et complète, donnant entièrement la vérité demandée Correcte dans son expression ;
6. LE REGISTRE D'APPEL
Il consiste à contrôler la régularité des élèves et la déperdition scolaire. Dans ce registre les
noms des élèves sont inscrits selon l'ordre alphabétique. L'appel se fait deux fois, à l'entrée et à la
sortie de classe pour déceler les fuyards. Le jour de congé, on trace une barre verticale rouge. Les
signes conventionnels utilisés sont les suivants :
I, X ou + signifie présence ; « a » indique l'absence non motivée ; « m
» indique malade, « e » indique excusé
7. CAHIER DE RESUMES
Le choix d’une méthode, d’un procédé ou d’un matériel didactique ne doit pas être une
simple adoption presque inconditionnelle dictée par des vues stéréotypées et routinières. Le choix
doit être très bien réfléchi et doit s’opérer en fonction de l’objectif spécifique poursuivi qui, à son
tour a été formulé en tenant compte des caractéristiques de la matière à enseigner (pré-requis ou
pré-acquis, discipline préparant à l’exercice professionnel, etc…) et des apprenants très doués,
doués ou moins doués.
En ce qui concerne les objectifs du domaine cognitif (connaissances ou savoirs), toutes les
méthodes conviennent. Mais, les objectifs taxonomiques du niveau inférieur (mémorisation,
rappel, traduction, interprétation, …) s’accommoderaient le mieux aux méthodes expositive et
démonstrative.
Tandis que les objectifs des niveaux supérieurs (résolution des problèmes : application,
analyse, synthèse, évaluation) peuvent s’appliquer à toutes les méthodes, mais en particulier les
méthodes de : d’apprentissage par problèmes et interrogative.
Pour les objectifs socio-affectifs (attitudes, comportements), il convient de dire que les
objectifs des niveaux inférieurs (réception, réponse), on peut utiliser toutes les méthodes selon des
cas tandis que les objectifs des niveaux supérieurs (valorisation, organisation, caractérisation)
s’apprêteraient à la méthode de résolution des problèmes, discussion en groupe et méthode
interrogative.
Enfin, pour les objectifs psycho-moteurs, il est préférable d’utiliser la méthode
démonstrative (travaux dirigés, …). Les méthodes, techniques et matériels pédagogiques dans leur
application doivent être cohérents, c’est-à-dire éviter d’entrer en contradiction avec les principes
didactiques généralement admis. Ils doivent être adaptatifs (c’est-à-dire se modifier en fonction
du niveau d’études, de la filière, de l’âge des apprenants et du maître, de la personnalité, de
l’intelligence et des moyens disponibles soulignent.
- placer les élèves dans une situation similaire à la réalité ; - préparer le rôle à jouer ;
- fixer l’objectif à atteindre ; - simuler un personnage ;
- donner les directives à suivre ; - noter les étapes du
- répartit le rôle jouer ; déroulement ;
- actionner le processus de simulation ; - donner son point de vue sur le
- renforcer et enrichir le comportement final des élèves ; rôle joué ;
- coordonner les activités des élèves. - relativiser le point de vue par
rapport aux autres membres ;
1. Méthode expositive
Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou prérequis 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
Développer oralement la matière avec précision partie
par partie points ;
Expliquer les faits, les lois ou principes par des
exemples concrets et pertinents dans des termes simples
et univoques ;
Utiliser les matériels didactiques approprié (objet
physique, image, dessin, croquis ;
Inviter les élèves à poser des questions sur la partie de
la leçon incomprise et y répond ;
Poser des questions de contrôle à la fin de chacune de
partie de la leçon ;
Renforcer la réponse de l’élève (appren ant) ;
Enrichir la réponse de l’élève (apprenant).
5’ 3. SYNTHESE
Rendre les composantes essentielles de la matière dans
la synthèse.
