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L’entreprise et la fonction

GESTION ACTIF PASSIF


comptable

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Introduction
La gestion actif-passif, aussi dénommée par son acronyme
anglais ALM (Asset and Liability Management), est une
pratique développée par les institutions financières anglo-
saxonnes à partir des années 1970 à la croisée des chemins de
la gestion des risques et du pilotage stratégique. Elle consiste
à analyser la situation du bilan  et son évolution probable sur
un horizon de planification, en fonction de variables vis-à-vis
desquelles elle précise des anticipations (taux d'intérêt,
développement commercial, indicateurs macro-économiques
et autres variables de marché).
Aujourd'hui, la gestion actif passif est reconnue, dans
l'ensemble des établissements financiers, comme une
composante indispensable d'une gestion financière
performante.
La gestion actif-passif est au centre des
préoccupations des directions financières des banques
, des institutions financières et des 
compagnies d'assurances dans la mesure où elle
permet d'assurer un équilibre entre les ressources et
les emplois à travers la gestion des risques financiers.
En effet, les banques encourent des risques plus
nombreux et plus complexes. Ainsi aux risques de
crédit issus de leur activité d'intermédiation, se sont
ajoutés des risques au profil souvent complexe, il s'agit
principalement de risque de taux, de taux de change et
de liquidité.

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Dans ce sens, et pour faire face à la montée puissante de
ces risques financiers et la multiplication des faillites, les
banques doivent à la fois maîtriser leurs risques , gérer
l'équilibre et la composition de l'ensemble des actifs et
passifs, tout en optimisant la rentabilité des fonds
propres, d'où la nécessité de mettre en œuvre une gestion
actif passif.
Une bonne GAP, suppose d'une part, la validation d'une
politique qui fixe des limites à la composition de l'actif et
du passif en établissant régulièrement des indicateurs de
mesure des risques financiers, et d'autre part, une mise en
place des moyens de gestion adéquat en vue de piloter
l'équilibre entre les masses du bilan de la banque, tout en
respectant un cadre réglementaire.

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PLAN
ChapitreI: Champ d'action de la gestion actif-passif

Section 1: Principes de la gestion actif-passif


1. Genèse de la gestion actif-passif
2. Définition du concept de la gestion actif-passif
3. Objectifs de la gestion actif-passif
4. Démarches de la gestion actif-passif
5. La mise en œuvre de la gestion actif passif
Section 2: Identification des risques financiers
1. Risque de liquidité
2. Risque de taux d'intérêt
3. Risque de change
Chapitre II: Mesures et gestion des risques
financiers

Section 1: Techniques de mesure de risques


1. Mesure de volume "impasses"
2. Mesure de valeur
3. Mesure de marge

Section 2: Outils de gestion et modalités de couvertures


des risques
1. Gestion du risque de liquidité
2. Gestion du risque de taux d'intérêt
3. Gestion du risque de change
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Chapitre I: Champ d'action de la GAP
La Gestion actif passif (ALM) vise à maîtriser , dans les
meilleures conditions de rentabilité des fonds propres,
les conséquences négatives potentielles des risques
financiers. En termes de missions, la première mission de
la GAP consiste à veiller aux équilibres bilanciels en
assurant la cohérence entre les grandes masses du bilan.
La GAP consiste donc en un pilotage de la structure de
bilan sur un horizon pluriannuel.
Ensuite, afin d'assurer que les risques assumés sont
conformes aux préférences de la banque en la matière, il
est indispensable de les évaluer en se dotant
d'instrument de mesure adaptés aux métiers donc aux
opérations accomplies par la banque.
Enfin, la GAP s'efforce de réaliser cette structure
de bilan et de la maintenir conforme aux exigences
de la banque en gérant les risques et en leur
affectant suffisamment de fonds propres, tout en
préservant la rentabilité tant des actifs que des
fonds propres.

