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LA DEONTOLOGIE PARAMEDICAL:

Qu’est-ce que la Déontologie ?

Déontologie (ce qu’on doit faire) a sa place entre la morale et le droit, empiétant sur l’une et
l’autre.
• La morale dit ce qui est bien (et ce qui est mal).
• Le droit ce qui est juste (et ce qui est interdit).
• La déontologie indique la conduite à suivre dans diverses circonstances. Elle est plus détaillée
et plus nuancée que la morale et que le droit, car elle envisage des situations concrètes, vivantes.

Le Code de Déontologie

• Il s’impose à tous les paramédicaux inscrit à un tableau de l’ordre, aux paramédicaux


étrangers autorisés à pratiquer en Algérie des actes de soins de santé, ainsi qu’aux étudiants en
sciences paramédicales effectuant des remplacements ou autorisés à exercer comme adjoints
aide ou adjoints dans des circonstances exceptionnelles.

ORGANISATION DE L’ORDRE DE LA PROFESSION PARAMEDICALE

L’Ordre paramédical est constitué de l’ensemble des membres de la profession paramédical,


habilités par le diplôme d’État paramédical, quels que soient les types d’exercice de la profession
et les secteurs d’activité.

1- Le Paramédical et la Société (normes et déviances)


• Le paramédical agissant individuellement ou par l’intermédiaire des organisations
professionnelles a pour devoir d’attirer l’attention de la collectivité sur les insuffisances dans les
domaines de la qualité des soins et de l’indépendance professionnelle des paramédicaux.
• Les paramédicaux sont tenus de participer à l’élaboration et à l’exécution de toutes les mesures
collectives visant à améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement des malades. En
particulier, ils sont tenus de collaborer du point de vue médical à l’organisation de secours,
notamment en cas de calamité.
• Ils doivent participer, dans la mesure de leurs compétences et des possibilités, à l’amélioration
constante de la qualité des soins par la recherche et le perfectionnement continu de manière à
offrir au malade des soins conformes aux données de la science.

2- Torture et traitements inhumains (culture et religion)


• Le paramédical ne doit jamais assister, participer ou admettre des actes de torture ou autre
forme de traitement cruels, inhumains ou dégradants quels que soient les arguments invoqués
(faute commise, accusation, croyances) et ce dans toutes les situations ainsi qu’en cas de conflit
civil ou armé.
• Le paramédical ne doit jamais utiliser ses connaissances, sa compétence ou son habilité en vue
de faciliter l’emplois de la torture ou de tout autre procédé cruel inhumain ou dégradant utilisé à
quelque fin que ce soit.
• Le paramédical, quelle que soit sa spécialité, doit considérer comme un devoir de donner les
soins d’urgence à un malade en danger immédiat à moins qu’il ne soit assuré que d’autres
paramédicaux puissent apporter ces soins et en soient capables.
3- Le respect de la vie et de la mort

• La professionnelle de la santé, au service de l'individu et de la santé publique, exerce sa mission


dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité. Et ce respect dû à la personne
ne cesse pas de s'imposer après la mort.
• Le praticien doit honorer le contrat moral et les obligations morales de la profession qui le lie à
un patient,

Respect de la vie humaine, de la personne :

La professionnelle de la santé exprime ce respect en soignant avec la même conscience toutes les
personnes malades, sans discrimination d'origine, de convictions politiques ou religieuses, de
condition sociale, quels que soient les sentiments qu'ils lui inspirent et quelles que soient les
circonstances, en temps de guerre comme en temps de paix

Respect après la mort : Le respect dû à la personne se perpétue après sa mort :

• D’une part, s’impose un respect de la dépouille mortelle qui sera manipulée dignement,
particulièrement en cas d’autopsie ou si un prélèvement est fait pour transplantation.
Les principes déontologiques fondamentaux relatifs au respect de la personne humaine, qui
s’imposent au médecin dans ses rapports avec son patient, ne cessent pas de s’appliquer avec la
mort de celui-ci.
• D’autre part, il faut respecter sa mémoire : à ce titre, le secret médical ne s'éteint pas avec la
mort du patient. Le médecin continuera à respecter l'intimité de la personne qu'il a traitée

