Elect Msap

Centre de formation professionnelle et continue De La Salle
MAINTENANCE DES SYSTÈMES

AUTOMATISÉS DE PRODUCTION (MSAP)
MODULE : ÉLECTRICITÉ
Rédigé et présenté par : Joseph Désiré

NGAKEUA
CFPC-DLS Filière :
1 08/12/2023
MSAP
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
LES TECHNIQUES DE L’APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
LES PRINCIPALES RÈGLES DE CABLAGE ÉLECTRIQUE
LES ALIMENTATIONS ÉLECTRIQUES
LES ACTIONNEURS ET PRÉ-ACTIONNEURS
ÉLECTRIQUES
DÉMARRAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES ET
LECTURE DES SCHÉMAS ÉLECTRIQUES
TRAVAUX PRATIQUES, DÉPANNAGE ET SIMULATIONS
CFPC-DLS Filière : 08/12/2023

2
MSAP
INTRODUCTION
Un système automatisé est un ensemble
d’éléments techniques fonctionnant en interaction, qui
effectue un travail précis de façon autonome. Le plus
souvent, un tel système est subdivisé en plusieurs
sous-systèmes, chacun ayant une armoire de
commande dans laquelle interviennent les câblages
électriques. Les notions de ce cours nous conduiront
à l’étude d’un système automatisé, en vue d’en
concevoir des schémas électriques et de réaliser des
câblages électriques.
3 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023
LES TECHNIQUES DE L’APPAREILLAGE

ELECTRIQUE
L’appareillage électrique assure les
fonctions suivantes:
• ISOLER ET CONDAMNER
(sectionneur)
• COMMANDER (interrupteur, contacteur)
• PROTEGER (disjoncteurs, relais
thermique, fusibles)
CFPC-DLS Filière :
4 08/12/2023
MSAP
LES TECHNIQUES DE L’APPAREILLAGE

ELECTRIQUE
Chaque appareil électrique peut être identifié à
travers son symbole qui généralement est marqué
dessus par le constructeur. Les indices
d’identification de l’appareil:
CFPC-DLS Filière :
5 08/12/2023
MSAP
LE SECTIONNEUR
Il permet de séparer totalement ou partiellement
une installation électrique du réseau d’alimentation lorsque tous
les récepteurs sont débranchés (à vide). Il est muni d’un
mécanisme de condamnation qui interdit à tout autre personne de
le manœuvrer, assurant ainsi notre sécurité. Le sectionneur n’est
qu’un appareil de séparation, il ne possède pas de pouvoir de
coupure et pour cela il faut tâcher de ne jamais le manœuvrer
en charge. Parcontre, à certains sectionneurs est attribuée la
fonction de commande (interrupteur-sectionneur) et/ou la
fonction de protection (sectionneur porte-fusibles, disjoncteur-
sectionneur).
CFPC-DLS Filière :
6 08/12/2023
MSAP
CFPC-DLS Filière :
7 08/12/2023
MSAP
Interrupteur-sectionneur
Sectionneurs porte-fusibles
CFPC-DLS Filière :
8 08/12/2023
MSAP
Sectionneurs
CFPC-DLS Filière :
9 08/12/2023
MSAP
Condamnation du sectionneur
CFPC-DLS Filière :
10 08/12/2023
MSAP
Symboles :
Exemple: Symboles de sectionneurs porte fusibles
Sectionneur
Sectionneur porte fusibles
Interrupteur-Sectionneur

Constitution générale
Les contacts principaux (Pôles) : Contacts à fermeture.
Position ouverte : ils assurent le sectionnement de l'installation.
Position fermée : ils supportent le courant du circuit principal.
Les contacts auxiliaires : 1 ou 2 contacts à fermeture (contact de
précoupure). Le contact auxiliaire de précoupure se raccorde en série avec
la bobine du contacteur (Généralement, il est placé dans l'en-tête du circuit
de commande)
Manœuvre d'ouverture : le contact auxiliaire s'ouvre avant le contact
principal.
Manœuvre de fermeture : le contact auxiliaire se ferme après le contact
principal.
En cas de manœuvre accidentelle en charge, il interrompt donc l'alimentation
Disjoncteurs-sectionneurs
(disjoncteur moteur)

Interrupteurs sectionneurs porte-

fusibles
Les sectionneurs porte-fusibles, les interrupteur-sectionneurs, les

disjoncteurs-sectionneurs et les interrupteurs sectionneurs porte-
fusibles sont manœuvrables en CHARGE.
LES CRITERES DE CHOIX DU SECTIONNEUR
 LA TENSION NOMINALE
 LE COURANT NOMINAL
 LE NOMBRE DE POLES PRINCIPAUX
 LE NOMBRE DE CONTACTS DE PRECOUPURE

INTERRUPTEU
Les interrupteurs sont des dispositifs électriques à commande
manuelle, conçus RS
pour établir, supporter et interrompre le courant
dans un circuit électrique en service normal. Les interrupteurs sont
plus perfectionnés que les sectionneurs du fait d’un certain pouvoir de
coupure. Ils peuvent couper , sous tension nominale , un courant
d’intensité égale à leur valeur nominale. Comme pour les sectionneurs ,
on trouve :
- Un ou plusieurs contacts principaux (ou de puissance), mais avec un
dispositif de coupure d’arc.
- Un mécanisme de commande des contacts mobiles .
- Un châssis portant l’ensemble.
- Éventuellement,
16
CFPC-DLS des contacts auxiliaires pour les circuits de commande.
Filière : MSAP 08/12/2023
Techniques d’extinction de l’arc électrique

 Allongement et fractionnement de l’arc
 Soufflage de l’arc à l’air comprimé (technique
dépassée).
 Coupure de l’arc dans le vide (bonne tenue
diélectrique)
 Coupure de l’arc dans l’hexafluorure de
souffre (SF6) (bonne tenue diélectrique)

LES CRITERES DE CHOIX DE

L’INTERRUPTEUR
 LA TENSION NOMINALE
 LE COURANT NOMINAL
 LE NOMBRE DE POLES
 LE POUVOIR DE COUPURE

LES CONTACTEURS
Les contacteurs sont des relais
électromagnétiques permettant la commande (ouverture
ou fermeture) à distance d’un circuit électrique grâce à
leurs pôles. Ils sont plus robustes que les interrupteurs
car, ils peuvent supporter un nombre de manœuvres
élevé. Ils sont constitués de:
• une bobine
• des pôles principaux et auxiliaires
• un dispositif d’extinction de l’arc électrique.
La bobine est faite autour d’un matériau

ferromagnétique et, lorsqu’elle est alimentée, ce matériau
attire des parties métalliques pour ainsi assurer le passage
instantané des pôles de l’état ouvert à l’état fermé (cas des
pôles normalement ouverts) ou de l’état fermé à l’état ouvert
(cas des pôles normalement fermés). A l’arrêt du passage de
courant dans la bobine, tout revient à la normale. Son pouvoir
de coupure est particulièrement important pour la
commande de charges fortement inductives comme les
moteurs mais aussi de résistances de puissance (chauffage).
Pour ces charges, l'apparition d'arcs électriques est régulière
et il est nécessaire de les interrompre (risque de destruction et
20
d'incendie).
CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

On distingue deux catégories de contacteurs:

 Les contacteurs principaux : ils comportent
des pôles de puissance (2,3 ou 4) qui
interviennent dans le circuit de puissance et des
pôles auxiliaires ( 1 ou maximum 2) qui
interviennent dans le circuit de commande. Ils se
distinguent physiquement par la couleur de la
partie mobile qui peut être bleue, marron ou
noire et aussi par la mention et la
numérotation des pôles. Dans les schémas
22 électriques, ils portentFilière
CFPC-DLS la nomination
: MSAP KM. 08/12/2023

 Les contacteurs auxiliaires : ils ne comportent

que des pôles auxiliaires et n’interviennent donc
jamais dans le circuit de puissance.
Généralement, ils comportent quatre pôles dont
deux sont ouverts au repos(NO) et deux fermés
au repos(NC). Ils se distinguent physiquement
par la couleur de la partie mobile qui peut être
orange ou jaune et aussi par la mention et la
numérotation des pôles. Dans les schémas
électriques, ils portent la nomination KA.

