UNIVERSITÉ DE 20AOÛT 1955 SKIKDA

FACULTE DE TECHNOLOGIE

DÉPARTEMENT DE GÉNIE DES PROCÉDÉS

Filière : Génie des procédés

Spécialité : Master 1 Génie de
l'environnement

Mini-mémoire
Intitulé :

Les eaux usées des textiles

Elaboré par : Encadré par :

 BENHAMED Khouloud Dr.KHELFAOUI

 DEHILI Chourouk
 BOUZEOUALAGH Nasredine
 CHEKHAR Sohaib

Année universitaire 2022- 2023

Table des matières

Table des matières

Liste des figures

Liste des abréviations

Introduction générale… ............................................................................................... 01

CHAPITRE I: Les eaux usées de l’industrie textile et leurs impacts

I.1. Introduction ............................................................................................................ 02

I .2.Définition de l’industrie textile ............................................................................... 03

I.3. Utilisation de l’eau dans l’industrie textile.............................................................. 03

I.4. Polluants présents dans les eaux uses de l’industrie textile..................................... 04

I.4.1. Les sels minéraux ................................................................................................. 04

I.4.2. Les acides et les alcalins ......................................................................................... 04

I.4.3. Les matières en suspension .................................................................................... 04

I.4.4. Les déchets solides divers ..................................................................................... 05

I.4.5. Les détergents synthétiques ..................................................................................... 05

I.4.6. Les matières colorants ............................................................................................ 05

I.5. L’impact de l’industrie textile sur l’environnement .................................................. 06

I.5.1. Les conséquences de la mode sur notre planète ................................................... 06

I.6. Impact de l’industrie textile sur la santé humaine .....................................................09

I.7. Conclusion ................................................................................................................. 10

CHAPITRE II: Méthodes de traitement des eaux usées textiles

II.1.Introduction ............................................................................................................11

II.2. Méthodes physiques de traitement des eaux usées textiles ..................................... 11

II.2.1. Filtration sur membrane ....................................................................................... 11

II.2.2. Adsorption sur charbon actif................................................................................. 11

II.2.3. Méthodes chimiques de traitement des eaux usées textiles ................................ 12

II.3.1. Procédé classique d’oxydation ........................................................................... 12

II.3.2. Procédé d’oxydation avancée ............................................................................ 12

Table des matières

II.3.3. La photocatalyse.................................................................................................. 13

II.3.4. L’électro flottation ............................................................................................... 14

II.3.5. Etude de cas : Comparaison de la combinaison (PH - EF) dans le traitement du Bleu
d’indanthrène RS dans les eaux usées de l'industrie textile ........................................... 14

II.4. Procédé de traitement physico-chimique ................................................................. 15

II.4.1. Coagulation-Floculation ........................................................................................ 15

II.5. Procédé de traitement biologique ............................................................................. 16

II.5.1. Traitement aérobie ................................................................................................ 17

II.5.2. Traitement anaérobie............................................................................................. 17

II.6. Conclusion ............................................................................................................... 18

Conclusion générale… .................................................................................................... 19

Liste des figures

Liste des figures

Figure I.01 : industrie de textile.............................................................................................. 03

Figure I.02: Cycle des matières en suspension ....................................................................... 04

Figure I.03 : Teintures de textiles ...........................................................................................05

Figure I.04 : Couverture végétale d’une mare eutrophie… .................................................... 07

Figure I.05 : Conséquences de la bioaccumulation après déversement de substances

toxiquesdans un cours d'eau .................................................................................................. 08

Figure I.06 : Réaction allergique au textile............................................................................. 10

Figure II.1 Schéma de l’adsorption physique ........................................................................ 12

Figure .II.2. Principaux procédés de production des radicaux hydroxylés… ....................... 13

Figure II.3. Le traitement biologique.................................................................................... 17

Liste des abréviations

Liste des abréviations

DBO5 : Demande Biochimique en Oxygène pendant 5 jours (mg/l).

DCO : Demande Chimique en Oxygène (mg/l).
Cr : Chrome.
Cu : Cuivre.
Co : Cobalt.
Zn : Zinc.
Ph : Potentiel d’hydrogène.
STEP : Station d’Epuration.
AEP : Alimentation en eau potable.
H2O2 : le peroxyde d'hydrogène. AOPs : Advanced oxidation process.
O3 : L’Ozone.
MES : Matières en suspension
Introduction générale
Introduction générale

Introduction générale

La contamination des ressources en eau par une diversité de polluants constitue une
problématique majeure de notre époque. Dans le secteur industriel, notamment dans
l'industrie textile, les eaux résiduaires représentent une source significative de pollution des
eaux de surface et des nappes phréatiques, entraînant des répercussions sur la qualité des sols
agricoles et sur les écosystèmes environnants.

