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Les produits des banques

participatives
Master Droit des Contentieux:

Module : contentieux bancaire

Presenté par: Encadré par


AMZYL HASSAN Pr. OUALJI
HARRACH MOURAD

Année
universitaire: 2019 /2020
�  introduction
depuis le mars 2015,le Maroc s’est doté d’une nouvelle catégorie d’établissement bancaire dont les produits et les servic
doivent être conformes aux règles de la chariâa .
attendu par les acteurs du secteur bancaire nationaux et internationaux et par une grande partie de la population
marocaine le texte est le fruit d’une réflexion bien murie au sein de BANK EL MAGHRIB et affiné par le retour
d’expérience des pays pionniers dans la finance islamique

� Definition:
sont considérées comme banques participatives les personnes morales habilitées à exercer à titre profession habituell
activités visées aux articles premier,55 et 58 de la loi bancaire,ainsi que les opérations commerciales,financières et
d’investissements,après avis conforme du conseil Supérieur des ouléma visé à l article 62 de la bancaire n 103-12 .
une banque participative est une banque qui applique la chariâa qui interdit tout placement lié à l'alcool,au tabac,a
l’armement,au jeux d’argent,etc…
elle condamne aussi l’intérêt sur l’argent placé,l’usure et la spéculation.
historique

 L'Égypte,sous la forme des caisses d’épargne rurales du MIT-Ghamr (Delta du Nil) entre 1963 et 1967
 En 1974 ,au sommet de lahor,création de la banque islamique de développement basée à Djedda (BID)
 1975, la Dubaï Islamic BANK fut la première banque privée islamique à voir le jour.
 1979, le Pakistan devient le premier pays à décréter l’islamisation de l’ensemble du secteur bancaire ;il fut suivi,en 198
Soudan et l’iran.
 En 2001, les institutions financières islamiques « présente » environ 2300 milliards de dollars soit quarante fois plus q
1982 .
 En 2006 ,la création de la plus grande banque au Bahreïn.
 En 5 mars 2015 la publication de la loi bancaire 103-12 relative aux établissements de crédits et organismes assimilés,d
introduction des banques participatives au Maroc
Cadre juridique

 Dans un souci de cohérence,le législateur a fait le choix judicieux d’intégrer le cadre


juridique de la banque participative au sein de la nouvelle loi bancaire. En effet le titre III
de celle-ci est entièrement consacré aux banques participatives
 Selon la nouvelle loi les banques participatives sont agréés selon les mêmes conditions et
exigences réglementaires applicables aux banques conventionnelles,et sont tenus en autre
d’adhérer à une association professionnelle.
Intérêt de sujet : 

L’intérêt de sujet réside dans le rôle que jouent les banques participatives en tant qu
organismes financiers et économiques importantes dans notre société,étant donné qu elles
visent la protection des fonds reçus de public d’une part, et interdisent tout prêt à intérêt
d’autre part.
Problématique :

 Quelle sont les principes et et les produits des banques participative ?


Quels sont les avantages et les inconvénients de ces banques et leur rôle
dans le développement de l'économie nationale?
Plan

 CHAPITRE I : les principes de fonctionnement des banques


participatives et leurs produits
 A-les principes de fonctionnement
 B- les produits des banques participatives

 CHAPITRE II : implication des banques participatives


 A- avantages et inconvénients
 B- contribuer au développement économique du pays
CHAPITRE I : principes de fonctionnement des
banques participatives et leurs produits
A- les principes de fonctionnement
toute transaction dans le cadre de modèle financier islamique ne doit pas aller
l'encontre de cinq principes suivants :
• l’interdiction du prêt à intérêt/le Riba
•Principes de partage des pertes et profits
• interdiction de l’incertitude (gharar) et de la spéculation (maysir)
• la tangibilité de l’actif
•interdiction des activités illicites
B- les produits des banques participatives

Les banques participatives peuvent procéder au financement da la clientèle à travers :


