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Rappel sur l’hydrologie

I- Définitions
Etude des crues
Une crue est l’élévation de niveau d’un cours d’eau, provoquée par des événements
pluvieux importants , qui submerge ou qui risque de submerger les propriétés voisins . Ces
hautes eaux peuvent être provoqué par de fortes pluie ou par des fontes des neiges .
la courbe qui décrit La variation de débit
d’une crue en fonction du temps est appelée
hydrogramme de la crue .
La courbe qui décrit la variation de la hauteur
d’eau d’une crue en fonction de temps est
appelée limnigramme
II- les caractéristiques d’une crue
Les crues sont le plus souvent décrites par trois
caractéristiques principales : débit de pointe, le
volume écoulé et la durée.
le débit de pointe est le débit maximal observé lors
d’une crue .
le volume d’eau écoulé est la quantité d’eau qui transite dans un cours d’eau pendant la
crue.
La durée caractéristique (D) est une estimation de la durée d’étalement d’une crue,
soit la durée pendant laquelle le débit du cours d’eau est supérieur à la moitié de son
débit de pointe.

Temps de montée Tm:

Temps qui s'écoule entre le début du ruissellement et le maximum de la crue. Il correspond à la


branche ascendante de l'hydrogramme (temps s'écoulant entre les points A et B) de la figure

Temps de base Tb:


Temps compris entre le début et la fin du ruissellement rapide (temps séparant A et C sur la figure )
Facteurs influençant la réponse hydrologique

Une crue est une réponse hydrologique qui résulte d'une forte pluie. Les facteurs qui
influencent la réponse hydrologique sont multiples

Les facteurs liés aux précipitations ainsi qu'aux conditions climatiques sont des facteurs
externes au milieu tandis que la morphologie, les propriétés physiques du versant, la
structuration du réseau et les conditions antécédentes d'humidité sont des facteurs internes.
- les facteurs liés au bassin versant
* Surface de bassin versant, périmètre
* Forme du bassin versant

Kc= 1.6 Kc=1.3 Kc= 1.2 Kc= 1.1

1 -Les altitudes maximales et minimales


2 -L'altitude moyenne

Hm = Ai.hi
A
3 -L'altitude médiane
III-Mesure des paramètres de débits
Le débit Q d'un cours d'eau à l'exutoire d'un bassin versant varie en
fonction du temps. Différentes techniques permettent la mesure de deux variables
principales:
La hauteur H de la surface d'eau libre du cours d'eau exprimé en mètres
par un limnimètre. La courbe qui représente H en fonction du temps est un
limnigramme.
Le débit du cours d'eau Q exprimé en m3/s ou I/s. Il est mesuré
directement ou par association de la courbe de tarage Q(H) à un limnigraphe H(t).
La courbe du débit Q en fonction du temps est un hydrogramme.

Le limnigraphe à flotteur est un appareil qui maintient un flotteur à la surface de


l'eau grâce à un contrepoids, par l'intermédiaire d'un câble et d'une poulie. Le flotteur
suit les fluctuations du niveau d'eau,qui sont reportées sur un graphe solidaire d'un
tambour rotatif (à raison d'un tour par 24h ou par semaine ou par mois).
Courbe de Tarage

Courbe établie pour chaque rivière.


Une fois cette courbe établie pour
telle rivière, il suffit de mesurer
l’Altitude Z pour déterminer le Débit
correspondant. Cette courbe peut
changer avec le développement de
la rivière
le principe du jaugeage

Jaugeage par saumon

Jaugeage par saumon


Exploration du champ de vitesse
La vitesse d’écoulement n’est jamais uniforme dans la section transversale d’un
cours d’eau. Le principe de cette méthode consiste donc à calculer le débit à
partir du champ de vitesse déterminé dans une section transversale du cours d'eau
(en un certain nombre de points, situés le long de verticales judicieusement
réparties sur la largeur du cours d'eau).

