ETHIQUE DES PROFESSIONS DE

SANTE
 Quels sont les acteurs de la santé ?
 Quelles sont les différentes catégories de professions de
santé ?
 Qu’est-ce qu’une profession paramédicale ?
 Comment devient-on paramédical ?
 Où peut – on exercer sa profession paramédicale ?
 Pourquoi une éthique et une déontologie de la
 profession paramédicale ?
 Quels sont les droits et les devoirs d’un paramédical ?
 Quelles sont les différentes sanctions auxquelles il
 encourt ?
 Peut-il les faire annuler ? Comment ?
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SANTE
 Loi n° 2009-007 du 23 mai 2009, portant Code
de la Santé Publique de la République Togolaise

 Loi n° 2013-002 du 21 janvier 2013, portant Statut

Général de la Fonction Publique Togolaise et son
Décret d’application n° 2015-120/PR du 14 décembre
2015, portant modalités communes d’application du
Statut général de la fonction publique togolaise

 Le Code Pénale et le Code de Procédure Pénale de

La République Togolaise
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Au Togo, la protection et la promotion de la
santé de la population, les prestations de soins
et services relèvent de la responsabilité de
l’Etat

 Protection de l’individu, de la famille et de la

collectivité contre les maladies et les risques
 Promotion de la santé de l’individu, de la
famille et de la collectivité par l’amélioration
des conditions de vie
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Système national de santé

Organiser les soins de santé
Politique nationale de santé
Plan national de développement sanitaire
Carte sanitaire
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 Deux secteurs de prestations de soins et de
services de santé de soins :

 Secteur privé à but lucratif (titre onéreux)

 Secteur public et secteur privé à but non lucratif

(contributions)
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 Médecins et chirurgiens dentistes (doctorat

reconnu par l’Etat)

 Paramédicales (non titulaire de doctorat) :

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PROFESSIONS PARAMÉDICALES
 Ingénieur sanitaire
 Ingénieur biomédical
 Ingénieur orthopédiste
 Ingénieur des travaux biologiques
 Assistant médical :
 Technicien supérieur de santé
 Technicien supérieur d’anesthésie-
réanimation
 Technicien supérieur instrumentiste
 Technicien supérieur en imagerie médicale
 Technicien supérieur en kinésithérapie
 Technicien supérieur de laboratoire
 Technicien supérieur de génie sanitaire
 Technicien supérieur orthoprothésiste
 Technicien supérieur en soins obstétricaux
PROFESSIONS PARAMÉDICALES
 Sage-femme d’Etat
 Infirmier(ère) d’Etat
 Technicien de laboratoire
 Masseur kinésithérapeute
 Maître orthoprothésiste
 Technicien orthoprothésiste d’Etat
 Nutritionniste diététicien
 Technicien biomédical
 Adjoint technique biomédical
 Assistant d’hygiène d’Etat
 Technicien orthophoniste
 Technicien de pharmacie
 Accoucheuse auxiliaire d’Etat
 Infirmier(ère) auxiliaire d’Etat
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QUI A DROIT DE PRESCRIPTIONS ?