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Section 1: Principes de la gestion actif-passif
1. Genèse de la gestion actif passif
La dérèglementation libère les contraintes et augmente
les risques…

1960 1970-1975 1980 Années90

Manque de Période de Dérègleme Emergence


compétition volatilité ntation de la
des taux bancaire fonction
ALM
EMERGENCE DE LA FONCTION ALM
2. Définition du concept de la gestion actif-passif
La Gestion actif-passif est en charge de la gestion des
risques de transformation (ou risques financiers), qui
comprennent les risques de taux, de liquidité et de change.
Au-delà de l'aspect technique de la gestion, la cellule de
gestion actif-passif est la structure qui veille à la cohérence
du développement du bilan de l'établissement. C'est elle
qui réconcilie au sein de l'établissement la sphère
opérationnelle et la sphère financière. Outre le fait de gérer
globalement les risques financiers, le service de GAP devra
appréhender la contribution de chacune des activités à la
position globale en termes de risque.

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Quelques que soient les méthodes de gestion
retenues, une mesure correcte des risques financiers
ne peut se faire que s'il existe dans l'établissement un
mécanisme d'adossement notionnel par référence à
des taux d'intérêt de marché, ainsi qu'un système
d'allocation de fonds propres à chaque activité sur la
base des risques effectivement encourus.

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 Ces deux systèmes (taux de cessions internes et
allocation des fonds propres) doivent permettre de
séparer clairement la sphère financière de la sphère
opérationnelle en termes de responsabilité. Cette
responsabilisation passe, notamment par le partage
entre les différents acteurs de l'établissement de la
marge de transformation i est susceptible d'exister
entre le coût de la ressource et le taux des emplois. Ce
partage se fait par les taux de cession interne et
l'allocation notionnelle des fonds propres.

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DEFINITION DE LA GESTION ACTIF-
PASSIF
DEF. 1: L’ALM est une méthode globale et coordonnée qui a pour
objectif d'estimer et de piloter l'équilibre entre les ressources et
les emplois au regard des risques financiers auxquels la banque
est exposée sous la contrainte d'un niveau de rentabilité et d'un
cadre réglementaire précis.

DEF.2: Asset and Liability Management, est une pratique qui vise à
optimiser la rentabilité des fonds propres tout en préservant un niveau
acceptable des risques financiers (risque de taux, de change et de
liquidité) et en assurant une allocation des fonds propres de manière à
adapter le volume de l’activité à l'évolution du marché et à
l'environnement financier et réglementaire, notamment aux ratios
prudentiels. On parle alors d'optimisation du couple risque/rentabilité.
Environnement ALM
La banque commerciale (retailbanking)
PASSIF: Dépôts, Certificats de Dépôt, Capitaux, Obligations
ACTIF: Crédits: immobilier, étudiant, entreprises
Une caisse de retraite:
PASSIF: engagements de retraites (points, réserves
mathématiques)
ACTIF: portefeuille: obligations et actions
Une compagnie d’assurance –ALM Assurance
PASSIF: obligations vis à vis des assurés
ACTIF: portefeuille d’actifs
Variables fondamentales
Informations Comptable: Engagement en Euro
Engagements au passif et à l’actif
ENGAGEMENT = CAPITAL RESTANT DU
Informations complémentaires: la durée
Produit de taux avec maturité
Durée exprimée en années
RISQUES = ENGAGEMENT x DUREE
Informations complémentaires: le prix
Le prix est représenté par le taux client
REVENUS = ENGAGEMENT x DUREE x TAUX10

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Bilan d'une banque
Actif Passif
Comptes Bq Centrale 40 Capital 100

