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Oil &Gas

Formation en Irrigation
ITSH MEKNES

Animé par: Dr. Aziz Abouabdillah, PhD


Mr. Youssef Ammar, MSc

ITSH, MEKNES
25-28 FEVRIER,2013
Plan du cours: 25-02-213

1 INTRODUCTION

2 LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION

3 LES BESOINS EN EAU DES CULTURES

4 LES SYTEMES D’IRRIGATION

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25-28 FEVRIER,2013
Plan du cours: 26-02-213

1 VISITE DU COMPTOIR AGRICOLE DU SOUSS

2 VISITE DU DOMAINE AGRICOLE: CHLIHATE II

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25-28 FEVRIER,2013
Plan du cours: 27-02-213

1 CONCEPTION D’UN RÉSEAU D’IRRIGATION


GOUTE Á GOUTE

2
DIMENSIONNEMENT D’UN RÉSEAU
D’IRRIGATION GOUTE Á GOUTE

3 ETUDE DE CAS : AGRUMES

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25-28 FEVRIER,2013
Plan du cours: 28-02-213

1 ETUDE DE CAS: FRAISIER

2 DISCUSSION ET CONCLUSION

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25-28 FEVRIER,2013
1 Introduction

‫ض َكانَتَا َر ْتقا ً فَفَتَ ْقنَاهُ َما َو َج َع ْلنَا ِم َن ْال َماء ُك َّل َش ْي ٍء َح ٍّي‬
َ ْ‫ت َواَأْلر‬
ِ ‫ين َكفَرُوا َأ َّن ال َّس َما َوا‬
َ ‫َولَ ْم يَ َر الَّ ِذ‬
30‫ سورةاألنبياء‬. ‫ون } صدق هللا العظيم‬ َ ُ‫َأفَاَل يُْؤ ِمن‬ 
Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une
masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose
vivante. Ne croiront-ils donc pas?
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1 L’eau sur terre
Le volume approximatif de l'eau de la Terre (toutes les réserves d'eau du
monde) est de 1 360 000 000 km3. Dans ce volume :

 1 320 000 000 km3 (97,2 %) se trouvent
dans les océans,
 25 000 000 km3 (1,8 %) se trouvent dans
les glaciers et les calottes glaciaires,
 3 000 000 km3 (0,9 %) sont des eaux
souterraines,
 250 000 km3 (0,02 %) sous forme d'eau
douce dans les lacs, et les fleuves,
 l 'équivalent de 13 000 km3 (0,001 %)
d'eau liquide sous forme de vapeur d'eau
atmosphérique à un moment donné.

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1 L’eau sur terre? Ou? Combien?

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1 Distribution de l’eau de terre

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1 Le cycle hydrologique
 Le cycle de l'eau (connu scientifiquement sous le nom de cycle
hydrologique) se rapporte à l'échange continu de l'eau entre l'hydrosphère,
l'atmosphère, l'eau des sols, l'eau de surface, les nappes phréatiques et
les plantes.
 L'eau liquide est trouvée dans toutes sortes d'étendues d'eau, telles que les 
océans, les mers, les lacs, et de cours d'eau tel que les fleuves, les rivières,
les torrents, les canaux ou les étangs. La majorité de l'eau sur Terre est de
l'eau de mer.

 L'eau est également présente dans l'atmosphère en phase liquide et


vapeur.

 Elle existe aussi dans les eaux souterraines (aquifères).

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1 Le cycle hydrologique

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1 Repartition de l’eau
Une répartition inégale des ressources

 La quantité totale d'eau est exactement


la même qu'au jour de son apparition
sur Terre.  Mais cette richesse naturelle
est répartie de manière très inégale
dans le monde.

  Un homme sur cinq ne dispose pas de


20 litres d'eau par jour pour vivre
normalement.

 800 millions d'êtres humains n'ont


toujours pas accès à l'eau potable !

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1 Quelques chiffres
 - En moyenne sur l’année et sur l’ensemble du globe terrestre :
 65 % des précipitations qui arrivent à terre s’évaporent 24 % des précipitations
ruissellent11 % des précipitations s’infiltrent

Quelques données intéressantes


L'eau dans le monde: Selon l'UNESCO
- 1.1 milliards de personnes (soit environ
1/6 de la population mondiale) n’ont pas
accès à l’eau.
- 2.4 milliards de personnes sont privées
de systèmes d’assainissement de base.
- 450 millions de personnes dans 29 pays
sont confrontées à des problèmes de
pénurie d’eau.
- 15000 personnes dont 6000 enfants
meurent chaque jour de maladies liées au
manque d’eau potable. (10
personnes/minute dont 4 enfants)
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1 Quelques chiffres
L’eau dans notre corps :
Nourrisson : 75 %
Enfant (+/- 5 ans) : 70 %
Adulte : 60 %
Personne âgée : 55 %
L’homme peut survivre 1 mois en étant privé de nourriture.
Il ne peut survivre que 3 ou 4 jours en étant privé d’eau.

Utilisation des prélèvements mondiaux en eau

Agriculture : 70 %
Industries : 20 %
Consommation domestique : 10%

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1 Quelques chiffres
Nous utilisons en moyenne près de 180 litres/jour pour nos besoins élémentaires.

1 homme sur 5 ne dispose pas de 20 litres pour vivre normalement.

Plus précisément :
1 chasse d’eau = 11 l d’eau
1 lave-vaisselle = 33 l d’eau
1 douche = 70 l d’eau
1 lavage de voiture = 200 l d’eau
1 bain = 180 l d’eau
1 fuite de robinet qui goutte pendant 1 journée = 300 l
1 lave-linge = 75 l d’eau
1 fuite de chasse d’eau pendant 1 journée = 600 l d’eau
Fuite : - Un robinet qui fuit goutte à goutte représente en moyenne une perte de 4
litres/heure.
Une chasse d’eau qui coule représente une perte de 25 litres/heure.

