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Cours de sécurité incendie

Master

Présenté par : Samba Ciré SY, Ingénieur – Formateur en OM et QHSE


01: 03:
Cadre juridique et Management du
institutionnel système de
sécurité incendie
Plan du cours

02: 04:
Sécurité incendie : principes Management des
généraux et rappels installations
techniques
Chapitre 01:
Cadre juridique et institutionnel
Cadre réglementaire et institutionnel
La mise en place d’un système de management de la sécurité
incendie repose essentiellement sur de textes législatifs et
réglementaires.

Le cadre juridique est composé de:


• Textes constitutionnels conventionnels ou législatifs qui
définissent les grands principes
• Textes réglementaires (décrets et arrêtés)
• Textes d’origine professionnelle (convention collective et
règlement intérieur) qui précisent les modalités
d’application. 4
Les conventions et recommandations
internationales
Ces conventions et recommandations ratifiées par SENEGAL sont
élaborées par la Conférence Internationale du travail, qui est l’organe
législatif de l’OIT (Organisation Internationale du Travail).

Parmi ces conventions et recommandations en vigueur au SENEGAL, on


peut les citer dans les domaines suivants :
• Hygiène et maladies professionnelles
• Santé et sécurité au travail
• Services de santé au travail
• Prévention sur les accidents industriels majeurs
• Milieu de travail
5
Les conventions et recommandations
internationales
Prévention sur les accidents industriels majeurs:

• Convention n° 174 sur la prévention des accidents


industriels majeurs, 1993

• Convention n° 181 sur la prévention des accidents


industriels majeurs, 1993

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Les textes législatifs
La législation concernant la sécurité est constituée par un ensemble de
textes, parmi lesquels on peut citer les plus importants :

• La loi n°97-17 du 1 décembre 1997, portant code du travail; elle


contient l’essentiel des dispositions législatives relatives à la sécurité et
à la santé au travail. Son titre XI, composé de 21 articles, est
entièrement consacrée à l’hygiène et à la sécurité au travail.

• La loi n°73-37 du 31 juillet 1973, portant code de la sécurité sociale


modifiée par la loi n°97 – 05 du 10 mars 1997: elle consacre son
chapitre IX du titre II (articles 127 à 131) à la prévention des risques
professionnels.
7
Les textes législatifs

• La loi n°2001-01 du 15 janvier, portant code de l’


environnement et son décret d’application n°2001-282 du
12 avril 2001; subordonne la construction, le transfert,
l’extension, la modification notable ainsi que la mise en
service de toute installation classée à l’obtention préalable
d’une autorisation délivrée par arrêté du ministère chargé
de l’ environnement .

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Les textes législatifs

• La loi n°88-05 du 20 juin 1988 portant code l’urbanisme et


construction : elle soumet à travers son livre IV, chapitre 2
les établissements recevant du public (ERP), les
établissements classées, les établissements industriels ou
ateliers d’artisanat à une autorisation de construire
préalablement à leur édification. Par ailleurs, les ERP
doivent obtenir, après constatation de la conformité de leurs
installations et aménagements aux prescriptions relatives à
la sécurité, une autorisation d’ouverture au public avant leur
mise en service.
9
Les textes réglementaires

Les textes réglementaires définissent les modalités


d’application des principes fondamentaux dégagés par
la loi. Ils sont composés de décrets et d’arrêtés.

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Les décrets

• Décret n°62-297 MTPH du 26 juillet 1962 portant


réglementation des établissements dangereux
insalubres et incommodes

• Décret n°94-244 du 07 mars 1994 portant fixant les


modalités de fonctionnement des CHST

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Les décrets

• Décret n°2006-1256 du 15 Novembre 2006 fixant les


obligations des employeurs en matière de sécurité au
travail

• Décret n°2006-1257 du 15 Novembre 2006 fixant les


prescriptions minimales de protection contre les risques
chimiques

• Décret n°2006-1259 du 15 Novembre 2006 relatif aux


mesures de signalisation de sécurité au travail
12
Les décrets

• Décret n°2006-1260 du 15 Novembre 2006 relatif


aux conditions d’aération et d’assainissement des
lieux de travail

• Décret n°2006-1261 du 15 Novembre 2006 fixant


les mesures générales d hygiène et de sécurité
dans les établissements de toute nature.
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Les Arrêtés

Les arrêtés qui composant ces textes réglementaires sont :


• Arrêté interministériel n°3222 M.INT. PC du 30 mars 1976
portant règlement de sécurité pour la construction des
immeubles à grande hauteur(IGH) et leur protection contre
les risques de panique.

• Arrêté n°18050 de décembre 1965 fixant les consignes


applicables au service de surveillance contre l’incendie
dans les ERP.
14
Les Arrêtés

• Arrêté interministériel n°5945 du 14 mai 1969 instituant les


règles de sécurité contre les risques d incendie et de
panique dans les ERP.

• Arrêté interministériel n°79-11321 du 24 septembre 1979


fixant la contexture du registre de sécurité.

15
Les Arrêtés

• Arrêté interministériel n°4862 du 14 juillet 1999


rendant obligatoire l’établissement d’un programme
d’organisation interne (POI) dans certains
établissements classés.

• Arrêté interministériel n°00-6793 réglementant les


dépôts de stockages de bouteilles de combustible
domestique. 16
CADRE INSTITUTIONNEL

Les institutions administratives


Beaucoup de compétences relevant du domaine public de l’état interviennent dans la
sécurité incendie eu égard à leurs missions d’inspection, de contrôle et de conseils
dans le respect de la politique nationale définie par l état en la matière. Il s’agit
principalement des institutions suivante:
• La Direction de l’environnement et des établissements classés
• La Direction de la Protection Civile
• La Direction de l’Urbanisme et de construction

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CADRE INSTITUTIONNEL
La Direction de l’environnement et des établissements classés
Elle dépend du Ministère de l’environnement. Elle est chargée, par le biais
de la Division des établissements classés, de contrôler les usines, ateliers
dépôts chantiers et d’une manière générale les installations exploitées ou
détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui
présentent ou sont susceptibles de présenter des dangers pour la santé, la
sécurité, la salubrité publique et l’environnement, ou des désagréments pour
la commodité de l’entourage.

Elle exerce également une mission de contrôle à priori en déclarant, après


inspection sur place et sur pièce la conformité des installations à la
réglementation en vigueur. Une autorisation d’exercer est nécessaire avant
le démarrage de toute activité industrielle. 18
CADRE INSTITUTIONNEL

La Direction de la Protection Civile


Cette direction constitue l’une des directions opérationnelles du
Ministère de l’Intérieur. Elle est chargée d’assurer la protection
des personnes ainsi que la conservation des installations, des
ressources et des biens publics et privés.

Son action s’exerce dans le domaine de la prévention, de la


protection et des secours contre les incendies, les sinistres et
catastrophes qui menacent la sécurité publique.
19
CADRE INSTITUTIONNEL

La Direction de l’Urbanisme et de la construction


Elle dépend du Ministère de l’Urbanisme et de
l’Habitat. Elle est chargée de vérifier la conformité des
installations et aménagements aux prescriptions
relatives à la sécurité dans les bâtiments et chantiers.

20
Chapitre 02:
Sécurité incendie: principes
généraux et rappels
Définition
La combustion est une réaction exothermique (dégagement de
chaleur) entre un combustible (solide, liquide ou gazeux) et un
comburant généralement l’oxygène de l’air. Cette réaction nécessite
une source de chaleur.
L’incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le
temps et dans l’espace, le feu est une combustion maîtrisée.
Description du phénomène
La flamme va aspirer l’air frais en sa base et va rejeter l’air chaud et les
fumées vers le haut.
La température de la flamme varie généralement entre 600°C et
1200°C.
Le triangle du feu
Pour que le feu se déclare, ces trois éléments doivent être réunis : on
appelle cela le triangle du feu.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le point éclair
Température à laquelle un combustible émet suffisamment de vapeurs
pour qu’elles s’enflamment au contact d’une flamme d’amorce, SANS
persistance de flammes au retrait de celle-ci.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le point d’inflammation ou point de flamme
Température à partir de laquelle un combustible émet suffisamment
de vapeurs pour qu’elles s’enflamment au contact d’une flamme
d’amorce AVEC persistance de flammes au retrait de celle-ci.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le point d’auto-inflammation
Température à partir de laquelle la combustion d’un corps s’amorce
d’elle-même sans qu’il soit mis au contact d’une flamme.
La combustible, quelques caractéristiques
• Le pouvoir calorifique
C’est la quantité de chaleur susceptible d’être dégagée par la
combustion complète d’un kg de combustible solide ou
liquide ou d’un m³ de combustible gazeux. Il s’exprime en
kJ/kg ou kJ/m³
La combustible, quelques caractéristiques
• Le potentiel calorifique
C’est la quantité de chaleur que dégagerait par combustion
complète, l’ensemble des matériaux situés dans un local
considéré. Le potentiel calorifique est exprimé en méga joules
(MJ/m³)
La combustible, quelques caractéristiques
• Combustion des gaz
Lors d’un incendie, il n’y a que les gaz qui brûlent, que ce
soient des gaz de distillation provenant de corps chauffés à
l’état solide ou des vapeurs de liquides inflammables.
Les causes des incendies
Dans un établissement, les incendies peuvent être d’origine:
Humaines:
• L’utilisation de flammes nues, travaux par points chauds (soudage,
oxycoupage);
• Les cigarettes;
• L’ignorance;
• L’imprudence;
• La négligence;
• Des actes de malveillance;
• Etc…
Les causes des incendies
Naturelles:
• La foudre;

• Le rayonnement solaire;

• La fermentation;

• Etc…
Les causes des incendies
Techniques:
• Les installations électriques et appareils électriques;

• Des appareils de chauffage;

• Les appareils de cuisine;

• L’emballement des réactions chimiques;

• Etc…
Propagation du feu
Comportement au feu
Résistance au feu des éléments de construction
CATEGORIES CARACTERISTIQUES
Stable au feu (S.F.) Résistance mécanique
Résistance mécanique
Pare-flamme (P.F.) Etanchéité aux flammes
Etanchéité aux gaz inflammables
Résistance mécanique
Coupe-Feu Etanchéité aux flammes
(C.F.) Etanchéité aux gaz inflammables
Isolation thermique
Principe de classement des établissements
Les dispositions réglementaires applicables aux E.R.P dépendent du
type et de la catégorie de l’établissement
Les établissements Recevant du Public (E.R.P.)
Définition:
Les établissements recevant du public constituent tous bâtiment,
locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit
librement, soit moyennant une rétribution, ou une participation
quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout
venant ou sur invitation.
Principe de classement des établissements
Les établissements Recevant du Public (E.R.P.)
Les types d’établissement :
Le type d’établissement dépend de l’activité :
Principe de classement des établissements
Les établissements Recevant du Public (E.R.P.)
Classification par catégories :
Les E.R.P. sont classés en deux groupes :
• Le premier groupe: comprend les établissements des 1ère aux 4ème catégories.

• Le deuxième groupe: comprend les établissements de la 5ème catégorie.


Principe de classement des établissements
Détermination de l’effectif
Méthode
Les dispositions particulières de chaque établissement précisent
l’effectif admissible prenant comme critères:
• Soit le nombre de places assises et/ou debout;
• La surface réservée au public;
• Le nombre de lits;
• Les visiteurs;

Dans certains cas, le chef d’établissement déterminera par déclaration l’effectif


maximal admissible.
Principe de classement des établissements
Détermination de l’effectif
Exemple
L’effectif du public admis, déduction faite des estrades des musiciens et
des aménagements fixes autres que les tables et les sièges, est
déterminée de la manière suivante:
• Zone à restauration assise : 1 personne/m²

• Zone à restauration debout : 2 personnes / m²

• File d’attente : 3 personnes / m²


Principe de classement des établissements
Détermination de l’effectif
Exemple
Un restaurant qui dispose de:
• 60 m² de zone à restauration assise;

• 20 m² de zone à restauration debout;

• 10 m² de file d’attente;
Pourra recevoir 130 personnes réparties comme suit

• 60 personnes dans la zone à restauration assise

• 40 personnes dans la zone à restauration debout;

• 30 personnes dans la file d’attente.