Crédits immobiliers 500 Dépôts 800

Prêts Interbancaires 300 Emp. Interbancaires 200

Titres: actions + obli 230

Actifs immobilisés 30

Total 1100
3.Les objectifs fondamentaux de l’ALM
Assurer la stabilité financière de l’entreprise à travers le suivi
du revenu: stabilité du PNB (Produit Net Bancaire)
obtenir des marges positives stables
Assurer la pérennité de l’entreprise (banque), à travers une
gestion contrôlée des risques: GRM(Global Risk Management)
éviter une prise de risque excessive menant à la
faillite
et aussi:
Prévoir et anticiper les évolutions futures
Respecter les règles internes et les règlements
Prendre des décisions stratégiques pour la banque
Mettre en place et maîtriser les outils de gestion ALM
La gestion actif passif a pour objectif de
gérer le risque de taux pesant sur le bilan de la
banque, gérer les besoins de liquidité relatifs à
l'activité bancaire et augmenter le résultat de
la banque.

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4.Démarches de la gestion actif-passif
La première étape consiste à identifier et mesurer les
risques auxquels est exposé l’établissement. Ainsi, les
positions de liquidité, taux et change fournissent une
mesure de l’exposition de la banque aux différents
risques. Cette mesure s’applique à un horizon temporel
déterminé qui couvre au minimum 3 à 6mois mais qui
peut s’étendre jusqu'à 1 an en synchronisation avec la
gestion budgétaire ;
La deuxième étape, vise à prévoir l’évolution des taux
d’intérêt et de change. Différentes hypothèses sur les
évolutions futures des taux d’intérêt et de change sont
effectuées. On pourra même envisager des évolutions
très défavorables afin de tester la fragilité de la banque ;
La troisième étape commence une fois les prix et les
positions étant déterminées, on calcule la marge d’intérêt
prévisionnelle selon les différentes hypothèses formulées. Il
s’agit de faire des simulations afin d’estimer les pertes qui
devront être comparées aux fonds propres de la banque ce qui
permet à l’organe délibérant de juger si le niveau des risques
assumés correspondant aux préférences des actionnaires ;
La quatrième étape serait donc de prendre une décision,
tout en se basant sur les différentes simulations effectuées afin
d’en choisir la plus réaliste mais encore celle qui engendra la
rentabilité la plus élevée pour un niveau de risque donné et
celle qui est le plus en adéquation avec les options
stratégiques de la banque en matière de métiers. Enfin, il est
bien apparent, que cette étape est différente des autres étapes
car elle ne se fait pas mécaniquement mais il s’agit plutôt de
choisir la bonne stratégie.

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5. La mise en œuvre de la gestion actif passif
La gestion actif passif interfère entre plusieurs fonctions
de la profession bancaire et sa place, son rôle effectif
seront fonction de son positionnement dans
l'organigramme de la banque.

Bien que sujette aux choix propres de la banque,


l'organisation de la GAP s'établit à deux niveaux: les
instances de décision et l'équipe dédiée à la gesion actif
passif.
A- Les instances de décision
L’organe de direction

Le comité de gestion actif passif

Le comité de risque de contrepartie


L’organe de direction:
L'organe de direction a en charge les
grandes orientations stratégiques de la
banque (ambition de croissance,
évolution de ses activités).
Cet organe peut prendre différentes
dénominations selon la banque il peut
s'agir du comité directeur, du conseil
d'administration, etc.