4- Le Secret Professionnel

Article 3 : Le secret professionnel institué dans l’intérêt des malades s’impose à


tous paramédical dans les conditions établies par la loi.
Le personnel paramédical doit taire tous secret qui lui sont confiés.
Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance du paramédical dans l’exercice de sa
profession, c’est à dire non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu’il a vu, entendu ou
compris.
 Le paramédical doit veiller à ce que les personnes qui l’assistent dans son travail soient
instruites de leurs obligations en matière de secret professionnel et s’y conforment.
 Le paramédical doit veiller à la protection contre toute indiscrétion de ses fiches et
des documents qu’ils peuvent détenir concernant ses malades.
 Lorsqu’il se sert de ses observations pour des publications scientifiques ils doivent faire
en sorte que l’identification des malades ne soit pas possible.
Article 4 : Le paramédical doit défendre le droit de patients qui demandent de voir leur dossier
médical sous réserve de l’application de la loi.
Article 5 : Le paramédical à le droit a l’accès au dossier du malade et de connaître la pathologie
en vue d’adapter la conduite à tenir.
Le paramédical a le devoir d’entretenir et de perfectionner ces connaissances en matière de
secret professionnel.
Article 6 : Le paramédical doit promouvoir et respecter les principes et les méthodes
permettant de protéger et de préserver la vie privée des patients.
Article 7 : Le paramédical doit traiter avec la même conscience tous malades quels que soit son
origine, ses mœurs et sa situation social, son appartenance ou sa non appartenance à une ethnie,
une nation, une race ou une religion déterminées, son handicap ou son état de santé, sa réputation
ou les sentiments qu’il peut éprouver à son égard, et quel que soit le sexe du malades.
Article 8 : Le paramédical lorsqu’il dispose des soins, doit respecter l’intimité physique des
patients en faisant preuve de discrétion et en minimisant toute intrusion non sollicitée.
Article 9 : Le Paramédical doit respecter le droit que
possède toute patient de choisir librement son (praticien) de soin, ainsi que l’établissement ou il
ou elle souhaite recevoir des soins ou accoucher ; elle doit facilité l’exercice de ce droit.
- La volonté du patient doit être respectée dans la mesure du possible. Lorsque le paramédical
peut légitimement supposer que cette information irait à l ‘encontre des intérêts du patient ou
de la patientes.
Article 10 : Le paramédical ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelques
formes que ce soit.
Article 11 : Le paramédical doit évité dans ses écrits et par ses propos :
- toutes atteintes à l’encontre de (ses confrères), et de la profession.
- toute publicité d’une manière générale qui est incompatible avec la dignité personnelle et
Professionnelle du paramédical.
- Il doit également s’abstenir de fournir même indirectement, tous renseignements susceptibles
d’être utilisés contre ses confrères.
- Le paramédical n’à pas le droit d’utiliser un pseudonyme pour l’exercice de sa profession dans
le secteur privé.
Article 12 : Le paramédical doit défendre le droit de patients qui demandent de voir leur
dossier médical sous réserve de l’application de la loi.
Article 13 : Le paramédical doit disposé au lieu de son exercice professionnel d’une installation
convenable et de moyens techniques suffisants.
• En aucun cas, le paramédical ne doit exercer sa profession dans des conditions qui puissent
compromettre la sécurité et la qualité des soins et des actes paramédicaux.
Article 14 : La profession paramédicale ne doit pas être pratiquée comme un commerce.
Tous les procédés directs ou indirects de réclame et de publicité sont interdites aux
paramédicaux.
Les manifestations spectaculaires sont également interdites touchant à la profession du
paramédical et n’ayant pas exclusivement un but scientifique ou éducatif.
Article 15 : Il est interdit aux paramédicaux de présenter et distribuer à
des fins lucratives des remèdes, appareils ou tous autres produits de santé sans formation
complémentaire spécialisée.
Article 16 : Dans l’exercice de sa profession, le paramédical ne doit pas, sauf circonstances
particulières, effectuer des actes ou donner des soins dans le domaine qui déborde
sa compétence professionnelle ou dépassant ses prérogatives.
Article 17 : Toute acte médical délégué au paramédical doit être subordonnée à un décret.
Article 18 : Le Paramédical doit s’interdire dans les investigations ou les actes qu’ils pratiquent
de faire courir à ses patients un risque injustifié.
Il ne peut proposer aux malades ou à leurs entourage comme salutaires ou efficaces des remèdes
ou des procédés insuffisamment validées sur le plan scientifique.
Article 19 : Un paramédical qui se trouve en présence d’un malade en danger immédiat ou qui est
informée d’un tel danger doit lui porter assistance ou s’assurer que les soins nécessaire sont
donnés.
Article 20 : Le paramédical sollicité ou requis pour soigner une personne privée de liberté doit
informer l’autorité judiciaire lorsqu’il constate que cette personne ne reçoit pas les soins
justifiés par son état ou a subi des sévices ou de mauvais traitements.
Article 21 : Il est interdit au paramédical toutes facilité accordée à quiconque se livre à
l’exercice illégal de la profession paramédical.
Article 22 : Toute entente en vue de léser une tierce personne est interdit entre paramédicaux,
médecins, pharmaciens, ou toutes autres personnes, même étrangères à la médecine.
- Il est interdit à un paramédical de prodiguer des soins dans des locaux commerciaux, ainsi que
dans tous local où sont mis en vente des médicaments, des produits ou des appareils ou dans les
dépendances des dites locaux.
Article 23 : Tout paramédical doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de
tout acte de nature à déconsidérer celle-ci.
• Un paramédical ne peut exercer une autre activité que si un tel cumul est compatible avec
la dignité professionnelle ou n’est pas interdit par la réglementation en vigueur.
Article 24 : Il est interdit à tous paramédical qui remplit un mandat politique ou électif ou une
fonction administrative d’en user à des fins professionnelles pour accroître sa clientèle.
Article 25 : Conformément aux dispositions des articles…du code la santé publique,
aucun paramédical n’est tenue de concourir à une interruption volontaire de grossesse.

