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Métamorphoses, Ovide

Poèmes épiques réunissant mythes et légendes


Age d’or = intervient après création homme, temps heureux d’une civilisation/époque
idéale/référence à un passé idéalisé = expression fait références aux 5 âges de mythologie
grecque = temps innocence/justice/abondance/bonheur + par extensions = expression
généralisée à tous domaines et exprime une notion de bonheur et idéal
Célébration âge d’or = mythe grec où est décrite une époque idéale = paix, justice,
abondance, sans souffrir ni vieillir
Mythe de l’Éden (paradis terrestre dont Adam et Ève ont été chassés dans récit biblique de
la Genèse) = jardin merveilleux comparé au Paradis
Utopie = univers imaginaire où hommes vivent en harmonie dans une société idéale
Mythe décrit par opposition avec un présent négatif/critiqué = difficultés vécues comme
perte de pureté/intégrité primitive
Avancée dans le temps perçue comme une décadence de l’humanité = à l’âge d’or succèdent
des âges toujours plus éloignés de l’idéal originel
On se contentait de ce que nature produisait spontanément et généreusement
Pour Colette âge d’or correspond à l’enfance
« Les populations vivaient dans la tranquillité et les loisirs. »
« La terre, fertile, donnait tout d’elle-même. »
« Le printemps était éternel et, de leur souffle tiède, les doux zéphyrs caressaient les fleurs
écloses sans semailles. »

Regain, Jean Gino


Roman
Représentation nature belle et impitoyable/purificatrice et destructrice
Dépeint avec lyrisme le rapport de l’homme à nature ambivalente (tantôt conflictuel ou
harmonieux)
Parfaite harmonie avec terre
Exalte avec lyrisme sensuel les liens profonds qui lient paysans à la nature
Thème nature omniprésent
Véritable éloge nécessité pour homme de reconnaître fusion qu’il doit opérer avec la terre
afin d’y retrouver son essence/d’y évoluer
Début 20ème siècle = France fort exode rural = paysans quittent campagnes en croyant que
vie sera plus aisée et confortable dans paysage urbain mais roman de Giono prend
contrepied de cette tendance = présente retour à nature du personnage Panturle = vient
reconquérir droit à nature
En pleine période où vie rurale tend à être assimilée à une vie rétrograde/arriéré = auteur
assène au lecteur son amour pour la Provence rurale
Descriptions d’une nature accueillante/chaleureuse/divine
Panturle retourne à la vie sauvage/vit de la chasse et de la cueillette dans les bois
Nature apparaît comme entité vivante = conception paysanne et animiste du monde
Nature apparaît à l’image du dieu pan (dieu bergers et troupeaux) dotée de volonté/de vie =
permet retrouver vraies valeurs = amour/simplicité/complicité
« Il est tout embaumé de sa joie. »
« C’est une joie dont il veut mâcher toute l’odeur et saliver longtemps le jus. »
« Il prend une poignée de cette terre grasse, pleine d’air et qui porte la graine. »
« Il lui a passé devant les yeux, l’image de la terre ancienne »
Illuminations, « Aube », Rimbaud
Recueil de poèmes en prose ou en vers libres
Éveil de la nature sous action du poète
Début = nature caractérisée par son silence et son immobilité « Rien ne bougeait encore »
« L’eau était morte »
Mais = arrivée poète va insuffler la vie à ce paysage inanimé = nature s’éveille/personnifiée =
acquiert caractéristiques humaines
Sous action poète = nature s’anime/se transforme = chef d’orchestre de cet éveil
Narrateur-poète possède = pouvoirs presque magiques/son seul mouvement provoque
réveil nature « J’ai marché, réveillant... »
Référence à lettre de Rimbaud à Paul Demeny = affirme que poète doit « se faire voyant » =
poète a un pouvoir de dévoilement de la vérité
Champ lexical sensualité = image de longs cheveux blonds/déshabillage
déesse/rapprochement de deux corps
Référence à la nymphe Daphné avec « laurier » = nymphe mythologie grecque d’une très
grande beauté
Aube = personnifiée en femme-déesse = muse/source inspiration
Sentiment d’un élan vital = permet à Rimbaud d’exprimer puissance poésie et poète voyant
= dévoile vérité du monde
Rapport sensuel/dialogique avec nature dans œuvre Colette = Sido où Colette raconte
promenades solitaires à l’aube
Symbolisme nature/onirisme
Référence tableau Van Gogh Champ labouré au soleil levant = soleil levant rend le paysage
simple exceptionnellement beau = amour de nature a sauvé peintre des
pensées/expériences difficiles/en mettant de l’ordre dans ses sentiments = semble exprimer
cet amour dans paysage avec une atmosphère de paix et tranquillité
« J’ai embrassé l’aube d’été. » = évoque sensualité/annonce un texte qui va exalter union
entre « je » du poète et nature