 Médecins et chirurgiens dentistes

 Paramédical mais dans la limite du cahier

des charges
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EXERCICE LÉGAL DE LA
PROFESSION PARAMÉDICALE
 Titulaire d’un diplôme d’Etat
 Nationalité togolaise ou
ressortissant d’un pays ayant
un accord de réciprocité avec
le Togo
 Inscrit au tableau de sa
corporation
 Exempt de toute
condamnation infamante ou
contraire à une disposition
contenue dans le code de
déontologie de sa
corporation
EXERCICE ILLÉGAL DE LA
PROFESSION PARAMÉDICALE
 Toute personne qui, non titulaire de diplôme
requis ou d’un diplôme reconnu et jugé
équivalent par le Togo, pratique habituellement
lesdites professions
 Toute personne qui pratique habituellement
une profession paramédicale sans être Togolais;
le tout sans préjudice des dispositions
contenues dans les accords internationaux
applicables au Togo ou prises en exécution de se
accords
 Tout paramédicale qui pratique habituellement
des soins ou actes entrant dans ses
compétences sans être inscrit au tableau de sa
corporation
 Toute personne qui, titulaire d’un titre régulier
de paramédicale sort des attributions que la loi
lui confère, notamment en prêtant son concours
aux personnes visées au paragraphe précédent
à l’effet de les soustraire aux disposions du
présent livre
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EXERCICE EN CLIENTÈLE PRIVÉE :
CAS DE MÉDECIN
 Cabinet médical
 Cabinet médical spécialisé
 Cabinet médical de groupe
 Cabinet dentaire
 Clinique
 Clinique spécialisée
 Polyclinique ou hôpital privé
 Centre de radiologie et
d’imagerie médicale
 Centre d’exploration médicale
 Centre de santé à vocation
humanitaire
EXERCICE EN CLIENTÈLE PRIVÉE :
CAS DE PARAMÉDICAL
 Centre de santé à vocation
humanitaire
 Centre d’optique et de lunetterie
 Centre d’appareillage
orthopédique
 Centre de massage, de
kinésithérapie et de
rééducation
 Laboratoire de prothèse dentaire
 Clinique d’accouchement
eutocique
 Cabinet d’assistant médical
 Cabinet de soins infirmiers
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AUTORISATION
 L’exercice d’une profession
médicale ou paramédicale est
soumis à l’autorisation préalable du
ministre en charge de la santé après
avis de la corporation
 Interdiction aux fonctionnaires
d’exercer en clientèle privée.
Toutefois en fonction des besoins,
les professionnels de santé
fonctionnaires peuvent être
autorisés à exercer leur profession à
titre temporaire et renouvelable en
clientèle privée suivant les
modalités définies en Conseil des
ministres
 Obligation de tout praticien
bénéficiaire d’une autorisation de se
faire enregistrer
 L’autorisation est personnelle
 Interdiction à tout praticien
d’exploiter plus d’un établissement à
la foi sur le territoire national
 Exercice limité aux activités pour
lesquelles l’autorisation est donnée
 Retrait de l’agrément en cas
d’exercice d’une activité autres que
celles prévues par décret déterminant
la nomenclature des actes
professionnels que les praticiens
peuvent exercer au titre de leur
profession
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ETHIQUE ET DEONTOLOGIE

Les normes d’éthique et de déontologie s’inspirent, se

fondent et tendent à la mise en œuvre des valeurs ci
après :

 la responsabilité ;
 l’obligation de rendre compte ;
 le loyalisme envers les institutions de la République ;
 la transparence;
 l’intégrité ;
 la probité ;
 l’impartialité ;
 l’Etat de droit ;
 les obligations de service public et l’amélioration des relations entre l’Administration et les
usagers.

La mise en œuvre de ces valeurs concourt au

renforcement de la bonne gouvernance administrative.
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SANTE
DROITS DU PRATICIEN (I)
 A la rémunération et à l’avancement
 Offrir les traitements ou soins
conformément à ses compétences
 A la grève ou au lock out
 Protection des autorités administratives
et sécuritaires
 Ouverture d’un cabinet ou clinique de
soins
 Etablissement partout sur le territoire
national suivant la carte sanitaire ou dans
le pays en accord de réciprocité avec son
pays d’origine
 Adhésion à sa corporation
 Référer des patients à d’autres structures
plus compétentes
 Percevoir des honoraires pour service
fournit
OBLIGATIONS DU PRATICIEN (I)
 Respecter la carte sanitaire nationale
 Respecter la réglementation en vigueur en matière
de soins de santé
 Se conformer aux standards de tarification
 Fournir périodiquement les informations sanitaires
au ministère chargé de la santé
 Soigner ou offrir au patient ses services
conformément aux règles de la déontologie de la
profession et de la science
 Consacrer au patient tout le temps nécessaire et
procéder à toutes les investigations que nécessite
son état de santé
 Respecter le secret professionnel
 Ne point divulguer les informations relatives à l’état
de santé de la personne qu’il traite
 Répondre à toute réquisition et à toute demande
d’information des autorités administratives
 Tenir tout document susceptible de contribuer à
l’établissement de données statistiques sanitaires à
la disposition des autorités administratives
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DROITS DU PRATICIEN (II) OBLIGATIONS DU PRATICIEN (II)
 Le devoir d’obéissance hiérarchique
Le droits du fonctionnaire découlent de sa
 L’obligation de discrétion
situation réglementaire et statutaire. En
conséquence ces droits peuvent être  L’obligation de réserve
modifiés unilatéralement par
l’Administration. L’on peut citer :  Le désintéressement

 le droit d’agir en justice pour faire  La dignité dans la vie privée

respecter ses Intérêts de carrière,
 la liberté d’opinion, d’expression et la
protection sociale,
 le droit syndical, le droit de grève,
 le droit à la formation et à la promotion,
 les congés,
 Le droit à des avantages matériels
notamment le traitement et les
indemnités
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DROITS DU PATIENT OBLIGATIONS DU PATIENT

