Proverbes 4:23 Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la

vie.
L’Esprit a attiré mon attention sur la première partie du verset Garde ton cœur plus que toute autre
chose

Un cœur humble et honnête

Être honnête envers moi-même en reconnaissant l’état de mon cœur.
Reconnaitre la tristesse, la peine, la frustration, la colère, l’amertume etc. que je ressens ou aurai pu
ressentir face à une situation.
Une mauvaise nouvelle, une parole décevante, un comportement qui m’a blessé, un évènement
inattendu, etc. peut causer une friction ou un bleu si je peux le dire ainsi, mais le danger c’est de
négliger une seule de ces frictions surtout quand elle a réussi à se frayer un chemin vers mon cœur.
Je me dis en moi-même : « bon je n’y prête pas attention, ce n’est pas grave, laisse tomber ».

Pourtant, lorsqu’on manifeste de la colère ou de l’irritation ce n’est pas à cause d’un seul élément
mais c’est le résultat d’une accumulation d’autres éléments qui sont entrés dans notre cœur. La
situation actuelle n’était que la goutte de trop.

Ainsi veiller sur mon cœur est primordial surtout que la vie peut nous exposer à une succession de
difficultés. Job par exemple a perdu tout ce qu’il avait en une 1 journée mais son cœur est resté
attaché à Dieu.

Un cœur endurci
Le cœur endurci est le résultat d’un cœur qui n’a pas su être garder.
L’insensibilité, les complexes, le manque d’espérance, le manque de désir est aussi le résultat d’un
cœur endurci. Un cœur endurci cherche satisfaction dans la chair. Comme un vide qu’il faut combler
ou un fardeau qu’il faut alléger.
Comme un voile sur ses yeux celui qui a le cœur endurci ne peut pas voir les bontés de Dieu. Marc
6:52 qui se renouvellent chaque jour. Lamentations 3:22-23

Dans sa présence
Comment garder mon cœur ? La solution se trouve dans la présence de Dieu.
Il faut être conscient que le cœur ne peut pas se guérir de lui-même et que la mémoire de l’homme
est limitée (Deut 4:9). Donc c’est aussi faire preuve de sagesse que de garder son cœur.
C’est dans sa présence que je suis à nu, lui qui sonde mon cœur et mes reins Jérémie 17:10, Matthieu
9:4.
L’orgueil de la vie (1 Jean 2:16) me pousse à ne plus rechercher sa présence, me pousse à être
indépendant, à négliger les fondamentaux de la foi chrétienne.
C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le
royaume des cieux. (Matthieu 18 :4)
Samuel dit : Lorsque tu étais petit à tes yeux, n'es-tu pas devenu le chef des tribus d'Israël, et
l'Eternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël ? 1 Samuel 15 :17
C’est dans sa présence que j’apprends à garder et à cultiver un cœur d’enfant. Parce que sans lui je
ne peux RIEN faire (Jean 15 :5) même pas garder mon cœur par mes propres forces.
La meilleure façon de supporter les blessures n’est pas de les contenir, se serait les cacher. Mais c’est
de les exposer à Dieu.
Souvent Dieu me montre que la solution est aussi simple que d’en parler (Matthieu 5 :24).
Par ailleurs, il me révèle que les difficultés ne sont pas là pour me mettre à terre ou endurcir mon
cœur. Qu’est qu’il y gagnerait ? Mais qu’elle me révèle quelque chose au sujet de moi. Quelles sont là
pour que je me dépouille de mon moi (1 Corinthiens 6 :7), car par son esprit je sais que toutes choses
concourent à mon bien (Romains 8 :28), de sorte à ce que je parvienne à être comme lui.
Sa présence n’est pas un endroit précis, et ne dépend pas de rites religieux, mais la conscience de sa
vie en moi au travers du Saint-Esprit.

Thème : Un cœur d’enfant

Action pour ma propre vie :

- Être honnête envers moi-même en toute situation

- Demeurer dans la présence de Dieu avec diligence