5’ 4. EVALUATION Questions
Vérifier ou contrôler l’atteinte de l’objectif. 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
2. Méthode démostrative
Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou prérequis 1.
R/ 2.
R/ 3.
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
Disposer les élèves dans la salle techniques enforme de
U ou autre forme recommandée
Donner de directives à suivre ;
Enoncer les étapes et le principe qui soutient le geste,
l’acte ou la manipulation ;
Exécuter de la manière la plus récise possible les
opération commandée par la loi, le principe ;
Désigner un élève pour la contre démostration ;
Inviter le (la) dite (e)élève à s’autoévaluer
Faire évaluer cet (cette) élève par ses pairs ;
Renforcer la prestation de l’élève.
5’ 3. SYNTHESE
Corriger les actes et gestes défecteux
5’ 4. EVALUATION
Prononcer sur l’atteinte de l’objectif.
3. Méthode interrogative
Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou pré requis 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
Poser des questions et sous questions de découverte tout
au long de la leçon du jour ;
Désigner un élève pour répondre (qui lève la main ou
pas) ;
Graduer les difficultés des questions ;
5’ 3. SYNTHESE
Faire reconstituer les composantes essentielles de la
matière.
5’ 4. EVALUATION Questions
Vérifier ou contrôler l’atteinte de l’objectif par les 1.
questions pertinences. 2.
R/ 3.
R/
R/
5’ 3. SYNTHESE
Enrichir la conclusion générale
5’ 4. EVALUATION
Renforcer le rapport de chaque groupe et de l’ensemble
de groupes.
5’ 3. SYNTHESE
Renforcer les préstations des élèves
5’ 4. EVALUATION
Confirmer l’exactitude des connaissances et la
pertinence de l’argumentation et des actions
5’ 3. SYNTHESE
Renforcer et enrichir les résultats de travail des élèves.
5’ 4. EVALUATION
Confirmer l’exactitude des connaissances et la
pertinence de l’argumentation et des actions
Déroulement :
Enoncer la question ;
Fixer le temps d’echange ;
Noter les idées sur le tableau, flipshart ;
Reclasser et syntétiser les idées ;
Faire emerger les nouvelles idées.
- la collecte de cartes : c’est une variente du brainstorming au cours de la quelle l’enseignant
remet aux apprénants des cartes sous forme rectanguilaire ou carré et demande à chaque
apprénant d’écrire sur chaque bout de papier deux idées ou trois. On ramasse les papier et
procède au classement par thème à aborder. On obtient ainsi des ilots de cartes par thème.
- l’interview d’expert : Il s’agit d’un procédé qui consiste a identifier un ou plusieurs
spécialistes d’un sujet donné et leur soumettre un questionnaire auquel il lui est demandé
de repondre. Ce questionnaire est élaboré par l’enseignant en collaboration avec les
enseignés, apprénants.
b) LES PROCEDES DE CONTROLE
C’est une démarche particulière que l’enseignant utilise pour amener les élèves à rendre
compte de la matière qu’ils viennent d’acquérir la matière. Ils permettent à l’enseignant de se
rendre compte de la compréhension, de l’assimilation des matières enseignées aux élèves. Ils
constituent un aspect essentiel du processus d’enseignement–apprentissage. Ils s’inscrivent dans
le cadre de l’évaluation dont les détails sont fournis dans le processus d’évaluation pédagogique.
Ce sont les supports, les moyens, les objets concrets ou semi-concrets qui portent en eux-
mêmes les éléments de connaissance pour faciliter l’acquisition des nouvelles connaissances sur
les matières du jour ou celles prévues au programme. Ces auxiliaires ou aides pédagogiques
permettent l’illustration d’une leçon.
Le matériel didactique a triples fonction dans une école ; à savoir :
- Le matériel est un véritable support de la compréhension ;
- C’est un moyen par excellence d’éveiller l’intérêt ou la motivation et l’attention de l’enfant ;
- Il permet par conséquent de susciter le goût de l’enfant à la pratique.