Du côté de chez Swann, « La madeleine », Proust


Extrait du roman « À la recherche du temps perdu »
Madeleine = symbole du passé qui surgit de manière involontaire
Souvenir d’un rituel de son enfance a ressurgi en trempant une madeleine dans du thé
Madeleine Proust illustre = caractère involontaire de la réminiscence
Retour inconscient à l’enfance
Surgissement d’un souvenir provoqué par une sensation = odeur et goût d’une madeleine
Un petit morceau permet d’évoquer l’édifice immense du souvenir = esprit doit retrouver
souvenir tandis que sens le font ressurgir = Proust doit faire appel à la sensation imprévue
Extase souvenir = expérience extraordinaire/magique = extrême plaisir
Mémoire involontaire permet de revivre passé et de se l’approprier = se manifeste par une
sensation éprouvée à la fois dans le passé et le présent = rendu possible par la
complémentarité de l’imagination et de la réalité donc = Proust décrit comment la
réminiscence involontaire inaugure la reconstruction du passé et aboutit au temps retrouvé
Épisode insignifiant à première vue mais en réalité = point de départ de tout un monde de
souvenirs
« Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût c’était celui du petit morceau de
madeleine que le dimanche matin à Combray (...) ma tante Léonie m’offrait après l’avoir
trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. »
« La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté. »
« Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, (...) l’odeur et la saveur restent encore
longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, (...) l’édifice immense
du souvenir. »
« Et dès que j’eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me
donnait ma tante. »
« Toutes les fleurs de notre jardin et celles du parc de M. Swann, et les nymphéas de la
Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l’église et tout Combray et ses
environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de
thé. »

Du côté de chez Swann, Proust


Contemplation narrateur = relève de l’adoration religieuse/désir charnel
Fleurs humanisées/dimension sensuelle de la nature
rapport à nature = marqué par la frustration = narrateur ne peut approfondir mystère fleurs
Référence = poème Anna de Noailles « La vie profonde » dans Le Cœur innombrable =
contemplation nature aboutit aussi au désir de comprendre les mystères du monde
Nature = envisagée à partir d’une forme d’art = la musique = fleurs forment un « rythme » /
« intervalles musicaux » = illustre le fait que la nature reste mystérieuse = frein à la
communion avec nature
Présence de fleurs = fait susciter un désir insatiable de connaissance
Beauté poétique = évocation du coquelicot devenu navire
Description poétique et sensuelle des fleurs appartenant au paysage de l’enfance = se
retrouve tout au long de la première partie de Sido
« Leur parfum s’étendait aussi onctueux »
« Elles m’offraient indéfiniment le même charme avec une profusion inépuisable. »

Enfance, Nathalie Sarraute


Autobiographie
Raconte dans un dialogue entre elle-même (s’adresse à une version antérieure d’elle) et sa
conscience/discussion entre elle et son double plus jeune = souvenirs d’enfance 11
premières années de sa vie = à travers le temps plein d’émotions/doutes/analyse
L’auteur engage un dialogue avec elle-même = à la recherche de souvenirs enfouis
Construit son récit à partir de = fragments souvenirs/images et situations qui l’ont marquée
Combat mental pour rappeler à sa conscience instants de jeunesse enfouis dans sa mémoire
Une sorte d’introspection où elle s’interroge sur véritable nature de sa mère = froide et
distante
Système de deux voix dédouble livre = récit d’enfance et témoignage sur méthode
investigation passé élaborée par l’auteur
Sarraute semble recourir au registre lyrique voire élégiaque = exprime sentiments et
développe impressions
Dans passages de récit autobiographique = Sarraute livre ses impressions/sentiments au
sujet d’évènements les plus importants de son enfance (rapports difficiles avec père et belle-
mère)
Thèmes = innocence enfantine/amour filial et parental/de la famille
Œuvre où la voix de Sarraute fait plonger le lecteur dans sa famille
Son interrogation face aux souvenirs et à la mémoire/jeu d’écrivain avec matérialité mots =
constituent originalité récit
Thème de l’enfance = prétexte pour fouiller sensations de la mémoire et faire remonter
émotions ressenties
Enfance relate nombreux souvenirs = jeux/lectures enfantines/sensations gustatives
Sarraute pose la question de ce qu’est le souvenir = est-il une conformité exacte aux faits ou
bien une recomposition subjective de la réalité ?
« quelque chose d’unique... qui ne reviendra plus jamais de cette façon, une sensation
d’une telle violence qu’encore maintenant, après tant de temps écoulé, quand, amoindrie,
en partie effacée elle revient »
« Allons, un peu de courage, il est temps d’aborder la vie en adulte. » (Nathalie Sarraute)
(besoin de courage pour donner au monde ses souvenirs si intimes)

