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Déontologie (ce qu’on doit faire) a sa place entre la morale et le droit, empiétant sur l’une et
l’autre.
• La morale dit ce qui est bien (et ce qui est mal).
• Le droit ce qui est juste (et ce qui est interdit).
• La déontologie indique la conduite à suivre dans diverses circonstances. Elle est plus détaillée
et plus nuancée que la morale et que le droit, car elle envisage des situations concrètes, vivantes.
Le Code de Déontologie
La professionnelle de la santé exprime ce respect en soignant avec la même conscience toutes les
personnes malades, sans discrimination d'origine, de convictions politiques ou religieuses, de
condition sociale, quels que soient les sentiments qu'ils lui inspirent et quelles que soient les
circonstances, en temps de guerre comme en temps de paix
• D’une part, s’impose un respect de la dépouille mortelle qui sera manipulée dignement,
particulièrement en cas d’autopsie ou si un prélèvement est fait pour transplantation.
Les principes déontologiques fondamentaux relatifs au respect de la personne humaine, qui
s’imposent au médecin dans ses rapports avec son patient, ne cessent pas de s’appliquer avec la
mort de celui-ci.
• D’autre part, il faut respecter sa mémoire : à ce titre, le secret médical ne s'éteint pas avec la
mort du patient. Le médecin continuera à respecter l'intimité de la personne qu'il a traitée
4- Le Secret Professionnel
o Le médecin peut se trouver confronté à des situations qui lui posent un cas de
conscience, notamment lorsque le malade est dangereux pour autrui : par
exemple, trouble de la vue ou risque d'épilepsie pour un conducteur de voiture, ou
bien maladie contagieuse non soumise à déclaration.
o Ce problème a été abondamment discuté en ce qui concerne le VIH à l'égard de la
famille du malade qui risque d'être contaminée si le médecin se tait.
o La jurisprudence n'a pas tranché.
o Mais il semble que le secret médical doit prévaloir : hormis les cas de dérogation
reconnus, il s'agit de violation du secret médical sanctionné
« L’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur. » C’est avec ces mots, qu’est
adoptée en 1924 la Déclaration de Genève relative aux Droits de l’Enfant, suivie d’une déclaration
des Droits de l’Enfant en 1959
Tous les enfants ont des droits, peu importe qui ils sont et où ils vivent.
Les droits des enfants sont inscrits dans la convention relative aux droits de l’enfant
Presque tous les pays du monde ont pris l’engagement de veiller à ce que les droits des enfants
soient appliqués.
L’Algérie à ratifié le droit de l enfant en décembre 1986
Le droit à l’égalité : Chaque enfant a droit à un nom et à une nationalité. Tu ne devrais pas être
discriminé en raison de ton sexe, de ton apparence, de la couleur de ta peau, de ta langue, de ta
religion, de ton opinion, etc.
Le droit à la santé : Chaque enfant a le droit de recevoir l’aide et les soins dont il a besoin
Le droit à l’instruction et à la formation : Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et
d’apprendre ce qui est important.
Le droit d’exprimer librement son opinion, de s’informer et d’être entendu : Chaque enfant a
le droit d’exprimer librement ce qu’il pense. Ton avis doit être pris en compte dans toutes les
affaires qui te concernent directement : à l’école, dans l’administration et dans les tribunaux.
Tous les enfants ont le droit d’être informés de leurs droits et de les connaître.
Le droit à la protection contre l’exploitation économique et sexuelle : Aucun enfant ne devrait
subir de mauvais traitements, être exploité ou négligé. Aucun enfant ne devrait être forcé à
exécuter un travail qui lui fait du mal. Si tu subis des mauvais traitements, tu dois recevoir une
protection et une aide.
Le droit d’être protégé en cas de guerre et de fuite : Un enfant contraint de quitter son
pays a les mêmes droits que les autres enfants qui vivent dans son nouveau pays.
Le droit d’avoir un entourage familial : Chaque enfant a le droit de vivre avec sa mère et son
père, même si ces derniers n’habitent pas ensemble.
Le droit à des soins particuliers en cas de handicap : Chaque enfant a le droit de vivre dans
de bonnes conditions. Si tu es handicapée, tu as le droit de recevoir un soutien et une aide
supplémentaires.