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1 Problematique- Solutions

Manque d’eau

Accroissement
des besoins
en eau

I do it
Conflit d’usage
avec d’autre
secteur

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1 L'eau virtuelle- l’eau cachée
Le concept d'"eau virtuelle" est apparu dans les années 1990 pour évaluer
l'eau utilisée pour la production de nourriture et des toutes sortes de biens.
En effet, même si l'eau n'est plus présente dans les produits, elle a quand
même été utilisée.

Le concept d’eau virtuelle associe à quelques biens de consommation ou


intermédiaires la quantité d’eau nécessaire à leur fabrication. Il est associé
au concept d'empreinte eau.
Ce concept donne également, quand il s’agit de besoins d’eau pure qui ne
sera pas réutilisable ensuite sans traitement, un minorant de la quantité d’
énergie nécessaire pour les produire, puisqu’en régime permanent cette eau
pure ne peut provenir que d’un processus d’évaporation dont on connait la
consommation en énergie.
Le concept d'eau virtuelle semble être l'analogue pour l'eau du concept d'
énergie grise pour l'énergie.
 

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1 L'eau virtuelle- Exemple 1kg de steck
1300 kg de grains
(blé, maïs, soja…)

7200 kg
d'herbe

15340 litres
d’eau 3 millions Littres
3 years

24 milles Littres
“Besoins”

7 Milles Littres
200 Kg de viande “Entretien”
1kg de steck fraîche
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Source : Water footprint of nations, A.K.Chapagain et A.Y. Hoekstra, Unesco, 2004

L'EAU VIRTUELLE CONTENUE DANS QUELQUES


1
PRODUITS
Eau nécessaire
Produits Quantité
(en litres)
Paire de chaussures 1 8000
T-shirt en coton 1 4100
Hamburger 150g 2400
Verre de lait 200ml 200
Paquet de chips 200g 185
Verre de jus d'orange 200ml 170
Tasse de café 125ml 140
Source : Oeuf 40g 135
Water Pomme 100g 70
footprint of Orange 100g 50
nations, Tranche de pain 30g 40
A.K.Chapagai Tasse de thé 250ml 35
n et A.Y. Puce électronique 2g 32
Hoekstra, Pomme de terre 100g 25
Unesco, 2004 Tomate 70g 13
Feuille de papier A4 1 10

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1 Solution
Bien choisir ses cultures

Maitrise de l’irrigation

Une bonne politique pour une bonne gestion des ressources


en eau
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1 Maroc: Un contexte hydrologique sévère
 Un contexte hydrologique sévère
 Le contexte hydrologique du Maroc reste principalement influencé par une
irrégularité annuelle et une variabilité inter-annuelle très marquées des
précipitations et une hétérogénéité de leur distribution. L’alternance de
séquences de forte hydraulicité et de séquences de sécheresse d’intensité et
de durée variables est également un trait dominant des régimes hydrologiques.
 Les moyennes annuelles des précipitations atteignent plus de 1000 mm (1
million de m3 par km2) dans les zones montagneuses du nord (Rif Tangérois et
Côtiers Méditerranéens Ouest) et moins de 300 mm (300.000 m3 par km2) dans
les bassins de la Moulouya, du Tensift, du Souss-Massa, des zones sud-
atlasiques et de la zone saharienne, soit pratiquement près de 85% de la
superficie du Royaume.
 Ces précipitations se produisent généralement en deux périodes pluviales, la
première en Automne et la seconde en Hiver. Le nombre de jours pluvieux
varie de l ordre de 30 au Sud du pays à près de 70 au Nord.

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1 Carte pluviométrie moyenne annuelle

Ministère de l’Energie des Mines,


de l‘Eau et de l’Environnement,
Département de l’Eau

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1 Sécheresses au Maroc
  Le Maroc a connu plusieurs sécheresses dont une dizaine ont concerné la
majeure partie du pays. Les épisodes les plus remarquables des années
1944-1945, 1980-1985, 1991-1995 et 1998-2002 ont intéressé la majeure
partie du territoire national pendant une durée pouvant atteindre cinq
années successives, constituant ainsi les sécheresses les plus sévères et
les plus longues jamais observées depuis que des observations
météorologiques et hydrologiques sont effectuées.

 Cette répartition inégale, dans le temps et dans l’espace de la pluviométrie


et des ressources en eau qu’elle génère , impose la construction de grands
barrages réservoirs pour stocker les apports des années humides au profit
de leur utilisation en années sèches. Elle impose également, lorsque cela
est possible, la réalisation des transferts d’eau des régions favorisées vers
les régions déficitaires en eau dans le but de favoriser un développement
économique et social équilibré sur l’ensemble du territoire du pays.

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1 Irrigation au Maroc
 L’agriculture irriguée s’est imposée comme composante de
l’économie nationale et régionale en tant que levier de production
de richesses et de création d’emplois.

 En effet, l'agriculture irriguée au Macroc, bien qu'elle n’occupe que


15 % des superficies cultivées contribue à environ 45 % en
moyenne de la valeur ajoutée agricole et intervient pour 75 % des
exportations agricoles.

 Cette contribution est plus importante pendant les années de


sècheresse où la production des zones Bour est sévèrement
affectée. Durant la campagne 1994-1995, année sèche, cette
contribution s’est par exemple située à 70% de cette valeur ajoutée

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1 Irrigation au Maroc
Le secteur irrigué contribue en moyenne à hauteur de 99% pour la production
de sucre, 82% pour les cultures maraîchères, 100% pour les agrumes, 75%
pour les fourrages et 75% pour le lait. En outre, ce secteur assure près de 120
millions de journées de travail par an, soit environ 1 million 65 mille emplois dont
250 mille permanents.

A cela il faut ajouter l'amélioration des revenus des agriculteurs qui, grâce à
l'avènement de l'irrigation, ont été multipliés par 5 à 13 fois selon les périmètres,

Le poids du secteur de l'irrigation dans l'économie nationale est tel que la


gestion rationnelle des infrastructures hydro-agricoles mérite une attention toute
particulière.