Principe de classement des établissements
Les Immeubles de Grande Hauteur (I.G.H.)
Définition
Constitue un Immeuble de Grande Hauteur (I.G.H.), tout corps de
bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport
au niveau du sol, le plus haut utilisable pour les engins des services
publics de secours et de lutte contre l’incendie:
• À plus de 50 mètres pour les immeubles à usage d’habitation ;

• À plus de 28 mètres pour tous les autres immeubles

La construction d’un I.G.H. n’est autorisée que s’il se situe à 3 kilomètres au


plus d’un centre de secours principal des services d’incendie et de secours.
Principe de classement des établissements
Les Immeubles de Grande Hauteur (I.G.H.)
Définition
Principe de classement des établissements
Les Immeubles de Grande Hauteur (I.G.H.)
Classement en fonction de la nature d’exploitation

PBDN = Plancher Bas du Dernier Niveau


Fondamentaux et principes généraux de sécurité
incendie
Fondamentaux de la sécurité:
Les bâtiments et les locaux où sont installés les établissement
recevant du public doivent être construits de manière à
permettre l’évacuation rapide et en bon ordre de la totalité
des occupants.
Fondamentaux et principes généraux de sécurité
incendie
Fondamentaux de la sécurité:
Un principe de sécurité dans un I.G.H. est orienté de façon à
ce que l’activité intérieure continue malgré la présence d’un
sinistre dans un des compartiments.
Compte tenu de la hauteur d’un I.G.H., il est difficile d’évacuer
tous les occupants dans un délai très court
Ils doivent avoir une ou plusieurs façades en bordure de voies
ou d’espaces libres permettant l’évacuation du public, l’accès
et la mise en service des moyens de secours et de lutte contre
l’incendie.
Fondamentaux et principes généraux de sécurité
incendie
Fondamentaux de la sécurité:
Afin de limiter les effets d’un incendie, on distingue deux types de
mesures:
• Passives : mur coupe-feu, encloisonnement des escaliers, etc. ;

• Actives : détection, extincteurs, service d’incendie, etc..


Dessertes des bâtiments
Accessibilité aux services d’incendie et de secours :
La réglementation précise les dispositions minimales à prendre pour
permettre l’accessibilité des services de secours, afin de permettre en
cas de sinistre :
• L’évacuation du public

• L’intervention des secours

• La limitation de la propagation de l’incendie


Dessertes des bâtiments
La desserte des E.R.P. :
Compte tenu de la distribution intérieure choisie et de la hauteur du
plancher bas du dernier niveau tout E.R.P. doit être desservis :
• Soit par des voies-engins

• Soit par des voies-échelles

• Soit par des espaces libres

Les emplacements de la chaussée prévus pour le stationnement des véhicules


(matérialisation au sol) ne sont pas considérés comme utilisables par les engins
de secours et de lutte contre l’incendie
Dessertes des bâtiments
La desserte des E.R.P. :
Les voies engins :
La voie engin est une voie utilisable pour les engins de secours dont la largeur
minimale est de 8 mètres (trottoirs + chaussée). Elle a pour but de permettre
l’approche et le stationnement de véhicules de secours (sapeurs-pompiers,
police, ambulances, EDF-GDF…).
Dessertes des bâtiments
La desserte des E.R.P. :
Les voies échelles :
Une section de voies engins utilisable pour la mise en station des échelles
aériennes.
Dessertes des bâtiments
La desserte des E.R.P. :
Les espaces libres desservant une façade sur cour caractéristiques principales :
Dessertes des bâtiments
La desserte des I.G.H. :
Le volume de protection :
Evacuation du public et des occupants
Définitions
Dégagement : Toute partie de la construction permettant
le cheminement d’évacuation des occupants : porte,
sortie, issue, circulation horizontale, zone de circulation,
escalier, couloir, rampe, etc…
Evacuation du public et des occupants
Définitions
• Dégagement normal : dégagement comptant dans le nombre minimal de
dégagements imposés. Il peut être utilisé par le public lors de l’exploitation
de l’établissement ;

• Dégagement de secours : dégagement normal qui, pour des raisons


d’exploitation ne sera utilisé par le public qu’en cas d’évacuation ;

• Dégagement accessoire : dégagement qui peut être exigé en cas de


mauvaise répartition des dégagements normaux ;

• Dégagement supplémentaire : dégagement en surnombre par rapport aux


dégagements imposés.
Evacuation du public et des occupants
Définitions
Evacuation du public et des occupants
Notion d’unités de passage :
• Quand un dégagement ne comporte qu’une unité de passage, cette
largeur est portée de 0,60m à 0,90m (fauteuil roulant: 1UP = 0,90m) ;

• Quand un dégagement ne comporte que deux unités de passage,


cette largeur est portée de 1,20m (0,60 x 2) à 1,40m ;

• A partir de 3 unités de passage, on multiplie l’unité de base par le


nombre d’unité de passage requis (exemple : 5UP = 5x0,60 = 3m).
Evacuation du public et des occupants
Notion d’unités de passage :
Evacuation du public et des occupants
Balisage des passage :
• Les Blocs Autonomes d’Eclairage de Sécurité (B.A.E.S.)
Ils assurent le balisage des dégagements et indiquent les sorties de
secours. Ils fonctionnent même en cas de coupure du courant et
fournissent suffisamment de lumière pour se diriger en cas
d’évacuation.
Cet éclairage facilite également le cheminement des sapeurs pompiers
à l’intérieur de l’établissement.
Evacuation du public et des occupants
Balisage des passage :
• Les panneaux d’évacuation
Ils sont généralement de couleur verte et indiquent les directions à
suivre et les sorties de secours.
Evacuation du public et des occupants
Les portes coupe-feu
Les portes coupe-feu permettent de compartiment les locaux et de
limiter la propagation du feu. Elles sont imperméables à la chaleur, aux
flammes et aux gaz inflammables pendant une période normalisée.
L’ensemble composé du dormant et du vantail s’appelle bloc-porte. Le
bloc-porte peut être classé en :
• Pare-flamme (P.F.) étanche aux flammes, aux gaz chauds et inflammables ;

• Coupe-feu (C.F.) étanche aux flammes, aux gaz chauds inflammables ET


isolant thermique.
Evacuation du public et des occupants
Les portes coupe-feu
Les portes doivent être tenues fermées. Elles peuvent être munies de
ferme-porte automatique.
Evacuation du public et des occupants
Principes de l’évacuation des occupants
• Consignes d’évacuation
Les consignes d’évacuation doivent être adaptées à l’établissement.
Le plan doit être orienté face aux lecteurs et comporter les
cheminements d’évacuation matérialisés par un fléchage vert. On peut
également y trouver comme indication :
• L’emplacement des moyens de secours

• L’emplacement des locaux à risques particuliers.


Evacuation du public et des occupants
Principes de l’évacuation des occupants
• Consignes d’évacuation
Evacuation du public et des occupants
Missions d’encadrement et d’évacuation
Les occupants de l’établissement doivent être conscients, par le biais
des consignes affichées ainsi que par l’intervention des agents de
prévention, que l’audition du système d’alarme correspond à l’ordre
d’évacuation.

Il est important de les informer sur :


• Les itinéraires à suivre pour gagner les sorties en cas d’alarme

• Le point de rassemblement à utiliser.


Evacuation du public et des occupants
Missions d’encadrement et d’évacuation
Les responsables d’évacuation
Un responsable qui s’assure que les consignes sont toujours actualisées
et visibles. C’est lui qui donne l’ordre d’évacuer. Il détermine avec les
guide-file et les serre-file :
• Le moment où il faut évacuer en fonction du sinistre ;

• Quelles personnes évacuer en priorité ;

• Comment évacuer ces personnes en toute sécurité pour rallier le point de


rassemblement ;

• Comment comptabiliser les personnes évacuées.


Evacuation du public et des occupants
Missions d’encadrement et d’évacuation
Le guide-fil
Il guide les occupants vers la meilleure sortie et comptabilise les
personnes évacuées au point de rassemblement.

Le serre-fil
Il vérifie dans l’ensemble des locaux (bureaux, archives, toilettes, etc.)
qu’il ne reste personne. Il ferme toutes les portes et les fenêtres. Il clôt
la marche afin d’éviter tout retour d’une personne en arrière.
Evacuation du public et des occupants
Le guide-fil et le serre-fil
Désenfumage
Objectifs du désenfumage
Le désenfumage a pour objet d’extraire, en début d’incendie, une
partie des fumées et des gaz de combustion afin de :
• Maintenir praticables les cheminements destinés à l’évacuation du public ;

• Limiter la propagation de l’incendie ;

• Faciliter l’intervention des secours ;


Désenfumage
Objectifs du désenfumage
Principe de désenfumage :
• Par balayage ;

• Par hiérarchisation des prévisions ;

• Combinaison des deux méthodes.


Désenfumage
Objectifs du désenfumage
Les modes de désenfumage
Les fumées sont extraites en parties hautes et les arrivées d’air sont
placées en parties basses afin d’éviter la stagnation des fumées.
Le désenfumage peut être naturel ou mécanique.
Désenfumage
Objectifs du désenfumage
Les modes de désenfumage
• Le désenfumage par tirage naturel
Il est réalisé par un balayage d’air neuf provenant de l’extérieur et l’évacuation de fumées
vers l’extérieur par des exutoires, des bouches ou des ouvrants en façade

• Le désenfumage mécanique
Le balayage d’air frais est assuré par un soufflage mécanique (mise en suppression) ou
naturel et l’évacuation des fumées par un ventilateur d’extraction placé en partie haute.
Le désenfumage peut également associer les deux méthodes.
Désenfumage

Objectifs du désenfumage
Les modes de désenfumage
Désenfumage
Différents procédés de balayage

PROCEDES SOUFFLAGE EXTRACTION E.R.P. I.G.H.


Naturel/Naturel Naturel Naturel Possible Interdit

Naturel/ Naturel Mécanique Possible Interdit


Mécanique
Mécanique/ Mécanique Naturel Rare Interdit
Naturel
Mécanique/ Mécanique Mécanique Possible Obligatoire
Mécanique
Désenfumage
Désenfumage des dégagements
En ce qui concerne les circulations horizontales :
• D’une longueur supérieur à 30m ;

• Desservants des locaux de travail et de sommeil ;

• Situées en sous-sol.
Désenfumage
Désenfumage des dégagements
En ce qui concerne les circulations horizontales :
Le désenfumage se fera :
• Soit par mise en surpression (E.R.P.) seulement si les locaux
sont désenfumés ;

• Soit par balayage naturel (E.R.P.) ou mécanique (E.R.P. &


I.G.H.).
Désenfumage
Désenfumage des dégagements
En ce qui concerne les escaliers :
Le désenfumage se fera :
• Soit par mise en surpression (E.R.P. & I.G.H.)

• Soit par balayage (E.R.P.) amenée d’air partie basse et


extraction par exutoire.
Désenfumage
Désenfumage des locaux
Exemple :
Désenfumage naturel par balayage
Les moyens de secours
Les différents moyens de secours
Les moyens d’extinction
Les moyens d’extinction sont choisis parmi les suivants :
•Points d’eau,

•Bouches et poteaux d’incendie (publics ou privés),

•Appareils mobiles,

•Robinets d’incendie armés


Les différents moyens de secours
Les moyens d’extinction
Les moyens d’extinction sont choisis parmi les suivants :
•Colonnes sèches et colonnes en charge,

•Déversoirs ponctuels,

•Installation d’extinction automatique ou à commande manuelle,

•Éléments de construction irrigués,

•Moyens divers (réserve de sable, couvertures, etc.).


Les points d’eau
Les différents moyens de secours
Les points d’eau
Les points d’eau sont constitués de réserves naturelles ou
artificielles, cours d’eau aménagés, bassins, citernes, etc. Ils doivent
être facilement accessibles en permanence et largement signalés.
•Soit des points d’aspiration aménagés permettant l’accès des
véhicules des sapeurs-pompiers pour utiliser l’eau des cours d’eau…

•Soit des bassins ou des citernes d’au moins 120m³, aménagés dans
des lieux démunis de canalisations pouvant être utilisés en cas
d’incendie.
Les bouches d’incendie
Les différents moyens de secours
Les bouches d’incendie
Une bouche d’incendie doit être située à 5 mètres maximum du
bord de la chaussée. Un espace de 50cm de rayon doit être libéré
afin de pouvoir utiliser le carré de manœuvre.
Elle est signalée par une plaque normalisée indiquant son
emplacement exact en précisant la distance et le déport éventuel
par rapport à celle-ci.
Les différents moyens de secours
Les poteaux d’incendie
La différence avec une bouche est que les accessoires de
robinetterie permettant de brancher les pièces de jonction sont au-
dessus du sol.
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Rappel
Pour éviter à avoir à intervenir sur un début d’incendie la meilleure
méthode est d’axer ses efforts au niveau de la prévention.