Le débit s’obtient en appliquant à chaque surface élémentaire la vitesse s’y


rapportant pour obtenir le débit élémentaire Qi. Le débit total Q est obtenu par la
somme des débits élémentaires, soit : Q =Σ Vi × Si
Etape 1. Calcul du nombre de tours d'hélice par seconde N pour chacun des
points des verticales.
Etape 2. Calcul de la vitesse instantanée de l’eau en chaque point à
partir de la vitesse de rotation de l’hélice selon la fonction de l’hélice.
Etape 3. Calcul de la vitesse moyenne pour chaque verticale

Mesure V au 0.2 et 0.8 du profondeur,


• Moyenne v et multiplier par W * D,
• Additionner pour avoir le Débit total Q.
Principe du jaugeage par traçage chimique
Cette méthode de jaugeages par dilution s'applique à des torrents ou des rivières en
forte pente où l'écoulement est turbulent ou pour lesquels on ne trouve pas de
section se prêtant à des jaugeages au moulinet.
Le principe général consiste à injecter dans la rivière une solution concentrée d'un
traceur (sel, colorant,...) et à rechercher dans quelle proportion cette solution
a été diluée par la rivière, par prélèvements d'échantillons d'eau à l'aval du
point d'injection. Cettedilution est notamment fonction du débit, supposé
constant le long du tronçon, concerné pendant la durée de la mesure. On a la
relation suivante dans laquelle le rapport C1 / C2 représente la dilution
Q = K C1/C2

Q : débit du cours d'eau [l/s] ;


C1 : concentration de la solution injectée
dans le cours d'eau [g/l] ;
C2 : concentration de la solution restante
dans des échantillons prélevés à l'aval du
point d'injection dans le cours d'eau [g/l] ;
k : coefficient caractéristique du procédé
et du matériel utilisé
IV- Estimation des débits de crue
Le calcul hydrologique reste la partie la plus délicate de toute étude de protection
contre les inondations et dimensionnement des ouvrages hydaulique car c’est de sa
fiabilité dépend le modèle hydrodynamique utilsé , et donc toute surestimation ou sous-
estimation lors de cette phase se répercutera sur le reste de l’enchainement à savoir tous les
aménagements projetés . L’étude vise, principalement, à estimer les débits de pointe (Qp),
pour différentes périodes de retour, au niveau d’un bassin versant.
Pour l'estimation des débits de pointes des différentes périodes de retour au droit d'un site,
Il faut suivre les étapes suivantes :
-Utilisation des données géométriques (superficie, longueur du talweg, dénivelée
maximale, pente moyenne …)
-Calcul des temps de concentrations Tc en utilisant les formules empiriques. Cette
approche se basera principalement sur l'étude des Hiérogrammes de crues avant le choix de
ces formules empiriques.
L'estimation des débits de crues au droit d'un site en utilisant les différentes méthodes à
savoir:
* Les méthodes analogiques ;
*Les méthodes empiriques d’estimation de débits et/ou de transformation Pluies-
Débits.
*L'étude des Hydrogrammes de crues pour la détermination des temps de base et le
calcul des volumes de crues.
dans les études hydrologique s on utilise 3 approches:

1er approche: Cas des bassins versants jaugés


Estimation des paramètres par procédure de calage sur les débits observés en effet
Si la série des débits est disponible. De ce fait le calcul des débits de crues pour les
différentes périodes
de retour, (10ale, 20ale, 50ale et 100ale voir plus) procédera comme suit :
•Analyse des données de débits de crues au droit de la station et comparaison avec les
données jaugées.
•Calculs des débits de crues au droit du site étudié.
•Etude des hydrogrammes de crues
•Estimations des volumes de crues au droit du site concerné.
2ème approche : cas de bassins versants non jaugées
Estimation des paramètres à partir des descripteurs des bassins et /ou
des paramètres obtenus sur d’autres bassins

Si la séries des débits est non disponible. De ce fait le calcul des débits de crues pour les
différentes périodes de retour, (10ale, 20ale, 50ale et 100ale voir plus) procédera
comme suit :.
Estimation des paramètres à partir des descripteurs des bassins et /ou des paramètres
obtenus sur d’autres bassins.
•Analyse des données de débits de crues au droit de la station et comparaison avec les
données jaugées.
•Calculs des débits de crues au droit du site étudié.
•Etude des hydrogrammes de crues
•Estimations des volumes de crues au droit du site concerné
3ème approche : cas intermédiaire de bassins versants partiellement jaugées
Approche combinatoire.
Si la série des débits est disponibles dans une station contrôlant une partie du bassin, il est
consisté à réaliser le transfert d’un paramètre régional estimé pour la partie du bassin jaugé, au
bassin concerné pour la détermination du débit de projet . De ce fait le calcul des débits de
crues pour les différentes périodes de retour, (10ale, 20ale, 50ale et 100ale voir plus) procédera
comme suit :
•Analyse des données de débits de crues au droit de la station
•Calculs des débits de crues au droit du site étudié.
•Etude des hydrogrammes de crues
•Estimations des volumes de crues au droit du site concerné.
IV- 1- Les méthodes empiriques d’estimation de débits

