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De la Polynésie française
BUREAU DE LA COMMUNICATION
Mercredi 20 décembre 2017
L’Océan est au fondement même de nos existences, et tout le monde doit s’impliquer
dans sa protection. C’est avec cet objectif en tête que le Gouvernement fidjien a décidé
de porter le Partenariat pour l’Océan au cœur de la COP23 afin d’impulser une nouvelle
manière de concevoir la Gestion et la Gouvernance de l’Océan.
• Intégrer une démarche de mesure des performances, de pair avec les travaux
des Assises des Outre-mer ;
• S’approprier l’outil de suivi dans le cadre du Plan de convergence entre l’Etat
et les collectivités territoriales, de l’Accord de développement de la Polynésie
française (Accord de l’Elysée) et de la Loi pour l’égalité réelle des outre-mer
(EROM) ;
• Favoriser une meilleure lisibilité des indicateurs dans le but d’en faire des
outils de référence afin d’accéder aux programmes nationaux, européens et
internationaux d’aide au développement (AFD, FED, et autres) ;
• Confirmer l’intégration et la participation de la Polynésie française dans le
processus d’harmonisation du suivi des ODD dans le cadre des organisations
et des programmes régionaux et internationaux.
Pour ce qui concerne la mise en œuvre et le suivi des indicateurs, il s’agit d’organiser la
collecte et l’analyse de données statistiques sectorielles déjà réalisées par les
administrations de la Polynésie française et de les présenter de manière globale.
La loi du 1er août 1905 modifiée, sur les produits et les services, crée le Comité de
coordination des contrôles techniques (CTCC). Il s’agit d’un organe interministériel et
pluridisciplinaire chargé de coordonner l’activité de divers services du pays habilités à
intervenir en matière de contrôle des produits et des services.
En application des dispositions de la loi du Pays du 26 septembre 2008 modifiée, les
arrêtés pris en Conseil des ministres dans le cadre de la conformité et la sécurité des
produits et des services en matière de consommation sont soumis à l’avis préalable du
CTCC. Le Conseil des ministres a décidé de renforcer ce comité en y intégrant la
Aux dates de chargements, les prix CAF exprimés en Fcfp augmentent principalement en
raison de la hausse des cotations sur le marché de Singapour, et également de la
remontée du dollar. Ainsi, l’essence sans plomb et le gazole augmentent de 7 %, le
pétrole de 9 % et le fioul de 12 %.
S’agissant du gaz butane, la valeur CAF exprimée en Fcfp augmente de 12 % par rapport
à la précédente livraison sous l’effet de la hausse du prix FOB, du coût du fret et de la
valeur du dollar US à la date de chargement.
Dans cette tendance haussière du cours du baril, le Conseil des ministres reste vigilant
sur l’évolution des cours mondiaux. Il a toutefois décidé de maintenir les prix des
hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de janvier 2018.
Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre progresse de 0,2 %, tandis que celui du Second
Œuvre est stable. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil progresse de 0,2 % et
celui des Travaux Spécialisés, de 0,1 %. Sur douze mois, l'index général du BTP
progresse de 1,1 %, l'index du Bâtiment croît de 1,1 %, et celui des Travaux Publics, de
1,0 %.
Cependant, la production de coprah durant les 9 premiers mois de cette année a été en
baisse de 10 % par rapport à celle de l’année précédente (7 598 t contre 8 471 t en
2016) et la production attendue en cette fin d’année est de l’ordre de 10 500 t. D’autre
part, on a observé une hausse du cours de l’huile à l’international permettant un
ajustement à la baisse du montant de la subvention versée à l’Huilerie de Tahiti par
rapport à la prévision budgétaire 2017.
La subvention du Pays octroyée à la CSPC a donc été réduite de 500 000 000 Fcfp et a été
ramené à 1 200 000 000 Fcfp. Ainsi, le montant total net des dépenses en section de
fonctionnement et en opérations en capital s’élève à 1 515 711 977 Fcfp au budget
modifié n° 1 de l’exercice 2017, contre 1 569 125 977 Fcfp voté au budget primitif 2017.
Le montant total net des dépenses et des recettes est fixé à 1 595 525 800 Fcfp au
budget modifié n°1 de l’exercice 2017, contre 2 095 525 800 Fcfp voté au budget primitif
2017.
Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs
d’aide. Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin
de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité. Le
second instaure une aide pour la revitalisation des petits commerces et des restaurants
(APCR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs
points de vente ou de restauration en Polynésie française.