L’Été, Camus
Essai
Recueil de textes lyriques et passionnés
Préserver beauté du monde
Camus nous emmène vers les beautés de sa Méditerranée natale = fait entendre une fidélité
indéfectible
Saison de l’été renvoie à Camus une certaine nostalgie = rappelle bons moments jeunesse
Camus livre les réflexions et émotions que lui inspirent les paysages méditerranéens = ceux
de son Algérie natale
Dans un passage = il revient à Tipasa, ville près d’Alger qu’il aime tout particulièrement
A travers description paysages méditerranées/lieux lumineux/gorgés de soleil/peuplés de
plantes odorantes = exalte nature à la fois source d’un grand bonheur et origine d’un
profond malheur
Nature = propice aux délices des retrouvailles
L’homme par sa proximité avec la nature = revient vers celle qui lui a donné naissance
(comme l’indique étymologie latine « nascor » signifiant naître/provenir)
Suivre la nature = retrouver harmonie originelle
Ville où son cœur trouvera toujours son accord
« Je retrouvai exactement ce que j’étais venu chercher et qui, malgré le temps et le
monde, m’était offert, à moi seul vraiment, dans cette nature déserte. »
« J’écoutais en moi un bruit presque oublié, comme si mon cœur arrêté depuis longtemps,
se remettait doucement à battre. »
« La basse continue des oiseaux, les soupirs légers et brefs de la mer au pied des rochers,
la vibration des arbres, le chant aveugle des colonnes, les froissements des absinthes, les
lézards furtifs. J’entendais cela, j’écoutais aussi les flots heureux qui montaient en moi. »
« Sentir ses liens avec une terre, son amour pour quelques hommes, qu’il est toujours un
lieu où le cœur trouvera son accord, voici déjà beaucoup de certitudes pour une seule vie
d’homme. »

Nouvelles, « Une passion dans le désert », Balzac


Nouvelle
Récit = retenu pour sa nature anticonformiste/dérangeante = relation étrange faite de peur
et d’affection = fable qui transgresse tous les interdits
Allégorie de la passion
Narrateur = quantité de qualités féminines sur la panthère dont il garde un souvenir
ému/admire sa beauté « cette reine des sables »
Sentiments/passion mutuelle entre animal et soldat français = union homme et animal
Soldat = en quelque sorte amoureux de la panthère « il se passionna pour sa panthère »
« Le Provençal et la panthère se regardèrent l’un et l’autre. »
« Cette compagnie permit au Provençal d’admirer les sublimes beautés du désert. »
« Il découvrit dans le lever et le coucher du soleil des spectacles inconnus au monde. »
« Il passait des heures entières à se rappeler des riens, à comparer sa vie passée à sa vie
présente. » = évocation du souvenir/vie antérieure

Poésies « Sensation », Rimbaud


Poème printanier
Livre ses rêves
nature cœur poème
nature personnifiée/déifiée
Rimbaud se déplace dans la nature douce et humble et crée une union avec elle = évocation
plusieurs sens
Communion entre poète et nature
De cette communion naît une sensualité du paysage
Aspect biographique : Rimbaud est un jeune poète fugueur qui diffuse dans ce poème son
amour pour la liberté
Rimbaud connu pour adolescence fugueuse et aventureuse = poème illustre ses envies
Poète montre détermination à fuir/s’évader
Thème bohème = envie de partir sans but, à l’aventure
Rimbaud se qualifie lui-même de « rêveur »
Pour Rimbaud, liberté étroitement liée ay bonheur = besoin vagabonder/se laisser porter
dans espace sans limites
Nature accompagne poète et le protège = nature prend apparence d’une femme maternelle
= seule sa présence lui suffit
Titre « sensation » joue sur polysémie terme = mot évoque éveil sens + effet merveilleux et
soudain provoqué par nature = nature fait sensation sur poète
Rimbaud annonce besoin liberté/évasion = rêveur/fuguer a besoin de communier avec
nature pour se retrouver = évocation lyrique de nature apporte dimension sensuelle au
poème (nature et femme sont liées)
Lyrisme = évocation sentiments = ressent la nature
Adolescent en quête de liberté, bonheur et éveil à sensualité
Dimension onirique/du rêve
« Rêveur j’en sentirai, la fraîcheur à mes pieds »
« Mais l’amour infini me montera dans l’âme »
« par la Nature, - heureux comme avec une femme. »