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1 L’economie de l’eau au Maroc
 Une stratégie pour l’économie et la valorisation de l’eau :
 Face à la situation difficile des ressources hydriques qui ne cesse de s’aggraver,
l’économie d’eau est désormais un axe incontournable de la nouvelle politique de
l’eau du Maroc.
 Dans ce contexte, le département de l’Agriculture a élaboré une stratégie pour
l’économie d’eau et sa valorisation en agriculture irriguée. Cette stratégie
considère l’amélioration du revenu agricole comme une condition sine qua none
pour sa réussite. Elle se base sur l’amélioration du service de l’eau d’irrigation, le
renforcement et l’adaptation du système de financement et d’incitation à
l’économie d’eau, l’amélioration de l’aval agricole sous tous ses aspects
(organisation, partenariat, contrats de cultures, etc.), et le développement d’un
conseil de proximité en matière de conception des systèmes d’irrigation
économes d’eau et d’appui à l’amélioration de la productivité.
 L’objectif ultime étant une gestion conservatoire et durable des ressources en
eau limitées, la durabilité de l’agriculture irriguée et le renforcement de son rôle
stratégique dans la sécurité alimentaire du pays

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le Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation
1 (PNEEI)

. Cette stratégie s’articule autour des grands axes d’intervention suivants :

 La modernisation de l’agriculture irriguée en à travers le développement de


l’irrigation localisée à grande échelle par le biais de reconversion des techniques
d’irrigation existantes et à efficience limitée, notamment le gravitaire.

L’objectif fixé est d’équiper en irrigation localisée près de 50% de la superficie


totale aménagée au niveau national. Pour cela, le Programme National
d’Economie d’Eau en Irrigation (PNEEI) s’inscrit dans les mesures transverses
du Plan Maroc Vert. Il vise en effet à atténuer la contrainte hydrique, considérée
comme le principal facteur limitant à l’amélioration de la productivité agricole. Ce
programme consiste en une conversion massive de l’irrigation de surface et par
aspersion à l’irrigation localisée, sur une superficie de près de 550.000 ha
pendant une période de 10 ans ; soit un rythme d’équipement moyen de près de
55.000 ha/an.

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le Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation
1 (PNEEI)

La valorisation des ressources en eau mobilisées par les barrages à travers
la résorption du décalage entre les superficies dominées par les barrages
réalisés et les superficies équipées qui s’établit à 108.440 ha. Ce gap
d’équipement est principalement situé dans le bassin du Sebou.
Le renforcement de la maintenance et de réhabilitation des réseaux d’irrigation
des périmètres collectifs pour assurer un meilleur service de l’eau et la
pérennité des équipements.

La réforme institutionnelle du secteur de l’irrigation, notamment de la grande


irrigation, afin d’améliorer sa compétitivité et ses performances et de valoriser
au mieux l’eau, et ce à travers l’encouragement de partenariat public-privé pour
la gestion des périmètres collectifs d’irrigation.

La poursuite des efforts visant la promotion de la gestion participative de


l’irrigation, notamment dans les périmètres de PMH, pour impliquer et
responsabiliser les usagers dans la gestion des réseaux d’irrigation et la
valorisation de l’eau.

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1 Irrigation au Maroc
 Au Maroc l’agriculture consomme entre 80 et 90 % des
ressources en eau. Les données disponibles montrent que les
performances des systèmes d’irrigation actuels sont restées
faibles à très moyennes.

 Les pertes en eau à la parcelle sont de l’ordre de 30 à 40 % en


particulier les pertes par percolation.

 Aussi, l’uniformité des irrigations restes faible, ce qui influe


négativement sur la production.

 La maitrise de l’utilisation de l’eau d’irrigation devient donc


urgente et nécessaire.

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1 Irrigation au Maroc
 L’irrigation gravitaire représente environ 80% de la
superficie des grandes périmètres irrigués au Maroc
par conséquent les pertes en eau restent importantes
 Il est donc nécessaire de réduire ces pertes soit par
une gestion rationnelle de l’utilisation de l’eau soit
par l’utilisation des techniques d’irrigation adéquates,
ceci est d’autant plus vrai, que la demande en eau
d’irrigation sera plus importante dans les années a
venir.

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1 Irrigation au Maroc
Répartition par mode d’irrigation

Gravitaire (ha)
Surface irrigation

Localisé (ha)
Micro-irrigation Aspersion (ha)
Sprinkler irrigation

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2 LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les caractéristiques physiques d’un sol

La texture du Sol
La texture d’un sol caractérise la dimension
et la distribution des différentes éléments
qui le constituent.

 Elle est déterminée par analyse d’échantillon


du sol, sur la terre fine obtenue après
élimination par tamisage des graviers ou
cailloux de taille supérieure à 2 mm.

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2 LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
 La texture (ou granulométrie) d’un sol est définie par le pourcentage d’éléments
minéraux présents dans le sol. Cela concerne, par ordre de taille croissant, les
argiles (moins de 2 microns de diamètre), les limons (de 2 à 20 microns) , les
sables (de 20 microns à 2 mm) et les graviers (de 2 à 20 mm), au-delà on parle
d'éléments grossiers (cailloux, galets, roches, etc.).

 Selon l’importance de tel ou tel composant, on peut distinguer des sols argileux,
des sols limoneux ou des sols sableux et beaucoup d’arrangements : sols sablo-
limoneux, argilo-sableux, limono-argileux, etc. 
 Soil Texture calculator: http://soils.usda.gov/technical/aids/investigations/texture/

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2 LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
La structure d’un sol est relative aux modalités d’association des
particules du sol en agrégats. des sols de texture identique peuvent avoir
des structures différentes

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2 Les caractéristiques physiques d’un sol
Le sol est un milieu vivant mais complexe constitué de 3 fractions:

SOLIDE LIQUIDE GAZEUSE

Eléments minéraux: ou « Atmosphère du


ou ‘’Solution du sol’’ d'eau
sables grossiers et fins, limon, sol", composée des mêmes
dans laquelle sont dissoutes
argile, calcaire, oxydes de fer… gaz de l'air, avec en plus
des substances solubles
ils proviennent généralement de des gaz provenant de la
provenant à la fois de
la désagrégation et de décomposition des
l'altération des roches, de la
l'altération de la roche mère. matières
décomposition des matières
Eléments organiques: organiques et des apports
Débris végétaux et humus, d'engrais par l'homme.
provenant d'organismes surtout
végétaux, produits par le sol ou
apportés par l'homme (fumier).

