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Religion = poésie ; seul moyen d’accéder à idéel // inaccessible seul espoir = Mort
glorification du NEANT
Poésie PURE, COUPEE du monde Réel : ne se sacrifie pas au souci d’être compris
Texte :
1) historique
Hugo :
vers = littérature toute entière ; l’emporte sur tout le reste
« vers il y a sitôt que s’accentue la diction, rythme dès que style »
disparition du « géant », forgeron vers se rompt vers se libère (Verlaine )
2) le vers libre
Vers libre XVIIe fable, opéra (agencement, sans la strophe, de mètres divers
notoires)
= POLYMORPHE (dissolution du nombre officiel, euphonie fragmentée...)
jeu = à partir des fragments de l’ancien vers reconnaissable, plutôt que subite
découverte, trouvaille
MUSIQUE rejoint vers ; interaction « la symphonie ... approche la pensée ; qui
ne se réclame plus seulement de l’expression courante »
esthétique de la suggestion (/// se met à part des écoles qui s’en réclament) :
« instituer une relation entre les images exacte, et que s’en détache un tiers aspect
fusible et clair présenté à la divination ... »
= OEUVRE PURE « implique la disparition élocutoire du poëte, qui cède l’initiative aux
mots, par le heurt de leur inégalité mobilisés. »
« Au contraire d’une fonction de numéraire facile et représentatif, comme le traite d’abod la
foule, le dire, avant tout, rêve et chant, retrouve chez le Poëte, par nécessité constitutive d’un
art consacré aux fictions, sa virtualité »
«Le vers qui de plusieurs vocables refait un mot total, neuf, étranger à la langue et
comme incantatoire, achève cet isolement de la parole » (négation du hasard entre
mot et choses neuve atmosphère) néologismes