4- A) Quel est le fondement juridique du secret médical ?


 Le secret médical se justifie par l'obligation de discrétion et de respect de la personne
d'autrui.
Il s'agit par là de créer et d'assurer une relation de confiance entre le médecin et le
patient qui se confie à lui.
 Ainsi le secret médical est posé dans les textes :
o Le code de déontologie médicale
 "Le secret professionnel, institué dans l'intérêt des malades, s'impose à tout
médecin dans les conditions établies par la loi"
 "Le médecin doit veiller à ce que les personnes qui l'assistent dans son exercice
soient instruites de leurs obligations en matière de secret professionnel et s'y
conforment."
 "Le médecin doit protéger doit protéger contre toute indiscrétion les
documents médicaux concernant les personnes qu'il a soignées ou examinées,
quels que soient le contenu et le support de ces documents."

4- B) Qui est tenu au secret médical ?


 Le secret médical s'applique à tous les professionnels de la santé : médecins, internes,
externes, étudiants en médecine, psychologues, infirmiers, aides soignants..., ainsi qu'à
tous les professionnels intervenant dans le système de santé (services sociaux...).
 En ce qui concerne le personnel administratif, la secrétaire médicale, l'assistante sociale,
l'éducateur spécialisé :
- déontologie fait obligation au médecin de veiller à ce que les personnes qui l'assistent
soient instruites de leurs obligations en matière de secret professionnel et s'y
conforment : ce texte s'applique au personnel administratif et à la secrétaire médicale,
qui sont donc soumis au secret médical