Il est possible d’adjoindre des contacts

auxiliaires supplémentaires aux contacteurs, via le
montage d’un bloc additif. Ce bloc peut
comporter des contacts à ouverture et des contacts
à fermeture instantanés ou temporisés. En général,
les blocs de contacts instantanés ont 2NO+2NC
et les blocs de contacts temporisés ont
1NO+1NC. Selon le modèle utilisé, on peut ajouter
un à plusieurs blocs additifs sur un contacteur (en
vue de face et sur les cotés).
BLOCS DE CONTACTS INSTANTANÉS

Les contacts de ce bloc se
comportent exactement comme ceux du
contacteur sur lequel il est monté. C’est-à-
dire, lorsque la bobine du contacteur est
excitée, ils changent instantanément
d’état et de même à sa désexcitation, ils
reviennent instantanément au repos.

BLOCS DE CONTACTS TEMPORISÉS

Les contacts de ces blocs ne changent d’état
qu’après un certain temps préréglé par l’opérateur,
soit à l’excitation soit à la désexcitation de la bobine
du contacteur associé. On distingue principalement deux
types de blocs temporisés:
 les blocs de contacts temporisés au travail ou blocs
de contacts retardés à l’enclenchement (excitation de
la bobine du contacteur auquel il est associé). Ils se
distinguent physiquement par la mention travail ou ON
DELAY et aussi son symbole marqué dessus.

OU
Symbole anglo-saxon Symbole

31 CFPC-DLS Filière : MSAP français 08/12/2023
OU
Contact à fermeture, retardé à la fermeture

ou
Contact à fermeture, temporisé au travail
ou
Contact à fermeture, retardé à
32 l’enclenchement
Lorsque la bobine du contacteur

portant ce bloc additif s’excite, la
temporisation est instantanément
lancée et le contact reste encore ouvert.
A la fin du décompte, ce contact se
ferme et reste fermé. Lors de la
désexcitation de la bobine, il s’ouvre
instantanément.
OU
Contact à ouverture, retardé à l’ouverture

ou
Contact à ouverture, temporisé au travail
ou
Contact à ouverture, retardé à
34 l’enclenchement
les blocs de contacts temporisés au

repos ou blocs de contacts retardés au
déclenchement (désexcitation de la
bobine du contacteur auquel il est
associé). Ils se distinguent physiquement
par la mention repos ou OFF DELAY et
aussi son symbole marqué dessus.


OU
Symbole anglo-saxon Symbole

37 CFPC-DLS Filière : MSAP français 08/12/2023
OU
Contact à fermeture, retardé à l’ouverture

ou
Contact à fermeture, temporisé au repos
ou
Contact à fermeture, retardé au
38 déclenchement

portant ce bloc additif s’excite, le
contact se ferme instantanément et
reste fermé. A l’instant de la
désexcitation de la bobine, la
temporisation est lancée et le contact
reste fermé. C’est à la fin du
décompte, que le contact s’ouvre.
OU
Contact à ouverture, retardé à la fermeture

ou
Contact à ouverture, temporisé au repos
ou
Contact à ouverture, retardé au
40 déclenchement

portant ce bloc additif s’excite, le
contact s’ouvre instantanément et
reste ouvert. A l’instant de la
désexcitation de la bobine, la
temporisation est lancée et le contact
reste ouvert. C’est à la fin du
décompte, que le contact se ferme.
CRITERES DE CHOIX DU CONTACTEUR

 LA TENSION D’ALIMENTATION DU RÉCEPTEUR
 LE COURANT ASSIGNÉ
 LE NOMBRE DE PÔLES DE PUISSANCE
 LE NOMBRE ET LE TYPE DE PÔLES AUXILIAIRES
 LE NOMBRE DE CYCLES DE MANŒUVRES
(DURABILITÉ)
 LA NATURE DE LA TENSION D’ALIMENTATION DE
LA BOBINE
 LA CATEGORIE D’EMPLOI
 LE POUVOIR DE COUPURE
QUELQUES CATEGORIES D’EMPLOI

AC1 : utilisée pour la commande de circuits non (ou faiblement)
inductifs (résistances, lampes d'éclairage...)dont le cos ϕ > 0,95.
La fermeture ou la coupure du circuit ne provoque pas de
surintensité. La protection par relais thermique est inutile. La
protection contre les court-circuits doit être assurée par des
fusibles gF.
AC2 : utilisée pour la commande de dispositifs dont la coupure
peut provoquer une surintensité dont la valeur peut dépasser 2,5
fois l'intensité nominale. Les protections nécessaires sont la
présence d'un relais thermique et des fusibles de type aM. Elle
est indiquée pour le démarrage des moteurs à bagues.
QUELQUES CATEGORIES D’EMPLOI

AC3 : utilisée pour la commande de dispositifs dont la
coupure peut provoquer une surintensité dont la valeur
peut dépasser 6 fois l'intensité nominale. Les
protections nécessaires sont la présence d'un relais
thermique et des fusibles de type aM. Elle indiquée
pour la commande des moteurs à cage dont la coupure
s’effectue moteur lancé.
AC4 : utilisée pour la commande des moteurs à cage
avec freinage à contre-courant.
LES DISJONCTEURS
Le disjoncteur est un appareil capable d’établir, de
supporter et d’interrompre des courants dans des conditions
normales, mais surtout dans celles dites ”anormales”, c’est-à-dire :
- surcharges
- court-circuits
Il s’ouvre alors automatiquement en cas de surintensités. Le courant
ainsi coupé produit un arc électrique qui doit être « éteint » par la
chambre de coupure du disjoncteur.
Après élimination du défaut, il suffit de le réarmer par une action
manuelle sur la manette. Attention, interdiction de réarmer
plusieurs fois sur court circuit.
La surcharge
Définition : Elévation faible de l’intensité de 1 à 10 In dans un circuit due parfois
à une surabondance des récepteurs, démarrage d’un moteur, moteur bloqué.
Conséquences : Echauffement lent et progressif des parties actives, des masses
métalliques, des isolants.
Moyens de protection : Relais thermique, fusible, déclencheur thermique du
disjoncteur.
Le court-circuit
Définition : Elévation brutale de l’intensité de 10 à 1000 In dans un circuit due à
une liaison accidentelle de deux points de potentiel différents (PH - N ou PH -
PH).
Conséquences : Arc électrique, échauffement important pouvant entraîner la fusion
des parties actives (soudure des contacts, projection de particules).
CFPC-DLS
46Moyens de protection Filière : MSAP
: Déclencheur magnétique du disjoncteur, fusible.08/12/2023
CONSTITUTION DU DISJONTEUR
C’est l’association d’un ensemble de contacts avec un grand
pouvoir de coupure et d’un système de protection contre les surcharges et
les court-circuits.
L’élément qui assure
l’ouverture des pôles
d’un disjoncteur lors
d’une surintensité est le
déclencheur. Il est de
nature électronique ou
magnétothermique.

1. manette servant à couper ou à réarmer le disjoncteur

manuellement. Elle indique également l'état du disjoncteur
(ouvert ou fermé).
2. mécanisme lié à la manette, sépare ou approche les contacts ;
3. contacts permettant au courant de passer lorsqu'ils se touchent ;
4. connecteurs ;
5. bilame (2 lames soudées à coefficients de dilatation différents) :
relais thermique (protection contre les surcharges) ;
6. vis de calibration, permet au fabricant d'ajuster la consigne de
courant avec précision après assemblage ;
7. bobine ou solénoïde : relais magnétique (protection contre les
court-circuits) ;
48
8. chambre
CFPC-DLS de coupure de l'arc électrique.
SYMBOLE DU
DISJONCTEUR

CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES D’UN

DISJONCTEUR
• Tension assignée d'emploi (Ue) : c'est la tension à laquelle
l'appareil peut être utilisé.
• Courant assigné ou nominal (In) : C’est la valeur du courant
que peut supporter indéfiniment le disjoncteur sans échauffement
anormal. On l’appelle aussi calibre du disjoncteur.
• Courant de fonctionnement ( Im ) : C’est le courant de
fonctionnement des déclencheurs magnétiques, en cas de court-
circuit. Les déclencheurs magnétiques ont pour rôle de provoquer
l’ouverture du disjoncteur en cas de surcharge brutale ou de
court-circuit. La valeur de Im peut varier entre 2,8 IN et 15 IN.

DISJONCTEUR
 Courant de réglage (lrth ou lr) thermique: Il représente le
courant maximal que peut supporter le disjoncteur sans
déclenchement. Cette valeur doit être supérieure au courant
d'emploi lB et inférieure au courant admissible dans la canalisation
lZ . Les déclencheurs thermiques sont en général réglables de 0,7 à 1
x In alors qu'en technologie électronique les plages sont
généralement beaucoup plus larges (couramment de 0,4 à 1 x In).
 Pouvoir de limitation: c’est la capacité d’un disjoncteur à ne laisser
passer qu’un courant inférieur au courant de court-circuit présumé.


