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l’Algérie a conclu en septembre 1995 un très bon accord avec les banques
commerciales sur les conditions du rééchelonnement de la dette commerciale qui a été
approuvé par tous les participants en juin 1996. L’accord couvrait les dettes échues entre 1994
et 1997, y compris toutes les dettes précédemment rééchelonnées à l’exclusion de celles dues
aux sociétés de crédit-bail japonaises. Ainsi, l’Algérie a pu économiser au total près de 16
milliards de dollars de trésorerie, un énorme ballon d’oxygène. Combiné à l’apport du FMI et
des autres bailleurs de, l’Algérie a reçu un total de 30,6 milliards de dollars entre 1994 et
1997. Ces ressources ont permis de financer des importations de biens de consommation, bien
intermédiaires et des équipements, allégé considérablement la dette extérieure et fait repartir
la croissance qui est passée de 2% en 1993 à plus de 4% en 1995 et 1996. Une combinaison
opportune de prix plus élevés et d’une expansion de la production de pétrole ont permis de
dégager un énorme excédent du compte des transactions extérieures . l’Algérie a conclu un
accord en 2016 pour un montant de 5 milliards de dollars, accord renouvelé en 2018 et arrivé
à expiration en décembre 2019. En vertu de cet accord, l’Algérie devait transférer 5 milliards
de dollars au FMI en cas de requête de ce dernier. Dans l’intérim, les ressources restent donc à
la disposition du pays. En contrepartie, l’Algérie devait recevoir un taux d’intérêt d’au moins
1% alors que les taux d’intérêt internationaux étaient négatifs.
A fin 2020, la dette extérieure devrait atteindre 3,7 milliards de dollars (soit 2,1% du
PIB). La dette extérieure du pays est donc sous contrôle.