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ChapII SMP6 M36 20-21
ChapII SMP6 M36 20-21
Ce type de chaudière est équipé d’une grille fixe ou bien mobile, l’évacuation de la
fumée peut être automatique ou manuel.
• Combustion horizontale
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• Combustion basse (inversée)
Ces chaudières sont les plus productives de leur gamme. Elles sont caractérisées par
la séparation des phases de séchage et de combustion et par une diminution nette du
taux d’imbrûlés.
Entièrement automatisées, ces chaudières sont alimentées par des granulés de bois
(pellets : petits granulés de bois comprimés sans ajout de liant chimique) qui présent
la nouvelle tendance.
Avantage :
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2. Chaudières à combustibles liquide
• Chaudières à fioul avec brûleur à pulvérisation à haute pression
✓ Température de la flamme
✓ Excès d’air
✓ Temps de séjour de N2 dans la zone
chaude de la flamme
✓ Concentration de N2
Fig6 : Production de NOx en fonction de T
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La technique la plus courante est de recycler les gaz
de combustion dans la tête de brûleur qui consiste
à mélanger une partie des gaz de la fumée à l’air
ambiant, pour but de diminuer la température de la
flamme ou bien élargir le front de la flamme dans
la tête de brûleur ce qui augmente la surface de
refroidissement, donc la température se trouve
diminuée. Réduire la concentration de O2 de
mélange et aussi favoriser l’évaporation du fioul.
Fig7 : bruleur à gazéification
• Brûleurs atmosphériques
L’alimentation en air ne se fait pas par un ventilateur, l’air est entrainé dans un
venturi par le jet de gaz au niveau d’injecteur.
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• Brûleurs à air pulsé
Un système qui permet de mélanger du gaz avec l’air, dans des proportions
correctes, pour objectif d’avoir une combustion de bonne qualité. Le gaz et l'air
comburant sont mélangés au niveau de la tête de combustion, un peu en aval de la
combustion. Il n'y donc pas véritablement de pré-mélange.
1. Moteur.
2. Boîte de contrôle.
3. Transformateur.
4. Pressostat mini air (brûleur 1 allure).
5. Pressostat mini air (brûleur 2 allures).
6. Electrodes.
7. Moteur volet d'air.
8. Electrovanne (2ème allure).
9. Electrovanne de sécurité.
10. Pressostat mini gaz.
11. Electrovanne (1ère allure).
12. Régulateur de pression.
• Brûleurs pré-mélange
Les brûleurs atmosphériques doivent fonctionner avec un excès d’air important, pour
but d’éviter les imbrûlés et la production de CO, mais en revanche la production des
NOx augmente. L’évolution technologique conduit aux brûleurs pré-mélange , dans
ce type des brûleurs, le gaz et l’air sont mélangés dans une chambre de pré-mélange
avec ou sans ventilateur, on trouve deux types selon la proportion de l’air de
mélange.
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- Pré-mélange total : si tout l’air de combustion es fournie durant le prè-
mélange (air primaire)
- Pré-mélange partiel : si une fraction doit être fournie en aval (air secondaire)
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Fig12 : Chaudière à tube d’eau
La chaleur latente de la vapeur d’eau, produit de la combustion dans les fumées, est
récupérée avant d’être évacuées dans le cas d’une chaudière à condensation. La
température des fumées ne dépasse pas 50 °C contre 200 °C pour une chaudière
classique ce qui augmente davantage le rendement.
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• Le transfert de chaleur des produits de combustion au fluide caloporteur (eau
essentiellement)
Ces trois facteurs auront une influence notable sur le rendement et le fonctionnement
de la chaudière au cours du temps.
La circulation du fluide caloporteur dans une chaudière peut être classée en trois
catégories.
• ) Circulation naturelle
• ) Circulation contrôlée
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Fig14 : Chaudière à circulation contrôlée
• ) Circulation forcée
La circulation forcée a l’avantage d’assurer une vitesse convenable de fluide dans les
tubes de formes quelconques quelle que soit la pression de la chaudière. Ce type de
chaudière ne possède pas des réservoirs d’accumulation (circulation en série). La
vaporisation s’effectue entre l’échauffement et la surchauffe, l’eau est refoulée par la
pompe est vaporisée puis surchauffée et délivrée directement à la sortie des tubes de
chauffe. En raison du cout, ce type de chaudières n’est pas recommandé pour des
pression inférieurs à 80 bar.
V- Circulateur
On distingue deux types de circulateurs :
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VI- Quelques définitions
Chaleur massique en (J/kg.K) : quantité de chaleur produit une élévation de la
température de 1 K d’un corps homogène de 1 kg.
Enthalpie en (kJ/kg) : quantité de chaleur contenue par unité de masse dans un corps
solide ou liquide et par Nm3 dans un gaz.
Exemple :
Gaz naturel : PCI = 10.2 kWh / Nm3 et PCS = 11.3 kWh / Nm3
Fioul domestique : PCI = 10 kWh / l et PCS = 11 kWh / l
Chaleur latente en (kJ/kg) : énergie qui fait changer l’état d’un corps à température
constante.