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Le comité de gestion actif passif
Le comité GAP a en charge de mettre en cohérence la
stratégie de développement et la stratégie financière
arrêtée par l'organe de direction. Il arrête les décisions à
court terme dans le domaine de la gestion actif passif.
Ce comité doit avoir un réel pouvoir de décision, sa
composition sera définie en fonction des spécificités de
l'établissement, notamment le poids relatif de chacune
de ses activités, de sa dimension et de son organisation.
La fréquence des réunions peut être mensuelle, il peut y
avoir des réunions exceptionnelles selon l'urgence.
Le comité de risque de contrepartie
Ce comité aura pour fonction d'avaliser les
limites d'interventions sur les institutionnels,
limites proposées par l'équipe dédiée à la
gestion du risque de contrepartie sur la
structure du bilan.
Il est à noter que ce comité peut être
confondu avec le comité gestion actif passif.
B- L'équipe dédiée à la gesion actif passif.
Cette équipe a en charge le suivi de la politique arrêtée
(corps de règles, limites de gestion) par le comité
gestion actif passif. Elle n'a pas pouvoir de décision mais
devoir de proposition. Elle doit donc proposer les
évolutions des règles pour s'adapter aux modifications
de l'environnement.
Cette équipe peut comprendre différentes entités qui
auront en charge certains aspects de la gestion actif
passif notamment la gestion du risque de contrepartie
sur la structure du bilan, la titrisation et la trésorerie.
L'équipe ALM qui a en charge la remontée de l'information,
doit modéliser les différentes opérations du bilan et du hors
bilan dans une base de données afin d'obtenir les échéanciers
des différents flux de capitaux et d'intérêts générés par les
différentes opérations du bilan et du hors bilan. Cette base
de données pourra se structurer autour de plusieurs critères
comme:
Le temps: pour avoir une vision historique ou prévisionnelle
du bilan, on pourra observer l'amortissement dans le temps
des opérations passées ou à venir dans le portefeuille.
Les opérations: pour permettre d'identifier le produit
commercial ou la transaction financière qui est à l'origine de
l'évolution des indicateurs.
Les variables financières: pour illustrer l'impact financier des
opérations.

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Section 2: Identification des risques financiers
1. Risque de liquidité: Le risque de liquidité est inhérent
à l’activité bancaire dans la mesure où il est issu du rôle
de transformation. En effet, il s’agit du fait d’évaluer les
décalages important entre les entrées et sorties de fonds.

Dans ce sens, le risque de liquidité représente pour une


banque l’éventualité de ne pas pouvoir faire face à ses
engagement résultant d’un manque de liquidité, il
dépend de la situation propre de l’établissement de
crédit d’une part, et d’autres facteurs exogènes d’autre
part.
La liquidité des établissements de crédit traduit sa
capacité à faire face à ses obligations de remboursement,
en respectant les échéances contractuelles, qu’elle soit
déterminée ou non (remboursements à vue).
C’est la liquidité liée aux financements (funding liquidity):
facilité avec laquelle les agents économiques peuvent
obtenir un financement externe.
Ne pas confondre avec la liquidité de marché (market
liquidity): capacité du marché à absorber des transactions
sur un volume donné d’actifs financiers sans effet
significatif sur leurs cours.

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Exemlpes de situations à risque
Le risque de liquidité des banques lié aux financements:
la négociabilité sur un marché particulier (le marché
monétaire) est absente à un instant donné pour l’ensemble des
acteurs.
l’accès au marché est interdit, la banque ne trouve plus de
contreparties acceptant de lui prêter de l’argent.
Le risque de liquidité immédiate («bankrun»): la banque est
dans l’incapacité de faire face à une demande massive et
imprévue de retrait de la part de ses déposants (caisses
épargne US en 80) et autres dettes.
Le risque de liquidité lié à la transformation: il résulte d’une
duration plus longue des emplois que des ressources,
obligeant la banque à rechercher de la liquidité sur les
marchés.
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2.Risque de taux d’intérêt :
 Le risque de taux est plus complexe que celui de liquidité
pour la simple raison que le taux d’intérêt évolue de façon
remarquable que le coût de la liquidité.
Ainsi, nous pouvons le définir comme étant le risque qui
représente pour l’établissement de crédit l’éventualité de voir
sa rentabilité affectée par les fluctuations des taux d’intérêts.
Ce risque se matérialise, par exemple, si la banque refinance à
court terme un prêt à long terme à taux fixe, et fait face par la
suite à une hausse brutale des taux d’intérêt.
Dans ce sens, l’incidence d’une hausse des taux sur les
résultats courants sera d’autant plus grande, si le terme des
actifs à taux fixe est éloigné et que la proportion d’actifs à
taux fixe est importante dans le bilan de l’établissement.
En bref, l’exposition à ce risque trouve son origine dans la
présence dans un bilan bancaire d’éléments dont les
rémunérations différent entre taux fixe et taux variable, d’où
l’intérêt d’analyser les profils de risque de taux différents
correspondant à deux positions, l’une courte et l’autre longue,
et qu’on peut schématiser comme suit :
Profils de risque de taux

