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COURS DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE D’ENSEIGNEMENT EN


SCIENCES DE LA SANTE
Destiné aux étudiants de deuxième graduat et première licence
Orientation : Enseignement et Administration des services Infirmiers

Par

Georges BEKAKO IKOLONGO


Assistant

Ass BEKAKO IKOLONGO Georges


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PLAN DU COURS
GENERALITES
1. Introduction
2. But et Objectifs
3. Etapes de préparation
CHAPITRE I : TENUE DES LEÇONS DANS UNE CLASSE
1. Définition :
2. Objectifs
3. Préambule
4. Moments de formation pédagogique pratique
5. Observation
6. Qualités d'une bonne leçon
CHAP II : DOCUMENTS PEDAGOGIQUES
2. Journal de classe
3. Fiche de préparation
4. Prévisions des matières
5. Carnet de notes
6. Cahier de composition
7. Le registre d'appel
8. Cahier de résumes
CHAPITRE III : METHODES ET TECHNIQUES DE COMMUNICATION
PEDAGOGIQUE
1. Critères de choix d’une méthode, d’un procédé ou d’un matériel d’enseignement-apprentissage
2. Méthodes d’enseignement - apprentissage
3. Opérationnalisation des principales méthodes d’enseignement apprentissage
4. Schematisation et etapes d’une leçon
5. Techniques ou procédés d’enseignement
6. Equipements et matériels didactiques en pédagogie médicale
CHAPITRE IV : TAXONOMIE DES OBJECTIFS EDUCATIONNELS OU
PEDAGOGIQUES EN SCIENCES DE LA SANTE EN RDC
1. Définition
2. importance, utilité, pertinence et finalité des objectifs pédagogiques en sciences de la sante
3. rôles de la taxonomie des objectifs éducationnels en évaluation pédagogique en sciences de
sante :
4. méthodologie de formulation des objectifs éducationnels
5. qualités d’un objectif spécifique
6. facteurs qui influencent la formulation d’un objectif éducationnel sont
7. typologie d’objectifs pédagogiques
8. personnes impliquées dans l’élaboration des objectifs pédagogiques
9. domaines, niveaux et sous-niveaux (étapes) des objectifs pédagogiques
10. tableau synoptique des domaines et leurs niveaux taxonomiques
11. liste de quelques verbes actifs (d’action) selon les domaines et niveaux taxonomiques
BIBLIOGRAPHIE

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LES GENERALITES

1. INTRODUCTION
La formation pédagogique donnée aux professionnels de la santé congolais, selon le
programme en vigueur, prévoit d’un côté les différentes notions théoriques acquises en pédagogie
et psychologie ainsi qu’en didactique générale et spéciale, et de l’autre côté, la pratique
professionnelle axée sur l’exercice du métier d’enseignant des sciences de la santé pour plus de
succès.
Curieusement, on constate ces derniers temps un écart très prononcé entre la théorie et la
pratique telles qu’elles sont assurées chez nos professionnels de santé congolais. Voilà pourquoi
la formation est bâclée aujourd’hui dans le domaine de la santé. N’importe qui est recruté comme
enseignant même s’il ne remplit pas les critères (le profil). L’enseignement est devenu un gagne-
pain, un milieu lucratif pour les professionnels de la santé sans honte ni scrupule.
Notre souci étant d’aider nos futurs enseignants ou, tout court, nos enseignants à bénéficier
d’une formation pédagogique solide pour juguler tant soit peu la crise actuelle de l’enseignement
: voilà pourquoi cette partie pratique a été jugée indispensable.
2. BUT ET OBJECTIFS
Le but de cette pratique est de faire acquérir le savoir-faire en matière d’enseignement.
Ainsi, le futur enseignant doit, à l’issue de ce cours, être capable de :

- Expliquer et d’identifier les grandes parties d’une fiche de préparation ainsi que les
moments didactiques remarquables d’une préparation de leçon ;
- Emettre des critiques constructives sur une leçon donnée par soi-même ou un autre
enseignant ;
- Préparer convenablement une leçon sur une fiche ou dans un cahier de préparation,
- Utiliser les méthodes et les procédés d’enseignements selon le besoin ;
- Dispenser une leçon selon les normes requises.
3. ETAPES PREPARATOIRES
a. Canevas d’une fiche de préparation
Le canevas d’une fiche de préparation d’une leçon comprend deux parties, à savoir :
 Partie d’identification
Comme on peut le remarquer, elle permet de cerner les éléments essentiels ayant trait à
l’identité du futur enseignant et au sujet de la leçon ainsi qu’à l’objectif poursuivi. Ce dernier point
paraît l’élément le plus important de la partie. Il convient d’initier l’élève-maître à traduire
l’objectif en termes de comportement observable et mesurable grâce à l’usage de verbes d’action.
On parle dès lors de l’objectif spécifique ou opérationnel. Il est à noter que pour le démarquer des
autres rubriques, le sujet d’une leçon mérite d’être souligné.
 Partie de présentation
Cette partie se ramifie en deux colonnes : d’un côté « matières », et de l’autre, « méthodes
et procédés » utilisés, certains utilisent trois colonnes. L’essentiel à signaler ici, ce sont les trois
grandes étapes d’une leçon, à savoir : introduction, leçon proprement dite et application. La
matière doit être conçue et choisie en fonction des objectifs, tant sur le plan quantitatif que
qualitatif pour répondre au temps imparti. La simplicité, la clarté, la précision et la consistance

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sont là des qualités requises quelle que soit la branche d’enseignement ; elle doit être également
complète et actualisée. En un mot, il faut l’adapter à l’élève et à son environnement.
En ce qui concerne les méthodes et les procédés, on peut toutefois attirer l’attention sur
le fait que dans l’introduction, le procédé interrogatif ou actif est le plus souvent conseillé ; à
défaut, on recourt à l’exposé si les élèves n’ont pas de préacquis. Tandis que dans le corps de la
leçon, les méthodes y compris les techniques et tous les procédés appris peuvent être signalés sur
une fiche de préparation, précisément en l’analyse. A cet égard, les questions posées sont
formulées sous formes affirmative et / ou interrogative. Dans l’affirmative, on recourt comme
susdit aux verbes d’action.
A titre exemplatif :
- décomposez le terme « aérobie » ;
- définissez le terme « géographie » ;
- citez les parties d’une plante.
b. Préparation proprement dite : conception de la leçon
 Dispositions pratiques
Réunir la documentation (manuels scolaires, dictionnaire), le matériel didactique, consulter
l’horaire des cours et les prévisions des matières, disposer d’un cahier ou de papiers quadrillés, les
stylos (bleu, noir et vert, excepté le rouge qui est réservé à la correction par l’examinateur), une
latte, etc.
 Initiation à l’élaboration d’une fiche de préparation
Elle se fait généralement sur une fiche de préparation, c’est-à-dire sur une grande feuille
quadrillée (double) : Sur la page-titre, il est demandé à l’élève-maître de mentionner les points
suivants :
- l'en-tête qui porte la dénomination de l’institut de formation des élèves maîtres ;
- à la médiane, on écrit en grand caractère : « Fiche de préparation n°… » ;
- le nom et le post-nom (prénom) de l’élève-maître ;
- la classe de l’élève-maître ;
- l’année scolaire.
1° Cette initiation débutera par la partie d’identification
Nous attirons l’attention du futur enseignant sur les points saillants ci-après : Dans certaines
branches, il conviendrait de signaler aussi la sous-branche. Ex. : français-lecture, pathologie et
soins : - endocrinologie ; Délimitation du sujet : le sujet de la leçon constitue une unité de la matière
du programme que l’on peut enseigner en un temps limité (30’ pour l’école primaire). On doit
granuler une branche (ou module) ; Heure : elle nécessite une certaine précision à l’école primaire.
Ex. 8 H00-8H30’ ;
 Objectif de la leçon : donner aux élèves-maîtres des travaux pratiques sur la manière de
rendre opérationnels des objectifs d’une leçon ;
 Matériel didactique : ne citer que les matériels se rapportant au sujet de la leçon pour une
bonne illustration.
 Références bibliographiques : c’est pour se faire une idée sur la valeur scientifique de la
matière. Ainsi l’on notera : le nom de l’auteur, le titre (à souligner), l’année de publication,
la page d’où le passage a été tiré.