Chaleur sensible en (kJ/kg) : énergie qui fait changer la température d’un corps sans
modifier son état physique (chauffage ou refroidissement).
Vaporisation de l’eau :
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La température de changement de phase liquide-vapeur, température d’ébullition, la
chaleur sensible et latente dépendent de la pression.
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Fig17 : Evolution des caractéristiques de la vapeur saturante en fonction de la pression
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combustion….. C’est pour cette raison que l’on étudie les différents types de
combustion :
La combustion est en excès d’air si l’on détectera la présence d’oxygène dans les
fumées qui s’avère indispensable pour une combustion réel complète. L’excès d’air
est donc la différence entre la quantité d’air réellement utilisée est la quantité d’air
théorique nécessaire à la combustion stœchiométrique.
On peut aussi caractériser l’air en excès par le facteur d’air ou taux d’aération (n) :
Va + VEA
n= =1+ e
Va
Généralement (n) est fourni par les relevés réalisés sur site à l’aide d’analyseurs de
fumées, donc on trouve le pourcentage d’excès d’air (e)% :
e (%) = (n −1)*100
3- Combustion stœchiométrique (neutre)
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On appelle caractéristiques stœchiométriques, les caractéristiques spécifiques de la
combustion neutre d’un combustible dans les conditions normales de la pression et
la température, soit :
• Le pouvoir comburivore Va : quantité d’air théorique
V f 0 = VN2 + VCO2
V ' f 0 = VN2 + VCO2 + VH2O
Exemple :
La combustion du gaz du méthane
CH 4 + (2O2 + 8N 2 ) = CO2 + 2 H 2O + 8 N 2
1m 3
+ (2m 3
+ 8m 3
) = 1m 3
+ 2m 3 + 8m3
VCO 2 VCO 2
CO (%) = *100 et 'CO (%) = *100
2
Vf 0 2
V'f 0
• Pourcentage d’O2 : O2(%)
VN 2 VN 2
N (% ) = *100 et ' N (% ) = *100
2
Vf 0 2
V'f 0
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VH 2O
'H O (% ) = *100
2
V'f 0
4- Combustion réelle
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Il est défini pour un combustible donné, l’axe des abscisses représente le O2 et celui
des ordonnées représente le CO2. Il comporte en général :
- La droite des combustions oxydantes (CO = 0%) graduée en excès d’air ;
- Une graduation en défaut d’air sur l’axe vertical (O2 = 0 %) ;
- Le point représentatif de la combustion neutre (O2 = 0 % et CO = 0 %)
pour CO2max ;
- Les droites d’égale teneur en CO (CO = cte) parallèle à la droite des
combustions oxydantes,
- Les droites d’égal excès ou défaut d’air
Les diagrammes d’OSTWALD sont applicables à tous les combustibles, ils sont
insensibles aux teneurs en eau et en cendres des combustibles solides, mais ne sont
plus utilisables si la teneur en imbrûlés solides dépasse 3%. Les diagrammes
pratiques sont limités à leur partie utile ( O2 < 21%).
Pertes
- Imbrulés Fumées
solide ou sec et
gazeux humides
- Parois
Puissance introduite Puissance utile
Le système est à circuit ouvert, il faut évaluer les puissances échangées et aussi les
débits massiques échangés, donc deux types de bilan à évaluer à savoir énergétique
et massique :
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Les bilans massiques :
Donc pour calculer le rendement d’une chaudière, soit un calcul direct par le rapport
de la puissance fournie et utile, soit par comptabilisation des pertes.
- Les pertes par fumées : peuvent être causées par un excès d’air excessif ou
bien une mauvaise pulvérisation du combustible, une puissance considérable
est dégagée avec les fumées de température élevée.
- Les pertes par les parois : provenant des échanges thermiques par convection
et rayonnement entre les parois chaudes de la chaudière et l’air ambiant.
• Chaudière classique:
Pour effectuer le calcul des pertes par fumées, il sera nécessaire de mesurer :
- La température de l’air comburant au brûleur (Ta)
- La température des fumées à la buse sortie chaudière (Tf)
- Le pourcentage de dioxyde de carbone des fumées sèches (% CO2)
- Le pourcentage d’oxygène des fumées sèches (% O2)
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Et on utilise les formules de Siegert suivantes :
T f − Ta T f − Ta
Pertes fumées (%) = K . Pertes fumées (%) = K '.
% CO2 21 − % O2
T f − Ta T f − Ta
Comb (% PCI ) = 100 − K . Comb (% PCI ) = 100 − K '.
% CO2 21 − % O2
• Chaudière à condensation :
L
PCS Q réel
gain = 100. − 1.
PCI L
Q max
Le rendement sur PCS est toujours inférieur à 100 % et au rendement sur PCI.
Rendement de la chaudière :
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Evaluation des pertes par imbrûlés :
Les pertes par imbrûlés n’existent que pour les combustibles solides. elles sont
estimées à < 0,5 %.
Provenant des pertes par convection et rayonnement avec l’air, estimées selon
l’année de construction de la chaudière.
Année de
construction de la Avant 1985 Du 1985 à 1994 Apres 1994
chaudière
Pertes par parois 2% 1% 0,5 %
1 − qm
a = Ch .
1 − qm
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