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La politique budgétaire
La politique budgétaire concerne
l’utilisation par le gouvernement des
dépenses publiques et des mesures
fiscales pour atteindre l’un ou l’autre
de ses nombreux objectifs.
Politiques de stabilisation
Toutes politique visant à stabiliser le
revenu national à un niveau désiré
ou prés de celui-ci constitue une
politique de stabilisation.
Puisque les dépenses publiques fond
augmenter la demande globale tandis que
les impôts la font diminuer, il est
généralement facile d’établir si l’on doit
réduire ou hausser ces deux éléments
lorsque l’on connaît la direction souhaitée
du revenu national. Toutefois il est difficile
de déterminer l’ampleur et la combinaison
des modifications à y apporter ainsi que le
moment propice pour ce faire.
Le GVR peut sans contredit influer sur le revenu
national. Exemple les dépenses de l’état canadien
représentaient 12.2 % du revenu national en
1939 au début de la Deuxième guerre mondiale,
mais elles en constituaient 41.8 % en 1944.
Durant cette même période, le taux de chômage
est passé de 11.4% à 1.4 %.
Tous les économistes reconnaissent que la hausse
des dépenses publiques a contribué à cette chute
du taux de chômage et à la hausse du PIB.
Le solde budgétaire correspond à la
différence entre recettes publiques
et le total des dépenses publiques.
Lorsque les recettes sont égales aux
dépenses, on a un budget équilibré.
On enregistre un excédent
budgétaire si les recettes surpassent
les dépenses et bien sur un déficit si
elles leur sont inférieures.
Débat théorique
Historiquement plusieurs positions
théoriques ont été observées.
Les classiques qui n’admettent que l’équilibre
budgétaire, considérant que le budget de
l’état doit se gère comme un budget familial.
Toute variation volontariste tant du niveau
des recettes que de celui des dépenses est
exclue et l’équilibre doit être rigoureusement
observé. Cependant la différence entre la
théorie et la réalité est important les
préceptes classiques n’étaient pas respectés,
les déficits publics étaient présent :2.5% du
PIB des États –Unis en 1933.
Avec La théorie de Keynes l’équilibre
économique global prime sur le seul
équilibre budgétaire et l’état doit
intervenir activement. Le budget
constitue le moyen privilégié de
stabilisation de l’économie, quitte à ce
qu’il soit, au moins momentanément
déséquilibré. L’équilibre budgétaire
annuel est alors moins important que
l’équilibre global.
• Le comité américain pour le
développement économique a atténué
la position précédente en 1947.
il a proposé de ne pas abandonner tout
objectif d’équilibre budgétaire ,mais de
remplacer l’exigence de l’équilibre annuel
par celle d’équilibre de plein emploi. Fondé
sur l’existence des fluctuations économiques
et la propriété de stabilisation automatique
des impôts, ce critère reconnaît que la
conjonction de ces deux phénomènes
entraîne inévitablement une variation des
recettes fiscales dont il faut tirer profit pour
la stabilisation de l’économie
Avec les problèmes de l’emploi et
l’incapacité de l’état de réduire les
dépenses publiques alors que l’impôt
n’avait plus de rendement suffisant,
les déficit de sont creusés dans de
nombreux pays. C’est dans ce
contexte que la théorie du Public-
Choice apparaît utile
•L’idée générale de cette théorie relève du
point de vue classique en préconisant un
équilibre budgétaire annuel.
Les décideurs politiques, face aux
nécessités économiques et aux impératifs
électoraux auraient tendance à privilégier
les décisions plutôt favorables à leur
réélections. C’est à dire ils privilégieraient
leur propre satisfaction plutôt que le bien
être général. Dans ces conditions il est plus
aisé d’augmenter les dépenses que de les
diminuer et de financer un déficit par
l’emprunt plutôt que par des recettes
supplémentaires
Constatation empirique
L’état doit rompre avec sa triste
habitude des déficits publics, donc
consentir à réduire les dépenses de
l’État, à moins de se résigner à voir
croître indéfiniment sa dette
publique.
• A la démesure de ce déficit il y a d’abord des causes
physiques : les dépenses s’accroissent chaque année du poids de
l’intérêt des dettes contractées antérieurement pour assurer le train
de vie de l’État : on sait qu’aujourd’hui l’impôt sur le revenu ne sert
plus qu’à rembourser l’intérêt de la dette