L'industrie textile se distingue par sa consommation importante d'eau et la présence de

composés organiques persistants dans ses rejets. Ces eaux usées présentent fréquemment des
niveaux élevés de DBO5 (Demande Biochimique en Oxygène sur 5 jours), de DCO
(Demande Chimique en Oxygène), de matières en suspension, ainsi que des niveaux de
toxicité et de conductivité élevés. Les effluents générés par l'industrie textile peuvent avoir
des impacts néfastes sur la santé humaine et sur l'environnement. Les colorants utilisés dans le
processus de fabrication posent des défis importants en raison de leur stabilité et de leur faible
biodégradabilité. Par conséquent, le traitement des effluents avant leur déversement dans le
réseau d'assainissement est crucial. Cependant, la complexité de la composition de ces eaux
rend difficile la conformité aux normes environnementales après traitement par les méthodes
traditionnelles, en raison de la présence de substances non biodégradables et toxiques. [1]

Dans ce mini-projet, nous examinerons dans le premier chapitre la composition et l'impact

environnemental des eaux usées textiles. Dans le deuxième chapitre, nous explorerons les
différentes technologies de traitement des eaux usées textiles, y compris les approches
physiques, chimiques et biologiques.

1
Chapitre I : Les eaux usées de textile
et leurs impacts
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

I.1. Introduction

L'avènement rapide des techniques industrielles modernes a conduit à une pollution

considérablement accrue, caractérisée par sa masse croissante, sa diversité croissante et sa
nature insidieuse. Face à cette diversité des déchets, une analyse spécifique à chaque type
d'industrie est indispensable. Ainsi, une connaissance approfondie des processus de
fabrication et des flux de réactifs et de produits est primordiale. Il est indéniable que les
effluents rejetés sans traitement adéquat entraînent des altérations préjudiciables dans les
écosystèmes récepteurs, engendrant des pollutions très nocives. Dans ce contexte, l'industrie
textile occupe une position notable parmi les grandes industries polluantes, responsable de
20% de la pollution mondiale des eaux, principalement en raison des teintures.

Cette pollution textile exerce un impact considérable sur l'écologie de la planète. Il est urgent
de prendre conscience de cette réalité et d'agir en conséquence. Par exemple, avant d'être
teintes, les fibres textiles doivent être blanchies, et depuis le XIXe siècle, l'industrie utilise de
l'eau de Javel à cette fin, entraînant son rejet ultérieur dans les eaux usées. Le chlore contenu
dans l'eau de Javel se combine avec des molécules organiques présentes dans les sols, l'air et
l'eau, et en raison de sa non-biodégradabilité, il peut contaminer la chaîne alimentaire, étant
absorbé par les plantes, les animaux, et éventuellement, par les êtres humains.

La plupart des produits chimiques utilisés dans le processus de fabrication textile restent
également sur les tissus. Par conséquent, il est recommandé de laver les vêtements avant de
les porter afin de réduire l'exposition à ces substances. Bien que les colorants puissent
produire des résultats esthétiquement attrayants, l'industrie de la teinture est l'une des plus
polluantes au monde. Ces substances présentent des risques pour la santé des travailleurs, des
consommateurs et pour l'environnement en raison de leur composition, qui comprend
notamment des métaux lourds tels que le chrome, le cuivre, le cobalt et le zinc, des phtalates,
du formaldéhyde et des dioxines. De plus, ces substances sont soupçonnées de perturber le
système endocrinien et de provoquer des cancers, notamment chez les travailleurs du secteur
textile.

2
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

I.2. Définition de l’industrie textile

L'industrie textile englobe l'ensemble des activités liées à la conception, à la fabrication et à la

commercialisation des textiles, y compris les vêtements. Cette industrie regroupe une
multitude de métiers tout au long d'une chaîne de production, comprenant les fabricants de
tissus et de tricots, les fabricants de produits finis, ainsi que les distributeurs, qui transforment
les matières premières fibreuses en produits semi-finis ou entièrement manufacturés. Il
convient de noter que les fabricants de fibres naturelles et synthétiques opèrent en amont de
cette chaîne, en dehors du processus de fabrication proprement dit.

FigureI.01 : industrie de textile, Jean-Christophe Verhaegen Agence France-Presse.

I.3. Utilisation de l’eau dans l’industrie textile

L'industrie textile requiert d'importantes quantités d'eau à divers stades de la fabrication,

nécessitant les traitements suivants :

- Adoucissement ou déminéralisation des eaux utilisées pour la préparation du fil, en

particulier dans le cas des textiles synthétiques (adoucissement, souvent précédé de la
décarbonatation des eaux destinées au blanchiment et à la teinture des fibres).

- Traitement des eaux alimentant les chaudières, pour lesquelles les volumes d'appoint sont
souvent considérables.

- Déminéralisation des eaux destinées à la régulation de l'air dans les salles de filature ou de
tissage (par osmose inverse, échange d'ions) [2].
3
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

I.4. Polluants présents dans les eaux usées de l’industrie textile

Les eaux usées de l'industrie textile contiennent divers polluants, parmi lesquels on peut
distinguer plusieurs catégories :

I.4.1. Sels minéraux

Ces polluants sont préoccupants à la fois en termes de quantité et d'effets biologiques majeurs.
Ils compromettent la potabilité des eaux de surface et peuvent également affecter les
utilisations industrielles si leur concentration est élevée.

