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dans sa vie
La littérature africaine est extrêmement riche. À travers ses romans, sa poésie et sa
dramaturgie, c’est une littérature unique, qui permet de mieux comprendre l’Afrique grâce à
des thèmes comme la colonisation, l’esclavage et le racisme.
C’est aussi une littérature relativement récente, la culture africaine s’étant longtemps appuyée
sur la tradition orale.
Pour une vue d’ensemble de ses plus grandes œuvres, voici 21 livres d’auteurs africains à lire
absolument.
Écrivain guinéen, Camara Laye a été le premier ambassadeur du Ghana, puis chercheur à
l’Institut fondamental d’Afrique noire. Ses origines africaines auront teinté toute son œuvre et
guidé toutes ses recherches.
Chinua Achebe était un écrivain et poète nigérian. Professeur d’université et rédacteur en chef
d’un journal, il a aussi rédigé deux œuvres littéraires marquantes, Le monde s’effondre et Le
malaise.
Homme de lettres et homme politique, Aimé Césaire a été député de la Martinique et maire de
Fort-de-France.
Eza Boto, de son vrai nom Alexandre Biyidi, est un auteur français d’origine camerounaise.
Femme de lettres sénégalaise, Mariama Bâ est devenue célèbre par sa façon de dépeindre
habilement les disparités entre hommes et femmes. Une si longue lettre est son premier
ouvrage, et le plus célèbre.
L’auteur, l’écrivain et poète Birago Diop, a toujours été très proche du mouvement de la
négritude et est l’un des premiers auteurs à avoir mis par écrit des récits issus de la tradition
orale. Il a aussi été ambassadeur du Sénégal à Tunis de 1960 à 1963.
08 – «Trois prétendants… Un mari» – Guillaume Oyônô-
Mbia – Pocket
Trois prétendants… Un mari est le texte de la pièce de théâtre du même nom. La pièce
raconte l’histoire de Juliette, une jeune fille forcée d’épouser un prétendant qu’elle n’a pas
choisi en raison de la fortune de ce dernier. Au moment de sa parution, la pièce a fait grand
bruit dans un pays où la dot et le mariage forcé étaient encore légion.
Écrivain, dramaturge et conteur camerounais, Guillaume Oyônô-Mbia est l’un des rares
auteurs de sa génération à s’être fait connaître tant en français qu’en anglais. En 2014, il a
reçu le Grand prix des mécènes pour l’ensemble de son œuvre.
Anthropologue et écrivain, Séverin Cécile Abega est considéré comme le père fondateur de la
littérature camerounaise. Les bimanes fait partie des grands classiques littéraires du pays.
Originaire du Cameroun, Francis Bebey est un journaliste radio, devenu chanteur et musicien
populaire. Il s’est produit dans des dizaines de pays à travers le monde et a composé de la
musique de films.
Bernard Dadjé est un auteur originaire de la Côte d’Ivoire. Tour à tour journaliste, ministre de
l’Éducation et de l’Information, puis ministre de la Culture, il a publié de nombreux recueils
de contes et légendes, en partie autobiographiques.
Ferdinand Oyono est un écrivain originaire du Cameroun. Il a été haut fonctionnaire, puis
ambassadeur du Cameroun à New York, en Algérie et en Grande-Bretagne, entre autres.
Homme de lettres et homme politique, Léopold Sédar Senhor a été secrétaire d’État à la
présidence du Conseil des ministres, ministre conseiller de la République française et premier
président de la République du Sénégal, poste qu’il a occupé pendant 20 ans. Auteur du
l’hymne national du Sénégal, il est également le premier Africain à avoir siégé à l’Académie
française.
Originaire du Gabon, Angèle Rawiri a publié trois romans avant son décès, en 2010.
Calixthe Beyala est issue d’une famille noble camerounaise. Elle a publié de nombreux
romans à succès dont C’est le soleil qui m’a brûlée et Maman a un amant, qui lui a valu le
grand prix littéraire d’Afrique noire.
Amadou Hampâté Ba est né au Mali dans une famille noble. Écrivain et technologue puis
membre de l’UNESCO, il a passé toute sa carrière à défendre les traditions ancestrales. Il est
d’ailleurs à l’origine du proverbe : « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une
bibliothèque qui brûle.
Ahmadou Kourouma est un écrivain ivoirien. Auteur de plusieurs romans entre 1968 et 2003,
il est connu pour avoir dépeint dans ses œuvres l’histoire coloniale de son pays d’origine. Au
moment de son décès, en 2003, Ahmadou Kourouma travaillait sur la suite d’Allah n’est pas
obligé. Cet ultime roman, Quand on refuse on dit non, a été publié un an après sa mort.