La prévention est l’ensemble des mesures qui permettront d’éviter


l’éclosion des incendies et éventuellement d’en limiter sa
propagation.

Avant d’attaquer un feu, il faut d’abord savoir de quelle classe de feu


il s’agit, s’assurer que le secteur a été évacué et que tout a été fait
pour limiter la propagation du feu.
Les moyens d’extinction
Le triangle du feu
Pour que le feu se déclare, ces trois éléments
doivent être réunis : on appelle cela le triangle
du feu.
La réunion de ces trois éléments est nécessaire
à la création du phénomène de feu.
Inversement, la suppression de l’un de ces
éléments va entraîner son extinction.
Les moyens d’extinction
Procédés d’extinction
La suppression d’une partie du triangle du feu suffit à enrayer la
propagation de l’incendie et contribue à son extinction. Plusieurs
méthodes sont à envisager pour obtenir ce résultat.
Les moyens d’extinction
Procédés d’extinction
Extinction par refroidissement (eau, eau avec
additifs)
C’est l’action d’abaisser la température
d’inflammation des matériaux, bloquant la
distillation des gaz et des vapeurs inflammables.
L’eau se vaporise au contact du foyer en absorbant
une grande quantité d’énergie canonique.
Les moyens d’extinction
Procédés d’extinction
Extinction par étouffement (poudre, mousse, CO₂)
C’est le fait d’empêcher l’apport d’air vers le
produit en feu, d’arrêter l’émission des vapeurs
inflammables et d’isoler les flammes du
combustible.
Par exemple, l’action des mousses qui diminue le
pourcentage d’oxygène et augmente la teneur en
vapeur d’eau.
Les moyens d’extinction
Procédés d’extinction
Extinction par inhibition (poudre B.C., A.B.C.)
En bloquant ou en ralentissant la réaction
chimique du feu.

Extinction par coupure d’alimentation


En supprimant l’alimentation du cycle de
l’incendie en combustible (gaz, hydrocarbure…).
Les moyens d’extinction
Procédés d’extinction
Souffle
L’effet mécanique obtenu par pression d’un jet de
liquide ou de gaz, provoque des décollements de
la flamme.

Isolement
En séparant « physiquement » les gaz de
distillation par rapport à l’oxygène.
Les moyens d’extinction
Différents agents extincteurs et leur action
A chaque classe de feu correspond un agent d’extinction approprié.
Les moyens d’extinction
Différents agents extincteurs et leur action
A chaque classe de feu correspond un agent d’extinction approprié.
Les extincteurs
Les moyens d’extinction
Les extincteurs
Ces appareils sont des moyens de 1 ère intervention accessibles à tous. Ils sont
portatifs ou sur roues à partir de 20kg.
Les plus répandus sont :
•Les extincteurs à eau, à jet pulvérisé, avec ou sans additifs ;

•Les extincteurs à poudre (normale ou polyvalente) ;

•Les extincteurs au CO₂

La quantité d’agent extincteur qu’ils contiennent varie en fonction des


besoins.
Les moyens d’extinction
Les types d’extincteurs
Extincteur à pression permanente
L’appareil est toujours sous pression :
L’agent extincteur est en permanence poussé dans le tube plongeur
par le gaz sous pression.
Les moyens d’extinction
Fonctionnement
•Dégoupiller

•Appuyer sur le levier de commande ;

•Essayer l’appareil un court instant ;

•Viser la base des flammes et contrôler le débit ;


Les moyens d’extinction
Les types d’extincteurs
Extincteur à pression auxiliaire
L’appareil est sous pression après avoir actionné le percuteur
L’agent extincteur est sous pression lorsque l’on percute la cartouche
(sparklet). Le gaz propulseur pousse l’agent extincteur dans le tube
plongeur.
Les moyens d’extinction
Fonctionnement
•Dégoupiller

•Appuyer sur la poignée de percussion ;

•Essayer l’appareil un court instant ;

•Viser la base des flammes et contrôler le débit ;


Les types d’extincteurs
Indications sur les extincteurs
Les moyens d’extinction
Les types d’extincteurs
Extincteur à CO₂
L’appareil est en pression permanente
Le CO₂ est en pression dans le corps de l’appareil (50 bars) : la partie
haute est gazeuse, tandis que la partie basse est liquide.

Le CO₂ gazeux propulsé par l’intermédiaire du tube plongeur le CO₂


liquide (agent extincteur) où il est vaporisé en produisant du froid.
Les moyens d’extinction
Fonctionnement
•Dégoupiller

•Essayer l’appareil un court instant ;

•Contrôler le débit ;
Les moyens d’extinction
Les règles d’implémentation des extincteurs
•Dans les dégagements

•Bien visibles

•Facilement accessibles

•Sans aucune gène à la circulation

•En I.G.H. : près des dispositifs d’accès aux escaliers et, éventuellement, des
dispositifs d’accès entre compartiments. Ils seront également placés à tous les
niveaux des immeubles à proximité des accès aux locaux présentant des dangers
particuliers d’incendie.
Les moyens d’extinction
Les règles d’implémentation des extincteurs

Règle général : Un appareil sur 200 m2


Mise en œuvre des moyens d’extinction
Les extincteurs mobiles
La plus grande capacité de ces extincteurs et
leur plus grande portée permettent de
combattre des feux de plus grande ampleur, ou
difficilement accessibles (parking, entrepôts…).

Ils doivent être entretenus et vérifiés comme


tout autre type d’extincteur. Ils seront de
préférences stockés à l’abri des intempéries.
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Mise en œuvre de l’extinction
Distances d’attaque
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Les extincteurs mobiles
Mise en œuvre :
Mise en œuvre
des extincteurs
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Mise en œuvre de l’extincteur
• Approcher le feu en se protégeant du rayonnement avec le produit extincteur (à eau
particulièrement)

• Attaquer le foyer en visant la base des flammes


Mise en œuvre des moyens d’extinction
Mise en œuvre de l’extincteur
• Se baisser pour attaquer
tangentiellement à la surface du
foyer.
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Mise en œuvre de l’extincteur
• Diriger le jet vers la base des flammes et balayer lentement pour atteindre toute la surface
enflammée.
• Attaquer le feu au bord le plus proche à la limite de portée de l’appareil puis s’approcher.
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Mise en œuvre de l’extinction
Extinction d’une fuite de liquide enflammée
• Eteindre d’abord la flaque au sol puis remonter jusqu’à la fuite. Sur
un liquide enflammé, éviter d’attaquer trop près du feu. Il y a un
risque de propager l’incendie par projection de matières
enflammées, due à la pression du produit extincteur dans le
liquide.
Les moyens d’extinction

Les robinets d’Incendie Armés (R.I.A)


Les R.I.A. sont placés à l’intérieur des bâtiments et à l’extérieur des
locaux à protéger. Tout départ de feu dans des locaux présentant des
risques importants doit pouvoir être atteint par 2 jets de lance au moins.
Les robinets d’Incendie Armés (R.I.A)
Mise en œuvre des moyens d’extinction
Le robinet d’incendie armé
Mise en œuvre :
Colonnes sèches – colonnes humides

Colonnes sèches
Définition
Les colonnes sèches sont des tuyauteries fixes et rigides, installées à
demeure dans un bâtiment dès lors que des locaux à risques importants
sont situés à plus de 18m du niveau d’accès des engins de secours, et
qui seront mises en charge par les sapeurs-pompiers au moment de
l’intervention.
Colonnes sèches
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes sèches
Composition
Une colonne sèche comprend :
• Une canalisation de 65 ou 100mm ;

• Un raccord d’alimentation permettant la mise en charge de la colonne de


65 ou 100mm ;

• Des prises d’incendie de 40mm (simple ou double) ou 65mm (simple) ou


une combinaison des deux (1x65mm et 2x40mm)
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes sèches
Positionnement
La colonne est placée verticalement dans une zone protégée
(dispositif d’accès à l’escalier, escalier lui-même ou gaine à proximité
du dispositif d’accès).
Elle est dite « montante » lorsqu’elle dessert les niveaux supérieurs
et « descendante » si elle dessert les niveaux inférieurs.
Dans ces cas les colonnes « montantes » et « descendantes » seront
distinctes. On doit avoir une colonne sèche par escalier.
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes sèches
Positionnement
Le raccord d’alimentation se trouve dans un endroit facilement
accessible par les sapeurs-pompiers et permet le branchement des
tuyaux souples.
Il doit être signalé par une pancarte « colonne sèche » rouge sur fond
blanc et doit se trouver à moins de 60 mètres d’une bouche ou d’un
poteau d’incendie.
Les prises d’incendie sont situées dans les escaliers ou dans les
dispositifs d’accès à l’escalier, selon la construction.
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes sèches
Entretien
Tous les trois mois :
• Présence de la signalisation et des bouchons de fermeture ;

• Absence de corps étrangers dans la colonne ;

• Essai des dispositifs de vidange et purge d’air ;

• Accessibilité aux raccords d’alimentation et aux prises d’incendie ;

• Fonctionnement de la robinetterie.
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes sèches
Entretien
Tous les ans :
• Vérification du bon état général extérieur de l’installation ;

• Essais de mise en eau.


Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes humides ou colonnes en charge
Définition
Les colonnes humides sont des tuyauteries fixes et rigides installées
à demeure dans un bâtiment et reliées à des réservoirs, des
pompes, des suppresseurs ou tout autre dispositif permettant
d’alimenter les lances des sapeurs-pompiers.
L’installation des colonnes humides sera imposée dans les
immeubles de grande hauteur dès lors que leur hauteur est
supérieur à 50m, mais peut l’être également dans certains
établissements importants (E.R.P.).
Colonnes humides ou colonnes en charge
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes humides ou colonnes en charge
Composition
Une colonne humide comprend :
• Une réserve d’alimentation en eau potable ;

• Une canalisation en charge (pleine d’eau) de 100mm;

• Un dispositif d’alimentation assurant le débit (60m³ /h) et la


pression (entre 4,5 et 8,5 bars);
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes humides ou colonnes en charge
Composition
• Des prises d’incendie de 40mm (simple ou double) ou 65mm
(simple) ou une combinaison des deux (1x65mm et 2x40mm) ;

• Deux raccords de réalimentations de 65mm.


Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes humides ou colonnes en charge
Positionnement
La colonne est placée verticalement dans une zone protégée
(dispositif d’accès à l’escalier, escalier lui-même ou gaine à proximité
du dispositif d’accès). Elle doit être protégée contre le gel. On doit
avoir une colonne humide par escalier.
Les prises d’incendie sont situées dans les escaliers ou dans les
dispositifs d’accès à l’escalier, selon la construction.
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes humides ou colonnes en charge
Positionnement
Les colonnes humides doivent pouvoir être réalimentées à partir de
deux orifices de 65mm, dotés de vannes, situés au niveau d’accès
des sapeurs-pompiers et à moins de 60 mètres d’une bouche ou
d’un poteau d’incendie.
Les orifices de réalimentation doivent être signalées et porter
l’inscription « REALIMENTATION DES COLONNES EN CHARGE.
PRESSION… ».
Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes humides ou colonnes en charge
Entretien
Tous les trois mois :
• Présence de la signalisation et des bouchons de fermeture ;

• Vérification de l’étanchéité des raccords ;

• Contrôle débit et pression des pompes ;

• Contrôle du niveau d’eau, de la pression et du débit de réservoir ;

• Accessibilité aux raccords de réalimentation et aux prises d’incendie.


Colonnes sèches – colonnes humides
Colonnes humides ou colonnes en charge
Entretien
Tous les ans :
• Vérification du bon état général extérieur de l’installation ;

• Vérification du bon état général extérieur du réservoir ;

• Vérification de l’alimentation électrique des pompes et des suppresseurs ;

• Essais de fonctionnement.
La ronde de sécurité
La ronde est une mission qui engage la responsabilité de l’agent de
sécurité : effectuer une ronde n’est pas une chose facile. Une bonne
ronde exige de l’agent de sécurité :
• La connaissance parfaite de l’établissement et des consignes ;

• Une vigilance soutenue.


