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SUJET 1 :

Le commerce international de la fast fashion : quel prix pour la planète et l’humain


dans la recherche d’un compromis entre profit et éthique ?

I. Les firmes multinationales, à la recherche de profits élevés, bénéficient


pleinement de la Fast Fashion
A. Une fragmentation de la chaîne de valeur qui permet une meilleure
compétitivité-prix
1. Tirer profit des avantages comparatifs (main d’œuvre peu coûteuse)
des pays émergents ou en voie de développement : stratégies de
délocalisation de la production en Chine, Inde, Bangladesh
2. Amélioration de la productivité : moindre coûts de production,
économies d’échelle, proposer des prix plus attractifs aux consommateurs
(mode à petit prix)
B. Une amélioration de la compétitivité hors-prix avec l’effet mode
1. Effet de concurrence incite les FMN à diversifier les produits et à
innover pour se démarquer des concurrents et répondre à la demande de
différenciation des consommateurs
2. Stratégies de différenciation horizontale : réputation de la marque,
aspect esthétique des produits

II. Les impacts de la Fast Fashion / Les conséquences sociales et


environnementales de la Fast Fashion
A. Sur l’humain
1. Dumping social : politique de bas salaires, mauvaises conditions de
travail (exploitation, travail des enfants, sécurité et santé au travail)
B. Sur l’environnement
1. Dumping environnemental : dégradation environnement, pollution,
déchets, prélèvements abusifs sur le capital naturel

III. Vers un avenir équitable / responsable et durable : initiatives et politiques


A. Le rôle des entreprises
1. Le principe de responsabilité sociale des entreprises (RSE) :
conditions de travail justes et décentes pour les travailleurs, une
rémunération adéquate, le respect des droits humains

B. Le rôle de l’action publique à l’échelle mondiale / coopération


internationale
1. La réglementation
2. Les subventions à l’innovation
Introduction :

65 000 KM, c’est la distance que parcourt un jean avant d’arriver sur les étagères de nos boutiques de mode
préférées ; soit 1,5 fois le tour de la planète. Ce chiffre nous permet donc de nous rendre compte de l’ampleur
qu’a pris la modification du système économique depuis l’apparition de la fast fashion dans les années 90. Et
oui, avant l’essor du prêt à porter, les vêtements ne faisaient pas de voyages internationaux comme aujourd’hui.
Ils étaient fabriqués et vendus localement, souvent dans des petits ateliers et des boutiques de quartier. Les
distances parcourues étaient généralement courtes, pas plus de quelques dizaines de kilomètres. La fast fashion
est un modèle économique qui repose sur la production rapide et à grande échelle de vêtements abordables,
généralement inspirés des dernières tendances de la mode.

La fast fashion (également appelée « mode éphémère », « mode express » ou « mode jetable ») est un segment
de l’industrie textile qui se distingue par son rythme de production. Une enseigne de fast fashion renouvelle son
offre plusieurs fois par saison ou par mois. S’est développé dans les années 90. Avant cette date, l’achat régulier
de nouveaux vêtements était l’apanage des foyers les plus aisés. C’est d’ailleurs en vue de démocratiser cet
accès que les futures enseignes de fast fashion sont apparues.

Via le renouvellement quasi constant des collections, la fast fashion vise à créer un sentiment d’urgence chez le
consommateur, induisant à son tour une surconsommation des produits proposés à la vente.

Selon l'ADEME, plus de 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. Une production
synonyme d'un million d'emplois à l'échelle mondiale... Mais aussi de 4 milliards de tonnes de CO2e par an. Un
parallèle qui illustre bien l'une des problématiques posées par la fast fashion.
Shein a enregistré 23 milliards de dollars de chiffres d’affaires en 2022.

Les individus ignorant tout des dégâts causés par la fast fashion sont de moins en moins nombreux. Largement
médiatisé, ce sujet est devenu l'un des emblèmes de la lutte contre la surconsommation.