- 364 130 690 Fcfp ont été attribués à 300 entreprises au titre de l’AEPE,
- 258 748 900 Fcfp ont été attribués à 153 entreprises au titre de l’APCR et
- 3 791 000 Fcfp ont été attribués à 3 entreprises au titre de l’APCR et l’AEPE
cumulés,
Soit un montant global de 626 670 590 Fcfp attribués au profit de 456 entreprises.
Par un arrêté du Conseil des ministres du 30 novembre 2007 modifié, les emprises
foncières d’une superficie totale de 468 842 m2 ont été transférées à l’établissement
public « Tahiti Nui Aménagement et Développement » afin d’y développer un projet de
port et de zone industrielle.
Des travaux de terrassement et de viabilisation du foncier ont été réalisés, dont l’actuelle
zone industrielle équipée. Afin d’accompagner le développement de projets aquacoles
sur une partie du site, le Gouvernement a décidé de confier la maîtrise d’ouvrage de
l’opération à la Direction des ressources marines et minières.
La présente opération consiste à réaliser les études et travaux pour la réalisation d’un
forage AEP nécessaire à la poursuite de construction du programme de 100 logements
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individuel dénommé « Atihiva ». Un forage d’alimentation eau potable (AEP) est
programmé sur une parcelle. L’opération comprend les études et le suivi des travaux
relatifs à la réalisation du forage, la mise en place d’un réservoir et d’une station de
potabilisation. La phase étude et travaux de cette opération est financée à 100 % par le
Pays et sa durée est de 22 mois.
Pour la réalisation de ces travaux, il est proposé de confier une convention de maîtrise
d’ouvrage déléguée à l’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement
(TNAD), pour un montant de 73 millions Fcfp, pour une durée de travaux estimée à 16
mois. Une première phase de travaux de rénovation des équipements frigorifiques du
bâtiment de mareyage local a été lancée au début du second semestre de cette année
pour un montant de 43 millions Fcfp.
Pour ce faire, la Direction des ressources marines et minières (DRMM) confiera une
mission de maîtrise d’ouvrage déléguée à l’établissement public à caractère industriel et
commercial « Tahiti Nui Aménagement et Développement » (TNAD), pour un montant
provisionnel global estimé à 75 000 000 Fcfp, sur une durée de travaux estimée à 21
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mois, afin de mener des travaux de fiabilisation des écloseries Vaia à Vairao, selon les
trois grands axes de travaux suivants : captage et traitement primaire de l'eau de mer
susceptible d'améliorer la qualité de l'eau de mer en entrée de site et de protéger les
réseaux ; pour l'écloserie de production d’alevins de Paraha peue, des améliorations sur
les réseaux d’adductions d’eau de mer et d’air, ainsi qu’un réaménagement total de la
zone de pré-grossissement en extérieur en vue de faciliter l'exécution des protocoles et
des tâches, afin de sécuriser l’écloserie d’un point de vue sanitaire et d’optimiser la
phase de sevrage et de nurserie ; enfin, pour l'écloserie de production de post-larves de
crevettes, amélioration de la distribution d'eau de mer et des opérations de désinfection
des réseaux.
Les lotissements agricoles Metuarii, d’une superficie totale de 90 ha, divisé en 35 lots
agricoles et Atai, d’une superficie totale de 35 ha, divisé en 28 lots agricoles, situés à
Rurutu, ont été aménagés par le Service du développement durable, en mars 2003.
Cette démarche vient appuyer et poursuivre l’image positive de la Polynésie relayée lors
du salon international de la croisière où les destinations et les ports du monde entier
sont présents. Les sociétés rencontrées ont pris le temps d’échanger et de faire part à la
délégation, du retour d’expérience de leurs passagers, de leurs attentes, de leurs
suggestions pour améliorer les escales, et évoquer leurs perspectives de développement
sur le Pacifique et en Polynésie.
Ces rencontres ont été l’occasion d’expliquer que le marché polynésien correspond aux
navires de 100 à 2 500 passagers (capacité future du terminal croisière), que la
Polynésie dispose d’un dispositif d’incitation à la croisière, et que les capacités de têtes
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de lignes se renforcent d’année en année, notamment avec la réalisation du terminal
croisière de Papeete dont la mise en service est prévu courant 2020 ainsi qu’avec le
programme d’investissement pour l’Aéroport de Tahiti. Chacune des escales fait, par
ailleurs, l’objet d’un programme de mise à niveau régulier et progressif, et les capacités
aériennes se renforcent et se renouvellent.
