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“Il n’y a pas d’exil”

Une histoire courte de 9 pages

Écrite par Assia Djebar, écrivaine Algérienne

Publié en 1980, mais écrit pendant la guerre d’indépendence


d’algérie (c.1960?)

Présenté par Brad Michaelson


Le 6 mai, 2013
Assia Djebar
(née Fatima-Zahra
Imalayene)
Née 1936
à Cherchall, Algérie
“Une femme musulmane,
féministe, algérienne, et
intellectuelle, instruite dans l’ouest
qui parle pour les femmes
Algérienne et toutes les femmes “

Professeur, NYU
Membre, Académie Française
Nommée pour le Prix Nobel
Assia Djebar
• Née dans la bourgeoisie.
• Une des premières femmes algériennes instruites en France.
• Pendant ses études elle a commencé à écrire:
• 1957: Première roman “La Soif”, sur le colonialisme de France en Algérie.
• Elle a pris un “nom de plume”
• Le changement de nom de crainte que sa famille ne lui accepterait pas.
• Le changement de son date de naissance, et coupage de ses cheveux.

•Elle a commencé sa carrière par écrire en Français, pour s’exprimer – et pour


cacher.
•Elle a “une voix de toutes les femmes qu'ils ont maintenues muré dedans”.
•Aprés l’independence de l’Algérie en 1962 elle a fait des films et des pièces.
• Pour son travail elle était considerée:
“la femme la plus douée qui vient du monde musulman ce (20 ième) siècle.”
• Elle était un des premières écrivaines féministes qui viens d’Afrique.
• Oeuvres importants:
– Poèmes pour l’Algérie heureuse (1969)
– Une Soeur à Scheharazade (1987)
– Vaste est la prison (1995)
Bref Histoire d’algérie
• Habité par les Berbers, et aprés, par les romains, du christianisme, et de
l’Islam
• Grand pays musulman puissant dans le 16ième siécle

• 1827: envahi par la France, et exploité pendant plus de cent années

• 1954: Guerre d’indépendence commencé par le FLN, Front de Libération


Nationale
• 1962: Indépendence, gouverné par le FLN, un pays socialiste et
autoritaire, qui a fait quelques réformes et a modernisé le pays, et qui a
soutenu quelques droits des femmes, mais pas tous!
• Aujourd’hui 70% des avocats en algérie sont les femmes, 60% des juges,
et 60% des étudiants à l’université sont des femmes, Mais il y en a des
problèmes, et pour ceux, Djebar est encore approprié aujourd’hui.
Algérie
pays de 37 million gens
plus grand pays d’afrique

Le drapeau
vert: espoir, bonheur
blanc: paix, honnêteté
rouge: signe muselman
“Il n’y a pas d’exil” -- D’ou vient-il?
• Un des histoires de son plus grand oeuvre:
“Les Femmes d’Alger dans Leur appartement “

• Nommé après un tableau d’Eugene Delacroix:


“Les Femmes d’Alger dans Leur appartement “

--point-de-view artistique populaire qui décrit les femmes de


moyen-est/de l’asie comme “autre”, “sensuelle”, “putain”

--Delacroix se disputait avec Baudelaire, qui s’est opposé à ce


stéréotype!

--point-de-vue de Djebar: les femmes sont cloîtrées et


emprisonées dans leur harem
Une serie de 15 versions de
“Femmes d’Alger…”

par Picasso, 1954-55


Personnages
• Narratrice -- la fille moyenne de la famille, 25 ans, divorcé et perdu 2
enfants. Elle ne veut pas encore marier!
• Aïcha -- la fille aînée, 30 ans, son marie était incarcéré pour 3 ans en algérie
• Anissa -- la plus jeune fille de la famille, 20 ans
• Omar -- le seul fils
• Mère – exilée d’algerie
• Père– exilé d’algerie
• Hafça -- jeune femme de 20 ans, institutrice, amie de la famille, aussi exilée
• Trois femmes -- qui viennent pour arranger le mariage…la mère du
prétendent et 2 autres
Resumé de l’histoire
• La nouvelle déroule pendant un jour, dans un appartement à Tunis.

• C’est l’histoire d’une famille exilée d’algerie, qui était riche en algerie, mais
pauvre à Tunis.

• C’est un jour ordinaire sauf qu’une des filles recevra une proposition de
mariage disposé.

• Au même temps, pendant le jour entièr, les voisins pleurent les lamentations
de la mort de leur fils.

