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Université Sultan Moulay Slimane

Ecole Supérieure de Technologie Fkih Ben Salah

N° d’ordre :……/2024

Rapport de stage d’initiation


Présenté par :

Mr Achraf BELMEDDAHI

Pour l’obtention de :

Diplôme Universitaire de Technologie


Filière : Chimie & Techniques d’Analyse

Sous le thème :

Rôle du laboratoire Labelma dans le contrôle de


la qualité des eaux usées

Soutenue publiquement le 29/12/2023, devant le jury composé de :

Pr. Said ABOURICHA Professeur à la FP, Béni Mellal Président

Pr. Souad MOUJAHIDI Professeur à l’EST, Fkih Ben Salah Examinatrice

Pr. Kaoutar EL HASSANI Professeur à l’EST, Fkih Ben Salah Encadrante

Année universitaire 2023 - 2024


Remerciements

Je tiens à exprimer mes sincères remerciements à la LYDEC et plus particulièrement au


Laboratoire d’analyses des eaux LABELMA, pour m’avoir accueilli en tant que stagiaire et de
m’avoir offert l’opportunité de travailler au sein de leur équipe. Ce stage a été une expérience
enrichissante pour moi, tant sur le plan professionnel que personnel.

Mes remerciements s’adressent également à mon encadrant en stage, Monsieur Khalid Fellah
de m’avoir assisté dans la partie pratique de ce travail, je le remercie pour la qualité de son
encadrement, sa patience, sa rigueur, ses remarques constructives et son encouragement. Sans
oublier évidemment toute l’équipe du laboratoire pour l’accueil chaleureux en particulier
Monsieur Dmane Soufiane pour ses conseils précieux et ses aides fructueux durant toute la
période du stage.

Je tiens également à remercier mon encadrante à l’Ecole Supérieure de Technologie de Fkih


Ben Salah, Madame Kaoutar El Hassani pour son précieux encadrement, ses conseils éclairés
et ses retours constructifs qui ont été d'une aide précieuse pour mon apprentissage et mon
développement professionnel.

Je souhaite également adresser mes sincères remerciements à l'ensemble du corps professoral


de l’Ecole Supérieure de Technologie de Fkih Ben Saleh, dont les enseignants ont joué un
rôle essentiel dans ma formation.

i
Résumé

Les eaux usées, provenant des activités humaines et industrielles, peuvent contenir une
multitude de polluants nocifs qui, s'ils ne sont pas traités adéquatement, peuvent avoir des
conséquences néfastes sur les écosystèmes aquatiques et la santé publique.

Le but des stations d'épuration (STEP) est de traiter ces eaux usées pour les débarrasser de
leurs impuretés et réduire leur impact sur l'environnement. Les STEP utilisent différentes
méthodes et technologies, telles que la décantation, la filtration, et le traitement physico-
chimique, pour éliminer les substances polluantes et rendre les eaux usées propres à être
rejetées dans le milieu naturel.

Lors de ce stage, j'ai eu l'opportunité de participer aux des analyses effectuées au sein de
laboratoires. Ces analyses visent à mesurer différents paramètres de qualité de l'eau : la
demande biologique en oxygène (DBO5), la demande chimique en oxygène (DCO), les
matières en suspension (MES) et matières volatiles en suspension (MVS). Ces résultats
permettent de vérifier si les stations d'épuration atteignent les objectifs de traitement fixés et si
les normes environnementales sont respectées.

ii
Liste des figures

Figure 1. Communes des services par la Lydec………………………………………… 3

Figure 2 . Organigramme de Lydec…………………………………………………...... 5

Figure 3. Laboratoire d’analyses des eaux (Labelma)………………………………….. 7

Figure 4. Organigramme de Labelma………………………………………………....... 8

Figure 5. Prélèvement des échantillons à la sortie de la STEP Mediouna…………........ 16

Figure 6. (a) Minéralisateur (b) Dosage par burette automatique………………………. 17

Figure 7. (a) Etuve de séchage des membranes (b) Equipement de filtration sous vide… 20

Figure 8. (a) Oxymètre avec sonde (b) Equipement d’aération…………………………. 22

Figure 9. Réactifs utilisés dans l’analyse DBO5…………………………………………. 23

Liste des tableaux

Tableau 1. Fiche d’identité de l’entreprise LYDEC………………………………………. 6

iii
Liste des abréviations

DBO5 : Demande biochimique en oxygène pendant 5 jours.

DCO : Demande chimique en oxygène.

MES : Matières en suspension.

MVS : Matières volatiles en suspension.

STEP : Station d’épuration des eaux usées.

iv
Table de matière

Remerciements i
Résumé ii
Liste des figures iii
Liste des tableaux iii
Liste des abréviations iv
Introduction Générale…………………………………………………………… 1

Chapitre I. Présentation d'entreprise

I. Presentation de Lydec……………………………………………………. 3
II. Présentation de l’organisme d’accueil …………………………………… 7
II.1.Historique de Labelma ………………………………………………………. 7
II.2.Services du laboratoire ………………………………………………………. 7
II.3.Domaines d'expertise ………………………………………………………… 8
II.5.Organigramme de Labelma…………………………………………………..