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2° La deuxième phase d’initiation portera sur la partie de présentation


a) Comment introduire une leçon ?
Il s’agit d’un rappel des notions antérieures (préacquis) par le jeu de questions et de l’annonce du
sujet de la nouvelle leçon. Ici, l’essentiel est de créer une forte motivation qui servira de mise en
train. Si le maître peut amener les enfants à découvrir part eux-mêmes le sujet de la leçon du jour,
cela ne revêt aucun inconvénient d’autant plus que tout sujet n’est pas facile à faire découvrir.
b) Leçon proprement dite
On reprend le sujet de la leçon, sans oublier de le souligner. C’est à ce niveau que l’enseignant
doit prouver de quoi il est capable en développant la matière prévue par des méthodes et techniques
appropriées. Dans l’analyse, il est question de faire apprendre chaque détail important de la
matière. Là, il importe d’insister plus sur la méthode de travail c’est-à-dire comment trouver la
réponse plutôt que de faire mémoriser, sans que l’élève ait parfaitement compris la matière. C’est
ici où s’opère le transfert entre le savoir et le savoir-faire grâce au travail de manipulation des
matériels ; entre le savoir et le savoir-être par des leçons morales déduites à partir des exemples
tirés du vécu quotidien.
Enfin de compte, le maître dégage une vue synthétique. Il peut s’agir d’une règle découvrir
par les élèves ou d’un résumé qui constitue l’essentiel. Jamais il ne perdra de vue de poser la
question-clé de synthèse ci-après : « qu’avons-nous étudié aujourd’hui » ? Cette étape fera
également l’objet de travaux pratiques.
c) Comment se rendre compte si la leçon a réussi ou non ?
Tel est le but poursuivi par l’application, orale ou écrite soit-elle. Ce sont en fait des exercices
pratiques se rapportant à l’objectif que l’enseignant s’est assigné dès le départ.
N.B. : La préparation peut se faire individuellement ou en petits groupes
3. Préparation-type
A) Critique d’une leçon
La critique d’une leçon est une démarche qui consiste, grâce à l’examen de conscience, à
passer en revue le déroulement de la leçon dispensée pour chercher les raisons du succès ou de
l’insuccès. En grande ligne, la critique portera aussi bien sur la forme, le fond de la leçon que sur
sa présentation, la personnalité du maître et l’élève, acteur principal. Sans oublier, les résultats
acquis. La critique d’une leçon a une importance capitale dans la mesure où elle permet de faire
une autopsie pour connaître ses points forts et ses points faibles à corriger en vue d’accroître sa
performance en matière de prestation.
Elle se fait généralement à huis clos ou en petit groupe, en relavant dans la foulée de façon
ramassée les points positifs et les points négatifs y compris l’autocritique. Avant toute chose, le
dispensateur de la leçon est appelé à procéder par l’autocritique. La question-clé à lui poser est la
suivante : « votre leçon a-t-elle réussi ou non ? Si non, qu’est-ce que vous reprochez ? En
d’autres termes, qu’est-ce que vous auriez dû faire pour atteindre le rendement escompté ? S’il
répond par l’affirmative que la leçon a été bonne, il doit dire pourquoi. Parce que les élèves se sont
bien appliqués et que la classe a été active.
En cas de la négativité, la leçon n’a pas tout réussi ou encore elle a été en dessous de la
moyenne. Il doit également s’expliquer. Parce que les enfants ne se sont pas bien appliqués et que
classe a été passive. Difficultés
D’autres par contre, font l’inverse. Pareille attitude paraît dangereuse voire déconseillée.
Puisque certains individus réfractaires aux remarques, sont allergiques et se découragent vite

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lorsqu’ils se sentent frustrées, blessés dans leur amour propre c’est-à-dire lorsque les remarques
sont faites d’une façon ostentatoire ou brutale surtout quand on est en groupe. A cette allure, il
peut faire fi des conseils ou les fouler aux pieds.

b) Conseils pédagogiques
Les observations sont bien accueillies lorsqu’elles se font en termes courtois avec une
certaine objectivité. Les critiques faites en groupe ont l’avantage de profiter aux autres. D’ailleurs,
la science évolue mieux grâce aux critiques constructives. En gros, si les qualités sont à prévaloir,
les défauts sont par contre à combattre pour permettre à l’enseignant de s’élever au plus haut
niveau.
Mais, avant de formuler une remarque à quelqu’un, il faut soi-même se remettre en question
pour éviter de le désorienter alors qu’il était déjà sur la bonne voie.

CHAPITRE PREMIER : TENUE DES LEÇONS DANS UNE CLASSE

1. Définition :
La leçon, est l'ensemble d'activités dirigées par l'enseignant dans le but de faire acquérir
des connaissances par les élèves.

- Ensemble des activités


Les activités sont les suivantes : l'exposé, les explications, les questions, les observations, les
recherches, les lectures et les exercices des élèves.

- Dirigées par l'enseignant


L'enseignant peut intervenir par ses observations, ses conseils, ses remarques ou ses corrections.

- Le but de ces activités


C'est l'acquisition des connaissances non leur application ou leur contrôle. La leçon comporte trois
étapes : l'introduction, le corps de la leçon et l'application.

2. Conduite ou présentation d’une leçon


Dès son entrée en classe, le futur maître supposé être habillé chic avec sa chemise enfilée,
salue ses élèves et le motive. Aussitôt, il procède à la partition du tableau en deux, trois colonnes
selon sa dimension et signale au coin le jour et la date. Toutefois, il est proscrit d’effacer le tableau
à la main. Cette mise en train une fois terminée, il signale à l’intention de la classe la branche
programmée. C’est alors qu’il posera une ou des questions sur la leçon déjà vue. Bien entendu,
ces questions de révision doivent être captivantes.
L’élève-maître prendra soin d’apprécier chaque réponse donnée par un élève selon le cas :
bravo, très bien, etc. Désormais, cette ambiance d’animation à travers le feed-back établi est un
moyen par excellence de susciter la « motivation » et le maître annonce par voie de conséquence
le sujet de la leçon nouvelle. Celui-ci sera immédiatement écrit au tableau sur la première colonne
comme l’exige la technologie de l’éducation. En même temps, il exige aux élèves de le noter dans
leurs journaux de classe et procède aussitôt à les contrôler. Alors que la matière de révision et les

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explications qui s’en suivront seront notées sur la dernière colonne appelée « tableau de brouillon
».
Il convient d’attirer l’attention sur le fait que cette annoncé du sujet de la leçon du jour se
fera de façon « très captivante’ ou « percutante » pour éveiller, du reste, l’intérêt au nouvel
apprentissage. Là est close l’introduction.
Vient alors la leçon proprement dite où il usera de son savoir-faire pour développer la
matière. Il entame la sous-étape d’analyse en faisant observer le matériel ou les exemples concrets
qui serviront de supports didactiques en vue de faire découvrir par le jeu de questions les
connaissances essentielles à retenir. Il n’est pas mauvais de faire répéter la réponse donnée à
d’autres élèves estimés « faibles ». Partir toujours du connu ou du sens étymologique, littéral avant
de dégager une définition scientifiquement admise, étant donné que la plus grande difficulté dans
la saisie du message repose sur la terminologie scientifique. Il faut constamment établir la liaison
entre la réalité et la signification du mot pour une meilleure rétention. Et le maître ne pourra passer
à l’étape suivante que lorsque la première notion a été bien comprise et assimilée pour ne pas tout
reprendre. On doit en outre se soucier de la majorité de la classe.
Au fur et à mesure que la leçon évolue, on tire suivant le cas une leçon morale ou une
conséquence sur la vie pratique sous peine de négliger l’aspect moral. Car, le savoir-être est,
comme on le sait, d’une plus grande utilité dans la vie sociale.
Ouvrons une petite parenthèse : lorsque le maître commet une erreur au tableau, il doit
user d’une certaine stratégie pour signaler cette faute par détour (par exemple : qui voit une faute
au tableau ?) pour donner l’impression qu’il l’a fait exprès. Parce que, à ce niveau, l’enfant
considère son maître comme un savant qui connaît tout. Cette image devrait, alors, être soignée
comme telle. Néanmoins, au niveau secondaire, le professeur fera montre d’honnêteté
intellectuelle pour reconnaître sa faute.
C’est pourquoi l’enseignant veillera régulièrement à l’orthographe au tableau. Surtout qu’il
est exigé de donner le résumé progressivement en même temps qu’on explique point par point la
matière. Le maître vérifiera à tout instant si chaque élève prend note et de manière correcte. Il se
montrera aussi très préoccupé par le maintien de la discipline en classe.
On peut dès lors passer à la sous-étape de synthèse : soit pour faire découvrir la règle, soit
pour donner un résumé sur l’essentiel. Il ne perdra pas de vue la question de synthèse : « qu’est-
ce que nous venons d’étudier ou de développer » ?
Enfin, il terminera par l’application : il s’agit ici des exercices pratiques en rapport avec
l’objectif de la leçon.

3. Qualités d'une bonne leçon


Une bonne leçon selon doit réunir les qualités suivantes :

1) Elle doit former un tout : ne mélangeons pas des sujets différents, ne papillonnons pas. Evitons
les discours interminables qui n'ont rien à voir avec l'objet de la leçon.

2) Elle doit être sobre de matière : « la leçon trop chargée exige de la part de l'enfant de trop
grand effort et accable sans profit son intelligence. Quelques notions essentielles bien présentées,
cela suffit » (EON)

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3) Elle doit être bien ordonnée : « Pas de fouilles, pas de verbiage ; de la clarté, une ordonnance
logique. Il ne faut pas répéter dix fois la même idée aux élèves sous des formes différentes.
4) Elle doit être vivante : si l'enseignant est convaincu de ce qu'il enseigne, de l'excellence de
son œuvre, le ton de sa voix s'en ressentira, il deviendra expressif, captivera l'attention de son jeune
auditoire, suscitera l'émotion et, comme conséquence inévitable, aura une grande force éducative.

5) Elle doit être possédée à fond : un enseignant qui a constamment besoin du manuel pour
donner sa leçon prouve qu'il ne la possède pas, diminue son prestige vis-à-vis des élèves, qui ne
demanderaient pas mieux, eux aussi, d'avoir recours au livre quand ils devront la réciter.

6) Elle doit être donnée avec autorité et dans la discipline : avant de parler, le maître attendra
qu'un silence parfait règne dans la classe. Un rapide coup d'œil sur son petit monde lui indiquera
que le moment de commencer est venu. Il exigera que les élèves le regardent et se tiennent d'une
façon correcte qu'il sache bien que ce n'est pas en haussant le ton qu'il obtiendra l'attention.