4- C) Peut-on partager le secret médical en cas de médecine collégiale ?

o En principe, le secret appartient au patient et en conséquence, les médecins entre


eux ne peuvent pas en disposer librement.
o Toutefois, il existe des dérogations au secret médical dans le cas de la médecine
collégiale :
o
4- R) Quel est le contenu du secret médical ?
 "Ce secret couvre l'ensemble des informations concernant la personne venues à la
connaissance du professionnel de santé, de tout membre du personnel de ces
établissements ou organismes et de toute autre personne en relation, de par ses
activités, avec ces établissements ou organismes."
 Le secret médical porte donc sur les éléments parvenus à la connaissance du médecin et
les personnes qui l'assistent par le fait ou à l'occasion de l'exercice de leur profession.
En dehors de ce cadre professionnel, ils sont également tenus à une certaine discrétion.

4- D) Dans quels cas le secret peut-il être levé ?


En principe, le secret médical est absolu. Mais, il existe de nombreuses dérogations :

1. le droit du malade à connaître son état de santé :


o de manière générale, la jurisprudence tend à considérer que le malade a droit à la
vérité mais qu'il faut la lui apprendre avec ménagement et précaution
o si le patient est mineur, le médecin doit s'efforcer de prévenir les parents ou le
représentant légal et d'obtenir leur consentement. Il doit également tenter de
recueillir l'avis du mineur et en tenir compte dans toute la mesure du possible.
2. une nouvelle disposition de la loi prévoit un assouplissement du secret professionnel : "En
cas de diagnostic ou de pronostic grave, le secret médical ne s'oppose pas à ce que le
famille, les proches de la personne malade ou la personne de confiance reçoivent les
informations nécessaires destinées à leur permettre d'apporter un soutien direct à celle-
ci, sauf opposition de sa part."
3. le secret médical après la mort :
o Les ayants droit (héritiers) du patient décédé peuvent accéder au dossier
médical dans certains cas.
4. le secret médical en cas de médecine collégiale
5. les dérogations légales : doivent être déclarés :
o les naissances
o les décès
o les maladies contagieuses à la DDASS
o les maladies vénériennes
o les certificats d'internement pour les malades mentaux pathologiques
o les alcooliques dangereux
o les incapables majeurs
o les accidents du travail et les maladies professionnelles : les documents doivent
être remis à la victime et aux organismes gestionnaires
o les pensions militaires et civiles
o les certificats pour usage illicite de stupéfiants
o les certificats prénuptiaux
o les certificats de vaccination
o les certificats de constatation en cas de violence
o les sévices sur des mineurs de moins de 15 ans ou sur une personne qui n'est pas
en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état psychique ou
physique
o les crimes qui sont en train ou sur le point d'être commis
o pour assurer sa propre défense devant les tribunaux, le médecin peut déroger au
secret médical. Mais la divulgation doit être limitée à ce qui est strictement
nécessaire à sa défense

4- F) Peut-on déroger au secret médical en cas de risque encouru ?

o Le médecin peut se trouver confronté à des situations qui lui posent un cas de
conscience, notamment lorsque le malade est dangereux pour autrui : par
exemple, trouble de la vue ou risque d'épilepsie pour un conducteur de voiture, ou
bien maladie contagieuse non soumise à déclaration.
o Ce problème a été abondamment discuté en ce qui concerne le VIH à l'égard de la
famille du malade qui risque d'être contaminée si le médecin se tait.
o La jurisprudence n'a pas tranché.
o Mais il semble que le secret médical doit prévaloir : hormis les cas de dérogation
reconnus, il s'agit de violation du secret médical sanctionné