La ronde de sécurité
Définition
La ronde est une mission qui consiste à parcourir un itinéraire
déterminé à l’avance, ou à la dernière minute, en passant par des
points de contrôle pour repérer toute anomalie et pour s’assurer du
bon respect des consignes.
La ronde de sécurité
Objectif de la ronde
Les objectifs de la ronde sont :
• Prévenir : repérer toute anomalie dans l’entreprise : tentative
d’intrusion, effraction, vol, incendie…

• Dissuader : décourager par son attitude et sa présence de tout acte de


malveillance ;

• Intervenir :rétablir l’anomalie, prendre les dispositions pour empêcher


les conséquences d’un événement en cours.
La ronde de sécurité
Les modalités de la ronde
La connaissance des lieux :
• L’implantation des bâtiments, des clôtures et des voies d’accès ;

• La nature des dangers encourus (incendie, vol, espionnage


économique, locaux dangereux…)

• Le nombre et la situation des points vulnérables, dangereux ou


sensibles.
Consignes de sécurité incendie
Conception et plans associés
(évacuation et intervention)
Consignes générales
• Lisibles et attractives
Il convient de choisir un graphisme le plus lisible possible
faisant ressortir les points importants ou les mots-clés. La
couleur est privilégiée au noir et blanc. L’utilisation de
pictogrammes ou de dessins est recommandée. Afin que les
salariés et visiteurs exté- rieurs de l’entreprise puissent
comprendre le texte, celui-ci doit être rédigé en français et, le
cas échéant, dans les autres langues qu’ils maîtrisent.
Consignes générales
• Rédigées de manière simple et concise
Des phrases courtes, claires et compréhensibles par tous et
facilement mémorisables sont utilisées.

• Précises
On y indique ce qu’il faut impérativement faire ou ce qu’il ne
faut pas faire, sans aucune ambiguïté ou interprétation
possible. Seul l’essentiel doit y figurer, car les textes trop
longs ne sont jamais totalement lus.
Consignes générales
• Exhaustives
Il est impératif d’envisager tous les cas pouvant se présenter et il
convient, avant d’établir les consignes, d’analyser avec soin
l’ensemble des risques (incendie, chimique…) liés aux diverses
opérations et aux différents locaux « Consignes particulières ».
• Homogènes
L’homogénéité de la mise en forme des consignes dans un
établissement facilite leur mémorisation et leur reconnaissance.
Consignes générales
■Vérifiées et mises à jour
Des vérifications fréquentes de leur présence permettent de
déceler toute dégradation (due par exemple au soleil).
En cas d’évolution des zones de travail ou en cas de
modifications des éléments portés sur les consignes, il est
impératif de les actualiser. Un point peut notamment être fait
lors de la mise à jour du document unique.
La date de leur élaboration doit être indiquée afin de s’assurer
que la version affichée est à jour.
Consignes générales
Les consignes générales décrivent :
•l’organisation dans l’établissement des actions nécessaires en cas
d’incendie ou de situation d’urgence ;

•l’organisation de l’évacuation de l’ensemble des personnes présentes


sur le site ou de leur mise en sécurité.

•Elles concernent la totalité de l’établissement et sont applicables à


l’ensemble des personnes présentes sur le site, y compris les
stagiaires, les intérimaires, les travailleurs des entreprises extérieures
et les visiteurs.
Consignes générales
•Ces consignes sont complétées par un plan d’évacuation. Elles
doivent être affichées par niveau (sous-sol, rez-de-chaussée,
étages), à proximité immédiate des escaliers et ascenseurs
et/ou à tout autre endroit où elles pourront être vues
facilement (cafétéria, croisement de circulations…).
Consignes générales
Les éléments suivants doivent y figurer :
•Les consignes pour toute personne découvrant un
sinistre
Intervention immédiate sur un début d’incendie, avec mise en
œuvre des moyens de première intervention, sans attendre
l’arrivée du personnel spécialement désigné

Démarche spécifique en cas d’incident (déverse- ment ou fuite


de produit chimique…)
Consignes générales
⬥ Transmission de l’alarme dans l’établissement :
–à qui ?
•(préciser les numéros d’appel éventuels)

–par quel moyen ?


•(téléphone, réseau de sonneries ou de sirènes éventuellement
codées, voix…)
Consignes générales
⬥ Transmission de l’alarme dans l’établissement :
–à qui ?
•(préciser les numéros d’appel éventuels)

–par quel moyen ?


•(téléphone, réseau de sonneries ou de sirènes éventuellement
codées, voix…)
Consignes générales
■La méthode de diffusion de l’alarme
•L’alarme permet notamment d’obtenir le ralliement des
équipes d’intervention et de déclencher l’évacuation ou la mise
en sécurité pour une partie ou la totalité de l’établissement :
–par qui ?
–par quel moyen ?
•(haut-parleur, sonneries, sirènes éventuellement codées…)
Consignes générales
■La méthode de diffusion de l’alerte aux secours
extérieurs
Elle concerne l’alerte des secours tels que les sapeurs-
pompiers ou le SAMU (via éventuellement une structure
interne intermédiaire, type accueil ou PC de sécurité) :
• personnes chargées des appels ;
• numéro d’appel à connaître ;
• procédures (contenu des messages à donner, périodicité des
essais à réaliser…).
Consignes générales
■Les consignes pour l’évacuation ou la mise en sécurité
⬥ Diffusion de l’ordre d’évacuation ou de mise en sécurité :
–Personnes donnant l’ordre d’évacuation ou de mise en
sécurité
–Type de signal

Identification, par zones, des équipiers d’évacuation (guide


file, serre file et coordinateur, ceux-ci ne devant pas avoir
d’autres rôle dans l’intervention contre le feu)
Consignes générales
⬥ Interdiction de retourner aux vestiaires ou aux postes de
travail

⬥ Description des zones, des itinéraires et issues


d’évacuation

⬥ Désignation des points de rassemblement où se fera le


recensement des personnes évacuées
Consignes générales
⬥ Description des mesures concernant l’évacuation différée
des personnes (confinement suite à un risque chimique,
identification des espaces d’attente sécurisée en cas
d’incendie pour les personnes en situation de handicap…)

⬥ Identification des commandes manuelles de désenfumage


et leur mise en œuvre
Consignes générales
■L’organisation de la première intervention
La première intervention est effectuée par des personnes
désignées et formées, qui sont réparties géographiquement
dans chaque local (ou groupe de locaux) et, le cas échéant,
assurent une permanence dès lors qu’il y a une activité
dans l’entreprise.
Consignes générales
■L’organisation de la seconde intervention
La seconde intervention est effectuée par des équipes de 5
à 10 équipiers de seconde intervention (ESI, parfois appelés
pompiers d’entreprise) désignés, formés et répartis
géographiquement dans chaque local (ou groupe de locaux)
de manière à assurer une permanence dès lors qu’il y a
une activité dans l’entreprise.
Consignes générales
■L’organisation des secours aux blessés

⬥ Désignation des personnes formées en charge de cette


organisation : sauveteurs secouristes du travail (SST),
infirmiers…

⬥ Identification du (des) lieu(x) que les personnes désignées


doivent rallier

⬥ Description des moyens devant être utilisés


Consignes générales
■Les éléments sur lesquels les consignes générales
peuvent également insister
• Interdiction de fumer dans toute l’entreprise (sauf dans les
zones fumeurs)

• Obligation de maintenir un parfait état d’ordre et de propreté

• Obligation de ne pas entraver la fermeture des portes coupe-feu

• Obligation de laisser libres les allées de circulation et voies


d’accès
Consignes générales
■Les éléments sur lesquels les consignes générales
peuvent également insister
⬥ Mesures à observer pour la circulation et le
stationnement des véhicules à l’intérieur de
l’établissement

⬥ Interdiction d’emprunter les ascenseurs dès le


déclenchement de l’alarme (sauf dispositions spécifiques)

⬥ Gestion des entreprises extérieures et des visiteurs


Consignes générales
Les consignes générales prévoient aussi des essais et visites
du matériel d’extinction, ainsi que des exercices au cours
desquels le personnel s’entraîne à agir de façon appropriée
lors d’un sinistre. Rappelons que la périodicité de ces
essais et exercices est, selon le code du travail, au
minimum semestrielle.
Consignes spéciales
Les consignes spéciales s’adressent à des personnes
désignées. Diffusées nommément, elles indiquent
précisément les modalités d’exécution des actions
attendues en cas de sinistre.
Il y a notamment :
Les consignes à la personne en charge de la
transmission de l’alerte
Consignes spéciales
■Les consignes à la personne en charge de la
transmission de l’alerte
Elles concernent la personne chargée d’alerter les sapeurs-
pompiers (standardiste, gardien, PC Sécurité, ESI…) et la
personne chargée de faire appel à d’autres aides
extérieures (SAMU, médecin, ambulance…) : doivent
notamment figurer les numéros d’urgence à composer et le
contenu exact des messages à transmettre.
Consignes spéciales
Consignes spéciales
■Les consignes aux équipes de première intervention
Elles détaillent notamment :
• les rôles des membres ;

• les équipements et moyens à utiliser ;

• les contacts à établir.


Consignes spéciales
■Les consignes aux chefs et membres des
éventuelles équipes de seconde intervention
Elles décrivent :
⬥ le (les) signal(aux) et point(s) de ralliement ;

⬥ l’organisation, l’articulation et le fonctionnement des


équipes ;

⬥ les équipements et moyens à utiliser ;

⬥ les contacts à établir ;


Consignes spéciales
⬥ la constitution éventuelle d’un poste de
commandement ;

⬥ la coordination avec les secours extérieurs.


Consignes spéciales
■Les consignes aux équipiers d’évacuation
Elles indiquent
⬥ les rôles et zones d’action (guide file, serre file et coordinateur) ;

⬥ les itinéraires à suivre ;

⬥ les contrôles à réaliser ;

⬥ la nécessité, pour les équipiers désignés, de réaliser un compte-


rendu au coordinateur de l’évacuation ;

⬥ la nécessité, pour le coordinateur, de réaliser un compte-rendu aux


sapeurs-pompiers.
Consignes spéciales
•Note
Il convient de porter une attention particulière aux personnes peu
familières des locaux, telles que celles provenant d’entreprises
extérieures, les stagiaires, les visiteurs, ainsi qu’aux personnes en
situation de handicap (salariés à mobilité réduite…).
Consignes spéciales
■Les consignes aux secouristes (SST, infirmiers…)
Elles rappellent :
⬥ le (les) lieu(x) de ralliement (par exemple l’infirmerie) ;

⬥ les matériels à employer.


Consignes particulières
■Les consignes aux secouristes (SST, infirmiers…)
Des consignes particulières propres à certains travaux
(travaux par points chauds…) ou à des locaux spécifiques
(laboratoires, ateliers et entrepôts où sont
manipulées/stockées des matières inflammables,
chaufferies…) sont à afficher dans chaque local concerné
et reprennent les éléments que chaque personne y
travaillant ou y séjournant doit connaître.
Consignes particulières
■La méthode de diffusion de l’alarme dans la zone
concernée
⬥ Les personnes-relais à qui donner l’alarme (personnel
d’accueil, responsable sécurité, agent de sécurité interne,
agents de secours...)

⬥ Les moyens pour donner l’alarme (avertisseurs


sonores/visuels, téléphone en précisant les numéros à
composer, voix...)

⬥ Le contenu précis du message (type de sinistre, localisation...)


Consignes particulières
■L’intervention dans la zone concernée
⬥ Les moyens spécifiques d’intervention (extincteurs à
utiliser, installation sprinkler ou à gaz à déclencher,
système de rideau d’eau ou brouillard d’eau à mettre
en marche, équipement de protection individuelle…)
Consignes particulières
■L’évacuation, la mise en sécurité de la zone concernée

⬥ Le signal d’évacuation ou de mise en sécurité (confinement)

⬥ L’itinéraire spécifique pour évacuer la zone

⬥ La localisation des espaces d’attente sécurisés

⬥ Le point de rassemblement de la zone


Consignes particulières
■Les procédures

⬥ L’interdiction de transporter ou de transférer des


substances dangereuses dans certaines zones

⬥ L’obligation de déposer les déchets dans des récipients


prévus à cet effet

⬥ La mise en œuvre de matériel dans des situations


spécifiques (renversement de produit, projection…)
Consignes particulières
■Les zones à risques d’explosion (zones ATEX)

⬥ Lorsque les travailleurs sont susceptibles d’être exposés au


risque d’atmosphères explosives, l’accès aux zones à risque
d’explosion doit être strictement réglementé.