7200 : c'est le nombre de nouveaux modèles de vêtements mis en ligne chaque jour sur Shein, un site chinois de
vente en ligne. Les internautes, eux, ont le choix entre plus de 470 000 références différentes. Ainsi en va-t-il
aussi sur Temu et d'autres marques disponibles sur Internet. Le coût environnemental de ce secteur en plein
essor est élevé, alors que l'industrie textile représente environ 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le
monde.
"La production mondiale de vêtements a doublé en 14 ans tandis que la durée de vie des vêtements a diminué
d'un tiers", a fait savoir le ministère de la Transition écologique à l'occasion d'un événement organisé lundi sur
ce thème. Un développement qui a aussi des conséquences économiques, avec de nombreuses marques
françaises de textile qui ont mis la clé sous la porte ces derniers mois.

I/A

Les marques de mode éphémère bénéficient d’une production en grande quantité ce qui leur permet de réduire
les coûts unitaires de fabrication, et donc de réaliser des économies d’échelle. Grâce à des processus de
production efficaces, Pull and Bear est en mesure de produire des milliers de t-shirts en un temps record. Les
coûts unitaires de fabrication sont considérablement réduits, en effet, ils s’élèvent à 20 ct/pièce pour 5000 t-
shirts produits contrairement à 20 euros par t-shirt en France. C’est ce qui permet à la marque de proposer des
prix compétitifs sur le marché. Les consommateurs peuvent ainsi acheter des t-shirts à la mode à des prix
attractifs, en moyenne entre 5 et 20 euros, en fonction des marques et des matériaux.

Avantages comparatifs de différents pays en termes de main-d’œuvre, de ressources et de compétences. C’est


de cette manière que l’entreprise H&M en délocalisant une partie de sa production textile au Bangladesh
bénéficie d’une main-d’œuvre abordable, tout en important du coton des États-Unis à des prix avantageux.
Cette stratégie lui a permis de concevoir, produire et distribuer rapidement des vêtements à travers le monde,
tout en maintenant des coûts compétitifs.

Les différentes étapes de la chaîne de valeur, telles que la conception, la production, la logistique et la vente au
détail, sont souvent délocalisées dans différents pays pour optimiser les coûts et les compétences spécifiques.
Par exemple, la conception de la marque Jennyfer est réalisée dans son centre de création de mode à Paris, la
production se déroule dans des pays à faibles coûts de main-d’œuvre, tels que le Vietnam et le Bangladesh. La
plupart des chaînes disposent d’une plateforme d’achat en ligne, ce qui permet une distribution rapide et à
l’international. En effet, chez Zara, 25,5% des ventes se font par le biais du e-commerce.

Pour les consommateurs, attractivités des prix :

Les prix proposés par la fast fashion et l'ultra fast fashion défient toute concurrence. Ils jouent un rôle capital
dans l'attractivité de ces modèles. Et là, les jeunes apparaissent comme une cible privilégiée, compte tenu du
niveau de leurs revenus. Bien souvent ce qui se trouve à hauteur de l'argent de poche d'un adolescent ou d'un
étudiant - voire du salaire d'un jeune actif - est de mauvaise qualité.
Toutefois, l'importance de cette variable financière s'applique également aux autres classes d'âge. Or, même au
sein du milieu de la fast fashion, la guerre fait rage. Un objectif : être la marque qui proposera le prix le plus bas
et vendra donc le plus. À cet égard, les chiffres sont édifiants : selon Statista, en 2022 aux États-Unis, le prix
moyen d'un vêtement d'extérieur était de :
96,05 dollars chez Zara ;
51,22 dollars chez H&M ;
33,44 dollars chez Boohoo ;
19,72 dollars chez Shein.

Malheureusement, petit à petit, une telle course encourage les consommateurs à considérer cette échelle de prix
comme une nouvelle norme. Une norme qui nuit aux marques tentant de proposer des vêtements de qualité et
d'assurer une juste rémunération aux individus mobilisés pour leur fabrication. Quelques décennies de fast
fashion sont parvenues à dévaloriser ces dimensions.