CHAP DEUXIEME : DOCUMENTS PEDAGOGIQUES

Les documents pédagogiques sont des outils indispensables de travail pour chaque
enseignant de trois sections, à savoir : maternelle, primaire et secondaire. La tenue de ceux-ci est
régie par de règles générales quel que soit la discipline enseignée. Tenir les documents
pédagogiques ne concerne pas seulement les nouveaux enseignants mais également tous ceux qui
cherchent à perfectionner leur travail et améliorer son efficacité. La tenue des documents
pédagogiques donne aux enseignants des habitudes d'ordre, favorise la discipline, la méthode de
travail et contribue à la réputation de l'enseignant. Elle est un moyen d'organiser la progression
des leçons, des devoirs, des exercices, des interrogations et des examens.
1. JOURNAL DE CLASSE
Le journal de classe est une préparation succincte. Il est rempli au moment de la
préparation des leçons. Il accompagne toujours l'enseignant et est présenté immédiatement au
chef d'établissement, au directeur des études, au conseiller pédagogique et à l'inspecteur lorsque
l'un ou l'autre se présente dans la classe ou en fait la demande. Le journal de classe a une valeur
pédagogique inestimable en ce sens qu'il permet à simple vue de se faire une idée essentielle de
la leçon. C'est un document administratif et pédagogique à la fois.
Le journal de classe comporte des rubriques suivantes :
- jour,
- date,
- heures,
- classe,
- branche,
- sujet de la leçon du jour,
- tâche,
- n° de fiche.
Le journal de classe selon est :
- Le reflet du travail préalable des prévisions et de la préparation ;

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- Le témoin des efforts fournis pendant l'année ;


- L'instrument de référence pour les années ultérieures (comme tous les autres documents) ;
- Le moyen de contrôle du travail accompli.
Rubrique :
1) Heures : il y a lieu d'indiquer le début et la fin de l'heure. Ainsi : 7h30-8h et non l’ère heure
2) Sujet de l'interrogation : il convient de préciser la forme de l'interrogation
3) I.O : interrogation orale
4) I.E : interrogation écrite
5) Sujet de la leçon : libellé précis, court et délimité à la période
6) Tâche imposée aux élèves : pour plus de facilité, mettez dans cette rubrique le jour et la date
de la prochaine leçon.
7) N° fiche : il est plus aisé d'opter un système de référence qui permet à l'enseignant de retrouver
plus facilement ses préparations l ultérieures.

2. FICHE DE PREPARATION
La fiche de préparation est un document contenant une préparation détaillée de la leçon.
Elle peut être préparée peu avant ou la veille du jour qui précède la leçon. Elle joue un rôle
pédagogique d'une importance particulière car elle constitue un excellent aide-mémoire au cours
de la leçon.
Etapes d'une leçon :

a. Introduction de la matière
Introduire une leçon, c'est préparer les apprenants à acquérir la connaissance qui fera
l'objet de la leçon.

- Sur le plan émotif : montrer l'utilité de la matière, faire sentir concrètement l'importance du
problème posé et la nécessité d'y apporter une bonne solution. Exemple : utilité de la lecture
expressive, c'est pour lire un discours.
- Sur le plan intellectuel : les élèves sont prêts s'ils possèdent les connaissances nécessaires à la
compréhension de la nouvelle connaissance.
b. Leçon proprement dite/développement
Dans la leçon proprement dite, l'enseignant fait comprendre la nouvelle connaissance en
recourant aux bonnes méthodes.

c. L'application

L'application consiste à maîtriser la matière étudiée, la retenir,... Toute leçon doit être
préparée. F. Bernardin (1963, p.69) indique que la préparation consiste à délimiter exactement la
longueur de la leçon et à prévenir les meilleurs moyens pour l'enseigner. La préparation répond
aux questions fondamentales que doit se poser chaque enseignant "avant d'aller en classe: «De
quoi s'agit-il?» et «comment vais-je m'y prendre ? »

Importance d'une bonne préparation


- Tant vaut la préparation, tant vaut la leçon.
- Une bonne préparation est la condition première du succès dans l'enseignement.

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Avantages pour l'élève :


- Il travaillera mieux s'il est intéressé ;
- Il assimilera facilement la matière ;
- Il sera plus discipliné parce qu'il est mieux occupé.

Avantages pour l'enseignant :


- Il s'intéressera lui-même davantage à ses leçons ; Il se présentera avec plus d'aisance devant
les élèves ;
- Il enseignera avec plus de clarté, d'ordre et de chaleur.

Qualités d'une préparation


Une bonne préparation doit être pratique et écrite :

- Pratique : la préparation est un instrument de travail. Il faut donc noter soigneusement ce qui facilite
la besogne : le matériel didactique à employer, les exemples types sur lesquels va se base
l'enseignement, les applications précises par lesquelles on contrôle les élèves.

- Ecrite : ce qui est absolument indispensable pour fixer les idées, en faciliter l'enchaînement, faciliter
la mémoire, alléger l'allure générale de la leçon, donner à l'enseignant plus de confiance et assurer
une efficacité à son enseignement.

Exemple :

Fiche de préparation n° :
Branche :
Classe
Jour
Date
Heure
Sujet de la leçon
Objectif de la leçon : A la fin de la leçon, l'élève sera capable de ... Matériel didactique : Référence
:

Matières Méthode et procédés

1. Introduction Questions de rappel Questions de découverte


- Révision sur la leçon précédente Méthodes et procédés Questions de découverte
- Motivation Ressortir les grandes lignes de la leçon du jour
- Annonce du sujet Questions de contrôle o
2. Leçon proprement dite Titre de la leçon
a) Analyse
b) Synthèse
3. Application : orale ou écrite
Auto-évaluation

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FICHE DE PRESTATION D’UNE LEÇON N°………………………


I. ELEMENTS D’IDENTIFICATION
NOM DE L’ITM :……………….NOM DU PROFESSEUR :…………………………………
CLASSE:………………. HEURE DU DEBUT:………………...................
BRANCHE:……………….HEURE FIN :…………………………………
SOUS-BRANCHE :……………….. DUREE LECON:…………………………………
SUJET/LECON:…………………………………………………………………………
II. DEVELOPPEMENT DU SUJET DE LA LECON
III. OBJECTIFS
Objectif général :
Objectif spécifique :
IV. METHODE D’ENSEIGNEMENT :
V. MATERIELS DIDACTIQUE SPECIFIQUES :
VI. REFERENCES BIBBLIOGRAPHIQUES :
VII. DISPOSITION DU TABLEAU NOIR :

Plan Matières à enseignées Voc + croquis

TEMPS ETAPES ET Procédés d’acquisitions et


SCHEMATISATION DE LA de contrôles
MATIERE

05’ INTRODUCTION

a. Révision Interrogatif de decouverte


b. Découverte du sujet
c. Annonce
30’ DVELOPPEMENT - Interrogatif de contrôle
- Naratif
- Logique
- Intuitif
05’ SYNTHESE

05’ EVALUATION

05’ APPLICATION

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4. PREVISIONS DES MATIERES

Prévoir signifie se représenter à l'avance, prendre des dispositions pour. La prévision: c'est
l'action de prévoir, conjecture, hypothèse. La fiche de prévisions des matières consiste à répartir
par semaine, par mois, par an, la matière prévue dans le programme d'une branche donnée. Son
importance réside au fait qu'elle évite d'être trop en avance ou trop en retard par rapport au temps
imparti. Chaque mois, l'enseignant réfléchit sur son degré d'avancement : s'il est vraiment en
retard, il doit chercher les raisons et surtout les moyens d'y remédier. Une répartition bien faite est
un facteur très important de succès. Elle permet d'avoir la certitude de parcourir aisément tout le
programme, sans avoir à se hâter dans les derniers temps, ou au contraire à ralentir.
Les éléments pour établir la prévision des matières sont les suivants : le calendrier scolaire,
le calendrier civil, les cahiers des élèves de classes inférieures et supérieures, le manuel et le
programme national.

Période Matières prévues Matières vues Observation


………………. 8/12 ………………….
……………..... 15/12 ………………….

Le calendrier scolaire
C'est un document qui répartit l'année scolaire en périodes de travail et de repos. Il est un
outil indispensable pour aider l'enseignant à répartir les matières et fixer également les dates de
début et de rentrée des vacances, les périodes des examens, et signale de jours fériés. Une année
scolaire compte 220jours ou 222 jours.

5. CARNET DE NOTES

Le carnet de notes est un document qui accompagne aussi l'enseignant. Il consiste à


recueillir toutes les notes accordées aux élèves à la suite d'interrogations, orales ou écrites, de
devoirs, d'exercices, etc. Ces différentes notes serviront l'école pour les travaux journaliers, les
travaux mensuels, périodiques, trimestriels, semestriels et annuels. Signalons qu'à la fin de la
période, elles doivent obligatoirement être portées à la connaissance des élèves et des parents, en
les inscrivant soit dans le journal de classe, soit dans le cahier de communication. L'échec est
marqué en rouge et la réussite en bleu.
N.B : I.O : Interrogation Orale
I.E : Interrogation Ecrite

6. CAHIER DE COMPOSITION

Il comprend toutes les questions posées au cours d'interrogations ou d'examens. Celles-ci


peuvent constituer une « banque d'items ». Une banque d'items ou de questions est une collection
d'items de tests classés selon les mêmes principes, en fonction des objectifs, des contenus et des
caractéristiques, psychométriques (difficulté, fidélité, validité).

