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02: 04:
Sécurité incendie : principes Management des
généraux et rappels installations
techniques
Chapitre 01:
Cadre juridique et institutionnel
Cadre réglementaire et institutionnel
La mise en place d’un système de management de la sécurité
incendie repose essentiellement sur de textes législatifs et
réglementaires.
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Les textes législatifs
La législation concernant la sécurité est constituée par un ensemble de
textes, parmi lesquels on peut citer les plus importants :
8
Les textes législatifs
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Les décrets
11
Les décrets
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Les Arrêtés
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CADRE INSTITUTIONNEL
La Direction de l’environnement et des établissements classés
Elle dépend du Ministère de l’environnement. Elle est chargée, par le biais
de la Division des établissements classés, de contrôler les usines, ateliers
dépôts chantiers et d’une manière générale les installations exploitées ou
détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui
présentent ou sont susceptibles de présenter des dangers pour la santé, la
sécurité, la salubrité publique et l’environnement, ou des désagréments pour
la commodité de l’entourage.
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Chapitre 02:
Sécurité incendie: principes
généraux et rappels
Définition
La combustion est une réaction exothermique (dégagement de
chaleur) entre un combustible (solide, liquide ou gazeux) et un
comburant généralement l’oxygène de l’air. Cette réaction nécessite
une source de chaleur.
L’incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le
temps et dans l’espace, le feu est une combustion maîtrisée.
Description du phénomène
La flamme va aspirer l’air frais en sa base et va rejeter l’air chaud et les
fumées vers le haut.
La température de la flamme varie généralement entre 600°C et
1200°C.
Le triangle du feu
Pour que le feu se déclare, ces trois éléments doivent être réunis : on
appelle cela le triangle du feu.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le point éclair
Température à laquelle un combustible émet suffisamment de vapeurs
pour qu’elles s’enflamment au contact d’une flamme d’amorce, SANS
persistance de flammes au retrait de celle-ci.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le point d’inflammation ou point de flamme
Température à partir de laquelle un combustible émet suffisamment
de vapeurs pour qu’elles s’enflamment au contact d’une flamme
d’amorce AVEC persistance de flammes au retrait de celle-ci.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le point d’auto-inflammation
Température à partir de laquelle la combustion d’un corps s’amorce
d’elle-même sans qu’il soit mis au contact d’une flamme.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le pouvoir calorifique
C’est la quantité de chaleur susceptible d’être dégagée par la
combustion complète d’un kg de combustible solide ou
liquide ou d’un m³ de combustible gazeux. Il s’exprime en
kJ/kg ou kJ/m³
La combustible, quelques caractéristiques
• Le potentiel calorifique
C’est la quantité de chaleur que dégagerait par combustion
complète, l’ensemble des matériaux situés dans un local
considéré. Le potentiel calorifique est exprimé en méga joules
(MJ/m³)
La combustible, quelques caractéristiques
• Combustion des gaz
Lors d’un incendie, il n’y a que les gaz qui brûlent, que ce
soient des gaz de distillation provenant de corps chauffés à
l’état solide ou des vapeurs de liquides inflammables.
Les causes des incendies
Dans un établissement, les incendies peuvent être d’origine:
Humaines:
• L’utilisation de flammes nues, travaux par points chauds (soudage,
oxycoupage);
• Les cigarettes;
• L’ignorance;
• L’imprudence;
• La négligence;
• Des actes de malveillance;
• Etc…
Les causes des incendies
Naturelles:
• La foudre;
• Le rayonnement solaire;
• La fermentation;
• Etc…
Les causes des incendies
Techniques:
• Les installations électriques et appareils électriques;
• Etc…
Propagation du feu
Comportement au feu
Résistance au feu des éléments de construction
CATEGORIES CARACTERISTIQUES
Stable au feu (S.F.) Résistance mécanique
Résistance mécanique
Pare-flamme (P.F.) Etanchéité aux flammes
Etanchéité aux gaz inflammables
Résistance mécanique
Coupe-Feu Etanchéité aux flammes
(C.F.) Etanchéité aux gaz inflammables
Isolation thermique
Principe de classement des établissements
Les dispositions réglementaires applicables aux E.R.P dépendent du
type et de la catégorie de l’établissement
Les établissements Recevant du Public (E.R.P.)