La Mare au diable, George Sand


Romancière = célèbre nature/s’inscrit pleinement dans mouvement romantique = exalte
sentiment de communion directe avec nature/dimension sociale s’ajoute dans ses récits
Thèmes = nature comme objet de contemplation
Roman = exalte forces spirituelles qui animent nature
Évocation du travail des champs = débouche sur une célébration poétique du monde
Célébrer nature de façon hyperbolique
Véritable jouissance de la nature passe « par le cœur et par le cerveau »
Description nature = marquée par une envolée lyrique
Chez Colette = personnage Sido (par son rapport privilégié à la nature) = possède
instinctivement rapport heureux à la nature
« Et je me promenais dans la campagne, rêvant à la vie des champs. »
« les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes. »
« L’artiste a des jouissances de ce genre, dans la contemplation et la reproduction des
beautés de la nature. »
« La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle verse la poésie et la beauté à
tous les êtres »
« Elle possède le secret du bonheur, et nul n’a su le lui ravir. »
« Une sainte harmonie existerait entre la munificence de Dieu et les ravissements de l’âme
humaine. »

Sido, « Sido », Colette (La merle et les cerises)


Thèmes = contemplation de la nature et mépris des conventions humaines par Sido
Description mère qui s’émerveille devant beauté de son jardin et le spectacle du monde
vivant = rapport privilégiée/hors du commun à nature/éléments/saisons
Mère surhumaine paraît par instant inhumaine = sorte de prophétesse en communion totale
avec nature
Sido = opposée au « commun des mortels » = inhumanité se profile dans son rapport aux
autres
Dialogue mère/fille = chacune appartient à un monde différent/communication semble
impossible = l’une est absorbée par la contemplation du merle/l’autre s’inquiète à l’idée que
le merle mange les cerises
Mais dans ce dialogue, s’intercale = narration par Colette adulte = célèbre à son tour beauté
du merle = comme pour montrer qu’elle a finalement retenu leçons de sa mère
Mais Sido semble = considérer que sa fille est incapable de comprendre profondément la
nature/ses mystères et ses lois
Donc Colette ne fait pas que célébrer Sido = suggère que exceptionnalité d’un être peut avoir
pour conséquence = une certaine difficulté à vivre dans le monde ordinaire = aspect moins
louable dans son rapport avec humains
Autres passages du livre le démontrent = exemple le « meurtre » de la chrysalide par la
petite Colette = sa mère dit qu’elle ne comprend rien à la nature
« Je la chante, de mon mieux. »
« Je célèbre la clarté originelle qui, en elle, refoulait, éteignait souvent les petites lumières
péniblement allumées au contact de ce qu’elle nommait « le commun des mortels. »
« Je trouvais ma mère sous l’arbre, passionnément immobile, la tête à la rencontre du ciel
d’où elle bannissait les religions humaines... »
« un besoin d’échapper à tout et à tous, un bond vers le haut, vers une loi écrite par elle
seule, pour elle seule. »

Sido, « Sido », Colette (La nostalgie de Léopold)


Thèmes = poésie du monde de l’enfance et trivialité du monde d’aujourd’hui
Léo confie qu’il est retourné à Saint-Sauveur = village enfance mais que rien n’est plus
comme autrefois
Opposition entre paysage idéalisé enfance d’autrefois et celui d’aujourd’hui = occasion d’une
satire violente
Paysage autrefois = paysage naturel/poétique « cœurs-de-jeannette et des pavots »
Mais paysage d’aujourd’hui = termes triviaux « pommes de terre »
Passé ressuscité = évocation grille crée un moment de communion
Résurrection du passé = évocation sens (vue et ouïe = grincement de la grille)
Musique de l’enfance dont l’adulte = désormais privé = monde a perdu toute magie
Texte mélancolique/poétique = exprime souffrance face à la perte d’un monde à jamais
disparu
Tonalité élégiaque = regret d’un monde perdu
Donc Léo = adulte resté désespérément prisonnier du monde enfance = nostalgie se
communique/texte émouvant