⬥ Il importe de définir des consignes traduisant les éléments


contenus dans le document relatif à la protection contre les
explosions (DRPCE), tels que l’autorisation d’exécuter des
travaux dans les emplacements dangereux, l’utilisation de
matériel ou d’équipement spécifique.
Consignes particulières
■L’interdiction de fumer

⬥ Cette indication est clairement rappelée à l’extérieur


mais aussi à l’intérieur des locaux à risque d’incendie ou
d’explosion (mise en œuvre et stockage de produits
inflammables…). Il est conseillé de mettre en place une
(des) zone(s) dédiée(s) à cet effet, à l’écart des zones à
risques.
Plans d’évacuation et point de
rassemblement
Bien que le code du travail ne fasse pas spécifique- ment
référence à la notion de « plan d’évacuation1 », présenter les
principaux éléments contenus dans les consignes de sécurité
incendie sous forme de plan permet une lecture claire et
synthétique. En particu- lier, les éléments suivants doivent y
figurer :

⬥ le positionnement du lecteur sur le plan (le « vous êtes ici ») ;

⬥ les dispositifs permettant la diffusion de l’alarme


(déclencheurs manuels, postes téléphoniques d’urgence…) ;
Plans d’évacuation et point de
rassemblement
⬥ les cheminements d’évacuation et les issues ;

⬥ lessolutions retenues pour la mise en sécurité (espaces d’attente


sécurisés pour les personnes en situation de handicap, zones refuge en
cas de nécessité de confinement…) ;

⬥ le(s) point(s) de rassemblement (voir encadré page suivante) ;

⬥ les
moyens de lutte contre l’incendie (extincteurs, robinets d’incendie
armés, bacs de sable…) ;

⬥ les commandes manuelles de désenfumage ;


Plans d’évacuation et point de
rassemblement
⬥ les commandes manuelles de désenfumage ;

⬥ les principales mesures à mettre en œuvre en cas


d’incendie et éventuellement celles à mettre en œuvre
en cas d’urgence médicale, avec les différents numéros
d’urgence ;

⬥ tout élément pouvant servir de repère visuel


(ascenseurs, aménagement particulier…).
Plans d’évacuation et point de
rassemblement
•Afin de compléter les informations disponibles et pour des
raisons propres au fonctionnement de l’établissement, sans
toutefois surcharger le plan d’évacuation, les éléments
normalement prévus dans le plan d’intervention ( « Plans
d’intervention ») peuvent être représentés.
Pour la réalisation des plans, le bâtiment est divisé en
niveaux (sous-sols, étages, mezzanines, planchers
intermédiaires…). Chaque niveau est, au besoin, divisé en
zones en fonction de sa configuration.
Plans d’évacuation et point de
rassemblement
Chaque zone (ou niveau) comprend des plans d’évacuation,
dont la répartition est fonction de la complexité des
locaux. Ces plans d’évacuation sont préférentiellement
situés dans les lieux de passage (à proximité des cages
d’escaliers, des ascenseurs, des intersections…) afin que
les personnes pré- sentes se familiarisent avec leur
contenu.
Plans d’évacuation et point de
rassemblement
Chaque plan, tel qu’il est affiché, est orienté par rapport à la
position du lecteur de telle sorte que les éléments situés à gauche
sur le plan soient égale- ment sur la gauche du lecteur.

Enfin, les plans d’évacuation doivent être visibles et lisibles. Pour


cela, ils sont installés à une hauteur raisonnable (1 m 50 environ).
Plans d’évacuation et point de
rassemblement
La norme NF X 08-070 « Informations et instructions de sécurité.
Consignes et instructions, plans d’évacuation, plans d’intervention,
plans et documentation technique de sécurité » guide l’utilisateur
dans l’élaboration de ses plans d’évacuation en donnant, par
exemple, des éléments concernant leur conception graphique, leur
positionnement géographique, les symboles et pictogrammes à
utiliser.
Plans d’évacuation et point de
rassemblement
Par ailleurs, il existe, pour les fournisseurs d’affichage de
sécurité, une certification volontaire NF 318 garantissant la
conformité aux normes ainsi qu’à des exigences
supplémentaires (durabilité du support…).
Point de
rassemblement

Pictogramme permettant de signaler un


point de rassemblement (issu de la NF EN ISO
7010)

Le point de rassemblement constitue la destination du


processus d’évacuation : une zone sécurisée où va se regrouper
l’ensemble ou une partie
des personnes présentes pour qu’un recensement puisse être effectué sans gêner
l’intervention des secours.
Dans la meilleure des configurations, plusieurs points de rassemblement sont
disponibles afin
de pouvoir répondre au plus de scénarios possibles (par exemple, deux points de
rassemblement opposés pour tenir compte des vents dominants). Ils sont idéalement
signalés par le pictogramme figurant en haut de cette page lorsque cela est possible.
Voici une liste non exhaustive de critères de choix d’un point de rassemblement :
 ses caractéristiques (éclairé, avec un sol viabilisé adapté aux personnes
en situation de handicap, idéalement protégé des intempéries…) ;
 sa disponibilité (notamment la nuit ou aux horaires de pointes en fonction des
horaires de travail) ;
 sa localisation (distance raisonnable par rapport au bâtiment, aux installations à
risques
et au sinistre ; en fonction du rayonnement thermique attendu et du sens des vents
dominants pour ne pas être sous le panache des fumées) ;
 la sécurité du cheminement extérieur pour y accéder (notamment, éviter d’avoir
à traverser une voie de circulation) ;
 sa configuration spatiale (être assez grand pour accueillir l’ensemble du
personnel ainsi que le public, les visiteurs et les clients ; pouvoir en partir
facilement sans être pris au piège en cas d’évolution du sinistre ; ne pas gêner
Plans d’intervention
Un plan d’intervention est un document destiné à apporter des
informations facilitant l’intervention des secours internes
(équipes d’intervention…) et externes (sapeurs-pompiers…). Il
doit être à la disposition des secours aux différentes entrées et
en plusieurs exemplaires.

Il est judicieux de solliciter les sapeurs-pompiers pour


l’élaboration de ce document.
Plans d’intervention
Le plan d’intervention (ou dossier d’intervention pour les
établissements de taille importante) regroupe l’ensemble des
plans de chaque niveau du bâtiment concerné et permet de
mettre en évidence, en plus des cloisonnements et des
cheminements d’évacuation, notamment :

⬥ les baies et fenêtres accessibles de l’extérieur (« ouvrants


pompier ») ;
⬥ les espaces d’attente sécurisés ;
Plans d’intervention
⬥ les éléments résistants au feu (murs et portes coupe-feu
accompagnés de leurs degrés coupe- feu…) ;

⬥ les locaux à risques particuliers (locaux électriques,


stockages de produits chimiques…) ;

⬥ les dispositifs de sécurité et de protection (commandes de


désenfumage, installations d’extinction, rideaux d’eau…) ;
Mesures organisationnelles
En complément des consignes précédemment décrites, il
convient de prendre des mesures organisationnelles
complémentaires adaptées.

Une procédure, incluant une formation initiale d’une part


et un recyclage périodique indispensable d’autre part, doit
être mise en place afin que l’application des consignes
devienne un réflexe lors d’un sinistre. Ces formations
doivent être réalisées par des personnes compétentes
appartenant ou non à l’entreprise.
Mesures organisationnelles
En cas d’incendie, il faut quitter les lieux sans
précipitation, en respectant l’ordre établi par les consignes
de l’établissement, ordre que chaque membre du
personnel doit avoir appris à connaître et à appliquer lors
des exercices réguliers d’évacuation. Ces exercices
permettent de tester l’efficacité des systèmes d’alarme,
d’appréhender les délais d’évacuation, de maintenir une
libre circulation sur les itinéraires, passages, escaliers et
issues d’évacuation.
Mesures organisationnelles
Rappelons que ces exercices périodiques d’évacuation sont
obligatoires, ainsi que la formation et le recyclage de
l’ensemble du personnel au maniement du matériel de
première intervention (extincteurs et robinets d’incendies
armés), selon le code du travail.
Un plan de prévention incluant, entre autres, les consignes
de sécurité propres à l’établissement.
Mesures organisationnelles
• voire un permis de feu est établi avec les entreprises
extérieures de manière systématique.
La mise en place d’une procédure de contrôle périodique
des moyens de lutte contre l’incendie comprenant la
vérification des consignes et des plans associés s’impose.
Ces contrôles périodiques des matériels de lutte doivent
être réalisés par des personnes compétentes appartenant
ou non à l’établissement.
Mesures organisationnelles
La personne en charge de la rédaction des consignes de
sécurité incendie d’un établissement doit impérativement
être prévenue et consultée pour toute construction neuve
ou pour toute modification, extension ou transformation
importante, ainsi que pour toute nouvelle activité à risque.
Cette démarche implique une liaison étroite et permanente
avec tous les services de l’établissement.
Signalisation de
sécurité

Indication des
issues
d’évacuation

Premiers Défibrilla Point Téléphone à


secours teur d’alarme utiliser en cas
automati incendie d‘incendie
que

Extinct Robinet Ensemble Échelle d’incendie


eur d’incendie d’équipements de lutte
d’incen armé contre l’incendie
die

1
Signalisation
photoluminescente

 Dans le cas de mauvaises conditions


d’éclairage ou pour prolonger la signalisation
en cas de coupure de courant, une signalisation
photoluminescente peut être utilisée. Elle
permet de maintenir la visibilité non seulement
de la signalisation d’évacuation
ou des plans, mais aussi des équipements
d’alerte et de lutte contre l’incendie ou toute
autre information de sécurité, que ce soit pour
les salariés
ou les équipes de secours.

Exemples de
signalisations
photoluminescentes

Exemple d’une porte sans


éclairage ou avec éclairage

Exemple d’un couloir sans


éclairage ou avec éclairage
21
2
1
Le registre de sécurité
Dans un établissement recevant du public, il doit être tenu par
l’exploitant, un registre de sécurité sur lequel sont portés les
renseignements indispensables à la bonne marche du service
de sécurité au contrôle des installations, et, notamment :
• Les diverses consignes générales et particulières établies dans le cas
d’un incendie;

• L’état nominatif du personnel chargé du service incendie;

• Les dates des divers contrôles et vérifications, ainsi que les


observations ou rapports auxquels ceux-ci ont donné lieu;
Le registre de sécurité
• Les dates des travaux d’aménagement et de transformation, leur
nature, les noms du ou des entrepreneurs et, s’il y a lieu, de
l’architecte chargé de surveiller les travaux;

• Les dates des exercices de sécurité;

• Le descriptif du site;

• Les moyens de secours;

• Les installations de sécurité;

• Les interventions importantes qui ont eu lieu;


Le registre de sécurité
• Les exercices d’incendie et d’évacuation;

• Les contrôles et les vérifications effectuées par les organismes agréés;

• La liste du personnel de sécurité;

• La liste des responsables (Sécurité : Technique…)

• Le registre de sécurité est soumis au visa de la direction de la


protection civile.