DISJONCTEUR
 pouvoir de coupure (lcu ou lcn) : c’est la plus grande intensité de
courant de court-circuit (courant présumé) qu'un disjoncteur peut
interrompre sous une tension donnée. Il s'exprime en général en kA
efficace et est désigné par lcu (pouvoir de coupure ultime) pour les
disjoncteurs industriels et par Icn (pouvoir de coupure assigné)
pour les disjoncteurs à usage domestique.
 Pouvoir de fermeture: il correspond à la valeur maximale du
courant sous laquelle, le disjoncteur peut être manipulé en charge
sans dégradation.
 Polarité d’un disjoncteur: c’est le nombre de pôles étant coupés
lors d’un déclenchement et le nombre de pôles étant surveillés par
52 la CFPC-DLS
protection thermique. Filière : MSAP 08/12/2023
Protection contre les surcharges

C’est le rôle des déclencheurs
thermiques qui peuvent détecter de faible
surcharges. Le principe de fonctionnement est
analogue à celui du relais thermique ( un
bilame se déforme et provoque l’ouverture du
disjoncteur en cas d’échauffement ou de
surcharge ).La coupure du circuit doit
intervenir avant un échauffement anormal de la
canalisation ( figure ci-dessous ).
Protection contre les surcharges

Pour les disjoncteurs, la norme
NFC 15-100 donne les
relations suivantes entre les
courants :
- IB : courant d’emploi du
circuit
- IZ : courant admissible de la
canalisation
- IN : courant assigné du
IB  INde protection
dispositif IN  I Z
Protection contre les court-circuits

C’est le rôle des déclencheurs
électromagnétiques. Ceux-ci interviennent au-delà
des courants de surcharge et jusqu’à l’intensité
maximale du courant de court-circuit. La coupure
du circuit doit être exécutée même en cas de court-
circuit. Le pouvoir de coupure du disjoncteur
( Pdc ) doit être supérieur au courant de court-
circuit pouvant prendre naissance dans le circuit à
protéger ( Icc ). Pdc > ICC
COURBES DE DECLENCHEMENT DES

DISJONCTEURS
La courbe de déclenchement d’un disjoncteur
magnétothermique, c’est l’association de la courbe de déclenchement du
relais thermique et de la courbe de déclenchement du relais magnétique.
thermique magnétiqu
56 CFPC-DLS Filière : MSAP e 08/12/2023
COURBES DE DECLENCHEMENT DES

DISJONCTEURS

COURBES DE DECLENCHEMENT DES DISJONCTEURS

Courbe Z : Déclenchement entre 2,41 In et 3,61 In
(Déclenchement pour tout Im appartenant à cette plage).
Indiquée pour la protection des circuits électroniques : diodes,
transistors, triacs, etc. contre les faibles surcharges de longue
durée et contre les court-circuits.
Courbe B : Déclenchement entre 3 In et 5 In.
Indiquée pour la protection des installations n'occasionnant pas de
pointe de courant à la mise sous tension : installations
domestiques, circuits de cuisson et de chauffage, éclairage
comportant un petit nombre de lampes, prises de courant, etc.
Protection des personnes en régime IT et TN pour des longueurs
58
de CFPC-DLS
câbles plus importantes qu'avec
Filière :la courbe C.
MSAP 08/12/2023

Courbe C : Déclenchement entre 5 In et 10 In
Indiquée pour la protection des installations
correspondant à des applications générales :
installations en locaux à usage professionnel,
éclairage fluorescent compensé, groupe de lampes à
incandescence, prises de courant...
Courbe D : Déclenchement entre 10 In et 14 In
Indiquée pour la protection des installations présentant
de forts courants d'appel : transformateurs, moteurs,
59
etc.

Courbe K : Déclenchement entre 10 In et 14 In
Indiquée pour la protection des installations présentant
des courants d'appel importants, mais de durée plus
brève.
Courbe MA : Déclenchement 12 In
Indiquée pour la protection des circuits d'alimentation
des moteurs : câbles et démarreurs contre les court-
circuits. Ce disjoncteur ne comporte qu'un
déclencheur magnétique, il doit être associé à une
60
protection
CFPC-DLS thermique adaptée.
DÉCODAGE DES INFORMATIONS DU CONSTRUCTEUR

1:Variante du disjoncteur
suivant le pouvoir de coupure
2:Courbe de déclenchement
3:Calibre du disjoncteur (courant assigné)
1
2 4:tension d ’emploi Ue
3 5:Pouvoir de coupure suivant la norme
4
« domestique et analogue » NFC 61-410
5
6
6:Pouvoir de coupure suivant la norme
7 « industrielle » NFC 63-120
8 7:Référence commerciale
8:Symbole électrique suivant le nombre
de pôles
LE RELAIS THERMIQUE
C’est un dispositif électrique destiné à
protéger les installations contre les surcharges.
Il ne possède donc pas de pouvoir de coupure.
Un élément bimétallique formé de deux lames
minces de métaux ayant des coefficients de
dilatation différents, s’incurve lorsque sa
température augmente. Pour ces bilames, on
utilise un alliage ferro-nickel et de l’invar. Les
62
lames sont intimementFilière
CFPC-DLS
liées par soudage. 08/12/2023
: MSAP

Chaque enroulement chauffant est raccordé en série avec

une phase moteur. L'échauffement de ces enroulements dû au
courant absorbé par le moteur provoque une déformation des
bilames. Si le courant absorbé devient supérieur à la valeur du
courant de réglage (généralement entre 1,15In et 1,2In), la
déformation est suffisante pour libérer la butée de maintien qui
ferme et ouvre les contacts auxiliaires. Ces contacts auxiliaires,
placés dans le circuit de commande, ordonne l'ouverture du
contacteur qui se trouve sur la partie puissance. Il faut bien
voir que ce n'est pas le relais thermique qui ouvre le circuit
de puissance. Le réarmement ne peut se faire que lorsque les
bilames sont suffisamment refroidis.


Déclenchement par surcharge triphasée : déplacement

simultané des 3 bilames.
Déclenchement en cas de coupure d'une phase
(marche en monophasé) : dispositif différentiel.
Compensation thermique réglage : la déflexion des
bilames est due à l'échauffement provoqué par le courant
mais aussi par la température ambiante. Pour annuler cet
effet, un bilame de compensation, influencée par la
température ambiante, est monté en opposition avec les
bilames principaux. Un relais thermique compensé est
insensible à des variations de températures ambiantes
généralement
CFPC-DLS
comprises entre – 40° C et + 60 °C.
Filière : MSAP
66 08/12/2023


RELAIS DIFFERENTIELS

La courbe de déclenchement du relais thermique représente le temps

de déclenchement de celui-ci en fonction des multiples de l’intensité de
réglage.

CHOIX DU RELAIS THERMIQUE

Le choix du relais thermique s’effectue en fonction
de la classe désirée et/ou du courant nominal du
récepteur à protéger. La classe est définie en fonction de
la durée de déclenchement pour un courant de 7,2 fois le
courant de réglage.
Classe 10A : temps de déclenchement compris entre 2 et
10s (A utiliser pour des démarrages moteur de 2 à 10 s)
Classe 20 : temps de déclenchement compris entre 6 et
10s(A utiliser pour des démarrages moteur de 6 à 20 s)
Il existe une classe 30 pour des démarrages jusqu’à 30s.