Chapitre II. Étude bibliographique

I. Introduction …………………………………………………………………… 10
II. Généralités sur les stations d’épuration des eaux usées ……………………… 10
II.1. Définition des eaux usées …………………………………………….. 10
II.2. Origine d’eaux usées …………………………………………………… 10
II.3. Définition de station d’épuration………………………………………... 12
III. Impact des eaux usées sur l’environnement……………………………… 12
III .1. L’épuisement des ressources naturelles ……………………………… 12
III.2. La pollution des milieux naturels et les écosystèmes ………………… 13
III.3. L’acidification ……………………………………………………….. 13
III.4. Les nuisances …………………………………………………………. 14

Chapitre III Matériels et méthodes

I. Introduction 16
II. Echantillonnage 16
III. La Demande Chimique en Oxygène (DCO)…………………………….. 17

v
IV. Matières En Suspension (MES) et (MVS) ……………………………….. 19
V. La Demande Biochimique en Oxygène (DBO) 21
Conclusion ………………………………………………………………………. 25
Références……………………………………………………………………….. 26

vi
Introduction générale
Les eaux usées sont un produit inévitable de notre activité quotidienne. Elles sont générées
par les ménages, les industries, les entreprises et d'autres sources, et contiennent une grande
variété de substances, y compris des matières organiques, des produits chimiques, des déchets
médicaux et des micro-organismes. Si ces eaux usées sont rejetées directement dans
l'environnement sans traitement approprié, elles peuvent causer de graves problèmes de santé
publique et de pollution de l'eau.
Le traitement des eaux usées est donc essentiel pour protéger la santé humaine et
l'environnement. Il vise à éliminer ou à réduire les contaminants présents dans les eaux usées
avant de les rejeter dans les cours d'eau ou de les réutiliser à des fins non potables, comme
l'irrigation des terres agricoles.
Le Maroc, en tant que pays en développement avec une population croissante et une
urbanisation rapide, est confronté à des défis majeurs en matière de gestion des eaux usées.
Les eaux usées non traitées peuvent contaminer les cours d'eau, les nappes phréatiques et les
zones côtières, ce qui entraîne une détérioration de la qualité de l'eau et une menace pour les
écosystèmes aquatiques.
Pour faire face à cette problématique, le Maroc a mis en place un programme ambitieux visant
à améliorer la collecte, le traitement et le rejet des eaux usées à travers la construction et la
modernisation des stations d'épuration. Ces stations d'épuration utilisent différentes
technologies et procédés de traitement pour éliminer les polluants et les impuretés des eaux
usées, conformément aux normes environnementales nationales et internationales.
L'efficacité de ces stations d'épuration est évaluée par le suivi régulier des paramètres de
qualité de l'eau, tels que la DBO, la DCO, les MES, les nitrates, les phosphates, les métaux
lourds, etc. Cela permet de s'assurer que les eaux usées traitées respectent les normes
réglementaires avant leur rejet dans l'environnement.
Dans ce contexte, l'étude est structurée en trois chapitres :
 Le premier chapitre est consacré à une présentation générale de Lydec et Labelma.
 Le deuxième chapitre est dédié à une étude bibliographique sur les eaux usées.
 Le troisième chapitre concerne la présentation des analyses effectuées pour le suivi de
la qualité de l’eau traitée.

1
Chapitre 1 :

Présentation de l'entreprise
I. Présentation de Lydec
1. Historique de la Lydec
Lydec créée en 1997, est un opérateur de services publics qui gère la distribution d'eau et
d'électricité, la collecte des eaux usées et pluviales et l'éclairage public pour 4,2 millions
d'habitants de la région du Grand Casablanca (Maroc). Ces missions lui ont été confiées dans
le cadre d'un contrat de gestion déléguée signé en 1997 par l'Autorité Délégante (Communes
urbaines de Casablanca, Mohammedia et Aïn Harrouda) représentée sur la figure 1, l'Autorité
de Tutelle (Ministère de l'Intérieur) et le Délégataire (Lydec). [1]

Figure 1. Communes des services par Lydec

3
2. Les différentes activités de Lydec
• La distribution de l'eau potable :
La distribution d’une eau potable de qualité, conforme aux normes sanitaires marocaines en
vigueur. Cette eau est fournie par deux producteurs nationaux : l'ONEE (Office National de
l'Electricité et de l'Eau Potable) et la SEOER (Société des Eaux d'Oum Erbiaa).
• La gestion de l'assainissement liquide (eaux usées et eaux pluviales) :
La gestion de plus de 7000 km de collecteurs et le développement du réseau d'assainissement
pour offrir aux habitants un environnement sain.