Les Vrilles de la vigne, « Jour Gris », Colette (Le pays natal)


Thèmes = célébration du paysage et sensualité de l’être aimé
Narratrice se lamente auprès de l’être aimé = déteste proximité mer/bruit du vent la harcèle
Trouve refuge dans évocation de sa terre natale = offre une description mêlant
sensualité/onirisme (atmosphère mystérieuse = rappelle le rêve/renvoie à un monde lointain
et étrange)
Dédicataire « M... » et passion fusionnelle pour son amante
Évocation du pays natal se mêle à l’évocation de l’être aimé
Paysage se confond avec être aimé = traits qui l’humanisent « chevelure embaumée »
Paysage aux accents sensuels = plaisir éprouvé au contact nature généreuse = plaisir
éprouvé par le corps et les sens = rapproche du plaisir sensuel
Invitation à l’être aimé = narratrice inclut être aimé dans le paysage/en fait un véritable
personnage
Texte se fait plus poétique = s’affranchit de tout réalisme = évocation de la lune / « azur
mauve » = rappellent poésie romantique
Transformation pays natal = refuse éloigné du monde/réalité = dimension irréelle
Être aimé devient héros d’un conte fantastique = décor au charme étrange et inquiétant
Évocation d’une forêt lointaine = jardin d’Éden = paysage conte de fées/perdu dans un passé
immémorial
N’évoque pas de façon réaliste paysage de son enfance = Colette développe une rêverie =
détachée de toute réalité = invente un refuse propice aux amours clandestines et
réprouvées par les hommes
Pays natal de Colette = souvent un refuge imaginaire (exemple = la forêt de Crécy dans « En
marge d’une plage blanche II)
« J’appartiens à un pays que j’ai quitté. »
« Le parfum des bois de mon pays égale la fraise et la rose ! »
« Il y a encore, dans mon pays, une vallée étroite comme un berceau. »
« C’est une forêt ancienne, oubliée des hommes... et toute pareille au paradis. »

Les Vrilles de la vigne, « Printemps de la Riviera », Colette (Colette et le Midi)


Thèmes = sensations désagréables ou décevantes et sensations satisfaisantes
Chronique mondaine = bal au Casino de Nice puis à Monte-Carlo
Texte propose = une digression où Colette célèbre son pays en expliquant/exposant
pourquoi elle n’aime pas le Midi
Colette ne fait pas que célébrer monde = fréquemment se lance dans une satire féroce =
exprime ses dégoûts/déceptions
Texte censé d’abord rendre compte de l’aversion de Colette envers le Midi = tourne
finalement à la célébration de son propre pays
Le Midi = paysage vide/placé sous le signe du manque
Pays sans parfums = odorat sens le plus important chez Colette = fait que le Midi soit un pays
sans parfums = élément-clé de sa détestation
Odorat = relié directement à « l’âme forestière »
Le Midi = matière incolore/inodore/sans saveur
Désormais = pays natal de Colette = occupe tout le texte = sources de sensations profondes =
opposées à la superficialité du Midi
Évocation poétique = transforme le texte en un poème en prose = contraste avec chronique
mondaine précédente
Donc = on s’attend à un portrait dépréciatif du Midi avec une chronique mondaine satirique
= Colette écrit un texte tourné vers célébration du monde
Manière de retrouver raisons de s’émerveiller dans les situations les plus triviales (ex =
« Music-halls » = saynète comique puis une galerie impressionniste de personnages
attachants)
« Beau Midi, tu me plais, mais je ne t’aime pas. »
« Midi trompeur, Midi empressé. »
« Midi menteur »
« Dans le pays que j’aime, la neige bleuâtre fond lentement à l’ombre des haies »
« Il y a moins de printemps parmi ces roses, sous ces orangers lumineux d’oranges mûres,
que dans un seul jour de dégel là-bas, en mon pays aux collines voilées ! »

Montaigne annonce dans Essais = « Je suis moi-même la matière de mon livre »


Autobiographie étymologie = « écrire soi-même sa vie »
(autos = soi-même/bios = la vie/graphein = écrire)

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