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INTRO :

Dans la vie de nombreuses personnes sont sujet à acheter dans des magasins de fast fashion,.En
effet avec des prix attractifs cela rend la mode accessible et pousse à consommer pour avoir la
dernière veste ou les dernières chaussures en vogue. La fast fashion ou mode rapide désigne une
mouvance de marques qui produisent des vêtements très vite, très souvent, et pour pas cher.Par
exemple Shein, zara ou Temu sont des marques de fast-fashion
100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde.
Leur production a tout bonnement doublé entre 2000 et 2014 .
La question climatique que cette surconsommation de vêtement m’a intriguée moi même défenseuse
du climat et passionnée de mode. Je me suis donc demandée : En quoi la fast-fashion est-t-elle
néfaste pour l’ environnement et quelles solutions peut-on envisager ?
Tout d’abord je montrerais en quoi la fast-fashion est une catastrophe écologique puis je vous
informerai sur les solutions que nous pouvons apporter à notre échelle et les solutions que les
institutions peuvent mettre en place.

UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE


Nous allons aujourd'hui parler de la majeure conséquence de la fast fashion : la catastrophe
écologique qu’elle engendre. L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à mesurer l’impact d’une
activité sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à
cette activité. Celle du secteur de la mode est estimée à 1,2 milliard de tonnes de CO2, soit environ 2
% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Si les tendances d’achat se poursuivent, cette
part atteindra 26 % en 2050
Plongeons nous dans le cycle d'un vêtement pris sur une marque de fast fashion tel que Shein:
D'abord la matière première :
● Le coton est la matière végétale la plus utilisée dans le monde. On en produit chaque année
18 millions de tonnes malgré son impact dramatique sur l’environnement.Le coton est la
culture la plus gourmande en pesticides ! Elle ne couvre que 2,5 % de la surface agricole
mondiale, mais consomme 11 % des pesticides. Prenons l’exemple de l’Inde où 98 % du
coton cultivé est génétiquement modifié.

● Mais certaines productions consomment aussi beaucoup d'eau. En effet, on estime que la
conception d’un jean nécessite 7500 litres d’eau ( teindre lavé delavé puis re lavé), soit
l’équivalent de 50 baignoires remplies.
Durant la conception des vêtements il y a ensuite l'étape de la teinture et selon l’ADEME, 20
% de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile
Les produits nécessitent beaucoup d’eau ce qui en gaspille mais,en plus, cela entraîne de la
pollution.
Les vêtements en matière synthétique notamment le polyester relâchent des microfibres
plastiques à chaque lavage…qui finissent dans les océans: c’est 240 000 tonnes de
microparticules soit l'équivalent de 24 milliard de bouteilles de plastiques sont ainsi relâchées
dans l’environnement chaque année dans le monde.

Dès que notre vêtement est fabriqué et teinté


Il se heurte à un autre impact : le transport.
La majorité de nos habils viennent de pays asiatique,une paire de jeans peut ainsi parcourir jusqu'à
65 000 km avant d’arriver sur son lieu de vente. Soit environ 19 000 Kg de CO2 relaché par le
transport. Quand on sait que shein met en ligne 6 000 nouveaux vêtements chaque jour sur son site et que
Zara autre marque de fast fashion renouvelle ses rayons 24 fois chaque année, nous pouvons
imaginer l'empreinte carbone ahurissante de ces marques.
Une fois dans notre placard, le vêtement est mis plusieurs fois, et chaque lavage émet de nombreux
micro-plastiques.
Une fois usé ou une fois que la mode est passée alors le vêtement est jeté puis exporté dans des
pays qui stockent les vêtements notamment au Ghana
Ainsi même après leur utilisation ils polluent comme les vêtements sont stocké dans de grands
champs

COMMENT FAIRE POUR CONTRER LE PHÉNOMÈNE ?


A) la consommation engagée
Mais après avoir entendu tout ça il est logique de se demander : mais que puis-je faire alors pour
contrer ce schéma et faire en sorte de ne plus polluer ?
Il existe plusieurs options pour lutter à sa manière contre le phénomène et qui ne sont pas très
contraignantes !

Commençons par le plus simple à faire dès maintenant : remettre plusieurs fois ses vêtements avant
de les laver. En effet un jeans peut être remis plusieurs fois d'affilée sans problème. Cela permet de
consommer moins d'eau et de relâcher moins de micro plastique dans l'eau.
Ensuite il faudrait consommer moins mais de meilleure qualité. Acheter un seul jeans ou deux suffit
mais pour ne pas avoir à en racheter faute de qualité il faut mieux en acheter un plus cher mais qui
tiendra plus longtemps. Garder ses vêtements plus longtemps permet aussi de lutter contre le
phénomène.
Pour acheter à des sources fiables vous pouvez regarder sur internet d'où viennent les
Vêtements, en quelle matière ils sont ect ou en regardant les écolabels comme l'écolabel européen
(produits ou services qui respectent l'environnement) ou le label GOTS Global Organic Textile
Standard (approuve que la matière est issue d’agriculture biologique)

Effectivement ces marques plus éthiques coûtent plus chères et ne sont pas adaptées à de petits
budgets.
Ainsi je vous propose une dernière solution : acheter en seconde main : en ligne avec Vinted ou en
magasin en friperie ou chez Emmaüs. Cela vous permet d'avoir accès à beaucoup de choix pour un
tout petit budget !