• La distribution de l'électricité :
La Lydec renforce et sécurise le réseau d'électricité composé de plus de 2900 km pour la
Moyenne Tension uniquement, pour répondre aux besoins croissants de l'agglomération en
énergie. L'énergie distribuée provient de l'ONEE (Office National de l'Electricité et de l'Eau
Potable).
• La gestion de l'éclairage public :
Nous gérons l'éclairage public (+150 000 points lumineux) avec l'objectif d'augmenter le taux
d'éclairement, tout en veillant à économiser l'énergie grâce à des techniques innovantes.

3. Les actionnaires de Lydec

La répartition du capital social de Lydec (800 000 000 d'actions) entre les différents
actionnaires :
• Vigie Groupe (Filiale de Veolia Environnement) : 51%
• Vigie 50 AS (Filiale de Veolia Environnement) : 48,7%
• Actions au porteur : 0,3%

4. Organigramme de LYDEC
La figure 2 représente l’organigramme de l’entreprise de LYDEC.

4
Figure 2. Organigramme de l'entreprise Lydec.

5
5. Fiche d’identité de l’entreprise
Les principales données représentant l’identité de l’entreprise LYDEC sont regroupées sur le
tableau 1.

Tableau 1. Fiche d'identité de l'entreprise LYDEC.

Raison social Lydec Logo


Siège sociale Casablanca (Maroc)

Création 1997
Direction Jean Pascal DARRIET (DG)
Activités Electricité (73%) Eau (21%)
Assainissement (6%)
Forme juridique Société Anonyme (SA)
Effectif 3326 (2018)
Capital propre 1 778 984 886,74 DH (juin 2021)
Site internet www.lydec.ma

II. Présentation de l’organisme d’accueil


II.1.Historique de Labelma
Labelma est un laboratoire d’analyses des eaux construit et mis en service par Lydec, il est
doté d'équipements d'analyses modernes et bénéficie de l'appui du Centre International de
Recherche sur l'Eau et l'Environnement (CIRSEE) de SUEZ et des 60 ans d'expérience du
laboratoire central de la Lyonnaise des Eaux.

Figure 3. Laboratoire d’analyses des eaux (Labelma).

6
II.2. Services du laboratoire
II.2.1.Service d’analyses physico-chimiques des eaux propres
Détermination du : potentiel d’hydrogène, turbidité, conductivité, caractère organoleptiques
des eaux potables, dureté totale, chlore résiduel et chlorures, calcium et Magnésium, Nitrates,
Nitrites, Fer, Aluminium, phosphore, Ammoniac, sulfates, oxygène dissous, chrome, cobalt,
arsenic, baryum, cyanures, oxydabilités au permanganates de potassium et résidus secs.
II.2.2.Service analyses physico-chimiques
Détermination du : potentiel d’hydrogène (pH), conductivité (χ), MES, DCO et DBO5.

II.2.3.Service analyses microbiologiques


Recherche et dénombrement des Escherichia COLI et bactéries coliformes par filtration, des
spores de microorganismes anaérobies sulfato-réducteurs, des micro-organismes
reviviafiables, des entérocoques intestinaux et des Pseudomonas aeruginos.

II.3.Domaines d'expertise

• Analyse des eaux potables : de la source au robinet du consommateur.


• Analyse des eaux usées : domestiques, agroalimentaires et industrielles.
• Analyse des eaux de procédés industriels : caractérisation des eaux
destinées
à alimenter des appareils industriels (adoucisseurs, osmoseurs, chaudières…).
• Analyse des eaux d'irrigation : destinées à arroser des plantes, caractérisation
en termes de salinité, de métaux lourds et de micro-organismes pathogènes.

• Analyse des eaux naturelles : examen de potabilité des eaux de puits, de


sources, de citernes.
• Analyse des eaux de baignade : contrôle de la qualité physico-chimique et
microbiologique des eaux de baignade (de piscine ou de mer), selon la norme
marocaine en vigueur.
• Assistance technique à valeur ajoutée : interprétation d'analyses, études de
problèmes spécifiques et conseil sur les traitements à appliquer. [1]

7
II.5.Organigramme de Labelma
La structure du laboratoire Labelma est représentée par l’organigramme donné sur la figure 4.

Figure 4: Organigramme de Labelma

8
Chapitre 2 :

Les eaux usées : étude bibliographique

9
I. Introduction
Les eaux usées sont des milieux extrêmement complexes, altérées par les activités à la suite
d’un usage domestique, industriel, artisanal, agricole ou autre. Elles sont considérées comme
polluées et doivent être donc traitées avant toute réutilisation ou injection dans les milieux
naturels récepteurs. C'est pourquoi, dans un souci de respect de ces différents milieux naturels
récepteurs, des traitements d’abattement ou d’élimination de ces polluants sont effectués sur
tous les effluents urbains ou industriels. Ces traitements peuvent être réalisés de manière
collective dans une station d’épuration ou de manière individuelle également par des procédés
intensifs ou extensifs.
En parlant de l’eau usée il semble important d’avoir une idée sur sa définition, son origine et
ses caractéristiques, ainsi que les différentes méthodes utilisées pour son épuration.