- Formule rationnelle
QT= C.I.S/3.6
QT : débit de période T (m3/s)
S : surface du bassin versant en Km2
I : intensité pluviométrique de période T ( en mm/h) pendant
le temps de concentration Tc
C: cœfficient de ruissellement

Donc l’application de la formule rationnelle demande la détermination de l’intensité


pluviométrique pour une fréquence donnée.
l’intensité pluviométrique I = aTcb avec a et b sont des cœfficients de Montana de la
période T et Tc : le temps de concentration
Le temps de concentration est l’un des premiers paramètres à estimer correctement
pour le calcul des débits de crue. Le choix de la méthode appropriée, dépend de
facteurs topographiques, pluviométriques et aussi de facteurs d’échelle, liés à la taille du
bassin versant.
Formule de Giandotti Tc : Temps de concentration (h).
- A : Superficie du bassin versant (Km2).
- L : Longueur du talweg principal (Km).
- Hmoy : Hauteur moyenne du bassin versant en (m).
- Hmim : Hauteur minimal du bassin versant en (m).
Formule de Kirpich
- Tc : Temps de concentration (h).
- Hmax : Altitude maximale (m).
- Hmin : Altitude minimale à l’exutoire (m).
- L : Longueur du talweg principal (Km).
Formule de Turazza
-Tc : Temps de concentration (h).
- L : Longueur du talweg principal (Km).
- S : Superficie du bassin versant (Km2).
- I : Pente moyenne du bassin versant (%).
Formule de Van Te show
- Tc : Temps de concentration (h).
- P : Pente moyenne (m/m).
- L : Longueur du talweg principal (Km).
Formule de Ventura
- Tc : Temps de concentration en min,
- S : Surface du BV en km²,
- I : Pente moyenne du talweg en%
Le tableau ci-après donne les valeurs du coefficient de ruissellement, en fonction de
la couverture végétale, de la nature du sol et de la pente du terrain naturel
formule de MAC_MaTH
QT= KHS0.58P0.42
Q : débit de période T en (l/s)
S : surface du bassin versant en ha
H : pluviométrie maximale en 24h en mm
K: cœfficient dépendant de couvert et la topographie
P : pente moyenne de BV en( mm/m)
Donc l’application de la formule MAC_MaTH demande la détermination de le cœfficient
K et H
Nature de la surface K

BV de grande dimension et végétation 0.11


Surface cultivées , terrain des zone suburbaine 0.22
Terrain non aménagés , non rocheux de pente moyenne o. 32
Terrain non aménagés , non rocheux de forte pente 0;42

La précipitation maximal H peut être déterminé de deux manières


- soit par ajustement des données pluviométriques si elles existent.
- soit a partir de la formule I=1440aTcb avec a et b coefficients de Montana et Tc =24X60 =
1440 min
formule de Burkli- Ziegler

QT= 0.0039C S0.75HP0.25


Q : débit de période T en (m3/s)
S : surface du bassin versant en ha
H : i pluviométrie maximale en 1h en mm
P : pente moyenne de BV en( mm/m)
C: cœfficient de ruissellement
formule de Mallet et Gauthier

Q= 2K *Log( 1+ah)*S* (1+4*Log(T)-Log(S))1/2/(L)1/2


Avec :
a = 20
T = période de retour (en ans)
H = pluviométrie annuelle moyenne (en mm/an)
A = surface du bassin versant (en km²)
K = 2 (valeur variant de 0,5 à 6. Il a été décrété de la prendre égale à 2 au Maroc
depuis les inondations de 1996).
Formule de Filler II

Avec :
T = est la période de retour (en ans)
a = coefficient variant de 0,7 à 3,5 en fonction de la pluviosité
N = est un coefficient variant de 80 à 100 en fonction de la morphologie du BV :
80 pour la plaine
85 pour les régions accidentées
100 en montagne
A = surface du bassin versant (en km²).
Formule de Hazen et lazarivic