I.4.2. Acides et alcalins

Issus des déversements de l'industrie chimique et d'autres installations industrielles, ces

polluants sont indésirables non seulement pour les activités récréatives telles que la natation,
la pêche et la navigation, mais également pour la vie aquatique. Il est généralement reconnu
que le pH doit être maintenu dans une plage allant de 4,5 à 9,5 pour assurer la survie des
poissons. En théorie, l'eau est considérée comme pure lorsqu'elle a un pH neutre. La présence
de ces polluants perturbe également le fonctionnement des stations d'épuration des eaux usées
(STEP).

I.4.3. Matières en suspension (MES)

Ce terme désigne toutes les particules minérales ou organiques qui ne se dissolvent pas dans
l'eau. Les MES donnent à l'eau une apparence trouble à mesure que les sédiments se déposent
au fond, réduisant ainsi la luminosité dans l'eau et entravant la photosynthèse. La croissance
des espèces végétales est alors entravée, ce qui diminue la production d'oxygène dans le
milieu et affecte les espèces animales qui en dépendent. Les MES peuvent rendre les eaux très
opaques et contribuer à l'eutrophisation.

FigureI.02: Cycle des matières en suspension, d’après Maggi,2005 dans Verney,2006.

4
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

I.4.4. Déchets solides divers

Cette catégorie englobe une variété d'objets provenant de différentes sources, posant des
problèmes esthétiques (par exemple, en polluant les rives et les plages) et pratiques (comme
les dommages causés aux engins de pêche). Lorsqu'ils se déposent au fond des eaux, ces
déchets peuvent également nuire à la faune et à la flore aquatique.

I.4.5. Détergents synthétiques

Les détergents synthétiques sont des produits à la fois émulsionnants et moussants. Ils
présentent plusieurs inconvénients, notamment la formation de mousse dans les cours d'eau à
des concentrations aussi faibles que 0,3 à 1 mg/L. Leur dégradation par les bactéries peut
donner lieu à des molécules non moussantes mais non biodégradables, susceptibles de
s'accumuler dans les organismes. En outre, à des concentrations très faibles (quelques μg/L),
les détergents peuvent altérer le goût de l'eau potable.

I.4.6. Matières colorantes

Le rejet de matières colorantes dans les milieux aquatiques, même à de faibles concentrations,
a un impact significatif. Elles altèrent la transparence et la luminosité du milieu, ralentissent la
photosynthèse chlorophyllienne, réduisent la production d'oxygène et favorisent les conditions
anaérobies et l'eutrophisation. [3]

Figure I.03 : Teintures de textiles, 21 juillet 2020 par Eva Schumacher.

5
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

I.5. L’impact de l’industrie textile sur l’environnement

La production de textiles contribue à 17 à 20% de la pollution mondiale de l'eau. De plus, une

quantité considérable d'eau est utilisée tout au long du processus de fabrication textile,
notamment dans la culture du coton, qui est particulièrement gourmande en eau. Par exemple,
la production d'un simple tee-shirt peut nécessiter jusqu'à 25 000 litres d'eau, tandis que les
teintures textiles consomment chaque jour environ 10 950 000 000 litres d'eau. Les produits
textiles sont parmi les plus demandés au monde, répondant aux besoins vestimentaires de
chacun, indépendamment de l'âge, du pays ou du statut social. Environ 80 milliards de
vêtements sont fabriqués chaque année pour satisfaire une population mondiale de 7 milliards
d'habitants. Malgré leur attrait croissant en raison de leur variété de couleurs, de leur facilité
d'entretien et de leur accessibilité financière, il est crucial de se demander quel est le coût réel
de cette consommation effrénée. Combien de substances chimiques dangereuses pour la santé
sont utilisées pour rendre ces textiles aussi attractifs et abordables ? Sommes-nous, en tant que
consommateurs, conscients de leur impact sur notre santé et sur celle des travailleurs de
l'industrie textile ? Est-il possible de renoncer à ces produits chimiques nocifs pour la santé ?

Sur le plan environnemental, il est estimé qu'en moyenne chaque kilogramme de tissu fini
nécessite entre 80 et 100 litres d'eau pour la teinture. Par exemple, un simple t-shirt pesant
environ 200 grammes peut utiliser entre 16 et 20 litres d'eau uniquement pour sa coloration.
De plus, environ 80% du colorant utilisé est absorbé par le tissu, tandis que le reste est évacué
lors du rinçage, polluant ainsi les cours d'eau. Chaque année, l'industrie textile mondiale
déverse entre 40 000 et 50 000 tonnes de colorant dans l'environnement, notamment par le
biais des eaux de lavage domestiques qui relâchent des particules de teinture dans les
systèmes de traitement des eaux, incapables de les filtrer intégralement.