I/B

Les entreprises de fast fashion surveillent attentivement les préférences des consommateurs en matière de style
et d’esthétique, et réagissent rapidement en produisant des vêtements qui correspondent à ces tendances. Cette
saison par exemple, c’est la tendance du léopard, la marque Zara a donc rapidement produit des robes, des tops
et d’autres pour répondre à la demande du marché. Ces articles ont été fabriqués en grande quantité et distribué
à des prix abordables dans les magasins Zara du monde entier.

Utilisation intensive de nouvelles technologies et médias sociaux. Les entreprises utilisent les plateformes en
ligne et les réseaux sociaux pour promouvoir leurs produits, créer une image de marque. Exemple de Zara qui a
+ de 58 millions d’abonnés sur Instagram, la marque poste des photos des articles et annonce l’arrivée des
nouvelles collections, soldes... Ils interagissent directement avec les consommateurs en faisant des sondages
dans leurs stories ou en répondant aux commentaires. La marque Pull and Bear fait des partenariats avec des
influenceurs afin qu’ils les représentent et fassent la promotion de leurs produits.

Ces technologies permettent également de recueillir des données sur les préférences et les comportements
d’achat des consommateurs. Je parle des cookies, ces fichiers auxquels vous êtes sûrement confrontés, qu’on
nous demande d’accepter lorsque nous visitons un site web. Ceux-ci aident les entreprises à adapter rapidement
leur offre en fonction des demandes du marché en identifiant le contenu de votre panier d’achat par exemple.
II / A

L’impact social

Même si l’industrie de la mode crée 1 million d’emplois dans le monde, les conditions de travail sont loin d’être
idéales.

Pour garantir un tel rythme de production, les marques de fast fashion délocalisent leur production au
Bangladesh ou au Pakistan. Là où la main-d'œuvre est moins chère et où les lois encadrent peu la sécurité des
ouvriers, les horaires de travail et la rémunération.

D’après le site Statista, le prix d’un t-shirt produit en Inde et vendu 29 euros se décompose comme suit :
17 euros reviennent au magasin
3 euros représentent le bénéfice de la marque
3 euros paient les matières premières
2 euros financent le transport
1 euro versé à l’usine indienne
18 centimes reviennent au travailleur

Malgré l’essor économique de ce secteur, les salaires des ouvriers des pays exportateurs émergents (pays d’Asie
et d’Afrique) restent bien souvent indécents et ne représentent qu’une toute petite fraction de ce que les
consommateurs paient en magasin.
Les ouvriers locaux, dont le salaire minimum mensuel s’élevait à 83 euros en 2020, ne perçoivent au final que
0,6% du coût du produit fini – soit à peine 20 centimes d’euro pour un vêtement vendu 29 euros en Europe.
Conditions de travail difficiles pour de très bas salaires, bien souvent insuffisants pour subvenir à leurs besoins
élémentaires.

C'est en Éthiopie, pays africain qui connaît actuellement la croissance économique la plus rapide du continent,
que l'on trouve le salaire le moins élevé de l'industrie textile mondiale. Dans l'optique d'attirer les investisseurs
étrangers, l'Éthiopie a instauré le salaire minimum le plus bas de tous les pays producteurs de vêtements :
seulement 26 dollars par mois, soit environ 23 euros. Une étude publiée en 2018 par l'Université de New-York
révélait que plusieurs groupes de prêt-à-porter parmi les plus connus au monde, dont H&M et PVH, emploient
déjà des milliers de travailleurs en Éthiopie.

Les salaires mensuels sont un peu plus élevés mais restent extrêmement bas à Madagascar (48 euros), au
Bangladesh (83 euros) et au Pakistan (85 euros). La Chine, qui reste le plus grand exportateur mondial de
vêtement malgré l'essor de pays concurrents, affichait quant à elle un salaire minimum mensuel de 200 euros
pour cette branche en 2019 (moyenne nationale, variable selon les régions). De tous les pays sélectionnés dans
notre comparaison, c'est en Turquie que le salaire minimum mensuel est le plus élevé pour les ouvriers de
l'habillement, soit un peu plus de 300 euros (en 2019).