Lorsqu’un contacteur est muni d’un relais

thermique, l’ensemble constitue un discontacteur.
Lorsqu’un contacteur possède de pôles principaux
fermés au repos, on l'appelle rupteur.
Le relais thermique ne protège pas contre les court-
circuits.
Le contacteur n’est pas apte à couper des courants
de court-circuit, il doit être associé à des fusibles de
type aM ( placés généralement dans le sectionneur) qui
interviennent au-delà du pouvoir de coupure du
72
contacteur.
APPAREILS DIFFERNTIELS
Certains appareils électriques, au-delà de leur
fonction principale possède une fonction
supplémentaire: la fonction différentielle. Cette
fonction assure la protection des personnes contre
les contacts indirects ( contact d’une personne
avec une masse métallique mise accidentellement
sous tension, généralement à la suite d’un défaut
d’isolement). On traite généralement ces appareils
de dispositifs différentiels résiduels (DDR).
PRINCIPE


Le dispositif différentiel comporte un circuit

magnétique en forme de tore sur lequel sont bobinés le ou les
circuits des phases et celui du neutre.
En l’absence de courant de fuite ( ou courant résiduel
de défaut ), les flux produits par les bobines s’annulent, il ne
se passe rien.
Si un défaut survient, le courant de fuite produit un
déséquilibre dans les bobines et un flux magnétique apparaît
dans le tore. La bobine de mesure est alors le siège d’une
force électromotrice qui alimente un petit électro-aimant
provoquant le déclenchement du dispositif. Le système est
76
analogue en triphasé mais il comprend 4 bobines sur le tore (
3 phases + neutre ).
CARACTERISTIQUES PRINCIPALES
Les DDR sont caractérisés par :
Le type : il varie en fonction du récepteur à alimenter. On
distingue les types AC, A et B.
La sensibilité: c’est la valeur minimale du courant de fuite
qui provoque le déclenchement du dispositif. Elle se note
I∆n. on distingue 2 catégories de sensibilité:
 La haute sensibilité (6, 10, 30mA) pour la protection des
personnes (usage domestique).
 La moyenne sensibilité (100, 300, 500mA et 1A) pour la
protection contre les risques d’incendie.
CFPC-DLS
Le temps
77
de déclenchementFilière : MSAP 08/12/2023
CHOIX DU DDR
Le choix d’un dispositif de protection différentiel,
s’effectue en fonction des paramètres suivants:
- fonction assurée ( interrupteur, disjoncteur )
- intensité nominale du circuit à protéger
- tension du réseau et nombre de phase
- tension limite de sécurité : 12, 25 ou 50 V suivant les locaux
- valeur de la résistance de terre des masses métalliques
A l’aide de ces deux dernières valeurs, on peut calculer la
sensibilité du dispositif différentiel résiduel ( DDR ), avec la
relation :
In = UL / Ra
Les interrupteurs différentiels et les disjoncteurs
différentiels assurent la protection des personnes contre les
contacts indirects. Dans les installations, ils sont
généralement placés:
- à l’origine de l’installation, dans ce cas, sa sensibilité est
de 500 mA et il est dit sélectif ( S ).
- à l’origine du circuit à protéger, souvent pour les circuits
terminaux, sa sensibilité sera de 30 mA.
Les relais thermiques différentiels détectent la coupure de
phase (empêche la marche en monophasé du moteur).



LA SELECTIVITE DES PROTECTIONS

Il y a sélectivité des protections entre 2 disjoncteurs

lorsque pour tout défaut survenant en un point quelconque de
l’installation, seul l'appareil de protection placé
immédiatement en amont du défaut s’ouvre.
La sélectivité entre deux disjoncteurs A et B est totale
si B fonctionne pour toutes les valeurs du courant de court-
circuit jusqu'au courant de court-circuit franc triphasé au
point où il est placé.
La sélectivité est partielle si B fonctionne seul jusqu'à
un courant de court-circuit présumé Ic inférieur à Icc B. Au
delà de cette valeur, A et B fonctionnent simultanément.
TOTAL PARTIEL
E LE

Il existe plusieurs types de

sélectivités pouvant être mis en
œuvre séparément ou
conjointement. Concernant la
protection contre les surintensités,
on parle principalement de
sélectivité ampèremétrique et de
sélectivité chronométrique.
SELECTIVITE AMPEREMETRIQUE
Elle repose sur le décalage en intensité
des courbes de protection. Elle est totale si le
courant de court-circuit en aval de B IccB
est inférieur au seuil de déclenchement
magnétique IrmA; Sinon elle est partielle. La
sélectivité ampèremétrique est d'autant plus
étendue que les calibres des disjoncteurs
amont et aval sont différents.
IrmA
SELECTIVITE
CHRONOMETRIQUE
Elle repose sur le décalage temporel
des courbes de déclenchement et se
détermine graphiquement. Le disjoncteur
amont marque un retard intentionnel et
la sélectivité est totale.

IccA
SELECTIVITE ENTRE LES DDR

On combine les effets de la sélectivité
ampèremétrique et chronométrique en choisissant des
DDR amont tels que :
 Leur sensibilité soit au moins le double de celle de
l’appareil aval
soit I∆n(amont) ≥ 2×I∆n(aval)
 Leur temps de retard au déclenchement soit supérieur
au temps total de coupure du dispositif aval, ceci est
possible si le DDR comporte des crans de
temporisation gradués en ms ou encore s’il est de type
sélectif (« S »).
CFPC-DLS Filière : MSAP
91 08/12/2023
LA FILIATION
C’est l’utilisation du pouvoir de limitation
du disjoncteur amont, lequel permet d’installer
en aval des disjoncteurs moins performants.
Le disjoncteur A joue alors un rôle de
barrière pour les forts courants de court-circuit.
Il permet ainsi en aval l’utilisation de
disjoncteurs B ayant un pouvoir de coupure très
inférieur au courant de court-circuit présumé.
Conditions de mise en œuvre

La norme NF C 15-100 autorise ce type
d'association à condition que l'énergie que
laisse passer le disjoncteur amont ne soit pas
supérieure à celle que peut supporter sans
dommage le ou les disjoncteurs aval bénéficiant
du pouvoir de limitation du disjoncteur amont.
Cela ne peut être vérifié que par des essais
en laboratoire, et les associations possibles
doivent être données par les constructeurs.
Avantages de la filiation
La limitation du courant se faisant tout au long des
circuits contrôlés par le disjoncteur limiteur, la filiation
concerne tous les appareils placés en aval de ce
disjoncteur.
Elle n’est donc pas restreinte à 2 appareils
consécutifs et peut être utilisée entre disjoncteurs utilisés
dans des tableaux différents. Il en résulte que
l’installation d’un seul disjoncteur limiteur peut
engendrer des simplifications et des économies
importantes pour toute l’installation aval :
Simplification des calculs de courants de

court-circuit en aval, ces courants étant
fortement limités.
Simplification du choix de l’appareil.
Economie sur ces appareils puisque la limitation
des courants de court-circuit permet d’utiliser des
appareils moins performants donc moins chers.
Economie sur les enveloppes puisque
les appareils moins performants sont
95
en général
CFPC-DLS
moins encombrant.
LES FUSIBLES
Le fusible est un appareil de
connexion dont la fonction est d’ouvrir
(par la fusion d’un ou de plusieurs de ses
éléments conçus et calibrés à cet effet) le
circuit dans lequel il est installé lorsque le
courant qui le traverse dépasse pendant un
temps déterminé une valeur donnée. Il
protège ainsi ce circuit contre les surcharges
96et les court-circuits. Filière : MSAP
CFPC-DLS 08/12/2023

Le principe du fusible est basé sur la création

d'un point faible dans un circuit avec un
conducteur dont la nature, la section et le point de
fusion sont parfaitement connus. Cet élément se
trouve noyé dans de la silice (sable) qui a pour
but de refroidir l'arc électrique lors de la fusion de
l'élément fusible. Pour que la manipulation des
fusibles soit facile et sans danger, ces derniers
sont montés à l’intérieur des supports appelés
porte-fusibles ou des socles.
DIFFERENTES CLASSES DE FUSIBLES

gF ou gL : fusible standard à usage domestique. Il se
distingue par un marquage de couleur noire.
aM : « accompagnement moteur ». Ils protègent contre les
court-circuits soumis à des pointes de courant élevées
(pointes de démarrage de moteurs asynchrones). Leurs
caractéristiques de fusion leurs permettent de "laisser
passer" ces surintensités, mais les rendent totalement
inaptes à la protection contres les surcharges. Si une telle
protection est également nécessaire, elle doit être faite
par un autre dispositif (relais thermique). Il se
CFPC-DLS
99
distingue par un marquageFilière : MSAP
de couleur verte. 08/12/2023
gG : fusible à usage général, anciennement nommé

gI. Usage domestique ou industrielle. Il se
distingue par un marquage de couleur noire.
AD « accompagnement disjoncteur » : utilisé pour
le réseau de distribution (branchements basse
tension). Il se distingue par un marquage de
couleur rouge.
uR « ultra rapide » : utilisé pour la protection des
semi-conducteurs de puissance ( diodes,
thyristors, transistors ).
DIFFERENTES TYPES DE FUSIBLES