Dans une ère où la mode évolue à un rythme effréné, l'impact de notre passion pour les
vêtements sur notre planète est devenu plus préoccupant que jamais. Des matières premières à
la fin de leur cycle de vie, chaque étape du processus de production et de consommation de la
mode laisse une empreinte sur notre environnement fragile.

I.5.1. Les conséquences de la mode sur notre planète

 Les matières premières: Les matières premières utilisées dans l'industrie textile,
qu'elles soient synthétiques comme le polyester, végétales comme le coton, ou

6
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

animales comme la laine et le cuir, ont toutes des conséquences distinctes sur notre
planète.
 La fabrication : Dans le processus de fabrication, l’utilisation de produits chimiques
(pour la teinture, le délavage, etc.) est l’une des causes principales de la pollution des
eaux. Les eaux usées, qui ne sont pas traitées, sont immédiatement rejetées dans les
océans. [4]
Les dangers évidents causés par les eaux usées de l’industrie textile :

Eutrophisation

L'eutrophisation est un processus induit par les microorganismes, où les colorants libèrent des
nitrates et des phosphates dans l'environnement. Ces ions minéraux, lorsqu'ils sont présents en
quantité excessive, peuvent devenir toxiques pour la vie aquatique et affecter la qualité de
l'eau destinée à la consommation humaine. L'absorption de ces éléments par les plantes
aquatiques favorise leur prolifération excessive, entraînant une diminution de l'oxygène
disponible dans les couches les plus profondes des cours d'eau et des eaux stagnantes, en
raison de l'inhibition de la photosynthèse. Ce processus déséquilibre l'écosystème aquatique et
nuit à la biodiversité locale.

FigureI.04 : Couverture végétale d’une mare eutrophie, article publie le 03/06/2014 par Gilles
Camus.

Sous-oxygénation

La sous-oxygénation des cours d'eau se produit lorsque d'importantes quantités de matières

organiques sont déversées dans le milieu, dépassant la capacité des processus naturels de
régulation à compenser la consommation d'oxygène par les bactéries. [5] Il a été estimé que la

7
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

dégradation de 7 à 8 mg de matière organique par des micro-organismes suffit à épuiser

l'oxygène contenu dans un litre d'eau.

Couleur, Turbidité, Odeur

L'accumulation de matières organiques dans les cours d'eau entraîne l'apparition de mauvais
goûts, de prolifération bactérienne, d'odeurs désagréables et de colorations anormales. Des
études ont montré que la coloration de l'eau pouvait être perçue par l'œil humain à partir de
5.10-6 g/L. Outre l'aspect esthétique, les agents colorants peuvent perturber la transmission de
la lumière dans l'eau, entravant ainsi la photosynthèse des plantes aquatiques. [6]

Bio-accumulation

La bioaccumulation se produit lorsque les organismes ne disposent pas de mécanismes

spécifiques pour prévenir l'absorption ou éliminer les substances toxiques une fois absorbées.
Les espèces en haut de la chaîne alimentaire, y compris l'homme, sont exposées à des
concentrations de substances toxiques jusqu'à mille fois plus élevées que les concentrations
initiales dans l'eau. Ce phénomène est illustré par le processus de bioaccumulation des
pesticides.

Figure I.05 : Conséquences de la bioaccumulation après déversement de substances

toxiques(Insecticides) dans un cours d'eau.

8
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

La pollution du textile touche également le sol et les végétaux. Le sol est contaminé par les
différents produits toxiques et il ne permet plus la production d’aliments sains. On retrouve
aussi dans les végétaux des traces de résidus textiles en grosse quantité.

 Le transport : Pour des raisons de coût de la main d'œuvre principalement, les usines
textiles confectionnent la majorité de leurs vêtements à des milliers de km. Les
émissions de gaz à effet de serre générées par le transport des produits sont égales à
celles du trafic aérien et maritime mondial.
 Entretien des textiles : Le lavage du vêtement après achat qui a été fabriqué à partir
de substances chimiques génère des microparticules de plastique trop fines pour être
filtrées par les centrales d’épuration, qui se retrouvent donc dans les océans chaque
année.
 Fin du cycle de vie : Aujourd’hui, nous achetons 2x plus de vêtements qu’il y a 15
ans. Nous les gardons également moins longtemps. Sans oublier les vêtements qui
restent au fin fond de notre placard et qui ne sont jamais portés ! [4]

I.6. Impact des eaux usées de textile sur la santé humaine

L'industrie textile a un impact significatif sur la santé humaine en raison de la présence de

substances nocives dans les fibres modernes. Ces substances, telles que les perturbateurs
endocriniens, peuvent entraîner des problèmes de développement, des cancers et des troubles
neurologiques. Elles sont souvent dissimulées derrière des étiquettes telles que "sans
repassage" ou "retardateur de flammes". Une fois dans le corps humain, ces substances
peuvent altérer la mémoire et le comportement, même à de faibles doses. De plus, les métaux
lourds utilisés pour embellir nos vêtements et les substances présentes dans les textiles
technologiques peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, dont certains restent encore
inconnus. Les consommateurs finaux sont constamment en contact avec ces produits en
portant des vêtements, ce qui permet à toutes ces substances nocives de pénétrer à travers la
peau. Parallèlement, les travailleurs de l'industrie textile sont également exposés en
permanence à ces produits chimiques, ce qui accroît les risques pour leur santé.