4- M) Le secret médical face au juge


 Le témoignage du médecin :
o dans ce cas, le secret médical s'oppose à la recherche de la vérité. Ainsi "chacun
est tenu d'apporter son concours à la justice en vue de la manifestation de la
vérité" sauf s'il justifie d'un motif légitime
o on peut considérer que le secret médical constitue un motif légitime
o en conséquence, le médecin doit déférer à la convocation du juge, prêter serment,
et il peut indiquer qu'il dépose sous réserve des dispositions protégeant le secret
médical et qu'ainsi il ne révèlera pas l'état de santé de son patient sans l'accord
de celui-ci
 le témoignage fourni par un médecin en violation du secret médical est écarté par la
jurisprudence
 Les certificats médicaux produits en justice :
Il en est de même que pour le témoignage : le certificat sera rejeté s'il a été obtenu en
violation du secret médical.
 L'expertise judiciaire :
L'expert judiciaire est délié de l'obligation au secret dans le cadre de sa mission.
 Les perquisitions et les saisies :
o Le juge d'instruction peut faire procéder à des perquisitions et à des saisies dans
le respect du secret professionnel
o Les perquisitions doivent avoir lieu en présence d'un membre du Conseil de
l'Ordre
o Si le juge a besoin de consulter un dossier médical, il recourra à un expert
médical commis.
o Il n'est prévu aucune formalité pour les saisies. Mais le médecin qui remettra un
dossier médical spontanément peut être poursuivi pour violation du secret
médical, sauf dérogations

4- Z) Quelles sont les sanctions en cas de violation du secret médical ?


La violation du secret médical peut donner lieu à des sanctions pénales et professionnelles, des
poursuites devant les juridictions administratives ou civiles.
5- Droits de l’enfant

« L’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur. » C’est avec ces mots, qu’est
adoptée en 1924 la Déclaration de Genève relative aux Droits de l’Enfant, suivie d’une déclaration
des Droits de l’Enfant en 1959
Tous les enfants ont des droits, peu importe qui ils sont et où ils vivent.
Les droits des enfants sont inscrits dans la convention relative aux droits de l’enfant
Presque tous les pays du monde ont pris l’engagement de veiller à ce que les droits des enfants
soient appliqués.
L’Algérie à ratifié le droit de l enfant en décembre 1986

Les principes les plus importants des droits de l’enfant :

Le droit à l’égalité : Chaque enfant a droit à un nom et à une nationalité. Tu ne devrais pas être
discriminé en raison de ton sexe, de ton apparence, de la couleur de ta peau, de ta langue, de ta
religion, de ton opinion, etc.
Le droit à la santé : Chaque enfant a le droit de recevoir l’aide et les soins dont il a besoin
Le droit à l’instruction et à la formation : Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et
d’apprendre ce qui est important.
Le droit d’exprimer librement son opinion, de s’informer et d’être entendu : Chaque enfant a
le droit d’exprimer librement ce qu’il pense. Ton avis doit être pris en compte dans toutes les
affaires qui te concernent directement : à l’école, dans l’administration et dans les tribunaux.
Tous les enfants ont le droit d’être informés de leurs droits et de les connaître.
Le droit à la protection contre l’exploitation économique et sexuelle : Aucun enfant ne devrait
subir de mauvais traitements, être exploité ou négligé. Aucun enfant ne devrait être forcé à
exécuter un travail qui lui fait du mal. Si tu subis des mauvais traitements, tu dois recevoir une
protection et une aide.
Le droit d’être protégé en cas de guerre et de fuite : Un enfant contraint de quitter son
pays a les mêmes droits que les autres enfants qui vivent dans son nouveau pays.
Le droit d’avoir un entourage familial : Chaque enfant a le droit de vivre avec sa mère et son
père, même si ces derniers n’habitent pas ensemble.
Le droit à des soins particuliers en cas de handicap : Chaque enfant a le droit de vivre dans
de bonnes conditions. Si tu es handicapée, tu as le droit de recevoir un soutien et une aide
supplémentaires.
Le droit de jouer et d’avoir des loisirs
Le droit de recevoir une éducation non-violente

6- Les droits de l’homme

1) Que sont les droits de l’homme

• Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient
leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou
toute autre condition. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sans
discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et
indivisibles.
• Ils sont souvent reflétés dans et garantis par la loi, sous forme de traités, de droit coutumier
international, de principes généraux et autres sources de droit international.
• La législation internationale sur les droits de l’homme stipule que les gouvernements sont tenus
d’agir d’une certaine manière ou de renoncer à certains actes afin de promouvoir et protéger les
droits et les libertés fondamentales de certaines personnes ou groupes.
Elle se compose de 30 articles qui constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix
dans le monde.