Ce registre doit pouvoir être présenté à toute personne représentant


les services administratifs de contrôle.
Délivrance du permis
de feu
Le permis de feu
Le permis de feu est établi dans un but de prévention des risques
d’incendie et d’explosion occasionnés par des travaux par point
chaud.
Aucun travail avec un appareil thermique ou produisant des
étincelles ne peut être entrepris sans l’accord préalable du chef
d’entreprise ou de son délégatoire habilité.
Le permis de feu se présente sous la forme d’un imprimé spécial
comportant trois exemplaires, l’un destiné le plus souvent au donneur
d’ordre, le deuxième au dirigeant de l’entreprise chargée de travaux,
le troisième à l’agent veillant à la sécurité de l’opération.
Il doit pouvoir être présenté à toute réquisition. Il peut être établi sur
un document conçu par l’établissement.
Le permis de feu
SIGNATAIRES, LEUR RÔLE ET RESPONSABILITE
Le chef d’établissement ayant le responsabilité de la sécurité
incendie ou son représentant dûment habilité (le responsable
de la sécurité s’il existe).
Sa signature l’engage : il ne s’agit pas d’une « couverture »,
mais d’un document qui atteste que toutes les mesures de
sécurité ont bien été prises.
Le permis de feu
LISTE DES TRAVAUX SOUMIS AUX PERMIS DE FEU

LES TRAVAUX PAR POINT CHAUD

Les travaux appelés « par point chaud » comprennent :


- Le soudage à l’arc électrique, qui génère la température la
plus élevée (plus de 4000°C) et les projections d’’étincelles
les plus violentes;
Le permis de feu
• Le soudage au chalumeau à gaz (oxyacétylénique ou aéro-
gaz), où la chaleur est apportée par une flamme résultant de
la combustion d’un ou de plusieurs gaz dans l’air; variante du
précédent, le soudo-brasage consiste à assembler des pièces
métalliques à l’aide d’un métal d’apport de point de fusion
inférieur;

• L’oxycoupage (coupage de métaux au jet d’oxygène);

• Le dégivrage au chalumeau, générant des transports de


chaleurs incontrôlables par les pièces métalliques traités;
Le permis de feu
• Le soudage au chalumeau à gaz de bandes de bitume,
particulièrement utilisé dans les travaux d’étanchéité des
toitures;

• Les coupages et meulages à l’aide d’outils tels que les


tronçonneuse, meuleuse d’angle ou ponceuse, bref tous les
travaux susceptibles, par apport de flamme, de chaleur ou
d’étincelles, de communiquer le feu aux locaux.
Le permis de feu
Est-il obligatoire ?
Oui ; toute opération de soudage, découpage par chalumeau,
arc électrique ou comportant l’usage d’une flamme qui n’est
pas effectué dans un poste permanent de travail surtout
effectuée par une entreprise extérieure.
Le permis de feu
Les prescriptions applicables aux installations classées pour la
protection de l’environnement prévoient fréquemment
l’établissement d’un permis de feu.
Les mêmes prescriptions sont imposées aux installations
soumises à autorisation présentant les mêmes types de risques,
comme c’est le cas, par exemple, pour les silos ou entrepôts
couverts.
Par ailleurs, le permis de feu fait partie des exigences de base
d’un nombre croissant d’assureurs. Si un incendie se déclare
par suite de travaux par point chaud et si aucun permis feu
n’a été établi, l’indemnisation pourra être réduite.
Le permis de feu
Les prescriptions applicables aux installations classées pour la
protection de l’environnement prévoient fréquemment
l’établissement d’un permis de feu.
Les mêmes prescriptions sont imposées aux installations
soumises à autorisation présentant les mêmes types de risques,
comme c’est le cas, par exemple, pour les silos ou entrepôts
couverts.
Par ailleurs, le permis de feu fait partie des exigences de base
d’un nombre croissant d’assureurs. Si un incendie se déclare
par suite de travaux par point chaud et si aucun permis feu
n’a été établi, l’indemnisation pourra être réduite.
Rédaction d’un permis de feu
Rédaction d’un permis de feu
Rédaction d’un permis de feu
(dispositions à prendre avant les travaux)
Rédaction d’un permis de feu
(dispositions à prendre avant les travaux)
Rédaction d’un permis de feu
(dispositions à prendre avant les travaux)
Rédaction d’un permis de feu
(dispositions à prendre avant les travaux)
Rédaction d’un permis de feu
(dispositions à prendre avant les travaux)
Rédaction d’un permis de feu
(dispositions à prendre avant les travaux)
Rédaction d’un permis de feu
(dispositions à prendre avant les travaux)
Management des S.S.I
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Définition:
Le système de sécurité incendie est constitué de l’ensemble
des matériels servant à collecter toutes les informations
nécessaires à la mise en sécurité d’un bâtiment ou d’un
établissement.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Définitions
Ces fonctions de mise en sécurité sont :

évacuation des personnes (signal d’évacuation, gestion des issues);


Compartimentage (porte coupe-feu, clapet, coupe-feu);


Désenfumage (volets, ouvrants…);


Extinction automatique (à gaz);


Arrêts de certains installations techniques (non-stop ascenceurs…).
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Définitions
Le S.S.I comprend deux sous-ensembles fonctionnels : le
système de détection incendie (S.D.I) et le système de mise en
sécurité (S.M.S.I).
Le S.D.I permet d’acquérir les informations tandis que le
S.M.S.I est chargé de traiter ces informations et d’émettre les
ordres de commande de mise en sécurité.
À l’extrémité de la chaîne se trouvent les Dispositifs Actionnés
de Sécurité (D.A.S), qui reçoivent ces ordres, et qui participent
localement, par changement d’état, à la sécurité active du
bâtiment.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Définitions
Le chef d’équipe et le S.S.I :

Il doit connaître parfaitement son S.S.I;


Il doit gérer toutes les interventions de niveau 1 et 2;


Le chef d’équipe doit après la levée de doute procéder au réarmement du
S.S.I;


C’est le chef d’équipe* lors de travaux par points chauds qui neutralise la
zone D.A.I concernée par les travaux;


C’est le chef d’équipe* qui réarme la zone après travaux.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Catégorie
Il existe 5 catégories de S.S.I par ordre de
Sévérité décroissante : “A,B,C,D,E”.
Le S.S.I de catégorie A est donc le plus
complet. Les dispositions particulières à
Chaque type d’établissement précisent, le
Cas échéant, la catégorie du système de
Sécurité exigé.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Catégorie
Bloc Autonome d’Alarme Solaire Pr: il permet de surveiller de
1 à 8 boucles de déclencheurs manuels. En cas d’alarme prise
en compte sur une de ces boucles, le B.A.A.S.Pr :
● Allume le voyant de la boucle en clignotant,
● Active le relais associé à cette boucle,
● Active son signal sonore,
● Lance une temporisation d’alarme restreinte ajustable
entre 0 et 5 minutes au maximum.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Catégorie
Bloc Autonome d’Alarme Solaire Pr: à l’issue de la
temporisation d’alarme restreinte, le B.A.A.S Pr :
● Commande le relais d’alarme général pendant 5 minutes ,

● Commande le relais : l’ouverture du relais d’alarme


générale permet de commander une ligne de B.A.A.S Sa.
● En alarme restreinte, il est toujours possible de commander
l’évacuation en agissant sur le bouton poussoir “Commande
d’évacuation”.
Les Systèmes de Sécurité Incendie
Catégorie
Bloc Autonome d’Alarme Solaire Sa: Lors d’une alarme feu, le
signal sonore d’évacuation est diffusé pendant 5 minutes :
● Pour le N.F.S. : signal sonore d’évacuation

● Pour la version Me, sélection entre :


● Message suivi du signal sonore d’évacuation
● Message parlé répété ou,
● Cycles de message parlé et de signal sonore d’évacuation,
● Signal sonore d’évacuation.
Le Système de Détection
Incendie (S.D.I.)
Rôle et composition de l’installation
La detection est la plus importante des mesures de PREVISION, car il
faut d’abord détecter rapidement un feu pour pouvoir ensuite l’éteindre
facilement. Une installation de detection automatique d’incendie doit
avoir trois qualités fondamentales : rapidité, fiabilité et crédibilité.

Grâce à la fiabilité, on sera certain de ne pas être trahi au moment


crucial. Grâce à la rapidité, l’incendie sera signalé dans les délais le
plus brefs. Quant à la crédibilité, elle sera basée sur un fonctionnement
sûr, excluant les déclenchements intempestifs trop nombreux.
Rôle et composition de l’installation
Une installation de détection comprend :
• Des détecteurs (D.A.I., D.M.);

• Des canalisations d’alimentation électriques et fileries de liaion;

• Un tableau d’alarme et de signalization;

• Des sources électriques;

• Des dispositifs annexes asservis.


Rôle et composition de l’installation
Le rôle du S.D.I. est de déceler et de signaler, le plus tôt possible, le
depart d’un incendie afin de réduire le délai de mise en oeuvre des
moyens nécessaires à la lute contre l’incendie.
Les détecteurs automatiques d’incendie
Ce sont des appareils électroniques qui assurent la surveillance d’un
emplacement ou d’une zone bien déterminée et communiquent à
travers les fils électriques leurs informations à la centrale qui les traduit
en alarme.
Les détecteurs automatiques d’incendie sont définis selon certains
critères:
• Selon le phénomène physique détecté

• Selon la configuration du détecteur


Selon le phénomène physique détecté
Les détecteurs de fumée
Les détecteurs ioniques de fumée :
Ils réagissent à la presence d’aerosols de combustion. Leur principe de
fonctionnement est fondé sur la comparaison entre l’ionisation d’une
chambre témoin scellée, et l’ionisation d’une chembre témoin scellée,
et l’ionisation d’’une chambre ouverte en contact avec l’athmosphère
du local surveillé.
Selon le phénomène physique détecté
Les détecteurs de fumée
Les détecteurs ioniques de fumée :
L’ionization des chambres est obtenue par un radio-élément émetteur
de particules alpha qui ionisent les molecules de l’air contenu dans les
chambres dans lesquelles des électrodes polarisées créent un courant
permanent.
En fonctionnement normal, les courants sont équilibrés dans les deux
chambres, mais lorsque les aerosols de combustion pénètrent dans la
chambre ouverte en contact avec l’atmosphere, cet équilibre est rompu
et une information d’alarme est générée.
Selon le phénomène physique détecté
Les détecteurs de fumée
Les détecteurs ioniques de fumée :
Selon le phénomène physique détecté
Les détecteurs optiques de fumée :
Ils réagissent à la presence de particules de fumée dans une chambre
d’analyse éclairée par un faisceau infrarouge. Les particules de fumée
provoquent la dispersion de ce faisceau (effet TYNDALL).
Cette dispersion va dans la chambre noire et de ce fait le récepteur (R)
capte la lumière et donne l’alarme.
Ces détecteurs conviennent pour les feux courants à développement
lent mais produisant d’abondantes fumées.
Selon le phénomène physique détecté
Les détecteurs optiques de fumée :
Selon le phénomène physique détecté
Les détecteurs infrarouges ou ultraviolet:
Ils réagissent à la presence de rayonnements infrarouges ou ultraviolet
émis par les flammes. La resistance de la cellule varie lorsqu’elle
aperçoit les radiations I.R. ou U.V. par l’intermédiaire des lentilles.
L’amplificateur agissant comme un filtre
Le Système de Mise en
Sécurité Incendie (S.M.S.I.)
Rôle et composition de l’installation
Le Système de Mise en Sécurité Incendie est composé de :
• du C.M.S.I. (Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie),

• De D.A.S. (Dispositifs Actionnés de Sécurité),

• Éventuellement de D.A.C. (Dispositifs Adaptateurs de Commande).

L’objectif de l’installation est de maintenir le feu dans un volume le


plus restreint possible, tout en assurant la sécurité des personnes
occupant le bâtiment.
Le Centralisateur de Mise en Sécurité
Incendie
Seuls les Systèmes de Sécurité Incendie de catégories A et B disposent d’un
C.M.S.I. qui est destiné à commander les D.A.S. et des D.C.T. (Dispositifs
Commandés Terminaux).
Un S.S.I. est composé :
• D’une U.S. (Unité de Signalisation);

• D’une U.C.M.C. (Unité de Commande Manuelle Centralisée);

• D’une U.G.A. (Unité de Gestion d’Alarme);

• Éventuellement d’une U.G.C.I.S. (Unité de Gestion Centralisée des Issues de


Secours).
L’Unité de Signalisation (U.S.)
Le rôle d’une U.S. est de donner une visualisation globale de l’état du
C.M.S.I. afin d’en permettre la conduite et l’exploitation (défaut
d’alimentation, du système, dérangement, déclenchement d’alarme,
etc.).
Le Dispositif Actionné de Sécurité (D.A.S.)
Un D.A.S. est dispositif commandé qui, par changement d’état, participe
directement et localement à la mise en sécurité d’un bâtiment.
Les D.A.S. peuvent être classés de manière non exhaustive selon la
fonction à laquelle ils participent de la façon suivante :
• COMPARTIMENTAGE: Clapets, portes coupe-feu…

• EVACUATION: Déverrouillage des issues de secours, diffuseurs


sonores…

• DESENFUMAGE: Exutoire, volets, ventilateurs de désenfumage…


Le Dispositif Actionné de Sécurité (D.A.S.)
De plus, le C.M.S.I. peut également commander, par l’intermédiaire de
D.A.S., les fonctions suivantes:
• EXTINCTION AUTOMATIQUE

• ARRÊT D’INSTALLATIONS TECHNIQUES:


coupures d’énergie, arrêt de la climatisation…
Unité de Commande Manuelle Centralisée
(U.C.M.C.) & Unité de Gestion d’Alarme
(A.G.A.)
L’U.C.M.C. doit permettre à l’opérateur d’actionner manuellement les
dispositifs de sécurité choisis (un ou plusieurs D.A.S.), soit
volontairement, soit en cas de dysfonctionnement des automatismes.