• La famille discutent la mort, le mariage, l’exil, et les roles des femmes, tout le
temps avec le bruit de prières, de deuil, et des chants des voisins

• Aprés les femmes de mariage sont parties, la narratrice ne veut pas se marier.
Élements d’analyse du text
– Le Post-colonialisme: théorie littéraire, qui fournit des outils critiques
permettant d'analyser les écrits produits par les auteurs issus des pays qui ont
une histoire de colonisation.
– La Structure: Narration franc, dans le présent, et avec passé simple et
imparfait. Je remarque que le récit est simple, mais le contenu ext complexe!

– Le Point-de-vue: L’histoire est décrit par la narratrice, dans la première


personne. Il introduit le lecteur dans la tête du narratrice pour comprendre
les pensées des femmes exilées du Maghreb. Ça marche pour expliquer
l’histoire des personnages, leurs attitudes, et les relations entre eux-mêmes.

– Le Flot de conscience: un des élements le plus important. La narratrice


parle des évenements, mais elle parle aussi des pensées, et des choses qui lui
concerne. Pleusiers exemples:
• L.39: “Moi, je la regardais. J’ai été toujours…
• L80: “quand quelque évenement…
• L110: “joubliai un peu les voisins. J’aimais servir Père.
• L256, 310, 330, etc.
Les Thèmes
Le role des femmes: Djebar veut expliquer pas juste les roles des femmes,
mais comment elles pensent de ces roles, et comment elles se sentent de leurs vies.
Le personnage principale est la narratrice, qui lutte contre un mariage disposé, et
qui pleure toujours la mort de ses enfants. Les contradictions, les émotions comme
la liberté, la souffrance en silençe, la structure familiale, la réjection de Delacroix.
(Djebar a été critiqué pour avoir écrit sur les femmes, et pas sur la guerre).

L’exil: La famille en exil faisant face à des difficultés.La pauvreté, le déplaçant


tout, le manque de famille et des amis. Cette famille est fait mal par l’exil: ils ont
peur. Ils le discutent et finalement Hafça dit: (l.412) “…ton père, il disait: “il n’y a pas
d’exil pour tout homme aimé de Dieu. Il n’y a pas d’exil pour qui est dans la voie de
Dieu. Il n’y a que des épreuves”. Mais que fait l’exil pour la vie des femmes?

La religion Muselman et la vie quotidienne: Le besoin pour une


famille exilée d’avoir quelque chose à croire et se fier à. Pour cette famille, c’est la
réligion. La religion guide toutes les activités de la famille, en particulière les roles
des hommes et des femmes. Ils suivent les regles de la réligion, la tradition,
l’heirarchie familiale, le mariage disposé. Étre attrapé entre le colonialisme et la loi
Coranique.
Termes littéraires
• Comparaison--ligne 425:
“Mais ce fut un autre voix qui répondit, une voix de femme qui, par la fenêtre ouverte,
montait claire comme une flèche vers le ciel, qui se développait, déployait son vol, un vol
ample comme celui de l’oiseau après l’orage, puis qui retombait en cascades soudaines.”
• Comparaison--ligne 320:
“…nos combattants sont comme du fer…”
• Comparaison—ligne 185:
“…Comme un orchestre qui entame...”

• Métaphor—ligne 252:
“…dans les couloirs déserts du passé…”

• L’ironie—ligne 306:
“Je connaissais mon rôle pour l’avoir déjà joué; rester ainsi muette, paupières baissés et me
laisser examiner avec patience jusqu’à la fin: c’était simple. Toute est simple, pour une fille
qu’on va marier.”
Vocabulaire à retinir
Questions eventuelles
• Pourquoi la mère répete-t-elle la phrase:
“Que Dieu nous garde toujours à l’abri!”

• Que veut dire par le titre: “Il n’y a pas d’exil”?

• Que pensez-vous de la role du père et de la mère? Comment


soutiennent-ils leurs enfants?

• Qu’arrivera à cette famille à l’avenir? Quelle sorte de vie les


filles auront-elles? Que le fils aura?
Bibliographie
• www.Nextext.com, McDougal Littell, “There is no Exile: Before Reading”
• Wikipedia—various pages
• Seeing Feminism in Exile, essay by Kimberly Lamm, University of Michigan
• www.Prezi.com, essay by Joe McDaniels
• www.Eurozine.com, “Being inside and outside simultaneously”, essay by Seloua
Luste Boulbina, 11-02-07
• www.aui.ma (Al Akhawayn University), class notes by Nada Cherqaoui, 26-6-03
• Google books extract, Haram in the Harem by Mohanalkshrmi Rajakumar
• www.erin.utoronto.ca: University of Toronto, slideshow “Women of Algiers”, from
Humanities 199 course, Professor G. Paray-Clarke

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