II. Généralités sur les stations d’épuration des eaux usées

La pollution de l’eau s’entend comme, une modification défavorable ou nocive des propriétés
physico-chimiques et biologiques, produite directement ou indirectement par les activités
humaines, les rendant impropres à l’utilisation normale établit. [2]

II.1.Définition des eaux usées

Les eaux usées sont toutes les eaux des activités domestiques, agricoles et industrielles
chargées en substances toxiques qui parviennent dans les canalisations d’assainissement. Les
eaux usées englobent également les eaux de pluies et leur charge polluante, elles engendrent
au milieu récepteur toutes sortes de pollution et de nuisance. [3]

II.2. Origine des eaux usées


Suivant l'origine et la qualité des substances polluantes, on distingue quatre catégories d'eaux
usées:

II.2.1. Les eaux usées domestiques

10
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont constituées
essentiellement d’excréments humains, des eaux ménagères de vaisselle chargées de
détergents, de graisses appelées eaux grises et de toilette chargées de matières organiques
azotées, phosphatées et de germes fécaux appelées eaux noires.
II.2.2. Les eaux usées industrielles
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques varient d'une
industrie à l'autre. En plus des matières organiques, azotées ou phosphorées, elles sont
chargées en différentes substances chimiques organiques et métalliques. Selon leur origine
industrielle elles peuvent également contenir :
- des graisses (industries agroalimentaires, équarrissage) ;
- des hydrocarbures (raffineries) ;
- des métaux (traitements de surface, métallurgie) ;
- des acides, des bases et divers produits chimiques (industries chimiques divers, tanneries) ;
- de l'eau chaude (circuit de refroidissement des centrales thermiques) ;
- des matières radioactives (centrales nucléaires, traitement des déchets radioactifs).
Avant d'être rejetées dans les réseaux de collecte, les eaux usées industrielles doivent faire
l'objet d'un traitement. Elles ne sont mélangées aux eaux domestiques que lorsqu'elles ne
présentent plus de danger pour les réseaux de collecte et ne perturbent pas le fonctionnement
des stations d’épurations.

II.2.3. Les eaux agricoles


L'agriculture est une source de pollution des eaux non négligeable car elle apporte les engrais
et les pesticides. Elle est la cause essentielle des pollutions diffuses. Les eaux agricoles issues
de terres cultivées chargés d'engrais nitratés et phosphatés, sous une forme ionique ou en
quantité telle, qu'ils ne seraient pas finalement retenus par le sol et assimilés par les plantes,
conduisent par ruissellement à un enrichissement en matières azotées ou phosphatées des
nappes les plus superficielles et des eaux des cours d'eau ou des retenues.

II.2.4. Les eaux pluviales


Les eaux de pluie ruissellent dans les rues où sont accumulées polluants atmosphériques,
poussières, détritus, suies de combustion et hydrocarbures rejetés par les véhicules. Les eaux

11
de pluies, collectées normalement à la fois avec les eaux usées puis déversées dans la
canalisation d’assainissement et acheminées vers une station d’épuration, sont souvent
drainées directement dans les rivières entrainant ainsi une pollution intense du milieu
aquatique.[2]

II.3. Définition de station d’épuration


Une station d’épuration des eaux usées ou plus communément appelé STEP, est une
installation qui traite les eaux usées pour éliminer les contaminants et les polluants avant de
les retourner dans l'environnement. Les eaux usées peuvent être d'origine domestique,
industrielle ou commerciale et contiennent souvent des matières organiques, des produits
chimiques et des micro-organismes qui peuvent être nuisibles à la santé humaine et à
l'environnement. [4]

III. Impact des eaux usées sur l’environnement


Dans ce chapitre nous présenterons l’ensemble des impacts environnementaux dus aux
activités industrielles, en détaillant plus particulièrement ceux causés par les stations
d’épuration. Nous avons relevé ainsi des catégories d’impacts environnementaux :
l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, l’acidification, la pollution des
milieux naturels et des écosystèmes, et les nuisances. [5]

1. L’épuisement des ressources naturelles


Les ressources naturelles regroupent l’ensemble des produits que l’homme ne peut fabriquer
et qu’il obtient en les prélevant dans l’environnement. Il existe plusieurs types de ressources
naturelles :
Les minerais (métaux),
Les granulats minéraux (sable, gravier, chaux…),
Les ressources énergétiques (pétrole, gaz naturel, charbon),
Les ressources environnementales (l’air, l’eau, le sol, l’énergie solaire, l’énergie
hydraulique…),
Les ressources biologiques (cultures, bois, pêches…).
En termes d’épuisement des ressources, on distingue deux catégories :
 Les ressources renouvelables et non renouvelables.

