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Pour l’ADEME, cette loi anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) entraînera

une augmentation du marché de la seconde main, du recyclage et du don ainsi que


l'émergence de nouveaux acteurs.

Un phénomène qui peut être accentué par la hausse des prix des matières premières. La loi
anti-gaspillage pour une économie circulaire

Fin de l'élimination des invendus… Selon une étude publiée par l’Agence de l’Environnement
et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) en novembre 2021,280 à 300 millions d’euros
d'invendus sont éliminés chaque année en France, principalement dans les secteurs du textile,
des produits culturels, de l’équipement de la maison et de l’ameublement. Depuis 2020, la loi
relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (loi AGEC) interdit aux distributeurs de
rendre impropres à la consommation leurs invendus alimentaires. Depuis 2022,cette
interdiction s’est étendue aux invendus non alimentaires qui ne peuvent plus être mis en
décharge ou incinérés.

Les entreprises devront donner ou recycler leurs produits invendus : produits d’hygiène
quotidienne, des vêtements, des produits électroniques, des chaussures, des livres, de
l’électroménager, etc… C’est dans ce contexte que l’association Asso’lidaire est à l’origine
d’initiatives variées valorisant l’économie circulaire avec notamment la mise en place
d’ateliers de couture ou de bricolage et l’organisation de bourses aux jouets.Elle souhaite
désormais ouvrir un « grenier aux vêtements » (magasin de seconde main) pour permettre une
réutilisation des produits grâce aux dons et à la revente pour éviter le gaspillage.Favoriser
l’économie circulaire en développant la seconde main sur le territoire poitevin devient
pourelle un objectif prioritaire dans l’engagement écoresponsable de l’association.
Vous effectuez votre période de formation en milieu professionnel (PFMP) au sein de
l’association Asso’lidaire et madame Lorioux vous informe qu’elle souhaite développer une
activité de« grenier aux vêtements » qui correspond aux besoins des usagers de l’association.
Afin de préparer le conseil d’administration de l’association qui doit se tenir prochainement
pour entériner ce projet de développement, elle vous demande de préparer un dossier général
et complet pour répondre à la problématique suivante : « L’économie circulaire répond-elle
aux attentes des différents agents économiques ? » Asso’lidaire Raison sociale Asso’lidaire
Activité Action sociale Année de création 2019Type d’organisation Association Siège social
12 rue des Cerisiers 86370 Vivonne Présidente del ’association Sandra LoriouxEffectif2
salariés25 bénévoles
Travail à faire 1ère partie - Exploitation des documents Afin de préparer au mieux l’étude qui
vous a été confiée, étudier l’ensemble du dossier et répondre aux questions suivantes.

1. Résumer en 8 à 10 lignes les idées principales du document

1.2. À l’aide de vos connaissances, repérer les idées principales du document

2.3. À l’aide des documents et de vos connaissances, répondre aux questions suivantes :

3.1 Expliciter l’expression soulignée dans la présentation du contexte (page 2) : «


Depuis2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (loi AGEC) interdit
auxdistributeurs de rendre impropres à la consommation leurs invendus alimentaires ».

3.2 De quelles façons un citoyen peut-il être un consommateur écoresponsable ?


2ème partie - Écrit structuré À l'aide de vos connaissances et du dossier joint, rédiger une
réponse structurée et argumentée (en suivant le plan proposé ci-dessous) à la question posée
par madame Lorioux : « L’économie circulaire répond-elle aux attentes des différents agents
économiques ?»

Dans une introduction, présenter la problématique, expliciter ses concepts essentiels et


annoncer le plan.I.

L’apparition d’une consommation plus responsable.a. Les nouvelles habitudes du


consommateur.b. Un cadre réglementaire.II. Des organisations au cœur de l’économie
circulaire.a. Des associations B impliquées dans l’économie circulaire.b.Des entreprises qui
s’adaptent.Dans une conclusion, répondre de manière synthétique à la problématique.