Formule de FULLER I
Elle permet de passer d’un débit de temps de retour T, à un débit de
temps de retour t :
B- UTILISATION DE FORMULE
en tenant compte plusieurs facteurs qui interviennent dans les formules qui sont
difficiles à évaluer , le débit QT ne peut être estimé à part d’une seul formule.
en premier il faut connaître le domaine d’utilisation de chaque formule et tenir
compte des réserves émises concernant son utilisation .
l’expérience d’utilisation des formules empiriques permet d’établir les domaine
d’utilisation de chaque formule en fonction de surface du BV
2 2 2 2
S <1Km 1<S <10Km 10<S <25Km 25<S <100Km S >100Km2
Mac-Math Oui - - - -
Burkli-Ziegle Oui Oui - - -
Rationnelle Oui Oui Oui - -
Mallet-Gauthier - - Oui Oui
Fuller II - - Oui Oui -
Régionale - - - - Oui
le débit QT c’est la moyenne des débits maximaux qui s’approchent
2- Les méthodes analogiques
Ils consistent à extrapoler le débit de projet au site non jaugé à partir des données observées
dans un bassin proche jaugé qui lui est hydrologiquement comparable de point de vue
géologique et morphologique. Parmi les caractéristiques physiques.
* La surface
* La forme, l’indice de forme
* La pente moyenne, les indices de pente
* La densité de drainage et le rapport de confluence
* Les paramètres de rectangles équivalent
* Les caractéristiques de relief : altitude moyenne, la médiane
* Les paramètres climatiques, géologiques
Dans cette approche, les méthodes les plus utilisées au Maroc sont la méthode des débits
spécifiques et la méthode régionale de Francou Rodier.
Débit spécifique
Cette méthode consiste à évaluer le débit QB recherché à partir de QA en tenant
compte uniquement de l’influence respective des surfaces des bassins versants. Cela
revient donc à négliger les autres facteurs qui contribuent au comportement
hydrologique de chacun des bassins (climat, géologie, topographie, et...).

- SA : Superficie du bassin jaugé (Km2).


- SB : Superficie du bassin non jaugé (Km2).
- QA : Débit du bassin jaugé (m3/s).
- QB : Débit du bassin non jaugé (m3/s)
Francou-rodier
Ces auteurs ont classé plusieurs centaines de crues dans le monde dans un diagramme
Log Q = f [Log (S)]. Ils ont constaté que dans les régions relativement homogènes, les
points étaient plus au moins alignés. Ils ont déduit une formule générale de la forme :
Q(T) : Débit de période de retour T.
- KT : Coefficient de Francou-Rodier (4< KT<5).
- Qo : Débit dans le bassin jaugé (m3/s).
-S0 : Superficie du bassin jaugé (Km2).
-S : Superficie du bassin à déterminer Q (Km2)
Cette formule consiste à réaliser le transfert d’un paramètre régional estimé pour un
bassin jaugé, au bassin concerné pour la détermination du débit de projet.
Au départ, on procède au calcule du paramètre K (Coefficient de Francou-Rodier), connaissant
le débit de crue QA, calculé pour une période de retour T, dans le bassin jaugé de
superficie SA.
QA peut être calculé par une étude statistique appliquée aux données observées dans le
bassin.
Puis utiliser la valeur de K pour calculer le débit de crue dans le bassin
non jaugé de superficie SB.
3- Méthodes probabilistes
la détermination de hauteur de pluie ou le débit de pointe des crues de période T peut
s’effectuer à partir l’ajustement des données des mesures disponibles par les lois statistiques.
les lois statistiques les plus utilisées dans les ajustements des données hydrologiques
sont:
* GUMBEL
* FRECHET
* GOODRICH
* EARSON II
* GIBRAT-GALTON
Dans les études statistiques la taille de l’échantillon à une importance primordiale
Dans les études statistiques la taille de l’échantillon à une importance primordiale
Description de l’échantillon
Moyenne Variance ou moment d’ordre 2 Coefficient de variation