Le futur terminal croisière de Papeete a notamment été évoqué lors des échanges. Ce
projet est très attendu par les armateurs qui apprécient les efforts du Pays en matière de
structuration de la destination « croisière ». A horizon 2020/2021 certains pourront
organiser des « turn around » (embarquement/débarquement) de navires de 2 000 à 2
500 passagers. La modernisation de la plateforme aéroportuaire de Tahiti, ainsi que les
escales dans les îles ont aussi été au centre des discussions. Le renouvellement de la
flotte d’Air Tahiti Nui a également été salué lors des différents entretiens avec les
compagnies de croisière.
Activités de casino à bord des navires de croisière étrangers dans les eaux
territoriales pour l’année 2018
La Polynésie française est compétente pour autoriser l’ouverture de casino à bord des
navires immatriculés en Polynésie française et n’y assurant pas de lignes régulières. Par
ailleurs, s’agissant des navires non immatriculés en Polynésie française et n’y assurant
pas de lignes régulières, il s’avère qu’en l’état actuel du droit, rien ne s’oppose à ce que la
Polynésie française autorise, par le biais d’un arrêté pris en Conseil des ministres, la
poursuite de l’activité d’un casino à bord, lorsque ces navires sont dans les eaux
délimitées comme territoriales ou intérieures, à l’amarrage ou à quai.
Le CESC dans sa séance du 14 décembre dernier a émis un avis favorable au projet de loi
du Pays.
Après deux ans d’application, le bilan de cette loi du Pays a mis en exergue les nécessités
d’avoir un guichet unique pour nos ressortissants et un contrôle unique des admissions
auprès d’un seul opérateur. C’est pourquoi il a été décidé la centralisation des
procédures d’admission et de renouvellement auprès de la CPS, entité qui ouvre les
droits des ressortissants et amènera ainsi une amélioration de la qualité de service
rendu aux usagers les plus démunis.
Des mesures transitoires ont été insérées pour que tout dossier réceptionné à la
direction des affaires sociales après l’entrée en vigueur de la présente loi du Pays soit
transmis à l’organisme chargé de la gestion du régime de solidarité. Jusqu’à cette date, la
DAS (direction des affaires sociales) continuera à instruire les dossiers d’admission au
RSPF de même qu’elle traitera les recours introduits contre toute décision prise avant
l’entrée en vigueur de la présente loi du Pays.
En recettes, la seule et unique ressource globale qui alimente le budget du RSPF reste le
compte d’affectation spéciale « F.E.L.P. ». Ce compte intègre, pour une année de plus, une
participation de 1,4 milliards Fcfp de l’Etat qui marque ainsi sa solidarité envers les plus
démunis.
Le budget 2018 du Régime des non-salariés a également été adopté en séance du Conseil
des ministres. Il s’établit en recettes à 4,069 milliards Fcfp et en dépenses à 4,263
milliards Fcfp, soit en déficit de 194 millions Fcfp.
Le Conseil des ministres prend, par ailleurs, acte de la décision des administrateurs de la
CPS de ne pas inscrire au budget 2018 les indemnités de départ à la retraite issues des
différents protocoles d’accords signés entre l’administrateur provisoire et les centrales
syndicales de salariés. Conformément aux textes régissant le fonctionnement de
l’organisme de gestion, le Conseil des ministres statue définitivement en fixant le budget
administratif de la CPS à celui de 2017, augmenté des 100 millions Fcfp de la
contribution du RSPF, liée au basculement du traitement des demandes d’admission au
RSPF, à compter du 1er janvier 2018, dans le cadre de la création d’un guichet unique.
La Direction des transports terrestres (DTT) a mené des réunions de concertation avec
les forces de police (Gendarmerie, Direction de la sécurité publique), le comité des
sociétés d’assurances (COSODA) et la fédération tahitienne de cyclisme (FTC). Il en est
ressorti la nécessité de sensibiliser la population au travers d’une campagne sur le
partage de la route.
Plus de 35 000 000 Fcfp de subventions attribuées aux collèges et lycées publics
Le Conseil des ministres a octroyé des subventions en faveur des établissements publics
d’enseignement de la Polynésie française, pour les opérations suivantes :
Par ailleurs, une aide relative aux ressources pédagogiques numériques a été attribuée
aux collèges suivants, pour un montant global de 6,4 millions Fcfp :
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