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Espèces de questions
 Questions de découverte
Ce sont des questions qui permettent aux élèves à découvrir une connaissance nouvelle.
Quand ? Avant la leçon et pendant la leçon si l'enseignant recourt aux méthodes actives.
 Questions de contrôle
- Elles ont pour but de s'assurer si l'élève a retenu et compris : Avant la leçon, pour contrôler les
connaissances nécessaires à l'acquisition d'une nouvelle matière ;
- Pendant la leçon, pour constater si les élèves font attention et suivent l'exposé du maître ;
- Après la leçon, pour contrôler les notions acquises et l’atteinte des objectifs de la leçon.
Qualités des questions
 Quant au fond :
- Choisir surtout des questions impliquant un problème mental ;
- Les questions doivent se rapporter au sujet et au but de la leçon ;
- Elles doivent faire appel à diverses facultés : les sens, la mémoire, l'intelligence ;
- Elles doivent être proportionnées à l'âge et au développement intellectuel des élèves.
 Quant à la forme
Les questions doivent être :
- Claires : l'élève doit pouvoir facilement comprendre le sens ;
- Concises : c'est-à-dire exprimées en peu de mots
- Simples : ne demandant qu'une réponse à la fois
- Précises : n'admettant qu'une seule bonne réponse
- Variées : souvent commencer par « pourquoi » et « comment ».
Défauts des questions
Eviter de poser une question :
a) Trop vague :
Que voyez-vous ? (que voyez-vous dans cette phrase ?) Qu'entendez-vous ? Exemple ;
qu'entendez-vous par le climat ?
b) Suggérant la réponse : on écrit au tableau avec la...
c) Ne donnant pas de réponse exacte : trois livres coûtent 200 Fc. Combien coûte un livre ?
d) Dont on ignore la réponse : « combien de personnes Jésus-Christ a-t-il guéries ? »
e) N'exigeant qu'un «oui» ou «non» sans justification : La prostitution est-elle bonne ?
Manière de présenter les questions
L'interrogation doit être collective, la réponse individuelle. Poser la question à toute la
classe, à haute voix, clairement et sans précipitation, en accentuant le mot sur lequel porte la
question. Exiger aux élèves de lever le doigt, mais prescrire le claquement des doigts. Eviter
d'interroger les élèves à tour de rôle, en suivant l'ordre alphabétique ou l'ordre des bancs.
Manière d'accueillir les réponses
La manière d'accueillir les réponses se présente comme suit :
- Apprécier les réponses correctes ;
- Compléter la réponse si elle n'est pas complète.
Qualités des réponses
Une réponse doit être :
- Exacte et complète, donnant entièrement la vérité demandée Correcte dans son expression ;

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-Personnelle: être trouvée par l'élève. Empêcher les élèves de souffler.


Les devoirs scolaires
Ce sont des exercices d'application que l'élève s'efforce de résoudre seul.
Les devoirs scolaires visent à :
- appliquer les notions acquises ;
- prolonger l'action des leçons par des efforts personnels ;
- préparer éventuellement une nouvelle leçon.
Les avantages de devoirs scolaires sont les suivants pour l'élève
- de fixer les connaissances acquises ;
- de constater les erreurs et de pouvoir les corriger ;
- d'exiger l'effort personnel, toujours profitable ;
- de favoriser l'habitude du travail soigné.
Les interrogations
Ce sont des procédés qui consistent à poser des questions aux élèves afin de vérifier leur
savoir. Les interrogations comportent les qualités suivantes :
- Elles servent en rapport avec le sujet étudié ;
- Elles feront appel, non seulement à la mémoire, mais aussi à l'esprit d'observation, au jugement
et au raisonnement ;
- Elles seront simples, et énoncés clairement ;
- Elles stimuleront les élèves à la réflexion.
Pour interroger, l'enseignant doit recourir à deux types de questions, à savoir : les questions
ouvertes et les questions fermées.

6. LE REGISTRE D'APPEL

Il consiste à contrôler la régularité des élèves et la déperdition scolaire. Dans ce registre les
noms des élèves sont inscrits selon l'ordre alphabétique. L'appel se fait deux fois, à l'entrée et à la
sortie de classe pour déceler les fuyards. Le jour de congé, on trace une barre verticale rouge. Les
signes conventionnels utilisés sont les suivants :
I, X ou + signifie présence ; « a » indique l'absence non motivée ; « m
» indique malade, « e » indique excusé

7. CAHIER DE RESUMES

Le résumé constitue la synthèse de la leçon. A ce sujet, l'enseignant doit avoir un cahier


des résumés. Ceux-ci feront l'objet des retouches chaque année. Le résumé doit être clair et facile
à comprendre par les apprenants.

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CHAPITRE III : METHODES ET TECHNIQUES DE COMMUNICATION


PEDAGOGIQUE

Plusieurs psychopédagogues et didacticiens ont écrit sur les méthodes et techniques de


communication pédagogique. Ces derniers les ont regroupées soit en fonction de l’activité de
l’enseignant ou soit en fonction de l’activité de l’apprenant ou finalement en fonction de la matière
(ou le savoir) à dispenser. Il existe des méthodes de pédagogie active et des méthodes de pédagogie
passive ou traditionnelle : Les premières sont centrées sur l’apprenant qui doit être en activité ou
en interaction et les secondes sont centrées sur l’enseignant et sa matière. Dans ce dernier,
l’apprenant est passif et ne subit que la dictature du maître ou enseignant.

1. CRITERES DE CHOIX D’UNE METHODE, D’UN PROCEDE OU D’UN MATERIEL


D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE

Le choix d’une méthode, d’un procédé ou d’un matériel didactique ne doit pas être une
simple adoption presque inconditionnelle dictée par des vues stéréotypées et routinières. Le choix
doit être très bien réfléchi et doit s’opérer en fonction de l’objectif spécifique poursuivi qui, à son
tour a été formulé en tenant compte des caractéristiques de la matière à enseigner (pré-requis ou
pré-acquis, discipline préparant à l’exercice professionnel, etc…) et des apprenants très doués,
doués ou moins doués.
En ce qui concerne les objectifs du domaine cognitif (connaissances ou savoirs), toutes les
méthodes conviennent. Mais, les objectifs taxonomiques du niveau inférieur (mémorisation,
rappel, traduction, interprétation, …) s’accommoderaient le mieux aux méthodes expositive et
démonstrative.
Tandis que les objectifs des niveaux supérieurs (résolution des problèmes : application,
analyse, synthèse, évaluation) peuvent s’appliquer à toutes les méthodes, mais en particulier les
méthodes de : d’apprentissage par problèmes et interrogative.
Pour les objectifs socio-affectifs (attitudes, comportements), il convient de dire que les
objectifs des niveaux inférieurs (réception, réponse), on peut utiliser toutes les méthodes selon des
cas tandis que les objectifs des niveaux supérieurs (valorisation, organisation, caractérisation)
s’apprêteraient à la méthode de résolution des problèmes, discussion en groupe et méthode
interrogative.
Enfin, pour les objectifs psycho-moteurs, il est préférable d’utiliser la méthode
démonstrative (travaux dirigés, …). Les méthodes, techniques et matériels pédagogiques dans leur
application doivent être cohérents, c’est-à-dire éviter d’entrer en contradiction avec les principes
didactiques généralement admis. Ils doivent être adaptatifs (c’est-à-dire se modifier en fonction
du niveau d’études, de la filière, de l’âge des apprenants et du maître, de la personnalité, de
l’intelligence et des moyens disponibles soulignent.

2. METHODES D’ENSEIGNEMENT - APPRENTISSAGE


On regroupe habituellement les méthodes sous trois catégories distinctes :
- les méthodes affirmatives ;
- les méthodes interrogatives ;
- les méthodes actives.

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 Les méthodes affirmatives


Dans ces méthodes, la matière est livrée intégralement aux apprenants par le formateur. Il
s’agit de la méthode affirmative expositive, méthode affirmative démonstrative, méthode
inductive et méthode déductive.
 Les méthodes interrogatives
Elles font davantage appel aux contributions des apprenants pour le développement du sujet
que ne le font les méthodes affirmatives. Un ensemble de questions est élaboré afin de faire
découvrir à l’apprenant ce qu’on veut lui faire apprendre. Le formateur est là pour orienter la
discussion vers des points précis. L’enseignant construit ou fait avancer l’étude du sujet à partir
des réponses des participants. Il fait le tri des bonnes ou mauvaises réponses, renforce les
premières ou explique l’erreur et réoriente. Il complète l’information au besoin.
Dans cette méthode, les questions peuvent être articulées dans un ordre logique rigoureux
ou réajustées au fur et à mesure selon les réponses données. Il s’agit de la méthode socratique, jeu
de questions –réponses, maïeutique, interrogation individuelle, interrogation collective,
interrogation de contrôle, interrogation de découverte, etc.
 Les méthodes actives
Le principe de base des méthodes actives où l’on tire l’approche par compétences intégrée
est que l’individu en formation n’apprend vraiment que s’il tire des leçons de par sa propre activité.
L’apprenant est inclus dans le processus de formation et participe à l’apprentissage avec le
concours de ses collatéraux. Les apprenants sont confrontés à un problème global et le rôle du
formateur est de les guider, de les encourager et de les aider pour qu’ils découvrent par eux-mêmes
l’essentiel du problème. Dans ce dernier cas, on parlera de méthode autodidacte ou d’auto-
apprentissage.

