Le commerce international est l’échange de biens et de services entre différents
pays. Ses opérateurs sont soit des opérateurs privés soit les Etats et leurs émanations soit les opérateurs publics et privés en association : les contrats de partenariat public- privé. Selon la banque mondiale le volume mondial total des exportations de biens et de services était en 2019 de 24 795 milliards de dollars et le volume total des importations était de l’ordre de 24 312 milliards de dollars. Le volume total du commerce international représente 60 % du PIB mondial. En participant au commerce international, les entreprises nationales peuvent accroître encore davantage leur production en offrant des produits différenciés aux consommateurs des autres pays, ce qui contribue à avoir des coûts moyens et des prix abordables et donc de gagner dans le pouvoir d’achat. Ces échanges commerciaux contribuent ainsi à développer la croissance économique et par voie de conséquence freiner et diminuer la pauvreté. L’Algérie notre cher pays a eu des échanges commerciaux avec beaucoup de pays aussi bien proches de nous qu’avec ceux qui nous sont éloignés. -L’Algérie et la Chine, Ces deux pays ont signé un deuxième plan de coopération stratégique qui s’étend jusqu’en 2026.le premier étant signé en2014 et ils visent tous les deux à renforcer la coopération économique entre les deux pays. L’Algérie fut l’un des premiers pays à établir des relations diplomatiques le 20 décembre 1958 soit quatre ans avant son indépendance. . Depuis le début des années 2000, la Chine a une présence importante en Algérie et occupe depuis 2013 la place du premier fournisseur. -L’Algérie et la France, L’Algérie est un partenaire économique important de la France avec 8 milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2021 dont 3,7 milliards d’exportations françaises et 4,4 milliards d’importations. Après avoir diminuer en 2020 en raison de la crise sanitaire et la mise en place de mesures destinées à diminuer les importations, les échanges commerciaux entre l’Algérie et la France ont progressé de nouveau en 2021 soit une augmentation de 15,5% ,cette tendance fut confirmée au premier semestre de l’année 2022.Les principaux produits importés par la France d’Algérie concernent les hydrocarbures alors que les produits français exportés par la France vers l’Algérie englobe tous les produits agricoles, les produits pharmaceutiques et des véhicules et accessoires automobile. Le reste des flux est très varié et il est largement alimenté par de nombreuses entreprises souvent des PME-PMI qui forment plus de la moitié des ventes françaises en Algérie. L’Algérie et l’Italie, Le premier ministère algérien a fait savoir par le biais de l’agence presse service que la valeur des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Italie a dépassé 4,3 milliards de dollars au cours des cinq premiers mois de 2022, alors que pour l’année 2021, ils ont atteint les 8,5 milliards de dollars. Les exportations algériennes vers l’Italie concernent les hydrocarbures et ont atteint les 6,24 milliards de dollars en 2021, tandis que les importations de ce pays vers l’Algérie sont constituées principalement des machines, des produits pétroliers raffinés, des produits chimiques et des produits sidérurgiques qui ont atteint les 2,26 milliards de dollars pour la même année. L’Algérie et l’Allemagne, En dix ans, le commerce entre l’Algérie et l’Allemagne a doublé de valeur. En effet les deux pays ont un objectif principal qui réside dans la concentration des efforts sur les énergies renouvelables. Près de 200 entreprises allemandes sont implantées dans notre pays. Ces entreprises allemandes font des contributions importantes quant à la diversification de l’économie algérienne par le transfert de technologie. L’Allemagne souhaite importer du gaz liquéfié algérien à compter de 2024. -L » Algérie et le royaume uni, Les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu en 2022 une hausse de plus de 84,5% par rapport à 2021.Les entreprises britanniques sont pleinement engagées en Algérie pour un investissement sur et durable. -L’Algérie et l’Espagne, Selon les chiffres de l’institut espagnol du commerce les exportations de l’Espagne vers l’Algérie en 2020 se sont élevées à 2 107 millions de dollars, tandis que les exportations se sont élevées à 2 762 millions de dollars. Après des semaines de gel des opérations d’import et d’export au cours du premier semestre de cette année 2022.il y a eu une reprise qui s’est traduite durant le mois de juin 2022 par une hausse de 49,1%. L’Algérie et la Turquie, Le partenariat économique entre l’Algérie et la Turquie ne cesse d’évoluer, se distinguant par la réalisation et l’engagement de projets communs dans divers secteurs d’activité ainsi que par un volume d’échanges en constante évolution, avec plus de quatre milliards de dollars en 2021, alors que le souhait de la Turquie est d’augmenter ce chiffre à dix milliards de dollars. -L’Algérie et le Sénégal Un contrat de fourniture de solutés massifs a été signe entre la société des industries Medico –chirurgicales (IMC est une société créée en 1989 et elle constitue le leader du consommable médical en Algérie (et la pharmacie d’approvisionnement au Sénégal d’une valeur d’un million d’euros. Ainsi après avoir exposer quelques situations ou l’Algérie et donc les algériens entreprennent des contrats commerciaux avec des ressortissants de pays cités ou d’autres relatifs à des marchandises ou à des services, il est important de rappeler les dispositions générales de tous les contrats de commerce international ; Le premier principe de base réside dans la liberté contractuelle. En effet les parties sont libres de conclure un contrat et d’en fixer le contenu. Mais il y a des exceptions à ce principe, du fait qu’il existe des secteurs de l’économie que les Etats peuvent décider d’exclure cette liberté contractuelle pour des motifs d’ordre public. Cette autonomie des parties qui décident de conclure peut-être aussi limitée Par des règles impératives découlant du droit public ou du droit privé, telle à titre d’exemple la loi sur le contrôle des changes. Le deuxième principe réside dans le fait que le contrat n’est pas obligatoirement soumis à des conditions de forme. Mais à ce principe existe aussi des exceptions ; d’abord celles liées à la loi applicable. En effet, les lois nationales ainsi que les instruments internationaux peuvent imposer des conditions spéciales quant à la forme à l’égard soit de l’ensemble du contrat soit à l’égard des dispositions particulières par exemple s’agissant d’une convention d’arbitrage les parties exigent des conditions de forme. L’exception peut résulter aussi des parties au contrat qui peuvent s’entendre sur une forme spécifique pour la conclusion de ce contrat. Le troisième principe est que ce contrat valablement formé, lie ceux qui l’ont conclu et lui donne une force obligatoire quant à son exécution. Le quatrième principe réside dans le fait que les parties au contrat sont tenues de se conformer aux exigences de la bonne foi instaurée dans le commerce international. Le cinquième principe concerne la formation et la conclusion du contrat qui sont subordonnées à un accord non seulement sur tout le contenu mais aussi sur des questions spécifiques. Le sixième principe est relatif à l’application de la responsabilité selon l’accord intervenu entre les parties. Etude de cas 1er cas : Savoir organiser et gérer de bout en bout une opération d’exportation et d’importation entre une Sarl algérienne et un client tunisien. 2er cas : planifier un projet en logistique et transport. 3er cas : l’incidence du commerce international sur le développement économique du pays.
La situation des marchés des produits agricoles 2022: La géographie du commerce alimentaire et agricole: quelles politiques pour un développement durable?