9
CHAPITRE I : Les eaux usées de textile et leurs impacts

Figure I.06 : Réaction allergique au textile, Article : allergies et aide aux allergiques Publiée
le 06/24/2005.

L'impact sanitaire de l'industrie textile est considérable. Dans sa quête de production accrue,
ce secteur tend à négliger la qualité de certains matériaux. Les vêtements deviennent ainsi
moins durables et s'usent rapidement. Les substances présentes dans ces vêtements peuvent
entraîner diverses pathologies chez l'homme, allant de simples démangeaisons à des
problèmes de mémoire. En effet, bon nombre de ces substances renferment des perturbateurs
endocriniens, responsables de troubles de croissance, de cancers et de troubles neurologiques.
De plus, il n'est pas rare que ces substances altèrent le comportement ou la mémoire, même à
de faibles doses.

I.7. Conclusion

Après avoir mis en lumière les quantités considérables d'eau utilisées dans la fabrication de
différents tissus, ainsi que la composition des eaux usées rejetées par les usines textiles,
contenant une multitude de polluants nocifs en plus des colorants, et leurs répercussions
négatives sur l'environnement et la santé humaine, il est devenu évident que le traitement
maximal des eaux usées textiles est crucial pour atténuer ces effets néfastes.

10
Chapitre II : Méthodes de traitement
des eaux usées textiles
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

II.1. Introduction

Les technologies de traitement des eaux usées sont devenues essentielles pour protéger
l'environnement et la santé publique en éliminant les contaminants des eaux usées avant de les
rejeter dans les cours d'eau ou de les réutiliser à des fins non potables. Ces technologies sont en
constante évolution pour améliorer leur efficacité, leur rentabilité et leur durabilité. En général, le
traitement des eaux usées de l’industrie textile se base par le traitement physico-chimique et le
traitement biologique.
II.2. Méthodes physiques de traitement des textiles

II.2.1. Filtration sur membrane

La filtration sur membrane pilotée par pression hydraulique se divise en quatre types de procédés :
Microfiltration, ultrafiltration, nano filtration et osmose inverse. Dans cette technique, l'effluent est
poussé à travers une membrane semi-perméable qui retient les contaminants de taille supérieure au
diamètre des pores, permettant la production d'u perméat purifié Et d'un concentré contenant les
impuretés organiques.

Bien que la nano filtration et l'osmose inverse soient les procédés les plus adaptés pour la
réduction partielle de la couleur et des petites molécules organiques, l'osmose inverse est la
technique la plus courante. Toutefois, ces procédés sont limités dans leurs applications et nécessitent
des investissements importants en capitaux. De plus, le retraitement du concentré peutcoûter jusqu'à
six fois plus cher que celui de l'effluent d'origine. [6]

II.2.2. Adsorption sur charbon actif

L'adsorption est un processus de transfert d'un polluant de la phase liquide vers la phase solide. Bien
que le charbon actif soit l'adsorbant le plus couramment utilisé pour la réduction de la couleur, il est
coûteux et nécessite une régénération supplémentaire. Dans ce contexte, l'utilisation du grignon
d'olive comme adsorbant pour la décoloration des rejets de l'industrie textile est une alternative
intéressante pour valoriser les déchets de l'industrie alimentaire. D'autres recherches ont également
exploré l'utilisation d'autres matières naturelles telles que la sciure, l'écorce et la farine de bois, qui
sont moins coûteuses pour extraire les colorants par adsorption. [7]

11
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

FigureII.1Schéma de l’adsorption physique, Auteur : Nadia Morin-Crini

II.3. Méthodes chimiques de traitement des textiles

II.3.1. Le procédé classique d’Oxydation
Les techniques d'oxydation chimique sont couramment utilisées dans la littérature pour traiter les
composés organiques dangereux présents à faibles concentrations, pour prétraiter les eaux usées
avant des procédés biologiques, pour traiter les eaux usées contenant des constituants résistant aux
méthodes de biodégradation et en post-traitement pour réduire la toxicité aquatique. Les deux
réactifs les plus fréquemment utilisés pour ce type de traitement sont le peroxyde d'hydrogène
(H2O2) et le chlore. Le peroxyde d'hydrogène est un oxydant puissant dont l'efficacité dans le
traitement des polluants organiques et inorganiques est bien établie. Cependant, l'oxydation seule
par H2O2 n'est pas suffisamment efficace pour traiter de fortes concentrations de colorants. [8]

II.3.2. Les procédés d’oxydation avancée

Une élimination plus efficace nécessite un processus d’oxydation plus puissant, ce processus est
appelé procédé d'oxydation avancé (AOP).