3. OPERATIONNALISATION DES PRINCIPALES METHODES D’ENSEIGNEMENT


APPRENTISSAGE
1. Opérationnalisation de la méthode expositive
Activités de l’enseignant (formateur facilitateur) Activités de l’apprenant

- adapter l’exposé au niveau des élèves ;


- développer oralement la nouvelle matière partie par partie ; - poser des questions sur des
- entrecouper l’exposé par des questions de contrôle ; parties incomprises ;
- classer rigoureusement les faits et les règles ; - noter les idées majeures, les
- illustrer les faits, les lois par des exemples ; lois, les
- répondre aux questions des élèves ou faire répondre à ces résumés…
questions par d’autres élèves ; - dégager le trait commun des
exemples ; - utiliser le matériel didactique.

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2. Opérationnalisation de la méthode interrogative

Activités de l’enseignant (formateur facilitateur) Activités de l’apprenant

- poser des questions et sous-questions de découverte aux élèves ; - écouter attentivement


- désigner un élève pour répondre ; les questions de
- graduer les difficultés des questions ; l’enseignant ;
- renforcer et enrichir les réponses ; - donner des exemples ;
- faire enrichir les réponses par des autres élèves ; - poser des questions à
- corriger les imperfections des élèves ; l’enseignant ;
- faire corriger leurs imperfections par leurs collègues élèves ;- répondre aux
- faire observer les exemples pour en dégager les traits communs ; questions de
- présenter le matériel didactique ; l’enseignant et des
- dire aux élèves de faire des synthèses et des applications. collègues ;
3. Opérationnalisation de la méthode de simulation et jeu de rôle
Activités de l’enseignant (formateur facilitateur) Activités de l’apprenant

- placer les élèves dans une situation similaire à la réalité ; - préparer le rôle à jouer ;
- fixer l’objectif à atteindre ; - simuler un personnage ;
- donner les directives à suivre ; - noter les étapes du
- répartit le rôle jouer ; déroulement ;
- actionner le processus de simulation ; - donner son point de vue sur le
- renforcer et enrichir le comportement final des élèves ; rôle joué ;
- coordonner les activités des élèves. - relativiser le point de vue par
rapport aux autres membres ;

4. Opérationnalisation de la méthode d’étude de cas


Activités de l’enseignant (formateur facilitateur) Activités de l’apprenant

- fournir le cas concret aux élèves ; - réunir les données pertinentes ;


- fixer l’objectif à atteindre ; - examiner les données en présence ;
- présenter la méthode de travail ; - identifier les faits significatifs ;
- faciliter l’accès aux données pertinentes ; - élaborer la conclusion du travail ; -
- surveiller le temps ; donner les points forts et points fiables de
- orienter la démarche analytique des élèves ; leur production.
- enrichir la conclusion du travail des élèves.

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5. Opérationnalisation de la méthode d’apprentissage par problèmes


Activités de l’enseignant (formateur Activités de l’apprenant
facilitateur)
- présenter le problème à résoudre ; - rassembler les données d’observation ;
- fournir la documentation, les références - clarifier les termes des données ;
et les directives à suivre ; - lister les idées principales et secondaires ;
- orienter l’analyse des élèves ; - proposer des hypothèses d’explication ;
- renforcer et enrichir les résultats - synthétiser des hypothèses d’explication ;
- formuler les objectifs d’apprentissage ;
- rassembler individuellement les éléments
nécessaires à l’apprentissage ; - synthétiser en
groupe les informations recueillies
individuellement ;
- réviser le processus de résolution
(faire le bilan du travail en groupe) ;
- auto-évaluer son travail individuel ;
- évaluer le rôle du tuteur ou responsable de
groupe.

6. Opérationnalisation de la méthode démonstrative


Activités de l’enseignant Elève
- disposer les élèves dans la salle technique en - observer attentivement le mécanisme du
lettre U ; savoir-faire du maître ;
- donner les directives à suivre ; - poser les questions de précision ;
- énoncer le principe qui soutient l’acte, la - imiter le modèle ;
manipulation ; - s’auto-évaluer ;
- exécuter de manière précise les opérations - critiquer la pratique faite par ses collègues
commandées par la loi, les règles… ; suit les ;
étapes de la technique ;
- désigner un élève pour l’exercice ;
- renforcer les gestes de l’élève ; - remettre le
matériel en ordre.

7. Opérationnalisation de la méthode de travail en groupe (en équipe)


Activités de l’enseignant Elève
- donner les critères de composition de groupes ; - constituer eux-mêmes les groupes ;
- répartir les tâches aux différents groupes ; fournir les - se désigner un modérateur, un
directives pour le fonctionnement du secrétaire ;
groupe ; - échanger les idées entre eux sur la
- actionner l’activité des groupes ; tâche ;
- guider au besoin le cheminement de chaque groupe ; - rédiger le rapport ;
- surveiller le timing (temps) ; - exposer et défendre les résultats
- redresser les éventuels trébuchements ; obtenus :
- formuler la conclusion finale. - noter les corrections du maître.

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4. SCHEMATISATION ET ETAPES D’UNE LEÇON

1. Méthode expositive
Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou prérequis 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
 Développer oralement la matière avec précision partie
par partie points ;
 Expliquer les faits, les lois ou principes par des
exemples concrets et pertinents dans des termes simples
et univoques ;
 Utiliser les matériels didactiques approprié (objet
physique, image, dessin, croquis ;
 Inviter les élèves à poser des questions sur la partie de
la leçon incomprise et y répond ;
 Poser des questions de contrôle à la fin de chacune de
partie de la leçon ;
 Renforcer la réponse de l’élève (appren ant) ;
 Enrichir la réponse de l’élève (apprenant).
5’ 3. SYNTHESE
Rendre les composantes essentielles de la matière dans
la synthèse.
5’ 4. EVALUATION Questions
Vérifier ou contrôler l’atteinte de l’objectif. 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/

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2. Méthode démostrative
Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou prérequis 1.
R/ 2.
R/ 3.
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
 Disposer les élèves dans la salle techniques enforme de
U ou autre forme recommandée
 Donner de directives à suivre ;
 Enoncer les étapes et le principe qui soutient le geste,
l’acte ou la manipulation ;
 Exécuter de la manière la plus récise possible les
opération commandée par la loi, le principe ;
 Désigner un élève pour la contre démostration ;
 Inviter le (la) dite (e)élève à s’autoévaluer
 Faire évaluer cet (cette) élève par ses pairs ;
 Renforcer la prestation de l’élève.

5’ 3. SYNTHESE
Corriger les actes et gestes défecteux
5’ 4. EVALUATION
Prononcer sur l’atteinte de l’objectif.

3. Méthode interrogative
Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou pré requis 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
 Poser des questions et sous questions de découverte tout
au long de la leçon du jour ;
 Désigner un élève pour répondre (qui lève la main ou
pas) ;
 Graduer les difficultés des questions ;

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 Renforcer et enrichir ou faire enrichir les réponses des


élèves par d’autres ;
 Corriger ou faire corriger les imperfections des élèves ;
 Faire observer les exemples poue en dégager les traits
ommuns.

5’ 3. SYNTHESE
Faire reconstituer les composantes essentielles de la
matière.
5’ 4. EVALUATION Questions
Vérifier ou contrôler l’atteinte de l’objectif par les 1.
questions pertinences. 2.
R/ 3.
R/
R/

4. Méthode de travail en groupe


Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou pré requis 1.
R/ 2.
R/ 3.
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
 Donner les critères de composition de groupes ;
 répartir le (les) tâches (s) aux différents groupes ;
 Fournir les directives pour le fonctionnement du (des)
groupe (s) et la réalisation du travail ;
 Actionner l’activité des groupes ;
 Guider au besoin le chéminement de chaque groupe ;
 Surveiller le temps ;
 Lancer la présentation du rapport de chaque groupe ;
 Ordonner à chaque groupe de s’auto-évaluer ;
 Faire évaluer chaque groupe par les autres.

5’ 3. SYNTHESE
Enrichir la conclusion générale
5’ 4. EVALUATION
Renforcer le rapport de chaque groupe et de l’ensemble
de groupes.

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5. Méthode de simulation et jeu de rôle


Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTIO Questions
1.1. Révision ou pré requis 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
 Placer les élèves dansune situation simulaire à la rélité ;
 Demander les volontaire à se manifester
 Fixer l’objectif à atteindre ;
 Donner les directives à suivre ;
 Répartir les rôles à jouer ;
 Accorder le temps de préparation individuelle et
collective ;
 Actionner le processus de simulation ;
 Coordonner les activités des élèves ;
 Veiller sur le temps ;
 Oronner l’auto-évaluation des acteurs ;
 Solliciter l’évaluation des acteurs par la classe.

5’ 3. SYNTHESE
Renforcer les préstations des élèves
5’ 4. EVALUATION
Confirmer l’exactitude des connaissances et la
pertinence de l’argumentation et des actions

6.Méthode d’étude de cas


Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou pré requis 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
 Fournir les détails d’un cas concret aux élèves ;
 Fixer l’objectif à atteindre ;
 Présenter la méthode de travail ;

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23

 Faciliter l’accès aux données pertinentes ;


 Veiller sur le temps ;
 Orienter la démarche analytique des élèves ;
 Expliquer un point obscur pour les élèves ;
 Ordonner les élèves à s’auto-évaluer.