CARACTERISTIQUES
Courant nominal In : C’est le calibre du fusible .
Courant de non-fusion Inf : C’est le courant qui peut être
supporté par une cartouche pendant un temps spécifié.
Courant de fusion If : C’est le courant qui provoque la fusion de la
cartouche avant expiration d’un temps spécifié.
Courbe de fonctionnement : Elle permet de déterminer la durée de
fonctionnement du fusible en fonction du courant qui le traverse.
Le pouvoir de coupure : C’est le courant maximal que peut couper
le fusible en évitant la formation d’un arc. Plus le pouvoir de
coupure est élevé, et plus le fusible est apte à protéger
l’installation.
Un fusible doit
être choisi de
telle manière que
IB ≤ In ≤ IZ.
IB : courant
d’emploi du
circuit.
IZ : courant
admissible dans
la canalisation

Les fusibles sont identifiés par leur taille qui très souvent
est marquée dessus. Cette taille renseigne sur les
dimensions de la cartouche (pour les cartouches
cylindriques): diamètre × longueur. Ex: 10×38, 22×58.
Taille 00, 0, 1, 2, 3 et 4 pour les cartouches à couteaux.
SYMBOLE
DU
FUSIBLE



MÉTHODES DE COMMANDE

ELEMENTS DE COMMANDE
Les contacts : ils permettent d’établir ou d’interrompre le courant
dans un circuit. Ils sont bistables (ils ont 2 positions stables).
Contact NO : contact normalement ouvert/normaly open ou

contact à fermeture.
Contact NF/NC : contact normalement fermé / normaly close ou
contact à ouverture.
Les boutons poussoirs : ils permettent d’établir ou
interrompre le courant dans un circuit juste pendant le temps
que dure l’impulsion (action « appuyer / relâcher »). Ces
dispositifs sont des astables.
Bouton poussoir NO ou Bouton poussoir NC

BP « MARCHE » ou BP « ARRÊT »

Les boutons tournants : ils sont aussi appelés sélecteurs ou
commutateurs. Ils permettent en général de sélectionner un
mode ou une séquence de fonctionnement désirée. Ils peuvent
être à deux ou à trois positions.

Il existe des sélecteurs monostables:

Les boutons « coup de poing ». Ils sont utilisés pour
admettre ou interrompre le courant dans un circuit de
commande pour la sécurité des moteurs en cas d’urgence.
On les appelle donc boutons « d’arrêt d’urgence ». Le
symbole diffère selon le mécanisme de déverrouillage.
Tirer pour déverrouiller Tourner pour déverrouiller Déverrouillage à clef

Tirer pour déverrouiller Déverrouillage à clef

Tourner pour déverrouiller
Ils sont généralement de couleur rouge. En cas de besoin

d’une quelconque signalisation pour un arrêt d’urgence
dans un système, on peut lui associer un contact NO.
Les interrupteurs de position : Les interrupteurs
de positions (ou capteur fin de course) sont des
appareils actionnés par contact direct avec les
objets, les pièces machines, etc.
Ils transforment cette action physique en une
fermeture ou ouverture d’un contact électrique.
La plupart des capteurs sont constitués d’un corps
commun à tous les types, et d’une tête de
commande interchangeable et parfois orientable.
Ils sont incontournables

dans les chaînes de
production industrielles
(manutention, transfert de
116 CFPC-DLS Filièrepièces,
: MSAP levage etc). 08/12/2023
Les voyants lumineux : Ils sont utilisés pour la
signalisation dans un processus industriel; c’est-à-dire
qu’ils nous rendent compte sur l’état et l’évolution du
système selon nos besoins. Ex: arrêt dû à une surcharge. Ils
facilitent ainsi la maintenance. Ils s’alimentent par diverses
tensions 24VAC, 24VDC, 230VAC etc.


NB: L’alimentation de tous les moteurs électriques doit

respecter le synoptique suivant.
Arrivée réseau
ENEO Sectionneur porte-
Organe de séparation fusibles
Protection contres les court-circuits

contacteur
Protection contres les surcharges
Organe de commande Relais

thermique
Moteur électrique

Les schémas électriques d’utilisation des moteurs sont constituées de

deux parties distinctes: circuit de commande et circuit de puissance.
Circuit de commande : Il comporte l’appareillage nécessaire à la
commande des récepteurs de puissance. On trouve :
• La source d’alimentation
• Un appareil d’isolement (sectionneur).
• Une protection du circuit (fusible, disjoncteur).
• des appareils de commande, de contrôle et de signalisation (bouton
poussoir, capteur, voyants lumineux).
• Organes de commande (bobine du contacteur).
La source d’alimentation du circuit de commande n’est pas toujours
celle du circuit de puissance, elle dépend de la tension de la bobine
120des contacteurs.
Circuit de puissance : Il comporte l’appareillage

nécessaire au bon fonctionnement des récepteurs
de puissance. On trouve :
• Une source de puissance (généralement réseau triphasé)
• Un appareil d’isolement (sectionneur).
• Une protection du circuit (fusible, relais thermique).
• Appareils de commande (les contacts de puissance des
contacteurs).
• Des récepteurs de puissances (moteurs).



PRINCIPALES
RÈGLES DE
CÂBLAGE
ÉLECTRIQUE
124 CFPC-DLS (VOIR SUPPORT
Filière DE COURS)
: MSAP 08/12/2023
REPÉRAGE NORMALISÉ ET MARQUAGE DES

BORNES
Pour faciliter la réalisation et la maintenance des
installations électriques industrielles, la norme a
prescrit un système d’identification de chaque appareil
ou de chaque contact par des chiffres, des nombres ou
des lettres.
 Dans les circuits de puissance, on retrouvera toujours
les contacts principaux (ou pôles de puissance). Le
repérage de ces contacts se fait par des chiffres, de
125telle manière que les entrées
CFPC-DLS sont marquées 08/12/2023
Filière : MSAP par des
 Dans les circuits de commande, on retrouvera toujours

les contacts auxiliaires. Le repérage de ces contacts se
fait par des nombres à deux chiffres. Le chiffre des
unités indique la fonction du contact et le chiffre
des dizaines indique le numéro d’ordre du contact.
CHIFFRE DES UNITES  NC NO

FONCTION DU CONTACT
entrée sortie entrée sortie
Contacts ordinaires 1 2 3 4
Contacts spéciaux (contacts des 5 6 7 8

relais thermiques et des relais
temporisés)

CHIFFRE DES DIZAINES  NUMERO D’ORDRE DU

CONTACT ( fonction du nombre de contact sur l’appareil)
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1er 2eme Idem au 1er et
cont. cont. au 2eme contact
Réservés aux Réservés aux Réservés aux Réservé aux
contacts contacts des contacts contacts des
instantanés relais instantanés relais
temporisés thermiques


 Pour les récepteurs (bobines de contacteur,

résistances, impédances, voyants lumineux ou lampes
de signalisation) les repères sont de type
alphanumériques (une lettre suivie d’un chiffre). la
lettre est toujours en première position.
bobine de bobine de Lampe de

command commande à deux signalisati
e enroulements on

LES ALIMENTATIONS
ÉLECTRIQUES
(VOIR SUPPORT DE COURS)

LA TENSION
MONOPHASÉE

SYSTÈME DE TENSION
TRIPHASÉ
400

TRANSFORMATEURS DE
TENSION

LA DIODE A JONCTION

LE CONDENSATEUR
c’est le composant de base du filtrage de la tension.

LES REGULATEURS

Dans les schémas électroniques nécessitant

la régulation, les régulateurs ne sont pas
insérés tous seuls. Ils sont accompagnés
d’autres composants avec qui ils forment le
bloc de régulation.