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2 Les caractéristiques physiques d’un sol

Le sol est un milieu vivant mais complexe constitué de 3 fractions:

Wa Va
Air

We VT
Ve
Sol Wt Eau

Ws Vs
Solide

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol

• Densité réelle dr
C’est la densité des particules solides constitutives du sol.
• Masse volumique réelle des grains solides composant le sol
• Comprise entre 2,6 et 2,7 g/cm3

Ws
Wa Va
Dr 
Vs
g / cm 
3

Air

We Ve VT
So Wt Eau
l
Ws Vs
Solid
e
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol

•Densité apparente da
C’est le rapport entre le poids d’un volume donné du sol séché à l’étuve, et
le poids d’un égale volume d’eau. La densité apparente d’un sol peut varier
de 1.2 ( sols argileux) à 1.7 ( sols sableux)
Ws
Wa
Air
Va
Da 
VT
g / cm 3

We Ve VT
Sol Wt Eau

Ws Vs
Solid
e

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol

• Porosité p
C’est le rapport, exprimé en %, entre le volume des vides contenus dans le sol
( remplis par l’air ou de l’eau) et le volume total de ce sol.

La porosité est de l’ordre de 35 à 40 % pour un sol sableux( textures grossières) , et


de 40 à 55 % au niveau d’un sol argileux (Texture fine).

Relation : p % = 100 *(1- da/ dr)

Wa Va
Air

We Ve VT Ve  V a Da
Sol Wt Eau P  1
Ws Vs VT Dr
Solid
e

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol

•La perméabilité

La perméabilité k d'un sol est définie par la vitesse


d'infiltration de l'eau; k est mesuré par la loi de Darcy:
  
Q = k*s * h/H

les vitesses limite d’infiltration sont de l’ordre de 5


mm/h en sol lourd et de 20 mm/ h en sol léger
Q: débit 
s: section de la colonne de sol 
H: hauteur de la colonne d'eau 
h: hauteur de la colonne de
sol 

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol

• Eau hygroscopique concerne l’eau fixée par adsorption à la


surface des particule du sol. Elle est en très faible quantité et
indisponible pour les plantes.
• Eau capillaire est une eau relativement mobile et qui est retenue
après ressuyage dans les pores du sol par capillarité. Cette eau est
en partie disponible pour les plantes.
• Eau libre ou eau de gravitée est susceptible de remplir
momentanément les vides grossiers du sol. Elle est très mobile et
s’infiltre en profondeur sous l’action de la pesanteur .

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol

CARACTERISTIQUES DE DISPONIBILITE DE L’EAU ETAT DE


RETENTION DE L’EAU POUR LES PLANTES LIAISON

55% Eau absorbée par les particules Eau


solides hygroscopique

Eau très peu mobile utilisable


seulement au contact des poils
absorbants

Eau peu mobile difficilement


CAPA
15% utilisable
CITE
Eau
MAX Réser Eau mobile source essentielle
capillaire
IMU vé d’alimentation des végétaux
M facile
POUR ment
L’EA utilis
U able
30%

Eau très mobile très


accessoirement utilisée par les Eau libre
plantes.

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol

Capacité au champ
 La teneur en eau est fonction de la porosité et de la perméabilité du sol. Le
volume maximal d'eau qu'un sol peut retenir est la "capacité au champ" ou
capacité de rétention du sol qui dépend essentiellement de la granulométrie
du sol.
 Près de la surface, le sol n'est pas saturé, les espaces vides contiennent
de l'eau et de l'air; l'eau est soumise aux forces de gravité et de capillarité.

 A partir d'une certain profondeur, la teneur en eau n'augmente plus: le sol


est saturé, tous les pores du sol sont remplis d'eau: cette zone saturée
forme une nappe; les forces de gravité sont prédominantes
  

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol

Le point de flétrissement
La transpiration des plantes extrait l'eau de la zone non saturée du sol, parfois
même de la zone saturée. Cette extraction est possible jusqu'à une certaine
valeur limite de la teneur en eau du sol; les racines doivent vaincre le potentiel de
matrice qui retient l'eau et qui augmente avec le départ de l'eau; au delà d'une
certaine valeur, la plante ne peut plus vaincre la tension et satisfaire son besoin,
elle flétrit.

Le point de flétrissement d'une plante varie d'une espèce à l'autre. Le volume


d'eau disponible pour les plantes, appelé "réserve utile" comprend la "réserve
facilement utilisable" et la «réserve de survie»; elle dépend de 2 paramètres: la
profondeur du sol colonisée par le système racinaire (1 m environ pour une
culture annuelle de blé ou de maïs) et la texture du sol. Pour une profondeur d'1
m, on obtient des valeurs de réserve utile allant de 70 mm d'eau pour un sol
sableux grossier à 200 mm d'eau pour un sol limono-argileux.
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol

Eau contenue dans le sol selon sa texture (d'après Duchaufour). 