Coefficient de symétrie Coefficient d’aplatissement


 3 =1/  3 =3+1/
Moment centré d’ordre 3

3 =N  (Xi-X)2/(N-1)(N-2)
Choix d’une loi de probabilité empirique F(xi) (fréquence expérimentale xi) :
- Weibull :
– Hazen :
– Cunnane
la fréquence et la période de retours T sont lié par la formule suivante:
T = 1/(1-F)
a- GUMBEL ET FRICHET
appelées lois doublement exponentielle ou lois des valeurs extrêmes elles se
présentent , toutes les deux , sous forme:
F(Q) = e-e-u
ou F(Q) est la fonction de non dépassement avec
u= ( Q-Q0) pour la loi du Gumbel
U= ( logQ-logQ0) pour la loi de Frechet
ces lois font apparaître deux paramètres  et Q0
pour chaque type de lois , les paramètres d’ajustement se traduisent des paramètres
statistiques selon le tableau suivant
Gumbel Frichet

Q° = ∑Qi /N LogQ° = ∑LogQi /N


=(∑ (Q-Q°)2/N-1)1/2 =(∑ (LogQ-LogQ°)2/N-1)1/2
1/ = 0.780 1/ = 0.780
Q0 = Q° -0.45 LogQ0 = LogQ° -0.45

Calcul des débits de diverses fréquences , ils se calculent directement par le biais du
variable réduit de la façon suivante
u = -Ln(-Ln(F))

Nous donnons , dans le tableau ci-après , pour diverses valeurs du temps de retour T les
relation qui lient le débit QT à l’écart type et à la moyenne de l’échantillon étudié.
T F= 1-1/T U QF Gumbel Log QF Frichet
0.720+logQ°
5 0,800 1,500 0.720+Q°
1.305+logQ°
10 0,900 2,250 1.305+Q° °
1.866+logQ°
20 0,950 2,970 1.866+Q°
2.045+logQ°
25 0,960 3,199 2.045+Q°
2.594+logQ°
50 0,980 03,902 2.594+Q°
2.912+logQ°
75 0,987 4,311 2.912+Q°
3.138+logQ°
100 0,990 4,600 3.138+Q°
4.397+logQ°
500 0,998 6,214 4.397+Q°
4.938+logQ°
1000 0,999 6,907 4.938+Q°
b- lois de Gibrat -Galton

la lois de Gibrat-Galton est proche de la loi normal ou loi de


gauss à l’expression de variable prés
la fonction de répartition de celle loi es de la forme :
u
1 u2
F(Q)  
2 
exp( 
2
)du

avec u  a log( Q  Q0 ) + b
dans cette loi , trois paramètres apparaissent
a,b et Q0

Q0 est déterminé à l’aide de moment d’ordre 2 et 3 par


l’expression suivante :
4/3 = (Q°-Q0)3/(2+3(Q°-Q0) 2)

2=∑ (Qi-Q0)2/(N-1) ,3 = (N/(N-1)(N-2) )(∑ (Qi-Q°)3) et Q° =


∑Qi /N
les paramétres a et b se calculent par les formules
suivantes

a = 1.517/(log(1+ (2/(Q°- Q0)2)))0.5

b= (1.1513/a) – a .log (Q°- Q0)

Pour une période T on calcul la fréquence F et on déduit u


à partir du table de Gauss
b- loi de Pearson III

la formule s’ecrit :
a
Q


 1
F(Q)  exp( aQ).Q dQ
(  ) 0
cette formule fait apparaître deux paramètres a et 

le calcul de ces deux parametres se fait par le biais


des deux formule à savoir :
a= /Q0
 est lié au valeurs de l’echantillon par l’expression
suivante
() = log(Q°)- (∑log(Qi))/N
 est une fonction complexe dont les valeurs sont données par
le tableau suivant

 ()  ()  ()

1 0.25068 18 0.01213 35 0.00621

2 0.11741 19 0.01151 36 0.00602

3 0.07634 20 0.01094 37 0.00585

4 0.05654 21 0.01042 38 0.0057

5 0.04487 22 0.0099 39 0.0055

6 0.03719 23 0.00949 40 0.00544

7 0.03174 24 0.00908 41 0.00531

8 0.02767 25 0.0087 42 0.00518

9 0.02453 26 0.00836 43 0.00506

10 0.02204 27 0.00807 44 0.00492

11 0.02 28 0.00776 45 0.00482

12 0.01832 29 0.00749 46 0.00473

13 0.0169 30 0.00723 47 0.00461

14 0.01569 31 0.00701 48 0.00449

15 0.0146 32 0.00681 49 0.00446

16 0.0137 33 0.00658 50 0.00433

17 0.01289 34 0.00639
d- loi de Goodrich

la loi de Goodrich fait partie du groupe des lois


exponentielles généralisées . Elle est définie par la
fonction de répartition suivante :