En 2013, l'effondrement du Rana Plaza - ayant tué près de 1 200 personnes - a tristement illustré le désintérêt
affiché pour la sécurité des employés. Située au Bangladesh, cette usine de production insalubre abritait les
ateliers de plusieurs marques de vêtements. ‍Cet événement dramatique a d'ailleurs été à l'origine de la loi
française relative au devoir de vigilance.
Citons également le cas du travail forcé du peuple des Ouïghours en Chine, qui a fait l'objet d'un scandale
d'envergure.

II / B
L’impact environnemental

Les matières premières

Le pétrole
La composition des vêtements est une cause de pollution, pour laquelle le polyester se taille la part belle (60,5
millions de tonnes en 2021).
Croyez-le ou non, mais il est probable que vous portiez en ce moment même... du pétrole. 70 % des fibres
synthétiques produites dans le monde sont issues du pétrole. Le recours au pétrole pose deux soucis majeurs :
le pétrole est une énergie fossile dont les réserves sur Terre sont limitées (et pourraient s'épuiser d'ici à 2050) ;
les vêtements fabriqués à partir de matières synthétiques relâchent annuellement 240 000 tonnes
de microparticules.
70 millions de barils de pétrole sont nécessaires pour produire 40 millions de tonnes de polyester chaque année.

Le coton
Le bilan du coton est très nuancé. Principale culture consommatrice de pesticides au monde, elle implique aussi
un recours massif aux engrais - synonyme de pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau, lesquels
voient leurs écosystèmes perturbés.
Selon le guide de Zero Waste France, les pesticides utilisés dans la culture du coton sont à l'origine du décès de
22 000 personnes chaque année.
La culture du coton nécessite une grande quantité d'eau, puisée dans les rivières, les lacs, etc. Une pratique qui
est mise à mal par les épisodes de canicule et de sécheresse.

Le viscose et le lyocell
La viscose et le lyocell sont des matières obtenues à partir de cellulose de maïs, de bambou, de soja ou encore
d'eucalyptus.
Le bon point ? Elles sont biodégradables. Le mauvais ? Leur fabrication implique l’utilisation de produits
toxiques à l'image de l’hydroxyde de sodium, de l’acide sulfurique et du disulfure de carbone.

Les matières animales


On distingue différents types de matières animales :
la laine de mouton ;
la laine de chèvre ;
la laine d'alpaga ;
la fourrure de lapin et de vison ;
le cuir de veau, de vache et d'agneau.
Utilisées depuis la nuit des temps pour certaines d'entre elles, ces matières font aujourd'hui l'objet d'une
exploitation intensive. Il en va donc de même pour les animaux.
Leur traitement et leurs conditions d'élevage ? C'est toute la problématique, car les méthodes demeurent
méconnues dans certaines régions (à l'image de la Chine), quand elles ne sont pas déjà décriées (comme
en Australie).

La fabrication
Au stade de la fabrication, c'est la teinture qui pose le plus problème. Plus spécifiquement encore, les produits
utilisés pour teinter nos vêtements :
les éthoxylatesde nonylphénol (NPE) ;
les colorantsazoïques ;
les phtalates ;
le formaldéhyde.
Ultra-toxiques, ces substances posent problème bien au-delà du moment où elles sont utilisées au sein des
usines de fabrication. Car lors du passage de nos vêtements en machine, celles-ci sont transportées par l'eau.
Toujours selon l'ADEME, 20 % de la pollution des eaux serait imputable à la teinture et au traitement des
textiles.
Depuis 2007, en Europe, la réglementation REACH permet de limiter l'utilisation des constituants chimiques.
Malheureusement, les pays en voie de développement n'ont aucun encadrement à ce niveau.