 Recevoir des soins appropriés et  Payer les honoraires ou
adéquats les frais de consultations,
 Libre de s’adresser au praticien
de son choix
d’analyses et
 Communication des d‘hospitalisation
informations contenues dans  Respecter les
son dossier médical, à sa règlementations en
demande vigueur dans le service de
 Respect de l’intégrité de son
corps
santé
 Faire don gratuitement de ses
organes, tissus, sang ou autres
 Ester en justice
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Les sanctions
disciplinaires
1er degré
 l’avertissement ;
 le blâme, avec ou sans
inscription au dossier ;
 le déplacement d’office ;
 la mise à pied
2ème degré
 la suspension des fonctions ;
 la radiation d’avancement
d’échelon ;
 la radiation du tableau
d’avancement ;
 l’exclusion temporaire de fonction
;
 l’abaissement d’échelon ;
 la rétrogradation ou
l’abaissement de classe ;
 la révocation avec ou sans
suspension des droits à pensions.
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EFFETS DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES
 Sans privation de traitement :

 L’avertissement et le blâme ont un effet

purement moral ;

 Le déplacement d’office consiste à donner

au fonctionnaire une nouvelle affectation. Il
ne doit pas être confondu avec la mutation ;
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EFFETS DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES
 Avec suspension de traitement
 La mise à pied est privative de toute rémunération ;
 La suspension des fonctions avec suspension de
traitement entraîne une décision de suspension qui fixe
la quotité de la retenue qui n’excède pas 50 % du
traitement acquis (ce n’est pas une sanction disciplinaire
mais une mesure administrative conservatoire) ;
 L’exclusion temporaire des fonctions avec suspension
de traitement pour une période n’excédant pas trois (03)
mois ;
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EFFETS DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES
 Avec retardement de traitement
 La radiation d’avancement d’échelon entraînant le retard à l’avancement
d’échelon pour une durée d’un (01) an, prenant effet à la date à laquelle le
fonctionnaire réunit toutes les conditions d’ancienneté pour bénéficier de
l’avancement ;
 La radiation du tableau d’avancement entraînant la prorogation d’un (01) an
l’ancienneté requise pour être proposé à l’avancement de classe auquel il peut
prétendre ;
 L’abaissement d’échelon a pour effet de ramener le fonctionnaire à un (01) ou
deux (02) échelons inférieurs à l’intérieur d’une même classe ; au cas où le
fonctionnaire incriminé se trouve à l’échelon de début de la classe, il lui est infligé
un retard d’avancement d’échelon de deux (02) ans ;
 La rétrogradation ou l’abaissement de classe a pour effet de ramener le
fonctionnaire à la classe immédiatement inférieure à celle qu’il occupe ; au cas où
le fonctionnaire se trouve à l’échelon de début de la classe de sa catégorie, son
avancement est retardé de quatre (04) ans ;
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EFFETS DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES
• Avec suppression de traitement
 La révocation sans suspension des droits à pension, le
fonctionnaire peut demander la liquidation de sa pension
d’ancienneté ou proportionnelle selon la durée effective
des services accomplis ;
 La révocation avec suspension des droits à pension ;
sauf s’il lui est appliqué la réglementation sur la déchéance
du droit à pension, le fonctionnaire peut prétendre au
remboursement des retenues opérées sur son traitement
pour la retraite dans les conditions fixées par le code des
pensions civiles de retraite.
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Les sanctions
pénales
 Tout acte d’un praticien qui entraîne des
conséquences dommageables pour un
patient engage la responsabilité civile de son
auteur envers le patient devant les tribunaux
d’ordre judiciaire
 Cette responsabilité n’exclut pas la
responsabilité pénale lorsque l’acte
dommageable constitue un crime ou un délit
réprimé par le code pénal
 Tout praticien qui exerce l’une des
professions médicales, chirurgiens dentistes
ou paramédicales sans autorisation du
ministre en charge de la santé ou en violation
des dispositions du code de santé s’expose à
des sanctions
 La confiscation du matériel
ayant permis l’exercice illégal
de la profession concernée
équivaut également à l’exercice
illégal de la profession pourront
être prononcées et puni des
mêmes peines prévues par le
code de santé
 L’exercice par le praticien d’une
activité non prévue par la
nomenclature des actes de
profession concernée équivaut
également à l’exercice illégal
de la profession et est puni des
mêmes peines prévues par le
code de santé
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Les recours des sanctions

Deux recours :

 Le recours administratif, c’est la réclamation qui est faite devant une autorité
administrative. On distingue :
 Le recours gracieux, qui est le recours fait devant l’autorité qui a pris la décision
contestée ;
 Le recours hiérarchique, qui est le recours fait devant une autorité supérieure ;
 On peut aussi parler de recours devant le Conseil Supérieur de la Fonction Publique.

 le recours contentieux,
 tribunal administratif
 tribunal du travail.