Ce processus crée de puissants agents oxydants sous forme d’hydroxyde (OH-), mais plus
spécifiquement, sa variante neutre est le radical hydroxyle (-OH). Son potentiel d'oxydation est le
double de celui du chlore, un désinfectant couramment utilisé. Les radicaux hydroxyles sont les
forces motrices de nombreux processus d'oxydation avancés. Ozone (O3), peroxyde d'hydrogène
(H2O2), et la lumière ultraviolette (UV) sont souvent utilisées dans diverses combinaisons pour
produire du ⦁OH en quantité suffisante pour dégrader les polluants organiques (et certains
inorganiques). Ce processus peut réduire ces concentrations de polluants, potentiellement de
centaines de parties par million (ppm) à quelques parties par milliard (ppb).

Ces radicaux sont non sélectifs et attaquent donc presque tous les matériaux organiques.
12
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

Une fois que ces contaminants ont été décomposés une fois par le radical ⦁OH, ils forment des
intermédiaires. Ces intermédiaires eux-mêmes réagissent avec les oxydants et se minéralisent en
composés stables. [9]

Figure .II.2. Principaux procédés de production des radicaux hydroxylés.

II.3.3. La photocatalyse
La photo-catalyse hétérogène est un procédé complexe qui a fait l’objet de nombreuses études et
recherche. Comme pour tout procédé incluant des réactions en phase hétérogène, le procédé photo-
catalytique peut être divisé en cinq étapes :

1. Transfert des molécules réactives dispersées dans le fluide vers la surface du catalyseur ;

2. Adsorption des molécules réactives sur la surface du catalyseur ;

3. Réaction sur la surface de la phase adsorbée ;

4. Désorption des produits ;

5. Eloignement des produits de l’interface fluide/catalyseur.

La photo-catalyse hétérogène est une technologie de type AOP basée sur la production des radicaux
hydroxyles OH°. La photo-catalyse consiste à irradier un semi-conducteur, généralement du dioxyde
de titane (TiO2), à l’aide d’un rayonnement ultraviolet (UV) produit naturellement via la lumière
solaire ou artificiellement à l’aide d’une lampe UV. Electro chimiquement parlant, la méthode
repose sur un processus électronique qui se produit à la surface du catalyseur, le dioxyde de titane
(TiO2). [9]

13
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

II.3.4. L’électro flottation

L’EF est une technique de séparation solide-liquide, basée sur la production de bulles de gaz
générées par l’électrolyse de l’eau. Pendant leur mouvement ascensionnel, les bulles formées au
niveau de la cathode (bulles de H2) et de l’anode (bulles d’O2), entraînent aussi bien les flocs que
les fines particules de pollution, en suspension dans l’eau, vers le haut du réacteur. Cette montée des
flocs à la surface de l’eau forme une écume contenant de 9 à 12 % de solides, faciles à séparer de
l’eau [10].

II.3.5. Étude de cas : Comparaison de la combinaison (PH - EF) dans le traitement du Bleu
d’indanthrène RS dans les eaux usées de l'industrie textile

A. Contexte :

Une usine textile de taille moyenne est confrontée à un défi majeur en ce qui concerne le
traitement de ses eaux usées contenant du Bleu d’indanthrène RS, un colorant couramment
utilisé dans l'industrie textile.

B. Problème :

L'usine textile est confrontée à des difficultés pour éliminer efficacement le Bleu
d’indanthrène RS de ses eaux usées, ce qui entraîne des risques environnementaux et des
problèmes de conformité réglementaire.

C. Méthodes de traitement :

Dans le but de trouver une solution efficace, l'usine textile a entrepris une étude comparative
de différentes méthodes de traitement, notamment la photocatalyse hétérogène (PH),
l'électroflottation (EF) et leur combinaison (PH - EF).

D. Matériel et méthodes :

L'étude a été menée en deux étapes. Dans la première étape, chaque méthode de traitement a
été évaluée individuellement pour déterminer son efficacité. Dans la deuxième étape, la
combinaison des deux méthodes a été étudiée pour évaluer son potentiel d'amélioration du
traitement du Bleu d’indanthrène RS.

E. Résultats et discussion:

Les résultats ont montré que la combinaison (PH - EF) a produit les meilleurs résultats en
termes de décoloration du Bleu d’indanthrène RS par rapport à la photocatalyse hétérogène
14
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

seule. De plus, la combinaison a permis d'obtenir des taux d'abattement de la couleur plus
élevés en moins de temps comparativement à l'électroflottation seule.

La combinaison des deux méthodes a montré une amélioration significative de l'efficacité du

traitement, avec des pourcentages d'abattement de la turbidité s'approchant de 100% en
seulement 20 minutes. Cette approche intégrée pourrait offrir à l'usine textile une solution
viable et efficace pour le traitement de ses eaux usées contenant du Bleu d’indanthrène RS.