Le transport
Non seulement la plupart de nos vêtements sont produits à l’autre bout du monde, mais ils doivent être
acheminés régulièrement et rapidement pour répondre au renouvellement permanent des collections.
Recours massif au trafic aérien synonyme d’une empreinte carbone considérable.
La fin de vie
La question du traitement des articles de fast fashion est d'autant plus cruciale que ces derniers terminent
rapidement à la déchetterie. Entre invendus et pièces peu portées ou rapidement usées, le gâchis serait estimé
à 4 millions de tonnes de textiles par an - rien qu'en Europe.
À date, le recyclage n'est pas encore un réflexe : 80 % des habits sont simplement jetés à la poubelle et 20 %
recyclés.
Le désert d'Atacama au Chili illustre tristement le désastre engendré par tout ce prêt-à-porter invendu ou jeté.
Jonché par près de 40 000 tonnes d'habits, il est l'un des plus grands cimetières de fast fashion du monde. Or,
comme dans toute déchetterie à ciel ouvert, les produits se dégradent et finissent par polluer les sols.
Bien sûr, des initiatives fleurissent en France : certaines marques échangent des habits usagés contre des bons de
réduction, et des associations les reprennent gratuitement pour leur offrir une seconde vie. En 2016, 210 000
tonnes de textiles et de chaussures ont ainsi été triés.
De même, l'Union européenne travaille à un projet de proposition pour interdire la destruction des vêtements
invendus. Dans le cas où elle serait acceptée, la proposition devrait intégrer les nouvelles « exigences
d'écoconception » déterminées par l'UE.

III / B
ONG Clean Clothes Campaign

Le 4 mars 2024, une proposition de loi visant à pénaliser la fast fashion a été examinée en commission à
l'Assemblée Nationale en France, avant d'être officiellement adoptée le 14 mars.
Porté par le groupe Horizons, le texte ambitionne notamment :
d'instaurer un malus sur les produits concernés (10 euros par article vendu, dans la limite de 50% du prix de
vente) ;
de moduler "l'éco-contribution" en fonction de l'impact environnemental des entreprises concernées ;
d'interdire la publicité aux plateformes de vente en ligne de vêtements à bas coût.
Pour l'heure cependant, le texte doit encore passer par le Sénat. En outre, l'application de cette loi à proprement
parler demeure suspendue à un dernier point : la précision chiffrée des seuils au-delà desquels une entreprise
sera considérée comme appartenant ou non au secteur de la fast fashion. Cette décision sera rendue par décret
du gouvernement dans les mois à venir.

Conclusion :

Cela a permis aux entreprises de répondre rapidement à la demande mondiale de vêtements abordables, mais a
également soulevé des enjeux sociaux et environnementaux importants. Certaines entreprises de la fast-fashion
ont été critiquées pour leur exploitation de la main-d’œuvre bon marché (pays où les minima sociaux ne sont
pas respectés : absence de contrats, salaires de misère, travail des enfants = dumping social) et leurs pratiques de
production peu respectueuses de l’environnement. Il est donc important de prendre en considération les enjeux
sociaux et environnementaux associés à cette industrie, afin de trouver un équilibre entre la rentabilité
économique et la durabilité à long terme.
https://www.amisdelaterre.org/la-mode-surchauffe-on-a-decrypte-limpact-et-le-modele-de-shein/

https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/fast-fashion-industrie-textile-environnement

https://www.oxfamfrance.org/agir-oxfam/impact-de-la-mode-consequences-sociales-environnementales/

https://www.databac.fr/pdf/oral-ses-quelles-sont-les-consequences-de-la-mode-sur-lenvironnement-

https://sherpas.com/blog/les-consequences-fast-fashion/

https://www.greenpeace.fr/comment-opter-pour-une-mode-plus-ethique-et-responsable/

https://www.wedressfair.fr/blog/c-est-quoi-la-fast-fashion

https://www.madmoizelle.com/quest-ce-que-la-fast-fashion-definition-consequences-sociales-et-
environnementales-1481111

https://www.refinery29.com/fr-fr/fast-fashion-question-de-classe-sociale

https://www.hydrao.com/blog/2021/02/25/limpact-environnemental-et-social-de-la-fast-fashion/

https://youmatter.world/fr/impact-environnemental-mode-fast-fashion-textile-pollution-environnement/

https://www.pourleco.com/consommation/mode-combien-ca-coute-une-fringue-chez-shein

vidéos :

https://www.youtube.com/watch?v=aILJkEU23RA

https://www.youtube.com/watch?v=CrsS-p1lxGw

https://www.youtube.com/watch?v=eVgy23Lwwl0

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