Définition:
Les établissements recevant du public constituent tous bâtiment,
locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit
librement, soit moyennant une rétribution, ou une participation
quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout
venant ou sur invitation.
Principe de classement des établissements
Les établissements Recevant du Public (E.R.P.)
Les types d’établissement :
Le type d’établissement dépend de l’activité :
Principe de classement des établissements
Les établissements Recevant du Public (E.R.P.)
Classification par catégories :
Les E.R.P. sont classés en deux groupes :
• Le premier groupe: comprend les établissements des 1ère aux 4ème catégories.
• 10 m² de file d’attente;
Pourra recevoir 130 personnes réparties comme suit
Le serre-fil
Il vérifie dans l’ensemble des locaux (bureaux, archives, toilettes, etc.)
qu’il ne reste personne. Il ferme toutes les portes et les fenêtres. Il clôt
la marche afin d’éviter tout retour d’une personne en arrière.
Evacuation du public et des occupants
Le guide-fil et le serre-fil
Désenfumage
Objectifs du désenfumage
Le désenfumage a pour objet d’extraire, en début d’incendie, une
partie des fumées et des gaz de combustion afin de :
• Maintenir praticables les cheminements destinés à l’évacuation du public ;
• Le désenfumage mécanique
Le balayage d’air frais est assuré par un soufflage mécanique (mise en suppression) ou
naturel et l’évacuation des fumées par un ventilateur d’extraction placé en partie haute.
Le désenfumage peut également associer les deux méthodes.
Désenfumage
Objectifs du désenfumage
Les modes de désenfumage
Désenfumage
Différents procédés de balayage
• Situées en sous-sol.
Désenfumage
Désenfumage des dégagements
En ce qui concerne les circulations horizontales :
Le désenfumage se fera :
• Soit par mise en surpression (E.R.P.) seulement si les locaux
sont désenfumés ;
•Appareils mobiles,
•Déversoirs ponctuels,
•Soit des bassins ou des citernes d’au moins 120m³, aménagés dans
des lieux démunis de canalisations pouvant être utilisés en cas
d’incendie.
Les bouches d’incendie
Les différents moyens de secours
Les bouches d’incendie
Une bouche d’incendie doit être située à 5 mètres maximum du
bord de la chaussée. Un espace de 50cm de rayon doit être libéré
afin de pouvoir utiliser le carré de manœuvre.
Elle est signalée par une plaque normalisée indiquant son
emplacement exact en précisant la distance et le déport éventuel
par rapport à celle-ci.
Les différents moyens de secours
Les poteaux d’incendie
La différence avec une bouche est que les accessoires de
robinetterie permettant de brancher les pièces de jonction sont au-
dessus du sol.
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Rappel
Pour éviter à avoir à intervenir sur un début d’incendie la meilleure
méthode est d’axer ses efforts au niveau de la prévention.
Isolement
En séparant « physiquement » les gaz de
distillation par rapport à l’oxygène.
Les moyens d’extinction
Différents agents extincteurs et leur action
A chaque classe de feu correspond un agent d’extinction approprié.
Les moyens d’extinction
Différents agents extincteurs et leur action
A chaque classe de feu correspond un agent d’extinction approprié.
Les extincteurs
Les moyens d’extinction
Les extincteurs
Ces appareils sont des moyens de 1 ère intervention accessibles à tous. Ils sont
portatifs ou sur roues à partir de 20kg.