2) Les principes fondamentaux des droits de l’homme

• Universels et inaliénables : l’universalité des droits de l’homme de toutes les libertés


fondamentales, quel que soit le système politique, économique ou culturel.
Et sont inaliénables. Ils ne peuvent être abrogés, sauf dans des circonstances particulières

• Interdépendants et indivisibles : la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres.

• Egaux et non discriminatoires : s’applique à toutes les personnes et interdit toute


discrimination basée sur une liste non exhaustive et comprenant le sexe, la race, la couleur, etc.

• A la fois des droits et des obligations : Le droit international impose aux Etats l’obligation et
le devoir de respecter, protéger et instaurer les droits de l’homme.
Respecter les droits de l’homme signifie que les Etats évitent d’intervenir ou d’entraver
l’exercice des droits de l’homme
Protéger signifie que les Etats doivent protéger les individus et les groupes contre les violations
des droits de l’homme.
Instaurer signifie que les Etats doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice
des droits fondamentaux de l’homme

7- Droits du malade

• Le malade bénéficie de droits en tant que citoyen mais aussi de certains droits particuliers qu'il
pourra notamment exercer dans sa relation avec son médecin ou la structure hospitalière
– La relation médicale met en jeu deux personnes :
• Professionnelle de la santé : un professionnel détenteur d’un savoir.
• Le malade : le plus souvent une personne ignorant les bases de la médecine et de plus souvent
fragilisée par la maladie.

1) Droit aux soins

• Un accès pour tous : L'accès aux soins doit être possible aux malades sans discrimination
d'origine, de sexe, de situation de famille, d'âge et quelques soient leurs opinions politiques,
Syndicales, religieuses ou philosophiques.

• Un accès à tout moment : L'accès aux soins doit être garanti quelque soit le moment. La
permanence des soins est organisée pour répondre dans un délai satisfaisant.

• Un accès en tout lieu : L’accès aux soins doit être garanti quelques soient le lieu de la maladie
ou de l'accident par la mise en place d'un système de gardes médicales et par l'organisation du
schéma hospitalier.

• Accès à tous quelque soit les moyens. Toute personne, quelque soit sa situation sociale, doit
pouvoir bénéficier des soins que nécessite son état sans que soit prise en compte sa position
économique. L'état doit assurer sa mission de solidarité pour permettre un accès aux soins des
plus démunis.

• Droit à des soins personnalisés. Dans la délivrance des soins, doivent être prises en compte
les dimensions douloureuses, physiques et psychologiques de l'affection, qu'ils s'agissent de soins
préventifs, curatifs ou palliatifs. Le médecin n'est pas et ne peut pas être uniquement un
technicien qui s'adresse à un corps. Le médecin doit prendre en compte le malade dans sa
globalité, corps et esprit.
• Enfin, les malades doivent pouvoir bénéficier s'ils le souhaitent d'un accompagnement par leurs
proches. Le malade ne doit pas être coupé de son réseau affectif habituel. Les médecins et les
établissements doivent prendre les dispositions pour permettre cet accompagnement.

2) droit a l’information

Le droit du patient à l’information médicale est devenu un pilier du contrat médical et de la


relation de confiance entre le médecin et son patient.

• Quels sont les professionnels concernés par ces recommandations ?