-Document 2 - Des organisations plus responsables


Des petites lois peuvent mener à de grands changements. Depuis le 1er janvier 2022,la loi
AGEC interdit aux entreprises la destruction des invendus non alimentaires.Promotions, dons
à des associations, sont des solutions de valorisation pour les entreprises. Un arsenal législatif
unique au monde,plébiscité depuis la crise sanitaire par les français qui ne veulent plus que
l’on jette à tout-va. Contraintes par la loi, les entreprises doivent revoir leurs procédés internes
mais aussi leurs mentalités.La bonne politique anti-gaspillage utilise toujours plusieurs leviers
de valorisation.Première possibilité pour l’entreprise qui ne veut plus jeter ou détruire ses
invendus :doper sa politique de vente promotionnelle.Chez Décathlon, « dans chaque rayon,
les fins de gamme des collections précédentes sont proposées à des tarifs très intéressants »
illustre Anthony Le Mens, le chef de projet Seconde vie et Dons de l’enseigne. Deuxième
possibilité, les entreprises peuvent donner aux associations, Emmaüs,l’Agence du don en
nature ou les Compagnons bâtisseurs (pour les articles de bricolage).L’offre de produits
d’occasion se démultiplie :sites internet, mais aussi magasins classiques ou enseignes
spécialisées conquièrent de nouveaux adeptes,désormais issus de tous les milieux
sociaux.Jeans, meubles, téléphones, articles de sport, livres… le marché de l’occasion occupe
une place de plus en plus centrale dans notre consommation. En 2021, il a atteint 9milliards
d’euros, en hausse de 21 %par rapport à 2020 et il devrait franchir bientôt la barre des 10
milliards.De fait, nombre de français ont désormais le réflexe d’acheter « d’occase ».
Auparavant,c’était le signe de difficultés financières. Aujourd’hui, c’est devenu un mode de
consommation comme un autre,complètement banalisé. « Toutes les couches de la société
viennent chez nous. Il y a autant de clients qui ont besoin d’argent que de consommateurs
épris de technologie qui se séparent de leur iPhone pour pouvoir racheter le dernier modèle »,
décrypte Jean-Paul Oger, coresponsable du développement des Leclerc Occasion.L’offre de
seconde main s’est étoffée. Leboncoin se porte à merveille, avec une hausse de 15 % en 2021
de son chiffre d’affaires, tandis que Vinted compte 19millions de membres en France. À côté
de ces acteurs historiques, les enseignes classiques se sont aussi mises à investir l’occasion.
Leclerc possède 54 magasins dédiés et prévoit encore une vingtaine d’ouvertures. Carrefour
Occasion en totalise une trentaine et Casino vient d’inaugurer son nouveau concept, O’Caz. Et
même les enseignes spécialisées comme C&A et King Jouets’y mettent. Plusieurs facteurs
sont réunis pour doper cette « économie circulaire » : meilleure qualité des articles,
préoccupations écologiques, mais aussi, bien sûr, le prix,surtout dans ce contexte de forte
inflation.Le marché de la seconde main n’est pas la seule préoccupation des distributeurs
quicherchent également à lutter contre le gaspillage alimentaire. C’est lecas des magasins
Cora, premier réseau de la grande distribution à basculer totalement. Les 61magasins Cora de
France se sont associés avec l’application Too good to go qui lutte contre le gaspillage
alimentaire en proposant à prix défiant toute concurrence des paniersde produits invendus.
D’autres supermarchés (Carrefour, Biocoop) se sont aussi engagés.D’après Le Parisien 2022

D’après recherches-solidarites.org 2021

Document 3 - Des associations orientées vers l’économie circulaire Actualité –


Environnement Wendy Noel - Vendredi 15 juillet 2021800 tonnes de textiles triées chaque
année en Martinique Selon l’ADEME, l’ACISE* collecte chaque année en Martinique, autour
de 800 tonnes de textiles,linges, et autres chaussures dans ses bornes rouges. Un chiffre «
plutôt bon », commente,Charlotte Gully, ingénieure et animatrice du pôle économie circulaire,
sachant que les quantités de textiles mises sur le marché sont évaluées autour de 4500 tonnes
par an en Martinique. […] L’association compte également un atelier couture qui « upcycle »
(valorise) des jeans. « Biensûr, on aimerait que davantage de textiles soient réemployés sur le
territoire, cependant l’activité de collecte génère du travail pour du public en réinsertion, ce
qui est déjà très positif », note l’ingénieure de l’ADEME.*L'Association Citoyenne pour
l'Insertion Solidaire et Économique (ACISE) est une association de Martinique qui œuvre à la
prise en charge et l'accompagnement des sans-abris dans une recherche d'orientation et de
réinsertion sociale. D’après France Antilles, 2021Économie circulaire :Emmaüs au cœur de la
transition écologique et solidaire. Créé en 1949 le Mouvement Emmaüs avu le jour sur fond
de crise aiguë du logement,avec comme objectif initial, de venir en aide aux sans-logis et aux
plus démunis en développant ses propres ressources pour lutter contre la pauvreté et ses
causes tout en redonnant de la dignité aux exclus du système.Visionnaires, les premiers
compagnons d’Emmaüs et l’abbé Pierre ont conjugué avant l’heure les exigences
sociales,environnementales et économiques du développement durable.
BAC PRO 2023 Correction épreuved’Économie-Droit1ère