ALIMENTATION STABILISEE

ALIMENTATION STABILISEE


LES ACTIONNEURS
ET LES PRÉ-
ACTIONNEURS
ÉLECTRIQUES
PARTIE 1:
LES ACTIONNEURS
ÉLECTRIQUES

Un actionneur électrique est un équipement

capable de transformer l’énergie électrique qu’il reçoit en
énergie mécanique pour entrainer en mouvement un
système quelconque. Ce sont généralement les moteurs
électriques. En fonction de la nature de l’énergie
électrique d’alimentation, il existe deux types de moteur:
 les moteurs à courant continu.
 les moteurs à courant alternatif:
• Les moteurs synchrones
• Les moteurs asynchrones (ils sont les plus
utilisées tant dans l’industrie comme dans l’habitat)
145
.
Les Moteurs À Courant Continu


Symbole

Les Moteurs Asynchrones
VIDEOS A REGARDER


PLAQUE SIGNALETIQUE

QUELS SONT LES

PROCÉDÉS DE
DÉMARRAGE DES
MOTEURS ASYNCHRONES
152
TRIPHASÉS? (affaire à suivre!)
En fonction de la conception du rotor du

moteur asynchrone triphasé, on distingue deux
types de moteur:
 le moteur asynchrone à cage
d’écureuil ( ou à rotor en court-
circuit).
 le moteur asynchrone à bagues ( ou à
rotor bobiné).
SYMBOLES
Moteur Moteur asynchrone

asynchrone triphasé à cage
monophasé
Moteur asynchrone Moteur asynchrone

triphasé à cage
triphasé à rotor bobiné
Le démarrage des moteurs asynchrones le plus

répandu est le branchement de ceux-ci en direct sur le
réseau d’alimentation; solution convenable pour une
très grande variété de machines mais qui cependant
présente un inconvénient majeur qui est l’appel d’un
courant important pendant la phase de démarrage
(jusqu’à 8In). On peut aussi citer les à-coups
mécaniques (démarrage brutal) nocifs pour la
machine elle-même et aussi pour la sécurité des
usagers. C’est pour pallier à ces contraintes que
plusieurs autres procédés ont vu le jour. Les plus
155
répandus sont:
Démarrages valables uniquement sur des moteurs

asynchrones à cage d’écureuil
 Le démarrage direct
 Le démarrage étoile-triangle
 Le démarrage par élimination des résistances statoriques
 Le démarrage par auto transformateur
Démarrages valables uniquement sur des moteurs
asynchrones à bagues
 Le démarrage par élimination des résistances rotoriques

COUPLAGE DES ENROULEEMENTS DU MAS

TRIPHASÉ
Pour faire fonctionner tout moteur asynchrone à
cage, il faut impérativement coupler ses enroulements
à l’intérieur de sa boite à bornes. Ce couplage est
déterminé en fonction des caractéristiques du
moteur (tension maximale que peut supporter un
enroulement et tension maximale que peuvent
supporter deux enroulements, données sur la plaque
signalétique) et des caractéristiques du réseau
d’alimentation ( tension simple et tension composée
157
CFPC-DLS
données par le fournisseurFilière : MSAP
d’énergie). Le couplage est
08/12/2023
Tension nominale
supportée par un
enroulement
Tension nominale
supportée par deux
enroulements
On peut retenir que sur la plaque signalétique, la plus petite

tension sera celle que peut supporter un enroulement tandis que
la plus grande sera celle supportable par deux enroulements.
Tensions composées (entre Tensions simples (entre

deux phases) une phase et le neutre)
De même ici, la plus grande tension est la tension
composée. Pour déterminer le type de couplage à utiliser,
on se servira uniquement de la tension composée du
réseau.
159
Exemple:
CFPC-DLS réseau d’alimentation 230V/400V, 08/12/2023
Filière : MSAP
Un moteur asynchrone triphasé comporte trois

enroulements dont les bornes sont ressorties dans la
boite à bornes, conformément au symbole ci-dessous:
3 bornes réservées pour le
couplage du moteur
3 bornes réservées pour

l’alimentation du moteur (L1, L2
et L3)
Il existe deux types de couplage des
enroulements du moteur: Le couplage étoile et le
couplage
160 triangle.
Le couplage étoile
Ce couplage est utilisé lorsque la
tension composée du réseau
d’alimentation correspond à la
tension maximale que peuvent
supporter deux enroulements du
moteur. Son symbole est
Réalisation du couplage étoile
Deux barrettes de couplage sont

utilisées

Le couplage triangle
Ce couplage est utilisé lorsque la
tension composée du réseau
d’alimentation correspond à la
tension maximale que peut
supporter un enroulement du
moteur. Son symbole est
Réalisation du couplage triangle

Toutes les trois barrettes de couplage sont
utilisées

Exercice:
Remplir le tableau ci-dessous
Moteur 220/380 230/400 380/660 127/220 380/660
(V)
Réseau 133/230 230/400 230/400 133/230 133/230
(V)
Couplag triangle étoile triangle étoile Pas de
e couplag
e
possible
INVERSION DU SENS DE ROTATION

De nos jours, la quasi-totalité des
systèmes industriels exigent l’utilisation des
moteurs asynchrones dans les deux sens de
rotation. Pour inverser le sens de rotation
du moteur, il suffit juste de permuter deux
phases au niveau de l’alimentation du
moteur.

PARTIE 2:
LES PRÉ-
ACTIONNEURS
ÉLECTRIQUES
Les pré-actionneurs font partie de la chaine

d’action d’un système automatisé. Les pré-actionneurs
sont des interfaces entre la partie commande et la
partie opérative. Leur rôle est de distribuer sous
ordre de la partie commande, l’énergie de puissance
aux actionneurs.
(réseau : 3P+N) (Énergie de puissance :

3P)
En fonction de la grandeur d’entrée, on distingue

plusieurs types de pré-actionneurs:
Les pré-actionneurs pneumatiques où l’énergie
d’alimentation est la pression de l’air (les distributeurs).
Ex: distributeur 3/2 à commande manuelle.
Les pré-actionneurs hydrauliques où l’énergie
d’alimentation est la pression de l’huile (les
distributeurs).
Ex: distributeur 4/2 à commande électrique.
Les pré-actionneurs électriques où l’énergie
d’alimentation est le courant électrique. Ils sont toujours
170
commandés
CFPC-DLS électriquement.Filière : MSAP 08/12/2023
L’énergie de commande étant toujours, par sa

nature ou par ses caractéristiques, différente de
l’énergie distribuée, on distinguera généralement dans
l’industrie deux types de circuit: un circuit de
commande et d’un circuit de puissance alimentés
indépendamment.
Circuit de commande: il est chargé de la commande
des pré-actionneurs, manuellement ou
automatiquement.
Circuit de puissance: il est chargé de distribuer
171l’énergie de puissance à l’actionneur
CFPC-DLS Filière : MSAP automatiquement
08/12/2023
En fonction de la technologie de
commande, on distingue deux catégories
de pré-actionneurs électriques:
LES CONTACTEURS qui utilisent la
technologie électromagnétique.
LES VARIATEURS DE VITESSE
qui utilisent la technologie
électronique.
LES CONTACTEURS
(Confère chap1, exercices dans le support)

ENERGIE DE PUISSANCE
( triphasé 400V)
ENERGIE DE
COMMANDE
(220V AC)
(24V AC)
(24V DC) etc.
ACTIONNEUR
( moteur électrique)

Circuit de puissance Circuit de commande

LES VARIATEURS DE
VITESSE

Un variateur de vitesse est un dispositif

permettant de réaliser l’alimentation et la
commande d’un moteur électrique, de manière à
pouvoir en varier continuellement la vitesse de
l’arrêt jusqu’à la vitesse nominale. En d’autres
termes, son rôle fondamental est de moduler
l’énergie électrique transmise au moteur. En effet,
la plupart des moteurs tournent à une vitesse
constante, or de nos jours, de nombreux procédés
industriels exigent une régulation précise de la
vitesse.
177 Ils utilisent laFilièretechnologie
CFPC-DLS : MSAP électronique
08/12/2023
Pour réaliser cela, les premières solutions avaient

été les démarreurs rhéostatiques, les variateurs
mécaniques et bien d’autres. Puis avec l’avancée de la
technologie, les démarreurs et variateurs électroniques
se sont imposés dans l’industrie comme une solution
moderne, économique, fiable et sans entretien.
Contrairement au contacteur, il présente beaucoup de
fonctionnalités. On pourra même par abus le traiter de
micro-ordinateur car non seulement il reçoit des
informations ou consignes relatives au fonctionnement
souhaité de l’actionneur, les traite et les impose à
178l’actionneur,
CFPC-DLS mais également il protège l’actionneur

PRINCIPE DE LA VARIATION DE VITESSE


De nos jours, la plupart des variateurs de vitesse

répond au synoptique suivant:

a) le redresseur commandé
Il comporte à sa base un composant électronique
appelé THYRISTOR qui, en plus des mêmes
fonctionnalités que la diode, possède la particularité de
pouvoir contrôler le moment où il deviendra passant grâce
à sa troisième électrode nommée gâchette.