Le rôle de l’U.G.A. est de déclencher le processus d’évacuation (par la


diffusion du signal sonore d’évacuation d’urgence par exemple) en
fonction des informations reçues par le C.M.S.I.
Définition
L’équipement d’Alarme (E.A.) est l’ensemble des appareils nécessaires
au déclenchement et à l’émission des signaux d’évacuation : (sonores,
optiques, vocaux). L’équipement d’alarme fait partie du Système de
Mise en Sécurité Incendie (S.M.S.I.).

- Deux termes sont employés :


• Équipements d’alarme E.A. pour la norme S.S.I. ;

• Systèmes d’alarmes S.A. dans les articles M.S. du règlement de


sécurité.
Définition
- État de veille général : le système est en état de donner l’alarme en
fonction du dispositif de commande (alarme générale, alarme
générale sélective et/ou restreinte);

- État de veille limité à l’alarme restreinte : état destiné à n’être


utilisé qu’en dehors de l’occupation du bâtiment;

- État d’arrêt : les sources d’alimentation


Unité de Gestion d’Alarme (U.G.A.)
Déclenchement
- En cas de danger, le D.A.I., déclenche automatiquement l’alarme ;

- Le témoin déclenche manuellement l’alarme (déclencheur manuel ou


tous les autres moyens internes).
Unité de Gestion d’Alarme (U.G.A.)
Définitions :
a) Alarme générale : signal sonore ayant pour but de prévenir les
occupants d’avoir à évacuer les lieux. Ce signal sonore peut être
complété dans certains cas, par un signal visuel. L’alarme générale
peut être immédiate ou temporisée (5’ maximum).

Alarme générale sélective: alarme générale limitée à l’information


de certaines catégories de personnel, selon les dispositions prévues par
le présent règlement pour certains établissements.
Unité de Gestion d’Alarme (U.G.A.)
Définitions :
b) Alarme restreinte : signal sonore et visuel distinct du signal d’alarme
générale ayant pour but d’avertir soit le poste de sécurité incendie de
l’établissement, soit la direction ou le gardien, soit le personnel désigné
à cet effet, de l’existence d’un sinistre et de sa localisation.

c) Exploitation de l’alarme restreinte : on entend par « exploiter


l’alarme restreinte » vérifier si le processus résulte d’un déclenchement
intempestif ou d’un sinistre, et dans ce dernier cas, déclencher
immédiatement l’alarme générale.
Unité de Gestion Centralisée des Issues de
Secours (U.G.C.I.S.)
Dans certains cas établissements, pour des besoins impératifs de sécurité
ou d’exploitation, il se peut que les issues de secours soient verrouillés. Le
rôle de l’U.G.C.I.S. est d’assurer le déverrouillage des portes d’issues de
secours en cas de déclenchement de l’alarme.

Déverrouillage des issues de secours


• Lors d’un déclenchement d’alarme;
• L’unité de gestion déverrouille automatiquement toutes les issues de
secours;
• Le public peut les emprunter sur simple poussée;
• Un déclencheur manuel (boîtier vert) est installé près de chaque sortie.
Unité de Gestion Centralisée des Issues de
Secours (U.G.C.I.S.)
DISPOSITIF ADAPTATEUR DE COMMANDE (D.A.C.)
Le D.A.C. prépare l’action de sécurité. Un D.A.C. peut commander
plusieurs D.A.S. simultanément. Ex : Le D.A.C. reçoit un ordre
électrique en provenance du C.M.S.I. et le transforme en commande
pneumatique pour l’ouverture d’un exutoire de fumées.
Unité de Gestion Centralisée des Issues de
Secours (U.G.C.I.S.)
DISPOSITIF ADAPTATEUR DE COMMANDE (D.A.C.)
• UNITE D’AIDE A L’EXPLOITATION
L’unité d’aide à l’exploitation permet à partir d’un plan AUTOCAD la lecture
directe sur écran informatique de :
• La zone de compartimentage ;
• La zone de désenfumage ;
• De traiter les informations ;
• De traiter directement les différentes manœuvres de mise en sécurité
d’une zone, d’un bâtiment.

L’U.A.E. peut disposer d’un bâtiment.


Unité de Gestion Centralisée des Issues de
Secours (U.G.C.I.S.)
DISPOSITIF ACTIONNE DE SECURITE (D.A.S.)
Un D.A.S. est un dispositif commandé qui, par changement d’état, participe
directement et localement à la mise en sécurité d’un bâtiment.

Les D.A.S. peuvent être classés de manière non exhaustive selon la fonction à
laquelle ils participent de la façon suivante :
COMPARTIMENTAGE : clapets, portes coupe-feu…
ÉVACUATION : Déverrouillage des issues de secours, diffuseurs sonores…
DESENFUMAGE : exutoires, volets, ventilateurs de désenfumage…
EXTINCTION AUTOMATIQUE
ARRÊT D’INSTALLATIONS TECHNIQUES : coupures d’énergie, arrêt de la
climatisation
ZONES DE SECURITE
Un bâtiment ou un établissement est généralement découpé, au titre de
la sécurité incendie, en plusieurs volumes correspondant chacun, selon
le cas, à un local, un niveau, un cage d’escalier, un canton, un secteur
ou à un compartiment.
Une zone peut correspondre à un ou plusieurs de ces volumes ou à
l’ensemble d’un bâtiment.
ZONES DE SECURITE
Zone d’alarme (Z.A.)
En principe, il n’existe qu’une seule zone d’alarme qui est le bâtiment.
Il peut arriver, dans des cas particuliers, qu’un bâtiment très important
soit découpé en plusieurs zones d’alarme.
Une zone d’alarme constitue une Zone de mise en Sécurité (Z.S.).
ZONES DE SECURITE
Zone de Détection (Z.D.)
Zone surveillée par un ensemble de détecteurs automatiques d’incendie
et/ou de déclencheurs manuels auxquels correspond une signalisation
commune dans le tableau de signalisation ou équipement de contrôle et
de signalisation.
On distingue :
• Les Zones de Détection Automatique (Z.D.A.);

• Les Zones de Détection par des Déclencheurs Manuels (Z.D.M.);


ZONES DE SECURITE
Zone de Compartimentage (Z.C.)
Zone dans laquelle la fonction compartimentage est assurée. Une zone de
compartimentage constitue une Zone de mise en Sécurité (Z.S.).

Zone de mise en Sécurité (Z.S.)


Zone susceptible d’être mise en sécurité par le Système de Mise en Sécurité
Incendie (S.M.S.I.).
Une zone de mise en sécurité peut correspondre à deux fonctions différentes :
• La zone de compartimentage (Z.C.) correspondant à la fonction
compartimentage;
• La zone de désenfumage (Z.F.) correspondant à la fonction désenfumage.
ZONES DE SECURITE
Zone de Désenfumage (Z.F.)
C’est la zone dans laquelle la fonction désenfumage est assurée.
Une zone de désenfumage constitue une zone de mise en sécurité (Z.S.).
Les Installations Fixes
d’Extinction Automatique
Système d’Extinction
Automatique
Définition
Qu’il soit à eau, à gaz, à mousse ou à poudre, le système d’extinction
automatique a pour but d’empêcher le feu de se développer ou de
l’éteindre. C’est l’analyse des risques, des besoins et des contraintes du
site qui permet de choisir le système le plus adapté.
Le besoin
Le besoin d’installer un système d’extinction automatique peut provenir
de trois origines :
• Une prescription réglementaire (code du travail, code de la
construction et de l’habitation, code de l’environnement).

• Une obligation contractuelle (exigence spécifique d’un client ou d’un


assureur) ;

• Une analyse de risque et de vulnérabilité. Diverses installations


d’extinction automatiques peuvent être réalisées lorsque les risques
sont graves ou que la valeur du matériel à protéger est grande.
Le besoin
L’installation d’un système d’extinction automatique est en revanche
obligatoire dans certains ERP, certaines ICPE ou pour les IGH pour
lesquels elle vient en allègement de contraintes règlementaires.
Le rôle du système d’extinction automatique
L’objectif est de détecter et d’agir sur un début d’incendie pour :
• Assurer la sécurité des personnes : le système d’extinction automatique va, a
minima, ralentir le développement d’un incendie pour permettre la mise à l’abri
des occupants ;

• Assurer la protection des biens et sauvegarder l’outil de travail (sur demande d’un
client, de l’assureur ou simplement pour assurer la pérennité de l’entreprise) ;

• Assurer la protection de l’environnement.

Pour les biens et l’environnement, l’objectif est de minimiser les dommages


occasionnés par l’incendie et donc de définir le risque maximum supportable.
Les critères de choix
Le choix d’une technologie de protection incendie est lié à de nombreux
paramètres. Il n’existe pas de solution universelle ou répondant de
manière systématique à un type de risque. C’est la démarche d’analyse
de risque qui va permettre de déterminer la solution la mieux adaptée à
un contexte donné
Les critères de choix
Il faut pour cela déterminer :
• Le périmètre géographique (ce que l’on veut protéger): un bâtiment
(protection totale), un local (protection d’ambiance), une machine
(protection ponctuelle), la charge calorifique dans le volume à
protéger, le mode de conditionnement et de rangement dans le cas
de stockage…

• La performance recherchée : extinction, suppression ou contrôle de


l’incendie. Les deux derniers nécessitent une intervention humaine
rapide. Il convient donc de s’interroger sur le temps d’intervention
des secours en cas d’incendie ;
Les critères de choix
• La compatibilité entre les biens à protéger et l’agent extincteur : ce
dernier doit être adapté au risque et au type de combustible. En
fonction de leur nature physique ou chimique, les agents extincteurs
peuvent être corrosifs, abrasifs, polluants ou avoir des effets
mécaniques (pression, souffle, vibration) ;

• La réactivité du système de sécurité, qui dépend du type de


détection (déclencheur thermique, détecteur ponctuel, détecteur de
fumée à haute sensibilité) et du délai de mise en œuvre de système
d’extinction (temporisation de l’émission). Plus le système de
détection est précoce, plus le système de d’extinction sera efficace ;
Les critères de choix
• Les contraintes de mise en œuvre du système d’extinction. C’est
l’étude la plus complexe à réaliser. Elle doit déterminer :

- Le volume des équipements et des réserves d’agent extincteur. Il faut


définir les emplacements pour l’installation matériels et des réserves
d’agent extincteur.

- Le poids des équipements (réseau d’extinction, réservoirs…)


Les critères de choix
- Les propriétés de l’enceinte dans laquelle se trouve le risque, à savoir la
résistance au feu des parois, la résistance mécanique, l’étanchéité.

- L’occupation des locaux : il faut prendre en compte les risques que


peuvent présenter les agents extincteurs pour les personnes travaillant
dans les zones protégées ou à proximité des équipements d’extinction.