Les plus répandus sont :
•Les extincteurs à eau, à jet pulvérisé, avec ou sans additifs ;
•Contrôler le débit ;
Les moyens d’extinction
Les règles d’implémentation des extincteurs
•Dans les dégagements
•Bien visibles
•Facilement accessibles
•En I.G.H. : près des dispositifs d’accès aux escaliers et, éventuellement, des
dispositifs d’accès entre compartiments. Ils seront également placés à tous les
niveaux des immeubles à proximité des accès aux locaux présentant des dangers
particuliers d’incendie.
Les moyens d’extinction
Les règles d’implémentation des extincteurs
Colonnes sèches
Définition
Les colonnes sèches sont des tuyauteries fixes et rigides, installées à
demeure dans un bâtiment dès lors que des locaux à risques importants
sont situés à plus de 18m du niveau d’accès des engins de secours, et
qui seront mises en charge par les sapeurs-pompiers au moment de
l’intervention.
Colonnes sèches
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes sèches
Composition
Une colonne sèche comprend :
• Une canalisation de 65 ou 100mm ;
• Fonctionnement de la robinetterie.
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes sèches
Entretien
Tous les ans :
• Vérification du bon état général extérieur de l’installation ;
• Essais de fonctionnement.
La ronde de sécurité
La ronde est une mission qui engage la responsabilité de l’agent de
sécurité : effectuer une ronde n’est pas une chose facile. Une bonne
ronde exige de l’agent de sécurité :
• La connaissance parfaite de l’établissement et des consignes ;
• Précises
On y indique ce qu’il faut impérativement faire ou ce qu’il ne
faut pas faire, sans aucune ambiguïté ou interprétation
possible. Seul l’essentiel doit y figurer, car les textes trop
longs ne sont jamais totalement lus.
Consignes générales
• Exhaustives
Il est impératif d’envisager tous les cas pouvant se présenter et il
convient, avant d’établir les consignes, d’analyser avec soin
l’ensemble des risques (incendie, chimique…) liés aux diverses
opérations et aux différents locaux « Consignes particulières ».
• Homogènes
L’homogénéité de la mise en forme des consignes dans un
établissement facilite leur mémorisation et leur reconnaissance.
Consignes générales
■Vérifiées et mises à jour
Des vérifications fréquentes de leur présence permettent de
déceler toute dégradation (due par exemple au soleil).
En cas d’évolution des zones de travail ou en cas de
modifications des éléments portés sur les consignes, il est
impératif de les actualiser. Un point peut notamment être fait
lors de la mise à jour du document unique.
La date de leur élaboration doit être indiquée afin de s’assurer
que la version affichée est à jour.
Consignes générales
Les consignes générales décrivent :
•l’organisation dans l’établissement des actions nécessaires en cas
d’incendie ou de situation d’urgence ;
⬥ les
moyens de lutte contre l’incendie (extincteurs, robinets d’incendie
armés, bacs de sable…) ;
Indication des
issues
d’évacuation
1
Signalisation
photoluminescente
Exemples de
signalisations
photoluminescentes
• Le descriptif du site;
●
Compartimentage (porte coupe-feu, clapet, coupe-feu);
●
Désenfumage (volets, ouvrants…);
●
Extinction automatique (à gaz);
●
Arrêts de certains installations techniques (non-stop ascenceurs…).
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Définitions
Le S.S.I comprend deux sous-ensembles fonctionnels : le
système de détection incendie (S.D.I) et le système de mise en
sécurité (S.M.S.I).
Le S.D.I permet d’acquérir les informations tandis que le
S.M.S.I est chargé de traiter ces informations et d’émettre les
ordres de commande de mise en sécurité.
À l’extrémité de la chaîne se trouvent les Dispositifs Actionnés
de Sécurité (D.A.S), qui reçoivent ces ordres, et qui participent
localement, par changement d’état, à la sécurité active du
bâtiment.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Définitions
Le chef d’équipe et le S.S.I :
●
Il doit connaître parfaitement son S.S.I;
●
Il doit gérer toutes les interventions de niveau 1 et 2;
●
Le chef d’équipe doit après la levée de doute procéder au réarmement du
S.S.I;
●
C’est le chef d’équipe* lors de travaux par points chauds qui neutralise la
zone D.A.I concernée par les travaux;
●
C’est le chef d’équipe* qui réarme la zone après travaux.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Catégorie
Il existe 5 catégories de S.S.I par ordre de
Sévérité décroissante : “A,B,C,D,E”.