On voit tout de suite l’intérêt du thyristor par

rapport à la diode; on peut faire varier la valeur
efficace de la tension de sortie en contrôlant le
moment où l’impulsion sera donnée sur la gâchette
pour rendre le thyristor passant. Le redresseur
triphasé commandé ici joue donc un double rôle:
 Redresser la tension alternative triphasée pour
obtenir une tension continue.
 Faire varier la tension redressée en fonction de
l’angle de retard à l’amorçage (α).
b) Le circuit intermédiaire
On constate que la tension redressée n’est pas
parfaitement lisse. Il faut alors la lisser; tel est le rôle du filtre.
L’absorbeur a pour rôle de contrôler la tension d’attaque de
l’onduleur. Il est très utile pour les phases de freinage du moteur.
c) L’onduleur
C’est l’élément chargé de convertir la tension continue en
tension alternative. L’alimentation de l’onduleur en tension
continue variable lui permet de réguler la vitesse du moteur
en
186 fréquence.
On peut également obtenir un onduleur en utilisant

uniquement des thyristors ou des triacs. Mais les
transistors bipolaires à grille isolée (IGBT) utilisés ici
sont moins vulnérables aux perturbations du réseau
électrique que les thyristors. C’est de cette manière que
s’opère la variation de la vitesse des moteurs
asynchrones triphasés.
L’utilisation d’un variateur de vitesse pour

l’alimentation d’un moteur présente de nombreux
avantages parmi lesquels:
 Forte réduction du courant au démarrage.
 Absence « d’à-coups » au démarrage des moteurs.
 Montée progressive en vitesse.
 Prolongement de la durée de service du matériel.
 Protection du moteur.
 Réduction de la consommation et l’encombrement.
Les principaux inconvénients sont: le coût élevé et la
CFPC-DLS
188
nécessité d’un personnelFilière : MSAP
qualifié pour la mise en
08/12/2023


DÉMARRAGE DES
MOTEURS
ASYNCHRONES ET
LECTURE DES
SCHÉMAS
Dans cette partie, seront détaillées tous les procédés

de démarrages cités plus haut.
DIAGRAMME FONCTIONNEL DES DEMARRAGES
Très souvent en industrie, les systèmes fonctionnent
soit en mode automatique, soit en mode semi-
automatique, soit en mode manuel.
Manuel Semi- Automatique

(symbole général
d’un démarrage)
automatique

Démarreur
progressif à
thyristors
Démarrage direct 2 sens de rotation semi-
automatique avec variation de la vitesse

Démarrage étoile- Démarrage par auto-

triangle transformateur

Nombres de Démarrage par élimination

temps de des résistances statoriques
démarrage 2 temps.

Démarrage par élimination des

résistances rotoriques 2 temps avec
inversion du sens de rotation.


DEMARRAGE DIRECT 1 SENS DE ROTATION

Principe :
Les enroulements du stator sont branchés directement sur la
tension du réseau d’alimentation triphasé
Caractéristiques
 Intensité
La surintensité au moment du démarrage peut être de 4 & 8 fois
l’intensité nominale Id = 4 à 8 In
 Couple moteur
Au moment du démarrage, le couple moteur est en moyenne de 1,5 à
2 fois le couple nominal


Démarrage direct deux sens de rotation
Principe
Pour changer le sens de rotation d’un moteur asynchrone

triphasé, il faut inverser deux des trois phases du circuit
d’alimentation


DEMARRAGE ETOILE - TRIANGLE
Principe:
Le principe du démarrage étoile triangle consiste à sous-alimenter le

moteur durant presque toute la durée du démarrage en le couplant en étoile. Il
faut donc utiliser un moteur normalement couplé en triangle et dont toutes les
extrémités d’enroulement sont sorties sur la plaque à bornes.
Exemple : Sur un réseau 230/400 V il faut donc utiliser un moteur 400/660 V



a) Fonctionnement
Analyser le fonctionnement et les chronogrammes ci-dessous pour écrire les
équations de fonctionnement de chaque contacteur

DEMARRAGE ÉTOILE-TRIANGLE 2 SENS DE ROTATION

Schéma de commande

Courbes Caractéristiques

On constate que le couple et l’intensité au démarrage sont réduits d’environ 3 fois

par rapport à un démarrage direct.
En raison de la diminution sensible du couple de démarrage le moteur ne peut pas
démarrer en charge.
Il y a coupure de l’alimentation entre les positions étoile et triangle

Démarrage par élimination de résistance statorique

a) Principe
Toujours simple, le principe est d’insérer en série avec le stator, un ou plusieurs blocs de résistances
qui seront progressivement éliminés.
Le nombre de phase de démarrage est égal au nombre de blocs de résistance plus 1
1er temps
2e temps
Les
Le moteur est
résistances statorique
directement au réseau:
sont mises en série
le moteur tourne à
avec les enroulements:
pleine vitesse
le moteur tourne à
petites vitesse


Démarrage statorique 2 sens de rotation
Schéma de puissance schéma fonctionnel
Démarrage statorique 2 sens de rotation

Schéma de puissance schéma fonctionnel

Schéma de commande

Courbes caractéristiques

DEMARRAGE ROTORIQUE
Principe
Le démarrage rotorique a pour principe de limiter les courants

rotorique circulant dans l’induit. Le moteur se comportant alors
comme un transformateur, le courant de ligne sera limité lui aussi.
Pour ce démarreur, il faut impérativement un moteur à rotor
bobiné.

Schéma des circuits

Schéma de Puissance
Schéma de commande Schéma fonctionnel

1er temps :
Nous devons alimenter le moteur
à l’aide de KM2 tout en le couplant en étoile à l’aide
de KM1.

Démarrage rotorique 2 sens de marche

Schéma de puissance Schéma fonctionnel

KM2

Courbes caractéristiques



FREINAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES

TRIPHASES
I- Introduction
Dans un grand nombre d'applications, l'arrêt du moteur
est obtenu simplement par décélération naturelle. Le temps de
décélération dépend alors uniquement de l'inertie de la machine
entraînée. Mais il est souvent nécessaire de réduire ce temps. Le
freinage électrique apporte dans ce cas une solution efficace et
simple. Par rapport aux freinages mécanique, il offre l'avantage
d'être régulier et de ne mettre en œuvre aucune pièce d'usure.

Lorsque la sécurité l'exige, le freinage doit permettre

d'obtenir un temps d'arrêt plus court que celui obtenu par un simple
appui sur le bouton d'arrêt. Ainsi, prenons l'exemple d'une scie
circulaire machine réputée dangereuse. Le freinage doit être
immédiat lors de l'appui sur AU (bouton Arrêt d'Urgence). On
dispose de quatre procédés de freinage : Deux procédés mécaniques
et deux procédés électriques.
- .

Les procédés mécaniques:

Il s’agit d’un frein à disque incorporé au moteur, on appel
l’ensemble MOTEUR FREIN: c'est une action effectuée sur le rotor.
Il existe deux types de freinage dans ce cas de procédé.
 Freinage à appel de courant,
 Freinage à manque de courant
Les procédés électriques:

C'est une action effectué sur le stator. Il existe aussi deux
types de freinage.
 Freinage par contre courant,
 Freinage par injection du courant continu.
II. FREINAGE MECANIQUE

Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage
mécanique (mâchoire, disque,...): MOTEUR FREIN commandé par
un électroaimant. Il en existe deux types :

Fonctionnement:
•Une bobine commande le déplacement d’un disque bloqué en
rotation.
•Ce disque vient en contact avec un disque fixé sur le rotor du
moteur.
•Le frottement des deux disque provoque le ralentissement du
moteur.
Deux possibilités:
•Frein à manque de courant.
•Frein à appel de courant.

II.1. Frein à manque de courant

II.1.1. Principe:
Le frein est actionné mécaniquement (système de ressort au
repos), il est souvent utilisé pour des raisons de sécurité: lorsque le
moteur n'est pas alimenté (arrêt normal ou arrêt d'urgence) le freinage
est réalisé. L'électroaimant est alimenté en triphasé, branché en
parallèle sur les enroulements statorique. L’avantage de ce procédé
réside dans le fait que le freinage est toujours assuré, même en cas de
coupure d ‘énergie. C’est la raison pour laquelle ce procédé est
fortement conseillé lorsque la sécurité est prépondérante.
Le frein à manque de courant fonctionne de pair avec le
moteur: il est raccordé en parallèle avec le moteur au niveau même
du boitier de raccordement.
Remarques:
• La rotation n'est possible que si les
enroulements du stator et les
enroulements du frein sont
alimentés.
• On obtient avec ce dispositif un
freinage brutale, avec un maintient
en position blocage.
Il existe des moteurs freins
avec un électroaimant alimentée en
courant redressé par l'intermédiaire
d'un pont de diodes.
II.1.2. Circuit de puissance: II.1.3. Circuit de commande:

II.2. Frein à appel de courant
II.2.1. Principe:
Dans le cas du frein à appel de courant, c'est l'alimentation du
frein qui provoque le freinage du moteur. Il nécessite une alimentation
électrique indépendante du celle du moteur.