5’ 3. SYNTHESE
Renforcer et enrichir les résultats de travail des élèves.
5’ 4. EVALUATION
Confirmer l’exactitude des connaissances et la
pertinence de l’argumentation et des actions

7. Méthode d’apprentissage par problème


Minutage Schématisation de la leçon Procédés
d’acquisition et de
contrôle
5’ 1. INTRODUCTION Questions
1.1. Révision ou pré requis 1.
R/ 2.
R/ 3.
R/
1.2. Annonce du sujet, de l’objetif et motivation
35’ 2. DEVELOPPEMENT
 Faire clarifier les termes et les données dans l’énoncé
du problèmes ;
 Faire définir le problèmes et dersser une liste des
évenements et phénomènes à exxpliquer
 Faire expliquer le problème (proposer des hypothèses) ;
 Faire discuter et organiser les explication fournies
(schémas ou carte ou carte pro conceptuelle);
 Faire formuer les objectifs d’apprentissage (liste des
notions à approfondir et identification des ressources) ;
 Ordonner l’étude individuelle ;
 Fairemettre en commun les connaissances acquis et les
appliquer aux problèmes pour en tirer les explications
 Faire faire un bilan du travail de groupe et la réalisation
des objectifs d’apprentissage ;
 Faire faire un bilan individuelle du travail.
5’ 3. SYNTHESE
Renforcer et enrichir les résultats de travail
5’ 4. EVALUATION
Confirmer l’exactitude des connaissances et la
pertinence de l’argumentation et des actions

Ass BEKAKO IKOLONGO Georges


24

5. TECHNIQUES OU PROCEDES D’ENSEIGNEMENT

Une technique ou procédé d’enseignement-apprentissage est une opération, une démarche


ou une formule pédagogique à l’intérieur d’une méthode, limitée à des éléments pratiques et
concrets, appropriés à chacune des parties de la leçon ou séquence didactique. C’est aussi une
manière d’agir, de se comporter de l’enseignant pour aider les élèves à surmonter une difficulté
quelconque qui se dresse sur le chemin de leur apprentissage. La technique d’enseignement est
l’ensemble des moyens pratiques mis en œuvre dans le but de rendre l’enseignement plus efficace.
Par exemple : - le procédé analytique, inductif, comparatif, de contrôle, etc.
Sur le plan didactique, il existe trois sortes de procédés ou techniques pédagogiques :
- Les procédés d’acquisition des connaissances ou savoirs (de pédagogie classique ou
traditionnelle et de pédagogie active ou moderne) ;
- les procédés de contrôle ;
- les procédés logiques.
a) LES PROCEDES D’ACQUISITION DES CONNAISSANCES
C’est une démarche particulière dans l’utilisation des matériels didactiques dans le but de
faciliter la saisie, la compréhension et la mémorisation de la nouvelle matière. Ces procédés se
subdivisent en deux catégories ci-après :
 Les procédés d’acquisition de pédagogie classique
- Procédé intuitif : C’est la facon de présenter un matériel didactique susceptible d’être percu
et apporter des connaissances aux apprenants
- Procédé comparatif : C’est une manière particulière de confronter deux ou plusieurs
matériels didactiques ou les idées en vue de dégager les ressemblances et les
dissemblances.
- procédé expérimental : C’est une facon particulière de provoquer des phenomènes a
observer au moyen d’un matériel approprié.
- procédé narratif : Ce procédé est la manière d’introduir une notion, une connaissance par
une histoire, une anedocte. Il s’établit ainsi un pont entre l’enseigner et la nouvelle matière.
L’histoire ou l’anedocte, doit avoir une liaison directe avec le sujet de la lecon. Comme les
autres procédés, celui-ci permet aux enseignés d’être attentifs, concentrés. Pour qu’il soit
efficace, l’historiette ou l’anedocte doit être de courte durée.
- procédé interrogatif de découverte) : Ce procédé nous aide pendant la revision et prérequis
pour la decouverte du sujet.
 Les procédés d’acquisition de pédagogie active
- l’exposé interactif : Il s’agit d’un développement au cours du quel la présentation des faits,
des idées associe tours à tours l’enseignant-apprénants, objet d la lecon-enseignant,
apprénants-objet de la lecon y compris les matériels didactiques divers.
- le brainstorming : C’est une manière particulière de recolter un maximum d’idées sur un
sujet proposé aux apprénants.

Il poursuit les objectifs suivants :

o Faire emerger les nouvelles idées ;


o Decouvrir les représentations diverses des élèves, apprénants ;

Ass BEKAKO IKOLONGO Georges


25

o Evaluer le niveau de connaissances, d’ouverture d’esprit des élèves, apprénants sur le


problème ;
o Resoudre un problème (emergence de causes, de propositions de solutions…) ;

Déroulement :

 Enoncer la question ;
 Fixer le temps d’echange ;
 Noter les idées sur le tableau, flipshart ;
 Reclasser et syntétiser les idées ;
 Faire emerger les nouvelles idées.
- la collecte de cartes : c’est une variente du brainstorming au cours de la quelle l’enseignant
remet aux apprénants des cartes sous forme rectanguilaire ou carré et demande à chaque
apprénant d’écrire sur chaque bout de papier deux idées ou trois. On ramasse les papier et
procède au classement par thème à aborder. On obtient ainsi des ilots de cartes par thème.
- l’interview d’expert : Il s’agit d’un procédé qui consiste a identifier un ou plusieurs
spécialistes d’un sujet donné et leur soumettre un questionnaire auquel il lui est demandé
de repondre. Ce questionnaire est élaboré par l’enseignant en collaboration avec les
enseignés, apprénants.
b) LES PROCEDES DE CONTROLE
C’est une démarche particulière que l’enseignant utilise pour amener les élèves à rendre
compte de la matière qu’ils viennent d’acquérir la matière. Ils permettent à l’enseignant de se
rendre compte de la compréhension, de l’assimilation des matières enseignées aux élèves. Ils
constituent un aspect essentiel du processus d’enseignement–apprentissage. Ils s’inscrivent dans
le cadre de l’évaluation dont les détails sont fournis dans le processus d’évaluation pédagogique.

Le contrôle qu’assume l’enseignant dans sa classe devrait être permanent et multiforme :

- Contrôle éducatif : tenue, ponctualité ;


- contrôle pédagogique : tenue, soins, exactitude de cahier ;
- contrôle de compréhension et d’assimilation, etc.

Ces procédés de contrôle sont :


 l’interrogation de contrôle : Elle consiste a verifier l’acquisition de certaines notions déjà
enseignées, a examiner non seulement ce que l’élève sait mais ce qu’il a compris.
L’enseignant procède a ce contrôle soit au début de la lecon dans le rappel de notions vues
antérieurement, soit au cours de la lecon pour le contrôle d’un point donné, soit en
application de la lecon du jour. Il a lié dans ce double point de vu de la compréhension et
de la mémorisation.

L’interrogation au début de la lecon sert le professeur a s’assuerer de la maitrise d notions


indispensables et non à la compréhension de la nouvelle matière. Celle qui intervien à la fin de la
lecon est un coup de sonde qui renseigne le professeur sur le degré d’assumilation de la nouvelle
matière.Quant à l’interrogation dans le courant de la lecon, elle constitue un dérivatif, un stimulant
qui renforce l’attention.

Ass BEKAKO IKOLONGO Georges


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 la notation des devoirs, travail pratique, production de l’apprenant : C’est une


vérification qui ne doit pas seulement se limiter a souligner la faute mais surtout a montrer
aux élèves les moyens d’y rémedier et les aider a s’améliorer.
 l’autocorrection (auto-évaluation) ;
 l’hétéro-correction (correction par les pairs).
c) LES PROCEDES LOGIQUES
Ce sont des enchaînements d’idées ou étapes du raisonnement auxquelles l’enseignant
recourt pour amener ses élèves à la connaissance. Par exemple, la dissection et la manipulation
des connaissances par l’enseignant.
Ces sortes de procédés logiques se présentent par couple. Il s’agit de :
 couple « induction et déduction » ;
 couple « analyse et synthèse » ;
 couple « analogie et différenciation (contraste).

6. EQUIPEMENTS ET MATERIELS DIDACTIQUES EN PEDAGOGIE MEDICALE

Ce sont les supports, les moyens, les objets concrets ou semi-concrets qui portent en eux-
mêmes les éléments de connaissance pour faciliter l’acquisition des nouvelles connaissances sur
les matières du jour ou celles prévues au programme. Ces auxiliaires ou aides pédagogiques
permettent l’illustration d’une leçon.
Le matériel didactique a triples fonction dans une école ; à savoir :
- Le matériel est un véritable support de la compréhension ;
- C’est un moyen par excellence d’éveiller l’intérêt ou la motivation et l’attention de l’enfant ;
- Il permet par conséquent de susciter le goût de l’enfant à la pratique.
Avantages du matériel pédagogique
- Le support didactique rend l’enseignement de plus en plus concret (permet de toucher du
doigt la réalité des choses) ;
- Les connaissances acquises au moyen des supports matériels sont tenaces et encrées ;
- Ce support matériel éveille l’attention et la motivation ;
- Les supports matériels jouent aussi un rôle de déclencheur et de soutien de l’effort de l’enfant;
- Leur utilisation à bon escient permet une organisation rationnelle de l’action didactique en
vue d’accroître davantage le rendement.
- Inconvénients
- L’excès de matériels didactiques ayant ou non de rapport avec la leçon risque de faire l’objet
de distraction ou de dispersion de l’attention ;
- Les outils modernes assez perfectionnés coûtent cher, d’où il faut disposer d’énormes
possibilités financières pour s’en procurer.