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité

Humidité massique:
• Quantité d’eau contenue dans un échantillon de sol W
H p  e

exprimée en % du poids sec W s

Humidité volumique:

• Volume d’eau contenu dans le sol exprimé en % du volume de l’échantillon de


sol en place
  V e

Relation (;Hp)   Hp Da V T

Hauteur d’eau contenue dans le sol


Z
• Teneur en eau du sol exprimée en

hauteur d’eau he   Z (mm)


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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
Exemples d’application :
 Un échantillon de sol de dimensions 10x10x10 cm possède un poids total
de 1460 g dont 260 g en eau. Déterminer :

1. L’humidité massique
2. L’humidité volumique
3. La hauteur équivalente d’eau
4. La densité apparente
5. La porosité totale

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
1  Humidité massique :
W W e 260
H p  e
   0 , 2166  21 , 7 %
W s W T  W e 1460  260
2  Humidité volumique :
V e W e 260
    3
 0 , 260  26 %
VT  VT 1  10
3  Hauteur équivalent e d' eau :
h e  Z    10  0 , 26  2 , 6 cm  26 mm
4  Densité apparente :
 0 , 26 3
  H p  D a  D a    1 , 2 g / cm
H p 0 , 217
5  Porosité totale :
D 1,2
P  1  a
 1   0 , 547  54 , 7 %
D r 2 , 65
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité

Humidité utile aux plantes


Les plantes ne peuvent prélever l’eau du sol que lorsque l’humidité
du sol se situe entre deux plages d’humidité. Cette quantité limitée
en eau est fonction de la profondeur du sol et de sa nature . Elle est
défini par la RU et la réserve facilement utilisable RFU

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité

 RESERVE UTILE – DOSE THEORIQUE


C’est la quantité d’eau maximale préalable par les plantes dans une
tranche de sol donné et exploité par les racines

RU = (hcc-hpf)*da*z

Avec
Hcc : humidité pondérale en % à la capacité au champ
HpF : humidité pondérale en % au point de flétrissement
Da : densité apparente du sol
Z : profondeur racinaire en m

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Les différents types d’humidité

RESERVE FACILEMENT UTILISABLE (RFU)


Plus le taux d’humidité descend vers le point de flétrissement
plus la plante a du mal à prélever l’eau du sol. Pour éviter les
dommages irréversibles aux plantes, on déclenche l’irrigation
lorsque le point de flétrissement temporaire est atteint. On définit
alors la notion de la réserve facilement utilisable qui est la
quantité d’eau qu’il faut apporter aux plantes pour faire passer
l’humidité du sol du point de flétrissement temporaire à la
capacité au champ. Généralement :
RFU =2/3 RU

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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité

 Exemples d’application :
 Exemple 1
 Hcc = 28 % Hpfp = 15 %
 Da = 1.25 Z= 0.4 m
 Calcul de la RU ? Et la RFU

Ru = (28-15)/ 100 *1.25* 0.4


RU=65 mm
RFU = 2/3 RU = 43.3 mm

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat
 Pour fabriquer de la matière sèche au moyen de la photosynthèse, les plantes
absorbent du gaz carbonique de l’air par les stomates des feuilles. En
conditions favorables d’alimentation hydrique, ces stomates sont ouverts.

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat

 L'eau est extraite par les racines des plantes, elle


circule dans la tige et les feuilles puis elle est vaporisée
à travers les stomates dans l'atmosphère. Le soleil
fournit l'énergie nécessaire à la vaporisation de l'eau. La
transpiration d'un végétal est réglée par l'ouverture des
stomates, elle-même dépendant de la nature, de l'état
hydrique du végétal et des conditions climatiques
(rayonnement solaire, température de l'air, déficit de
saturation de l'air). 

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat

 En condition de stress hydrique, les stomates se ferment ( régulation


stomatique) il y alors arrêt de l’absorption du gaz carbonique et donc
de la photosynthèse. Pour que la plante continue à fonctionner
normalement durant la journée et maintenir ses stomates ouverts, elle
doit prélever de l’eau dans le sol. Il existe donc pour les plantes une
demande en eau qui ne pourra être satisfaite que si l’offre du sol le
permet .
 les plantes sèchent d'autant plus vite que:
 la température s'élève
 que la lumière du soleil est plus intense
 que le vent souffle plus fort
 et que l'air est moins humide
• Ce sont donc des facteurs météorologiques qui déterminent le
potentiel d'évapotranspiration des cultures.

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat

 L'utilisation d'eau dépend du type de culture


 Les besoins  en eau dépendent  aussi du stade de la croissance. Plus la
plante a des feuilles, plus sa croissance sera active, plus elle aura besoin
d'eau.
 Cas du manque d’eau à la plante

Si l'approvisionnement en eau est insuffisant,


 la production de racines, des tiges, de feuilles et de fruits peut être
réduite, la floraison inhibée et le rendement amoindri, voire nul.
 En revanche, la prolifération des mauvaises herbes, des maladies et
des ennemis des cultures se trouvera peut être ralentie

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat

 Cas excès d’eau pour la plante

 un excès d'eau peut être nuisible.


 Si le sol est saturé pendant trop longtemps, donc si l'eau a
intégralement remplacé l'air dans les pores, les racines ne recevront
plus l'oxygène dont elles ont besoin et leur bon fonctionnement s'en
trouvera compromis.
 un excès d'eau peut -il aussi entraîner le lessivage des sels minéraux et
des engrais, dont les racines vont alors être privées.

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
les plantes ont besoin d’eau pour la
transpiration et l’évaporation
eau absorbée par les racines (croissance
des plantes) est dissipée sous forme de
vapeur dans l’atmosphère  transpiration
eau sur la surface du sol+feuilles+tiges
s’évapore dans l’atmosphère  évaporation

Besoin en eau d’une plante


=
transpiration + évaporation

EVAPOTRANSPIRATION

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Evaluation des besoins en eau

 Dans un premier temps, la détermination des besoins en eau d'une culture


nécessite la connaissance de divers paramètres concernant aussi bien la
plante elle-même que les données climatiques ou pédologiques de la
région.
  

 - les données climatiques donneront les indications nécessaires concernant


les besoins en eau de la culture;
 - les paramètres pédologiques permettront d'estimer la réserve en eau utile
du sol;
 - les données culturales préciseront la réserve en eau facilement utilisable
par la plante.