II.2.2. Circuit de commande: II.2.3. Circuit de puissance:

III. FREINAGE ELECTRIQUE

III.1. Freinage par contre courant
III.1.1. Principe:
Le freinage par contre courant consiste à inverser deux phases

d’alimentation, moteur lancé, pour qu’il change de sens de rotation. La fréquence
de rotation va alors décroitre rapidement et, au moment ou elle devient nulle, on
coupe l’alimentation. Le changement de sens de rotation, moteur lancé, implique
que le moteur doit alors vaincre un couple résistant plus important. Il va donc
consommer beaucoup plus de courant. Pour limiter ce dernier, on doit placer des
résistances en série avec le stator. Même avec les résistances qui limitent le
courant, la fermeture simultanée de KM1 et KM2 provoquerait un court-circuit, il
faut donc impérativement verrouiller électriquement et mécaniquement. Il faut
aussi couper l’alimentation du frein au moment précis ou le moteur s’arrête sinon,
il va repartir dans l’autre sens. Normalement un capteur tachymétrique va se
charger de ce travail.
Généralement, un dispositif électrique de coupure

déconnecte le moteur du réseau au moment du passage de la vitesse
à N=0. Le couple de freinage moyen est en général, supérieur au
couple de démarrage.
Inconvénient,
Ce mode de freinage implique des courants absorbé
important (environ 7xIn)
Remarques:
- C'est un mode de freinage très efficace.
- Ce freinage doit être interrompu dés l'arrêt du rotor sinon risque
de redémarrer dans le sens inverse.
- Il n'y
236
a pas de blocage.
III.1.2. Circuit de puissance: III.1.3. Circuit de commande:

III.2. Freinage par injection du courant continu
III.2.1. Principe:
Ce mode de freinage est utilisé sur les moteurs à bagues et à

cage. Lorsqu’on applique une tension triphasée aux bornes du stator
d’un moteur asynchrone triphasé, on crée un champ tournant qui
entraine le rotor en rotation à une fréquence de rotation légèrement
inférieure en raison du glissement. Si tout en coupant l’alimentation
triphasée, on applique à ce stator une tension continu, on crée alors un
champ fixe. Ce champ fixe a pour effet de bloquer la rotation du rotor
donc du moteur.
Remarque:
• Il n'y a toujours pas de blocage.
• Le courant de freinage est de l'ordre 1,3In. La valeur de la
tension redressée dépasse rarement 20V pour ne pas provoquer
d'échauffement excessif.
• Les résistances rotoriques sont remises en service.
Avantages:
• Pas de risque de démarrage dans l'autre sens.
Inconvénient:
• Il faut couper le courant dans le stator pour éviter
l'échauffement.
III.2.2. Circuit de commande: III.2.3. Circuit de puissance:

1. Exercice1
 Sujet1 : Va et Vient d’un chariot
 Description :
Un chariot transporteur est destine à transporter des pièces d’un point A vers un point C
en passant par un point B destiné au traitement.
 Fonctionnement :
Les pièces partent du point A par impulsion sur un Bouton poussoir S1 Arrivé au point C le
chariot Bute sur un « fin de course » SC et s’arrête pendant 15s (temps de déchargement) Un
bouton D’arrêt d’urgence S3 permet de réinitialiser le temps et d’inhiber le retour du chariot.
Une fois les 15 secondes écroulées, le chariot retourne vers A et s’arrête momentanément en B
(pour 30s) par action sur le « fin de course » SB. De même, l’action sur l’arrêt d’urgence S4
réinitialise le temps et bloque le retour du chariot vers A. Lorsque

Exercice1

LES REGLES DE CABLAGE

ELECTRIQUE
Avant de commencer tout câblage électrique, les documents ci-

dessous doivent être achevés:
-Schéma du circuit de puissance repéré
-Schéma du circuit de commande repéré
- Schéma d’implantation du matériel
- la liste du matériel nécessaire


LES REGLES DE CABLAGE ELECTRIQUE
Dans l’exemple précédent, chaque contact de chaque

appareil du circuit de puissance et du circuit de commande
possède un nom et des repères.
Ex: le disjoncteur de protection du secondaire du transfo
possède le nom F3; les repères N et 1 pour les bornes
d’entrée et, N et 2 pour les bornes de sortie.
On doit retrouver ces repères sur l’appareil lui-même.

Donc le fil sortant de la borne 3 du transfo doit arriver sur la borne

d’entrée N de F3 et celui de la borne 4 du transfo doit arriver sur
la borne d’entrée 1 de F3.

Centre de formation professionnelle et
continue De La Salle

Lors de l’implantation du matériel sur la grille
(platine perforée), il faut veiller à un certain nombre de
choses:
- Le sectionneur est placé en haut et dans un coin
( possibilité de manœuvre externe à l’armoire par manette)
donc pas de chemin de câblage sur le coté.
- Placer les composants de façon à éviter trop de longueur de
fils (F2 et F3, raccordés au transformateur doivent être prêt
de celui-ci
- l’alimentation (ici 3 phases et PE) arrive directement sur

le sectionneur, sans passer par un bornier (cela est interdit).
- Les borniers sont généralement en bas.
- la fixation du matériel se fait sur rail DIN ou sur rail
OMEGA qui sont fixés sur la platine perforée par des
écrous clips
- les chemins de câble utilisés sont les goulottes.

PLATINE
PERFORÉE
ECROU
CLIPS
GOULOTT
E
RAIL ECROU
RAIL
OMEGA COULISSANT
249 CFPC-DLSDIN Filière : MSAP 08/12/2023




254
















Elect Msap

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Elect Msap

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Centre de formation professionnelle et continue De La Salle

MAINTENANCE DES SYSTÈMES

Rédigé et présenté par : Joseph Désiré

CFPC-DLS Filière : 08/12/2023

LES TECHNIQUES DE L’APPAREILLAGE

LES TECHNIQUES DE L’APPAREILLAGE

Sectionneur porte fusibles

11 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

13 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

Interrupteurs sectionneurs porte-

Les sectionneurs porte-fusibles, les interrupteur-sectionneurs, les

LES CRITERES DE CHOIX DU SECTIONNEUR

 LE NOMBRE DE POLES PRINCIPAUX

 LE NOMBRE DE CONTACTS DE PRECOUPURE

15 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

Techniques d’extinction de l’arc électrique

17 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

LES CRITERES DE CHOIX DE

18 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

La bobine est faite autour d’un matériau

21 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

On distingue deux catégories de contacteurs:

23 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

 Les contacteurs auxiliaires : ils ne comportent

25 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

Il est possible d’adjoindre des contacts

BLOCS DE CONTACTS INSTANTANÉS

28 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

BLOCS DE CONTACTS TEMPORISÉS

30 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

Symbole anglo-saxon Symbole

Contact à fermeture, retardé à la fermeture

Lorsque la bobine du contacteur

Contact à ouverture, retardé à l’ouverture

les blocs de contacts temporisés au

35 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

36 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

Symbole anglo-saxon Symbole

Contact à fermeture, retardé à l’ouverture

Lorsque la bobine du contacteur

Contact à ouverture, retardé à la fermeture

Lorsque la bobine du contacteur

CRITERES DE CHOIX DU CONTACTEUR

QUELQUES CATEGORIES D’EMPLOI

QUELQUES CATEGORIES D’EMPLOI

47 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

1. manette servant à couper ou à réarmer le disjoncteur

49 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES D’UN

CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES D’UN

51 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES D’UN

Protection contre les surcharges

Protection contre les surcharges

Protection contre les court-circuits

COURBES DE DECLENCHEMENT DES

COURBES DE DECLENCHEMENT DES

57 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

COURBES DE DECLENCHEMENT DES DISJONCTEURS

COURBES DE DECLENCHEMENT DES DISJONCTEURS

COURBES DE DECLENCHEMENT DES DISJONCTEURS

DÉCODAGE DES INFORMATIONS DU CONSTRUCTEUR

63 CFPC-DLS Filière : MSAP 08/12/2023

Chaque enroulement chauffant est raccordé en série avec