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C’est aussi une littérature relativement récente, la culture africaine s’étant longtemps
appuyée sur la tradition orale.
Pour une vue d’ensemble de ses plus grandes œuvres, voici 21 livres d’auteurs africains à
lire absolument.
01 – «L’enfant noir» – Camara Laye, PKJ, 1953 –
Pocket
Le roman L’enfant noir de Camara Laye est considéré comme un roman précurseur de la
littérature africaine contemporaine. Fortement inspiré de l’enfance de l’auteur, le livre
relate l’histoire de Laye, un enfant vivant paisiblement dans le village de Kouroussa, en
Haute-Guinée, qui oscille entre son attachement à la vie traditionnelle de son village et
son goût pour les études.
Écrivain guinéen, Camara Laye a été le premier ambassadeur du Ghana, puis chercheur
à l’Institut fondamental d’Afrique noire. Ses origines africaines auront teinté toute son
œuvre et guidé toutes ses recherches.
Eza Boto, de son vrai nom Alexandre Biyidi, est un auteur français d’origine
camerounaise.
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06 – «Une si longue lettre» – Mariama Bâ – Encre
noire
Une si longue lettre est un roman épistolaire relatant les échanges entre deux amies
sénégalaises qui s’expriment sur leur vie de femme, d’épouse et de mère. Traitant
notamment de mariage forcé, de polygamie et de droits des femmes, le roman est
considéré comme un témoignage sans précédent sur la condition des femmes du
Sénégal.
L’auteur, l’écrivain et poète Birago Diop, a toujours été très proche du mouvement de la
négritude et est l’un des premiers auteurs à avoir mis par écrit des récits issus de la
tradition orale. Il a aussi été ambassadeur du Sénégal à Tunis de 1960 à 1963.
Écrivain, dramaturge et conteur camerounais, Guillaume Oyônô-Mbia est l’un des rares
auteurs de sa génération à s’être fait connaître tant en français qu’en anglais. En 2014, il
a reçu le Grand prix des mécènes pour l’ensemble de son œuvre.
Anthropologue et écrivain, Séverin Cécile Abega est considéré comme le père fondateur
de la littérature camerounaise. Les bimanes fait partie des grands classiques littéraires
du pays.
Bernard Dadjé est un auteur originaire de la Côte d’Ivoire. Tour à tour journaliste,
ministre de l’Éducation et de l’Information, puis ministre de la Culture, il a publié de
nombreux recueils de contes et légendes, en partie autobiographiques.
Homme de lettres et homme politique, Léopold Sédar Senhor a été secrétaire d’État à la
présidence du Conseil des ministres, ministre conseiller de la République française et
premier président de la République du Sénégal, poste qu’il a occupé pendant 20 ans.
Auteur du l’hymne national du Sénégal, il est également le premier Africain à avoir siégé
à l’Académie française.
Originaire du Gabon, Angèle Rawiri a publié trois romans avant son décès, en 2010.
Calixthe Beyala est issue d’une famille noble camerounaise. Elle a publié de nombreux
romans à succès dont C’est le soleil qui m’a brûlée et Maman a un amant, qui lui a valu le
grand prix littéraire d’Afrique noire.
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16 – «La saison de l’ombre» – Léonora Miano –
Grasset
Récipiendaire du prix Femina en 2013 et du Grand prix du roman métis, La saison de
l’ombre relate le drame que vivent les mères d’un village d’Afrique après la disparition
d’une dizaine de jeunes garçons de la communauté. Au fil de leurs recherches, elles
apprendront que leurs fils ont été vendus à des étrangers.
Originaire du Cameroun, Léonora Miano s’est fait remarquer dès son premier roman,
L’intérieur de la nuit, qui a reçu pas moins de six prix distincts, dont le Prix du premier
roman de la femme. Son œuvre témoigne avec acuité de l’histoire africaine.
Amadou Hampâté Ba est né au Mali dans une famille noble. Écrivain et technologue puis
membre de l’UNESCO, il a passé toute sa carrière à défendre les traditions ancestrales. Il
est d’ailleurs à l’origine du proverbe : « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une
bibliothèque qui brûle.
Ahmadou Kourouma est un écrivain ivoirien. Auteur de plusieurs romans entre 1968 et
2003, il est connu pour avoir dépeint dans ses œuvres l’histoire coloniale de son pays
d’origine. Au moment de son décès, en 2003, Ahmadou Kourouma travaillait sur la suite
d’Allah n’est pas obligé. Cet ultime roman, Quand on refuse on dit non, a été publié un an
après sa mort.
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