Tous les établissements de santé et les professionnels de santé quelque soit leur mode
d’exercice (libéral, public, en établissement de santé ou non...) : médecin, chirurgien-dentiste,
sage-femme, pharmacien, préparateur en pharmacie, infirmier, masseur kinésithérapeute,
pédicure podologue, ergothérapeute, psychomotricien, orthophoniste, orthoptiste, manipulateur
d’électroradiologie médicale, audioprothésiste, opticien lunetier, diététicien.
• Quelles sont les premières précautions à prendre à réception de la demande d’information
médicale ?
Dans tous les cas, avant de traiter une demande d’information de santé, le professionnel doit
s’assurer de l’identité du demandeur et lui demander de communiquer une photocopie recto verso
d’une pièce identité.
• Qui peut obtenir communication des données médicales ?
· Le patient lui-même.
· Le cas du mandant : Les informations de santé peuvent être communiquées à une personne «
mandatée par le patient », à ses représentants légaux ou à ses ayants droit le cas échéant
• Quelles sont les informations qui peuvent être communiquées dans le dossier ?
· Les informations formalisées comprises au plus simple : ce sont les « informations auxquelles
est donné un support (écrit, photographie, enregistrement...) avec l’intention de les conserver et
sans lequel elles seraient objectivement inaccessibles ». Réunies, elles constituent le dossier
médical.
• Quels sont les éléments exclus du dossier accessible au patient ?
· Sont exclues les notes personnelles dont une définition est également donnée : ce sont les «
notes des professionnels de santé qui ne sont pas destinées à être conservées, réutilisées le cas
échéant échangées parce qu’elles ne peuvent contribuer à l’élaboration et au suivi du diagnostic
et du traitement ou à une action de prévention ». En d’autres termes, ce sont davantage des
jugements de valeur que des éléments scientifiques.

Dans quels cas un médecin est-il dispensé d'informer ?


 L’urgence, l’impossibilité et le refus du patient d’être informé :
 La loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé dispose que «
Seules l'urgence ou l'impossibilité d'informer peuvent l’en dispenser
 du code de déontologie :
 Il dispose : « Toutefois, dans l’intérêt du malade et pour des raisons légitimes que le
praticien apprécie en conscience, un malade peut être tenu dans l’ignorance d’un
diagnostic ou d’un pronostic grave, sauf dans les cas où l’affection dont il est atteint
expose les tiers à un risque de contamination. »