12
Les ressources non renouvelables se caractérisent par des réserves qui nécessitent des millions
d’années et certaines conditions géologiques pour se régénérer.
L’absence de ces ressources modifiera profondément l’organisation économique, sociale et
géopolitique de la plupart des pays car elles conditionnent le mode de vie de ces sociétés.
C’est le cas des ressources énergétiques et des minerais.
Ces deux types de ressources sont appelés ressources non renouvelables. Au contraire, les
réserves de granulats minéraux sont suffisamment importantes par rapport à leur
consommation pour être considérées comme inépuisables. Les ressources dites renouvelables
peuvent manquer dans une région du monde ou encore diminuer sous la pression de la
consommation humaine. Pour les ressources non renouvelables, il n’y aura pas de
renouvellement des réserves à l’échelle humaine. La réponse est donc l’économie de ces
ressources. Ainsi il se développe dans nos sociétés occidentales de plus en plus de
technologies qui consomment moins d’énergie (véhicules, habitat…) ou moins de matériaux
(électroménagers, emballages…). Les pouvoirs publics contrôlent l’utilisation de ces
ressources à travers des politiques de gestion du territoire. Ainsi on assimile les deux types de
ressources, renouvelables et non renouvelables, à des problématiques environnementales
différentes. Les systèmes d’épuration consomment des réactifs, des métaux pour leur
construction (acier principalement) et surtout beaucoup d’énergie. Dans une perspective de
développement durable, il semble important d’évaluer les filières et les procédés qui, à
performances équivalentes, sollicitent le moins les ressources naturelles.

2. La pollution des milieux naturels et des écosystèmes


Les activités domestiques et industrielles rejettent des polluants qui peuvent dénaturer les
écosystèmes. Les stations d’épuration touchent principalement les milieux aquatiques et les
sols agricoles via l’épandage des boues. Deux phénomènes peuvent affecter les milieux
naturels : l’eutrophisation et la pollution écotoxique. Ces pollutions dégradent la qualité des
milieux naturels et en menace par conséquence les usages.

3. L’acidification
Le phénomène des pluies acides sur les écosystèmes a été mis en évidence au milieu du
XXème siècle, par l’acidification des forêts et des lacs scandinaves et canadiens conséquente
aux retombées au sol de composés acidifiants sous l’effet des vents et des précipitations. Cette

13
pollution est causée par les industries qui rejettent dans l’air des gaz acides. Les molécules
responsables du phénomène sont :
Les oxydes de soufre (sox) : ils proviennent de la combustion des ressources fossiles :
charbon, carburants…,
Les oxydes d’azote : ils proviennent des processus de combustion (transports, chaudières,
incinération…) et de l’industrie chimique,
L’ammoniac (NH3) : il provient essentiellement des activités agricoles, les gaz acides
comme le HCl: ils sont directement émis des centrales thermiques, des industries ou des
incinérateurs.
En traitement des eaux, certaines technologies de traitement des boues (incinération,
chaulage, épandage…) sont susceptibles d’émettre des composés acides dans l’air ou au sol.
C’est le cas de l’incinération, du chaulage et de l’épandage (ammoniac)
4. Les nuisances
Les nuisances regroupent l’ensemble des désagréments que subit le voisinage d’un site
industriel.
Pour les stations d’épuration, trois types de nuisances sont principalement évoqués: Les
odeurs, le bruit, et le trafic routier. [5]

14
Chapitre 3 :

Méthode et Matériel

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I. Introduction
Dans toute station d'épuration des eaux usées il est nécessaire d'effectuer des analyses de l'eau
brute et de l'eau traitée afin de déterminer les différents paramètres permettant d'évaluer le
niveau de pollution dans chaque phase de traitement. L'objectif principal de ce travail est la
description du protocole analytique suivi ainsi que les matériels et produits utilisés durant la
partie pratique. Tous les essais expérimentaux ont été faits au sein de laboratoire Labelma.

II. Echantillonnage

On effectue un prélèvement des échantillons à la sortie de la STEP selon une méthodologie


d'échantillonnage.
La méthodologie d'échantillonnage doit être soigneusement planifiée et suivre des protocoles
standardisés pour assurer la fiabilité et la précision des résultats.
Points de prélèvement (entrée, bassin et sortie)
Fréquence (chaque semaine)
Techniques de prélèvement
Conservation des échantillons

Figure 5:Prélèvement des échantillons à la sortie de la STEP Mediouna

16
Il existe quatre paramètres déterminés au sein du laboratoire :

III -Demande chimique en oxygène DCO :


 Définition
La DCO est la concentration, exprimée en mg O 2/l, d’oxygène équivalente à la quantité de
dichromate de potassium consommée par les matières dissoutes et en suspension en milieu
acide, à l'ébullition, en présence de sulfate d'argent et de sulfate de mercure. [6]
 Principe
Ebullition à reflux d'une prise d'essai de l'échantillon en milieu acide, en présence du
dichromate de potassium, de sulfate d'argent jouant le rôle de d'un catalyseur et de sulfate de
mercure (II) permettant de complexer les ions chlorures; Détermination de l'excès de
dichromate avec une solution titrée de sulfate de fer (II) et d'ammonium. Calcul de la DCO à
partir de la quantité de dichromate de potassium réduite.
 Appareillage

 Appareil à reflux
 Manchon chauffant, plaque chauffante
 Burette de précision de 25 mL de capacité graduée en 0,02 mL
La figure 6 représente le dispositif expérimental utilisé au laboratoire pour effectuer l’analyse
DCO.

