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ITSBMath 1999
ITSBMath 1999
ET D'ECONOMIE APPLIQUEE
ABIDJAN
AVRIL 1999
DUREE : 4 HEURES
PROBLEME N° 1
+∞
xn
Rappel :le développement en série entière de ln(1-x) est pour x < 1 : −å
1 n
∞
e −k
❶ Démontrer que la série å
k =1 k
est convergente et calculer sa somme
{ }
② Soit Dk = ( x, y ) ∈ R ² / 1 < x < e k ; ln x < y < 2 ln x et Ak = òò dxdy
Dk
Calculer l’aire Ak de Dk
∞
③ Etudier la nature de la série åA
k =1
−1
k
PROBLEME N° 2
u2
cos u = 1 − + u 3ε (u ); lim ε (u ) = 0
2 u →0
Rappels : 3
u
sin u = u − + u 4 ε (u ); lim ε (u ) = 0
6 u →0
② Sachant que a+c=0 et b=0, montrez que la somme de cette série est
S=a(cos1-1)
é n +1ù
❷ On pose u n = (−1) n sin ê ú pour n>0
ë n û
Démontrer que åu
n≥1
n est semi-convergente
xn
❸ On considère la série de terme général u n =
2n + 1
② Etudier le cas x = R
1
− (1+ )
❹ On pose u n = (−1) n n nα
pour n>0 et α > 0
1
① Démontrer que lim n
n → +∞
nα
= 1 et en déduire que la série åu
n ≥1
n n’est pas
absolument convergente
Rappels:
Lemme de Riemann-Lebesgue : si g est une fonction continue sur
b
[a ;b], lim ò g (t ). sin nt.dt = 0
n → +∞
a
æa −bö æa+bö
sin a − sin b = 2 sin ç ÷. cosç ÷
è 2 ø è 2 ø
x
sin t
On considère la fonction f : x → ò dt
0
t
(Pour cela ,on pourra songer à une intégration par parties de manière à pouvoir
comparer I à une intégrale convergente)
π
2
sin(2n + 1)t
Jn = ò
0
sin t
Pour cela ,on considère les intégrales π
où n est un entier naturel.
2
sin(2n + 1)t
Kn = ò dt
0
t
1 1
avec la fonction g : t → − .
sin t t
En déduire la limite de K n quand n → +∞
π
❼ Montrer enfin que I = .
2
PROBLEME N° 4
Rappel :
e jθ + e − jθ
D’après les formules d’Euler : cos θ =
2
❷ Calculer le
module et l’argument du nombre
é 1ù
complexe : z 1 = a + ae 4 jπx ; a ∈ R * ; x ∈ ê0; ú
ë 2û
1 e 4 jπx
❸ Calculer le module et l’argument du nombre complexe : z 2 = + e 2 jπx +
2 2
z = a 0 + a1e 2 jπx + a 2 e 4 jπx + a 3 e 6 jπx + ... + a k e 2 jkπx + ... + a n −1e 2( n −1) jπx
n
quelque soit le nombre entier k compris entre 0 et .
2
AVRIL 1999
VOIES A et B
ORDRE GENERAL
DUREE : 3 HEURES
SUJET N° 1
SUJET N° 2
SUJET N° 3
AVRIL 1999
VOIE B
OPTION MATHEMATIQUES
DUREE : 3 HEURES
« Votre copie est destinée à être corrigée et notée. Il sera tenu compte de la
qualité, de la présentation et de l’orthographe ».
EXERCICE n° 1
Soient E un espace vectoriel sur le corps des réels (noté R) de dimension finie n
et H un sous espace vectoriel de E.
Montrer qu’il existe a ∈ E non nul tel que E = H ⊕ Vect (a) où ⊕ est le symbole de la
somme directe et Vect (a) désigne le sous-espace vectoriel engendré par le vecteur a.
EXERCICE n° 2
Montrer qu’il existe P appartenant à GL(n,C) telle que pour tout A appartenant à
G, P-1AP soit diagonale.
PROBLEME
Partie 1
L an
1 a1 a12 −1
L an
1
−1
1 a2 a22
Soit le déterminant Vn (a ,...,an ) = M M M L M K
2
1 où (a1, , an ) ∈ IR n .
M M M L M
1 an an L ann 2 −1
L a
1 a1 a12 n
L a
1
n
1 a a 22
Soit le polynôme P( x ) = M M M L M
2 2
.