Le S.S.I de catégorie A est donc le plus
complet. Les dispositions particulières à
Chaque type d’établissement précisent, le
Cas échéant, la catégorie du système de
Sécurité exigé.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Catégorie
Bloc Autonome d’Alarme Solaire Pr: il permet de surveiller de
1 à 8 boucles de déclencheurs manuels. En cas d’alarme prise
en compte sur une de ces boucles, le B.A.A.S.Pr :
● Allume le voyant de la boucle en clignotant,
● Active le relais associé à cette boucle,
● Active son signal sonore,
● Lance une temporisation d’alarme restreinte ajustable
entre 0 et 5 minutes au maximum.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Catégorie
Bloc Autonome d’Alarme Solaire Pr: à l’issue de la
temporisation d’alarme restreinte, le B.A.A.S Pr :
● Commande le relais d’alarme général pendant 5 minutes ,
Les D.A.S. peuvent être classés de manière non exhaustive selon la fonction à
laquelle ils participent de la façon suivante :
COMPARTIMENTAGE : clapets, portes coupe-feu…
ÉVACUATION : Déverrouillage des issues de secours, diffuseurs sonores…
DESENFUMAGE : exutoires, volets, ventilateurs de désenfumage…
EXTINCTION AUTOMATIQUE
ARRÊT D’INSTALLATIONS TECHNIQUES : coupures d’énergie, arrêt de la
climatisation
ZONES DE SECURITE
Un bâtiment ou un établissement est généralement découpé, au titre de
la sécurité incendie, en plusieurs volumes correspondant chacun, selon
le cas, à un local, un niveau, un cage d’escalier, un canton, un secteur
ou à un compartiment.
Une zone peut correspondre à un ou plusieurs de ces volumes ou à
l’ensemble d’un bâtiment.
ZONES DE SECURITE
Zone d’alarme (Z.A.)
En principe, il n’existe qu’une seule zone d’alarme qui est le bâtiment.
Il peut arriver, dans des cas particuliers, qu’un bâtiment très important
soit découpé en plusieurs zones d’alarme.
Une zone d’alarme constitue une Zone de mise en Sécurité (Z.S.).
ZONES DE SECURITE
Zone de Détection (Z.D.)
Zone surveillée par un ensemble de détecteurs automatiques d’incendie
et/ou de déclencheurs manuels auxquels correspond une signalisation
commune dans le tableau de signalisation ou équipement de contrôle et
de signalisation.
On distingue :
• Les Zones de Détection Automatique (Z.D.A.);
• Assurer la protection des biens et sauvegarder l’outil de travail (sur demande d’un
client, de l’assureur ou simplement pour assurer la pérennité de l’entreprise) ;
Rôle de l’installation
- Déceler un foyer d’incendie ;
- Déclencher une alarme ;
- Éteindre ou contenir un début d’incendie.
Le sprinkleur
Le sprinkleur
Principe de fonctionnement
Les têtes sprinkleurs sont fixées sur des tuyauteries et sont munies de
fusibles ou d’ampoules se rompant sous l’effet de la chaleur
(température prédéterminée).
Dès qu’il y a une baisse de pression, le réseau se met en alarme.
L’alarme est donnée par l’intermédiaire d’une cloche d’alarme placée à
chaque poste de contrôle et par report visuel et sonore au P.C.S.
(centrale sprinkleur).
Le sprinkleur
Principe de fonctionnement
L’extinction est obtenue par de l’eau diffusée par les têtes sprinkleurs.
Pour les locaux à risques importants, l’installation dépendra du type de
local : nature et hauteur de stockage des marchandises.
