Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Notes Bac de Français Théâtre Hélier
Notes Bac de Français Théâtre Hélier
Les Fausses Confidences est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux, écrite et jouée pour
la première foi en 1737.
Marivaux est un écrivain français, né à Paris le 4 février 1688 et mort à Paris le 12 février 1763, il est
surtout connu pour son théâtre et attaché aux Comédiens italiens
Marivaudage : Manière d'écrire ou de parler proche du style de Marivaux qui se caractérise par une légèreté
de ton pour évoquer l'amour, OU, style ou langage recherché pour analyser et exprimer des sentiments
amoureux.
Cacher le réel avec la parole = mensonge =stratagème qui masquent et transforment une info
Jeu de masque = comedia del arte / masquer l’identité -->La parole peut jouer le rôle de masque
Amour Mariage Dissimulation… Marivaux invente la comédie de sentiments : l’action est sobre,
comique subtil, intrigue sur la parole .Le titre annonce les jeux de manipulations par la parole et le
titres les places au cœur de l’intrigue
«Le masque par excellence, c’est la parole» ou «Toute pièce de Marivaux est une marche vers l’aveu»
- Jean Rousset
Le mot théâtre vient du grec « theatron » qui signifie « lieu où l’on regarde » et le terme spectacle vient du
latin « spectare » qui veut dire « regarder ». Dès l’Antiquité, l’art du théâtre est considéré comme un
spectacle on trouve alors déjà différentes stratégies. Une stratégie est une ruse, une manipulation qui
cherche à atteindre un objectif précis et qui peut créer dans son sillage des quiproquos et des malentendus.
Durant les périodes du classicisme et des Lumières, respectivement au XVIIe et XVIIIe siècle, le théâtre est
utilisé pour représenter l’époque et aborde des thèmes tels que l’amour, l’argent, le mariage ou encore la
tromperie. Cet art sert également à des dramaturges pour critiquer la société de leur temps, mais aussi les
instruire tout en leur plaisant
. Les apartés des personnages sont des moments de vérités et d’honnêteté avec le public
Dorante/Araminte : « C’est que dans votre procès, vous avez le bon droit de votre côté, on souhaite que je
vous dise le contraire, afin de vous engager plus vite à ce mariage ; et j’ai prié qu’on m’en dispensât »
La vérité du cœur transparait dans les quiproquos et dans L’ambiguïté de sens de certains mots. Par
exemple, à l'acte I, scène 12, Dorante et Araminte établissent une relation contractuelle employeur /
employé. Mais sans s'en rendre compte, ils parlent déjà le langage de l'amour : « Araminte : « Oui,
mais ne vous embarrassez point : vous me convenez. Dorante : je n'ai point d'autre ambition. » La
vérité du cœur émerge à la surface des mots. C'est ce qu'on appelle le marivaudage.
Même si la parole est mensongère, l’attitude des persos traduit la vérité : ex avec le moment ou
Dorante écrit une lettre pour le Compte de la part d’Araminte.
Le dénouement du mensonge laisse place à la vraie confidence : ex avec l’aveu du stratagème à la fin
Ne pas oublier de dire : «Voir le stratagème se monter c’est en être le complice» - Le public est
confident/complice des persos Dubois chef d‘orchestre Scène lettre dictée par araminte pour
dorimont
Conclusion : Marivaux, par ses jeux de masques et son marivaudage utilise la parole pour révéler les
oppositions entre le réel (le cœur) et le paraitre (le masque/la parole)
Dans cette pièce, la parole est un outil de dissimulation, mais aussi le révélateur des cœurs. Le
spectateur, qui ici voit tout et sait tout prend plaisir à voir le stratagème dont il est complice se
dérouler, et ce malgré les péripéties inattendues au cours de la pièce, pour qu’à la scène finale, il
s’achève enfin.