●La Mourabaha : contrat par lequel une banque participative vend à son client un bien
meuble ou immeuble et propriété de cette banque à son coût d’acquisition augmenté d’une
marge bénéficiaire convenus d’avance.
le paiement par le client au titre de cette opération est effectué selon les modalités
convenus entre les deux parties
●la L’Ijara : est un contrat selon lequel une banque participative met,à titre locatif,un bien
meuble ou immeuble déterminé et propriété de cette banque,a la disposition d’un client pour
un usage autorisé par ma loi
la ijara peut revêtir de formes :
 Ijara tachghilia lorsque il s’agit d’une location simple ;
 Ijara mountahia bi-tamlik ,lorsque au terme de la location,la propriété de bien,louer est
transférée au client selon les modalités convenus entre les parties.
● la moucharka :est un mot arabe qui veut dire « association,partage ».et comme son
nomme l’indique c est un contrat d’association entre deux au plusieurs personnes qui mettent
en commun leurs capitaux,leurs biens au leur travail dans un projet,a la différence du contrat
de moudaraba où la banque finance seule le projet .les parties au contrat partagent les profits
selon un pourcentage prédéterminé et les pertes au prorata de l’apport financier de chacun.
La moucharka prend l’un des formes suivantes
 La moucharaka tabita :la partcipation des parties au projet demeure jusqu’au terme du
contrat les liant
 La moucharka moutanqissa : la banque se retire progressivement du projet conformément
aux stipulations du contrat.
● la moudaraba : tout contrat mettant en relation une ou plusieurs banques participatives
(Rab el Mal ) qui fournissent le capital en numéraire ou en nature à un ou plusieurs
entrepreneurs (Moudarib) qui fournissent leur travail en vue de réaliser un projet. La
responsabilité de la gestion du projet incombe entièrement au(x) entrepreneur(s) .les bénéfices
réalisés sont partagés selon une répartition convenue entre les parties et les pertes sont
supportées exclusivement par Rab el mal,souf en cas de négligence,de mauvais gestion,de
fraude ou de violation des stipulations au contrat par le moudarib.
●Salam : tout contrat en vertu duquel l’une des deux parties,banque participative ou
client,verse d’avance le prix intégral d’une marchandise dont les caractéristiques sont définies
au contrat,à l’autre partie qui s’engage à livrer une quantité déterminée de ladite marchandise
dans un délai convenu.
● Istisna’a : tout contrat contrat d’acquisition de choses nécessitant une fabrication ou une
transformation en vertu duquel l’une des deux parties,banque participative ou client s’engage à
livrer la chose,avec des caractéristiques définies et convenues,fabriquée ou transformer,à partir
des matières dont il est propriétaire,en contrepartie d’un prix fixe dont le paiement s’effectue
par l’autre partie (mousasniî) selon les modalités convenus.
CHAPITRE II- implication des banques
participatives
A- avantages et inconvénients des banques participatives
 Avantages
○ marché bien maîtrisé,coût de risque faible :le partage du risque
○ les banques classiques ne s’impliquent pas dans les activités de leurs clients qui
peuvent subir l’expropriation du patrimoine s‘iles se trouvent dans l’impossibilité de
payer
○ la matérialité des échanges,l’absence de pénalité de retards de remboursement.
 Inconvénients
○ les difficultés qui pose la définition du taux de rendement des instruments
islamiques pour les opérations bancaire ont aussi gené le développement des marchés
monétaires et interbancaires.
○ la banque participative ne peut recourir au refinancement de la banque centrale,au
marché monétaire,au système de prêt interbancaire en raison de l’application de taux
d’intérêt.
○ il es difficile d’élaborer un cadre relatif à la gestion,au contrôle et a la
réglementation des banques participatives
B- contribuer au développement économique du pays  :

 Les banques
conclusion

En conclusion, on peut dire que la banque


participative répond à des attentes populaires,qu’elle
garantit un bonne rentabilité économique à l’échelle
micro&macroéconomique,et qu’enfin ,elle véhicule
une attitude d’esprit nouvelle qui inscrit l’activité
bancaire dans la sphère de l’économie réelle.

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