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 Pourquoi déterminer la valeur des besoins en eau des végétaux  ?

 Pilotage de l’irrigation
 Conception des réseaux d’irrigation : calcul du débit de dimensionnement des
ouvrages

Le calcul est basé sur un bilan hydrique dans la zone racinaire et sur une période
donnée (jour, décade, mois).

 On compare la quantité d’eau disponible naturellement pour les végétaux et les
prélèvements de ces mêmes végétaux placés dans des conditions optimales
d’approvisionnement en eau.

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 Pour calculer les besoins en eau des cultures, on suit les étapes suivantes :

1/ Le calcul de l’évapotranspiration de référence ET0 à partir des données


climatiques.

2/ Le calcul de l’ETc en se basant sur le coefficient cultural pour chaque culture.

3/ Le calcul de la profondeur effective des racines.

4/ Le calcul de la pluie efficace.

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

La demande est fonction des conditions climatique; elle est caractérisée


par une évapotranspiration potentielle ou de référence exprimée en mm/j
EVAPOTRANSPIRATION DE REFERENCE ( ET0)
l’évapotranspiration de référence ou (potentielle) est la consommation
d’eau, sous l’action conjuguée de l’évaporation du sol et la transpiration
de la plante, d’un couvert végétal en plein développement occupant le sol
en totalité et sous les conditions optimum d’alimentation en eau sans
l’influence d’aucun facteur limitant.
Comment obtenir l’ET0?
Evapotranspiration ou ET0 était estimée à partir d’un gazon tondu
fréquemment à 10 cm et bien alimenté en eau. Il existait également de
nombreuses formules empiriques.

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Formules de calcul de l’ET0


• Formule de BLANEY – CRIDDLE
la formule de Blaney – criddle est l’une des plus utilisée car elle exploite des
données climatiques facilement accessibles dans les zones étudiées, cette
formule est la suivante:

ETP( ET0) = K * ( 8.13 + 0.46 * T)*P


Avec

ETP: Evapotranspiration potentielle mensuelle de référence en mm


T : température moyenne (degrés Celsius) pendant le mois considéré
P : pourcentage d’éclairement pendant le mois considéré, qui ne dépend que
de la latitude du lieu étudié (FAO 24)
k : Coefficient d’ajustement dépend de la culture et de la température
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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Formule de PENMAN MODIFIEE

ET0 = c*[ w*Rn + (1-w)*f(u)* (ea-ed)]


Avec :
W : facteur de pondération lié à la température
Rn: rayonnement net en évaporation équivalente en mm/j
f’(u) : fonction liée au vent
(ea-ed) : est la différence entre la tension de vapeur saturante à la
température moyenne de l’air et la tension réelle moyenne de l’air, sont
exprimées en millibars

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

L’équation de Hargreaves se présente comme suit :


Ra
 ETo = 0.0023 (T  17.8)(T max T min)0.5

 Avec :
 ETo : Evapotranspiration de référence (mm / jour).
 0.0023: coefficient de correction (°C)-3/2
 λ: Chaleur latente de vaporisation (λ = 2.45 MJ/kg d’eau).
 Ra : Rayonnement extraterrestre (MJ/m2/mois).
 Tmax: Température mensuelle maximale (°C).
 Tmin : Température mensuelle minimale (°C).
 T : Température moyenne (°C).

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Formule de RAYONNEMNT

ET0 = a + b*w*Rs
Avec :
Rs : rayonnement solaire exprimé en évaporation équivalente en
mm/j
W : facteur de pondération qui dépend de la température et de
l’altitude
A et b : sont des coefficients donnés par ( FAO 24)

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

EVAPOTRANSPIRATION MAXIMALE (ETM )


L’évapotranspiration maximale d’une culture (notée ETM)
dépend d’abord du climat, mais aussi de la culture elle-même
et des conditions de sa croissance. On est donc amené à
définir un coefficient cultural Kc permettant le calcul de l’ETM
d’une culture donnée à partir de la référence climatique que
constitue L’ET0.
Formule de calcul de L’ETM

ETM = Kc * ET0

Le coefficient cultural Kc dépend de la culture étudiée

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Courbe de coefficients culturaux et définition des phases


(Doorenbos et Pruitt, 1975)
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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 L’évapotranspiration maximale ETM :c’est la quantité d’eau


nécessaire Maximale pour une végétation particulière à un
stade développement donné et un climat donné
 l’évapotranspiration réelle ETR : c’est l’évapotranspiration
réellement constatée et qui intègre toute les contraintes
d’ordre physique (succion du sol) chimique reçues par le
végétal et le sol

on a en général ETR< ETM<ETP

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Les quantités à apporter (Dose d’irrigation)

Les quantités d’eau à apporter seront calculées en soustrayant de l’ETM les


valeurs des apports naturels: il s’agit d’une part des apports
pluviométriques et d’autres part de la contribution des réserves hydriques
du sol accumulées antérieurement à la période étudiée.
.

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Les besoins nets Bn


 Besoins nets en eau des cultures
 Les besoins nets en eau (Bn) des cultures représentent la quantité d’eau
nécessaire pour compenser l’évapotranspiration d’une culture en bon état
sanitaire, bien fertilisée, cultivée sur de larges superficies sous des
conditions optimales de l’eau, du sol et assumant une production potentielle
selon des conditions climatiques données.
 Bn = ETM – Pe – R
  Avec : Pe : Pluie efficace
 R: Eventuel réserve
 Les Besoins en eau s’expriment en m3/ha

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 Pluie efficace: Elle représente une fraction de la pluie totale pour tenir
compte des pertes par ruissellement, percolation au delà de la zone
racinaire ou évaporation à partir de la surface du sol. Elle dépend de la
topographie de la parcelle, de l'intensité de la pluie, de la nature du sol, de
la demande climatique.
 C’est la partie de la pluie emmagasinée dans la zone racinaire qui sera
utilisée par la plante, l’autre partie est perdue par ruissellement superficiel,
percolation profonde ou évaporation.