cette loi fait intervenir trois paramètre d’ajustement A, QO


et n
F(Q)  1  exp(  A(Q  Q0 )1/ n
le calcul des paramètres d’ajustement fait intervenir
une fonction  (n) qui lié au 3 et  par la relation
suivante:
 (n)= 3 /3

la fonction  (n)= est definie par l’expression suivante


 (n)= (T2-T21)-0.5[(T3-T31)/(T2-T21) - 3T1] avec les intégrales
avec Ti sont les intégrales eulériennes
T1 = T(n+1) , T2 = T(n+2) et T3T = (n+3)
en pratique la fonction  (n) est calculé a partir du
tableau suivant duquel on tir n jusqu’à la 3e décimale
n 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95 1

(n) 0.069 0.217 0.359 0.496 0.631 0.764 0.896 1.028 1.160 1.294 1.430 1.567 1.708 1.852 2.000

les deux paramètres A et QO se calculent par les


relation suivantes
QO= Q° - (T1/(T2-T12 )0.5)
A= (/(T2-T12 ))-1/2n
le fonction factoriel Euler
T1 = (n+1) , T2 = T(n+2) et T3 = T(n+3) sont déterminée à
l’aide d’une table
- Hydrogrammes et volumes des crues
Les hydrogrammes de crues présentent une forme générale de courbe en cloche dissymétrique
comprenant :
• La partie correspondant à la concentration de la crue (courbe de concentration)
• La zone entourant le maximum (le pointe)
• Celle afférent à diminution progressive de débit (décrue) Pour définir un hydrogramme type
pour les crues d’un oued, on "adimensionalise" les crues les plus représentatives inventoriées
par leurs temps de pointe et débit de pointe et on les superpose aux hydrogrammes types.
Plusieurs types sont adoptés lors de la construction d’un hydrogramme de crue.
On cite :
L’hydrogramme triangulaire Avec tb est le temps de base tb = atc
Sachant que le temps de la remontée est égal à la durée caractéristique de la crue, une descente
de crue deux fois moins rapide et un débit de pointe centennal estimé directement à partir de
l’ajustement fréquentiel sur les débits.
Méthode de l’USSCS (SCS : Soil Conservation Service): Cette méthode, très employée
en hydrologie, permet de faire intervenir directement l’état du sol pour le calcul de
l’excès de précipitation. Elle consiste à considérer l’hypothèse suivante : à un instant "t«
donné, le rapport entre l’infiltration cumulée jusqu’à cet instant "t" et l’infiltration
potentielle de débit d’épisode est égale au rapport entre le ruissellement et la pluie
cumulée.
P(t) : hauteur de pluie tombée entre 0 et t ;
R(t) : lame nette écoulée entre 0 et t ;
J : capacité maximale d’infiltration ;
P(t)-R(t) : infiltration cumulée entre 0 et t.
Cependant lorsque la pluie commence à tomber, il n’y pas de ruissellement immédiat. Des
études ont montré que l’on pouvait estimer cette rétention initiale à 0.25J.
En remplaçant donc P(t) par P(t)-0.25J, on obtient la fonction dite de production :

CN (Curve Numbre) est un coefficient de ruissellement qui dépend de la nature du sol et de


l’antécédent pluviométrique :
CN= f(sol, couverture, conditions hydrologiques…)
Il existe 4 classes types :
- A correspondant à un sol de « haute infiltration »
- B correspondant à un sol de « moyenne infiltration »
- C correspondant à un sol de « petite infiltration »
- D correspondant à un sol de « très petite infiltration »
L’hydrogramme exponentiel :

Pour déterminer la Valeur retenue du tc il faut corréler les hydrogrammes des crues
majeures sélectionnés pour la station hydrologique dont on dispose, ainsi que leurs
superpositions aux différents hydrogrammes adimensionnels.
il estsensiblement proche de
l’hydrogramme de l’USSCS lorsqu’on a
tb ≥ 5*tc

Hydrogramme adimensionnel
de l’USSCS

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