Ass BEKAKO IKOLONGO Georges


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CHAPITRE IV. TAXONOMIE DES OBJECTIFS EDUCATIONNELS OU


PEDAGOGIQUES EN SCIENCES DE LA SANTE EN RDC

1. DEFINITIONS :
a) la taxonomie ou taxinomie est une science de la classification hiérarchique et catégorielle
dans un domaine spécifique du savoir. Par exemple, en biologie, en physique, en droit, en
médecine, en sciences infirmières, etc…
b) la taxonomie des objectifs pédagogiques est la classification des objectifs
d’enseignement selon les trois domaines du savoir :
 le savoir –savoir (domaine cognitif) ou des connaissances théoriques ;
 le savoir-être (domaine affectif, des attitudes ou des comportements) ;
 le savoir –faire (domaine sensori-moteur ou psychomoteur) ou des connaissances
pratiques.
c) un objectif éducationnel est une intention claire, un résultat attendu à la fin de la leçon ou
d’une formation
2. IMPORTANCE, UTILITE, PERTINENCE ET FINALITE DES OBJECTIFS
PEDAGOGIQUES EN SCIENCES DE LA SANTE

Un enseignant est un guide efficace sur le chemin du savoir. Il doit définir les objectifs, les
cibles, les étapes, les moyens, les limites en fonction des besoins et des aptitudes des apprenants.
Il propose le chemin à suivre, anime et enrichit chaque étape de ce voyage, et finalement évalue
les progrès accomplis. Eduquer, former, enseigner, instruire, apprendre, faire apprendre, stimuler,
orienter, encadrer, impliquent toujours un objectif à atteindre.
Eduquer signifie aussi conduire, c’est-à-dire guider vers un but, un objectif, une finalité.
Ainsi, conduire et aller nulle part s’excluent mutuellement. Cependant, conduire quelque part ne
suffit pas, donc on éduque vers le vrai, le bien, le bon, le beau, l’idéal et non vers le faux, le mal,
le mauvais, le laid, l’irrationnel ou le non idéal.
La formulation des objectifs pédagogiques est importante, utile et pertinente pour atteindre
la finalité de l’action pédagogique. L’enseignement ou l’initiation à l’élaboration des objectifs
éducationnels permet à l’apprenant d’être capable d’élaborer les objectifs pédagogiques en se
servant des trois catégories des savoirs scientifiques et lui permet aussi de construire les objectifs
d’une unité de soins, d’un service de santé ou de toute autre institution sanitaire dans laquelle il va
œuvrer.

3. ROLES DE LA TAXONOMIE DES OBJECTIFS EDUCATIONNELS EN


EVALUATION PEDAGOGIQUE EN SCIENCES DE SANTE :
La taxonomie des OE en évaluation pédagogique en sciences de santé, joue le rôle ci-après:
- la taxonomie des OE introduit la logique dans les examens selon les domaines ;
- elle prépare et fixe les apprenants sur les normes ou critères d’évaluation ;
- elle rend la mesure et l’évaluation plus complètes selon les 3 domaines du savoir ;
- elle établit une nouvelle typologie des sujets d’examens ;
- elle facilite la rédaction des items (plus objectifs) ;
- elle permet une bonne interprétation des résultats des examens ;
- elle permet d’adapter le contenu du cours aux objectifs fixés ;

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- elle permet de fixer le niveau de chaque objectif pédagogique selon le domaine taxonomique ;
- elle permet aux enseignants de formuler les OE de manière précise et objective ;
- enfin, le plus grand rôle (utilité), elle permet aux enseignants de communiquer entre eux de
manière précise et sans équivoque. Par exemple : un cours enseigné par un enseignant, peut être
évalué par son collègue enseignant ou plusieurs enseignants sans difficulté.
4. METHODOLOGIE DE FORMULATION DES OBJECTIFS EDUCATIONNELS
Pour formuler les OE qui décrivent le comportement que l’on préfère obtenir chez
l’apprenant, il faut suivre les étapes ci-après :
- Identifier le comportement final par son nom : ex : l’étudiant doit être capable de lire à
1/10ème de degré près ;
- Approfondir le comportement désiré en décrivant en suite les principales conditions
dans lesquelles celui-ci doit normalement se manifester : ex : la température corporelle
d’un malade ;
- Préciser les critères de performance acceptable en décrivant comment l’apprenant
doit les exécuter pour qu’ils soient acceptés comme tels : Ex. : couché, prise au niveau
de l’aisselle à l’aide d’un thermomètre à mercure trois fois par jour (matin, midi, soir).

5. QUALITES D’UN OBJECTIF SPECIFIQUE :


Chaque OE bien formulé doit répondre aux six critères suivants :
- Pertinence = répondre aux besoins réels sans comporter les mots inutiles ni imaginaires ;
- Logique = raisonnable, pas de contradictions internes. Ex. double négation ;
- Précision = pas de confusion, d’amalgame, pas de mots à multiple acceptions ou
interprétation. Pas de termes vagues ;
- Réalisable ou réaliste = pas de choses impossibles non faisables, non réalisables, toujours
avoir un verbe d’action ;
- Observable = ce que tout le monde peut voir à travers les organes de sens. Visible à tous
;
- Mesurable = qualifiable ou quantifiable, déterminer la mesure d’appréciation ou
évaluation.
6. FACTEURS QUI INFLUENCENT LA FORMULATION D’UN OBJECTIF
EDUCATIONNEL SONT :
- Les besoins de la population exprimés ou non exprimés ;
- Les domaines taxonomiques du savoir (cognitif, affectif ou
psychomoteur) ;
- Les ressources disponibles (humaines, financières, matérielles, temporelles et
infrastructurelles ou physiques) ;
- Les niveaux taxonomiques de l’OE en rapport avec les 3 domaines ;
- Le lien (relation) entre les différents niveaux et domaines taxonomiques ;
- Le type d’objectif à formuler ;
- Les composantes (éléments) du concept général (attributs, valeurs, indicateurs, sous-
valeurs). D’où la nécessité (utilité) de toujours présenter le thème à enseigner soit par un
modèle ou schéma conceptuel descriptif ou explicatif selon le cas.

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7. TYPOLOGIE D’OBJECTIFS PEDAGOGIQUES


Il existe plusieurs types d’objectifs pédagogiques selon les finalités attendues, selon les
temps de réalisation (périodes), les séquences, le contenu de la matière, les institutions, etc…
Il y a donc les objectifs suivants :
- les objectifs socio-politiques (philosophiques) ;
- les objectifs stratégiques ;
- les objectifs terminaux d’intégration (OTI) ;
- les objectifs continués d’intégration (OCI) ;
- les objectifs institutionnels (organisationnels) ;
- les objectifs généraux ;
- les objectifs spécifiques et/ou opérationnels ;
- les objectifs cibles ;
- les objectifs intermédiaires ;
- les objectifs par période, par année d’études ;
- les objectifs par cours (matière), par chapitre ;
- les objectifs par leçon, etc… (OMS, 2005).
8. PERSONNES IMPLIQUEES DANS L’ELABORATION DES OBJECTIFS
PEDAGOGIQUES
Lorsqu’on construit des objectifs pédagogiques dans un pays, une province, une école ou
une institution de santé. Il faut chercher l’implication de tous les acteurs de l’éducation et de la
santé, il s’agit notamment de :
- l’Etat représenté par les pouvoirs publics ;
- les employeurs des futurs diplômés ;
- les membres du comité chargé des programmes scolaires ou académiques ;
- les enseignants ou formateurs ;
- les représentants de la population
- les apprenants qui sont bénéficiaires de la formation visée.
9. DOMAINES, NIVEAUX ET SOUS-NIVEAUX (ETAPES) DES OBJECTIFS
PEDAGOGIQUES
Comme nous l’avons signalé ci-haut, il existe trois domaines taxonomiques des OE, chaque
domaine est subdivisé en niveaux et chaque niveau est subdivisé en étape ou sous-niveau. Nous
allons reprendre chaque domaine et ses niveaux et à la fin, nous présentons un tableau synoptique
de tous les 3 domaines.

1. DOMAINE TAXONOMIQUE DE SAVOIR-SAVOIR


Ce domaine est également appelé domaine cognitif ou des connaissances théoriques.
Il comprend les niveaux et sous-niveaux (étapes) ci-après :
1.1 Connaissance :
1.1.1 Connaissance des faits et des termes :
1.1.1.1 Connaissance des terminologies
1.1.1.2 Connaissance des faits particuliers
1.1.2 Connaissance des moyens et des méthodes qui permettent de connaître les faits
particuliers :
1.1.2.1 Connaissances des conventions

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1.1.2.2 Connaissances des tendances et des séquences


1.1.2.3 Connaissances des classifications
1.1.2.4 Connaissances des critères
1.1.2.5 Connaissances des méthodes
1.2 Compréhension
1.2.1 Transposition
1.2.2 Interprétation
1.2.3 Extrapolation
1.3 Application :
1.3.1 Utilisation des idées générales ou principes généraux et/ou modification des idées pour les
adapter à des nouvelles situations ou application des lois.
1.4 Analyse :
1.4.1 Recherche des faits (éléments)
1.4.2 Recherche des relations ou des liens
1.4.3 Recherche des principes d’organisation (faire des estimations ou déduire).
1.5 Synthèse :
1.5.1 Production d’œuvre personnelle
1.5.2 Elaboration d’un plan des soins
1.5.3 Dérivation d’un ensemble de relations abstraites.
1.6 Evaluation :
1.6.1 Critique interne (autocritique)
1.6.2 Critique externe (critique par les autres).