(a) minéralisateur (b) burette automatique pour dosage.


Figure 6. Dispositif d’analyse DCO

17
 Réactifs
 Acide sulfurique concentré
 Acide sulfurique-sulfate d’argent
 Sulfate de fer (II) et d’ammonium, solution titrée, sel de Mohr C(NH4)2Fe(SO4)2,6H2O
 Sulfate de mercure (II) HgSO4 en cristaux
 Dichromate de potassium, solution étalon, C(K 2Cr2O7)=0.040 mol/l contenant le
sulfate de mercure(II)
 Solutions de référence pour Contrôle Qualité
 Féroïenne, solution d'indicateur
 Billes et granules régulateurs d'ébullition.

 Mode opératoire
1- Prendre un tube de réaction et y ajouter 10 ml d'échantillon, composé de 1 ml d'eau brute
et 9 ml d'eau distillée.
2- Ajouter 5 ml de solution dichromate de potassium.
3 -Ajouter 15 ml d'acide sulfurique-sulfate d’argent.
4- Placer le tube dans un minéralisateur et le chauffer à 150 °C en ébullition pendant 2 heures.
5- Rincer soigneusement le réfrigérant en collectant les eaux de lavage dans le tube de
réaction.
6- Compléter le volume à environ 75 ml avec de l'eau.
7- Retirer les tubes et les laisser refroidir à température ambiante.
8- Ajouter 2 à 3 gouttes de féroïenne au tube et titrer avec la solution de sulfate de fer (II) et
d'ammonium.

 Essai à blanc
Répéter les mêmes étapes en remplaçant l'échantillon par 10,0 mL d'eau distillée. La
consommation de dichromate de potassium lors de cet essai ne doit pas dépasser 0,5 mL.
Préparation du titre de la solution de sulfate de fer (II) et d'ammonium.

18
Dans une fiole jaugée de 100 ml, ajouter 22 ml d'acide sulfurique, puis compléter avec de
l'eau distillée jusqu'au trait de jauge. Laisser refroidir à température ambiante.
Ajouter 5 ml de dichromate de potassium et 2 à 3 gouttes de féroïenne.
Titrer avec la solution de sulfate de fer (II) et d'ammonium.

Expression des résultats


La demande chimique en oxygène DCO, exprimée en mg O2/L, est donnée par la formule

8000 ×C × ( V 1−V 2 )
DCO=
V0

C : est la concentration, exprimée en mol/l, de la solution de sulfate de fer(II) et d’ammonium


calculée.
Vo : est le volume en ml, de la prise d’essai avant dilution éventuelle.
V₁ : est le volume en ml, de la solution de sulfate de fer(II) et d’ammonium calculée utilisée
pour l’essai à blanc.
V2 : est le volume en ml, de la solution de sulfate de fer(II) et d’ammonium calculée utilisée
pour la détermination.

IV .Matière en suspension:
 Définition
Ils représentent, la fraction constituée par l’ensemble des particules, organiques (MVS) ou
minérales (MMS), non dissoutes de la pollution. Elle constitue un paramètre important qui
marque bien le degré de pollution d’un effluent urbain ou même industriel.
 Principe MES
À l’aide d’un équipement de filtration sous vide, l’échantillon est filtré sur un filtre en fibres
de verre de porosité nominale de 1.2 μm. Le filtre est ensuite séché à (105 ± 2) °C et la masse
du résidu retenu sur le filtre est déterminée par pesée.
 Appareillage
 Équipement de filtration sous vide ou sous pression adapté aux filtres choisis ;
 Filtres en fibres de verre borosilicaté ;

19
 Étuve, dont la température peut être maintenue à (105 ± 2) °C ;
 Balance analytique, d’une précision d’au moins 0,1 mg ;
 Support de séchage ayant un matériau de surface approprié pour supporter les filtres
 dans l’étuve (coupelle d'aluminium).
 Dessiccateur

La figure 7 exprime le dispositif expérimental utilisé dans la détermination des MES

Figure 7. (a) Etuve de séchage des membranes (b) Equipement de filtration sous vide.