Éléments constitutifs de l’installation
Les têtes sprinkleurs
Ce sont les organes sensibles à la chaleur (ampoules ou fusibles) d’une
I.F.E.A., à eau. Leur fonctionnement permettra de déclencher l’alarme
et d’arroser le foyer sur une surface allant de 9 à 16 m2.
Éléments constitutifs de l’installation
Les têtes sprinkleurs
Les types de têtes :
- Conventionnelles : projection de l’eau dirigée vers le sol et l’eau ;
- Spray pendant ou debout : projection de l’eau dirigée vers le sol sur
une surface déterminée ;
- Décoration : fixées sur des tuyaux non apparents pour des motifs
d’esthétique ;
- Murale : installées sur des parois verticales ;
- Antigel : utilisées dans les locaux soumis aux risques du gel.
Éléments constitutifs de l’installation
Les têtes sprinkleurs
Les types de têtes :
Des couleurs conventionnelles permettent de distinguer les
températures de déclenchement qui sont comprises entre 57°C et
343°C. La plus courante est 68°C, ampoule rouge.
Éléments constitutifs de l’installation
Le réseau de protection
Le diamètre des canalisations est adapté en fonction du dépit à
atteindre.
Les marchandises doivent avoir un espace libre de 0,90cm autour des
têtes sprinkleurs.
Éléments constitutifs de l’installation
Les sources d’eau
Ensemble des dispositifs permettant d’assurer automatiquement à une
installation sprinkleur la pression et le débit requis pour l’alimentation
des sprinkleurs dans la zone la plus défavorisée pendant 1 heure ou moins.
Les sources d’eau peuvent être :
• l’eau de ville ;
• Les réservoirs élevés ;
• Les bacs de pression (2/3 d’eau / 1/3 d’air).
Les volumes des réserves d’eau varie selon les types d’installations.
Éléments constitutifs de l’installation
Les pompes
Elles permettent d’assurer la pression et le débit exigés.
Les types de pompes :
- La pompe jockey : maintenir la pression dans le réseau sprinkleur ;
- Des électropompes ;
- Des motopompes.
Éléments constitutifs de l’installation
Le poste de contrôle
Il comporte :
- Une vanne d’arrêt ;
- Un clapet d’alarme ;
- Deux manomètres placés en amont et en aval ;
- Une turbine hydraulique entraînant le fonctionnement de la cloche
d’alarme ;
- Une vanne de vidange et une vanne d’essai de la cloche d’alarme ;
- Éventuellement, un accélérateur ou un exhausteur pour les postes
alternatifs ou sous air.
Éléments constitutifs de l’installation
Le poste de contrôle
Les postes sont installés dans le local sprinkleur (accès réglementé).
Toutes les vannes d’arrêt doivent être cadenassés en position ouverte.
1 poste : 1.000 têtes et 9.000m2 au maximum .
Éléments constitutifs de l’installation
Les différents types d’installation
- Installations sous eau : l’installation est sous pression d’eau en
permanence ;
- Installations sous air : l’installation est sous pression d’air due au
risque de gel ;
- Installation alternative : l’installation est sous air l’hiver et sous eau
l’été ;
- Installation à préaction :
1- envahissement de l’eau ;
2- fonctionnement sous eau ;
Éléments constitutifs de l’installation
Les différents types d’installation
- Installation déluge : l’installation est équipée de sprinkleurs ouverts.
L’envahissement de l’eau est commandé soit par un système de
détection incendie soit manuellement soit par une tête pilote ;
- Installation antigel.
Éléments constitutifs de l’installation
Rôle du poste de contrôle
- Donner l’alarme suite au passage de l’eau ;
- Extincteurs adaptés au type de feu avec identification pour les cas particuliers
(tels feux de liquide, de gaz, d’installations électriques…);
- Présence de l’étiquette;
Les contrôles techniques
Vérification périodiques des éclairages de sécurité et des issues de
sécurité
Réalisées par des personnels de l’établissement.
Éléments vérifiés :
- Blocs autonomes d’éclairage de sécurité (BAES) en bon état ;