2. DOMAINE TAXONOMIQUE DE SAVOIR-ETRE :


Autrement appelé domaine affectif, des attitudes et des comportements psychoaffectifs.
2.1 Réceptivité :
2.1.1. Prise de conscience
2.1.2. Disposition à recevoir
2.1.3. Attention dirigée vers
2.2 Réponse (rendre attentif) :
2.2.1. Acceptation de répondre
2.2.2. Désir de répondre
2.2.3. Satisfaction à répondre
2.3 Appréciation du système des valeurs (valorisation) :
2.3.1. Acceptation ou consolidation d’une valeur
2.3.2. Préférence d’une valeur
2.3.3. Engagement ou intériorisation d’une valeur
2.4 Organisation des différentes valeurs :
2.4.1. Conception des valeurs
2.4.2. Organisation en système des valeurs
2.5 Caractérisation par une valeur :
2.5.1. Ensemble généralisé des valeurs caractéristiques

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2.5.2. Caractérisation (conviction) ex : un homme honnête, un patriote, nationaliste, un modèle


à suivre, etc.

3. DOMAINE TAXONOMIQUE DE SAVOIR-FAIRE :


Autrement appelé « psychomoteur, savoir-exercer, savoir pratiquer, dextérité manuelle ou
pratique, domaine des connaissances pratiques.
3.1 Initiation :
3.1.1. Observation
3.1.2. Impulsion
3.1.3. Répétition manifeste
3.2 Manipulation :
3.2.1. Différenciation
3.2.2. Sélection
3.2.3. Fixation
3.3 Précision :
3.3.1. Reproduction
3.3.2. Contrôle
3.4 Coordination :
3.4.1. Succession des actes (ex : les étapes d’une technique des soins infirmiers).
3.4.2. Harmonie dans les gestes
3.5 5. Acquisition de la seconde nature :
3.5.1. Acquisition de l’automatisme
3.5.2. Intériorisation des gestes (par exemple, pendant les stages de dernières années d’études,
l’apprenant doit acquérir la seconde nature).
Remarques fondamentales :
Il est important de retenir qu’il existe en pratique courante d’enseignement, des verbes
d’actions pour la formulation des OE (OP), domaine par domaine, niveau par niveau et étape par
étape (ou sous-niveau).
Nous pouvons résumer à ce niveau, toute l’action didactique en six lettres constituant le
verbe « FORMER » qui signifie :
- F = fondements d’un programme, d’un cours, d’une leçon, etc ;
- O = objectifs donnant l’échéance, le verbe d’action, les circonstances, les conditions
d’acceptation de la performance, les critères d’évaluation ;
- R = ressources humaines, matérielles, financières, temporelles et physiques (infrastructurelles) ;
- M = moyens didactiques ou matériels didactiques ;
- E = évaluation du processus enseignement-apprentissage ;
- R = retro-action, retro-information ou feed-back.

10. TABLEAU SYNOPTIQUE DES DOMAINES ET LEURS NIVEAUX


TAXONOMIQUES
Dans ce tableau élaboré par l’auteur lui-même, seul le domaine cognitif ou savoir-savoir a 6
niveaux contre les deux autres domaines qui ont chacun 5 niveaux taxonomiques.

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Tableau n° 3 : Les domaines et les niveaux (voir pp 91 – 94)


Domaines Savoir-savoir Savoir-faire Savoir-être
Niveaux
1er niveau - connaissance avec 2 - initiation avec 3 étapes - Réceptivité avec 3 étapes
étapes séparées séparées séparées
2ème niveau - compréhension avec - manipulation avec 3 - compréhension avec 3
3 étapes séparées étapes séparées étapes séparées
3ème niveau - application avec 2 - précision avec 2 étapes - appréciation du système
étapes confondues ou séparées des valeurs avec 3 étapes
fusionnées séparées
ème
4 niveau - analyse avec 3 - coordination avec 2 - organisation des
étapes séparées étapes séparées différentes valeurs avec 2
étapes séparées
5ème niveau - synthèse avec 3 - acquisition de la - caractérisation par une
étapes séparées seconde nature avec 2 valeur avec 2
étapes séparées étapes séparées
6ème niveau - évaluation avec 2 - (néant) - (néant)
étapes séparées

- 2 étapes séparées signifient deux sous-niveaux.


- 3 étapes séparées signifient trois sous-niveaux.

11. LISTE DE QUELQUES VERBES ACTIFS (D’ACTION) SELON LES DOMAINES ET


NIVEAUX TAXONOMIQUES

1. Domaine cognitif (savoir-faire)


1.1. Connaissance : des données, des moyens, des représentations abstraites :
- Définir - Etre familiariser
- Trouver la signification de - Perfectionner
- Pouvoir lire, écrire - Se sensibiliser à
- Apprendre la signification - Savoir comment
- Maitriser une terminologie - Délimiter
- Se rappeler - Approfondir
- S’informer - Savoir formuler.
1.2. Compréhension : capacité de transposer, d’interpréter, d’extrapoler :
- Transposer - Distinguer
- Représenter - Interpréter
- Déchiffrer - Prédire
- Lire - Estimer.
- Traduire
1.3. Application : capacité de mettre en pratique quelque chose apprise :
- Appliquer
- Employer des procédés
- Employer des principes
- Relier des principes

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1.4. Analyse : recherche des éléments, recherche des relations, recherche de principes
d’organisation :
- Distinguer - Vérifier
- Reconnaitre - Analyser
- Identifier - Découvrir.
- Comprendre les relations
1.5. Synthèse : production d’une œuvre personnelle, élaboration d’un plan d’action, dérivation
d’un ensemble de relations abstraites :
- Rédiger - Planifier
- Composer - Synthétiser
- Improviser - Formuler
- Proposer des méthodes - Percevoir
- Intégrer - Découvrir
- Préparer… un cours
- Généraliser.
1.6. Evaluation : critique interne, critique externe :
- Comparer - Identifier
- Evaluer - Distinguer
- Appliquer des critères - Apprécier
- Déceler - Mesurer
2. Domaine affectif (savoir être)
2.1. Réception : conscience, volonté de recevoir, attention préférentielle :
- Développer la conscience de - Apprécier
- Amener à observer - Admettre
- Sensibiliser - Se sensibiliser
- S’habituer à - Préférer
- Accepter - Discerner
- Ecouter - Dégager.
2.2. Réponse : assentiment, volonté de répondre, satisfaction à répondre :
- Coopérer - Contribuer
- Se soumettre - Se renseigner sur
- Terminer une tâche - Penser à
- Observer les règlements - Participer
- Visiter - Porter intérêt à
- Lire - Témoigner
- Chercher soi-même - Aimer lire
- S’intéresser à - Prendre plaisir à
- Répondre avec intérêt à - Réagir avec
- Assumer ses responsabilités - Découvrir.
- Expérimenter

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2.3. Valorisation : acceptation d’une valeur, engagement, préférence pour une valeur :
- Vouloir - Examiner délibérément
- Désirer - Exercer une influence
- Développer un sentiment - Prendre une part active à
- Se sentir membre - Avoir son avis de
- Se faire un devoir de - Se dévouer
- Accepter la place de - S’adonner à…
- Prendre la responsabilité de
2.4. Organisation : conceptualisation d’une valeur, organisation d’un système de valeur :
- Essayer d’identifier - Essayer de déterminer
- Rechercher - Formuler
- Cristalliser - Reformuler
- Relier les principes - Accepter
- Analyser de façon objective - Juger
- Puiser dans… pour … - Améliorer
- Apprécier les différentes… - Etablir
- Se faire une opinion sur…
2.5. Caractérisation : disposition généralisée, caractérisation :
- Etre disposer à - Avoir confiance en
- Vouloir regarder - Considérer
- Envisager avec objectivité - S’efforcer d’approfondir
- Admettre que - S’efforcer d’acquérir
- Réviser ses opinions sur - Développer la conscience de.
3. Domaine psychomoteur (savoir-faire)
3.1. Imitation :
- Tracer - Assister
- Ecrire - Aider
- Inscrire - Participer
- Noter - Dessiner
- Appliquer - Jouer.
- Implanter
3.2. Manipulation :
- Partager - Enlever
- Echanger - Laver
- Tenir - Enregistrer
- Soulever - Placer
- Protéger - Déplacer
- Stériliser - Bouger
- Préparer - Couper.
- Rassembler

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3.3. Précision :
- Démontrer - Poser
- Exécuter - Injecter
- Effectuer - Aspirer
- Pratiquer - Exprimer
- Donner - Suturer
- Soigner - Dévaginer
- Remplir - Exciser
- Couper
- Construire.

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BIBLIOGRAPHIE

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