Partie :1)Le document 1 est un communiqué du ministère de l’écologie. Il présente sous la


forme d’un schéma en 3 axes principaux les gestes permettant d’adopter une consommation
écoresponsable, s’articulant autour des « 3 R » : Réduction de la consommation, Réutilisation
et Recyclage. Au sein de ces axes sont présentés des conseils pratiques comme par exemple
l’incitation à refuser les objets non-nécessaires, à réparer plutôt que de jeter ou encore à
déposer les vêtements usagés dans des points de collecte.Cette illustration accompagne une
présentation succincte de la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC), dont
l’objectif affiché est le « zéro déchet plastique » en 2040.2)Cet extrait d’un article du Parisien
(2022) traite également de la loi AGEC et du contexte dans lequel elle est mise en œuvre par
les pouvoirs publics. Il présente les conséquences de la loi pour différents agents
économiques, et notamment pour les entreprises, qui, en raison de ces contraintes législatives,
devront réduire le gaspillage, voire participer au marché émergent de l’occasion. Ce dernier
est en plein essor, en partie car les ménages en sont eux-mêmes des acteurs importants à
travers leurs modes de consommation qui sont en évolution. Ce marché de la seconde main
est également animé par de nouveaux acteurs comme les entreprises Vinted ou Le BonCoin,
dont l’activité progresse considérablement. Les nouveaux modes de consommation des
Français promettent à ces entreprises des perspectives de croissance importantes. Ce segment
est également rejoint par les acteurs traditionnels de la distribution,comme les entreprises
Carrefour ou Leclerc.3)3.1)Cette expression signifie qu’une loi datant de 2020 (Loi AGEC)
définit de nouvelles interdictions dans la pratique des entreprises de la distribution. Ces
dernières n’ont plus l’autorisation de rendre impropre à la consommation leurs invendus
alimentaires. Cela signifie que les distributeurs ne peuvent plus détruire ou rendre
volontairement non consommables des produits alimentaires qui n’auraient pas été vendus. En
conséquence, ces acteurs devront en faire une utilisation nouvelle, par exemple en faire don à
des associations, ou proposer une réduction incitative pour qu’ils soient achetés par des
consommateurs avant de ne plus être consommables. Cette mesure vise à empêcher certains
distributeurs de détruire sciemment des invendus et a pour objectif de réduire
considérablement le gaspillage alimentaire. Rappelons que certaines études estiment qu’à
travers le monde, environ ¼ de la nourriture produite serait gaspillée.En cas de non-respect de
cette loi, les entreprises en question s’exposent à des poursuites.
3.2)Les consommateurs possèdent un pouvoir important. Leurs pratiques de consommation
ont en effet une influence sur l’activité des entreprises, lesquelles s’adaptent aux habitudes de
consommation et aux tendances du marché.À travers certaines pratiques, un citoyen peut
réduire son impact environnemental et adopter une consommation écoresponsable. Comme le
rappelle le premier document, une des premières actions envisageables est la réduction de la
consommation. Concrètement, un citoyen peut refuser de consommer certains produits qu’il
considère comme facultatifs ou dont il peut se passer. Un exemple est celui de l’utilisation de
gourdes au lieu de bouteilles en plastique jetables. Le citoyen peut également, comme le
suggère le même document,envisager de réparer des objets plutôt que d’en racheter mais
également recycler ceux qu’il n’utilise plus.Au-delà de la réduction de la consommation, il
peut envisager de consommer des produits d’occasion, appelés également « de seconde
main». Le marché de l’occasion progresse (Le chiffre d’affaires de Le Bon Coin progresse de
15 % en 2021), comme le rappelle le document2, et permet aux consommateurs d’orienter
leurs achats vers des plateformes de seconde main.Le milieu associatif a également un rôle
important, et les citoyens peuvent s’adresser à des associations dont l’activité repose sur le
recyclage, la récupération et la restauration de nombreux objets qui peuvent ensuite être
