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PDF of L Habit Ne Fait Pas Le Moine Bretzel Beurre Sale 3 1St Edition Jean Le Moal Margot Le Moal Full Chapter Ebook
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Une fois les trois tasses de café et les palets pur beurre déposés
sur la table en verre du bureau de son patron, la secrétaire quitta la
pièce et ferma la porte avec précaution. Maître Rivaillan avait insisté
sur la confidentialité de sa réunion du début d’après-midi. Ce notaire
de Locmaria avait repris l’étude de son père, qui lui-même la tenait
de son propre père. Inutile de dire que pas un secret du village ne
lui échappait. Il savait pertinemment que la vente du terrain de
l’abbaye allait provoquer des drames. Cependant, c’était le choix des
héritiers et il ne pouvait pas s’opposer à leur volonté… d’autant
moins que ses émoluments étaient à la hauteur du prix de ce terrain
d’exception.
Le dernier propriétaire connu, Paul Kermel, s’était expatrié
soixante ans plus tôt pour aller tenter sa chance aux États-Unis. Un
type fort en gueule qui était persuadé que le Nouveau Monde
n’attendait que lui. Après des débuts difficiles, il s’était fait une place
à Hollywood. Si son nom n’apparaissait pas en haut de l’affiche,
Kermel s’était taillé une part enviable dans l’industrie de la
construction des décors. Le notaire avait été chargé de réunir les
descendants de Kermel. Celui-ci ayant mené une vie amoureuse
peuplée de coups de foudre, de mariages à Vegas et de divorces
retentissants, quatre ans avaient été nécessaires pour rassembler sa
progéniture dispersée aux quatre coins de la planète.
Marc Dubourg, ancien directeur adjoint de la conserverie
locmariaiste L’Atlantide, était, quant à lui, un des notables du village,
un homme encore bien introduit dans le microcosme politique local.
Il avait toujours su faire preuve de suffisamment de discrétion et
d’humilité de façade pour passer à travers les tempêtes. Il avait
survécu au scandale de la vente de la conserverie à un industriel
étranger : malgré ses promesses, le nouvel acquéreur l’avait fermée
peu de temps après en licenciant tout le personnel. Le notaire lui
avait proposé de représenter les intérêts financiers de la famille
Kermel dans cette transaction, ce qu’il avait accepté dans la
seconde.
— Monsieur Kaiser, c’est un immense plaisir de recevoir dans ma
modeste étude le correspondant de la société Luxembourg
Investment Assets.
Le Patrick Kaiser assis en face des deux Bretons n’avait plus rien à
voir avec celui qui était allé se pavaner le matin même chez son ex-
femme. Mocassins Weston, jean noir, tee-shirt sombre et veste Hugo
Boss, il avait réussi à effacer de son visage le sourire qui crispait tant
Cathie. Une sorte de docteur Jekyll des affaires et de mister Hyde de
la séduction.
— Je vous remercie de votre accueil, maître, entama-t-il en
saisissant sa tasse de café. Comme vous le savez, cette opération
immobilière représente pour la LIA une étape majeure de son
implantation en France. Vous avez reçu la semaine dernière les
documents officiels vous confirmant mon autorité pour finaliser les
négociations. Nous devons converger dans les plus brefs délais. Si
nous sommes ouverts à l’idée d’envisager un ultime effort financier,
vous ne dénicherez pas sous le sabot d’un cheval un autre
investisseur prêt à mettre plusieurs millions sur la table pour
acquérir un terrain qui reste à viabiliser.
— Les héritiers de la famille Kermel ont apprécié le sérieux de
votre offre. Et même si la Bretagne est devenue une destination des
plus prisées, soyez convaincu qu’ils souhaitent trouver rapidement
les meilleures conditions pour signer avec la Luxembourg Investment
Assets.
Une fois les bases de la discussion posées, Patrick Kaiser embraya
sur un sujet qui le travaillait, même s’il le minimisait en public. Dans
ce bureau feutré, il pouvait l’aborder en toute discrétion.
— J’ai croisé hier un excité qui tenait une réunion en face de
l’église. J’ai écouté ses élucubrations, de loin bien sûr, et j’ai senti les
participants assez remontés. Qu’est-ce que vous pouvez m’en dire ?
— Ne vous inquiétez pas, le rassura Marc Dubourg. Jacques
Salomon s’est toujours rêvé en chef de bande. Après une carrière à
jouer les toutous dans sa banque, il a découvert un moyen
d’exprimer sa frustration.
— Je me fiche des états d’âme de ce Salomon, mais, frustré ou
pas, il semblerait que son discours influence certains habitants. Vous
n’ignorez pas, ajouta-t-il dans une menace voilée, que la
confirmation de notre offre est liée à l’obtention du permis de
construire.
— Nous le savons parfaitement et nous y avons travaillé avec soin,
l’apaisa le notaire. Marc et moi avons d’excellentes relations avec des
décideurs financiers et politiques du département et de la Région. Ils
sont convaincus de l’intérêt de votre projet pour le développement
de Locmaria et de ses environs. La venue de ces nouveaux résidents
produira un impact très positif sur notre économie : nous avons
réalisé une estimation du nombre d’emplois qui pourront être créés,
et nos interlocuteurs y ont prêté une oreille plus qu’attentive.