1 a a L a 2 n
L x
n n n
2 n
1 x x
Quelles sont ses racines ? En déduire son degré.
En développant ce déterminant par rapport à sa dernière colonne, en déduire le
coefficient du terme de plus haut degré de P ( x ) .
Conclure.
Partie 2
P0 ( x1) LL
P1( x1) Pn −1( x1)
P0 ( x 2 ) L LL Pn −1( x 2 )
Soit le déterminant ∆ n = M M
M M
P0 ( x n ) P1( xn ) LL Pn −1( x n )
① Montrer que B = (P0 ,..., Pn −2 , X n −1 ) est une base de l’espace vectoriel des
polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à (n-1).
P0 ( x 1 ) L
P1( x 1 ) Pn − 2 ( x 1 ) λn −1x 1n −1
P0 ( x 2 ) L L Pn − 2 ( x 2 ) λn −1x 2n −1
∆n = M M
M M
P0 ( x n ) P1( x n ) L Pn − 2 ( x n ) λn −1x nn −1
④ Montrer que :
λ0 L
λ1x 1 λn −2 x 1n − 2 λn −1x 1n −1
λ0 L L λn −2 x 2n − 2 λn −1x 2n −1
∆n = M M
M M
λ0 λ1x n L λn −2 x nn − 2 λn −1x nn −1
❸ Application :
x
C0 1
x
C1 1 LL x
C n 1−1
M M M
Calculer C n = M M M avec C kx =
x ( x − 1)...( x − k + 1)
Mx Mx M k!
C0 n C1 n LL x
C n −n 1
Partie 3
Soit θ ∈[0,2π ] .
❶ Montrer que pour tout k, entier naturel, il existe un polynôme Tk de degré k tel
que cos(kθ ) = Tk (cos θ ) . Quel est le coefficient du terme de plus haut degré ?
❸ En déduire la valeur de Ωn .
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE
ET D'ECONOMIE APPLIQUEE
ABIDJAN
AVRIL 1999
VOIE B
OPTION MATHEMATIQUES
DUREE : 2 HEURES
EXERCICE n° 1
❹ Déterminer n0 tel que pour tout n> n0 on ait certainement Pn<0,01. Que
représente cette quantité ?
EXERCICE n° 2
AVRIL 1999
VOIES A
et
B OPTION MATHEMATIQUES
DUREE : 3 HEURES
Ce texte est tiré du livre d’Albert Jacquard «La légende de demain», paru
aux éditions Flammarion en octobre 1997. Il devra être résumé en 250 mots plus ou
moins 10%.
✱✱✱
Ce constat n’est pas triste ; il définit les «conditions aux limites», comme
disent les physiciens, permettent de rendre les projets d’avenir compatibles avec les
contraintes imposées par la nature. Que pouvons-nous demander à la Terre ? Il nous
fait connaître la réponse non seulement pour aujourd’hui et le futur proche, mais pour
les générations plus lointaines. La solidarité entre les hommes ne doit pas s’arrêter à
nos contemporains, elle doit s’étendre à tous nos descendants (...)
Une autre attitude s’impose ; un autre scénario est possible. Il tire les
conséquences d’une évidence : la source d’énergie la plus importante réside dans
l’économie d’énergie. Une politique volontariste qui s’efforcerait d’exploiter au mieux
cette source pourrait aboutir à une humanité de l’an 2060 bien différente de celle du
«laisser faire». Le scénario alternatif admet que la consommation d’énergie des
Américains, loin de progresser, serait divisée par 3, celle des Européens par 2, tandis
que celle des Africains et des Asiatiques serait multipliée par plus de 2 ; les écarts
seraient donc véritablement réduits. La conséquence serait une augmentation de
seulement 20% de la teneur en CO2, ce qui n’irait pas sans inconvénients, mais
resterait acceptable. L’équilibre de notre planète serait durablement préservé.
Une telle évolution n’est nullement utopique. Elle suppose des mesures
législatives et fiscales ayant pour effet de restreindre les transports routiers, d’améliorer
l’isolation de l’habitat, d’accroître le recours aux énergies renouvelables, d’orienter les
procédés de fabrication vers ceux qui sont les moins coûteux en énergie. Ce sont là des
réponses technologiques. Leur apport sera précieux, mais il sera, à coup sûr,
insuffisant; c’est une nouvelle finalité donnée à nos sociétés qui s’impose.