 Pour la calculer, on utilise la méthode USDA qui tient en compte la pluie


totale qui correspond à la pluie probable ayant 80 % de probabilité
d’occurrence, l’évapotranspiration culturale et la réserve utile du sol.

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25-28 FEVRIER,2013
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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Besoins bruts d’irrigation 


 C’est la quantité d’eau d’irrigation qui doit être appliquée au niveau du
champ, tout en tenant compte des différentes pertes lors du transport et de
l’application, elle est obtenue en divisant les besoins nets en eau pour
chaque culture par l’efficience du système d’irrigation utilisé.

Avec :
 e  est l’efficience du système d’irrigation qui est, en général, de l’ordre de
85% pour l’irrigation localisée et de 75% pour l’irrigation par aspersion.

BNI
BBI 
e
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Calcul des paramètres d’irrigation en période de pointe

 La dose, la fréquence et la durée d’arrosage pendant les périodes de pointe


doivent être calculées pour que le système puisse répondre aux besoins en
eau de la plante pendant ces périodes.
 Ces paramètres dépendent du type de sol, de la profondeur de l’enracinement
et du mode de culture.
 Chez beaucoup de plantes maraîchères, 85 à 95% de racines sont localisées
dans les 30 premiers centimètres du profil du sol, d’où l’intérêt d’y maintenir une
bonne humidité.

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Le Volume d’eau délivré à la parcelle en une seule fois pour combler le déficit
hydrique du sol

Dose théorique nette D  RU max  H cc  H f  D a Z (mm)

Dose pratique nette D p  2 . RU max  2 H cc  H f  D a  Z (mm)


3 3

Dose pratique brute D pb  D p


 Z : profondeur des racines actives,
ep (mm)
Z= 30 cm pour cultures maraîchères,
60 cm pour les plantations.
RU : Réserve Utile en mm de Z (mm) et Da ( g/cm3)
profondeur
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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 Nombre d’arrosage
 Si Bi, sont les besoins en eau des cultures pendant le mois i et Dp est la
dose maximale du sol a irriguer, le nombre d’arrosage minimum pendant ce
mois peut être calculé par: Ni min= Bi/Dp

 Cette fraction de calculer le nombre d’arrosage ne permet pas d’avoir un


nombre entier. Ce nombre d’arrosage pour être utilisé doit être un nombre
entier. Il doit être choisi de telle sorte que la dose réelle est inferieur ou
égale a la dose pratique.
 Pour répondre a ces deux exigences on doit prendre le nombre entier
immédiatement supérieur. Il constitue le nombre entier minimum d’arrosage
a pratique, c’est-à-dire qu’on a :
 Ni min = Entier ( 1 + Bi/Dp)
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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 Dose réelle en irrigation


 La dose réelle est la quantité d’eau réellement apportée a la parcelle par
unité de surface. En effet, l’application de la dose réelle permet une
meilleure utilisation de l'eau a la parcelle. Toutefois, l’application de la dose
réelle peut être contrainte par d’autre conditions si bien que l’usager sera
oblige de pratiquer d’autres doses plus petites avec cependant des
nombres d’arrosage plus grands.
 Si B représente les besoins en eau des cultures pendant une période
donnée et que N est le nombre d’arrosages a apporter pendant la même
période on a :
Dr= B/N

 Avec B besoin en eau de la culture


 N le nombre d’arrosage pratique tel que N>/ Ni min

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 Periode d’arrosage
 Théoriquement, la période d’arrosage peut être définie comme le temps qui
sépare 2 arrosages successifs, mais garantissant un rendement maximum.
 En effet, si on irrigue à des périodes très rapprochées, on augmente les frais
de main d’œuvre sans augmenter le rendement puisqu‘il s'agit de la même
quantité d’eau à apporter. Si au contraire, on irrigue à des périodes plus
longues, on risque de provoquer une chute de rendement qui aura une
incidence économique plus grande que l’augmentation des frais. Donc, il y a
lieu de trouver un compromis entre périodes longues et les périodes courtes.
 On peut voir, qu’autant que la dose réelle augmente autant que le nombre
d’arosage diminue et la période augmente. On a intérêt a réduire le nombre
d’arrosages, donc a avoir la plus grande période possible. Le choix entre les
différentes périodes ou encore entre les différents doses doit s’exercer en
fonction de la capacité hydrique du sol et du rendement économique

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 La dose réelle doit être choisie dans les limites de la dose pratique telle
qu’elle n’excède pas la dose pratique.
 Si Ti représente la durée du mois i ( Ti peut être mesurer en jours, en
heures…etc.), la période maximales a ne pas dépasser durant ce mois est :

Tmax i = Ti/Ni min

 La période maximale constitue pour chaque culture le temps limite au-delà


duquel la plante rentre en stress hydrique. C’est la limite a ne pas dépasser
permettant de garantir a la plante une alimentation hydrique dans les
meilleures conditions ( production maximale avec des frais d’arrosage
minimum).

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Les quantités d’eau a apporter aux plantes

 En général, le calcul de la période maximale ne permet pas d’avoir une


période d’arrosage concevable sur le plan pratique. La période pratique
serait alors celle susceptible d’ être pratiquée. C’est la période praticable qui
reste bien inferieure a la période maximale.

 Si Ni est le nombre entier d’arrosage a adopter pour le mois en question de


durée Ti, avec Bi comme besoins en eau durant ce même mois, la période
pratique est

 T = Ti / Ni

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LE CALCUL Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Le calcul des volumes d’eau à apporter par irrigation est réalisé en


effectuant période par période Le bilan :
B = Kc . ET0 – Pu – RFU

ET0 : est l’évapotranspiration potentielle de référence (mm)

Kc : est le coefficient cultural, spécifique de chaque culture et


fonction de son stade végétatif.

Pu est la pluie utile (mm)

RFU est la réserve facilement utilisable du sol, disponible en début


de période (mm)

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 Exemple d’application
 Calcul des besoins en eau mensuels d’une culture fourragère
dans une région donnée en année moyenne.