— C’est quand même le maire de Locmaria qui va signer le
permis, insista Kaiser, et pas le préfet ou le président du
département !
— Imaginez-vous que l’édile d’une commune d’à peine deux mille
habitants pourrait s’opposer à un tel projet ?
— Avec un leader charismatique et une campagne médiatique
bien menée, on peut faire des miracles. L’annulation de la
construction de l’aéroport de Nantes-Notre-Dame-des-Landes en est
un bel exemple !
— Ne vous inquiétez pas, sourit Dubourg, Jacques Salomon fait du
bruit, mais on ne peut pas parler de lui comme de la réincarnation
de Che Guevara. Par ailleurs, de nombreux membres influents de la
communauté de Locmaria voient l’arrivée de vos amis d’un très bon
œil. Pensez donc ! La venue d’étrangers fortunés ne manquera pas
de profiter à l’économie locale…
— … Et à la création de nouveaux commerces, enchaîna maître
Rivaillan, qui avait flairé l’aubaine depuis longtemps.
— Vous avez l’air bien sûrs de vous, et je ne doute pas que vous
disposiez d’arguments sérieux pour être aussi confiants. Il
n’empêche que je navigue depuis trente ans dans ce milieu, et je
sais qu’il ne faut pas négliger les gugusses comme Salomon… encore
plus quand ils se découvrent une cause. Messieurs, j’aimerais que
nous considérions ce Comité de défense de l’abbaye comme une
menace contre notre entreprise… et que nous le traitions comme tel.
Dubourg et Rivaillan se regardèrent quelques secondes sans rien
dire. Et s’ils avaient été trop sûrs d’eux ? Ce Patrick Kaiser, dont
Dubourg avait tracé un portrait peu flatteur après le dîner au
restaurant, semblait parfaitement maîtriser son métier. L’échec du
projet serait une catastrophe financière pour les deux hommes. Une
catastrophe qui, au vu des investissements qu’ils avaient déjà
effectués, se chiffrerait en centaines de milliers d’euros.
— Nous prenons votre demande avec le plus grand sérieux, lui
confirma Rivaillan. Jacques Salomon devient officiellement un
obstacle à écarter.
7.
Conseil municipal
Vendredi 5 septembre
Vendredi 5 septembre
Samedi 6 septembre
Plate 17.
MECHANICK EXERCISES:
Or, the Doctrine of
Handy-works.
Applied to the ART of
Mold-Making, Sinking the Matrices,
Casting and Dressing of
Printing-Letters.
a The Carriage.
b The Body.
c The Male-Gage.
d e The Mouth-Piece.
f i The Register.
g The Female-Gage.
h The Hag.
a a a a The Bottom-Plate.
b b b The Wood the Bottom-Plate lies on.
c c e The Mouth.
d d The Throat.
e d d The Pallat.
f The Nick.
g g The Stool.
h h g The Spring or Bow.
I have here given you only the Names of the parts of the Mold,
because at present I purpose no other Use of it, than what relates to
the sinking the Punches into the Matrices: And when I come to the
casting of Letters, You will find the Use and Necessity of all these
Parts.
¶. 2. Of the Bottom-Plate.
¶. 3. Of the Carriage.
¶. 4. Of the Body.
Upon the Carriage is fitted the Body, as at b. This Body is also made
of Iron, and is half the length of the Carriage, and the exact breadth
of the Carriage; but its thickness is alterable, and particularly made
for every intended Body.
About the middle of this Body is made a square Hole, about a Great-
Primmer, or Double-Pica square; and directly under it is made
through the Carriage such another Hole exactly of the same size.
¶. 5. Of the Male-Gage.
Through these two Holes, viz. That in the Body, and that in the
Carriage, is fitted a square Iron Shank with a Male-Screw on one
End, and on the other End an Head turning square from the square
Shanck to the farther end of the Body, as is described at c; but is
more particularly described apart at B in the same Plate, where B
may be called the Male-Gage: For I know no distinct Name that
Founders have for it, and do therefore coyn this:
c c e The Mouth.
d The Palate.
c c e d The Jaws.
d d The Throat.
¶. 7. Of the Register.
C a a b c d e The Register.
a a The Sholders.
b c The Neck.
d The Cheek returning square from the Plate of the
Register, and is about an English thick.
e The Screw Hole.
¶. 8. Of the Nick.
In the upper half of the Mold, at about a Pica distance from the
Throat, is fitted into the under-side of the Body the Nick: It is made of
a piece of Wyer filed flat a little more than half away. This Nick is
bigger or less, as the Body the Mold is made for is bigger or less; but
its length is about two m’s. It is with round Sculptors let exactly into
the under-side of the Body.
In the under half of the Mold, is made at the same distance from the
Throat, on the upper-side of the Body, a round Groove, just fit to
receive the Nick in the upper half.
These are Iron Wyers about a Long-Primmer thick: Their Shape you
may see in the Figure: They are so fastned into the Wood of the
Mold, that they may not hinder the Ladle hitting the Mouth. Their
Office is to pick and draw with their Points the Break and Letter out
of the Mold when they may chance to stick.