Le droit de jouer et d’avoir des loisirs
Le droit de recevoir une éducation non-violente
• Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient
leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou
toute autre condition. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sans
discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et
indivisibles.
• Ils sont souvent reflétés dans et garantis par la loi, sous forme de traités, de droit coutumier
international, de principes généraux et autres sources de droit international.
• La législation internationale sur les droits de l’homme stipule que les gouvernements sont tenus
d’agir d’une certaine manière ou de renoncer à certains actes afin de promouvoir et protéger les
droits et les libertés fondamentales de certaines personnes ou groupes.
Elle se compose de 30 articles qui constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix
dans le monde.
• Interdépendants et indivisibles : la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres.
• A la fois des droits et des obligations : Le droit international impose aux Etats l’obligation et
le devoir de respecter, protéger et instaurer les droits de l’homme.
Respecter les droits de l’homme signifie que les Etats évitent d’intervenir ou d’entraver
l’exercice des droits de l’homme
Protéger signifie que les Etats doivent protéger les individus et les groupes contre les violations
des droits de l’homme.
Instaurer signifie que les Etats doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice
des droits fondamentaux de l’homme
7- Droits du malade
• Le malade bénéficie de droits en tant que citoyen mais aussi de certains droits particuliers qu'il
pourra notamment exercer dans sa relation avec son médecin ou la structure hospitalière
– La relation médicale met en jeu deux personnes :
• Professionnelle de la santé : un professionnel détenteur d’un savoir.
• Le malade : le plus souvent une personne ignorant les bases de la médecine et de plus souvent
fragilisée par la maladie.
• Un accès pour tous : L'accès aux soins doit être possible aux malades sans discrimination
d'origine, de sexe, de situation de famille, d'âge et quelques soient leurs opinions politiques,
Syndicales, religieuses ou philosophiques.
• Un accès à tout moment : L'accès aux soins doit être garanti quelque soit le moment. La
permanence des soins est organisée pour répondre dans un délai satisfaisant.
• Un accès en tout lieu : L’accès aux soins doit être garanti quelques soient le lieu de la maladie
ou de l'accident par la mise en place d'un système de gardes médicales et par l'organisation du
schéma hospitalier.
• Accès à tous quelque soit les moyens. Toute personne, quelque soit sa situation sociale, doit
pouvoir bénéficier des soins que nécessite son état sans que soit prise en compte sa position
économique. L'état doit assurer sa mission de solidarité pour permettre un accès aux soins des
plus démunis.
• Droit à des soins personnalisés. Dans la délivrance des soins, doivent être prises en compte
les dimensions douloureuses, physiques et psychologiques de l'affection, qu'ils s'agissent de soins
préventifs, curatifs ou palliatifs. Le médecin n'est pas et ne peut pas être uniquement un
technicien qui s'adresse à un corps. Le médecin doit prendre en compte le malade dans sa
globalité, corps et esprit.
• Enfin, les malades doivent pouvoir bénéficier s'ils le souhaitent d'un accompagnement par leurs
proches. Le malade ne doit pas être coupé de son réseau affectif habituel. Les médecins et les
établissements doivent prendre les dispositions pour permettre cet accompagnement.
2) droit a l’information
L’Algérie a signé la Convention avec quatre-vingt autres pays, il est effectivement l’un des pays
qui encourage les droits de ses catégorie particuliers et de leur promotion par des textes et des
dispositifs d’aide et d’incération socioprofessionnel
القســــــم
أقســـــم باللـــــه العظــــيم أن أقـــــوم بأعمــــال المهـنـــة بأﻣاﻧــة وصــدق وفــقا للقـــواﻧـين الجمهــــورية الجـــزائريـــة للشبه الطــبي و
القوﻣي أو الجنسي في, لﻐﺾ النظـــر إلى اﻻﻧتماء اـلديني,أراعـــي في ﻛـــﻞ اﻷحـــوال الواجـــبات المفروضة علي و أن أســـلك السلـــوك الﻼزم
. السلم أو الحرب و ﷲ على ﻣا أقول شهيد
Remarque
On peut remarquer que le code de déontologie paramédicale est un texte composite ou sont
réunies des règles de morale professionnelles, des dispositions réglementaires, des
recommandations. Il ne ressemble ni à un code pénal (qui qualifie les fautes et les peines), ni à un
code de la route (pure réglementation).