F. Conclusion :

En conclusion, l'étude comparative entre la photocatalyse hétérogène, l'électroflottation et leur

combinaison a démontré que la combinaison (PH - EF) était la méthode la plus efficace pour
le traitement du Bleu d’indanthrène RS dans les eaux usées de l'industrie textile. Cette
approche pourrait être mise en œuvre par l'usine textile pour améliorer la qualité de son
traitement des eaux usées et se conformer aux normes environnementales et réglementaires.
[11]

II.4. Procédé de traitement physico-chimique

II.4.1. Coagulation floculation

Le terme coagulation-floculation désigne l’ensemble des processus physico-chimiques par
lesquels des particules colloïdales ou solides en suspension fine sont transformés par des floculant
chimiques en substances plus visibles et séparables (flocs). Les flocs formés sont ensuite séparés
par décantation et filtration, puis évacuation. Les coagulants inorganiques tels que l’alun
(bisulfate) sont idéaux pour blanchir les eaux usées textiles contenant des colorants dispersés, des
colorants de cuve et des colorants au soufre, mais sont totalement inefficaces pour les colorants
réactifs, les colorants azoïques, les colorants acides et les colorants basiques. De plus, la
coagulation-floculation ne peut pas être utilisée pour les colorants très solubles dans l’eau. Ce
procédé crée de grandes quantités de boues : leur régénération ou leur réutilisation reste la seule
issue, mais nécessite des investissements supplémentaires. [12]

 La floculation
Est l’agglomération (coalescence) des colloïdes expulsés. Il est produit par une série de collisions
successives soutenues par un brassage mécanique. Ainsi, un floculant est d’abord un composé à
effet de pontage interarticulaire, et en mettant en œuvre un procédé d’adsorption puis de
réticulation, il augmente la vitesse de formation, la cohésion et la densité des flocs, qui deviennent
faciles à décanter. Lors de la formation de gros flocons faciles à détacher, les particules colloïdales
15
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

sont principalement éliminées, tandis que les matières dissoutes sont adsorbées. Il y a pas de
recette universelle pour le dosage optimal de précipitant et le pH correspondant.

Cependant, le procédé produit une grande quantité de boues en fin de traitement, nécessitant des
investissements supplémentaires pour le traitement en vue de leur recyclage. [12]

 La coagulation
Consiste en l’introduction dans l’effluent à traiter de produits susceptibles de libérer des colloïdes,
généralement chargés négativement (en neutralisant les charges répulsives) et perturbant ainsi
l’équilibre électrocinétique des particules en suspension. Pour cela, la charge de surface des
matières en suspension doit être neutralisée voire inversée, c’est- à dire que le potentiel zêta est
réduit ou inversé. [13]

II.5. Procédés de traitement biologiques

Les procédés de traitement des colorants par voie biologique impliquent la transformation
microbienne des polluants colorés. Cependant, la plupart des colorants sont très stables et ne sont
pas biodégradables. Malgré cela, de nombreuses recherches ont montré que les colorants peuvent
être partiellement ou complètement dégradés par des procédés biologiques. Ces techniques sont
adaptées à de nombreux polluants organiques, mais peuvent ne pas être applicables à des effluents
industriels présentant des concentrations élevées de polluants, une toxicité élevée pour les micro-
organismes ou une faible biodégradabilité. En outre, ces procédés génèrent des quantités
importantes de boues biologiques qui nécessitent un traitement ultérieur. [14]

Le degré de biodégradabilité des eaux usées est mesuré par le rapport DBO5/DCO, qui est
favorable pour les eaux usées présentant un rapport supérieur à 0,5 et très limité pour les rapports
inférieurs à 0,2. Le traitement des colorants peut être effectué en conditions aérobies ou
anaérobies.

16
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

Figure II.3.Le traitement biologique, une étape nécessaire dans la filtration des eaux usées.

II.5.1. Traitement aérobie

Le traitement aérobie implique l’utilisation de réacteurs à lits bactériens, composés d’une unité de
boue activée dans laquelle les polluants sont dégradés par des bactéries aérobies et d’autres
microorganismes. Après le traitement, la boue est séparée des eaux usées via un décanteur, une
partie est recyclée tandis que le surplus est évacué après pressage ou centrifugation. Bien que ce
procédé soit efficace pour dégrader de nombreux polluants organiques présents dans les rejets
textiles, il ne fonctionne pas pour certains types de colorants, tels que les azoïques, les colorants
acides et les colorants réactifs, qui sont persistants à ce mode de traitement. Dans ces cas, la
décoloration est due à l’adsorption des polluants sur la boue activée plutôt qu’à leur dégradation.
[15]

II.5.2. Traitement anaérobie

Le traitement anaérobie consiste en la dégradation des composés organiques en l’absence

d’oxygène, ce qui produit du dioxyde de carbone, du méthane et de Léau. Ce procédé est très
efficace pour traiter les effluents fortement chargés en DCO. Les stations d’épuration peuvent
ainsi produire du méthane, qui peut être utilisé comme source d’énergie pour le chauffage ou
l’éclairage. Cependant, des études ont montré que la réduction ou la disparition de la couleur des
eaux usées ne signifie pas nécessairement que les colorants ont été entièrement minéralisés. En
fait, la formation de composés intermédiaires, notamment des amines, peut rendre l’effluent
encore plus toxique. Par conséquent, même si les procédés biologiques peuvent réduire la
coloration des effluents de 10 à 20 %, il est nécessaire de développer d’autres techniques pour
diminuer la réfractarité des polluants organiques en combinaison avec les méthodes biologiques.
[14]

