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Corrige Pondichery S 2004
Corrige Pondichery S 2004
E XERCICE 1 3 points
1 1 2 1 3
1. a. On a u0 = 0, u1 = , u2 = 1
= et u3 = 2
= .
2 2− 2 3 2− 3 4
b. On a de façon évidente : w 0 = u0 , w 1 = u1 w 2 = u2 et w 3 = u3 .
c. Initialisation : w 0 = u0 .
n
Hérédité : On suppose que pour n > 0, un = w n = .
n +1
1 1 1 n +1
On a par définition : un+1 = = n = n+2 = = w n+1 .
2 − un 2 − n+1 n+1
n +2
n
On a montré par récurrence que pour tout naturel n, un = w n = .
³ n ´ n +1
2. La suite définie par v n = ln est définie pour n > 0.
n +1
1 2 3 1×2×3 1
a. On calcule la somme : v 1 + v 2 + v 3 = ln +ln +ln = ln = ln =
2 3 4 2×3×4 4
− ln 4.
1 2 n
b. On calcule de même S n = v 1 + v 2 + · · · + v n = ln + ln + · · · + ln =
2 3 n +1
1×2×3×··· ×n 1
ln = ln = − ln(n + 1).
2 × 3 × · · · × n × (n + 1) n +1
On a lim ln(n + 1) = +∞, donc
n→+∞
lim S n = −∞.
n→+∞
E XERCICE 2 4 points
1. a. Il y a :
— dans U1 : 3 noires et (k − 3) blanche(s)
— dans U2 : 2 noires et (k − 2) blanches
— dans U3 : 1 noire et (k − 1) blanches
Après une partie, on a l’arbre suivant : 3
k N
A
1
6 k−3 B
k
2
k N
B
2
6 k−2 B
k
1
3 k
6
N
C
k−1 B
k
L’ensemble {A, B, C } est un ensemble complet d’évènements ; on peut
donc écrire en utilisant la formule des probabilités totales ;
1 3 2 2 3 1 5
× + × + × . Soit p(N ) =
6 k 6 k 6 k 3k
Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.
5 1 10
c. Si k > 3, > ⇐⇒ k 6 .
3k 2 3
10
Le seul entier vérifiant 3 6 k 6 est k = 3 .
3
5 1
d. On a = ⇐⇒ k = 50
3k 30
29
2. On a un schéma de Bernoulli avec une probabilité de et n = 20 parties.
30
L’évènement : « obtenir au moins une fois une boule noire » est l’évènement
contraire de « ne jamais obtenir une noire ».
La probabilité cherchée est donc :
µ ¶20
29
p = 1− ≈ 0, 492.
30
E XERCICE 3 8 points
b. ϕ est une somme de produits de fonctions dérivables sur R : elle est donc
dérivable sur R et
¡ ¢ ¡ ¢
ϕ′ (x) = (2x + 1)e−x − x 2 + x + 1 e−x = e−x −x 2 + x = x(1 − x)e−x .
On sait que e−x > 0 : le signe de ϕ′ est donc celui du trinôme x(1−x) c’est-
à-dire négatif sauf entre les racines 0 et 1. D’où la tableau de variations :
x −∞ 0 1 +∞
′
ϕ − 0 + 0 −
3
+∞
e −1
ϕ(x)
0 −1
2. Une lecture immédiate donne ϕ(0) = 0. 0 est donc solution sur l’intervalle
] − ∞ ; 1] de l’équation ϕ(x) = 0.
Sur l’intervalle [1 ; +∞, la fonction ϕ est
— continue, car dérivable
— décroissante de e3 − 1 > 0 à −1.
Elle définit donc une bijection de [1 ; +∞[ sur [−1 ; e3 − 1]. En particulier 0 a
un unique antécédent α dans [1 ; +∞[.
La calculatrice donne ϕ(1, 79) ≈ 0,00078 et ϕ(1, 8) ≈ −0,0016. On en déduit
1, 79 < α < 1, 80
2x + 1
f (x) = (2x + 1)e−x et g (x) =
x2 + x + 1
1. Comme f (0) = 1 et g (0) = 1, le point A(0 ; 1) appartient à C f et C g .
Calcul du nombre dérivé en 0 :
• f ′ (x) = 2e¡−x − (2x +¢1)e−x = (1 − 2x)e−x . Donc f ′ (0) = 1 ;
2 x 2 + x + 1 − (2x + 1)(2x + 1) −2x 2 − 2x + 1
• g ′ (x) = ¡ ¢2 = ¡ ′
¢2 . Donc g (0) = 1.
x2 + x + 1 x2 + x + 1
Les deux courbes ont donc en A la même tangente : la droite d’équation y =
x + 1.
2. Étude de la différence f (x) − g (x)
¡ 2 ¢
−x 2x + 1 x + x + 1 e−x − 1
a. f (x) − g (x) = (2x + 1)e − 2 = (2x + 1) .
x +x +1 x2 + x + 1
(2x + 1)ϕ(x)
Soit f (x) − g (x)
x2 + x + 1
¡ ¢2 1 ¡ ¢2 3 3
b. On a x 2 + x + 1 = x + 21 − + 1 = x + 12 + > > 0.
4 4 4
Le signe de la différence étudiée est donc celui du produit (2x + 1)ϕ(x).
On connait le signe de chaque facteur, d’où le tableau de signes :
x −∞ − 12 α +∞
2x + 1 − 0 + +
ϕ(x) + + 0 −
f (x) − g (x) − 0 + 0 −
Partie A
1. Résolution de z 2 − 2z + 4 = 0
z 2 − 2z + 4 = 0 ⇐⇒ (z − 1)2 − 1 + 4 = 0 ⇐⇒ (z − 1)2 + 3 = 0
¡ p ¢2 p p
⇐⇒ (z − 1)2 − i 3 = 0 ⇐⇒ (z − 1 + i 3)(z − 1 − i 3) = 0.
p p
Les solutions sont donc les complexes : z ′ = 1 + i 3 et z ′′ = 1 − i 3.
Écriture exponentielle
¯ ′ ¯2 ¯ ¯
¯ z ¯ = 1 + 3 = 22 ⇒ ¯ z ′ ¯ = 2.
à p !
1 3 π
′
Donc z = 2 +i = 2ei 3 .
2 2
π
De même z ′′ = 2e−i 3 .
2. En utilisant l’écriture exponentielle :
¡ ′ ¢2 004 ³ i π ´2 004 2 004π
z = 2e 3 = 22 004 ei 3 = 22 004 ei668π = 22 004 ei2π×334 = 22 004 .
Partie B
O′
A B′
O
−2 2 4
B
−2