Mois Avril Mai Juin Juillet Aout sept

kc 1 1 0.9 0.8 0.8 0.8


Z (m) 1.2 1.2 1.2 1.2 1.2 1.2
ET0 (mm) 103 139 165 201 163 101
PU (mm) 58 75 48 26 45 74

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Les données pédologiques sont les suivantes:
Hcc = 40%
Hpfp = 31 %
Da = 1.3
On admet que début de période, les pluies antérieurs ont rempli le
réservoir sol et que RFU = 2/3 RU
Solution
Calcul du stock initial c à d RU?
Ru = (hcc- hpfp) * da * z
AN : RU =( 40-31)/100 * 1.3 *1.2
RU = 140.4 mm
RFU = 2/3 RU
AN : 140.4*2/3 =93.6 mm

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Mois Avril mai juin Juillet aout Sep

Kc*ET0 (mm)

Kc*ET0-PU
(mm)
Stock initial
(mm)
Volumes à
apporter aux
plantes (mm)
Stock en fin de
période (mm)
Volumes a
apporter aux
plantes en
m3/ha/mois

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Mois Avril mai juin Juillet aout Sep

Kc*ET0 (mm) 103 139 148-5 160.8 130.4 80.8

Kc*ET0-PU 45 64 100.5 134.8 85.4 6.8


(mm)
Stock initial 93.6 48.6 0 0 0 0
(mm)
Volumes à 0 15.4 100.5 137.8 85.4 6.8
apporter aux
plantes (mm)
Stock en fin de 48.6 0 0 0 0 0
période (mm)
Volumes a 0 154 1005 1348 854 68
apporter aux
plantes en
m3/ha/mois

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EXEMPLE DE CALCUL DES BESOINS EN EAU DES CULTURES

Données

Culture Superficie
(ha)
Blé 3
maraîchage 2
Luzerne 4
Total 9

Jan Fév Mars Avr Mai Jui Jul Août Sept Oct Nov Déc

ET0 (mm/j) 2,5 2,5 3,5 3,5 4,3 4,3 6,1 6,1 4,6 2,3 2,3 2,3
Pe (mm) 45 15 25 18 5 7 0 0 10 22 38 40
Kc (blé) 0,9 1,1 1,05 0,95 0,8 0,7 0,3 0,3 0,5 0,7
Kc (maraîchage) 0,35 0,5 0,65 0,75 0,8 0,82 0,8 0,75 0,65 0,5
Kc (luzerne) 0,6 0,75 0,85 1 1,1 1,15 1,1 1,01 1,1 0,9 0,8 0,65
Résultats de calcul

Etc(blé)(mm/j) 2,25 2,75 3,68 3,33 3,44 3,01 1,83 0,00 0,00 0,69 1,15 1,61
Etc(mar.)(mm/j) 0,88 1,25 2,28 2,63 3,44 3,53 4,88 4,58 2,99 1,15 0,00 0,00
Etc(luz.) (mm/j) 1,50 1,88 2,98 3,50 4,73 4,95 6,71 6,16 5,06 2,07 1,84 1,50

Bn(blé)(mm) 24,75 64,75 88,93 81,75 101,64 83,30 56,73 0,00 0,00 0,00 0,00 9,91
Bn(mar.)(mm) 0,00 21,25 45,53 60,75 101,64 98,78 151,28 141,83 79,70 13,65 0,00 0,00
Bn(luz.)(mm) 1,50 39,38 67,23 87,00 141,63 141,35 208,01 190,99 141,80 42,17 17,20 6,35

B/ha ass.(mm) 8,92 43,81 69,64 79,42 119,41 112,54 144,98 116,40 80,73 21,78 7,64 6,12

Besoin de pointe (mm) 144,98

Débit fictif continu (l/s/ha) 0,98

Débit d'équipement (l/s) 39,23

ITSH, MEKNES
25-28 FEVRIER,2013
LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Efficience de
l’irrigation
La détermination des besoins en eau des plantes s’effectue
classiquement à partir de la formule de calcul d’évapotranspiration
de reference, en déduisant les pluies et la réserve en eau du sol, les
éléments de base entrant dans cette détermination sont :
la température moyenne mensuelle
la durée du jour en fonction de la latitude
la pluviométrie moyenne mensuelle
les caractéristiques hydrodynamiques du sol.
Cette évaluation des besoins en eau est faite d’abord pour
chacune des plantes cultivées puis pour l’ensemble du périmètre
compte tenu des assolements pratiques.

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Efficience de
l’irrigation
Les besoins en eau en tête de la parcelle sont obtenus en divisant les
besoins en eau à la parcelle ou coefficient qui tient compte des pertes en
eau à la parcelle ou coefficient d’efficacité de l’irrigation à la parcelle ou
encore efficience de l’irrigation à la parcelle ep.
Ep = volume d’eau délivré en tête de la parcelle / volume d’eau
réellement consommé par les plantes
En aspersion ep est voisin de 0,9 mais peut être beaucoup plus faible
si l’évaporation est importante et/ou si les transports hors champ dus au
vent sont importants.
Les besoins en tête du réseau tiennent compte d’une efficacité du
réseau :
Er = volume d’eau distribué en tête de parcelle / volume d’eau prélevé
en tête du réseau
Pour les réseaux en canalisation sous pression er ~ 0,95

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes

Débit fictif continu

Le débit fictif continu, est le débit fourni d’une façon


continue ( 24 h/24 h) pour répondre aux besoins
volumétriques d’une période donnée pour la surface
unitaire (exprimé en l/s/ha).

q = B(efficience comprise) / 30 x 24 x 3600

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Exemple d’application

Mois Avril Mai juin Juillet aout Sept

JOURS 30 31 30 31 31 30

BESOINS 500 1100 1700 2500 1800 800


(m3/ha)

Dfc (l/s/ha) 0.19 0.40 0.45 0.92 0.67 0.31

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