Avantages du matériel pédagogique
- Le support didactique rend l’enseignement de plus en plus concret (permet de toucher du
doigt la réalité des choses) ;
- Les connaissances acquises au moyen des supports matériels sont tenaces et encrées ;
- Ce support matériel éveille l’attention et la motivation ;
- Les supports matériels jouent aussi un rôle de déclencheur et de soutien de l’effort de l’enfant;
- Leur utilisation à bon escient permet une organisation rationnelle de l’action didactique en
vue d’accroître davantage le rendement.
- Inconvénients
- L’excès de matériels didactiques ayant ou non de rapport avec la leçon risque de faire l’objet
de distraction ou de dispersion de l’attention ;
- Les outils modernes assez perfectionnés coûtent cher, d’où il faut disposer d’énormes
possibilités financières pour s’en procurer.
1. DEFINITIONS :
a) la taxonomie ou taxinomie est une science de la classification hiérarchique et catégorielle
dans un domaine spécifique du savoir. Par exemple, en biologie, en physique, en droit, en
médecine, en sciences infirmières, etc…
b) la taxonomie des objectifs pédagogiques est la classification des objectifs
d’enseignement selon les trois domaines du savoir :
le savoir –savoir (domaine cognitif) ou des connaissances théoriques ;
le savoir-être (domaine affectif, des attitudes ou des comportements) ;
le savoir –faire (domaine sensori-moteur ou psychomoteur) ou des connaissances
pratiques.
c) un objectif éducationnel est une intention claire, un résultat attendu à la fin de la leçon ou
d’une formation
2. IMPORTANCE, UTILITE, PERTINENCE ET FINALITE DES OBJECTIFS
PEDAGOGIQUES EN SCIENCES DE LA SANTE
Un enseignant est un guide efficace sur le chemin du savoir. Il doit définir les objectifs, les
cibles, les étapes, les moyens, les limites en fonction des besoins et des aptitudes des apprenants.
Il propose le chemin à suivre, anime et enrichit chaque étape de ce voyage, et finalement évalue
les progrès accomplis. Eduquer, former, enseigner, instruire, apprendre, faire apprendre, stimuler,
orienter, encadrer, impliquent toujours un objectif à atteindre.
Eduquer signifie aussi conduire, c’est-à-dire guider vers un but, un objectif, une finalité.
Ainsi, conduire et aller nulle part s’excluent mutuellement. Cependant, conduire quelque part ne
suffit pas, donc on éduque vers le vrai, le bien, le bon, le beau, l’idéal et non vers le faux, le mal,
le mauvais, le laid, l’irrationnel ou le non idéal.
La formulation des objectifs pédagogiques est importante, utile et pertinente pour atteindre
la finalité de l’action pédagogique. L’enseignement ou l’initiation à l’élaboration des objectifs
éducationnels permet à l’apprenant d’être capable d’élaborer les objectifs pédagogiques en se
servant des trois catégories des savoirs scientifiques et lui permet aussi de construire les objectifs
d’une unité de soins, d’un service de santé ou de toute autre institution sanitaire dans laquelle il va
œuvrer.
- elle permet de fixer le niveau de chaque objectif pédagogique selon le domaine taxonomique ;
- elle permet aux enseignants de formuler les OE de manière précise et objective ;
- enfin, le plus grand rôle (utilité), elle permet aux enseignants de communiquer entre eux de
manière précise et sans équivoque. Par exemple : un cours enseigné par un enseignant, peut être
évalué par son collègue enseignant ou plusieurs enseignants sans difficulté.