Sensibles
Aux Sensibles
Variations Aux
Sensibles Sensibles Variations
de taux Aux Aux de taux
Variations Variations
de taux de taux

Position courte Position longue


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La gestion de la courbe de taux
Dans le cadre de la banque commerciale:
La gestion de la courbe des taux permet d’obtenir un prix
de marché pour des échéances différentes.
Dans un contexte de courbe de taux croissante, la banque
emprunte court (dépôts) et prête long (crédit) –la banque
dégage ainsi une marge positive.
Le but de l’ALM est d’équilibrer les Ressources (dépôts) et
les Emplois (crédits), selon la devise, le type de taux et
les échéances.
Le risque surgit d’un déséquilibre entre les deux: c’est le
risque de transformation.

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Le risque global de taux: risque de perte financière
qui provient des décalages dans le réajustement des
prix des actifs et des passifs suite aux variations des
taux de marché. Il traduit l'incertitude sur les
résultats financiers induits par l'exposition aux
variations de la courbe des taux. Ce risque est analysé
en intérêts courus (impact sur la marge d'intérêt)
ainsi qu'en valeur de marché (pour les éléments
comptabilisés en juste valeur, et les indicateurs
règlementaires en valeur actuelle nette).

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3. Risque de change
 Le risque de change est plus complexe que les deux
autres risques cités ci-dessus, dans la mesure où les
opérations de change font intervenir plusieurs
monnaies alors que les autres sont libellés en une devise
donnée.

Ce risque provient de la détention d’actifs et de passifs


libellés en devises dont les cours sont fluctuants, ce qui
engendre des gains ou des pertes pour les
établissements principalement ceux dont les activités
sont internationales.
Le risque de change peut être :

Un risque de change de transaction : il s’agit de la situation


où l’établissement voit la rentabilité de ses opérations
libellées en devises se modifier suite aux évolutions du taux
de change et principalement lorsque ces opérations sont
sans couverture par des contrats de garantie de taux de
change à terme.
Nous pouvons citer un autre exemple où l’établissement de
crédit est exposé au risque de change, qui correspond au
niveau des comptes de la maison mère quand il existe à
l’actif de son bilan des titres de filiales ou de participation
libellés en devises étrangères.

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Un risque de change de traduction : il s’agit de ramener dans
les comptes de l’établissement de crédit des résultats depuis la
devise d’origine vers la devise d’expression de ceux-ci. Exemple
« conversion en Euro des résultats généré en Dollars ».
 
Un risque de change de consolidation : il apparaît lors de la
consolidation des comptes dans un groupe qui comporte des
filiales à l’étranger et donc les résultats consolidés de ce
dernier peuvent être moindre si les résultats des filiales
étrangères sont positifs et les devises d’activité de ces filiales
sont dévaluées par rapport à la monnaie de consolidation.
 
 

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Les positions de change
Devise X

Actif
Passif
Passif Actif

Position courte position longue


Le risque de change est le risque de voir la rentabilité
affectée par les variations du cours de change.
Le risque de change n’existe que par rapport à une devise
de référence (en général la devise comptable).
Le risque de change se calcule sur une valeur actuelle (et
non pas sur une valeur future comme le risque de taux).
La gestion du risque de change consiste à mesurer en
temps réel, l’exposition nette sur chaque devise (par
rapport à la devise de référence).
Une opération de change au comptant permet en théorie
de couvrir la position de change instantanné.

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