- Les coûts de réalisation : études, travaux d’intégration, indisponibilité


des équipements de production pendant la durée des travaux, coût de
matériel de sécurité incendie, pose et mise en service, dossier
d’installation et dossier d’intervention ultérieure sur l’ouvrage (DIUO)
formation du personnel.
Les critères de choix
- Les coûts d’exploitation : contrats de maintenance, mesures
compensatoires en cas d’indisponibilité des équipements, coût
d’indisponibilité des équipements de production pendant la durée des
travaux de maintenance, obsolescence des équipements de sécurité,
formation du personnel en cas de turn-over, surveillance des
installations.
Extinction à Gaz
Fonctionnement
Il existe deux familles de gaz d’extinction : les gaz inertes (ou neutres),
qui sont des gaz que l’on retrouve dans l’atmosphère (argon et/ou
azote), et les gaz inhibiteurs (appelés aussi « gaz chimiques ») qui sont
des molécules de synthèse (hydrofluorocarbones, fluorocétones…).
Tandis que l’action des gaz inertes consiste à réduire la teneur en
oxygène en le remplaçant par un agent gazeux, les gaz inhibiteurs
agissent sur la réaction chimique de la combustion.
Extinction à Gaz
Domaines d’application
Le gaz est souvent utilisé dans les datacenters ou les locaux électriques
type TGBT (tableau général basse tension), car c’est une solution qui ne
génère aucun dépôt ou phénomènes corrosifs sur le bien protégé.
Les gaz sont donc intéressants pour les feux d’origine électrique mais
aussi dans les musées, les bibliothèques, les archives. Tous les endroits
où on ne peut pas utiliser d’eau. À condition que les locaux soient bien
étanches.
Brouillard d’eau
Fonctionnement
Le brouillard d’eau est diffusé par des buses qui défragmentent les
gouttes d’eau en microgouttelettes (90% < 1mn) et les pulvérisent en
basse, moyenne ou haute pression. La surface d’échange de l’eau est
ainsi décuplée par rapport au sprinkleur classique. L’eau ainsi pulvérisée
refroidit le matériel sinistré en absorbant l’énergie du foyer.
Le sprinkleur
C’est le système d’extinction automatique le plus répandu dans le
monde.
Depuis le début du XIXe siècle, le sprinkleur protège les usines des
incendies.

Rôle de l’installation
- Déceler un foyer d’incendie ;
- Déclencher une alarme ;
- Éteindre ou contenir un début d’incendie.
Le sprinkleur
Le sprinkleur
Principe de fonctionnement
Les têtes sprinkleurs sont fixées sur des tuyauteries et sont munies de
fusibles ou d’ampoules se rompant sous l’effet de la chaleur
(température prédéterminée).
Dès qu’il y a une baisse de pression, le réseau se met en alarme.
L’alarme est donnée par l’intermédiaire d’une cloche d’alarme placée à
chaque poste de contrôle et par report visuel et sonore au P.C.S.
(centrale sprinkleur).
Le sprinkleur
Principe de fonctionnement
L’extinction est obtenue par de l’eau diffusée par les têtes sprinkleurs.
Pour les locaux à risques importants, l’installation dépendra du type de
local : nature et hauteur de stockage des marchandises.
Éléments constitutifs de l’installation
Les têtes sprinkleurs
Ce sont les organes sensibles à la chaleur (ampoules ou fusibles) d’une
I.F.E.A., à eau. Leur fonctionnement permettra de déclencher l’alarme
et d’arroser le foyer sur une surface allant de 9 à 16 m2.
Éléments constitutifs de l’installation
Les têtes sprinkleurs
Les types de têtes :
- Conventionnelles : projection de l’eau dirigée vers le sol et l’eau ;
- Spray pendant ou debout : projection de l’eau dirigée vers le sol sur
une surface déterminée ;
- Décoration : fixées sur des tuyaux non apparents pour des motifs
d’esthétique ;
- Murale : installées sur des parois verticales ;
- Antigel : utilisées dans les locaux soumis aux risques du gel.
Éléments constitutifs de l’installation
Les têtes sprinkleurs
Les types de têtes :
Des couleurs conventionnelles permettent de distinguer les
températures de déclenchement qui sont comprises entre 57°C et
343°C. La plus courante est 68°C, ampoule rouge.
Éléments constitutifs de l’installation
Le réseau de protection
Le diamètre des canalisations est adapté en fonction du dépit à
atteindre.
Les marchandises doivent avoir un espace libre de 0,90cm autour des
têtes sprinkleurs.
Éléments constitutifs de l’installation
Les sources d’eau
Ensemble des dispositifs permettant d’assurer automatiquement à une
installation sprinkleur la pression et le débit requis pour l’alimentation
des sprinkleurs dans la zone la plus défavorisée pendant 1 heure ou moins.
Les sources d’eau peuvent être :
• l’eau de ville ;
• Les réservoirs élevés ;
• Les bacs de pression (2/3 d’eau / 1/3 d’air).

Les volumes des réserves d’eau varie selon les types d’installations.
Éléments constitutifs de l’installation
Les pompes
Elles permettent d’assurer la pression et le débit exigés.
Les types de pompes :
- La pompe jockey : maintenir la pression dans le réseau sprinkleur ;

- Des électropompes ;

- Des motopompes.
Éléments constitutifs de l’installation
Le poste de contrôle
Il comporte :
- Une vanne d’arrêt ;
- Un clapet d’alarme ;
- Deux manomètres placés en amont et en aval ;
- Une turbine hydraulique entraînant le fonctionnement de la cloche
d’alarme ;
- Une vanne de vidange et une vanne d’essai de la cloche d’alarme ;
- Éventuellement, un accélérateur ou un exhausteur pour les postes
alternatifs ou sous air.
Éléments constitutifs de l’installation
Le poste de contrôle
Les postes sont installés dans le local sprinkleur (accès réglementé).
Toutes les vannes d’arrêt doivent être cadenassés en position ouverte.
1 poste : 1.000 têtes et 9.000m2 au maximum .
Éléments constitutifs de l’installation
Les différents types d’installation
- Installations sous eau : l’installation est sous pression d’eau en
permanence ;
- Installations sous air : l’installation est sous pression d’air due au
risque de gel ;
- Installation alternative : l’installation est sous air l’hiver et sous eau
l’été ;
- Installation à préaction :
1- envahissement de l’eau ;
2- fonctionnement sous eau ;
Éléments constitutifs de l’installation
Les différents types d’installation
- Installation déluge : l’installation est équipée de sprinkleurs ouverts.
L’envahissement de l’eau est commandé soit par un système de
détection incendie soit manuellement soit par une tête pilote ;

- Installation antigel.
Éléments constitutifs de l’installation
Rôle du poste de contrôle
- Donner l’alarme suite au passage de l’eau ;

- Couper le débit d’eau ;

- Permettre de vidanger l’installation.


Éléments constitutifs de l’installation
Les sources d’alimentation
- Source « A », dite limitée dimensionnée pour alimenter les 5 têtes de
sprinkleurs les plus défavorisées pendant 30 minutes, actionnée par
une pompe électrique.

- Source « B », dite inépuisable, calculée pour fonctionner de 30 min à


1H30 min en fonction du risque sur une surface impliquée (cette
surface est calculée lors de réalisation), actionnée par une pompe
thermique.
Éléments constitutifs de l’installation
Les sources d’alimentation
- La pompe jockey : pompe électrique de faible débit qui permet de
compenser les petites fuites.

- Le surpresseur : il maintient la pression à 8 bars dans les canalisations


avant le clapet.
Éléments constitutifs de l’installation
Les sources d’alimentation
Les sources d’eau qui peuvent être prises en compte pour alimenter un
réseau d’une installation automatique à eau :
- l’eau de la ville ;
- Les réserves hautes ;
- Les réservoirs élevés ;
- Les bacs de pression ;
- Les pompes automatiques qui puisent dans leur réserve.
Éléments constitutifs de l’installation
Exemple d’installation de sprinkleurs
Éléments constitutifs de l’installation
Exemple d’installation de sprinkleurs
Gestion des incidents
techniques
Les différents risques
• L’eau;
• Les salles informatiques;
• Les ascenseurs et les monte-charges;
• L’électricité
• Le gaz inflammable;
• L’air comprimé;
• Les stockages;
• Les moteurs diesel et essence;
• Le chauffage et les fours;
• Etc.
Les différents risques
Chaque incident technique doit être pris au sérieux et
immédiatement identifié.
Chaque incident doit être évalué en function du risque qu’il
peut induire.
• S.S.I (les détecteurs hors services);
• Alarme (impossibilité de prévenir le public);
• Éclairage de sécurité (obscurité en cas d’évacuation);
• Désenfumage (évacuation en presence de fumée);
• Etc.
Les différents risques
Il faut inscrire toute ces informations sur la main et en
informer la hiérarchie par un rapport oral (suivi d’un rapport
écrit sur certain cas).
Évaluer les risques, les conséquences et
intervenir ou faire intervenir les personnes
compétentes
Dans la plupart des situations l’habilitation électrique sera necessaire
pour pouvoir intervenir. Si un risqué même minime pour la sécurité des
occupants apparaît, informer immédiatement la hiérarchie par un
rapport oral (suivi d’un rapport écrit dans certains cas).
Les interventions
Les petites interventions courantes, seront effectuées
immédiatement, par le personnel competent de
l’établissement.
Les organismes et techniciens agrees devront intervenir dans
les plus brefs délais (contrat d’intretien et interventions
rapides).
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les interventions
Les contrôles techniques
Dans un E.R.P. toutes les installations techniques de sécurité doivent être
contrôlées :
• Tous les jours par le service de sécurité

• Périodiquement par des organismes agréés, les vérifications techniques


doivent être effectuées par des personnes ou organismes agrées ;

• Un contrat de maintenance immédiate doit être signé pour que les


installations de sécurité puissent être réparées dans les plus brefs
délais (le plus rapidement possible).
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Principales vérifications périodiques : Réalisées par des organismes
agréés ou techniciens compétents, les principales vérifications évoquées
dans ce tableau sont celles liées à la réglementation E.R.P.
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Les contrôles techniques
Vérification périodiques des extincteurs
Réalisées par des personnels de l’établissement.
Éléments vérifiés :
- Présence et accessibilité des extincteurs ;

- Bon état apparent (goupillés et plombés);

- Extincteurs adaptés au type de feu avec identification pour les cas particuliers
(tels feux de liquide, de gaz, d’installations électriques…);

- Présence de l’étiquette;
Les contrôles techniques
Vérification périodiques des éclairages de sécurité et des issues de
sécurité
Réalisées par des personnels de l’établissement.
Éléments vérifiés :
- Blocs autonomes d’éclairage de sécurité (BAES) en bon état ;

- Issues de secours bien fléchées et bien repérées ;

- Issues de secours dégagées ;


Les contrôles techniques
Vérification périodiques des éclairages de sécurité et des issues de
sécurité
- Ouverture effective des deux portes (si présence de plus de 19
personnes dans la salle);

- Présence de plans d’évacuation aux entrées de secours et à chaque


étage ;

- Consignes affichées dans les salles (si plus de 5 personnes) ;


Les contrôles techniques
Vérification périodiques des éclairages de sécurité et des issues de
sécurité
- Consignes affichées et détaillées dans les chambres des surveillants
d’internat ;

- Présence d’un plan général avec repérage des locaux à risques


spécifiques (local technique électrique, lieux de stockage de produits
inflammables dangereux…) à la loge d’accueil des secours.
Les contrôles techniques
Vérification périodiques des éclairages de sécurité et des issues de
sécurité
Réalisées par des personnels de l’établissement.
Éléments vérifiés :
- Les portes coupe-feu sont dégagées ;

- Les portes coupe-feu fonctionnent (bon état des ventouses, des


sélecteurs de fermeture…);

- Bon état des joints des portes coupe-feu ;


Les contrôles techniques
Vérification périodiques des éclairages de sécurité et des issues de
sécurité

- Bon état des commandes de désenfumage ;

- Fonctionnement satisfaisant des trappes de désenfumage ;


Les contrôles techniques
Vérification périodiques du système d’alarme
Réalisées par des personnes de l’établissement. Cette vérification est à
combiner avec les exercices d’évacuation.
Éléments vérifiés :
- Bon état apparent des blocs de déclenchement d’alarme ;

- Bon fonctionnement des blocs de déclenchement d’alarme ;

- Bon état apparent des capteurs de fumée ;


Les contrôles techniques
Vérification périodiques du système d’alarme
- Bon fonctionnement des capteurs de fumée (fermeture des portes
coupe-feu, ouverture des trappes, de désenfumage, déclenchement de
l’alarme, allumage éclairage de sécurité);

- L’alarme est audible en tout lieu (enseignement, administration,


cuisine, atelier, vestiaires, internats…).
Exemple de fiche pour les vérifications périodiques
Fin !
Merci

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