4. METHODOLOGIE DE FORMULATION DES OBJECTIFS EDUCATIONNELS
Pour formuler les OE qui décrivent le comportement que l’on préfère obtenir chez
l’apprenant, il faut suivre les étapes ci-après :
- Identifier le comportement final par son nom : ex : l’étudiant doit être capable de lire à
1/10ème de degré près ;
- Approfondir le comportement désiré en décrivant en suite les principales conditions
dans lesquelles celui-ci doit normalement se manifester : ex : la température corporelle
d’un malade ;
- Préciser les critères de performance acceptable en décrivant comment l’apprenant
doit les exécuter pour qu’ils soient acceptés comme tels : Ex. : couché, prise au niveau
de l’aisselle à l’aide d’un thermomètre à mercure trois fois par jour (matin, midi, soir).
1.4. Analyse : recherche des éléments, recherche des relations, recherche de principes
d’organisation :
- Distinguer - Vérifier
- Reconnaitre - Analyser
- Identifier - Découvrir.
- Comprendre les relations
1.5. Synthèse : production d’une œuvre personnelle, élaboration d’un plan d’action, dérivation
d’un ensemble de relations abstraites :
- Rédiger - Planifier
- Composer - Synthétiser
- Improviser - Formuler
- Proposer des méthodes - Percevoir
- Intégrer - Découvrir
- Préparer… un cours
- Généraliser.
1.6. Evaluation : critique interne, critique externe :
- Comparer - Identifier
- Evaluer - Distinguer
- Appliquer des critères - Apprécier
- Déceler - Mesurer
2. Domaine affectif (savoir être)
2.1. Réception : conscience, volonté de recevoir, attention préférentielle :
- Développer la conscience de - Apprécier
- Amener à observer - Admettre
- Sensibiliser - Se sensibiliser
- S’habituer à - Préférer
- Accepter - Discerner
- Ecouter - Dégager.
2.2. Réponse : assentiment, volonté de répondre, satisfaction à répondre :
- Coopérer - Contribuer
- Se soumettre - Se renseigner sur
- Terminer une tâche - Penser à
- Observer les règlements - Participer
- Visiter - Porter intérêt à
- Lire - Témoigner
- Chercher soi-même - Aimer lire
- S’intéresser à - Prendre plaisir à
- Répondre avec intérêt à - Réagir avec
- Assumer ses responsabilités - Découvrir.
- Expérimenter
2.3. Valorisation : acceptation d’une valeur, engagement, préférence pour une valeur :
- Vouloir - Examiner délibérément
- Désirer - Exercer une influence
- Développer un sentiment - Prendre une part active à
- Se sentir membre - Avoir son avis de
- Se faire un devoir de - Se dévouer
- Accepter la place de - S’adonner à…
- Prendre la responsabilité de
2.4. Organisation : conceptualisation d’une valeur, organisation d’un système de valeur :
- Essayer d’identifier - Essayer de déterminer
- Rechercher - Formuler
- Cristalliser - Reformuler
- Relier les principes - Accepter
- Analyser de façon objective - Juger
- Puiser dans… pour … - Améliorer
- Apprécier les différentes… - Etablir
- Se faire une opinion sur…
2.5. Caractérisation : disposition généralisée, caractérisation :
- Etre disposer à - Avoir confiance en
- Vouloir regarder - Considérer
- Envisager avec objectivité - S’efforcer d’approfondir
- Admettre que - S’efforcer d’acquérir
- Réviser ses opinions sur - Développer la conscience de.
3. Domaine psychomoteur (savoir-faire)
3.1. Imitation :
- Tracer - Assister
- Ecrire - Aider
- Inscrire - Participer
- Noter - Dessiner
- Appliquer - Jouer.
- Implanter
3.2. Manipulation :
- Partager - Enlever
- Echanger - Laver
- Tenir - Enregistrer
- Soulever - Placer
- Protéger - Déplacer
- Stériliser - Bouger
- Préparer - Couper.
- Rassembler
3.3. Précision :
- Démontrer - Poser
- Exécuter - Injecter
- Effectuer - Aspirer
- Pratiquer - Exprimer
- Donner - Suturer
- Soigner - Dévaginer
- Remplir - Exciser
- Couper
- Construire.
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