Mode opératoire

 Laisser les échantillons s’équilibrer à température ambiante ;


 Laisser le filtre s’équilibrer à température ambiante à proximité de la balance, et le
Peser à 0,1 mg près à l’aide de la balance ;
 Placer le filtre (la partie lisse en bas) dans l’entonnoir du dispositif de filtration et
connecter à un dispositif d’aspiration sous vide (ou sous pression) ;
 Agiter vigoureusement le flacon et transférer immédiatement et d’un seul trait un
volume convenable d’échantillon dans une éprouvette graduée ;
 Choisir un volume d’échantillon de sorte que la masse du résidu sec déposé sur le filtre
soit comprise entre 5 mg et 50 mg. Cependant, éviter d’utiliser des échantillons de plus de 11 ;
 Le résultat doit, pour être correct, être obtenu à partir d’un résidu sec d’au moins 2 mg.
Lire le volume de l’échantillon avec une précision d’au moins 2 ;

20
 Filtrer l’échantillon, puis rincer l’éprouvette graduée avec 20 ml d’eau distillée, et
utiliser cette portion pour laver le filtre. Rincer les parois de l’entonnoir avec un autre volume
de 20 ml d’eau distillée ;
 Libérer le dispositif sous vide lorsque le filtre est pratiquement sec. Retirer avec le
filtre à l'aide d'une pince et le placer sur le support de séchage et le sécher dans l'étuve à
(105±2) °C pendant au moins 1 h;
 Retirer le filtre de l'étuve, le laisser s'équilibrer à température ambiante dans un
dessiccateur à proximité de la balance et le peser comme précédemment.
 Calcul de MES
On calcule la teneur en matières en suspension d’après l’expression :

D’où :
 m2 est la masse du filtre après filtration et séchage à l’étuve, en grammes (g)
 m1 est la masse du filtre avant filtration, en grammes (g)
 V est le volume de l’échantillon, en ml

 MVS
Lorsque sa détermination est considérée, il faut calciner les filtres utilisés en MES dans un
four à moufle à (550±50) °C pendant 15 à 20 minutes, puis retirer les filtres du four à moufle
et les faire refroidir au dessiccateur et enfin peser le filtre.
N.B: MVS = 60% MES

V. La demande biochimique en oxygène après 5 jours DBO5

 Définition
La DBO est déterminée en fonction de la quantité d'oxygène consommée par les
microorganismes lorsqu'ils dégradent les matières organiques contenues dans un échantillon
d'eau pendant une période donnée, généralement cinq jours à une température de 20 °C. La
DBO est exprimée en milligrammes d'oxygène consommés par litre d'eau (mg/L)

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 Principe
Le principe de la demande biochimique en oxygène sur 5 jours (DBO5) repose sur la mesure
de la quantité d'oxygène consommée par des micro-organismes pendant une période de cinq
jours lorsqu'ils dégradent les matières organiques présentes dans un échantillon d'eau. Les
étapes principales du principe de la DBO5 :

 Préparation de l'échantillon
Un échantillon d'eau prélevé est généralement conservé dans des conditions contrôlées pour
éviter toute altération de la composition organique avant l'analyse.

 Incubation
L'échantillon est ensuite placé dans des flacons spécifiques appelés flacons de DBO (demande
biochimique en oxygène) et hermétiquement scellés pour éviter tout échange d'oxygène avec
l'environnement externe. Ces flacons contiennent l'échantillon d'eau réduite et des nutriments
nécessaires à la croissance microbienne.

 Mesure de l'oxygène dissous initial


Avant le début de l'incubation, la concentration d'oxygène dissous dans l'échantillon est
mesurée. Cette mesure sert de référence pour déterminer la quantité d'oxygène consommée
par les microorganismes.

 Incubation à 20 °C
Les flacons de DBO sont placés dans une chambre d'incubation à une température de 20 °C.
Cette température est choisie car elle représente généralement les conditions optimales pour
l'activité microbienne dans les eaux usées.

Mesure de l'oxygène dissous final


Après cinq jours d'incubation, la concentration d'oxygène dissous dans chaque flacon de DBO
est à nouveau mesurée. Cette mesure permet de déterminer la quantité d'oxygène consommée
par les microorganismes pendant la période d'incubation.

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 Appareillage
 Flacons d'incubation, flacons DBO, avec bouchons, de 300 ml, bien nettoyés.
 Récipient pour l'eau de dilution, en verre ou en plastique;
 Incubateur, pouvant être maintenu à (20 + 2) °C ;
 Oxymètre conformément à l'ISO 5814;
 Matériel de réfrigération de 0 °C à 4 °C, pour le transport et la conservation des
échantillons;
 Pipette et éprouvette pour la prise d'essai et dilution;
 Équipement pour l'aération.

La figure 8 représente le dispositif expérimental principal utilisé au laboratoire pour effectuer


la DBO5.