B) Les actions des institutions


réglementation et incitation

Dans l'union européenne :


L’union européenne parle de mettre en place des taxes supplémentaires pour les commandes des
sites de fast fashion comme Shein ou Temu et certaines réglementations .
Notamment :
● une interdiction explicite de la destruction des produits textiles invendus et retournés dans les règles
d’écoconception de l’UE ;
● Des règles claires pour mettre fin aux pratiques de greenwashing ou en français d’écoblanchiment,
● Garantir des pratiques commerciales équitables et éthiques en faisant respecter les accords
commerciaux de l’UE;
● prévenir et minimiser les rejets de microplastiques et de microfibres dans l’environnement.
Cela pourrait favoriser le développement et la popularité des marques locales et durables, contribuant à une
industrie de la mode plus responsable.
Le rapport devrait être adopté en plénière avant l’été.

En france

Le 14 mars 2024 , à l’Assemblée nationnal, une proposition de loi visant à réduire l’impact
environnemental de l’industrie textile a été adoptée :
Les entreprises de vente en ligne de mode jetable devront afficher sur leur site des messages :
● sensibilisant à l'impact environnemental de leurs produits ;
● et encourageant à la sobriété, au réemploi, à la réparation ou au recyclage.

Ces messages d’information devront être disponibles à proximité du prix. En cas de manquement,
l’entreprise encourt une amende (jusqu’à 15 000 euros).

Les produits ayant le plus mauvais impact environnemental ne pourront pas bénéficier de primes
mais seront soumis à des pénalités dissuasives dès 2025. Ce malus écologique sera de 5 euros par
produit en 2025, 6 euros par produit en 2026, 7 euros par produit en 2027, 8 euros par produit en
2028, 9 euros par produit en 2029 et 10 euros par produit en 2030.

Ce texte vise aussi à renforcer le cadre de contrôles des producteurs

Le texte interdit pour finir à partir du 1er janvier 2025 :


la publicité pour les produits de la mode express,la promotion des entreprises, enseignes ou marques
de fast fashion.Cette interdiction a été étendue par les députés aux influenceurs commerciaux.

En cas de violation de ces interdictions, des amendes maximum de 20 000 euros (pour les personnes
physiques) et de 100 000 euros (pour les personnes morales) pourront être prononcées.

OUTRO :

En conclusion, il est important de se rendre compte de l'impact néfaste pour la planète que notre
surconsommation notamment de la fast-fashion engendre. Ainsi, en prenant conscience de cela, on
comprend l’importance de consommer de façon engagée afin de limiter ces effets. Mais consommer
engager ne suffit pas c’est là qu'interviennent les institutions afin de réglementer les sites de fast-
fashion.
Il est donc de notre devoir de faire en sorte que cela soit dans notre consommation quotidienne ou en
s’engageant politiquement par d’autres biais de faire attention à l'environnement. Par exemple en
devenant bénévole dans des association qui lutte contre le réchauffement climatique ou au coté
d’ONG comme greenpeace qui peut influencer les gouvernement.

à savoir :
● réglementation européenne REACH : La réglementation actuelle relative à
l’évaluation et à la gestion des risques des substances chimiques a montré ses limites
pour connaître et évaluer les produits chimiques même prioritaires. Pour résoudre
ces difficultés, suite à près de 3 ans de dures négociations, le Conseil et le Parlement
européen ont adopté le 18 décembre 2006 le règlement REACH (n° 1907/2006)
concernant l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des substances chimiques,
ainsi que les restrictions applicables à ces substances et instituant une Agence
européenne des produits chimiques (AEPC).
● la COP24 a vu naître la Charte de l’Industrie de la mode pour le climat, sous le
parrainage de l’ONU et plus particulièrement de la Convention-cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques. Une première dans le monde de l’industrie
textile !
Ainsi, comme l’indique un communiqué de presse des Nations Unies, 43 grands
groupes de l’industrie de la mode ont signé une Charte qui contient 16 objectifs. Le
but : les engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici à
2030, un objectif assez vague marquant cependant un premier pas dans la définition
des objectifs de la COP 24 qui concernent la mode : réduire à néant les émissions
nettes d’ici 2050 et atteindre la neutralité carbone.
● boycott buycott
● notion de mesures politique : contrainte ou incitation
● L'enseigne identifie le point de vente, le local, La marque et le logo identifient les
produits ou services et l’entreprise c’est la ou est produit le service ou le produit

sources :

greenpeace : “Taking the shine off SHEIN: Hazardous chemicals in SHEIN products break EU
regulations, new report finds”

Oxfam france : “ l’impact de la mode : drame social, sanitaire et environnemental

ekwateur : Quel impact environnemental pour l’industrie du textile ?

Eurscmag : La Fast Fashion et ses conséquences désastreuses…

actualité parlement européen: Fast fashion: des règles plus strictes pour lutter contre la
production et la consommation excessives

vie-publique.fr Proposition de loi visant à réduire l'impact environnemental de l'industrie


textile

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