proposés à la vente. C’est le cas d’Emmaüs,présentée dans le document 3. Cette association
fait par ailleurs partie d’un réseau dense d’associations sur le territoire (1,5 millions
d’associations en France selon le document 3). La consommation de produits d’occasion a un
impact non négligeable sur la planète, dans la mesure où cela évite la production nouvelle
d’un bien qui va nécessiter l’utilisation de ressources importantes.2ème partie : écrit
structuré :Dans un contexte de dérèglement climatique et face aux conséquences néfastes de
plus en plus visibles des activités humaines sur la planète, l’économie circulaire apparaît
comme une solution permettant de réduire l’impact humain. L’économie circulaire correspond
à des activités économiques basées sur la baisse de la consommation, le recyclage des
produits et leur réutilisation dans un objectif de réduction de la consommation de ressources
et de la pollution. Elle consiste à produire des biens et des services de manière durable.Cette
économie est en plein essor. Le marché de l’occasion représente en effet 9 milliards d’euros
en 2021, comme le souligne le document 2. Face à cette croissance, la question se pose du
rôle et de l’intégration des différents agents économiques (Ménages, Institutions Publiques,
Entreprises…). Cette nouvelle économie pourrait-elle répondre aux besoins de ces différents
acteurs ?Pour répondre à cette question, nous présenterons dans une premier temps les
nouveaux modes de consommation à travers les habitudes des consommateurs et le nouveau
cadre réglementaire. Nous verrons dans un second temps le rôle des organisations au sein de
l’économie circulaire à travers les associations et les entreprises.
I. L’apparition d’une consommation plus responsable.a. Les nouvelles habitudes du
consommateur.o Le marché de la seconde main est en croissance (Document de présentation
du sujet, étude de l’ADEME) et touche un large pan dela société française (« Toutes les
couches de la société viennent chez nous », document 2).o Les habitudes des consommateurs
évoluent (volonté de consommer différemment, produits écoresponsables, réduction de
l’impact du consommateur…).o Nouveaux réflexes chez les citoyens, comme le don
(Incitation de la part des pouvoirs publics, exemple dans le document 1).b. Un cadre
réglementaire.o L’État français encadre de plus en plus l’activité des entreprises (LoiAGEC,
document 1).o L’objectif est d’inciter les entreprises notamment à réduire leur impact
environnemental.o Mais également les administrations publiques (collectivités locales,État
etc…) (Document 1).II. Des organisations au cœur de l’économie circulaire. a. Des
associations impliquées dans l’économie circulaire. o Les associations ont un rôle majeur
(Exemple d’Emmaüs, document2). Le tissu associatif est par ailleurs très développé en France
et créateur d’emploi (5500 salariés chez Emmaüs (Document 3)).o Elles mettent en valeur la
seconde main et permettent à des produits d’avoir une seconde vie et d’être utilisés à
nouveau.o Sur l’ensemble du territoire national (Document 3).b. Des entreprises qui
s’adaptent o Les contraintes réglementaires obligent les entreprises à adopter de nouvelles
pratiques : interdiction de la destruction de denrées,obligation de faire don des invendus…
(document de présentation et document 1) .o Elles participent au développement du marché
de l’occasion(Document 1) et contribue au développement économique (Leclercprévoit
l’ouverture de 20 nouveaux magasins portés sur l’occasion,document 2) et répondent aux
nouveaux besoins des consommateurs. Nous voyons que l’économie circulaire est en forte
croissance et que ce nouveau marché permet de répondre à différents besoins. Les
consommateurs, dont les pratiques ont un rôle clé dans l’économie circulaire, accèdent
désormais plus facilement à des biens de consommation qui correspondent à leurs attentes,
comme les biens de seconde main. Les entreprises traditionnelles mais aussi de nouveaux
acteurs bénéficient de perspectives de

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