Figure 8. (a) Oxymètre avec sonde (b) Equipement d’aération

 Réactifs
 Solution tampon de phosphate, pH 7,2 ;
 Solution de sulfate de magnésium ;
 Solution de chlorure de calcium ;
 Solution de chlorure de fer(III)
 Acide chlorhydrique (HCl) ou sulfurique (H2SO4)
 Solution d’allylthiourée (ATU)
 Eau de dilution

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 Mode opératoire
Pour préparer l’eau de dilution, on ajoute à un litre de l’eau distillée les quatre réactifs ci-
dessous (Figure 9) :

Figure 9 : Réactifs utilisés dans l’analyse DBO5

2ml de Chlorure de fer


2ml de sulfate de magnésium ;
2ml de chlorure de calcium ;
2ml de la solution tampon pH 7,2.

Après l’ajout des réactifs, on met la solution dans un système d’aération pendant une heure
puis, la laisser reposer une heure dans un récipient débouché avant utilisation.

Préparation de l’eau de dilution ensemencée


Ajouter 5 ml à 20 ml d'eau d'ensemencent par litre d'eau de dilution ; Ajouter 2ml de solution
d'allylthiourée (ATU) par litre d'eau de dilution.

Essai à blanc

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Réaliser un essai à blanc parallèlement à l'analyse de l'échantillon en utilisant 300ml de l'eau
de dilution ensemencée.
Préparation des solutions d'essai
Verser la prise d'essai connue de l'échantillon, dans le flacon de DBO, remplir jusqu'au trait
avec de l'eau de dilution ensemencée.
Mesurer la concentration d'oxygène dissous dans chacun des flacons au temps zéro, en
utilisant l’oxymètre.
Placer les flacons dans l'incubateur et laisser à l'obscurité pendant 5 jours.
Après incubation, mesurer la concentration en oxygène dissous dans chacun des flacons en
utilisant l’oxymètre.

Calcul de DBO5
On calcule la demande biochimique on oxygène (DBO) exprimée en mg O2/l en utilisant
l’équation :

Avec:

• DBO0: est la concentration en oxygène dissous de l'échantillon au temps zéro, en mg


O2/l
• DBO5: est la concentration en oxygène dissous de l'échantillon après n jours, en mg
O2/l
• DBO0Bl: est la concentration en oxygène dissous de la solution du blanc au temps
zéro, en mg O₂/l;
• DBO5Bl: est la concentration en oxygène dissous de la solution du blanc après n
jours, en mg O2/l
• V éch : est le volume d'échantillon utilisé pour la préparation de la solution d'essai
concernée, en ml;
• Vt: est le volume total de cette solution d’essai, en ml.

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Conclusion

En conclusion, ce rapport met en évidence l'importance du traitement des eaux usées dans les
stations d'épuration pour préserver l'environnement et la santé publique. Les eaux usées non
traitées peuvent avoir un impact néfaste sur les écosystèmes aquatiques, la qualité de l'eau
potable et la santé des populations. Les stations d'épuration jouent un rôle crucial dans la
réduction de la pollution et dans la production d'eaux épurées conformes aux normes
environnementales.

L'efficacité des stations d'épuration est évaluée à travers l'analyse de paramètres tels que la
demande biochimique en oxygène (DBO5), la demande chimique en oxygène (DCO), et les
matières en suspension (MES). Ces analyses permettent de mesurer l'efficacité des processus
de traitement et de vérifier si les valeurs maximales admissibles sont respectées.

Ce stage m'a également permis de prendre conscience de l'importance du travail d'équipe et de


la communication dans le milieu professionnel. J'ai appris à être autonome, à gérer mon temps
de manière efficace et à m'adapter aux différentes situations rencontrées. J'ai pu constater
l'impact direct de mes actions et l'importance de la rigueur et de la précision dans la
réalisation des tâches.

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Références

[1] www.lydec.ma site officiel de LYDEC. (n.d.). https://www.lydec.ma/. (Consulté le


12/07/2023)
[2] Metahri MS. (2012). Elimination simultanée de la pollution azotée et phosphatée des
eaux usées traitées, par des procédés mixtes. In Cas de la STEP Est de la ville de TiziOuzou.
Thèse de Doctorat. Université de tizi-Ouzou (Algérie).
[3] Algerienne, R., Et, D., Comparative, E., Eaux, D. E. S., Par, T., & Activees, B. (2017).
Département de Biologie et Physiologie Cellulaire Mémoire de Fin d’études Filière :
Hydrobiologie Marine et Continentale Option : Eau, Environnement et Santé Publique (STEP
BARAKI) ET ELECTROCOAGULATION
[4] Warith, M. A., Kennedy, K., & Reitsma, R. (1998). Use of sanitary sewers as
Wastewater pre-treatment systems. Waste Management, 18(4), 235–247.
https://doi.org/10.1016/S0956-053X(98)00023-3
[5] Renou, S. (2006). Analyse de cycle de vie appliquée aux systèmes de traitement des eaux
usées.
[6] Gangneux, A., Wattiez, D., & Marechal, E. (1976). Synthese et etude de celluloses
echangeuses d’ions. Leur emploi dans l’epuration des eaux residuaires de l’industrie textile-
III. European Polymer Journal, 12(8), 551–557. https://doi.org/10.1016/0014-3057(76)90014-
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