Devoirs envers les Malades


Article 26 :
Des lors que le paramédical a accepté de répondre à une demande, il s’engage à assurer
personnellement avec conscience et dévouement les soins conformes aux données scientifiques
du moment que requièrent le patient.
Article 27 :
Le paramédical doit toujours élaborer son protocole de soin avec attention, en y consacrant le
temps nécessaire, en s’aidant dans toutes la mesure du possible des méthodes les plus
appropriées et, s’il a lieu, en s’entourant des concours les plus éclairés.
Article 28 :
Le paramédical doit prodiguer ses soins sans se départir d’une attitude correcte et attentive
envers le patient, respecté et faire respecter la dignité de celle-ci.
Article 29 :
Hors le cas d’urgence et sous réserve de ne pas manquer à ses devoirs d’humanité ou à ses
obligations d’assistance, le paramédical a le droit de refuser des soins pour des raisons
professionnelles ou personnelles.
Le paramédical peut se dégager de sa mission, à condition de ne pas nuire de ce fait à son
patient, de s’assurer que ceux-ci seront soignés et de fournir à cet effet les renseignements
utiles. Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins doit être assurée.
Article 30 : Le paramédical doit considérer que toutes patients dont il s’occupe sont dignes de
respect, et doit dans toutes ses actions de conserver et de démontrer ce respect de la dignité.
- En cas de danger public le paramédical ne peut abandonner ses patients sauf ordre formel
donné par une autorité qualifiée conformément à la loi.
Article 31 : Un Paramédical appelé à donner des soins à un mineur ou à un incapable majeure
doit s’efforcer de prévenir les parents ou le tuteur et d’obtenir leur consentement. En cas
d’urgence, ou si ceux-ci ne peuvent être joint, il doit donner les soins nécessaires.
- Dans tous les cas, il doit tenir compte de l’avis du ou de la mineure et, dans toute la mesure du
possible, de l’incapable.
- Pour des raisons légitime que le paramédical apprécie en conscience, un patient peut être
laissée dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic grave le concernant.
- Un pronostic fatal ne doit être révélé au patient qu’avec la plus grande circonspection, mais la
famille doit généralement en être prévenue, à moins que le patient
n’ait préalablement interdit toute révélation sur son état de santé ou désigné les tiers auquel
cette révélation doit être faite.
Article 32 : Le paramédical qui juge que la vie du malade est en danger imminent doit prévenir la
famille ou les tiers désignés par le patient afin de lui ou de leur permettre de prendre
les dispositions qu’ils jugeront opportuns.
Article 33 : L’exercice de la profession du paramédical comporte normalement l’établissement
par le paramédical, conformément aux constatations qu’il est en mesure de faire, des certificats,
attestations et documents dont la production est prescrite par les textes législatifs et
réglementaires.
- Les prescriptions, certificats, attestations ou documents doivent être bien rédigés afin de
permettre l’identification du paramédical et comporte sa signature manuscrite.
Article 34 : Il est interdit à un paramédical d’établir un rapport tendancieux ou de délivrer un
certificat de complaisance.
Article 35 : Toute fraude, abus de cotation, indication inexacte des honoraires perçus et des
actes effectués sont interdit.
-Le paramédical doit s’opposer à toute signature par un autre praticien des actes effectués par
lui même.
Article 36 : Le paramédical ne doit pas s’immiscer dans les affaires de famille.

8- Droits des personnes handicapées (catégorie particulières)

La Convention et son Protocole facultatif « comblent un vide juridique au plan international et


offrent davantage de visibilité sur les droits des personnes handicapées », car jusqu’à présent
« aucun des mécanismes internationaux existants ne tient compte spécifiquement des droits de
cette catégorie sociale ».
« Cette Convention, précise-t-on, ne crée pas de nouveaux droits, mais elle vise à empêcher la
discrimination afin que les droits fondamentaux des personnes handicapées

L’Algérie a signé la Convention avec quatre-vingt autres pays, il est effectivement l’un des pays
qui encourage les droits de ses catégorie particuliers et de leur promotion par des textes et des
dispositifs d’aide et d’incération socioprofessionnel

Ces principes généraux,


• le respect de la dignité,
• le principe du non discrimination.
• Elle engage, par ailleurs, les Etats parties à garantir aux personnes handicapées une vie à l’abri
de l’exploitation et des abus,
• elle à renforcer les droits dont ils disposent dans des domaines comme la liberté de mouvement,
la santé, l’éducation, l’emploi et la participation à la vie politique.
il existe plusieurs types d’handicaps : mental t physique ( moteur) sourd et muet ( sensoriel )
aveugle ( visuel )

‫القســــــم‬
‫أقســـــم باللـــــه العظــــيم أن أقـــــوم بأعمــــال المهـنـــة بأﻣاﻧــة وصــدق وفــقا للقـــواﻧـين الجمهــــورية الجـــزائريـــة للشبه الطــبي و‬
‫ القوﻣي أو الجنسي في‬,‫ لﻐﺾ النظـــر إلى اﻻﻧتماء اـلديني‬,‫أراعـــي في ﻛـــﻞ اﻷحـــوال الواجـــبات المفروضة علي و أن أســـلك السلـــوك الﻼزم‬
. ‫السلم أو الحرب و ﷲ على ﻣا أقول شهيد‬
Remarque
On peut remarquer que le code de déontologie paramédicale est un texte composite ou sont
réunies des règles de morale professionnelles, des dispositions réglementaires, des
recommandations. Il ne ressemble ni à un code pénal (qui qualifie les fautes et les peines), ni à un
code de la route (pure réglementation).

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