17
CHAPITRE II : Traitement des eaux usées textiles

II.6. Conclusion

En conclusion, les méthodes de traitement des eaux usées textiles sont essentielles pour réduire
l'impact environnemental de l'industrie textile sur les écosystèmes aquatiques. Les technologies
de traitement des eaux usées ont évolué au fil du temps, et il existe aujourd'hui plusieurs
méthodes efficaces pour le traitement des eaux usées textiles, comme nous avions montrés
précédemment. Il est important de choisir la méthode de traitement la plus appropriée en fonction
des caractéristiques des eaux usées textiles à traiter, afin d'optimiser l'efficacité du traitement et
de minimiser les coûts. La mise en œuvre de ces méthodes de traitement contribue à préserver les
ressources en eau douce, à réduire la pollution environnementale et à protéger la santé humaine.

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Conclusion générale
Conclusion générale

Conclusion générale
Le traitement des eaux usées de l'industrie textile est un défi crucial pour la durabilité
environnementale. Notre étude a exploré plusieurs méthodes de traitement, dont la
photocatalyse hétérogène, la traitement biologique, la coagulation-floculation et l’électro
flottation. Nous avons constaté que l'intégration de ces approches offre des solutions
prometteuses pour réduire efficacement les polluants dans les eaux usées textiles. Cependant,
des efforts continus sont nécessaires pour surmonter les défis techniques et économiques afin
d'assurer une gestion responsable de l'eau dans ce secteur clé de l'industrie. En investissant
dans la recherche, la collaboration et l'adoption de meilleures pratiques, nous pouvons créer
un avenir où l'industrie textile prospère dans le respect de l'environnement.

19
Bibliographie
Bibliographie

La bibliographie

[1] LANDRY TIANA : Mémoire de fin d’étude sous thème traitement des eaux textiles.

[2] L’atelier du tote bag : QUEL EST L’IMPACT DE L’INDUSTRIE DU TEXTILE SUR
L’ENVIRONNEMENT ? Posté le Invalid date par L'équipe de l'atelier

[3] Manahan S.E ; 1994 ; LEWIS publishing ; 6eedition ; Atlanta ;GA ;USA.

[4] Willmott N.J., J.T. Gutherie et G. Nelson; 1998;The biotechnology approach to colour
removal from textile effluent; J. Soc. Dyers Colour; 114, 38-41

[5] Mme Monique RABETOKOTANY : Partie du cours concernant la filtration.

[6] Melle OUBAGHA NOURA : MEMOIRE DE MAGISTER en Chimie de l’environnement

[7] Samiha Hammami Étude de dégradation des colorants de textile par les procédés
d’oxydation avancée. Application à la dépollution des rejets industriels.

[8] Le 20 juin 2019 / par Genesis Water Tech : Solutions de traitement des eaux usées /
Réutilisation des eaux usées industrielles.

[9] S. Malato, J. Blanco, A. Campos, J. Caceres, C. Guillard, J.M. Herrmann, A.R.

Fernandez-Alba, Appl. Catal. B: Environ. 42 (2003) 349-357.

[10] Amel Zahira Bouyakoub, Smaïl Kacha, Rachid Ouhib, Sohbi Bellebia et Bruno

Lartiges : « Traitement combiné d’un effluent textile contenant des colorants réactifs par

coagulation- floculation et électroflottation» le 25 mai 2009.

[11] BENGANA Nadir et BOUDAA Takfarinas “APPLICATION DE LA

PHOTOCATALYSE COMBINEE AVEC L’ELECTROFLOTTATION POUR LE
TRAITEMENT DES Effluent De l’INDUSTRIE TEXTILE »

[12] A.Boulal, M.Bouachema; 2014; étude cinétique de la dégradation d’un colorant

paroxydation; Mémoire fin d’études de master; Université des Sciences et de la Technologie
d’Oran Mohamed Boudiaf, Faculté de Chimie, Département de génie chimique

[13] S.Bouafia;2010; dégradation des colorants textiles par procédés d’oxydation avancée
basée sur la réaction de fenton ; Thèse de doctorat; Université Saad Dahleb de Blida.
Bibliographie

[14] Nait Merzoug Nesrine;2014 ; Application des tiges de dattes dans l’adsorption de
polluants organiques ; Mémoire de Magister ; Université Mohamed Cherif Massaadia de
Souk-ahras.

[15] Elodie ZAWLOTZKI GUIVARCH; 2004 ; Traitement des polluants organiques en

milieux aqueux par procédé électrochimique d'oxydation avancée "Electro-Fenton".
Application à la minéralisation des colorants synthétiques. ; Thèse de doctorat; Université de
Marne-La-Vallée France.